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Clnggante-neavième année
2 Novembre 192)
N« 44
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L'KGHO DES VILLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABi
Spett. Biblioteca^^pjjjJCE
Vallées Vaudoises ... . •
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Plusieurs aiionnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique....................
8,-'
10,20,—
19,1 doll.
6 mois
5,
6, 11
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE,
S'adresser: pour la Rédaction, au Directeur M.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 29 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro centimes <»/»»
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L’enseignement religieux
dans les écoles publiques
au pays de Galles... et au Yomero.
(Retardée).
* Monsieur le Directeur,
Le service postal est bien, à n’en pas
douter, l’une des plus originales et des
plus drolatiques parmi toutes les institutions de ce bas-monde qui viennept, à chaque instant et à tout propos, égayer l’accablante monotonie et l’uniformité désolante de notre existence quotidienne. Trouvez-vous, peut-être, cette affirmation trop
risquée, et cette proposition vous paraîtelle superficielle et hasardée ? Voius n’hésiteriez point, assurément, à vous ranger
de mon côté, si vous aviez pu voir, comme
je viens de le voir moi-même, mon facteur,
excellent individu, au demeurant, me remettre, en même temps et d’un seul geste,
sans broncher, sans sourcil'.er, et en ayant
l’air d’accomplir l’action la plus simple et
la plus natureTe, VEcJw du 12 octobre (fort
bien rédigé, ooanme de coutume, et plus
intéressant que jamais) et lè Christian (de
Londres) du 11 du même mois. Voilà tout!
Et vous avouerez que c’est un peu ,fort,, .di- rais-je-même, sans, exagération et sans emphase, c’est bel et bien absurde et joliment
scandaleux ; car, au su de tout le monde,
la capitale de la Grande-Bretagne et la capitale des Vallées Vaudoises n’appartiennent pas l’une et l’autre — tant s’en faut!
à la province de Turin ni même au royaume d’Italie. C’est du moins ce que vous
avez bien voulu vous donner la peine de
m’enseigner. Monsieur !e Directeur, pendant l’année, pour moi inoubliable (« dalce
m la memoria»), où j’ai eu le bouheur et
l’honneur d’être un élève (et quel é’ève
mutin et fripon !) de l’école idéale, le Collège Vaudois !
Si la géographie a ses droits — et personne ne saurait les lui contester, vous
moins que tout autre — Thistoire en a
tout autant. Or, l’Echo du 12 octobre et
le Christian du 11 racontent chacun un
chapitre de la même « section » de l'histoire
religieuse contemporaine ; ce qui fait qu’ils
se complètent admirablement. L’article si
captivant de M. le prof. Silvio Pons nous
fait assister à la lutte engagée, avec tant
d’entrain, d’ardeur et d’enthousiasme, par
M. Lloyd George (et à l’issue de laquelle
il paraissait avoir remporté une victoire
éclatante et définitive), pour défendre et
sauvegarder — en ce pays de Galles dont
il est l’une des gloires les plus authentiques — les droits sacrés de la conscience
de tout enfant fréquentant les écoles publiques,/ainsi que de tous les contribuables. Et ne voilà-t-il pas, par une coïncidence tout à fait imprévue, et des plus
remarquables, qu’un entrefilet du Christian vient nous informer (d’une façon
très laconique, mais très précise et très
claire) que toutes les églises protestantes
de la Principauté viennent de conclure entre elles (et avec l’Etat tout aussi bien ?
nature’lement ; car, si le Christian ne le
dit pas expressément, il le laisse entendre ;
au reste, comme il s’agit d’écoles publiques, il n’en saurait être autrement), un
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« Concordat », qui attire l’attention de
tout le monde et soulève beaucoup de discussion.': dans le Royaume-Uni. Pour la
première fois dans l’histoire du pays de
Galles, tous les groupements d’opinions religieuses, protestantes, sont tombés d’accord sur un système d’enseignement religieux dans toutes les écoles ; enseignement qui va être donné sous le contrôle
des autorités scolaires locales, et qui sera
non pas facultatif, mais obligatoire. Les
écoles norma’es soigneront les études religieuses des candidats à l’enseignement élémentaire.
h’imicjue « lien d’union » — et il est
assez fort, allez!, et il vaut mieux que
tout autre, et il résiste à toutes les attaques, du dedans comme du dehors — entre les églises protestantes, c’est la Parole
de Dieu, et tout ce que la Parole de Dieu
nous révèle de la Volonté et de l’Amour de
'notre Père céleste.. Par conséquent, si les
églises protestantes du pays de Galles ont
pu s’unir sur un projet d’enseignement religieux dans les écoles, cela n’a pu être —
il est évident — que sur un projet ayant
pour fondement, pour point de départ,
pour centre, pour objet, la Parole de Dieu
et tout ce que la Parole de Dieu nous fait
connaître de la Puissance et de la Charité
du Pi’s de Dieu, notre Sauveur J,œusChrist.
Ce ne sont donc point les dogmes d’une
ég-B-^e particulière, ce n’est nullement la
doctrine d’un groupement spécial que l’on
enseignera aux élèves des écoles publiques
du pays de Galles, mais bien la Bible, l’Evangile éternel.
Et quant à Vobligatoriété de cet enseignement,, qui voudra s’en formaliser? Les
élèves sont bien obligés, coûte que coûte,
d’étudier et d’apprendre tellement d’hypothèses soi-disant scientifiques, qu’ils devront se hâter de désapprendre, aussitôt
que les nouvehes recherches et les nouvelles conquêtes de la Science les auront démontrées erronées, qu’il n’y a point de
mal, qu’il est au contraire fort bien pour
eux, qu’ils aient, vouloir ou non, h connaître l’unique chose vraie et sûre : Dieu et
*
la grâce de Dieu en Christ. Qu’ils y crormt
ou qu’ils n’y croient pas, cela regarde chacun -d’eux personnellement, et chacun
d’eux devra prendre à cet égard une décision individuel’e, cela va de soi ; mais, pour
qu’il leur soit possible de prendre cette
décision, soit dans un sens, soit dans l’autre, il faut qu’ils sachent de quoi il s’agit,
il faut qu’ils connaissent la Parole de Dieu;
et pour qu’ils la connaissent il faut qu’on
la leur enseigne.
L’Etat ne peut obliger personne à croire
ou à ne pas croire, pas de discussion làdessus ; mais l’Etat (qui a charge Æâmes,
et qui le démontre en dirigeant non seulement l’instruction intellectuelle des enfants, mais aussi leur éducation morale)
a tout le droit — il a même le devoir —
de fournir aux enfants — que ceux-ci ou
leurs parents le veuillent ou ne le veuillent pas — les .éléments fondamentaux de
la conmissance religieuse (libre à chacun
de la transformer en foi) : c’est à dire, la
Bible.
Evidemment tout cela n’est possible
qu’en terre protestante, puisque dans les
pays catholiques l’on commet toujours et
partout l’erreur funeste de substituer à
ia Parole de Dieu, qui s’adresse à tout le
genre humain et devrait être connue de
tous lés enfants, les paroles des hommes,
qui ne possèdent jamais — même lorsqu’elles ne sont pas foncièrement fausses
— une valeur permanente et universelle,
et par conséquent n’ont pas droit à être
epseignées à tous et connues de tous.
Ce qui arrive en ce moment au Vomero,
par exemple, est bien difféi’ent — et dans
la forme et dans la substance — de ce qui
se passe au pays de Galles. Il a été décidé
(par qui ? je n’en sais rien, mais je connais un proverbe napolitain qui dépeint
la situation à merveille, et qui dit : « CM
s’alza prima, comanda!»), que tous les
maîtres et toutes les maîtr esses des écoles
élémentaires publiques devront fréquenter
un cours « accéléré » d’instruction religieuse (ils n’en ont donc jamais suivi un,
pendant leur enfance et leur jeunesse,
dans leur fameuse église !), qui sera donné
par un Monseigneur, et à la fin duquel —
après un examen — ils recevront un œrtifimt d’idonéité à l’enseignement de la religion catholique. Tous les maîtres et toutes Us maîtresses qui ne fréquenteront pas
tours, mront 25 francs de moins de salaire par meris!
Ah ! vous voyez bien la différence ! Il ne
s’agit plus ici de la Parole du Père de tous
les hommes, il ne s’agit plus de l’Evangile
du Sauveur de tous les pécheurs ; non : il
s’agit de la doctrine romaine, du catéchisme papal, de la superstition catholique,
qui constitue la religion d’une partie (aussi
considérable que vous le voulez, mais toujours est-il d’une 'partie, non pas de la totalité) des citoyens, et que Ton prétend
imposer à tous, et notez-le bien — non pas
comme connaissance (ainsi qu’il arrive
pour la Bible dans le pays de Galles), mais
comme croyance.
Répétons-le pour éviter toute méprise :
l’idéal est celui-ci : l’Etat doit donner aux
enfants la connaissance de la vérité : cha-'
que enfant pourra, dans la suite, s’il le
voudra, quand il le voudra, comme il le
voudra, accepter librement, spontanément,
par persuasion intime, par co,nviction de
la conscience — en un mpt, par la foi —
ce don de Dieu, cet amour de Jésus, dont
il aura eu la conmissa'nae par le moyen
de ceux à qui sont confiées son instruction
et son éducation ; instruction et éducation
qui ne sont pas complètes, et ne seront jamais vraiment utiles et efficaces, si l’on
veut s’obstiner à faire abstraction cle la
Parole de Dieu.
Vomero, le 20 octobre 1923.
Gaio Gay.
ERNESTO COMBA
STORIA dei VALDESI
dalle origini ai nostri giorni
300 pagine con 46 illustrazioni
e carta geografica
L. IO, franco, per l’Italia.
L. 13, franco, per l’Estero.
Libreria « LA LUCE »
TORRE PELLICE (Torino).
Nos diaeonesses.
Le 14 octobre a .élté — on vous l’a déjà
dit dans cette feuille — un jour de fête
pour la iMaison des Diaconesses de Turin.
Il s’agissait de consacrer trois novices,
cérémonie touchante et qui a laissé une
profonde impression ; mais il s’agiœait
aussi de se retrouver, une fois, tous ensemble. Les membres du Comité, la Direction,
les Sœurs, les amis de l’ceuvre, en un mot,
« la famille » a eu ce grand privilège ; on
est venu à La Tour, dans ce but, de Milan,
de Qênes, de Turin, des Vallées Vaudoises,
même de la Suisse ; et on a joui, on a été
heureux.
— Cette fête ne nous dit-elle rien ? Passera-t-eUe, comme tant d’autres, sans laisser de traces ? Il nous semble qu’elle est
un appel direct à notre intérêt et qu’elle
doit nous dire quelque chose.
Avant tout, n’oublions jamais d’exprimer toute notre reconnaissance aux Sœurs
de Saint-Loup qui travaillent depuis si
longtemps au milieu de nous. Le bien
qu’elles ont fait est incalculable et nous
regardons à elles comme à des bienfaitrices. — La Maison de Saint-Loup, cependant, ne peut pas suffire à tout, et nous
remercions Dieu d’avoir mis au cœur de
Emesto Giampiccoli et de M.me Turin le
diésir de fonder la (Maison Italienne.
Les diaconesses sont réclamées pour le
soulagement de nos pauvres souffrants qui
se trouvent dans nos grandes viles d’Italie, dans les hôpitaux aussi bien que dans
les maisons particulières. On de.mande
leurs secours à grands cris ; elles sont partout les bienvenues.
Oui, on peut trouver les Sœurs catholiques qui se prêtent et qui méritent notre
admiration ; mais avoir près de son lit de
souffrance celle qui partage votre foi et
se donne pour vous secourir, est une force
et une grande consolation.
Outre cette mission si noble, l’Ecriture
n’indique-t-elle pas quelque <diose de tout
spécial pour l’œvre des diaconesses ? Qui
visitera les pauvres, les mères de famille,
et apportera le message divin là où il est
attendu ? Ce sont encore les diaconesses,
avec le nom de Sœurs visiteuses.
Oh ! comme nous voudrions en avoir un
grand nombre, dans nos plus grandes paroisses !
Pour répondre à tous ces besoins, il nous
faut des vocations, et nous adressons un
appel pressant aux jeunes filles dans ce
sens. Se consacrer aux pauvres et aux
souffrants au nom de Christ, qu’y a-t-il de
plus beau ? Vous n’accumulerez pas de richesses, non, mais un trésor de bonheur et
de joie.
Jeunes filles, décidez-vous, et envoyez
votre demande de novice à M. le pasteur
A. Comba - Rue Berthollet, 38 - Turin.
Parents chrétiens, nous vous demandons
vos fils pour le ministère sacré, mais nous
vous demandons aussi des diaconesses qui
puissent travailler à l’avancement du règne de Dieu. Le mariage est un privilège
dont nous bénissons le Seigneur, mais la
consacration à Dieu pour le soulagement
des pauvres et des souffrants est bien plus
précieuse.
Soutenons l’œuvre de la Maison des Diaconesses de Turin, par notre sympathie
et... nos dons. C. A. Tron.
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Sur l’invitation du Comité organisateur,
nos Chorales des Vallées ont donc pris part
aux fêtes du 24 octohre, à Turin, avec une
délégation dé 390 membres, jeunes filles
la plupart, recrutés dans les trois Vallées.
Le costume vaudois étant de rigueur et
six compartiments ayant été très aimable^
ment et gratuitement mis à notre disposition, les trains de l’aller et du retour
présentaient un aspect tout à fait printanier qui intriguait pas mal le monde se
pressant plus nombreux qu’à l’ordinaire
dans les gares. Surtout qu’avec «l’air»
nos jeunes « bergères » — je parle des plus
jeunes — avaient aussi «la chanson » et
rappelaient volontiers que leur « petit
cœur » elles l’avaient « donné à Pierre » ;
et ne manquaient pas non plus d’interrompre le bonhomme qui est toujours encore «en prière» «devant SaintTjVtarc».
Vous n’allez toutefois pas croire qu’elles
n’aient pas entonné aussi de temps à autre une mélodie sacrée ; et alors leurs 'aînées — parmi lesquelles plusieurs dames
— et leurs aînés aussi faisaient chorus ;
mais dans la digne retenue que nous avons
admirée du commencement à la fin, l’âge
n’entrait pour rien et moins encore... la
baguette.
A la gare de Turin les chanteuses en
costume, tout comme les jeunes gens, sont
mises en rang quatre à quatre, divisées en
escouades, et marchent, précédées de la
fanfare de La Tour, des « Combattenti »
et des « Mutilati », vers Piazza Carlo Felice. Là, elles entourent en un instant, en
formant comme une énorme corbeille de
fleurs blanches, le magnifique monument
d’Edmondo De Amicis, en marbre tout
aussi blanc, que les Turinais viennent d’inaugurer. (M. E. Eynard, syndic de La
Tour, place une couronne sur le monument
et rappelle en quelques mots la dette de
reconnaissance que la « Ginevra Italiana »
et les « Termopili Valdesi» ont envei's celui qui les a si éloquemment illustrées. Ensuite la fanfare joue la belle pièce du M“
Ghidini ; et enfin la Chorale, aux ordres
de son chef expérimenté, M. Eugène Eevel, chante un hymne patriotique que la
foule, qui s’était pressée autour de nous,
accueille avec sympathie.
Aussitôt après, nous nous rangeons de
nouveau et défilons par Via Borna — flattés des remarques bienveillantes et même
très louangeuses que le public ne ménageait pas à notre colonne — pour revenir
par Via Lagrange au Corso Vittorio Emanuele et nous rendre au teihple vaudois.
Ici la manifestation devient plus intime
et solennelle à la fois. Les trois cents coiffes présentent un coup d’œil plus pittoresque encore. Ce sont « les Vallées » à Turin : et quand le Serment de Sibaud, toujours si émouvant, y est enlevé avec puissance, nos héros de la glorieuse rentrée
semblent se rapprocher de nous. Aussi M.
le prof. Attilio Jalla, l’un des organisateurs, le plus actif, de cette manifestation
vaudoise, trouve-t-il des cœurs bien à l’unisson avec le sien, alors que dans une allocution efficace il marque le contraste em
tre I esclavage du passé, avec les triomphes
de la fidélité et du martyre, et les avantages de l’heure actuelle, avec ses dangers
et ses responsabilités. A l’expression de
notre reconnaissance commune, unissons
— ajoute-t-il plus ou moins — un serment
de fidélité individuelle.
Après quoi M. le pasteur J. Bertinatti
élève par la prière nos cœurs et nos volontés dans un acte d’adoration envers le Seigneur et de supplication pour notre patrie
et notre église.
L’abondant déjeuner, gratuit aussi, se
fit dans la cour de la Maison Vaudoise de
Via Pio Quinto, et il mériterait bien un
long paragraphe, mais peindre quelqu’un
en pied n’est déjà pas facile ; que dire de
390 convives... sur pied avec assiette bien
garnie et verre... et tablier de soie pour
Ë uscito il volume
1 LiPKI DEI PROFETI DMSR/iELE
del prof, ERNESTO COMBA.
Con questa bella pubblicazione, che fa onore alla Tipografia Alpina, s’inizia
la stampa della Storia letteraria della Bibbia, già annunziata, che consterà di
cinque volumi, di cui quello ora pronto è il 2°.
Prezzo : Lire 41
presso tutti i librai e rivenditori, senza eccezioni.
Agli abbonati di questo giornale, che sono in regola con l’Amministrazione
per il 1923, si cede al prezzo di l.ire 3, franco di porto, purché lo richiedano
direttamente alla Libreria <^La Luce», mediante cartolina vaglia.
Chi si sottoscrive per i cinque volumi dell’opera completa, pagando anticipatamente 13,50, otterrà ogni volume al prezzo di L. 2,70, franco di porto!
Questo prezzo straordinariamente basso rimarrebbe un mistero per chi non
sapesse che agli abbonati dei giornali evangelici La Libreria «La Luce» intende
vendere le sue pubblicazioni al di sotto del prezzo di costo.
Affrettate le ordinazioni, perchè .non è sicuro che queste condizioni possano
essere mantenute a lungo.
Per l'Estero: ogni volume LIRE, CINQUE e Tabbònamento a tutta la
serie LIRE DICIOTTO.
LIBRERIA “ LA LUCE „
TORRE PELLICE (Torino).
la plupart! Tout se fit cependant sans le
moindre accroc et avec le meilleur appétit
du monde. Les hommes, dont quelques-uns
décorés, reconnaissaient, en entrant dans
la salle où l’on nous servait, l’ancienne
Sala dd ScMato et repensaient entre autres choses (que de choses !) au Comitato
d’Assïstenza qjxi, de Via Pio Quinto, les
suivait par la correspondance et les assistait avec une régularité merveilleuse...
Que de contrastes... ! Mais, soyons bref,
car on est maintenant en route pour le
Stadio et dans la cour de la maison un
photographe arrivé trop tard grommelle
de ce qu’il n’a pas pu « immortaliser » tou- _
tes ces Vaudoises et prétend qu’on le dédoirunage...
Le Stadio, immense amphythéâtre, se
peuple rapidement de plusieurs dizaines
de milliers de personnes. Un secteur est
réservé à nos chanteuses qui l’occupent
entièrement, tandis que sùr un autre, âi
côté, se placent nos hommes àvéc drapeaux. Ici les photographes ont beau jeu.
Et ils en profitent, comme ils profitent de
la position idéale qu’occupent, au bas de
l’estrade, les délégations, en costume aussi,
de plusieurs autres parties de la province,
avec lesquelles se tenaient encore aussi une
demi-douzaine de Vaudoises ; tandis que,
sur l’estrade même, M.me Adeline Ribet
Cougn, la veuve de notre vaillant major,
prend place à côté des autres « médailles
d’or » et des autorités et recevra l’hojmmage de S. E. Mussolini même.
Du spectacle grandiose qui se déroula
ensuite dans l’arène sous nos yeux émerveillés, les journaux politiques ont parlé
si largement que nous nous dispensons de
le faire ; nous remarquons toutefois que,
ayant commencé en retard, ces représentations d’exploits de guerre de notre indépendence et d’une action de guerre moderne avec une canonnade assourdissante,
elles finirent .aussi très tard. Plus d’une
centaine de Vaudoises furent cependant
invitées à défiler sur l’estrade même par
devant Mussolini, qui parut agréer le bouquet que l’une d’elles lui présenta; et,
quand elles furent redescendues, la Chorale ne chanta plus qu’une strophe de
Vlnno del Piave avec accoimpagnement de
la fanfare. Après quoi — d’après le programme, paraît-il — les fascistes par milliers envahissaient l’arène de tous côtés
pour venir bruyanament révérer le Duce,
La nuit tombait et nous reprenions la
route de chez nous. Mais vingt-deux de nos
demoiselles en costume eurent le lendemain
l’honneur de paraître, avec les représentantes des autres régions de la province, devant
notre auguste Famille Royale, qui les ac-^
cueillit avec une touchant© cordialité dans
le château de Racconigi. et.
miiaoce ODiverielle dei 0. [. de leonei M.
Semaine de prière 1923 (11-17 novembre). Le programme au prochain numéro.
La foire de Luserne
et ia liberté religieuse.
2 novembre 1627.
Les foires de Luserne avaient, dans les
temps passés, une très grande importance.
On y accourait en foule de la plaine du
Piémont, et les habitants du Dauphiné y
venaient du Queyras et de l’Embrunois par
le Col de la Croix, du Briançonnais et de
la vallée de Pragela.par la Collette. Les
foires et marchés avaient même é^'é, au
«moyen âge», l’objet d’un traité de commerce entre les Dauphins et les seigneurs
de Luserne. Aussi les jours de foire, Lueerne regorgeait-elle de peuple, dans ses
rues étroites et sur la place du Canaver
et plus encore sur l’autre rive du Rélis.
La noute, qui reliait ce bourg au reste de
la vallée, arrivée au bas de la première
descente, au heu de retourner vers .l’est
pour passer le pont de pierre actuel, descendait directement au Rélis, qu’elle ff-anchissait sur un pont de bois et continuait
vers les moulins des Ayrals. De là partaient la route qui, en passant sous SaintGeorges et la Ciaperassa, atteignait La
Tour, et celle des Curts .qui tendait ensuite, d’un côté vers Angrogne, par les
Peyrots et la Ruà, de l’autre vers Briquéras, par les Bellonats et le Sarret.
Entre le pont et les moulins, on remarquait Varbra grossa, peuplier æculaire
abattu récemment par les intempéries. Cet
arbre vénérable, auquel se rattachaient de
lugubres légendes, était au centre d’une
région de prés ou gravières, dont seule la
partie supérieure a gardé le nom de Pralafera ou Pré de la Foire.
C’est là que se passa l’incident que la
date de ce jour rappelle.
C’était le 2 novembre 1627, second jour
de la foire dite de la Toussaint. Des marchands dauphinois, du Val Cluson, exposèrent sur le Pré de là Foire, avec les autres marchandises, des livres de la religion,
comme on disait alors, c’est à dire des ouvrages évangéliques.
Il n’en fallut pas davantage pour enflammer le zèle amer du nouveau prieur
de Luserne. Celui-ci était alors Marc Au-<
rèle Rorengo, fils cadet du seigneur de La
Tour, où il avait suivi les écoles vaudoises.
Il venait d’obtepir ce riche prieuré, toujours recerché par la noblesse de la vallée. 'Le bruit courait qu’il le devait aux
bons offices de la «Propagande», qui lui
avait fait promettre de s’adonner par tous
les moyens à l’extirpation du seul foyer
d’hérésie qui restât en Italie. On avait
même fait miroiter à ses yeux le chapeau
de cardinal.
Voulant montrer son zèle dès la première occasion, aussitôt qu’il eut vu ces
livres prohibés par son église, il alla chercher le podestà, accompagné par d’autres
fanatiques et par quelques militaires qui
se trouvaient dans la vallée. Ils séquestr
rent les livres, prétextant que Luserr
était hors des limites où les Vaudois poü^
valent exercer leur culte. Ils voulaient
même arrêter les vendeurs, bien que cer
ci alléguassent que cette vente s’était toigi
jours faite sans contradiction. Mais pli
sieurs Vaudois prirent la défense tant desi|
marchands que de leurs anciennes libertés!
au nom du traité de Cavour (1561).
magistrat dut rendre les livres incriminai
mais tant lui que le prieur en écrivirent
à Turin, en exposant les faits d’une ma
nière si jésuitique que ceux qui s’étaien|
opposés à la violation de leurs privilège
furent longtemps molestés, dans le bui
d’empêcher que personne n’osât, à l’avel
nir, protester contre l’abus du pouvoir di
clergé romain.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Dimanche dernier, le templel
neuf était rempli, comme il l’est d’ordh*
naire pour les grandes occasions, vu quel
le pasteur, M. David Bosio, devait y prê-^J
cher son sermon d’adieu avant de quitter!
I
notre paroisse pour prendre la directioï
de celle de Turin. M. Bosio s’excuse de m
pas nous donner, faute de préparation, un|
sermon proprement dit. Mais il fait mieux: ■
il nous adresse son dernier message sous|
la forme de pressantes, de chaleureuses!
exhortations pratiques sur cette parole del
l’apôtre Paul écrivant aux Colossiens
« Soyez reconnaissants » ; soyez reconnais-!
sants surtout envers Dieu qui vous a com-1
blé et continue à vous combler de bé-1
nédictions.
Après le service, nécessairement un peu'ï
écourté, vu les circonstances, quantité de^
personnes s’approchent du Pasteur pou
prendre congé de lui, lui exprimer leur^
regrets, leur gratitude et leurs souhaits.
Nos meilleurs vœux l’accompagnent danSj,^
son nouveau champ de travail, pour un mi-‘t?
-ïûstàjio iructuôuïc- et-bénL à.
Dieu.
Ainsi qu’il était à prévoir, M. le pasteur
Louis Marauda, élu dimanche 21 octobre
à une très sensible majorité, ne se sent
pas suffisamment encouragé pour accepter
notre appel, en affrontant certaines oppositions qui se sont manifestées avant êt
pendant son élection. La paroisse de La
Tour reste donc encore toujours à pourvoir. A cet effet, .les électeurs sont convoqués pour dimanche 4 novembre, à l’issue
du culte, afin de décider s’il faut s’en i'e-4
mettre à la Table, ou essayer d’une nouvelle élection.
— Soirée d’adieux. Vendredi soir, 26 octobre, à la veille du départ du professeur
Jean Ribet, qui va s’établir à Turin avec
sa famiUe, ses collègues de l’Ecole Normale
et du Collège se réunissaient dans la « salle
des Professeurs», avec leurs dames, pour
prendre congé de M. et M.me Ribet.
Ce fut une soirée intime, d’épancher
ments réciproques, d’évocations de vieux
et doux souvenirs, sur laquelle planait né-.
cessairement un air de mélancolie et de
tristesse : la tristesse de la séparation d’avec un collègue affectionné qui a partagée
vos espoirs, vos luttes et vos déboires du-,
rant un quart de siècle ; la tristesse des
choses qui finissent ; la tristesse du départ?
« Partir c’est mourir un peu ».
Après un service de thé et rafraîchissements, MM. Attilio Jalla, ;Falchi, Jean Jalla
et C. A. Tron expriment à M. et M.me.,
Ribet notre sympathie, et nos regrets de
les voir nous quitter; et à M. Ribet en
particulier notre vive gratitude pour l’activité efficace qu’il a constamment déployée '
au service de nos établissements d’instruction et de bienfaisance ; pour'sa précieuse
collaboration en faveur de toutes les l»nnes initiatives d’ordre social et civique i
pour l’exemple de dé\l^ouement qu’il nous
laisse à tous. M. Ribet, gagné par l’émo-i
tion, leur répond cependant éloquemment;
il se sent vivement touché de la sympa-
3
. tiiique démonstration de ses collègues qu’il
remercie avec effusion ; reconnaît, avec
nous tous, qu’il a aimé sa tâche à laquelle
il s’était voué avec ardeur et avec joie, et
n’ayant qu’un seul regret : celui d’avoir
l’interrompre, quelques années avant
le terme, pour des raisons de santé. Nous
le suivons dans sa retraite de nos meilleurs
vœux et dans l’espoir que le repos — qu’il
a bien mérité — raffermisse sa santé
ébranlée.
LUSERNE SAINT-JEAN. Dimanche dernier l’assemblée électorale de notre église
a nommé, avec une votation très encourageante, MM. Charles Gay des Gay et
Humbert Bourne des Vignes à la charge
d’anciens ; M. Daniel MaJan de Mourcious
à celle de diacre ; et comme collecteur pour
le quartier des Lantarets M. Jean Rivoir
de la Caveia. Nous les en félicitons et formons pour eux les meilleurs vœux.
— Dimanche prochain, 4 novembre, pour
laisser aux membres de notre église la possibilité de prendre part aux fêtes spéciales qui se feront aux Airals pour la célébration de la victoire, notre service au
temple aura lieu le matin à 9 heures ; et
le soir à la Maison Vaudoise nous aurons,
D. V., une soirée avec conférence, projections lumineuses et chœurs d’occasion.
B. T.
MILAN. Une très sympathique cérémo-nie a eu lieu le 6 octobre dernier, dans
notre temple de S. Giovanni in Conca, artistement décoré de fleurs et de verdure
pour l’occasion. Il s’agissait de la célébration des « noces d’or » de M. et M.me FontanorEmx, encore dans la pleine vigueur
de leur verte vieillesse et qui étaient en-*
tourés de parents, d’amis et de nombreuses
connaissances venues pour les féliciter et
leur apporter leurs bons vœux.
Au terme du service religieux, présidé
par M. Oostabel, on remit aux vénérables
. époux la vieille Bible - dont la couverture
. avait été remise à neuf - que le regretté
pasteur Giovanni Pons leur avait donnée
à Brescia lors de la célébration de leur mariage, le 6 octobre 1873.
Cette belle fête, tout intime, va laisser
un souvenir durable à notre église, M. et
M.me Fontana-Roux lui ayant fait hommage, pour l’occasion, de beaux vitraux
colorés qui vont égayer la vaste enceinte
en la rendant plus claire.
Nous joignons nos félicitations et nos
vœux sincères à ceux de nos amis de
Milan.
■ PRAMOL. Nous avons reçu de NewYork, avec beaucoup de retard, la
triste nouvelle de la mort de M. Aïbejit
Barthélemy Lan\g, originaire de la Ruà de
Pramol, décédé le 2 septembre dernier.
Notre frère, âgé de 50 ans, a été emporté en peu de jours. Il était ancien de
notre Eglise Vaudoise de New--York, mais
il se sentait tellement attaché à sa paroisse d’origine qu’il ne cessait de lui donner des preuves tangibles de son profond
dévouement. Vaudois « de la vieille roche »,
ses lettres témoignent de la sincérité en
même temps que de la simplicité de sa foi.
Il a été fidèle au Maître et nous déposons
sur sa tombe la fleur de la reconnaissance
chrétienne, tout en envoyant nos condoléances sincères aux parents affligés.
«Heureux, dès à présent, les moiffs qui
meurent au Seigneur ; car ils se reposent
de* leurs travaux et leurs œuvres les suivent » (Apoc. XIV, 13). D. P.
PRALI. Dimanche, 21 octobre, une réunion des plus sympathiques a eu lieu, à
Prali. Il s’agissait de présenter à M. Barthélémy Coïsson, instituteur et régent paroissial, pendant 47 ans, dans cette commune, la médaille d’or qui lui avait été
décernée par le Ministère de l’instruction.
La belle médaille, offerte par les anciens
•élèves et les amis de M. Coïsson, lui fut
tomise, au nom des anciens élèves, par
M. Philippe Berger, des Adroits, qui pro
nonça quelques paroles de circonstance, en
«langage pTalin». Cette petite cérémonie
eut lieu dans l’ancienne éoole des Guigou,
où des rafraîchissements furent ensuite
offerts, à tous les présents, par M. J. E.
Rostan, syndic.
Une deuxième séance eut lieu, dans les
locaux, joyeusement décorés de fleurs et
de branches de sapin, de 1’« Albergo délia
Face», et le dîner somptueux, seiwi sous
la direction de l’infatigable M. Alexis Rostan, eut l’approbation de tout le monde.
Quarante-sept convives entouraient M. B.
Coïsson et sa digne compagne.
Au dessert M. Abel Ghigo, major des
carabiniers, lut les nombreuses adhésions,
des autorités scolaires et de plusieurs cob
lègues et amis absents, dé M. Coïsson ; ensuite, par un petit discours en italien et
en pralin remercia M. Coïsson pour son
long service, si utile à deux générations
tout entières de Pralins et lui souhaita de
longues années d’un repos bien mérité.
M. Peyronel, directeur didactique, prit
ensuite la parole et prononça un discours
émouvant et élevé pour rendre hommage
à l’activité bienfaisante du vénéré M- Coïssôn ; M. Etienne Menusan, de la Ribbe,
rendit à son tour à M. Coïsson son témoignage de reconnaissance et d’estime en
qualité d’ancien élève. M. G. Comba, pasteur, remercia ensuite |M. Coïsson au nom
de la paroisse pour sa fidélité en toutes
choses et spécialement pour son souci constant d’être avant tout un éducateur et
aussi de s’être toujours préoccupé de faire
apprendre le français, en lui souhaitant
un repos d’autant plus agréable et béni
que M. Coïsson peut emporter dans sa retraite la certitude d’avoir accompli son devoir. Enfin, M. Jean Etienne Rostan, des
Pqmmiers, lut une brillante composition
poétique de son cru que l’on pourrait intituler : Eloge de M. Caisson.
M. Coïsson, profondément ému, remercia tout le monde pour les témoignages de
sympathie dont il avait été l’objet.
Nous souhaitons sincèrement à M. et à
M.me Coisson de. longues années heureuses
là où ils se proposent désormais de fixer
leur résidence, à Angrogne, le pays natal.
G. C.
Nous nous joignons aux amis de Prcil
en félicitant notre vieil ami et oondisdple
de « l’école de M. Poët », et en faisant les
meilleurs vœux pour de longues années
d’un repos complet, bien mérité, après une
si longue carrière dignement remplie.
(Réd.).
ROME. Séance de rentrée de la Faculté
Vaudoise de Théologie. L’« Echo des Vallées » est bien trop pauvre pour se payer
un correspondant de la capitale. Ce qui
fait qu’après le départ de M. Paul Coïsson
qui, lui, ne manquait pas de nous informer des événements concernant notre
église de Rome, personne ne se soucie plus,
là-bas, de notre modeste feuille, et nous
sommes obligés de publier des informations de seconde main.
La presse évangélique de langue italienne nous informe donc que la « séance
de rentreé» de notre Ecole de Théologie
a eu lieu le dimanche 21 octobre, dans le
vaste temple de Place Cavour, littéralement bondé pour l’occasion d’un public
choisi où étaient -repréentées toutes les dénominations. La cérémonie, toujours solennelle, est présidée par le doyen de la ‘Faculté, |]\1 le prof Rostagno qui dirige la
partie limrgique terminant par une fervente prière.
La parole est donnée ensuite au professeur Alfredo Taglialatelu, représentant de
l’Eglise Méthodiste Episcopale et professeur de l’histoire de la philosophie et de
l’histoire des dogmes, dont le puissant discours s’inspire à la vocation d’Ezéchiel à
qui l’Esprit donne ces deux ordres : «|Fils
de l’homme, tiens-toi sur tes pieds; fils
de l’homme, mange ce rouleau», qu’il applique avec beaucoup d’à propos aux étudiants. «Tenez vous sur vos pieds», c’est
à dire tendez toutes vos énergies dans
l’attente des visions divines et des paroles
du Seigneur qui vous seront adressées:
« mangez le rouleau », ce qui veut dir«
que vous devez non seulement lire la Parole de Dieu, mais vous l’assimiler.
Le prof. Emesto Comba, secrétaire de
la Faculté, fait d’abord ressortir dans son
discours le fait très significatif que, par
l’adhésion de l’Eglise Wesleyenne, notre
Faculté est désormais de fait - si ce n’est
de droit - la Faculté unique du protestantisme national, vu que ses 30 étudiants (y
» compris ceux de l’Ecole préparatoire),
nous viennent de toutes les églises évangéliques d’Italie et vont recevoir un unique
enseignement théologique. Il souhaite ensuite la bienvenue aux deux nouveaux pnofe^urs, MM. Théodore Longo (théologie
ex%étique) et Théodore Vasserot de l’Eglise Wesleyenne («esegesi corsiva del
Nuovo Testamento»),, deux hommes à la
foi vivante et passionnés d’Histoire Sainte.
En concluant, M. Comba adresse un vibrant appel de consécration aux étudiants
qui dbivent alimenter deux flammes : celle
de l’ardeur pour les études et celle de la
consécration personnelle au Christ Sauveur.
Et voilà l’inauguration, « faite avec foi
et, erithousiasme », de la 69.me année académique de notre FacuM.
GHROmiailË POLITIQUE.
M. Mussolini a eu à Turin, le 24 et le
25 courant, un accueil des plus enthousiastes ; les cortèges, les revues, les parades,
les ovations et les discours ont été innombrables et jamais la paisible capitale du
Piémont ne fut si expansive. Le Président
du Conseil na pas manqué d’exprimer à
la ville ses sentiments d’admiration et de
reconnaissance, rappelant que, après avoir
été la capitale politique de ritalie, Turin
est devenue, avec ses milliers de dieminées, la capitale de l’industrie italienne, et
reste fidèle à ses glorieuses traditions de
patriotisme.
L*ânniversaire de la marche sur' Rome,
à laquelle les fascistes attribuent une importance capitale dans l’histoire de l’Italie
moderne, a soulevé sur les journaux une
foule de discussions et de disputes. Sans
nier la valeur réelle de cet événement qui
a eu.le don incontestable de réveiller notre
patriotisme sommeillant, il nous, semble
que certaines exaltations exagérées et
inopportunes ne font qu’en rapetisser la
signification. Nous ne saurions approuver,
par exemple, telle partie du discours prononcé par M. Mussolini à Milan, devant
les chemises noires, où il est question de
nouvelles « alarmes des grandes ooi^rnées »,
de « reprendre et continuer la marche vers
de nouvelles directions », etc. iMais il ne
faut pas trop se formaliser .non plus de la
vivacité et de la violence de certaines expressions du «Duce», dictées le plus sou- vent par l’auditoire et par les circonstances.
La célébration de la marche sur Rome
a été faite d’une façon lofficielle dans toutes les grandes villes, notamment à Crémone et à Bologne où le sous-secrétaire
hon. Acerbo a annoncé, en présence du
Président du Conseil, que pour « perfectionner et coordonner son œuvre exceptionnelle de réforme » le Gouvernement demandera à la Chambre une prorogation
des pleins pouvoirs.
—■ A Hambourg a eu lieu une émeute
communiste domptée dans le sang; on signale tous les jours et un peu partout en
Allemagne des troubles, des pillages, des
grèves. Dans le Palatinat, une tentative
socialiste de proclamer la république sous
l’égide de la Commission interalliée, a
échoué.
Bien que les membres du Conseil de
l’Empire, dans une séance solennelle, aient
affirmé qu’il faut conserver l’unité allemande, la Bavière continue à .nier son assentiment à la révocation du général Von
Ijossow et paraît même disposée à instaurer de nouveau la monarchie.
Le Gouvernement social-communiste de
la Saxe persistant dans son opposition,
vient d’être considéré hors la loi et des, tituê par ordre du Chancelier ; cette grave
mesure a soulevé le plus vif ressentiment
parmi la population et la grève générale
a été proclamée.
— Le mouvement séparatiste rhénan a
rencontré une forte opposition dans les
organisations ouvrières et, après s’être largement développé, a dû céder du .terrain
dans plusieurs villes. Il paraît surtout
réussir dans la Rhénanie méridionale, mais
on ne peut rien dire encore de définitif
sur les résultats de l’émeute dont le caractère n’est pas tout à fait clair.
Les .négociations entre les industriels allemands et la Commission des ingénieurs
franco-belges n’ont pu aboutir à aucun résultat pratique ainsi que les pourparlere
pour la reprise des communications normales à travers les frontières ; la plupart
des mineurs de la Ruhr Ont été licenciés
et l’extraction du charbon est suspendue.
Tel est, en aperçu, le chaos allemand.
— Dans ceà circonstances le Reich a fait
savoir à la Commission des réparations
que, tout en étant disposé, en principe, à
reconnaître les obligations du Traité de
Versailles, il est dans l’impossibilité de
trouver les fonds nécessaires au payement.
Le Cabinet de Londres, comprenant la
nécessité d’évaluer à .nouveau les ressources de l’AUemagne, a multiplié ses efforts
pour la convocation d’une conférence internationale et M. Baldwin a adressé, dans
ce sens, un appel très pressant à
M. Poincaré. (Mais le Gouvernement français ropousse l’idée d’une vraie conférence
« qiii arriverait par tme voie indirecte à
la diminution du chiffre de la dette aUe' mande » et ne consent c[u’à la réunion d’un
Comité d’experts, auquel participeraient
les Etats-Unis, chargé d’étudier les capacités de payement de l’Allemagne, sous la
réserve qu’il soit nommé par la Commission des réparations. A. S.
BIBLIOGRAPHIE.
Eugenio Ferreri : Mpi Cozie settentrionali (Parte I). — Le Club Alpin Italien
prit, en 1906, la délibération de publier
un Guide complet des «Montagnes d’Italie», comprenant ime dizaine de volumes,
dont trois ont déjà paru, trois autres sont
en préparation et un — le volume que
nous avons sous les yeux — vient de
paraître.
Ainsi que son titre l’indique, cette excellente et très élégante publication de 500
pages, enrichie d’une douzaine de bonnes
cartes, de plus de 30 graphiques et illustrations, le tout d’une admirable précision
et netteté, se propose d’illustrer la partie
des Alpes alant du col des Traversettes à
celui du Mont Cenis et comprenant les
« sous-groupes » : Granero-Frioland ; Boucier-Comour ; Queyras-Albergian-Sesttières ; Assiette-Rocciavré. -Nous sommes
donc en pays de connaissance et cette
étude fouillée, détaillée au delà de toute
exigence, ces sobres descriptions toujours
exactes vont être dû plus haut intérêt
pour les amis de la montagne de chez
nous, et surtout d’un précieux secours
pour nos alpinistes. On ne pourrait souhaiter un vade-mecum de l’alpiniste plus
sûr, plus précis dans ses informations de
toute sorte ; aussi est-il à recommander
sans réserve et lui souhaitons —Sinus,
la plus large diffusion parmi nous.
Prix de la I.re et de la Il.me partie
(laquelle va paraître prochainement).,
L. 22 : pour les membres du Club Alpin,
L. 12.
Fate aftenzioqe e vi conviterete Che
tutti i Vermouth contrariamente alla
leggenda vi tolgono l’appetito. • Preterite invece 1'
OYNOS
GANBARdlfA
e constaterete che vi tonifica lo stomaco e vi stimola veramente l’appetito. • E’ vino sceltissimo del Piemonte a lungo invecchiato a contatto
di vegetali speciali che hanno -la pro
prietà ormai indiscussa di agire sulle
mucose dello stomaco. — Si prende
un po’ prima dei pasti puro o diluito.
Esigere la bottiglia originale.
JEAN BONNET, Oirant respon»ble
T«rrtt Pelitce - Imprimeri« Alpine
SIGNORINA INGLESE, Protestante,
diciannovenne, cerca posto presso famiglia
italiana per insegnare l’inglese e, occorrendo, la musica. Parla bene francese.
Diplomata dell’Università di Londra. —
Scrivere : Miss R. Plnllipson - Jona Poole Hill - Bournemouth (England).
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1,— [Estero » 2,—]
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0,50 [Estero • I,—]
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cristiana — XXIV., Chi fugge il dovere —
XXV. La religione del cuore — XXVI. Le virtù
di una donna — XXVII. I due ladroni —
XXVIII. Orecchie, mano, piede, capo — XXIX.
La fine di una idolatria — XXX. I nove ingrati
— XXXI. Dema — XXXII. Gli Evangeli e l’infanzia di Gesù — XXXIII. L’anima in silenzio
davanti a Dio — XXXIV. Popolo, Sacerdote e
Profeta — XXXV. Vacanze! — XXXVl. In faccia
ai disastri — XXXVII. Mangiare e bere alla
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