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Soixante-dixième année - Anno XII®.
25 Mai 1934
N® 21
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie et Colonies italiennes .
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Fhilipp. IV, 8).
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Une Véritable union.
Les premiers clirétiens, réunis autour
des apôtres après l’ascension du Seigneur
Jésus au ciel, vivaient dans une si intime
communion de pensée, de volonté et de
sentiment, que l’évangéliste Saint-Luc, en
retraçant le tableau de leur vie intérieure,
pouvait affirmer qu’ils n’étaient « qu’un
cœur et qu’une âme ». Autrement dit, ils
s’aimaient dans toute l’acception du terme, comme de vrais frères en Christ ; une
même foi et un même amour pour le même Sauveur, tel était le lien profond qui
les unissait.
Doit-on alors considérer l’Eglise primitive comme une société d’hommes et de
femmes parfaits ? Non ; cette église, a
connu elle aussi, bien qu’en moindre mesure peut-être, des misères et des imperfections qui n’appartiennent pas à une
seule époque, mais à tous les temps, puisqu’elles sont inhérentes à la faiblesse humaine. Mais il est une chose certaine et
remarquable ; c’est que la vie de tous ceux
qui avaient cru à la parole des apôtres
était profondément influencée par la loi
fondaraentaJe du^christiaoisme, la loi de
l’amour ; les premiers chrétiens donnaient
une grande valeur aux paroles du Christ :
«C’est à ceci que tous connaîtront que
vous êtes mes disciples, si vous avez de
l’amour les uns pour les autres » ; et à
cause de cet amour qui les unissait intimement, comme le ciment rmit entre elles
les pierres d’un même édifice, ils arrachaient aux païens ce noble cri : « Voyez
comme ils s’aiment ! ».
N’être qu’un cœur lett qu’une âme, être
unis par un même amour chrétien, c’est
un idéal que le Maître nous exhorte à réaliser tout d’abord dans le sein de nos familles, ensuite dans nos églises. Mais combien ce résultat paraît difficile à atteindre, puisque dans l’étroite union de deux
amis, de deux époux, des membres d’un
même foyer, il y a encore tant de heurts,
tant de dissonances et d’incompréhensions !
Oh certes, nous sommes loin, actuellement,
de cette grande grâce dont jouissait
l’église primitive !
Nous le sommes, malheureusemient, chez
nous, dans nos Vallées, où nous assistons
parfois au triste spectacle d'une famille
qui se trouve en perpétuel désaccord avec
une autre et qui brise tout lien d’amitié
ou de parenté, pour des raisons de jalousie, d’intérêt, d’égoïsme et de défiance.
Nous le sommes à l’intérieur de nos foyers
où la paix et l’harmonie des cœurs ont
quelquefois été troublées dans un instant
d’irritation et de colère, où tant de vieilles
rancunes ont été ravivées par le manque
d’amour, de patience et de douceur ; parce
que nous n’avons pas appris à nous pardonner les uns les autres et à abattre
avec un acte d'humilité ces barrières qui
nous séparent de nos frères et que Satan
s'amuse à maintenir solides.
D’autre part, peut-on sincèrement dire
que dans nos églises nous ne sommes
« qu'un cœur et qu’une âme » ? Qu’un
même amour nous unit dans la prière et
dans l’adoration ?
Ôh ! nous ne voulons pas être trop pessimistes et voir le mal là où il n’y est
pas ; et nous bénissons Dieu de ce qu’il
y a nombre d’âmes dans lesquelles rayonne
l’amour de Christ ! Mais ül y en a aussi
parfois qui seraient incapables de se tendre la main, de s’entr’aider et de partager leurs fardeaux, comme des frères.
Nous ne pouvons pas, à ce propos, ne
pas souligner quelques paroles qu’un pasteur a écrites dans le dermier numéro du
Christiamsme Social : « Il ne faut décourager personne, ni se décourager soi-même ; il ne faut pas jeter aveuglément sur
l’Eglise... des blâmes trop faciles ; mais
pourtant n’a-t-on pas parfois envie de
pleurer devant la misère d’assemblées
chrétiennes où plusieurs de ceux qui chautent et prient ensemble ne s’aiment pas,
n’aiment guère, en tout cas, ni leurs frères, ui Dieu ? ».
Y a-t-ill moyen de sortir d'un tel état
de choses, si contraire à l’esprit de Christ ?
Peut-on trouver la manière d’arriver à un
accord véritable, tellement qu’on dise de
nos familles et de nos églises qu’elles ne
sont « qu’un cœur et qu’une âme ? ».
ür. îj! *
Certainement. Ouvrons notre Bible et
lisons : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est
Christ qui vit en moi ». Mourir au péché
afin que Christ habite par son Esprit en
nous et devienne le seul Maître de nos
vies; étouffer la voix de notre orgueil
et de' nos vanités afin que Christ pense,
parle, agisse en nous et produise dans nos
âmes des sentiments de charité, d’hopnêteté et de douceur ; ne plus obéir aux
appels et aux exigences de notre « moi »,
mais obéir avant tout aux ordres de
Christ, voilà le grand moyen d’arriver
à un accord, à une véri'table union spirituelle entre frères. Il n’y en a point
d’autres meilleurs ; nos efforts personnels
et notre bonne volonté échouent s’ils ne
sont pas animés par ÏElsprit de Christ ;
car « l’Elvangile seul crée cette précieuse
unité des âmes, naturellement séparées
par l’égoïsme».
Mais là où l’Esprit de Christ souffle et
pénètre dans les cœurs, que ce soit à l’intérieur d’un foyer, ou dans le silence d’une
église, ou ailleurs encore, il les renouvelle
et les rapproche tellement les uns des
autres, qu’ils ne sont plus en réalité
« qu’un seul cœur et qu’une seule âme ».
E. Rostah.
Eiicoie !D[ la Fie île M\.
Monsi&ur le Directeur,
L’article qui a paru dans notre cher
Echo (ajrtiole de E. L. à l'égard die la fête
de nos Sociétés de Chant), m'a poussé à
voiis demander un peu d’hospitalité, à ce
même propos.
S’il est vrai que les affirmations de
M. E, L. sont indéniables, qu’il me soit
permis d’ajouter quelques mots pour défendre les Sociétés de Chant et leurs
Directeurs.
Il est de toute évidence que la façon
de diriger urne masse de chanteurs change
de Directeur à Directeur: d'autre part,
il y a toujours quelque inévitable divergence dans l’interprétation de lia mesure ;
par.conséquent, il me semble qu’il serait
bon qu’un membre de la Commission du
Chant Sacré visitât à temps les différentes
Sociétés, leur annonçant sa venue, afin’ de
leur donner des instructions générales à
^l’égard de l’exécution dies chants d’ensemble. Cette visite agréable, dûment apnoncée, inspirerait un peu de... crainte, et
les Sociétés Chorales mettraient plus de
zèle, sans compter qu’ainsi disparaîtrait
ce ' certain mailaise qui provient du fait
que l’on .n’est pas habitué au rythme
de la personne qui dirige lies chants
d’ensemble.
Eln vous remerciant de l’hospitalité.
G. A.
i i’étais riche... ! »
1
N’allez pas cueillir cette exclamation,
mêlée de regrets et de désirs, sur les lè■vres de nos adolescents qui se payeraient
bien volontiers dies jouissances^ — même
honnêtes, — qu’ils ne sauraient autrement
se procurer ; ni sur celles de braves villà^is qui, comme Pierrette avec son pot
ap lait, font des châteaux en Espagne, rêT^t à la possibilité d’enrichir au pilius vite.
Non, nous l’avons entendue maintes fois
iépétée, par des frères ep la foi, à une
^)0que qui correspond à ciefle que nous
traversons, c’est à dire celle qui marque
pour nos églises la. fin, de l’année eedésiasI tique et partant la doture des comptes ;
s.uBsi c’est idie oçtte phrase, prononcée en
présence d’un collecteur, avec un si pa' thétique apitoiemmt sur soi-même, dout
nous allons nous occuper.
« Si j’étais riTche.. ! », doit signifier aux
oreilles du quêteur : « Ne l’étant pas, je
puis vous donner peu de chose, une misère... », et encore : « Si je l’étais reelenient je ne voudralis jamais laisser en
souffrance aucune de nos œuvres, mais je
ferais une large part die mon avoir à toute
bonne et sainte initiative de notre Eglise ».
Mesquine excusie qui satiaEait, en le
trompant, celui qui s’en sert, mais non
pas celui qui la reçoit.
Elle contient dieux fondameptate erreurs d’appréciation : au sujet de qui peut
être quialifié de riche et à l’égard des dispositions de l’homme riche.
Tout est relatif touchant la richesse, car
il peut toujours y avoir qui se croit et se
dit pauvre en se comparant à un voisin
qui encaisse le double, le triple de ses entrées régTilijères, sans même encore parler de grande fortune. Le petit propriétaire se croit pauvre à côté du grandi propriétaire, ouibliant qu’autour et a|u-diessus
de lui il y a des masses de gens qui ne
possèdent ni sou ni maille, mais 'vivent,
au jour le jour, de leurs durs labeurs.
Le petit rentier se tapit à l'omibre du
grand raitier et l’in|dique, à celui qui sollicite son concours bénévole, comme la personne qui est vraiment ribhe et qui est
à même de s’intéresser à toutes les bonnes causes.
Où s’arrêtera-t-on dans Eéehellle du bienêtre et de la richesse? D’échelon à échelon on se verra renvoyé à celui diu fmte,
soit à quelque archiimilljardiaire ; celui-là,
au moins, est pour sûr le riche auquel un
collecteur peut s’adresser !
Logiquemeinit, donc, il faudrait dépister
les milliardaires ou, à défaut, aU' moins
des millionnaires pour les rançonner rondement, car ceux-là ont bea'ucoup d’argent
disponible et ils peuvent souscrire de fortes sommes.
Sans être des financiers ni des économistes, il est du su de tout le monde que
le rendement des impôts, par exemple,
est en raison du grand nombre de petits
contribuables et que ce ne serait pas quelques dizaines ou oentaines de millionnaires
qui assureraient le buldget de l’Etat.
Revenant aux libres contributions, nous
altons nous persuader de la seconde erreur d’appréciation de ceux qui se figurent que « s’ils étaient riches » ils seraient
prêts à verser de larges sommes d’argent.
La richesse entraîne avec soi toute sorte
de besoins et di’exigences;. L’aisance dans
la vie domestique crée une foule de dépenses luxueuses et, dans la société, il faut
tenir son rang, il faut faire honneur à sa’
nenoromée ide gens aisés. Plus on. a d’argent et plus augmentent les occasions de
le dépenser. Sans s’en rendre compte, les
riches, s'üs ne deviennent pas tous des
Harpagons, sont la plupart prisonnieirs de
leurs richesses ; ils u’efi disposent plus,
elles disposent d’eux.
Je mie souviens, dans mon assez longue
expérience de coleoteur, d’avoir essuyé
un triste refus de contribution de la part
d’une bonne dame qui habitait un somp^
tueux palais et était servie par une nombreuse domesticilté, .qui cependant me répétait avec conviction, ; « Je. suis si pauvre, je regrette, je ne puis rien vous
donner ! ». Lille s’en rapportait au temps
où eUe était la douairière d’uni immense
territoire.
Ici, encore, tout est relatif, et au sein
de la richesse on sie persuade qu’on ne peut
rien prélever, sur les propres opulentes
ressource^ pour une œuvre missionnaire.
Si Jésus nous a mis en garde contre la
séduction (la tromperie) des richesses,
c’est bien parce: qu’H savait quellè puissance d’aveuglement sur nous-mêmes et
d’asservissement elles pouvaient exercer.
L’Ecclésiaste avait déjà prévenu ses
lœteurs contre la tromperie des richesses :
« Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui' aime la
richesse n’en profite pas... Il est un mal
grave que j’ai vu sous le soleil : des richesses conservées pour son malheur »
(V, 9, 12)
Il nïest donc pas question d’évaluer la
consistance patrimoniale de chaque individu avant de s’adresser à lui pour solliciter sa libéralité, ou d’attendre dé lui
une généreuse réponse à un appel de contribuer pour le maintien et l’extension
d|u Règne dé Dieu.
Ce n’est pas du contenu du coffre-fort
ou du porte-monnaie qu’il faut s’informer, mais de la richesse du coeur. Un cœur
rfche de foi et d’amoiur accomplira des
miracles de libéralités, lors même qu’il bat
sous la bure d’un modeste travailleur ou
sous le coutil d'une humble servante.
Par un soir de pluie battante, dans l’île
de Jersey, mon «meeting» était fortement aminci ; pas une dizaihe d’auditeurs !
Collecte insignifiante. Transi de froid,
courbé sous mon parapluie, je me frayais
a'vec peine ma rOute vers mon logis, lorsque je sens une main qui empoigne la
mienne et y glisse un chiffon de papier.
Sous le premier réverbère je regarde ce
dont il s’agit. C’était un billet de 5 L. st.
Le donateur était un simple chef maçon.
A 'Ayr, en Ecosse, un riche retraité se
fatigue à me persuader que ses obligations sont si nombreuses et ses débours
si énormes, qu’il ne peut rien me donner ;
sur quoi il me fait accompagner à la porte
2
L’Echo des Vallées î* Vendredi 25 Mai 1934-XII
par sa femme de charabre j eeUe-ei, qui
m’avait enitendui prêcher dans son égllfe,
avant ide refermer l’huis sur mes pas, me
faufile lestement idans la main une demicouronne (au changre d'alors, plus de dix
lires).
Us n’étaient riches ni l’uin ni l’autre^
ces deux compatissants donateurs, mais
ils savaient que « celui qui a pitié du pauvre prête à l’Eternel, qui lui rerudra sefcn-^
son œuvre» (Pnov. XIX, 17), et qu’t vaut
mieux amasser des trésors .dians le cidi
que de thésauriser sur et pour la terre.
La banque du bon. Dieu he fait jamais
faillite.
La pauvneté d’ume %lise a le droit d’attendre beaucoup d.é- ceux qui croient aux
richesses étemeto.
»’ Trêve, dlonc, aux piètres excuses qui
doivent masiquer notre égoïsme, notre avarice, notre tiédeur religieuse, puisque nous
rie ferions qu’accroître notre réprobation
de Dieu et des hommes, en' les débitant
comme la sincère lexpression d’üne piété
qui souffre de ne pas pouvoir s’épanouir
dans la charité chrétienne. Ao Mw.
L’inondation de 1728.
Le mois de mai, avec les pluies printanières et 'la fonte des neiges, a soiuvent
^ apporté ide sérieux dommages dans nos
Vallées.
Une des plus terribles inondations a été
causée, les 20 et 21 mai 1728, par l’ouiragian, accompagné de grêle et de pluie violente, qui a désolé la vallée de Saînt-Martin et celle de Luseme.
Le pasteur de Bohi, Paul Leinaudin, en
écrivant, neuf jours plus tard, à ses amis
de Genève, donne les détails suivants. La:
grêle fut si terrible dans les Vallées dq
Saint-Martin lat idle Pérouse, qu’eUè emporta toutes les récoltes de l’année. La
moitié du plus considérable hameau des
Frais [sans doute la Vife] fut emportée
par VAïgo .Grosso.
Prarustin demeura indemne, ainsi que
presque tout Saint-Jean et la plus grande
partie d’Angrogne. ilVÜais la Topr, le Vülar
et Bobi furent ravagés tant par la grêle
que par les ébouü'ements et par fe débordement des torrfents.
La Vide de Bobi, en partibulier, bâtie
presque au niveaiu du Pélis et hon Imin
du confluent idu Cruel et du Coumbal de
Guerra dont les noms sont significatifs
— courut de réelb dangers.
Reinaudin écrit : « Cette communauté
ou je suis a fait des pertes inconcevables
par les ravines qui ont couvert die sable
et de cai'lioux des chamiis et des prés et
en ont emporté une grande partie. La moitié du village a été emportée en peu» d’heures, et diverses familles n’ont absolument
pas où se mettre à couvert. Il a fatEu se
retirer dans le temple, qui a failli être
emporté |dle même que la cure, que j’ai
dû quitter. On ne peut dire combien la
misère est let sera grande. Toutes les récoltes aoffit détruites ou fort endommagées
par les ravines qui se sont faîtes partoiut
B s’est même formé un lac au-dessous de
Mi'rebouc [probablement daiis le plateau
au pifed de la Rua]. Des maisons, gfranges,
possessions, prés, champs, tout est tomibé
presque entier au fond de la vallée; ce
ne sont que roches et précipices, et jamais plus il ne se culti'vera Nous avons
pensé d’écrire en Suisse, en Hollande et
en lAngletema». dette lettre est, en effet,
officielle et munie du sceau de la Table,
avec te ehandelier et le motte bfen connu.
L’appel lancé aüx pays protestants fut
accueilli charitabtement. De grandes coh
lectes furent faites en Angteterre et en
HoEandiei ; cette dernière est rappelée par
une gravure rare, que l’on peut voir djaeg
notre Musée.
Ces charités ipermirent d’indemniser 372
familles de Bobi et du VÜar. On s’occupa
aussi de prémunir la Ville de Bobi contre
une pareille catastrophe.
Un siècle plus tôt, rhistorien Gilles parlait dies .hatuts et forts remparts, qui
n’avaient pas suffi à protéger ce village.
• ♦ ,
contre l’inondation de 1629, puisque te
Pâds et le Cruel réunis avaient passé par
dessus.
L’argent de Hollande, et d’Angleterre'^
permit de guréiéver et de prolonger le
rempart, appelé inexaatemieinlt de Cromwell. ’
Lois de la trombe d’eau du 24 septem- ■
bre 1920,* te courant surmonta le rempart,
qui en avait cependant brisé la violence.'
Comme l’eau, en le contournant; avait
quand même envahi la place, cette m,u-.
, »1^
" raile protectrice fût encore allongée de .
plusieurs mètres.
Mais le remède principal à de si
grands maux c’eSt te reboisement de nos
montagnes.
Soixante ans auparavant, rhistorien
Léger déplorait déjà la dévastation des
forêts. Il raconte, en effiet, que la, misère '
poussait tes montagnards à couiper les; ar-,
bres et à tes porter jusqu’à Pignerol, pour
un prix modique. Des coupes excessives
furent encore faites dans nos bois de conifères pour fourinir les traversins de la
voie ferrée, lors de la construction du chemin de fer de Turin à Pignerol.
Le goiuvemement actuel a entrepris sérieusement te reboïteernient des pentes dé- '
nudées, en eommehçanit par la Comibe de
Giajuasarand, d’où le Crufel a bondi tant
de fois sur Bobi, entraînant des masses
incroyables ide gravier, de rochers, d’arbres, et coûtant parfois plus d’une vie
humaine.
Si même ces travaux devaient entraver
pour .quelques années la liberté des pâturages, il est bon que 'les habitants de
nœ vallons encouragent ciatte initiative,
destinée à garantir contre de terribles |
catastrophes leurs propriétés et celles de '
b-hi^ vite rempli trois grands, autobus. A
travers la magnifique carajiagne romaine
leurs d^cendants. J. J.
« SETTIMANA 01 RINUNZIA ».
XB Lista :
Torre Pellice (2“ versamento) L 825,— •
Roma I (3“ id.) ' » 150,— Í
Germano Perrotta » 10,— Genova (2° versamento) 172,-^
Nizza (Fr. 200) » 153,90
Venezia , » 350,^
Tramonti » 37,-r^l
Massello » 347,-L.
Diaspora d’Agrigento » 60,50
£{ “ Convegno „ Ve Rome.’
on aarrive à « la Caverna (M Farfa » où
une trentaine de jeunes gens de l’Eglise
de Forano Sabino attend,ent déjà. L'accueil est des plus fraternels. Une courte
promenade et puis voilà l’heurie du dî^ ner ; chacun fait honneur aux provisions
‘ apportées.
L après-midi s’ envole bien vite au milieu ;,des chants et des jeux, dirigés par
les pasteurs P. Bosiio et P. Coisson. On
fait encore quelques photographies et piUis
1 heure du retour arrive ; avec la joile au
cœur pour la magnifique journée passée
en plein .aiir on revienit à Rome vers huit
heures du soir.
Pour ceux qui ne pouvaient quitter la
ville pour toute la journée, on avait organisé .unie promenade dans l’après-midi, à
Montemiario, dans te parc de l’Orphelinat
Baptiste. Là aussi dies jeux, des chants,
de la joie, sous la direction des pasteurs
MM. Fasulo et Sbaffi.
La journée a été bénie pour tous et
laissera un beau souvenir dans nos cœurs.
X. et Y.
FACOLTÀ DI TEOLOGIA.
F® Lista ;
ViMasecca L. 20,____
» 110,—
» 200,—
» 20,—
» 12,—
» 30',—
» 50,—
Siena
Torre Pellice
Forano
Rio Marina
Piombino
'V’euezia
V *«♦ *!♦ *t* »!♦ <* *;« ♦> *1* *t* *1* ♦>
CHRONIQUE VAUDOISE
DATI DEIIOGRAFICI DELIA PBOTIECIA DI TOnO.
La fête de l’Ascension a été célébrée,
cette an.née, d’une manière spéciate par
tous tes évangéliques de Rome. La jeunesse des Eglises Vaudoïse, Baptiste et
Wesléyenne, réunie en « Convegno» par
te « Camiftato di Prateillanza Giovanite »
dans la salle de Piazza Cavour, a pa^
quelques heures die véritable communion
fraternelle.
Le « Convegno » s’est ouvert par un
culte présidé par le pasteUr M. Paul Bosio
et te secrétaire généiral de la F. G. V., le
rag. A. Giocoli ; viennent eusuite le miessage du président de l’œuvre bapttete,
docteur Whlttinghill, qui nous est ap.poirté
par te pasteur M. Manfredo Ronchi ; célui
du présidient de l’Eglise Wesléyenne, dooteur Burdess, par le pasteur M. Aristide
Fava ; et celui du Modérateur de l’Eglfee
■yaudoise qui nous eBt lu par te pasteur
M. Paul Bosio étant te docteur CoStabeL
à cette même heure, reçu «i: audience par
Sa Majesté te Roi d’Italie.
Suit encore la lecture de quelques aUtr^ messages envoyés par nos amis de
Felónica Po et de Florence.
Puis voüà cinq jeunes giens qui nous
donnent leur témoignage et nous racontent oe que Dieu a fait pour eux dang
leur vie : leurs paroles pleines de foi et
d’auteur ont vivement ému tout te monde
et ont laissé des traces iprofondes et une
impression bénie dans nos coeurs.
Le « Convegno » se clôt pair te chímt de
l’hymne de la F. G. V. et par une prière
prononcée par te prof. G. Rostagno.
A dix heures précises on part pour une
promeuade dans les environs de Rome :
plus de quatre-vingt-dix personnes ont
Nati . . Morti . . Diminuzione popolazione Mese di Marzo : Capoluogo Resto . Provincia . 671 684 . 728 632 TOTALE 1355 1360
57 aumento 52 diminuz. 5
Nati . . Morti , . Diminuzione popolazione Mese dì Aprile : Capoluogo Resto Provincia . 632 647 ' . 672 539 TOTALE 1279 1211
40 aumento 108 aumento 68
COMUNE DI TORRE PELLICE. STATO CIYILE dal 14 al 20 Maggio 1934-XII
Nascite N° 0 — Decessi N« 3
PONS REQUS
Sig.ra Qéanithe e sig. Emaueje Rivoiro,
fiori in memoria del compianto pastore
sig. Enrico Pascal, per l’Orfanotrofio Valdese, L. 100.
^ % H:
M. G., fleurs en souvenir de M.me Giulia
Gay-D’Agostino pour l’Orphelinat, L. 10.
Les fils de Philippe Costabel, décédé te
19 mars dernier, donnent r A l’Eglise,
L. 500 - A l’Hôpital, 300 - A l’Orphelilnat,
100 - A ÎAsile de Saint-Jean, 100.
M. L. Ferrerò, Turin : Pour te Collège
- Remiis par des groupes de Vaudois à
l’étranger pour reproduction du tableau
au « Museo CMco », sur la perrécution des
Vaudois - Premier versement, L 95.
ANGROONE. La mort fait ravage parmi les jieuto de notre église. Le 6 mai
décédait, à Turing à l’Hôpital Müitaire,
noltre jeune frère Berün Ernest de Louis,
des SonnaiiUettes, parti depuis quelqnes
semaines seulement pour son service militaire. Une attaque de pneumonie l’a emporté presque soudamement. Notre Union
du Vernet pterd en lui un de ses fidèles
membres, tonjoùrs prêt! à travailler et à
dépenser Ses énergies pour son Union qu’il
aimait profondément, A ses funérailles
prirent part une représentance de son
corps militaire et un bon nombre d’amis
accourus malgré la distance pour lui ren
dre les derniers honneurs et témoigner à
'la famiie déjà si durement éprouvée, ces
•derniers temps, et privée maintenant de
son fils imique, leur sympathie chréti^ne.
Le 17 mai, c’était te tour de notre jeune
sœur Palmira Bertin, de la Stërpà, elle
aussi^ emportée rapidement par une pneumionie, à l’âge de 16 ans. Ses funérailles,
présidées à la maison mortuaire par notre
pasteur, M. Nishet, et au cimetière par
te pastieuir émérite iML Chauvie, réussirent
imposantes par le nombre des assistants,
parmi lesquels on notait tes représentants
de la Chorale dont notre jeune sœur faisait .partie, rUnion des Jeunes' Filles, les
orgalnisés de l’Q. N. B. et diverses autorités.
Nous tenons à renouveter notre sympathie ohréti^ne aux familles en deuil et
implorer sur elles tes consolaitions divines
en leur répétât les pairofes de notre diviu Maître : « Venez à moi, vous tous
qui êtes fatigués et chargés, et je vous
soulagerai ».
LA TOUR. La fête « Pro dote Scuola »
a leu un succès retiantiSsant. Dimanche
après-midi le Théâtre Trente étâit bondé
et 1 assistance a accueilli les petits acteurs
par de vifs applaudissiements. Le clou de
la fête était la pièce BosaibMa, qui fut
jouée à la satisfaction du public.
Le succès fut si grand qu’on a répété
le même programme mardi soir ; l’encaisse, cette fois, est part.agée entre la
« Pro dote » et l’Orphelinat Vaudws.
Disons en passant que tes rôles principaux Ont été joués par nos fillettes de
l’Orphelinat, qui se sont vraiment distinguées ; la petite RosabeUa s’est particulièrement fait noter.
En félicitant tes petits acteurs nous ne
pouvons nouis ¡empêcher de dire un mot
d’admiration à l’adresse du corps enseignant et de M.me Balma qui accompar
gnait .au piano.
Préparer une telle pièce, en grande
partie chantée, a été un vrai tour de force
et a demandé, nous n’en doutons pas,
beaucoup de travail et de... patience'.’*^—
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
La séance de FAsile a eu lieu le 4 mai,
à La Tour ; on a .admis cinq vieillards,
dont un die New-York.
Le « Viïïino » n’a pu recevoir que M.me
Jou'venial, de Saint-Jean.
Nous avons reçu avec reconinaissanoe les
dons suivants : N. N., Turin, L. 100 - Eglise
de Rorà, pour 1933, 40 - Henri Pascal, pasteur, 10 - M.me Elise Vihçon-Mesmier et
famille, fleurs en souvenir de sa beHesœur Louiiss' Vinçon-Gardiol, 100 - M. et
M.me Louis Jourdan, Villa Margherita,
Oolonia Valdense, 100 - M. Baridon, i)rofesseur, Alexandrfe, 50 - Bouchard Jean,
boucher, Saint-Germain, 30 - M.Ue Sanguinetti, Turin, 10. C. A. Tron.
SAINT-JEAN. Le 24 avril dernier est
décédée, à l’Asile des Viefllards, Mcuieleme
Lcmtaret, âgée die 80 ans. Notre sympathie aux pairents affligés.
— Le 28 avril dernier M. le pasteur
B. Gardiol a béni le mariage de M. le docteur Gfeaetppe Tosélüi et de M.Jfe Aida
Mhairin. Aux heureux époux, qui se sont
établis à Saluces, nos meiUeurs Vœux ’ de
joie et de bonheur.
FRALI. Dimanche, 20 mai, tes parents
Mario Pascal et Irma Peyrat, dès Orgères,
ont présenté leur iretit Silvano au saint
baptêmie. Nous recomniandons encore ce
tendre agneau an bon Berger.
— (Mercredi, 16 mai, a eu lieu l’ensevelissement d© Jecm Grill, du Coin, âgé de
78 ans. Il a souffert pendant des mois,
mais il a supiporité son mal chrétiennement,
confiant dans son Sauveur.
Une lettre de Cannes naous annonce
aussi la mort de Jean Baptiste Meilmer,
époux de ¡Marie Martinat, originaire des
Orgères.
Toute notre sympathie chrétienne aux
familles dans te deuil.
— Nous avons dédié le dimanche 13 mai ,
à la « maroian », soit par notre culte du
matin, soit par la petite fête de l’aprèsmidi.
c
d
t
r
é
a
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 25 Mai 1934-XII
— Le idimanche de la Pentecôte a été
consacré aussi à la célébratidni de la fête
des Mères. La Chorale a chanté pour dites
un beau chœur au culte principal L’aprèsmidi, les Unions Chrétiennes des Jeunes
Filles leur ont offeirt, dans lia Salle Alibarin, une bdle fête alvec un programme
varié, très apiprécié, de chants, récitations
avec allocution de IM.lle M. Turin et du
Pasteur ide: la paroisse. La traditionnelle
tasse de thé bien garnie termine la fête,
<îui laisse dans les i>ersionnes présentes des
sentiments de profonde reconnaissance
pour celles qui Font organisée.
— Nos sincères félicitations à notre
û*ère iM. le prof. chev. Attüio Peyrot,
d’Alexandrie d’Egypte, glorieux mutilé et
décoré de la valeur militaire, qui vient
d’être nommé officier de la Couronne
d’Italie.
—■ Samedi soir, 5 mai, les élèves de la
5® cla^e élémentaire, sous la vaillante di^
rection de leur maîtresse^ M.le L. Jalla,
ont donné, dans la Sade Alterin, une soirée « Pro 0'. N. B. ». Le programme compr'enant l’opérette du « maestro » Pafchner,
Rosabella nel hosco, au piaino lie prof. M.Ue
A, Tbeiler, et dans lies entr’actes des mélodies chantées par iM.lle A. Chauvie, a
été fort apipréciTé par les présents, qui par
leurs applaudissemenits fréquents ont dit
à M.le L. Jalla, à ses collaboratrices et
â ses élèves, combien ils ont joui de cette
agréable soirée.
VILLAR. Baptêmes. Nous avons dernièrement présenté à Dieu, par le rite du
baptême, deux chers enfants : Gounet
Louis de J. Louis et Gönnet Anne, (fe
Foin menu, le 5 mai, et Michelin-Saiomon
Jean Helnri de Henri et Goninet Miarie,
le 13 mai.
Que le souvenir de ces engagements
sacrés n’abandonne jamais ceux qui les
ont pris> devant Dieu !~ Mariage. Le 5 courant, au temple,
nous avons imploré la bénédiction du Père
sur le nouveau foyer qui venait de se
Tohder ■ ' parmi nous par Te maniage de
M. Angelo Ferrari, de Ohiavairi, avec
M.lle Louise Bardlin, fille de l’exHS3mdlc,
M. Pierre Barolin, des Gassardts.
A ces jeunes époux, encore une fois nos
vœux pour une carrière qui soit en bénédiction à eux et à tous ceux qui les
entourent !
— Départs. Trois frères et sceuirs nous
ont quittés, dans l’espiace de quelque se^
niaines : 'Bûlovir Etienne feu Jean DaViijd,
décédé le 6 mai, au Toûpioûn, à l’âge de
74 ans. Gönnet Anne de J. Louis, de Foin
menu, emportée par un mal inexorable,
au Sanatorium Agnalli, le 9 mai, à l’âge
de 28 ans ; et David Talmon, du Saf-et,
décédé dans Sa 74® annee, le 14 mai, après
une courte maladie.
Que Dieu soutienne les familes affligées
et qu’il daigne æ servir dte toutes nos
épreuves pour le perfectionnement de notre foi et de notrie vie !
— Nos écoles subventionnées du Bessé
et de Buffa ont term;i|né leur année scolaire, par des examieins assez satisfaisants.
Ce dont nous félicitons aussi nos deux vaillantes institutrices : iM.lIes Adeline Dalnias et Louise Barolin.
L unique idt gros souci, à cet égard, c’est
le déficit qui va s’appesantissant chaque
année et qui menace d’obliger le Consistoire à renoncer à ces deux écodes, pourtant si utiles ! y,
VILLESÈCBE. Jeudi, 17 mai, ont eu'
leu les obsèques de notre sœur Gfidgm
Marie née^ Refrmm, décédée au Plan de
Faët, à 1 âge de 76 ansi. Infirme depuis
. près de cinq ans, elle a été entourée des
soins^ patients et aifectueux dite parents
auprès desquels elle vivait, jusqu’au jour
où Dieu l'a rappelée à Lui en lui accordant la délivrance.
A tcm ceux que ce départ laisse dans
le deu,ü, notre proforude sympathie chrétienne est asBUrêe.
— 'La « fête des iMêres » ayant dû être
retardée pour dies raisons partlbuiliêres, a
été célébrée dimanche dernier dans une
«tmosphène ide véritable côndiailité et de
joie. C’est d'une façon vraiment touchante
que les nombreuaes fillettes présentes ont
au manifester aux mamans tout leur sentiment d'affection et de reconnaissance,
soit par leurs chants, soit par leurs récitations et soit aussi par ce beau bouquet
de fleurs offert à toutes.
Mères chrétiennes, quelle plus digne
récompense pour votrie dévouement pourriez-vous attendre ? Void : « Vos enfaluts
se lèvent et vous disent biœheureuses ».
De cœur nous remerdons tous cteux qui
ont travaillé à la bonne réussite de cette
fête et en partwsulier la Présidente de
l'Union même qui en a été Torgalnisatrice.
lllSlliiliWlMSlllllS
SPECIALISTA MALATTIE OCULARI.
Ci comipiapiamo netndere noto che, a seguito di ¡accordi presi odi'Amministrazione
dei nostri Istituti Ospitalieri, il dati. prof.
D. 'Borsello, di Pinerolo, specialista in malattie oculari, terrà presso YOsfpedale Valdese M Torre Police, a cominciare dal
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Fails ei Nouvelles.
Aingib™hre. Le général Higgins, chef
dte l’Armée du Salut, va laisser son poste
dans quelques mois, pour ¡raisons de santé,
à l’âge de soixante-dix ans.
Les journaux lalnglais en donnent la nouvelle avec regret, car sous sa direction
l’Armée du Salut a bien marché et a entretenu les rapports les plus cordiaux avec
les autres cènfiesaions religieuses.
Il a guidé d’une main sûre et avec un
gTiand cœur l’Armée du Salut pendant
cinq ans, après les deux Booth, père et fils.
n faudra, donc penser à son successeur,
qui sera le quatrième général de la grande
organisation salutiste.
» * *
Aijteiche. Les événements de Vienne et
la vie religieux. Les événements politiques de Vielnne ont eu leur répercussion
sur la vie ecclésiastique et religieuse. L’Egliise cathdique romaine a reçu près de
20.000 ¡demandes d’admiæion. Les paroisses viennoises die l’Eglise viei'IIe-catholique
ont reçu 3000 membres, tandis que 10.000
personnes de la capitale désirent faire
parti'e de l’Eglise protestante. Le 75 %
d’entre elles, avant leur sortie de l’Eglise
sous la pression du marxisme, apparteniaimt^ à l’Eglise catholique; d’autres
adhéraient à la libne-peüsée, quelquesunes .seulement avaient été autrefois
protestantes.
Cet afflux met l’Eglise protestante d’Autriche devant une tâche pour laquelle elle
n est pas préparée. Elle manque non seulement d’hommiets capables d’instruire et
de former ces âmes, mais aussi de lieux
de réunion. Les 8 paroisses viennoises de
1 Eglise luthérienne, qui comptent quelque
100.000 membries, n’ont chacune qu’up pasteur secondé par un ou deux aides. Les
deux paroisses réformées ont 10.000 adhérents. HUsieurs de ces commenautés n’ont
pas même une %iise.
Le retour à l’Eglise se manifeste aussi
hors de Vienne, dans les centres intdustriejs de la Styrie et en Basse-Autriche.
Carînthie, en particulier dans la vallée catholique de Lavant, à Innsbruck,
Salzbourg et Hallein on constate un fort
courant vers le protestantisme^
(S. p. p.).
» * #
CnpE. Une station de radio pour les
chrétiens.^ Un petit groupe de chrétiens
chinois, aidés par un expert en radiophonie, a créé, avec Taultorisatioin du Gouvernen^t, un petit poste de T. S. F. à Cbanghai'. Quelques amis ont recueilli les fonds
pour Tinstalation, ainsi que les 600 $ mexicains nécessaires, mraisueilleiment, pour
le fonctionnement du poste. Oe qui a enthousiasmé nombre d'auditeurs, c’est l’idée
qu on pourrait, désormaib, recevoir des
programmes instructifs où ne figurent plus
quantité de fadaises. Le poste marche huit
heures par jour. On dit qu’il y a 200.000
récepteurs à Changaa et dans les environs, d’où de remarquableB possibilités
d’action. Le principal initiateur de cette
entreprise cifeit être à même de livrer,
prochainement, des appareils récepteurs à
un prix très réduit. L© programme se
compose de conférences sur des sujets sociaux, sur des questions d'hygiène^ de miasique, mais aussi de causeries religieuses,
de sermons. Chaque matin on transmet
un culte pour la famille. Nombre de lettres intéresEjantes affluent déjà ; beaucoup
Pltndennmt de milieux non-chrétiens.
{Evangile et Liberté).
* • *
^AiiCE. On vient de rétablir les causeries religieuses au Radio-Paris, causeries
Qpe le Gouvernement avait supprimées
pour raisons de neutralité. Lœ différentes
confessions reügieiusies — catholique, protestante, juive — s’étaient trouvées d’accord dans une protestation énergique et
documentée. Le Gouvemement a cédé, tout
en insistant que le micro ne doit pas être
exploité pour faire de la propagande confessibhnelle : pour se garantir contre le
danger, il rédame que les manuscrits des
conférences soient présentés à TAdministration huit jours avant la diffusion.
Il serait à souhaiter que les manuscrits
(ou les imprimés) d’autres productions
fussent aussi passés aux mailles de la censure, au Radio-Paris et ailleurs ]
« » «
Russie. Un monument à Judas. Si Ton
avait encore besoin d'ime ipjreuve de Tesprit antireligieux et antichrétien de la
Russie des Soviets, la voici. Voulant iiîcarner ses idées et son ^rit et les rendre visibles, eUe a élevé un monument à
Judas, près de Kasan, sur la Volga. Il
représente un géant qui menace le ciel
de son poing. Il paraît que le Gouvernement avait longuement hésité entre Caïn,
Judas ou Lucifer, et qu’ü s’êtaît décidé
pour Judas parce qu’il a trahi le fondateur du christianisme.
PtasieuTs soi-dîrant chrétiens avaient
déjà personnifié Judas en trahissalut leur
Maître, maïs on n’avait pas encore pensé
à le glorifier en lui êltevant un monument : c’iœt le comble de Timpudence'.
Que peut-on s’attendre d'un système qui
exalte les traîtres ?
'M
« # *
Suisse. Heureux et tristes signes des
temps. On ne peut qu'approuver le jugement que nous fait connaître le Semewr
Vaudois d’après le Droit du Peuple du
14 mars :
, «Une Société dte boxe de Lucerne, le
porting, avait demanidé l’autorisation
d’organiser des ^aUces publiques. La police refusa en prétextant que ce sport
ixerœ^ sur la jeunesse uüne influence
- brutalisante.
« La Société fit apipel au Conseil d’Etat
du C^ton de Lucerne, qui se rangea à
Topinion de la police.
« Le Sporting ' se pourvut alors devant
le Tribunal fédérai. La section de droit
de ce Tribunal a rép|on¡du :
« Qui à une époqm où, la vraie culture
et la morale popukdre marcgmnt un recul
affligeant, û ne lui appartient pas Æenr
traver l’action, di’uln, gouvemement qui a
le courage de réagir contre dess tendances
qui sont étrangères à h civUisaiim.
« Les combats de coqs avec ergots d’acier
et les combats de taureaux sont des vestiges de la barbarie et, de même, le goût
qu’un certain public peut prendre à voir
deux individus se démolir la figure est
mie forme du retour à la barbarie».
Quand notre gouvernement compreïidra-t-il cela et interdiira-t-il des manifestations indignes de nations qui se disent
civilisées et chrétiennes ?
Mais voilà, le dernier match de boxe
a rapporté à ses organisateurs, si nous
Kimmes bien informés, la somme coquette
die 40.000 francs... alors que les,merveilleuses auditions de la Passion sdon SaintMatthieu laissent un déficit de près de
3.500 frs., sur un budget total de 9.000
f rar^, au Comité du Ghant Sacré qui les
offrit à notre population.
{Semaine Religieuse).
O O O O oooooooooooooo
Abonnements payés et Dons.
{Le don est entre parenthèses).
1934 : Reynaud Eugenio, Pomeano, Pramollo
- Pons Qiarles, Riclaretto - dot Alberto, I(L
- Durand-Ribet Susanna, Peirosa Argentina Pontet Etienne, ex-podestat, Bobbio PeUice, et
1933 - Berger Philippe, Chicagcs ni. (3) Henry Grill, Id. (¡31) - J. E. Rostan, Id. (3) Jeanne Gülement, Serre, Pætto (1) - Dottor
Emanuele Quattrini, Ferrerò - Tron Henry
feu Jacques, Massello (1) - Long-Marey, Roma
(5) - Bounous-Vinçon Emma, S. Germano CMsone - Melchiori Luisa, Id. - Puppo-Malanot
Giulia, Itegli - Revel Giovanni, Lusema S. G. Peyronel Marie veuve Rostan, Ferrerò (1) Clot Pierre, Riclaretto - Buffa G. P., S. ¡Antonino di Susa - Bartolomeo Long, Abbadia
Rlpina (1) - Ribet Alessandrina, New.York Av. Bruno Modesto, Torino - Oomm. ing. Emanuele Rutelli, Palermo - Negrin Giovanni, Sanremo - Peyrot Filippo, Ferrerò-Maniglia (2)
- Revel Maria, Tarino (2) - GaJIian Luigi,
Inverso Porte. (g, suivre).
La fcmiUe du pasteur émérite
HENRI PASCAL
dans l’impossibüité de répondre à chacun
des .ifymibreux témoignages daffection
reçus d l’occasion du départ de son bienaimé, remercie, pmfmdénnent émm, toutes
les personnes qui ont pris part à sa daUf
leur, et en particulier MM. les pasteurs
Simeoni, Jahier, iMalan, Maraujda, qui ont
évoqué par des paroles de foi et de vie
le souvenir béni du cher disparu.
Turiu, le 17 mai 1934-XII.
Ammiiiistrazioiie delle Poste e del Teleorafi.
R Ministero delle Corimnicazìom prega
di voler pubblicare il seguente trafiletto
di pubblico interesse :
Giova richiamare Tattenzione ddl pubblico sul fatto che attualmente la bollai
tura delle corrispondenze vitene faitta,
nelilla gran maggioranza, a mezzo di perfezionate macchine elettriche boiUatrici.
Col detto sistema la boflatura riesce
molto più nitida e molto più celere e sovente le stesse corrispandenze possono
così avere un più sollecito corso.
E’ però necessario che il pubblico intenda che il francobollo sulle lettere deve
essere applicato sempre in alto a destra
e cioè nella stessa posizione in cui si trova
Timpronta del francoboUb suUe cartoline
postali.
Le Ditte, le Società ed il ceto commerciale maggiormente interessato, che
usa buste intestate, dovrebbe utilizzare
per le intestazioni, ragioni sociali, indirizzi di sedi, ecc., la parte sinistra delle
buste stesse, riservando la parte destra
al’affrancatura ed alTindirizzo della corrispondenza.
* * »
Sopratassa Postg Aerea. Il Ministero
delle Comunicazioni avverte che la sqpratassa speciale aerea per le corrispondenze
dirette nell’intemo del Regno, nele Colonie e nella Repubblica di San Marino è
stata ridotta a 25 centesimi per ogni quindici grammi o frazioni di quindici grammi
limitatamente 'per le lettere e/ cartoline
provviste della sopratassa di ^Recapito
Espresso ». E Direttore Provinciale :
Ullmann.
La Levatrice A. CHAUVIE
avvisa la sua Spettabile Clientela, di
aver traslocato in Via Roma, N° 2.
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L’Echo des Vallées - Vendredi 25 Mai 1934-XII
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ghiera per ogni giorno - (tela e oro, L. 8) . Più presso a Te, Signor!... - Pensieri brevi per ogni L. 5,giornodell’anno - Giovannifiostagno-{te\a e oro, L. 10) Storia dei Valdesi - Ernesto Gamba - riccamente illu- A> 7sfrata e corredata di carta geografica - pagg. 436 » 12,Chiave Biblica - rilegata tutta tela e oro, L. 50 - brochure RaceolAc di Cunii e Cori di V. 8oniiiiuni: » 40,Adoro - Canti e Cori » 4 —
Pace in terrai 10 cori con musica .... 3Salmeggiate - Canti e Cori Osanna - Nuovi Canti, Cori e Salmi, con musica di » 5,Virgilio Sommani » 5Si ricevono franco di porto, mandando ordinazioni e voglia LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA Torre Pellice (Torino). alla
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Torino
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Torre Pellice
P- 0) > 6,- f 7,15 12,38 16,58 18,20 0) 19,48 (2) 21,03
» 6,04 7,19 ” I 12,42 17,02 18,24 19,53 21,08
» 6,15 —!— 7,33 " ì 12,52 17,15 18,41 20,07 21,20
» 5,24 6,36 7.- 7,53 10,45 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
» 5,47 6,50 7,26 8,05 11,06 13,33 18,01 19,20 20,49 22,02
a. 6,31 7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
P- (3) 0,25 5,01 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
» 1,03 5,46 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
» 1,22 6,07 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46 21» > —,— 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 20,13
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a. 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 ì~~ 20,28
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi,
ORARIO AinOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p. 8,30 (♦) 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 6,35 (*) 11,55 17,35
S. Margh. » 8,35 15,10 19,10 ViaFourca » 12,— 17,40
Chabrlols » 8,42 15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
Villar P. . 8,49 15,24 19,24 Chabrlols » 6,48 12,13 17,58
ViaFourca » 8,55 15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,Bobbio P. a. 9- 15,35 19,35 Torre P. a. 7- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
6,19
6,27
6,30
6,35
6,41
6,44
6,52
7,02
7,09
7,12
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
Pinerolo p.
Ponte Lemlna (fac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(/cc)»
S. Martino »
Porte »
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Porosa
Dubbione
Rinasca
S. Sebastiano
Porosa Argentina a. 7,22 8,45
Porosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Rinasca »
Dubbione »
Villar Porosa »
S. Germano >
MalanaggioISf/nc.^ >
Porte •
S. Martino »
Riaglietto-Fiugerar/ac>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) .
Pinerolo a.
(0 ,
10,45 12,33 14,25
10,52 12,40 14,32
10,55 12,43 14,35
10,58 12,46 14,39
11,01 12,49 14,42
11,04 12,52 14,45
11,07 12,56 14,49
■ 11,10 13,— 14,52
11,17 13,07 15,—
11,24 13,14 15,08
11,27 13,17 15,11
11,34 13,24 15,19
11,40 13,27 15,25
(1)
6,45 7,35 8,55 12,05 13,45
6,48 7,38 — 12,08 13,49
6,53 7,43 9,02 12,13 13,55
6,56 7,40 9,05 12,16 13,58
7,02 7,53 9,15 12,23 14,05
7,12 8,— 9,22 12,30 14,12
7,15 8,03 9,25 12,33 14,30
7,19 8,10 9,28 12,39 14,33
7,22 8,13 9,31 12,42 14,36
7,25 8,16 9,33 12,45 14,39
7,28 8,19 9,36 12,48 14,42
7,31 8,22 9,39 12,51 14,45
7,37 8,30 9,45 12,58 14,52
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17,
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,—
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(2))
19,50
19,57
20,
20.03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20.37
20,40
(2)
19,35
19.38
19,43
19,46
19,53
20,
20.03
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,25
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Ferrerò
P
a.
9.
9,08
9,23
9,27
9,30
13,35
13,43
13,58
14,02
14,05
19,30
19,38
19,53
19,57
20,—
Ferrerò p. 6,— 11,25 17,15
Trossieri-Faetto » 6,03 11,28 17,18
Chiotti-Riclaretto » 6,07 11,32 17,22
Pomaretto . 6,22 11,47 17,37
Perosa a. 6,30 11,55 17,45
wn/or/odi/alufe...
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,*5 per
parola per una volta - L. 4»,90 per due
- L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
Tasta governativa in pila.
Pagamento anticipato.
POMPE-FIITBI
per Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
Olii, Madicinall, Profumi, Colie.
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