1
Cinqaante-neavième année.
29 Juin 192^
L EGEO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
LEGS
torre PEILUCE
j Par an Four 6 mois
L 8,
10,
Spett. Biblioteca Valdese
Vallées Vaudq ^ ri^nppTC i
Italie (en dehct
Etranger . 1 . . “T ' . . ■......................... 15,.
...» 14,... 1 doll. 1/2 doll.
On s'abonne : à Torre Petlice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jeajv Coïsson, professeur.
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de l’année.
w Le Numéro 30 centimes w
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, îpstes, pares, aimableSi^V.. dig;nes de louange, occopent vos pensées. (Phil. IV, 8)
COMUNICATION OFFICIELLE.
A la suite de la démission de M'. je pasteur Emile H. Tron, maintenant à SaintJean, la Paroisse de Pramol est déclarée
vacante.
L’élection de son nouveau Conducteur
aura lieu à teneur des articles 13, 14 et
25 des Règlements Organiques.
Torre Pellice, le 26 Juin 1923.
Pour la Table :
B. LÉfîER, modérateur.
MÉDITATION. .
« Notre bien-être dépend de
cette industrie».
(Actes XIX, 25).
Us sont nombreux les hommes qui demeurent réfractaires à l’Evangile et auprès desquels échouent toutes les tentatives que Ton fait pour les amener à Christ.
La plupart d’entre eux sont retenus par
les sacrifices qu’ils devraient consentir
pour devenir chrétiens. Ils ont peur de renoncer à leurs passions mauvaises, à leurs
vices, à leur égoïsme... Mais lorsqu’on les
interroge sur les raisons qu’ils ont de se
tenir éloignés de la religion chrétienne, ils
n’osent pas avouer les causes véritables de
leur indifférence ou même de leur hostilité : pareil aveu serait trop à leur désavantage, aussi préfèrent-ils alléguer des
raisons de conscience !...
Et celui qui n’est pas chrétien, parce
'■ qu’il préfère le manger et le boire à la vie
spirituelle, déclarera franchement qu’il ne
peut avoir de vie religieuse parce que sa
raison et son intelligence lui fournissent
des raisons de s’en passer...
^ L’orfèvre Démétrius ne s’embarrasse pas
de pareilles excuses : hostile à Paul, décidé
à entraver son œuvre de propagande chrétienne, il ne cherche pas à masquer son
hostilité par de belles paroles, i), n’allègue
- pas des motifs de conscience. Non, ce qui
fait de lui un ennemi du missionnaire et
de l’Evangile, c’est une simple question
d’argent, et il l’avoue carrément.
Il sait que, si le christianisme s’implante
à Ephèse et y triomphe, c’en sera fini de
cette industrie qui l’enrichit, lui et ses collègues ; aussi, sans cacher les sentiments
qui l’animent, il déclare qu’il ne veut pas
entendre parler d’une religion contraire <à
ses intérêts pécuniaires. « Notre bien-être
dépend de cette industrie ».
3: H: ^
L’histoire se répète. Ce que nous voyions
au premier siècle de notre ère, n.ous pouvons maintenant encore l’obsei-ver chaque
jour, car elles ne manquent pas, hélas !, les
industries dont les buts et les moyens sont
contraires à l’Evangile.
Essayez d’expliquer au tenancier d’une
maison de jeu qu’il accomplit une œuvre
néfaste et que vous lui demandez, au nom
de l’Evangile et des intérêts les plus sacr& des hommes, de fermer sa maison ;
essayez de réveiller sa conscience en le
rendant attentif aux larmes des famiUes
dont le chef s’est ruiné chez lui... Et vous
entendrez, en réponse à vos représentations, ces mots de Démétrius : « Notre
bien-être dépend de cette industrie ».
Et que nous diront le liquoriste ou le
trafiquant de stupéfiants, lorsque nous tenterons de leur montrer les maux innombrables dont ils sont les auteurs ? Par
quels arguments nous rènverront-üs chez
nous, nous et notre Evangile, si ce n’est
par celui de Démétrius ?
Et partout où nous irons au nom de
l’Evangile parler aux consciences de ceux
qui spéculent sur les vices humains pour
s’enrichir, partout la même réponse nous
sera faite.
« Notre bien-être dépend de cette industrie », voilà la phrase qui excuse tout
de nos jours ! Qu’importent les âmes que
l’on tue, les ruines que l’on accumule, les
vices que Ton fait prospérer, pourvu que
le bien-être de quelques-uns soit sauvegardé et que leur fortune augmente.
*îî tî* ®
'Mais il y a plus ! Ces hommes-là, pour
lesquels les vices des hommes sont une
merveilleuse source de profit, s’opposent
par des ruses inavouables et des efforts
colcfâsaux aux progrès de la religion chrétienne. Tous les moyens leur sont bons,
pourvu que leur but soit atteint : - rendre
inefficaces et stériles les efforts des serviteurs de Dieu. Il est important pour eux
que, loin d’augmenter, le nombre des chrétiens diminue, car leurs affaires ne mar■cheraient plus si tous les hommes étaient
gagnés au christianisme. Dans le royaume
de Dieu il n’y a place ni pour les maisons
de débauche ou de jeu, ni pour la littérature immorale, pas plus que pour l’alcool, la morphine et les danses modernes.
* m
« Notre bien-être dépend de cette industrie».
Cette parole n’est-elle pas encore un
avertissement, pour nous, qui faisons profession de christianisme ?
Sans nous arrêter à ces chrétiens à double morale et à double face, qui distinguent soigneusement, dans leur vie de tous
les jours, la petite part faite à la religion
de la plus grande consacrée à leurs intérêts, n’avons-nous pas tous dans notre vie
un interdit, une chose qui nous empêche
d’être des chrétiens véritables et qui s’oppose à tout progrès spirituel?
C’est tel péché qui nous est cher, pour
celui-ci l’orgueil, pour cet autre la médisance ou la sensualité. Et ce péché, que
nous cultivons soigneusement, nous l’estimons nécessaire à notre bien-être. Nous
voulons bien être chrétiens, mais à la condition de pouvoir être en même temps ou
orguêiUeux, ou sensuel, ou médisant!
Or, si vraiment nous sommes tels, que
faisons-nous d’autre que d’agir comme Démétrius et comme ceux que nous venons
de condamner ?
* * w
Remarquons bien ceci : pour le chrétien
authentique, le bien-être ne dépend pas
d’une industrie, ou d’un péché. U dépend
de la position que ce chrétien a prise visà-vis de Dieu. Et de l’union, plus ou moins
étroite, où il est avec le Christ.
Et inversement, l’industrie du chrétien,
dépendra, eMe, de sa conscience, inspirée
et guidée par l’Evangile. Alexelle.
(Du Semeur Vaudois)..
MARIAGES MIXTES.
, Ce n’est ni la première ni, très probabjement, la dernière fois qu’on attire l’atténtion des lecteurs sur la question déliI cate et toujours actuelle des mariages
. mixtes. Et l’on s’en occupe et préoccupe
ailleurs que chez nous, peut-être plus ailleurs que chez nous, notamment dans les
pays où le pyrotestantisme ne représente
qu’une petite fraction de la population
{France et Belgique), sans parler de la
^ Suisse, de la Hollande, de l’Allemagne où
le Protestantisme est en majorité, mais où
le danger des mariages mixtes n’est pas
rmoins à redouter. Nous apercevons cette
I préoccupation à travers les compte-rendus
^ de tous les synodes régionaux de France,
où, dans certaines paroisses, ils dépeuplent
petit à petit l’église, l’église qui se déclare
impuissante à les empêcher, mais qvôi cher'^che anxieusement le moyen d’en réduire le
nombre et de les rendre, à l’avenir, moms
,)tuisibles au Protestantisme.
C’est dire qu’ü ne faut même pas songer à troüêer une solution radicale : tout
pe que l’église et les familles peuvmt faire
h’est de mettre en garde la jeunesse contre
des fâcheux inconvénients et les dangers
des mariages mixtes; d’unir leurs efforts
pour atténuer le mal, sans se faire trop
d’illusions sur les résultats. Dans nos Vallées, les unions mixtes étaient presque totalement inconnues il n’y a encore qu’une
cinquantaine d’années : nos ancêtres évitaient les infiltrations étrangères ; soucieux de garder la pureté de leur religion,
ils redoutaient les femmes catholiques au
même titre que les anciens Juifs les Cananéennes. Mais nous avons joliment évolué
avec le progrès! Aujowd’hui les mariages
mixtes se chiffrent par plusieurs dizaines
chaque année, rien que dans les paroisses
des Vallées; sms compter ceux qui sont
contractés dans nos villes d’Italie ou à
l’étranger par des Vaudois et des Va^^doises qiâ ne peuvent pas toujours choisir
parmi des coreligionnaires.
Il serait facile de démontrer que les mariages mixtes pourraient toujours être
évités aux Vallées, et qu’ils pourraient
l’être souvent aussi hors des Vallées... avec
un peu de bonne volonté et beaucoup d’attachement à lu religion de nos pères. Pourquoi ne le sonPils pas ? Oh ! tout simplement parce que, sauf de très louables exceptions, ceux qui les contractent ne se
soucient pas outre mesure de la rdigion
dans laqtvelle ils ont été élevés ; il en est
même qm n’y songent seulement pas, qui
n’ont pas la moindre préoccupation au sujet de l’avenir de la famille qu’ils vont
fonder, et pour qui le nianage n’est que
l’union de deux corps, de deux fortunes,
et jamais une union spirituelle et morale,
la seule qui dure et sdit réellement heureuse. Mais ils ne savent pas, ils ne comprennent pas, ijis ne voient pas aujourd’hui les très fâcheuses conséquences de
leur légèreté, et lorsque l’expérience des
années leur ouvrira les yeux, ce sera trop
tard !
— Mais ü y aies pasteurs, & y a surtout
les parents dont le devoir est tout tracé.
Oh ! les parents ! Ecoute-t-on toujours les
parents ? Ne renconitre-t-on pas quantité
d’enfants qui, parvenus à leur majorité,
— et même avant — bravent l’autorité
paternelle ? Croyez-vous que, si ce n’est
tous les parents, la plupart ,d’^ntre eux,
n’aient pas fait à leurs fils ou filles se disposant à conclure un mariage mixte les
plus sages, les plus pressantes remontrances, et qu’üs n’aient pas souffert au-delà
de ce qu’on ne saurait imaginer, en constatant leur impuissance ? Au lieu donc de
nous unir à ceux qui font mine de se scandaliser de ce que le fils ou h fille d’une personne occupant, par exemple, une position
en vue dans la société ou dans l’église,
épousent quelqu’un qui n’est pas de leur
religion, plaignons ces parents, et sympathisons avec eux. Ne blâmons jamais qu’en
toute connaissance de cause... et encore !
Nous ne voudrions cependant pxis avoir
l’air d’en prendre si facilement notre
parti: il s’agit de lutter, disiom-nous plus
haut, au moins dans le but d’empmcher
que le mal ne s’aggrave encore. Il s’agit
d’éclairer les jeunes gens, de leur ouvrir
les yeux sur les dangers qui sont suspendus sur leur tête. De leur représenter ce
que serait leur foyer, après quelques années de mariage, là où viendrait à manquer nécessairement « V harmonie des
cœurs et des consciences » ; le sort spirituel de leurs enfants qui seraient élevés
dans la religion catholique; les luttes héroïques de nos aïeux pour garder leur foi
et le devoir qui en découle pmur chacun de
nous de ne pas la trahir et de garder intact ^héritage sacré que nous ont transmis nos glorieux martyrs. Les réunions de
« quartier » peuvent faire quelque chose
dans ce sens, croyons-nous ; mais c’est surtout les Unions Chrétiennes des deux sexes qui sont plus particulièrement qualifiées pour exercer leur bienfaiisante influence dans ce domaine. Il n’est pas de
sujet plus intéressant ni plus important.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler ici les récentes dispositions édictées p>ar
l’église romaine au sujet des mariages mixtes, dispositions résumées par le Semeur
Vaudois d’après la Semaine catholique de
Fribourg :
« L’Eglise romaine défend le mariage
entre catholiques et protestants » ,• {nous
sommes d’accord jusqu’ici) ; elle ne le tolère qu’à quatre conditions:
« 1“ Les deux fiancés s’engagent à élever
leurs enfants dans la foi catholique ;« 2“ la partie cathoMque promet de faire
effort pour amener l’autre à la vérité ;
« 3“ la partie non catholique promet de
laisser l’autre pratiquer librement sa religion ;
« 4° les deux fiancés s’engagent à ne pas
aller se marier au temple ».
La condition N“ 1 est surtout à méditer.
Et remarquez qu’il s’agit de prendre, par
écrit, l’engagement d’élever « tous les enfants à naître » dans la foi romaine ! Que
vous en semble ? Moi je dds que celui ou
celle qui, de gaîté de cœur, a le courage
de faire une pareille promesse, n’est déjà
pim digne du beau nom de Vaudois. Il est
perdu d’avance pour nous, au même titre
que « ses enfants à naître ». j. c.
Vederc in 4“ pagina:
pnumio DEm uim " u iim „
2
Le Congrès de Portscbacti
des ü. C. de J. G.
1-10 Juin
Le Congrès avait pour but l’étude de la
responsabilité des chrétiens envers la jeunesse et des devoirs qui inconibent à chacun comme membre d’une église et comme
membre d’une union appelée chrétienne.
Plus de mille délégués de 48 nations
étaient présents à Portschach sur le lac de
Wörth, coin merveüleux où l’esprit se sentait tout naturellement porté à la méditation et à un sérieux examen de conscience.
Que dire des longues conversations, de
l’importance des sujets traités et des décisions prises ?
Tous pourraient se résumer dans la nécessité d’un effort immense et persévérant
pour amener les jeunes gens à JésusChrist en qui il faut leur enseigner à reconnaître leur Seigneur et leur Maître,
afin qu’ils puissent se confier entièrement
en Lui, le suivre et le servir.
L’Eglise Chrétienne, comme les Unions,
n’a pas travaillé suffisamment pour le développement complet des jeunes gens ; il
est donc nécessaire d’adapter les efforts de
toutes les personnes conscientes à l’urgence et à la grandeur du devoir présent.
L’on ne doit pas se contenter de vœux et
de plans comme ceux qui ont été formulés
par la Conférence de Portschach : un contact occasionnel n’aurait aucune importance s’il ne réussissait pas à créer un
mouvement complet, pour la sauvegai-de
et l’enrichissement moral et spirituel de la
jeunesse.
Autour de nous la v^ue monte ! La vague des honmies de demain au service desquels le Seigneur nous appelle tous tant
que nous sommes.
Notre devoir est inéluctable : nous devons entraîner à l’œuvre tous ceux qui
peuvent porter leur grain de sable pour
la construction d’un ordre moral nouveau,
vers la plénitude de la vie chrétienne.
C. G.4Y.
Poor DOS Ecoles de Qoartier.
La nouvelle que le Ministère de l’Instruction Publique avait l’intention de supprimer, sauf quelques rares exceptions, les
écoles ayant au 30 avril moins de 20 élèves, a produit une vive impression parmi
nous, vu que la plupart de nos petites écoles de montagne auxquelles nous sommes
redevables de tant de bienfaits d’ordre intellectuel et moral auraient disparu.
Dans le but de conjurer ce danger, il
s’est formé à La Tour un Comité de conseillers provinciaux, syndics, directeurs
d’institutions scolaires, représentants d’associations, etc., 'pour la tutelle des écoles
élémentaires rurales du Pignerolais. Un
mémorial fut rédigé et adressé au Ministre de l’Instruction Publique par le canal
de l’hon. Villabruna et de S. E. Acerbo. Le
ministre Gentué vient d’adresser au Président dudit Comité la lettre ci-dessous, qui
va rassurer nos populations :
Roma, 19 Giugno 1923.
lll.mo Sig. G. Maggiore
Consigliere della Tavola Valdese
Torre Pellice {Torino).
In relazione al premevwrìa presentato
dalla S. V. a nome del Comitato costituitosi
per la conservazione delle scuole elementari della Valle del Pinerohse, mi è gradito
assicurarla che il Ministero non ha affatto
deliberato nè ha in animo di chiudere
senza distinzione tutte le scuole frequentate da meno di 20 akmni, ma ha soltanto
ordinato una esatta e completa ricognizione di esse.
Nelle attuali condizioni della pubblica
finanza U Ministero si è preoccupato della
elevata spesa pél mantenimento di una
scuola e quindi non potrebbe consentire
che quelle frequentate da pochissimi alunni
continuino a gravare mi bilancio dello
Stato nella misura attuale.
Il Ministero esaminerà i dati raccolti e
studierà il modo di organizzare diversamente ed m maniera pm economica il servizio scolastico nei centri rurali di minore
importanza è non mancherà di tenere in
giusta considerazione le speciali condizioni
delle Valli alpine, dove è assolutamente impossibile costituire scolaresche numerosissime.
Le scuole di codeste Valli hanno funzionato e funzionano tuttora assai bene, e potranno quindi essere conservate, ma a condizione che siano sistemate in modo diverso
e meno costoso dell’attuale, ed il Ministero
in questa sistemazione terrà presente i
voti espressi, 'per ogni Comune, da dodesto
On. Comitato.
Mi creda, con ossequi,
(firmato) Gentile.
PERSONAL.IA.
Deux des plus distingués parmi les anciens élèves de notre Collège viennent d’obtenir, par examen, la « libera docenza » à
une facidté de niiédecine, à savoir :
M. Gino Tron, fils du vénéré pasteur en
retraite M. Henri Tron, qui a été nommé
récemment « libero docente » en bactériologie à la faculté de Pavie.
M. Guido Malan, un vaillant praticien
fort connu aux Vallées, est nommé « libero
docente » de pathologie médicale générale
à la faculté de Turin.
A ces deux Vaudois distingués, nos
plus chaudes, nos plus enthousiastes félicitations.
CHRONIQUE VAUOOISE.
CHABAS. A partir du l.er juillet les
cultes du dimanclie après-midi (4 heures)
seront régulièrement repris. Celui d’aprèsdemain (dimanche) sera suivi de la distribution des prix de Bible aux élèves des
écoles de Saint-Jean, qui y sont donc tous
cordialement invités, ainsi que toutes les
personnes qui s’intéressent à eux.
LA TOUR. Le Rapport annuel de la Paroisse qui vient de paraître, fait des constatations plutôt réjouissantes : fréquentation « satisfaisante » du culte principal où
la jeunesse est toujours largement représentée ; réunions de quartier (7 par semaine) encourageantes; progrès dans le
chant, grâce surtout à la Chorale et à l’organiste ; excellente série de conférences de
culture et d’édification du dimanche soir ;
multiples sociétés d’activité, chrétienne qui
« sont une véritable force et un secours
précieux pour l’Egüse ».
Les finances marquent aussi im progrès
fort sensible. Les « fonds d’égMse » accusent ime entrée de L. 17.555 ; la « Diaconie » de L. 5.280 ; sans compter les somriles collectées dans la Paro^se pour les
Œuvres de bienfaisance, pour les Missions
et l’Evangélisation. Il en résulte que la Paroisse de La Tour a pu verser Jj. 9.000 à
la Caisse centrale; L. 1.615 pour l’Evangélisation et tout autant pour ks Missions;
plus de 2.000 lires des entrées de la Diaconie ont pu être affectées à nos Institutions de bienfaisance des Vallées et de la
Péninsule. A souligner enfin que la collfecte
au culte principal a donné au delà de
L. 5X)00.
Le rapport conclut avec beaucoup d’à
propos par ces simples paroles, que nous
livrons à la méditation de tous nos lecteurs ; « ...c’est à notre conduite que le
monde nous juge et juge le Christianisme;
c’est notre manière d’agir envers nos parents, nos voisins ; c’est notre maniere de
conduire nos affaires et de nous comporter dans la vie privée que le monde observe... ».
— La promenado scolaire traditionnelle
de fin d’année de nos écoles secondaires a
eu lieu samedi dernier par une des premières belles journées d’été. Emplacement:
le beau bois de châtaigniers de l’ex-ancien
Hugon de l’Envers, qui nous donne l’hospitalité depuis... toujours. Quelques amis de
l’instruction et de la jeunesse — notre Modérateur entre autres — ont bien voulu
se joindre aux professeurs et à nos deux
cents élèves des deux sexes. Il n’est pas
nécessaire de dire que tout le monde a vivement joui de la petite partie de campagne où la jeunesse s’est amusée avec entrain, tandis que les dames devisaient avec
animation et les vieux, pardon ! les hommes d’âge mûr s’entretenaient amicalement et discutaient à l’ombre des grands
arbres.
« Les jeux, les chants, les ris » se prolongent jusque vers 5 heures du soir où il
fallut songer à rentrer en bon ordre. Une
journée délicieuse, enfin, qui va nous prédisposer, les uns et les autres, à affronter
•avec courage les fatigues et les tracas des
examens.
— Ecoles Secondaires. La séance des
moyennes (scrutinio finale) de nos deux
établissements a eu lieu le 25 courant. Le
résultat des études, qui pouvait être plus
brillant, vous sera donné dans une prochaine chronique, avec les noms des élèves
promus aux examens de cette première
session, examens qui ont commencé le 26
courant et se prolongeront jusque vers le
3 ou le 4 juilkt. Les examens de licence,
avec l’assistance du commissaire royal,
prof. Lizier, n’auront lieu qu’à partir du
2 juillet.
— La Société missionnaire d’étudiants,
Pradeltorno, si favorablement connue parmi nous, a célébré dimanche dernier, dans
la salle du Synode, son 40.me anniversaire.
L’affluence du public n’a pas été ce que
nos jeunes amis auraient désiré, et c’est
grand dommage, vu que la cérémonie a été
des plus édifiantes et des plus intéressantes aussi. Nous avons goûté le discours
d’introduction du président, Laurent Rivoira, sobre, élevé dans sa simplicité, sans
la moindre trace de rhétorique et débité
sans emphase ; ffiérites rares pour un orateur de cet âge. Suit la lecture du procèsverbal de la dernière séance anniversaire
— rédigé par l’ex-secrétaire EUo Eynard
— complet et soigné.
Et nous voici à la pièce de résistance :
le rapport annuel du Président sur la marche et l’activité de la Société. Un travail
abondant, hérissé de chiffres, farci de détails — jusqu’à trop — par lequel le public a pu se rendre compte de tout ce que
la Société a fait dans le courant de la dernière année. On nous dit que les membres
honoraires sont au nombre de 275..., mais
que plusieurs oublient (!) de verser leur
cotisation ; que les membres effectifs, au
nombre de 20, ont tenu 93 réunions de
missions dans toutes les Paroisses des Vallées et dans maintes villes d’Italie, avec le
précieux concours de quelques membres
correspondants fort actifs ; que le produit
de chacune de ces réunions va d un minimum de L. 2,50 à un maximum de L. 500 ;
que les entrées totales ont été de L. 5.329,
les frais de L. 237 et que les 5.000 et quelques lires de résidu seront versées, à parts
égales, à la Société de Paris et à la Mission Suédoise en Erythrée pour l’entretien
d’un évangéliste indigène.
Après de chaudes paroles d’encouragement et de vives félicitations pour ces
beaux résultats, du modérateur M. B. Léger et des professeurs Attilio JaUa et Falchi, la séance est close par une fervente
prière du pasteur M. D. Bosiô.
LUSERNE SAINT-JEAN. {Retardée).
Dimanche 17 courant notre Paroisse souhaitait la bienvenue à son pasteur, M. E.
Tron, de retour chez lui après une absence
de plusieurs mois passés en Grande-Bretagne et Irlande où la V. Table l’avait envoyé en mission.
Au culte principal, une assemblée particulièrement nombreuse et recueillie se
levait à l’entrée du Pasteur, tandiç que la
Chorale entonnait un chœur de bienvenue
expressément préparé pour l’occasion.
Deux jours après, le rhardi soir, de par
l’initiative commune de toutes nos sociétés, la Paroisse (on peut bien le dire puisqu’elle y était largement et complètement
représentée), recevait dans la salle Albarin, tout ornée de verdure et de fleurs, M.
et "M.me Tron, M. et M.me Gardiol et M.
et M.me Revel, pour un thé de caractère
intime et officiel en même temps.
Après l’invocation de M. Rodio et un
beau chœur chanté par notre jeunesse,
M. Long, vice-président du Consistoire, répète à M. Tron l’expression de la satisfaction générale pour son heureux retour et
remercie en même temps MM. Gardiol et
Revel qui, avec tant d’entrain et de zèle,
ont voulu s’occuper de cette vaste Paroisse
en l’absence du Pasteur titulaire. Suit le
thé traditionnel, après quoi M. Tron prononce une courte allocution ; et les applaudissements réitérés qui accueillent ses paroles lui disent combien elles répondent
aux sentiments de ceux à qui ü les adresse.
MM, Gardiol et ReveJ, ajoutent encore
quelques mots et, après la prière, la jolie
fête se termine, en laissant dans les présents, provenant de tous les points de la
Paroisse, même à une époque où à la
campagne on est surchargé de besogne, ,
une excellente impression et le meilleur
souvenir.
Nous devrions terminer en souhaitant
aussi à notre Pasteur et à sa compagne un
ministère long et béni au milieu de nous,
mais nous savons d’autre part que ces souhaits ont déjà été bien plus chaleureusement et directement exprimés de vive voix
par un grand nombre de paroissiens à notre chère Mjne Tron, dont les nombreuses
visites pendant l’absence de son mari ont
été si appréciées par ceux qui en ont
profité. O- 9
MILAN. La seconde Eglise Vaudoise de
Milan (Via Fabbri) a, d’après son dernier
« rapport » du Conseil d’Eglise, 123 membres d’église, c’est-à-dire 4 de plus que
l’année dernière. Bonne fréquentation des
cultes, encourageante participation à la
Sainte-Cène ; petite et vaillante Chorale
qui contribue à l’amélioration du chant ;
petite école du dimanche uniquement fréquentée par des enfants de familles évangéliques ; bienfaisante activité du « Circolo Valdese» des jeunes gens; réunions
périodiques — deux fois par mois — des
jeunes filles vaudoises établies à Milan...
Le rapport constate avec joie un progrès réel au sujet des finances, accusant
au delà de 15.000 lires aux différentes entrées ; ce qui permet à la congrégation de
verser 4.000 lires à la Caisse centrale et
250 lires à la Caisse d’éméritation.
POMARET. — La fête des promotions.
Notre Ecole Latine du Pomaret était, jeudi
dernier, en fête. A 11 heures précises,
tout le monde se trouvait réuni dans la
grande et belle salle du Convitto, tout enguirlandée pour l’occasion. Outre les élèves, il y avait un public assez nombreux,
composé en grande partie de dames. M. le
pasteur L. Marauda, membre de la ’fable,
ouvrit la séance par le culte, en parlant
très brièvement, mais d’une manière incisive, sur le devoir d’éviter la souillure qui
peut empoisonner toute une existence.
Le directeur de flnstitut, M. le prof. J.
Maggiore, donne ensuite un compte-rendu
détaillé sur la marche de l’école. Il résulte
que pendant l’année 34 élèves ont été inscrits, mais cinq, pour un motif ou un autre s’étant retirés, 29 se sont présentés
aux examens, obtenant d’exceUents résultats, et six seulement ont reçu quelques
blessures. Le Directeur appelle l’attention
du public sur l’importance de l'Ecole Latine, en faisant ressortir qu’elle a donné, à
elle seule, le 40 pour cent des Pasteurs
Vaudois. Elle est au cœur des deux Vallées et pour elle l’Administration fait avec
joie les sacrifices indispensables.
Le soussigné adresse à son tour quelques
mots aux élèves en les invitant à garder
la simplicité, vertu qui a honoré nos an-
3
litres et qui a été reconnue par nos ennemis même.,
M. le prof. Forneron recommande l’ordre et le travail, et M. le prof. C. Jalla
l’instruction et l’étude.
Deux chœurs préparés sous la direction
de M. Ix)uis Eostagno sont enlevés avec
entrain et apportèrent la note gaie à la
^Irémonie. Bon nombre de prix sont distribués aux élèves les plus appliqués qui
trouveront, surtout dans le volume d’histoire vaudoise du prof. Comba, matière à
se délecter et à s’instruire en même temps.
Un repas en commim réunit, à midi et
demi, une vingtaine d’amis sincères de la
ehère Ecole Latine, qui évoque toujours
de si beaux souvenirs. C. A. Tron.
« Hc ü!
La tyrannie de l’espace nous oblige à
renvoyer au prochain numéro quelques
correspondances ; une, entre autres, de Genève, des plus intéressantes, mais qui nous
arrive au moment où le journal est en
pages.
ULTIMI QIORW1
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fino al 30 Giugpno il nuovo e bel
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Storia dei Yaldesi
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|1(
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«de la révision du projet de la réforme électorale a approuvé une motion d’après laquelle la liste obtenant le plus grand nombre de suffrages doit avoir les deux tiers
des sièges ; puisque aucune liste ne peut
présenter un nombre de candidats supérieur aux deux tiers, tous les candidats de
la liste qui aura la majorité des votes seront élus. Ainsi le principe majoritaire a
été confirmé par .la Commission. Mais l’opposition ne désarme pas ; la presse libérale
s’alarme et signale les grands dangers du
nouveau projet. Les oppositeurs les plus
acharnés sont cependant les populaires ;
tellement que pour vaincre leur résistance
LES VAUDOIS
jugés par Icars aieis et par leers epaeipis.
(Suite f voir N. 24).
Le professeur RAFFAELE MARIANO
(1840 f 1912), de l’Université de Naples,
writ dans son livre : Papa, Clero e Chiesa
in Italia (pag. 339), ces mots : « ...Uomini
di religione e di chiesa sono coloro che fra
noi proseguono indefessi l’opera altamente
meritevole di spargere l’evangelo nel mezzo
delle nostre moltitudini, fra i quali vanno
distinti i Valdesi, che procedono in ciò con
certa maggiore ^organicità, con migliore
dottrina e con formazione di mezzi allo
scopo ; e la cui chiesa, per di più, è rivestita di un tal quale carattere indigeno,
avendo tenuto da tempo remoto la sua sede
Qui in Italia, nelle vallate alpine. E si tace,
del resto, della sua origine vetustissima,
PCI’ la quale costituisce una corrente di
opposizione (per quanto sottile, pur non
spoglia in tempo anche non lontano di .atti
di eroismo) contro la chiesa papale, ed insieme un moto di riforma religiosa in
Senso evangelico assai anteriore alla protestante del secolo XVI ».
En 1884, le célèbre écrivain EDMONDO
DE AMICIS (1846 t 1908), publiait son
^''te : AMe porte d’Italia, qui fit connaître
avantageusement les Vaudois à tous les
Italiens et même à l’étranger. Deux cha
jMi.’
le Gouvernement a eu recours au Vatican
dans lequel. il a trouvé, semble-t-il, un
allié.
En attendant le résultat des élections
politiques, les fascistes tâchent de s’assurer, de gré ou de force, le pouvoir admini.stratif dans les principales villes. Sachant que toute élection nouve,lJe est pour
eux, dans ce moment, vme victoire, ils
viennent d’imposer à Turin aussi la démission du conseil communal.
L’anniversaire de la victoire du Piave a
été célébrée à Rome par une imposante
manifestation à laquelle ont pris part
4,000 drapeaux et SOjOOO combattants de
toutes les régions de l’Italie. ‘M. Mussolini
n’a pas manqué de prononcer un discours,
exaltant le patriotisme des combattants
qui, après avoir vaincu la guerre, doivent
encore « vaincre la paix », et leur promettant que la grande victoire ne sera plus
jamais mutilée.
Après avoir tenu tout le pays en émoi
pendant plusieurs jours, l’éruption de
l’Etna peut se considérer terminée. La
coulée de lave ne fait plus de progrès et
quoique grave, le désastre n’a, heureusement, pas pris les proportions d’une véritable catastrophe. S. M. le Roi et le Président du Conseil se sont rendus sur les
lieux dévastés apportant des secours à la
population. Pour mettre un terme aux
exagérations de certains journaux nationaux et étrangers, le Gouvernement a exposé dans un communiqué la réelle situation des choses : il n’y a pas eu de victimes humaines ni de bourgades détruites ;
on fera face aux secours nécessaires avec
les ressources nationales et, tout en exprimant sa reconnaissance pour les sentiments de générosité manifestés à l’étranger, M. Mussolini a décidé, justement, de
refuser toute offre provenant des autres
pays. La population de Liguaglossa (une
localité qui a été fort menacée), est convaincue de n’avoir été sauvée que grâce
à l’intercession miraculeuse de la statue
de son saint protecteur et lui apporte
force hommages de fleurs et d’argent !
— La réponse franco-belge au questionnaire anglais n’a pas encore été remise à
Londres. Les conversations se suivent sans
interruption, mais les divergences entre
les points de vue français et anglais sont
encore trop marquées pour qu’un accord
quelconque soit possible. Cependant, l’Angleterre paraît lasse d’attendre et désire
une solution économique définitive du problème des réparations pour délivrer l’Europe de la dangereuse incertitude actuelle.
—■ Le débat de la Chambre française sur
la politique i.ntérieure a fatUi causer une
crise du Cabinet Poincaré, provoquée par
le parti radical. Elle a pu être évitée
grâce à la décision des ministres radicaux
qui ont préféré abandonner leur parti plutôt que quitter leur portefeuille.
— La Suisse n’ayant pas donné une réponse satisfaisante à la Russie à l’égard
de l’assassinat de M. Worowski, les Commissaires de Moscou ont décidé de la boycotter. Cette mesure, apparemment grave,
n’affecte pas sérieusement la Confédération, dont le commerce avec les Soviety est
à peu près nul.
pitres entiers leur sont consacrés : La Ginevra italiana et Le Termopili Valdesi.
Nous nous bornons à citer deux pages de
cet auteur, renvoyant ceux qui désirent
savoir tout ce que pense De Amicis des
Vaudois, directement à son ouvrage.
« ...Noi stiamo per entrare... in una regione famosa e gloriosa, in una piccola
Svizzera italiana, che ha là vicino, in Torre
Pellice, la sua Ginevra, in mezzo a un popolo singolare, che forma come una nazione a parte nel seno della nostra nazione... Questo popob ha una storia propria, la cui origine si perde nell’oscurità
del medio evo, una fede sua, una sua letteratura, un suo dialett», un particolare
organamento religioso democratico, che appartiene a lui solo, un’assemblea libera
che tratta o decide dei suoi interessi più
delicati, delle istituzioni speciali... Non occupa, e scarsamente, che tre valli, di cui
una piccolissima, e otto valloni ; e ha corrispondenze e stazioni in tutte le parti
d’Itaiia, e coloinie in Germania e in America, e vanta amicizie di popoli e di principi, ospita visitatori riverenti e devoti
di tutti i paesi, manda soldati e divulgatori della sua fede in tutti i continenti.
Fra abitanti del piano e montanari non
furon mai più, o molto di più di ventimila,
divisi in quindici parrocchie : eppure ebbero le vicende e la forza d’un grande popolo : ebbero i loro eserciti, i loro gene
— A Lausanne, la Turquie a enfin reconnu la souveraineté de notre pays sur
les îles du Dodécannèse. La Conférence a
(dû subir vm temps d’arrêt à cause du problème du payement des coupons de la dette
ottomane. Ici encore les efforts des alliés
se heurtent contre l’intransigeance ou
l’inertie de la déljégation turque.
— A la suite d’un abouchement de MMussolini avec le Ministre des affaires
étrangères de la Grèce, l’Italie a repris les
relatrons diplomatiques avec cette nation.
A. S.
CONSCIENTIA.
Nel N° 25 di Conscientia, il noto settimanale romano di cultura religiosa, sociale, politica, sono particolarmente segnalabili un articolo del prof. Michele Bariilari, dela R. Università di Messina, su La
decadenza del Parlamento ; uno studio regionale di Nicola Moscardeli sulla Situazione spirituale in Abruzzo ; alcuni interessanti retroscena ddTUltimo Concilio
ecumenico, scritti da quel profondo conoscitore dì cose vaticane che è Pio Molajoni,
e un articolo di Giuseppe Gangale sulle Incognite presenti e future nei rapporti
italo-vatioani.
Completano ed integrano il giornale
molte rubriche interessanti ed attuali.
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Rev. Renzi, Via Bertela, 53 - Per Roma :
Sig. Giocoli, Via Tre Novembre, 107 - Per
la Svizzera : Rev. CavaUeris, Leysin - Rev.
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rali, i loro eroi, i loro martiri ; trattarono
molte volte da pari a pari con lo Stato
cento volte più grande a cui appartenevano : sostennero trenta guerre, quali contro il Piemonte, quali contro la Francia,
più d’una contro i due Stati riuniti ; tennero testa per quasi un anno alla potenza
di Luigi XIV. Come il popolo musulmano,
sostennero urti di crociate fanatiche ; furono strappati tutti insieme dalle loro
terre come il popolo ebreo ; si riconquistarono la patria come il popolo iberico. Dispersi, uccisi, distrutti quasi tutti come
una razza infetta di cui si volesse purgare
la terra, ripullularono più numerosi e più
ostinati. Infine, stancarono con la costanza
invitta gli oppressori, si fecero invocare
da loro nei pericoli, combatterono valorosamente per la causa comune, strapparono
ai secolari nemici l’ammirazione e la gratitudine, li costrinsero a dar loro la libertà
per cui lottavano da secoli, a vei-gognarsi
del passato, e a festeggiare quella concessione come un bene e una gbria di tutti.
E nonostaqte le mille persecuzioni, e le
guerre spietate, e i lunghi esiiii che avrebbero dovuto spezzare intorno a loro ogni
legame, e soffocare nei loro animo ogni altro affetto fuor che l’amore dei propri
monti e l’orgoglio della propria storia, essi
si mantennero sempre italiani nel cuore ;
e come furono del vecchio Piemonte, sono
ancora una delle provincie più nobilmente
La famille et les parents de
MARTHE PONS née PAGET
décedée à Saint-Second le 24 courant,
remercient toutes les personnes qui leur
ont témoigné leur sympathie en cette triste,
circonstance.
La famiglia Gay-Durand ringrazia
sentitamente quanti vollero onorare la memoria del loro caro fratello e zio
L.UICI DURANDO
e dare ad essa prova di affettuosa simpatia
in questa dolorosa circostanza.
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Fate aitenzione e vi convlncéfete che
tutti i Vermouth contrariamente alla
leggenda vi tolgono l’appetito. - Preferite invece I’
OYNOS
e constaterete che vi tonifica lo stomaco e vi stimola veramente l’appetito. • E' vino sceltissimo del' Piemonte a lungo invecchiato a contatto
di vegetali speciali che hanno'la proprietà ormai indiscussa di ^ire sulle
mucose dello stomaco. — Si prende
un po' prima dei pasti puro o diluito.
Esigere ia bottiglia originale.
patriottiche della nuova Italia. Onore ai
Valdesi, dunque !...
« I Valdesi considerano se medesimi come
cristiani primitivi..., e la propria religione
come l’essenza stessa del cristianesimo ;
sono alteri di rappresentare il solo principio di protesta religiosa che abbia attraversato vittoriosamente i terrori del medio
evo, di essere stati quasi i padri spirituali
defla riforma, oggetto per secoli di ammirazione e di affetto in ogni angolo della
terra dove battesse un cuore protestante ;
alteri delle loro sventure e delle loro battaglie eroiche, di quella « gloriosa rientrata » principalmente, e di quella miracolosa difesa della Balsiglia, paragonabili
davvero l’una e l’altra alle più grandi cose
dei tempi antichi; alteri anche del presente : della floridezza, della istruzione,
della operosità, della virtù del bro popolo,
a cui il mondo protestante ha decretato il
titolo glorioso di «Israeb delle Alpi».
Della virtù, dell’onestà sopra tutto, poiché
sebbene riconoscano essi pure di non essere più i Valdesi d’una volta..., hanno per
fermo nondimeno, e non lo tacciono, che
« il bro grado di moralità sia superiore a
quelb di tutte le Mtre popolazioni italiane ». E veramente il giudizio della maggior parte di cobro che li conoscono da
vicino, non discorda dal giudizio loro » (La
Ginevra Italiana). (A rnivre).
4
INDIRIZZI
Mie pÉíipalí [&i8U ed Opere Valdesi ia Italia
VALLI VALDESI.
Aagrogoa - Pastoie: Eugenio ReTel.
SSmblor
iPeHice - Pastore: Enxioo Troa, S.
Lweriui S. Giovanni - Pastoie: Emilio Tion.
Maaaello - Sig. D. Gaydou.
Ferrerò - Pastore: Luigi Micol.
Fincrolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pmnarctto - Pastoie: Giulio Tion.
Frali - Pastore Guido Comba.
Fjramollo - Pastore: Davide Pons.
Prarostino - Pastoie: Augusto Jahier.
RIcIaretto: ■ Pastoie: G. Marauda.
Rodòretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè - Pastoie: F. Peyronel.
■.GermanoCbisone-Pastore: EnricoTron,J.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VtllarPellice - Pastore: Bart. SouHer.
Aas^ - Chiesa! 3, Rue Croixde Ville - Fa^le: Pietro Chauvie, ivi.
Bari- Chiesa:Corso Vitt. Em., 164.
Bfnevento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribettl, Casa Foglietti Bottalino.
BerrcIIo - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brcecia - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione'.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa : Via Maida, 15
Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi. 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi.
Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Rue Reine Margusrite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felohica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore;
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazatio.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oagsarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi,
Milano - Chiesa di S, Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, g - Pastore: Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore; Rinaldo Malau, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: P. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Vìa Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa; Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa; 16, Via G. Carducei
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostau, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Mar.
tedi alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastoie:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa; Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prechet e Giov. Beitinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola,
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duo.,
• Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. And»
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Tro|
QfRcio di Presidenza della Tavola Valde.
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatori,^
Sig, Past. Ant. Rostan, Segretario-Ciÿ^
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chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sà|
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