1
Cinquante-haitième année.
<21 Avril 1922
N” 16
L ECHO DE8 VHLÉE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
-4--MENT :
Par an Pour 6 mois
Vallées Vai; .................
Italie (en de .a des Vallées) et Colonies
Etranger................................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ..................
L.
10,—
15.—
U,—
I doll.
5, ~
6, —
8.—
V2 doli.
Ou s'abonne: à Torre Pellice, au bureau d'administration de l'Echo (Via
Arnaud, 29), dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
S’adresser pour la Rédaction àM. Jean BonnkT, past., Luserne S. Jeari etpour
l’Administration au Bureau du journal - Via Arnaud, N“ 29 - TorrePelUce.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l'année.
w Le Numéro; ®0 centimes -uv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Pliil. IV, 8).
Le mal el le remède.
La véritable cause de la négligence ou
de l’indifférence à l’égard de l’Eglise et
des pratiques religieuses que l’on constate un peu partout dans notre pays —
pour ne parler que de lui — ce n’est pas
dans la grande guerre qu’il faut la chercher, comme on le fait trop souvent. Car
cette guerre, si on y pensait de la bonne
manière, elle pousserait fortement les gens
à la religion, au lieu de les en détourner. Ce n’est pas elle qui a fait le mal,
non. 11 est plus ancien et plus profond,
même plus grave qu’elle. Parlons-en
franchement :
D’abord, et c’est le point de départ de
tout le reste, on ne croit pas à la gravité
du péché. On ne dit pas qu’il n’y en a
pas, et on ne le loue pas. Mais on dit:
« Tout le monde en a quelque chose,
moi aussi. Mais ce n’est pas grave. Je
me soignerai moi-même, à domicile, et
ça passera...». On se soigne, ou on ne
se soigne pas. La légèreté devient indifférence, l’indifférence tourne en insensibilité et en impiété. Le sens religieux
disparaît, parfois aussi, même souvent,
le sens moral. Et ce qu’on considérait
comme un bobo devient une maladie
mortelle.
On a traité le péché et l’irréligion comme des maux sans gravité. Conséquence :
« Pas besoins de médecins, ni de grands
remèdes. 11 n’y a pas de jugement dernier. L’homme n’aura pas à répondre à
Dieu de la manière dont il aura vécu.
Alors, pourquoi un être céleste serait-il
venu sur la terre au secours des hommes? Pourquoi celui qu’on appelle le
Fils de Dieu se serait-il fait homme?
Pourquoi sa vie, son enseignement et
pourquoi sa mort, que rien ne rendait
nécessaires? Pourquoi aller à lui comme
à un grand médecin, le seul qui puisse
sauver de certaine maladie, qui n’est pas
réelle, et de certaine mort, qui ne menace
personne? Et pourquoi aller à ses émules, non, à ses disciples, à ces médecins
formés par lui et employant ses recettes,
ceux qu’on appelle les pasteurs, les curés
et autre gens d’Eglise?... ».
• Le mal moral, dit-on, n’est pas si
grave que ça. On peut s’en guérir sans
recourir aux médecins ci-dessus mentionnés. Et on peut se dispenser aussi des
actes si peu attrayants que l’on appelle
les remords, la repentance, la conversion,
la foi, la prière personnelle et tout l’attirail de la piété, de la crédulité et du
renoncement aux jouissances de la terre.
On peut surtout se passer d’aller à l’église
et de redouter * la colère à venir », comme on dit, et tout ce qui s’ensuit... ».
Voilà ce qu’on dit, et voilà ce qu’on
fait. Et c’est le contraire de ce que prescrit l’Evangile. Car Dieu a de tout temps
averti les hommes que le péché — le
mal, si vous voulez — est de la plus
grande gravité et a et aura les plus redoutables conséquences. Il a toujours
dit aux hommes qu’ils en étaient contaminés, tous, tant qu’ils sont et qu’ils
n’avaient pas la force de lui résister et
de s’en débarrasser tout seuls. Il leur a
envoyé les prophètes, puis Jésus, puis les
apôtres, et il a institué une Eglise et des
pasteurs pour aider les gens à lutter contre le péché, puis pour les mettre en état
de recevoir le pardon et d’entrer quand
même, par grâce, dans la vie éternelle.
C'est écrit; c’est fait; c’est sûr.
Evidemment les gens qui nient la gravité du péché lie peuvent « travailler à
leur salut avec crainte et tremblement »
(Phil. Il, 12). S’ils sont pasteurs, leur ministère ne peut être entouré du prestige
qu’il devrait avoir, ni leur inspirer des
sermons et des actes semblables à ceux
de Jésus et des apôtres. Et s’ils sont
laïques, iis continueront à ne point s’en
faire, et à marcher dans la voie qui ne
conduit pas auprès de Dieu.
Mais ceux qui croient ce que Dieu leur
a révélé et qui voient la nature et les
dangers du péché, sont trop contents
d’avoir un Sauveur, une Eglise et des
pasteurs, pour les délivrer, les protéger,
les diriger, ¡es guérir. Pasteurs, ils « veilleront sur les âmes de leurs paroissiens
comme devant en rendre compte » (Hébreux Xill, 17); laïques, ils seront « soumis à leurs conducteurs »•, c’est-à-dire
dociles, coniiants, reconnaissants.
Et ils s’en trouveront bien.
(L'Ami Chrétien des familles). H. D.
LI[EO-GIIIIillSIO e REDOLII MMM Pareggiati.
I licenziati dello scorso anno scolastico
1920-21 sono invitati a ritirare sollecitamente i loro diplomi di licenza e di riabilitazione presso le loro rispettive Direzioni.
CHRONIQUE VAUD0ISE,
GENÈVE. Les journaux de cette ville
parlent, en termes élogieux et en donnant
d’amples détails, de la brillante conférence
que M. le docteur Valerio Jahier, professeur d’italien au Collège de Genève, a donnée dernièrement au 0 Cercles d’Arts et de
Lettres » sur Giovanni Papini. Le public,
nombreux et clioisi (on notait dans l’assistance plu-sieurs notabilités du corps universitaire), vivement intéressé par le conférencier qui, en laissant la parole à l’auteur qu’il voulait illustrer, a su unir et
éclaii'er les fragments choisis par de suggestives remarques personnelles et par de
nombreuses anecdotes, a beaucoup entouré
l’orateur et l’a vivement applaudi.
A notre tour, nous félicitons M. Jahier et
lui souhaitons un succès toujours croissant.
LA TOUR. Les cultes du Vendredi saint
et de Pâques ont attiré, comme à l’ordinaire, de très nombreux publics. Le Vendredi saint nous avons eu l’admission an
sein de l’Eglise de 41 nouveaux membres;
et à Pâques un gr.ind nombre de communiants s’est approché de la Table du Seigneur. Aux deux cultes la Chorale, dirigée
par M me N. Balme, a chanté des chœurs
d’occasion qui ont été exécutés avec beaucoup de précision et de délicatesse, tandis
que le public a eu une fois de plus l’opportunité d’apprécier la sûreté avec laquelle notre organiste, M. le prof. Adolphe
Tron, touche les orgues.
La collecte de Pâques, pour notre œuvre d’évangélisation, donna la somme de
L. 485,50.
— Comme nous l’avions annoncé, Lundi
17 courant nous avons eu, à La Tour, une
Conférence des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, de la province de Turin.
Les délégués des différentes Unions étaient
au nombre d’à peu près qo, dont une
bonne partie provenant des paroisses les
plus éloignées.
A 9 h., M. le prof. Falchi commence par
un culte au cours duquel il insiste sur le
devoir des Unions de se lancer toujours
plus dans l’activité pratique.
Sous la présidence de M. le pasteur D.
Bosio et de M. F. Monney, vice président,
les travaux du « Convegno » continuent
pendant toute la journée. Apres une courte
exposition de M. Attilio J alla sur l’état
actuel de nos Unions, on entend successivement la lecture de 4 rapports, lus
par MM. H. Beux, de Saint-Germain, H.
Long, régent au Villar, prof. Samuel Tron
et Adolphe Jouve, de La Tour; ces rapports traitent successivement de l’activité
religieuse des Unions Chrétiennes, de leur
activité intérieure et extérieure et des
Unions Cadettes.
Nous ne pouvons pas relever toutes les
bonnes idées qui ont été manifestées au
cours de cet entretien. La note fondamentale qui a dominé les discussions, quoiqu’elle eût été fortement combattue par
un des rapporteurs, a été la nécessité absolue de rendre les Unions toujours plus
actives au sein de leur Eglise et d’en faire
des moyens efficaces de travail religieux.
Quelques orateurs auraient même voulu
accentuer davantage la dépendance naturelle des Unions des Eglises au sein desquelles elles se sont formées, en créant un
organisme vau dois, groupant les Unions
vaudoises pour leur donner une direction
qui fût toujours plus conforme au milieu
dans lequel elles agissent et à leurs besoins
particuliers; et cela, naturellement, sous la
direction supérieure du Comité National
des Unions. Mais on arrive simplement à
former un « Comité de Groupe » pour la
province de Turin, composé d’un membre
du Comité National, M. Attilio J alla, de
MM. Henri Beux, Adolphe Jouve, et Guido
Comba et A'bert Fuhrmann, pasteurs.
Ce qui ressort de ce « Convegno » c’est
la volonté fermement exprimée par nos
Unions des Vallées d’aider toujours plus
les Eglises dont elles font partie, et, tout
en conservant l’idéal interdénominational,
de ne jamais sacrifier le travail pratique
à des méthodes d’organisation étrangères.
Quant aux Unions Cadettes, les deux
essais que l’on a faits à Saint-Germain et
à La Tour ont donné de bons résultats et
l’on recommande, à toutes les Unions qui le
pourront, de former ces genres de Sections.
A midi, 82 congressistes et amis se réunirent à l’Hôtel de l’Ours, pour un dîner
fraternel. La plus parfaite bonne humeur
et le sentiment le plus cordial régna autour des tables. A la fin du dîner, M. E.
Eynard, syndic de La Tour, porta aux
congressistes les souhaits et les salutations
de la Commune. Plusieurs autres orateurs
suivirent, exprimant la vive satisfaction
d’avoir assisté à cette grande réunion de
notre jeunesse chrétienne.
Pin conclusion, la Conférence a été un
vrai succès, qu’on n’aurait pu espérer
même il y a un an, et dont nous nous
réjouissons profondément.
Le Comité organisateur de la Conférence
remercie chaudement toutes les personnes
qui ont offert l’ho.spitalité aux délégués du
dehors avec tant de cordialité, collaborant
ainsi à la bonne rcussité de la réunion.
(Nous avons reçu deux comptes rendus de la Conférence des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens. Nous donnons naturellement la préférence à celui de notre
cliroiiiqoeur ordinaire de la paroisse de La
Tour, en y ajoutant quelques détails puisés dans la correspondance du collaborateur d’occasion). (M. de la R.).
— Nous rappelons la conférence que
M. le prof. Attilio Jalla tiendra Dimanche
23 courant, à 17 h,, dans l’Aula Magna
du Collège, sur Michelangioh Buonarroti.
jPRAMOL. (Retardée). Nous avons reçu
récemment de bonnes nouvelles de Monsieur Emile Tron, qui se trouve actuellement en Angleterre, collectant en faveur
de notre œuvre d’évangélisation en Italie.
Que Dieu le garde, le protège, le soutienne
dans sa mission, et qu’il puisse retourner
bientôt dans son champ de travail avec
sa dame et ses deux enfants, qui se trouvent en ce moment à Naples : c’est le vœu
de la Paroisse et de nous tous.
— Nos deux écoles du Dimanche sont
toujours bien fréquentées. Celle de la Kuà
dépasse la centaine et celle de Peumian la
vingtaine. Cette dernière est dirigée par le
jeune Jacques Plavan, Nous lui en sommes
très reconnaissants. Que Dieu le bénisse.
Nos enfants, sous la direction de l’exrégent M.r Barthélemy Jahier, se préparent
pour un concours de chant qui aura lieu à
Saint-Germain, vers la fin du mois.
— Nos 12 catéchumènes de première
année ont subi l’examen, il y a quinze
jours, et les 17 de seconde année, le 9
Avril. Parmi les derniers, la majorité a fait
de bons examens. Les cinq anciens présents ont eu lieu d’être satisfaits. Ces nouvelles recrues seront reçues le Vendredi
saint. Notre demande anxieuse est celle-ci :
Par quel chemin marcheront-ils? Oh ! qu’ils
veuillent, comme Marie de Béthanie, choisir la bonne part !
— Nos 8 réunions du soir vmnt terminer, sauf une ou deux, à Pâques. Nous
avons eu pendant l’hiver de très bonnes
assemblées. Que le Seigneur daigne faire
germer la semence qui a été répandue en
Son Nom !
— L’Union Chrétienne de jeunes gens a
clos ses séances. L’Union de jeunes filles
et l’Union cadette continueront jusqu’à
Mai. MM. Em. Bouchard, vice-président,
Barth. Ribet, Eugène Peyronel et Em. Jahier ont été nommés, à la séance du 29
Mars, comme délégués à la Conférence
Unioniste qui aura lieu à La Tour le 17
courant.
— Le 12 Mars, plus de 200 personnes accompagnaient au champ du repos
la dépouille mortelle de Jacqueline Jahier,
âgée de 62 ans. Brave mère de famille,
elle avait su s’attirer l’affection de ses
quatre enfants. Les trois filles étaient à
Marseille, et le jeune homme de 19 ans
était à la maison. Au commencement de
Mars le Jeune homme prend une forte
pneumonie; ensuite la mère, et enfin le
père prend aussi le lit. C’était une vraie
compassion de voir cette famille éplorée.
Heureusement, ici les gens sont très portés
à s’entr’aider. Deux filles arrivent de Marseille pour soigner les parents, mais hélas !
deux jours après leur arrivée, la mère les
a laissés pour une autre patrie. Le père et
le fils. Dieu merci, sont mieux.
Nous entourons cette chère famille de
notre sincère sympathie chrétienne.
Le 3 Avril nous avons encore pris le
chemin du cimetière pour accompagner la
dépouille mortelle de notre frère Barthélemy Peyronel, des Tournim, âgé de 52 ans.
Après une longue et pénible maladie, il a
succombé. C’était un homme pieux ; il fréquentait régulièrement les cultes. La Bible
était son soutien et sa consolation. Il avait
reconnu que les as.semblées religieuses ne
2
lui"avaient pas fait de mal; au contraire,
elles l’avaient rapproché de Dieu. Il avait
compris que celui qui veut sauver son âme
n’abandonne pas les saintes assemblées.
L’homme recueillera ce qu’il aura semé,
déjà dans cette vie. Les derniers jours de
sa vie notre frère disait à son Sauveur:
« Viens... et Tu m’appelles... je vais ». Oh!
heureuse mort des croyants !
Que Dieu console la veuve, les deux orphelines, le vieux père et tous les parents
affligés, ainsi que la famille Jahier.
D. Gaydou, évangéliste.
PRALI. Nous avons encore reçu pour
notre harmonium les sommes suivantes de
nos frères de New-York: M.r François Perrou, L. 37,60 — M.r et M.me Jean Grill,
37,60 — M.lle Ida Grill, 9,40 — M.r et
M.me Charles Poët, 37.60 — M.me Jorina
Pascal, 18,80 — M.lle Fanny M. Grill,
18,80 — M.r Emile Coïsson, 18,80 — M.r
David Coïsson, 18,80 — M.r et M.me J.
P. Rostan, 18,80. — Total L. 216,20.
Nous leur exprimons, par le moyen de
YEcho, notre très vive reconnaissance et
leur envo3'ons nos salutations cordiales.
GuiDO CoMBA, pasteur.
PRARUSTIN. C’est avec un sentiment
de profonde reconnaissance au Seigneur
que nous relevons les grandes bénédictions
dont nous venons d’être l’objet pendant la
semaine sainte.
Le Dimanche des Rameaux, nous avons
eu un beau culte le matin, et un autre
très émouvant l’après-midi, pour la réception de vingt-quatre nouveaux membres
d’église.
Le soir du Jeudi saint, une belle assemblée se réunissait dans l’église paroissiale,
pour un culte liturgique avec Sainte-Cène.
C’était la première communion des nouvelles recrues.
Le Vendredi saint, nous avons eu deux
cultes dans nos deux temples.
Le jour de Pâques, magnifiques assemblées à Saint-Barthélemy et à Rocheplate,
avec double célébration de la Sainte-Cène.
Au culte du matin, un nombre fort réjouissant de communiants (tel que nos vieux
n'avaient pas vu depuis longtemps) s’est
approché de la Table sainte, ornée de fleurs
blanches.
Notre Chorale a concouru à l’édification
de l’église: le jour des Rameaux, le Jeudi
et le Vendredi saints, et à Pâques, dans
nos deux temples. A cette dernière solennité, notre jeunesse a exécuté trois beaux
chœurs.
Serions-nous à la veille d’un beau Réveil? Que Dieu le veuille!
— Nous remercions bien cordialement
M.r B. Gardiol et sa dame qui nous ont
fait une bonne visite le premier Dimanche
d’Avril. Notre vénéré collègue a édifié la
belle assemblée du matin, et l’après-midi
M.me Gardiol a pu s’adresser aux soixantedix sœurs de l’Union des mères réunies au
presbytère- G. Bkrtinatti.
RODORET. Troisième liste de souscriptions en faveur de la Lapide ai Caduii:
Deuxième liste, L. 1204,90 — Poët Alexandre, Marseille, 25,20 — Galliano Joseph,
Id., 16,So — Barale Mélanie, Id., 8,40 —
Fasÿi Louise veuve Rey, Id., 8,40 — Cianalino-Prin Sérafine, 8,40 — Galliano Marie, 16,80 — Balme Jean feu Barthélemy,
25,20 — Tron Jean de Jean, 16,80 — Barale Laurent, 8,40 — Tron Michel, 16,80
— Carboni, 8,40 — Sanmartino Jean, 8,40
— Breuze Petronilla, 8,40 — Breuze Joséphine, 25,20. — Total de la 3»e liste,
L. 1406,50.
RORÀ. Quatre catéchumènes seulement
ont pu être confirmés le Vendredi saint;
d’autres se présenteront à Pentecôte. Nous
avons eu aussi le plaisir d’admettre à la
communion de notre Eglise un frère catholique qui suivait régulièrement nos cultes
depuis de longues années, M. César Salvarani, originaire de Ronco Ferraro (Mantoue). Que Dieu bénisse la décision qu'il
a prise.
Notre culte de Pâques, auquel a assisté
une très nombreuse assemblée, a été bien
solennel. VHymne, de F. Silcher, a été
fort goûté. Notre petite Chorale a démontré d’excellentes dispositions qui nous font
bien espérer de l’avenir. Un merci particulier à nos deux vétérans du chant, MM.
Jean Morel et Albert Tourn.
SAINT-JEAN. jisiVe ifis Vieillards. Dons
reçus depuis le 1®^ Mars; Veuve Marie Decker, Saint-Jean, L. 20 — Veuve Jenny
Geymonat, La Tour, 25 — C. M. A., Id.,
200 — Emilia Corsani, Forano, en souvenir de son frère Daniel, 10 — Eglise Vaudoise de Gênes, « Festa giovanile », 105
Prof. Attilio Jalla, La Tour, 10 — Comité
Wallon, Hollande, 200 — Adèle RevelBufia, Saint-Jean, 20 — M.me G. Moll
von Charente-Gay, Rotterdam, 700 — Cooperativa Operaia Pinerolese, Reparto Buse rna S. Giovanni, 100 — Vincent Morglia, Saint-Jean, 30 — Famille Bagnari,
Id., 25 — Bourse des Pauvres, Id., 250
— Collecte de Pâques au temple, Id., 209
— Union Chrétienne de Jeunes Gens, de
Saint-Jean (une partie de la recette de la
soirée du 17 Février), 400. — Total L. 2304.
En remerciant chaleureusement ces amis
de notre Œuvre pour leurs dons généreux,
nous rappelons que les dons pour l’Asile
des Vieillards doivent être adressés à
M. Ernest Benech, trésorier, ou bien au
pasteur M. Jean Bonnet - Luserna S. Giovanni - qui les recevront avec beaucoup
de reconnaissance.
— Devant une assemblée très nombreuse
et très recueillie, 38 catéchumènes ont été
reçus dans l’Eglise, le Vendredi saint. A
l’instant, toujours émouvant, où le Pasteur
donne à ces jeunes frères et sœurs la main
d’association et les relève, après la prière
écoutée à genoux, nos jeunes filles de
l’Union Chrétienne ont chanté un chceur
à trois voix, dont les paroles touchantes
et la belle mélodie, ainsi que l’exécution,
remarquable, d’expression et d’ensemble,
ont été vivement appréciés par toute l’assemblée. C’était si beau, aussi, de voir toutes ces catéchumènes avec leur coiffe candide et le cher costume vaudois ! Nous ne
saurions assez encourager cette tradition
si sympathique où la réserve s’allie à une
esthétique charmante. La tradition semble
refleurir: le jour de Pâques beaucoup de
jeunes filles et de femmes sont retournées
à la coiffe, à la joie de tous.
Pour la Pâques, comme d’habitude, le
temple était bondé et, malgré les bancs
ajoutés à la dernière heure, bien des auditeurs durent rester debout. Notre Chorale
nous a donné un magnifique chœur de circonstance, et s’est fait vraiment honneur.
Nous savons la peine que cela donne, et
nous aimons à l’en remercier chaleureusement, son directeur surtout, M. A. Coïsson, qui ne s’épargne en rien et qui a remporté Dimanche un succès bien mérité. Le
service de Sainte-Cène a été particulièrement édifiant par le grand nombre des
participants et la présence des nouveaux
membres de notre Eglise.
— Dans Taprès-midi de ce même jour,
à la Maison Vaudoise, une très jolie fête
de notre jeunesse, où les deux Unions de
jeunes filles et jeunes gens, ont la coutume
de donner la bienvenue aux nouvelles recrues de l’Eglise. Fête intime et cordiale,
malgré le grand nombre des présents, où
allocutions, récitations et chants se suivirent pendant plus de deux heures, ...thé
et gâteaux compris.
Nous devons un remerciement particulier
à nos sœurs de l’Union qui ont agrémenté
cette réunion par trois jolis cantiques et
chœurs, expressément et très soigneusement
préparés, sous la direction de M.lle Bianca
Bagnari. Les vifs applaudissements qui les
accueillirent disaient plus que le plaisir,
cependant si vrai, de les avoir goûtés; ils
exprimaient certes aussi la joie reconnaissante de tous pour ce renouveau musical
qui semble caractériser aujourd’hui la vie
de cette Union.
Mais peut-être ces chères sœurs ne chantent-elles beaucoup que parce qu’elles travaillent bien. Il nouh revient, en effet, que
dans le courant de cette campagne d’hiver elles ont joliment élargi leur programme d’action, déjà remarquable, en constituant, entre autre, une Section cadette,
un Cours de français et une Ecole de couture dont les directions, sauf erreur, ont
été confiées à M.lles Lily Ayassot, Marguerite Beux et Susy Bertin. Des travaux
littéraires et des études religieuses préparées avec soin sont venus enrichir leurs
séances et en varier la marche. Elles ont
commencé leur petite vente-loterie pour
notre Asile des Vieillards, qui rapporte toujours quelques cents francs, et vont se
mettre à la préparation de leur « banc »
pour notre vente du Printemps (Evangélisation et Missions), qui a été jusqu’ici un
vrai succès. Tout cela, certes, ne relâchera
pas leurs visites si appréciées à nos malades du Refuge. Et il y a dans tout cela
tant de ferveur et de joyeux entrain, une
cordialité si édifiante, un cachet si chrétien, que l’Eglise ne saurait assez s’en réjouir, et en tire, à bon droit, les meilleures espérances.
Toujours en avant, nos chères sœurs, et
merci à toutes; merci à votre aimée présidente, M.lle Bastie, de la part de tous!
Peut-être ces jeunes sœurs, habituées à
travailler sans bruit, nous en voudrontelles de cet attentat, pourtant si innocent, à leur modestie traditionnelle. Mais
il est temps d’en finir avec cette maladie
incurable, toute vaudoise et toute italienne,
de ne relever que nos lacunes et de laisser dans Tombre ce qui nous fait honneur.
Cela est bon à dire pour toutes nos paroisses; et nous espérons vivement que
TeXemple sera suivi par d’autres correspondants et que nos cœurs pourront se
réjouir plus souvent des bonnes choses qui
çe passent et se font dans nos chères Eglises. Ce serait un encouragement réciproque,
une invitation à mieux faire, pour tous.
La vie engendre la'vie, et les bons exemples en inspirent de meilleurs.
Pour être conséquents, et aussi pour être
équitables, il nous faudrait ici ajouter quelques mots sur l’activité et la vie prospère
de notre Union de jeunes gens. Pour aujourd’hui, c’est un peu tard, nous ne laisserons parler que les chiffres. Cette chère
Union vient de nous transmettre L. 400
pour l’Asile des Vieillards et près de L. 800
pour nos œuvres de paroisse, fruits de son
activité. On ne saurait être plus éloquents 1
Merci de tout cœur, et que Dieu vous
bénisse !
— Ce Lundi dernier, 17 courant,
un nombreux cortège accompagnait au cimetière les dépouilles mortelles de notre
cher et vénéré frère M. Charles Voila, des
Mustons, entré dans son repos à la veille
de Pâques, dans sa 8o® année, après une
longue et pénible maladie. Doué d’une
santé vigoureuse et d’une remarquable capacité de travail jusqu’à ses dernières années, sa vie a été toute consacrée à l’activité, à sa famille, qu’il éleva avec beaucoup d’honneur, et à l’église, dans les trois
longues étapes de Paris, Turin et SaintJean. Lié à Paris avec maintes des plus
distinguées familles du protestantisme français, son esprit y lut attiré d’une façon
plus accentuée vers les choses du Royaume et de son expansion dans le monde,
et son cœur s’y prépara pour le don qu’il
devait faire plus tard de deux de ses enfants à l’œuvre des Missions.
Chacun sait comment sa demeure était
ouverte à tous ceux qui ont à cœur les
œuvres chrétiennes et la Mission en particulier; et le charme de sa parole et de son
accueil nous reste comme un doux souvenir. Pieux d’une piété vivante et personnelle, il attendait dans une confiance sereine, l’appel de son Dieu. Et cette belle
parole du psalmiste; « Puisqu’il m’aime, je
le délivrerai; je le protégerai, puisqu’il
connaît mon nom. Je serai avec lui dans
la détresse, je le rassasierai de longs jours »,
cette belle parole inscrite de sa main et
retrouvée dans un carnet de notes, nous
dit combien il aimait à se reposer dans
cette confiance et à reconnaître les bienfaits nombreux dont le Seigneur avait
rempli sa vie.
Nous renouvelons à M.me Voila et à sa
chère famille l’expression de notre vive et
profonde sympathie chrétienne.
SAN REMO. M. Ugo Janni a donné à
San Remo, devant un nombreux public,
vers la fin du mois dernier, sa magnifique
conférence sur II nuovo poniificalo, Vltalia
e Vora presente, qui avait déjà été hautement appréciée à Turin et ailleurs, l.es
journaux de la ville font, d’une voix unanime, les plus grands éloges au conférencier.
VALDESE (N. C. - U. S. A.). La visite
de M.r C. A. Tron. Nous aimons l’appeler tout court M.r G. A. Tron, laissant de
côté le (( Rev. » et le « Commendatore ».
Les deux dernières semaines du 1921
resteront gravées dans la mémoire et dans
les cœurs des Vaudois de Valdese. La venue
du fondateur de Valdese, après vingt-six
ans d’absence, a été un véritable événement pour,notre Commune. Le visiteur ea
a reçu une impression ineffaçable. Qu’ü
était content! Comme il se montrait heureux ! Et les Vaudois d’ici, grands et petits, ne l’oublieront jamais!
Et il n’est plus jeune notre cher ami;
mais quelle énergie ne déploie-t-il pas encore! Il a tenu à visiter (et quelles visites) les quatre-vingt-dix familles qui composent la population vaudoise de Valdese.
Il est vrai que l’automobile a beaucoup
aidé, et qu’il était toujours accompagné
par le pasteur, M.r Pons, et presque toujours aussi par un autre pasteur, M. Monnet. On a parlé, on a rappelé le passé,
les parents et les amis des Vallées. On a
prié. Cela a fait du bien. Deux fois par
jour on était invité à manger chez quelque famille. Là encore c’était le sentiment
de la joie et du bonheur qui dominait.
Et les assemblées à l’église, qui dans ces
occasions était bondée !
La Colonie entière voulut aussi offrir à
M.r Tron un banquet officiel, qui fut préparé dans la salle du Young nien Club. Une
soirée inoubliable !
Oh ! si nous pouvions espérer de revoir
encore notre ami! Il nous aime, et comme
nous l’aimons !
Notre collecte et souscription pour l’Eglise
Vaudoise d’Italie a produit la somme de
dollars 564,27.
A l’occasion du 17 Février nous avons
inauguré une annexe à l’Eglise, l’appelant
Salle C. A. Tron {C. A. Tron Hall).
Que Dieu accompagne et bénisse pour
plusieurs années encore notre cher ami.
RECENSION.
Ugo Janni; L'Autorità nella Pcdc
Probleini spirituali e religiosi — Torre
Pellice, Libreria « La Luce » — Prix :
L. 2 (par poste, L. 2,40) - Etranger, L. 3
(et 3,60).
La Libreria « La Luce », qui a pour but
de répandre au sein de nos églises et au
dehors une bonne littérature évangélique
qui traite des grands problèmes religieux
de notre époque, vient de faire paraître
un nouveau travail de M. U. Janni, pasteur vaudois à San Remo. Cet ouvrage
parle de l’autorité en matière de foi et
veut répondre aux nombreuses objections
du catholicisme reprochant au protestantisme de ne pas avoir d’autorité en matière de foi et en même temps démontrer
aux protestants la nécessité et la vraie nature de cette autorité.
Nous vivons dans un moment historique
dans lequel la passion et la soif de la liberté tendent à dégénérer un peu partout
en licence. On ne veut plus d’autorité; on
n’en veut plus, pas même en matière de
foi, et plusieurs aiment à se proclamer « libres penseurs », ce qui est généralement
bien loin de signifier « penseurs libres ». En
présence de ce désarroi moral et spirituel,
M. Janni a voulu montrer que liberté et
autorité ne sont pas deux choses qui doivent nécessairement s’eXclure, mais qu’au
contraire elles ont la même origine et peuvent et doivent vivre réunies dans le cœur
de l’homme surtout lorsqu’il s’agit de sa
foi religieuse.
Dans une suite de chapitres brefs, portant des divisions et des sous — divisions
bien claires — l’auteur nous montre comment la conscience humaine est la seule
autorité qui doive dominer en nous en
matière de foi et de vie religieuse. Cette
conscience n’a toutefois de valeur que par
le fait qu’elle s’élève vers Dieu et cherche
à vivre de la révélation qu’il lui accorde.
Cette révélation, qui a pour centre la personne de Jésus-Christ, nous l’avons par le
moyen de la Bible. La Bible donc, inspirée par Dieu et reconnue par l’Eglise (puis-
3
que c’est l’Eglise primitive qui a déterminé
quels sont les livres inspirés), constitue la
vraie autorité en matière de foi lorsqu’elle
agit dans la conscience de l’homme et lui
donne la révélation du salut.
Voilà le fondement sûr et positif sur lequel la foi chrétienne repose. C’est là le
fondement de nos églises protestantes qui
constituent, toutes ensemble, une unité
bien déterminée.
Toute cette démonstration est faite par
M. Janni avec une profonde force de persuasion.
Une partie non indifférente de l’ouvrage
de M. Janni est consacrée à l’idée catholique de l’autorité; en matière de foi, cette
autorité dans le catholicisme concerne un
ensemble de formules et de dogmes dictés
par l’Eglise ou plutôt par les autorités
ecclésiastiques ayant à leur tête le pape.
L’auteur prouve que cette conception de
l’autorité tue la vraie foi chrétienne et la
réduit à une simple croyance qui ne peut
pas développer l’âme et lui donner l’élan
et la vie qui constituent la foi.
Cette partie polémique, étant donnée la
compétence en matière de M. Janni, est
d’une force et d’une logique irrésistible, ce
qui nous induit à recommander vivement
la publication aux personnes qui sont troublées par le manque apparent d’autorité
au sein du protestantisme et qui se laissent .iller parfois à regretter que nous
I,. n’ayons pas un peu de l’autorité romaine.
Lorsqu’on voit les choses de près, comme .M. Janni les fait voir, on ne peut plus
nourrir de semblables désirs et regrets.
La forme dans laquelle les idées sont
présentées dans ce livre appartient naturellement à ...M. Janni, ce qui signifie
qu’elle n’est pas toujours des plus faciles
à comprendre, d’autant plus que l’auteur
se sert assez souvent de termes qui sont
inconnus ou presque aux personnes ne possédant pas une culture supérieure (« dinamismo, inversione di valori », etc.).
Toutefois, s’il y a dans son ouvrage des
paragraphes qui sont, comme certaines expressions de Saint-Paul, « difficiles à comprendre J), avec un léger effort d’attention
on réussit à saisir facilement les grandes
idées et démonstrations du livre.
Nous félicitons donc l’auteur et la Libreria La Luce » de cette nouvelle précieuse contribution apportée à notre littéj rature évangélique, et souhaitons que beau' coup de lecteurs de l’Ec/io, se préoccupant
j d’être à même de répondre aux objections
-y-et aux attaques qui nous viennent de tous
I côtés à propos de cet important sujet, se
; procurent au plutôt la nouvelle publication.
D. Bosio.
j (Continuazione, vedi N.ri 12-13-14-13).
I tedeschi costituiscono il 31% della
1 popolazione della Boemia; nelle cose reli‘illiose hanno da lustri per parola d’ordine
r Los von Rom ! », liberiamoci da Roma 1
€d hanno la tendenza di unirsi alla Germania, di conformarsi in ogni caso al genio
della loro razza che si chiama: in musica
^ Bach , in arte Durerò, in diplomazia Bismark,
inscienza militare Moltke, in filosofia Kant,
in lettere Goethe ed in religione Lutero...,
adunque genio eminentemente protestante.
L’imperatore Francesco Giuseppe era a
Praga e parlava col conte di Thun sulle
.condizioni politiche e religiose della Boemia.
Gli si confermava con molti argomenti che
la popolazione è divisa in tedeschi che si
Orientano verso la Germania protestante
ed in tcechi che s’ispirano al nazionalismo
evangelico di Huss e dei Fratelli clell’Unità.
^s,servò allora stupefatto ed impensierito;
«Ed allora, dove sono gli austriaci?». Rispose il conte: «Eccoli: Voi Maestà ed io!».
L’arcivescovo di Praga, in una udienza
che ebbe da Pio IX, diceva: « Bisogna
trattare i tcechi con sommi riguardi perchè
là, sotto le ceneri, c’è sempre il fuoco
i^Ussita ». E diceva bene e diceva \ ero !
I E quei riguardi non li si ha avuti. L’im,operatore, fiancheggiato dal clero cattolico.
FIORI AD MEMORIAM
del
Moderatore ERNESTO GIAMPIGCOLI
Ventitreesima Lista.
Somma precedente L. 31.852,15
Lévy Tron, per Convitto Pomaretto » 71,05
Giovanni Buffa, Id. Torrepellice » 71,10
Chiesa di Belgrano, per Convitti » 200,—
Emilio Armand-Hugon, Id. » 50,—
Totale L. 32.244,30
NB. - I fiori vengono ricevuti con gratitudine dal cassiere della Tavola, Antonio Rostan
- Via Tre Novembre, 107 - Roma.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Un des premiers actes de la Conférence de Gênes a été celui du choix des
Commissions, d’après les aptitudes spéciales des membres des différentes délégations. Nous avons ainsi quatre Commissions ; politique, financière, économique et des transports, qui, définitivement
constituées, se sont aussitôt attelées à
leurs besognes respectives. Et le formidable organisme fonctionne depuis huit
jours et plus; les Commissions et sousCommissions se réunissent, exposent des
faits, des chiffres; les commissaires critiquent, discutent avec sérénité, échangent leurs idées, leurs vues et leurs études. Et la lumière se fait petit à petit;
et de nouveaux rapports pratiques s’établissent, et la confiance réciproque tend
à remplacer la méfiance qui a régné jusqu’ici, à telles enseignes que l’illustre
Président de la Conférence a pu manifester à un journaliste toute sa satisfaction pour les bons résultats obtenus jusqu’ici et les plus belles espérances pour
l’avenir.
Tout ne va cependant pas sur des roulettes, à Gênes. L’attitude quelque peu
guindée et méfiante de la délégation française qui, fidèle à la consigne, voudrait
par trop circonscrire le programme de la
Conférence, en faisant, more solito, abstraction de la réalité ; la délégation russe
venue à Gênes pour tout recevoir et
ne rien donner, ne sont pas pour faciliter la tâche de ceux qui voudraient
faire œuvre pratique. Et à propos de la
Rassie, voici ce que les puissances de
l’Entente exigeraient d’elle: 1° Reconnaissance de la part des gouvernements
des Soviets des dettes de guerre : 2° reconnaissance des dettes privées; 3“ restitution des biens nationalisés ayant appartenus à des sujets étrangers. Le reste
viendra plus tard. Naturellement, M.
Tchitcherin ne voudrait pas s’engager, il
rechigne, hésite et. pour faire diversion,
demande que la Russie soit à son tour
ha fatto tutto quanto poteva per impedire
l’erezione a Praga di un monumento a Huss,
al Lutero della Boemia; ed in questa lotta
ad oltranza tra il vivo ed il morto, è il
morto che ha vinto. Tutto l’impero rappresentato da clero, ufficialità e burocrazia
fu mobilitato per impedire che i Tcechi
innalzassero una statua a Zischka, il loro
leggendario duce militare, nel centro di
Tabor; il loro amore inestinguibile e disciplinato fu più forte deU’impero e l’invincibile generale hussita, quattro secoli dopo
la sua morte, ha vinto le coalizzate forze
austriache, ha avuto la sua statua. Durante
la grande guerra furono rimosse per ordine
imperiale le 26 croci bianche fatte nel selciato ed in sul luogo ove vennero decapitati i 26 gentiluomini tcechi di cui già
parlammo; la tavola di bronzo che ne ricorda i nomi venne allontanata, affin di
togliere pretesti a manifestazioni tceche;
molti libri protestanti o con tendenze anticattoliciie furono mutilati o proibiti dalla
censura; la lingua tceca fu trattata come
lingua traditrice e di traditori. Legionari
tcechi che combatterono colle truppe italiane a Conegliano caddero prigionieri nelle
mani degli austriaci; furono impiccati dinanzi a soldati tcechi che combattevano
coll’Austria; furono fotografati e le loro
fotografie vennero date a quei militari tcechi
che andavano in licenza coll’obbligo di
mostrarle in paese onde il popolo tceco
remboursée de plus de 50 milliards de
roubles or, pour les dommages de guerre
qu’elle a subis. Voyez combien on est
près de s’entendre !
Mais il y a plus. Au moment où personne ne s’y attendait, voilà qu’on annonce officiellement, à Gênes même, la
conclusion d’un accord entre la Rassie
et l'Allemagne, sans l’intervention de
la Conférence, bien entendu, accord par
lequel elles renoncent mutuellement à
leurs indemnités réciproques pour frais
et dommages de guerre et rétablissent
les relations diplomatiques et commerciales. Elles se proposent par là d’oublier
le passé et de travailler d’un commun
accord à la reconstruction future des deux
Etats. Ce coup de théâtre a vivement affecté la Conférence, mais n’en arrêtera
pas la marche; nous vous dirons prochainement quelle répercussion il a eue sur
Igi suite des pourparlers de la grande
assemblée.
Milan a inauguré récemment une grande
« foire d’échantillons » que le Roi s’est
plu à visiter, ainsi que les principales institutions de la grande métropole. Et non
seulement la visite de Sa Majesté au plus
grand centre ouvrier et social-communiste
de l’itaiie n’a pas donné lieu au plus petit
incident, à la plus légère marque d’hostilité, mais Milan, administré par les socialistes, a voulu faire au Roi un accueil
des plus cordiaux et des plus empressés.
Très prochainement, le Chef de l'Etat
se rendra à Florence pour l’inauguration
de l’Exposition d’Art des XVII® et XVIil®
siècles. Plus tard, à ce qu’il paraît, il ferait une courte visite à Gênes, où il se
trouvera le 22 courant.
A côté de la grande Conférence, il y a
des «colloques» qui ne sont guère moins
intéressants pour nous. Celui, entre autres, de Santa Margherita, entre les Italiens et les Yougo-Slavcs. Des deux
côtés on fait preuve de bonne volonté
pour arriver à la totale élimination des
questions épineuses qui nous ont divisés
jusqu’ici, et mettre en pleine exécution
le traité de Rapallo.
Voici les premiers résultats du recensement parvenus au Bureau Central de
Statistique de Rome: au I'' Décembre
1921, les 69 provinces de l’ancien royaume
accusaient une population de 37.270.493
habitants, avec une augmentation de
2.599.116 habitants sur le recensement
de 1911. Si, à ce chiffre, nous ajoutons
les 1.564.691 habitants des provinces annexées après la guerre, il résulte que le
Royaume d’Italie a actuellement une population de 38.835.184 habitants. A remarquer le fait que, malgré nos 500.000
tremasse ed obbedisse. «Oderint, dum metuant!». Non s’hanno avuti riguardi ed il
fuoco hussita è divampato.
Di fronte a questo stato d’animo nazionale, come si comportano i cattolici? Non
possono negare d’aver fatto nel passato
tutto quanto potevano per distruggere il
popolo tceco; ma cercano di scagionare la
Chiesa, attribuendo le esecuzioni gravi, le
odiose determinazioni, i delitti contro ad
esso, non al Papa od al clero, ma all’iniquità dei tempi, alla malvagità di alcuni
ministri ; si rivelano con tal procedere apologetico fedeli seguaci di Machiavelli che
consigliava al suo principe di mostrare i
suoi provvedimenti atroci più che può lontani dalla sua volontà onde li si attribuisca
non a lui ma ad altri ! Quanto Machiavellismo gesuitico nella Controriforma e
nelle menti plasmate dalla Curia! I cattolici tentano inoltre di diminuire la personalità di Huss, cercando di dimostrare
come nelle idee dipendesse da V/icliff e
come l’ambiente in cui esercitò, la sua attività fosse stato lavorato dai Valdesi,
quasiché non fosse merito suo sufficiente
quello solo, ma grandissimo, di avere incendiato verità morte! Talora i fedeli di
Roma lo presentano come un ottimo cattolico che volle portar l’ordine nella Chiesa
dilaniata dagli antipapi, che sopratutto
volle indipendente il .suo popolo e che,
per questo suo procedere politico che mi
morts en guerre, ou à cause de la guerre^
l’augmentation de la population de la
dernière décade, a été supérieure à celle
de la décade précédente. j. c.
Abonnements payés.
1922: Arnoulet C. A., La Salle — Baridon Pierre, Massello — Richard Lamy,
S. Germano Chisone — Long-Marey E. W.,
Roma — Cozzi P., Arogno — Borgna L.,
Radicena — Davit-Lunati E., Torino.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
La famiglia Odino, profondamente commossa per la grande dimostrazione di stima
e d'affetto data al suo caro estinto
ringrazia di cuore tutti gli intervenuti ai
funerali, ed in modo speciale il pastore
sig. G. Bertìnatti, i parenti, i vicini ed
amici, i quali furono di largo conforto e
d'aiuto in sì doloroso frangente.
San Secondo (Crolla), 12 Aprile 1922.
VISTA
debole
E DIFETTOSA.
Sarà in TORRE PELLICE e si tratterrà
soltanto Martedì 2 Maggio, lo specialista di dìottrica-ocalistìca
Comm. M. lüeuschüler
di Torino.
Riceverà all’Hòtel de i'Oars per correzione dei difetti e debolezza di vista col
suo particolare sistema di lenti, in detto
giorno, dalle IO alle 12e dalle 14 alle 16.
ON CHERCHE UN CONCIERGE,
natif des Vallées Vaudoises, marié, sans
enfants, pour l’Ecole de Théologie de
Rome.
S’adresser, pour conditions, à M. Antonio Rostan - 107, Via Tre Novembre Roma I.
OROLOGERIA TOMASINI
Via Carlo Alberto, 22- Torre Pellice.
OCCHIALI per tutte le viste deboli e
difettose.
COMPASSI DI PRECISIONE per Scolari, Studenti, ecc., a prezzi di massima convenienza.
Riparazioni e Pezzi di ricambio.
rava alla egemonia tceca, fu condannato
al rogo.
C’è perfino chi afferma che la Chiesa,
dopo aver santificata Giovanna d’Arco,
l’eroina della Francia, stia per innalzare anche lui, assieme con Savonarola, all’onore
degli altari. Però nella Slovacchia i clericali
si sentono forti ancora e quindi parlano
con meno pmdenza, con maggiore lealtà;
capitanati da Hlinka, prete e deputato,
contemporaneamente, si sono sforzati, quantunque inutilmente, d’impedire che nei
chioschi delle ferrovie si vendessero cartoline
illustrate hussite, biografie di Huss, di Comenio, di Zischka e di Podjebrad; hanno
voluto buttarle in aria, ma sono stati impediti a colpi di randello dagli impiegati
ferroviari; insistendo essi nel loro intento,
sono stati ridotti alla ragione dalle truppe.
Nella Boemia la passione per Thussitisrao
è tale che le legioni tceche in Russia si
distinguevano le une dalle altre non mediante numeri, ma chiamandosi dai nomi
dei grandi bussiti ed evangelici: Huss,
Zischka, Procopio, Comenio, Podjebrad;
ogni legionario poi portava seco un’immagine, l’immagine di Huss, quando nel carcere
di Costanza, consumato dalle sofferenze,
poco prima di salire sul rogo, scriveva
l’ultima sua lettera e la scriveva al suo
popolo.
(Continua.).
4
INDIRIZZI
pnicipali Chiese eil Spese laldesi ie
VALLI VALDESI.
Angroirna - Pastore: Eugenio Revel.
BobbioPcllice - Pastore: £. Bertalot.
Lmerna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
, Bonnet.
Massello - Pastore: Pietro Chauvie.
Pl^rrero - Pastore: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore; Giov. Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodor^tto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorà - Pastore: F. Peyronel.
S.GejrQi^9 ^bisoiae - Pastore : EuricoTrou, J.
TorrePsRice ^ Pastore: Davide Bosio.
VilIarPellice - Pastore: Bart. Soulìer.
Acyita - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari • Chiesa : Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneton.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caitanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Micol, ivi.
Cfaieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pa.store:
Giovanni Grilli - 8, VTa S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G.. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felónica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici,
Firenze ■ Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa; Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa; Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin' - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica; Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Mustoii, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore ig,3o - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa; Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano • Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore; V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 • Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore; F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. BuSa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa : Piazza S. Marco Pastore; Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi. *
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore;
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese; Vìa Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore : Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crist. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugeri).
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaS.M,Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 335, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa)-Past. ; Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa; Via Pigna (pressoil Duomo)
- Pastore: B, Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese:
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore ;
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia:Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lmei, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice •
Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pom&r&tto - Direttore : Prof.
D. Jahier.
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice- Direttrice : Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili : Luseriia S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Lnserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Dire ciane :
Via Bertliollet, 36 - Torino. — Direttore
■ A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scnole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola. Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo. Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte I
chiese alle ore ii circa della Domenica.
PUBBLICAZIONI della LIBRERIA - LA LUCR- - TORREPELLICE (Torino, - SCONTO 2 =; ”l.~ AI RIVENDITORI
U. JANNI — IL CULTO CRISTIANO
rivendicato contro alla degenerazione romana.
Prezzo: Italia, L. 1 — Estero, L. 1,50
— Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione —
— G. LUZZI
La no^ispa Facoltà di Teologia ed il ^no compito
Prezzo: Italia, L. o,yo — Estero, L. 0,65
— Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione —
IL CATECHISMO EVANGELICO
Edizione popolare
(27 lezioni in circa 70 pagine), tanto in lingua italiana
quanto in lingua francese.
Prezzo: Italia, L. 1 — Estero, L. 2
— Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione. —
— E. RIVOIRE —
PERCHÈ SIAMO CRISTIANI?
— B. CELLI —
SCIENZA E FEDE
Prezzo di ciascuno di questi 3 Opuscoli: Italia, Cent. 50 — Estero, L.
Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione
— U. JANNI e ERN. COMBA ~
La Guerra e il Protestantesimo
— E. MEYNIER —
LA RIFORMA PROTESTANTE (esaurito)
RACCONTI PEI FANCIULLI
IL MIO NIDO, di E. FASAN ARI-CELLI.
Italia, Lire 3,— — Estero, L. 4,—. — più L. 0,50 per spedizione
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA, di NELLY BUFFA
Italia, Lire 2,50 — Estero, L. 3,—, — più L. 0,40 per spedizione
TRE MESI IN_ CAMPAGNA, di SELMA LONGO
Italia, Lire 1,50 — Estero, L. 2,—. — Più L. 0,20 per spedizione
LA RELIGIONE CRISTIANA
MANUALE D’ISTRUZIONE RELIGIOSA.
Volume di 220 pagine, di elegante formato.
Italia, Lire 4 — Estero, L. 6,00.
— Più L. 0,60 ogni volume per la spedizione —
I Signori Pastori e Abbonati de « La Luce » lo
possono ottenere per sè e per i propri Catecumeni
in ragione di Lire 3 la copia.
L'ESISTENZA DI DIO, di TEOD. LONGO
Italia, L. 1 - Estero, L. 1,30 — Più L. 0,20 per spediz .
L'IDEA CRISTIANA DI DIO, Id.
Italia, L, 1,80 — Estero, L. 2,60 —■ (franco di porto)
L'AQTORITÀ NELLA FEDE, di U. JANNI
Italia, L. 2,—• — Estero, L. 3,—
:----^ Più il 20 % per le spese postali
Una inserzione . . L. 0,50 la linea
Da 2 3 4 inserzioni . . > 0,30 > 1
Da 5 in più . .1 0,25 • I
Annunzi mortuari (in 3»pagina) » 0,60 » 1
Inserzioni di grande formato ed a eontratto
di abbonamento annuale (con diritto a 4 variazioni all’anno), prezzi da convenirsi, — Ogni
ulteriore variazione a carico deil'abbonato.
CT SJWVW WW W W W W-W - W »W W W SA,-w w w w «w Q
MOBILI
I
CAMERE LETTO
DA
noce massiccio — con c senza inarnii
□ Vk vv W #vw nA w ^W W - W VWb W #Vb A/W #X/V
CAMERE DA PRANZO complele
in noce o rovere massiccio
ROSE
Spazio disponibile
ARMADI GRANDI
in noce e cilieyio
SCRIVANIE SPECIALI in noee massieeio
SEDIE ~ TAVOLI ~ nOPILIO IN QENEKE
Si vende in ¡alfe - damigiane e ftisit.
— Sf ricliiesìa - graiis - si spedii
sconv campioni e lisfini prezzi.
Scrivere: ROSE - ONEGLIA
Esposizione in Torre Pellice
Spazio disponibile
PREZZI m ASSOLUTA EOl^EORRENZA
I
Rivolgersi a BIANCIOTTO LUIGI - Falegname
V ia i%riiaiul — Coriìle €>all'è d’Italia
I