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Soixante-neuvième année - Anno XF
31 Mars 1933
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PARAISSANT CBAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériqnes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an:
L. 10,» 24,—
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Pour 6 mois
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On s'abonne: à TorrePelUce, au Bureau d’Administration de l’EcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à lV(.|leProf. Louis Micol - Torre PelUce— pour
l’Administration, au Bureau du journat^Wa Wigram, N» 2 - Torre PelUce^
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Tous les changements d’adresses coûtent ço centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le numéro: 30 centimes -o- >
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent.vos pensées (Phil. IV, 8).
POPI U TIE INTMlEDiB
ConYersation m l’InYislble.
0 notre Dient, nouts hous adreæons à
Toi comme à ;un Père et nous Te demandons de mous accorder la parfaite sérénité de la pensée, du cœur et de Vwnte,
Que notre pensée soit sereine, libre de
tout souci miatériel, libre de toute inquiétude inteUectuiede. Fais que nous ne doutions pas, que nous 'ne soyons point troublés, que nous concentrions notre aittention et notre volonté sur ce que nous savons, sur les certitudes qui sont bien à
nous.
Et que notre cœur soit serein parce que
rempli de Tön .amour, de l’aimour que Tu
as envers nous, de ramour que nous avons
pour Toi ; de l’amour qui yiettit à nous de
toutes les choses et de tous les êtres qiuî
nous entourent ; de l’amour qui s’épanche
de nous-mêmes vers Tes créatures : l’amOur
que nous recevons et que nous donnons
et qui n’est qu’un reflet et une manifestation de Ton amour.
Et que notre âme soit sereme, délivrée
de tout tfardleau qui la, suffoq'ue, de taute
angoisse qui la rongei, de toutei laideur
qui la dépare, de taute entrave qui Tempêche de déployer ses ailes pour monter
— .dans la paix et dlans la vérité ■— vers
Toi,. Oui, que notre âme soit délivrée de
tout nuage et de tout voile, qu’elle soit
rendue transparente et rayonnante pair Ta
grâce, par la tranquille assurance de Ton
pardon.
Cette sérénité, ô notre Père, fais que
nous la portions avec nous pendant la semaine qui vieUidra. Qu’elle so,it en nous et
qu'elle inspíre notre attitude, notre conduite : nos pensées, nos paroles et nos
actions. Qu'elle soit autour de nom, comme uni© auréole de bonté, dans ncAre effort de perfection, dans notre zèle de service, dans notre désir sincère et viril
d'obéissance. Que dans nos occupations,
dans notre tpavail', dans nos affaires, nous
nous placions — comme en cet instant —
sous Ton regard et que nous nous sentions
en communion avec Toi.
Alors nous serons le flambeau qui
éclaire, l’eau qui étaUche la, soif, Fénergîe
Victorieuse du mal : parce que Tu es la lumière du monde, parce que Tu es la source
qui ne tarit jamais, parce qu© Tu es la'
Vie qui donne la vie. A^nsî soü-ü.
19 février 1933. j, h. m.
Xe Sermon.
La méditation de la Bible occupe, dans
nos exercices religieux, la place d'honneur:
dé tous les actes du ciilte, c'est eni général
le plus long et celui qui donne aiu pasteur
le plus gros souci. A telles enseignes que,
dans le langage populaire, «aller au sermon » paraît synonyme de prenjdT© part
a!u culte public.
Cette confusion a provoqué de nos jours
un© aœ©z vive réaction de la part de ceux
qui demandent à nos services divins de
nous fournir Toccasicm de rencontrer Difeu
et trouvent un peu trop scolaiire notre
attitude passive au pied d© la chaire ; ce
caractère d’enseignement, qui fait la part
si considérable aux idées et à la personn
naüté du pasteur, était, nous dit-on, tout
à fait naturel lors de la Eéformation, en
upa^ temps où il s’agissait d’instruire un
peuple ignorant et supersticieux des Vérités ide rEviangile retrouvé, à une époque
où la chaîne dœ prédilcants était une tribune populaire. On nous propose donc de
reléguer le sermon à sa place, qui serait
BeQon,daire, pour donner plus d’importance
aux éléments d’adoration.
Gomme- cela arri-ve prmïue toujours, on
risque de verser dians uln autre extrême.
11 est des circonstances spécial^ où un
service liturgique, artistement construit,
sérieusement préparé, enrichi de belle musique chonaile ou instrumientale, répond
parfai-tement aux besoins de l’église. Et,
soit dit en passant, il faut avoir eæayé
d’en comihiher les éléments et d’en mener
à bien l’exécution pour savoir combien
cela demande au pasteur de connaissances
et de travail. Mais, tout commei on revient
avec bonhéür à Thonnête pain de ménage
après l’abus ides sucreries, je suis bien
persuadé que si, pair malheur, la prédication devait être momentanément écartée de nos cultes, pour laisser toute la
place à de 'plifô substantiels services liturgiques, on ^ lasserait -vite de toute cette
musjque religieuse et de ces litanies pour
en revenir au témoignage simple et sincère d© celui qui, de la pairt de Dieu, a
une paroi© vivante et directe à adresser
à ses frères. Tel est, en effet, le but, tell©
est la portée dUi sermon.
Et tout d’abond, simplement en tant
qu’enseignement, la prédication h’a jamais
été plus indispensable. Sommes-nous bien
certains que les Protestants d'aujourd’hui
connaissent tellement à fond leur Bible
qu’il n’y ait pjus rien à leur ap.pirendre ?
Je suis confondu de voir combien nos contemporains, même les plus culti-wés, ignorent le|s -vérités les plus élémentaires de
l’Evangile ou des épîtres de Saint-Paul;
s’ils les connai^aient, je crois que les affirmations de la Bible paraîtraient aux
hommes de ce temps-ci aussi nouvelles,
aiussi révolutionnaires qu’elles ne l’apparafâsaaent à leurs ancêtres du XVI® siècle.
Oeluî qui vient s’asseoir au pied d© la
chaire, non pour discuteir et juger,. mais
-pouirt écou,ter et recevoir, ne sort jamais
du culte sans avoir reçu au moins une
petite grain© à semer et à cultiver dans
sa -vie d© tous les jqurs.
Un sermon est le fuit d'une longue méditation du pasteur devant sa Bible et
devant Dieu, fruit souvent mûri dans les
réflexions solitaires et formé dans la
prière, panifois dans les larmes. C’est dohc
bien ipjlus qu’im simple enseigtnement d’irn
homme, ou qu’un© simple composition hbtétnaire, plus Qu moins réussie : c'est le résultat d'un tête à tête avec Dieu, révélé
dans la Bible. C’est l’énoncé d’une expérience vécue, et, à ce titre, à moins d’être
dénué de sensibilité, il est impossible de
ne iws retrouver dans une prédication sto**
cère la moindre note susceptible de faire
résonner quelq^ie corde profcoide et l’occasion d’entendre la conscience répondre
«oui et amen> aux paroles du prédicaiteur. Dans l’exempjle, les tentaitions, les
chutes et les repentirs, dans les soiuifranh
ces et les consolations des hommes de la
Bible, le pasteur nous a permis de nous
reconnaître noias-mêmes et de nous «découvrir:» au besoin, puisque nous nous
connaissons si mal.
Pour bénéficier de ces expériences bé
nies, ü va sans dire qu’il faut renoncer
4 l’idée que le pasteur a parlé pour le voisin ou la voisine, et 'comprendre que c’eSt
toujours de nous qu’il est question. Car si
le pasteur, au moment où il prêçhe, ne
saurait avoir la préoccupation de vfeer
pailticulièrement tel ou tel de ses paroissiens, Dieu, par con-tre, noœ cherche individuellement. Celui qui vient au culte
pour y entendre Monsieur X ou Monsieur
Z, /n’a ipas encore compris qu’à tra-vers la
-voix de ces messageiris, c’est sa conscience
qui doit parler, parce qu’elle aura été
ébranlée par un appel d’En-Hapt.
La chaire chrétienne n’est pas 1© seul
lieu où Dieu païle, mais elle est, avec le
lit de maladie, celui où nous sommes le
mieux préparés à l’entendre, pourvu que
nous y apportions des cœurs bien disposés .et des volontés dociles. Celui qui sème
et dispense la Parole de -vie n’a pas lieu
de se glorifier, et il n’y a rien de plus vain
^que les comiparaisons qu’on veut ^sayer
d’établir entne tel ou tel orateur chrétien :
c’est l’Esprit de Dieu: qui est tout. SaintPaul, le plus grand missionnaire et reînueur de tardes de l’histoire chrétiennei,
ne disait-il pas déjà : « Quand je suis dans
la faiblesse, c’est alors que je suis fort ! ».
Bd. Sdmcua.
(Publié âams le Messager Pairoissiall de
^’Eglise Protestante d'Anvers. - Pasteur
M. J. H. Meüle).
POUR LA VÉRITÉ
sauve.
(Première Partie).
L’homme pécheur converti et en pleine
possession du salut, sous la directe influence: du Saint-Esprit, qui contSaue à
agir en sa personne^ voit se dérouler devant lui les nouveaiux horizons d’une vie
bonne et sanctifiée.
Comme l’enfant nouveau-né doit croître
et se fortifier, il en est ainsi dû pécheur
qui est né à un© nou'velle vie. Ce sera désormais son application quotidirnin© de
vivre en harmonie avec soh' nouvel état
de fils réconcilié avec son Père célest© de
racheté de Jésjus-Christ, de régénéré par
le Saint-Esprit, L’apôtr© Paul y engageait
les Thessaloniciens lorsqu’il leur écrivait
(1® ©pitre V, 23)i: « Qu© le Dieu d© paStx
vous sanctifie lui-même tout entiers et que
tout votre être:, l’esprit, l’âme et le corps,
soit conservé irrépréhehsible lors d© Tavènement de notre Seigneur Jésus-Christ»,
Le nouvel homme a de fortes raasonB
pour ne pas retourner à sa ■vie antérieure
de ré-volte et de transgressions.
Le fait qufil se sait sauvé, loin die l’enorgiuieiUir ou dè le bercer dans l’insouciance,
1© stimule à persévérer dans les voies de
la vérité, de la justice et de la sainteté
qui lui sont ouvertes par la haute vocation au suprême idéal qu© Jésus-Christ
place devant ses disciples : « Soyez parfaits comme ■votre Père céleste est piarfait» (Mlatthieu V, 48). Il y », en vue de
cela, de viriles déterminations à prendre,
de constants efforts à faire vers une entière obéissance à la volonté du Pète céleste, vers ,un© conformité d© conduite à
l’exemple que Christ nous a laissé, ■vers
un complet abandon à rinfluence sanctifiante de FBsprit.
Slaint-Paul écrit aux Colossiens (I, 2122): «Vous étiez autrefois étrangers et
ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres il vous a miaintenant réconciliés par la mort de son Fils, en son
corps charnel, pour vous faire pariaâtre
devant lui saints, irrépréhensibles et sans
reproche, si du moins vous demeurez fermes, inébranlables dans la foi...».
Cette vocation à la sainteté, Saint-Pietre
la rappelle à sœ lecteurs (1® épître I, 1415) : « Gomme des enfants obéissants, ne
vous conformez pas aux convoitises que
vous aviez autrefois quand vous étiez dans
l’ignorance. Mais puisque celui qui vous
a .appelés est saint, vous aussi soyez saints
dans toute votre conduite selon qu’il est
écrit : Vous serez sarnts, car je suis saint »
(liv. XI, 44).
Il y a trois raisons principales qui font
à 1 homme sauvé un de'voir de s’appliqiœr
à ^ sanctification : - ç
1" Par rapport à son Dieu, trois fois
saint, si jamais il d^ire se trouver en sa
présence, C est lui qui veut voir la sainteté se développer en nous (1 Thess. IV,
3) et 1 exhortation de l’épître aux Hébreux
(XII, 14) : « Recherchez la sanctification
sans laquelle personne ne verra le Seigneur», nous dit que le Roi des rois ne
jurait accueiflir dans sa céleste demeure
des êtres souillés et recouverts des hail-’
Ions d’une vie de péché.
Le symbole de la robe blanche que revêtent les foules innombrables qui se tiennent devant 1© trône, dans la vision apocalyptique (VII, 9)j, ne parle-t-il pas de
la pureté qui est l'ornement des élus?
Jésus, du reste, dans la parabole des noces
(Matth. XXII, 12) représente un roi qui
s’étonne de ■voir parmi ses invités im homme qui n’avait pas 1’«habit de noces»,
aussi ne peut-il en autoriser la présence.
Un tel intrus est hors de plæe dans un
tel milieu, où aucune soufllur© du vieil
homme ne peut être tolérée.
2® Par rapport au respect que nous de- vous à nous-mêmes. Si notre repentir a,
été sincère, si notre retour à Dieu a été
loyal, si nous avons senti l'actilon salutaire
de l’EIsprit en nous, ce serait la plus
grande inconséquence de rébro'usser chemin et de retomber dans les sentines du
mal. ■
Saint-Pierre (2® épître II, 20, 22) avant
de citer le proverbe : « L© chien est re^
tourné à ce qu’il avait vomi et la truie
lavée s’est vautrée dans le bourbier », déclare la gravité de telles inconséquences :
«Si après s’être retirés des souillures du
monde, par la connaissance du; Seigneur
et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent
de nouveau et sont vaincuB, leur dernière
condition est pire que la première».
L'homme sauvé ne bronche pas, il ne
cloche pas des deux côtés, il ne sert pas
deux maîtres. Tout son être tend maiMf
tenant toujours plus haut, toujours pto
près du Saint des saints. 1
3° Par rapport à ceux qui nous en'tour
rent et qui attepident du 'témoignage d©
notre vie la confirmation du salût que nous
professons de posséder. Saint-Paul dît de
lui-même (2 Ck>r. II, 15): «Nous sammes
en effet pour Dieu la bonne odeur du
Christ parmi ceux qui smit sauvés et ceux
qui périssent... ». Il n’y a rien d’aussi pénétrant et d’aussi persuasif que le parfum d'une -vie sanctifiée pour vaincre et
convaincre nos semblables. C'est la pferre
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de touche du caractère chrétien, aussi JéauB aht-il dit r «Chaque arbre sia connaît
à son fruit...» (L\io :VT, 43-46). . ^
Les cointradictioiJS d'u|i homine qui se
«ht saiuivé sont un adioppènaant, une ruine
souvent, pour des âmes qui auraient eu
besoin de trouver l’inspiration et l’^couhagememt dans sa vie sanctifiée, et ^u lieu
d’attirer xjeux du idehors il les’ éloignera en les induisant à porter un faiux: juge-’*
ment Sur la iplrofession chrétienne, qu’ils
flétriront d’hypocrisie.
La progressive sanhtifioaifâon du fidèle
ne s'accomiplit pas sans luttes (jE3ph. VI, ,
12); le bon combat de )a foi' (l Tim. VI,
12) qui n’est ni d'une heure, ni d’.u|ni jour,
mais qui se ipr^nte fréquénunent, requiert vigdanoe, fermeté, courage, sacrifice pour en sortir vaanqueur. Il y a qui
a dédai la sanetifl^ion «une Gonversion
journellement renouvelée » se fondant sur
la parole de Saint-Paul ; «, Notre homme
intérieur se nenofuivelle de jour en jour»
(2 Cor. IV, 16),; d’autres l’ont appelée une
« régénération en détail », soit le développement pratique du principè sipirituei'
dynamiqtie qui a péiétré Fâme, en la
sauvant.
Les analogies d’une marche en avant,
d’une course à faire, si fréquentes dans
les pages du Nouveau. Testament, nous
disent que notre vie dans ses nouvelles
conditions de salut (santé morale) doit se
dévetapjper progressivement et sûrement
pour atteindre le but (Eom. VI, 4 ; Galates V, 16 ; Eph. V, 8 ; Col. II, 6 ,* 2 Jean
6 ; — 1 Cor. IX, 24 ; PhÜ. III, 14 ; Hébr)
XII, 1).
Dans ces luttes, ces marches, ces courses, il peut ^ produire des moments de
faiblesse, do défaillances, des arrêts momentanés, des chutes occasionnelles et partieljœ, mais il ne doit pas y avoir de reculs, de retours délibérés en arrière, ni
sauraibon ¡perdre de vue le but, car les
épreuves et les souffrances ne doiydnt pas
ah^re le chrétien, qui sait qpie^ « toutes
choses concourent au bien de ceuoc qui aiment Dieu» (Rom. VUI, 28). Du reste
nous sommes assurés que « Diau, qui est
.fid^, ne permettra ¡pas que nous soyons
ten"tés au delà de nos forces ; avec l'épreuve
il pnépiane aussi le moyen d’en sortir, afin
que nous puissions la supporter (1 Cor.
X, 13).
La parfaite sainteté ne peut être atteinte ici-hais, Sainfc-Pialul le dédare ouvertement pour son prqpare compte (Phil. III,
12), mais on y tend avec persévérance,
sans que oes efforts n’aient rien de méritoire en eux-mêmieis, puisque rhonune pécheur sait que du jour où il a cru il a
reçu le salut et ce n’ést piaa sa sanctification qui le lui procure.
Si au momient, où le Saint-Esprit a agi
eh hii, en le renouvelant, Ü ¡avait dû quitter oette terre; il était plednemeot aasuré
d’ajler auprès d/U Sergneur, sans avoir encca^e porté aucun fruit d’une vie sanctifiée. Ekî restant ici-bas, il se aalpctifie, mais
non pas pour s’assfurer une pliace dans
le ciel, qui lui est déjà assurée par sa foi
dans les mérites de son Sauveur, mais
parce que, nouvelle créature, il doit conduire une vie nouvdle, en rapport avec
aes préaentee ccHiditiions apirituelles.
Dans le ca>tholicisme, au contraire, la
sanctÜûSltiqni est une tapplication fiévreuse
du croyant à se « gagner le paradis ».
Qu’il doive en être ainsi, ce .serait un texte
înbiique qui l’enseigherait. Sn effet, Hébreux XIII, 16 est rendu dans la VtiUfaitô
de oétte façon ; « Ne vetuiUez pas oublier
la bienfaifliance et la communion dé la char
rité, parae qm avec de telles vicùmes {offrande») on, gagne Dieux Mais le texte
grec dit- au |jeiu : « Cw c’est à de tels sacrifices que Dieu ipgend plaisir». Il y a
un abîme entre oes deux leçons di'un même texte, mais peut-on hésiter entre l’origiryaj grec et une traduction fauti’ve?
Du reste notre Seigneur Jésus a enlevé
toute velléité à ses disciides de croire qpi’îls
peuvent gagner Dieu, ou son ciel, par
leurs services, lorsqu'il a ¡déclaré : « Quand
vous aunee fiait tout ce qui vous était ordonné dites : nous sommas des serviteurs
inutileis, nous avons fait tout ce que nous
devions faire» (Luc XVH, 1€).
Le fidèle catholique n’est jjMnais - sûr
d'avoir fm!b assez len vue de ce gain du
ciel, puisque, d’après l'enseignement de son
Eglise, si k coulpe (faute) de ses péchés
lui est pardennée par les mérites de Christ,
il doit également en expier k peine. Curieux mode de pardonner ! S’il s’agit, par
exemple, d’une dette, que sert-il de dire
aiù psfttvre débiteur : « Jé te remets ta
dette,î’nkîs tu, me l’esctHupteras tout de
même en tant de versemente successifs 1 ».
Ou encore, que servirait-il qu’un prince
de k terre amnistie des condamnés en leur
faisant dire : « Je vous pardonne' vos fautes et je ne vous appellerai plus des « condamnés », mais vous continuerez vos labeurs de forçats jusqu’à ce que vous ayez
expié votre pieirue ! ».
Peut-<»i imaginer Jésus disant au paralytique ide Capema'üm ; « Prends courage,
mon enfant, tes péchés te sont pardonnés...
(Matth. IX, 2), ...mais tu resteras sur ton
grabat le temps nécessaire pour en expier
k peine, car jè né fiai pardonné que k
cQulpe », Le malhaireux.' perclus n’aurait-il
pas eu l’impression qu’on se moquait de
lui?
Nulle part lisons-nous dans les SaintesEicritures que Dieu a ouvert pour chaque
pécheur un corti)te actif et passif, qu’il
tient ;une compibabüité morak qui lui permet de constater si nqus versions assez
dans notre avoir pour ’ équilibrer notre
devoir.
'Nous avons ici un des leixemples frappants des subtilités théologiques de l’Eglise
ixMïiaiine, qui d’une part emploie un langage, qiO iplaurrait être lie nôtrié, en parlant ide l’œuvre eixpiaftoire de Christ, de
l’action du SaiinfBsprit, de k grâce miséricordieuse de Dieu... et de l’autre restreint l’efficacité de ces bienfaits, presque
les rapetisse, puisque c’est encore le pécheur qui doit, en se saBKtifiant, satisfaire
k justice divine et contrebalancer ses démérites ipiar des mérites. A. M.
{Ar suivre).
nnnnnnnnnnnnnaangn
églises on TmpUs.;
Les catholiques de langue française doii4
nent à leurs édifices religieux le nom d’egU¿
ses, tandis que les réformés de kngue fran¡çiaise aPP^llônt généralement les leurs des
temiples. Beaucoup de luthériens suiveht
k coutume réformée sans trop savoir pourquoi, le milieu dans lequel on vit déteint
toujours un pieu sur nous ; mais ce ne «mt,
pas d’ondihaire tes bonnes nuances et k»
conteurs les plus fines qui déteigmerdi.
D’où vient donc ce mot de teiMjjis, appliqué aux lieux de cuite réformfe ? Jai
pense qu’il telur a été décerné par lieiurs.
adversaires ; ce sont sans doute les catholiques qui, voulant témoigner teur méprie,
pour te culte de k «religion prétMidWe
réformée», ont reifusé à leurs lietux de
culte le nom chrétien d’églises, et leur ont
donné tel nom paaen de temples. Et ce n’ept
Pías là une idée en l’air, Un sentiment PiUt
rement personnel ; pour s'en convajUtcre^
on n'a qu’à examiner l’emploi que foqt
die ces deux termes nos aoiteurs eklsjitïW^
Qu’on en j,uge plutôt par .quelqqies
exemptes :
Bossuet écrit : « On se figure d’ordtel^é
les temples anciens semblahles à Ups 40ses, lane longue nef, un chcBur piour tes
chanoines ef un autel au bojut... ». MbuiteS'
QUieu ne s’exprinie pas autrement «Les
sauvages de l’Amérique n’aviaiient pas ds
templee ; nos missionnaires leiur ^ont ^ût
bâtir des églmes dans te Paraguiaor». Voltairé fait k même distinction ; il écrit, eoi
purtent (du triomiphe du christianÛBae spr
te paganiame : « Les dirétiens avaient pqbliqueimeint des épiîLes élevées sur tes 4é*
bris de quelquep templm tombée ou npii
pés... ». <Goimibantin pemsit dé doter tes
églises comme TAtaient tes temples
cienne religfic«.
Ne resaort-il pas clairement de ces passages et <m pourrait, eh cherchant un
peu, tes nmdtipiler à l’infini — que dans
l'usage courant de k langue, temple ser
vait à désigner un lieu de eulte. païen et
église un lieu de culte chrétien ? Raippielons miaintenant de ces passages une alutre
citation tirée également de Vqltaixie et où
les édifiœs religieux des catholiqués sont
bris en regard de ceux des réformés. Il
écrit : « Il fut permis aux réformés d’avoir
des temples dabs les faubourgs ; mate aîussi
ils devaient restituer les églises dont ils
s’étaient emi)a|rés». Eist-ce assez clajr? Si
cek ne vous paraît ipas suffisant, écoutez
un homme qui s’y coninaissait, Pélissoh, '
te réformé rènégat, celui qui tenait k far
meuse boîte SiUX conversions ; il sait insinuer délicatement k nuance méprisante
qui s'aittache au mot temple ; « jM. le cardinal ide BouiUon, écrit-il, fit hier bénir
l’église d’Orsay, qui n’était maintenant
qu’un temple ».
Ajoutons à tout cek un fait historique.
Dans k viHe française de Strasbourg, il
n’y avait que des é0ses, sauf deux exceptions ; deux édifice portaient te nom
de temples : le temple réformé — cela va
de soi — et te Temple Neuf. Comment en
est-on venu à appeter ainsi oette église luthérienne ? Le grand roi Louis XIV ayant
enlevé k cathédrale a¡ux luthériens, i)our
k rendre au culte catholique, leur donna
en échange l’église des Frères prêcheurs
qui fut, après avoir été restaurée, appelée
Temple Neuf.. Nous ne pensons pas que
ce soit pour honorer les luthériens qu’on
choisit ce nom. Les traités empêchant de
les ¡persécuter violemment commie les sujets français de k « religion prétendue réformée », on ,a sans doute voulu leur montrer qu’on ne faisait pas de différence
entre le culte des uns et des autres; on
les honorait de k même antipathie. Ce
nom provertait si peu des luthériens, que
quand üs ne purent ip|us le changer, ils
dirent : « église du Temple Neuf ».
¿ Qu’est-ce donc, en réalité, qu'-un temple
et qu’^-ce qu’une église ?
. Un ternie est un lieu saint où la divinité réside. La sainteté est attachée au
lieu même, à remipilacement elt aux murs
de l’édifice. Cek est vrai peur te Temple
de Jérusaitefn. On n’a qu’à ouvrir k Bible
pour s’en assurer. Il fut élevé sur une
colline sailute, le mcait Morija, où l'Ange
de FEternei arrêta te bras d’Abraham prêt
à lui obéir en immolant son fils ; il a été
bâti sur i’œnpkcement de l’aire d'Arafna,
que David aehéta* pajrce qu'il avait vu
s’arrêter là l’ange de k peste qui frappait le peuple. C'était donc un lieu saint,
et c’est là, et non sur le mont Garizim
ou sur te mont Ebal, que l’Elteroel résidait, qu’il recevait les saerifices et dispensait ses grâces.
Il n’en était pas ia|utrement chez les anciens Grecs ou Romains. On ti’a, du reste,
qu’à remonter à l’étymologie dfu mot temple 'ppiur s’en assurer. Temple vient du
mot grec temnein, qui signifie couper. Un
temple éitait un lieu coupé par deux lignes
d’orientation tracées par tes augures. Le
Sénat romain (ne pouvait s’assernHer légalement que dans un lieu ainsi consacré
par les augures. C'est par là que le temple devenait saint. Il était k maison habitée per tel divinité, dont k statue se
trouvait là. C’est là qu’il fallait se rendre
pour^ i’adôrer, et non p¡ás à côté, dans k
rue voisine, dans un autre édifice. C’est
là qu’om offrait le sacrifice et qu’on recevait les faveurs de Dieu.
Tels sont kg signes distinctifs d’un impie. Or, aueim d'eux ne s'applique à nos
lieux de culte.
Le mot d’é0se, au contrairé, signifie
assembléei, assemblée délibérante chez tes
Grecs. Les chrétiens l'appliquèrent à Faasemblée dè tous ceux qui ont été aiPpetes,
ou qui sont parvenus au salut, p&r JésusGhrtet, et dont le baptême a fait un seul
corps, ayant le Christ pour chef. Ou a
souvent aussi, et dès les premiers temps,
appelé 40se l’ensemble des chrétiens d’tme
ville, ou même dies chrétiens assemblés
dans un lieu détenttiné. De là, on a été
tout naturoltement amené à donner le
nom d’é0ees aiix édifices dans lesquels on
s’assemibtert et qui étaient bâtis sur un
plan spécial, approprié au culte. Tandis
que, dans les temples, k sainteté était ]o
cale, attachée à rernpkceraeint, aux pierrés, à te statue de la divinité —- dans les
êçiises eUe s’attachait aux «pierres yi-.'
vantes », à l'assemblée des dmétiens réunis au nom de Jésus-Christ, et au milieu
desquels Jésus-Christ était présent, non.
par sa statue, mais par sa Parole et par
ses Sacrements.
Voilà donc l’acception chrétienne du
mot église; tous oes caractères, nos lieux
de culte les possèdent. Aussi maint,tendrons-nous ce nom; d’églises pour désigner
nos Mifices religieux. Si d’autres tiennent
absolument à appeler tes leurs du nom dé
temples, nous ne pouvons pas le leur défendre, mais... ne les imitons pas !
(Le Témoignage).
•iî. »üi* fi? ?iîL .fife 5ÍS.
1.230,—
832,—
250,—
90,—
300,
100,
SEMAINE DE RENONCEMENT.
7® Liste.
Chiesa di Vilkr Pellice L.
» » Milano (S. Giov. in
Conca) (3“ vers.) »
» » Orsara’ »
» » Corato »
» » Pachino »
Chiese di Galtanissetta, Grotte
e Piazza Armerina (2° vers.)»
Chiesa e Istituto Valdese di
RiieSi »
» di Roma I (2° vers.) »
» » Taranto »
» » Brindisi e Diaspora »
Stazione di Pont »
» » Drusacco »
» » Ginosa »
» » Grottaglie »
Gibliio e Laura Jon Scotta,
Torino »
260,50
600,—
315,—
65,—
80,—
56,—
22,—
300,—
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
CHRONIQUE VAUDOISE.
Une carte reçue au dernier moment de
k ¡part de M. Rinaldo àlalan, nous donne
k douloureuse nouvelle de la mort de Madame Rivoire-Brmiello, femme de M- te
p^Usteur Eivoire d® Brescia,
EUe a été subitement appelée i>ar le
Seigneur.
Les funérailles ont eu lieu mardi aprèsmidi. Le surintendant M. Malan a pu êti'e
présent.
Nous exprimons notre sympathie chrétienne à M. Rivoire et à sa famille.
BOBI. L’église de Bobi vient de faire
une nouvelle perte en lal personne de
M.me Catherine Sap2m née Bem, que Dieu
a rappelée à Lui, samedi 25 mars, à l'â:|-e
de 83 ans. Elle s’œt endormie doucement
dans k ¡paix dû Seigneur.
Chréttesnne convainciue, sa bonté était
connue ide tous. Elle avait éu l>eaucoup
d’épreuves dans sa longue existence ; elle
les avait acceptées avec soumission et avec
une foi entière aux promesses de Dieu.
Notre sœur laisse à tous ceux qui l’ont
connuè un souvouir bienfaisant et un bel
exemple à imiter.
Nous ¡adressons à ses enfants et à tous
les membres de sa ¡nombreuse famille, l’expression de notre très vive sympathie
chrétienne. L. T.
COLONIA VALDENSE, le 28 février 1933.
Cher frère m Christ,
Nous sommes enfin délivrés des sauterelles. Apnœ en avoir souffert pendant
plnp de deusû mois, eltee se sont envolées
vers te nord. ¡Miaintienant nos campagnes,
qui avaient été rédiuiteB en un vrai désert, commencent à reverdir. Dteiu a eu
pitié de noua ©t nous a envoyé de bonnes
pïutes qiui ont fait repousser les arbres
et les pâturages.
On a beaucoup lutté contre tes saftiiterelles, on en a tué des centaines de tonnes,
avec des machiines et en tes ènteasant dans
des fessés, mais avec peai de résultait». C©aendant beaucoup de gens ont sauvé tejurs
vignes et leiurs vergers, an les entourant
d’une barrière de tôle ondulée. Il y a aussi
des atebres qu'elles ne dévorent pas, conune
les «ucaiyirtujs, et /arbre du paradis, qui
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en
3
. nous fournit tine ombre si agréable. îHes
ne touchieint pas non pins le melon, et le
mais, dit amer, qu'oln a semé beaucoup
cette année et qui remplace l'autre. La
récolte de blé a été très petite. De 40 mille
quintaux eEe est descendue à 12 mille
dans notre Colonie. Aussi Talmiée se présente-t-elle sous des couleurs assez sombres. Lo monde miarche sur les rails des
principes que rhorame la posés, principes
d’émancipaltioln de Didu, d’abandon de ses
enseignements, principes die volonité propre... et où va^t-fl ? L’Ecriture le dit et
nous en aivertit. Mais pour nous tout est
bien [par lia grâce de Dieu, notre Sauveur.
Il nous a châtiés à cause de notre indifférence et de notre tiédeur, et pour nous
réveiller, car que faisons-nous pour ce
monde qui court ■ à sa ruiné ? L’heure
avance au¡ cadran de Dieu. Bientôt va retentir le cri de miinuit : « Voici Fépoux
qui vient »,. A nous de veiller et prier pour
être trouvés' prêts.
— Un ides palsiteurs les plus en vue de
la Plata, M. P<Bê Besson, est mort dernièrement. Suisse d’origine, il était vaudois
par sa mère : Elise Eevel, fiUe du prof. J.
P. Revel. Etabli diains l’Argentine et surtout à Buenos-Aires, il y exerça un ministère béni, ,de 46 ains. Très instruit, fidèle, intègre, respecté par tout le monde,
sa vie pourrait se résumer par ces deux i
mots : prépai’lslrio'^ - consécration. Les
grands journaux politiques ont parlé de
lui en louant son activité.. «Un chef, un
grand homme est tombé en Israël » (2 Sarnuel HT, .38). Il nous avait visités en 1908,
aux fêtes du cinquantenaire de la fondation de la Colonie, Il avait parlé sur la
place publique devant des milliers de personnes, avec beaucoup de courage, rendant
un témoignage ide vie à l’Evangile. Il apos^
tropha les jeunes ppr ces paroles : « No
os caséis con católicos ». (Ne vous mariez
pas avec dès catholiques).
Dieu veuille susciter parmi nous _ des
hommes consacrés comme M, Besson 1
— Le Cùngrès des Unions Chrétiennes
a eu lieu, cette année, à Colonia Valdense.
Il a duré trois jours. On a étudié différents
sujets, surtout l’avenir qui attend ces Sociétés. Un ides rapports ayant insisté longuement sur la partie sociale et les jeux,
c'est iavec .piaasir que nous avons vu beaucoup de jeunes se lever pour dire qu’il y
a idu danger de ce côté et qu’il faut donner à la partie spirituelle la place priSnciixale. On ve(ut introduire du nouveau, et
c’est ce qu’il faut, mais cela ne vient pas
de l’ihomime, ni de Buenos-Aires ou des
Etats-Unis, c'est la nouvelle naissance
(Jean III). Quand il y a cela, tout va bien,
même et je dirtai surtout quand les difficultés se pnesentent. « L’exercice corporel
€st utile à peu de chose, mais la piété est
utite à tout» (1 Tim. IV, 8).
Un de nos cantiques dît si bten :
Oh ! qid pourra, d’un vrai zèle,
Suivre, Jésus, toiuts tes pas?
L’âme fidèle, qui n'aime pas
Ce qUiOn appelle joie id-bas.
Pendant que les ouvriers dorment, le
dialdc vient et sème l’ivraie dans le champ :
l’indifféi-ence qui conduit à l’athéisme.
N’avons-nous pas jci-mêmei, à Colonia Valdense, des famiüles qui n’envoient plus
leurs enfiants à l'école du dimanche et au
Ciatcchismel ! Et ailleurs, il y en a sans
doute aussi. Problème sérieux qui doit
nous piréoccuper tous. Pendant toute la
durée du Congrès, de bonnes exhortations
ont été entendues et porteront du fruit.
Que Dteu bénisse notre jeunesBe et la garde
Lui-même dans la bonne voie, ouverte il
y a 2000 ans par Cdhii qui a dit : « Je
suis le Chemin, k Vérité, et k Vie ».
Deux jeunes gens sont disposés à entrer
diîms la Faculté de Théologie à BuenosAires, tous liés deux bien préparés, un surtout qui a commencé ses étudies à' k Faculté de médecine à IVfontevideo. Il y a
déjà un peltit fonds, qui pourra être aug^
menté par des dons volontaires, pour leur
aider,
— Nos départs: Jeaai Favat, de Bobi,
de 82 ans, à Cotonía Migueleite. Converti
aux rénions du Réveil, il ap|porta avec lui;
en Amériqise, son zèle eit sa foi qui ne sè
relâcha pas. Il eut presque toujours diez
lui une école du dimanche et le catéchisme.
Imcüe Morel vmve Salusdo, de 86 ans,
die Rbrà, à Buenos-Aiïes. Elle était file du
premier pasteur de Colonia Valdense,
M. Michel Morel
Henri Taurn, de 64 ans, de La Tour, à
Montevideo.
Marie Grill veuve de Henri Genre-Bfert,
de 77 ans, de Bouvil, à San Gustave (Enr
tre-Rjos).
Jacqiules JaMer, de 76 ans, de Saint-Germain, à Colonia Bdgrano.
Lydie Benech, mariée à David Berton,
de 72 ans, de Saïnt^Jean, à Colonia.
Etienne Jommd, de 86 ans, du Vilar,
à Colonia Valdense, chete J. P. Berton, qui
l’avait retiré il y a de tongues années.
Anna Gardiol veuive Autino, de 88 ans,
de Rocheplate, à S. Pedro "(Colonia).
Nos vieux qui ont connu les Vallées s’en
vont. Il en reste bien peu, désormais.
Agréez mes salutations fraternelleis.
L. JOÜRUAN.
PIGNEROL. Le dernier dimanche de
mars a eu lieu la visite ordinaire tféglise,
présidée par le seorétaire de la Commission de District, M. Roberto Jahier, pasteur au Vilkr ; le vice-iprésident de k
Commission, M. le iprbf,. Gino Costabel, em,pêché de venir au dernier moment, nous
a .adressé un aimiable message,
Mlalgnê le temps pluvifeux, deux bons
auditoires ont accUeili — le samedi soir
à Saint-Second et le dimanche matin au
tetaple — k parole profondément évangélique, édifiante et persuasive dè M. le
pasteur Jahier ; une partie de la jeunesse
unioniste et les enfants de Fécole du dimianche ont eui aussi le privilège d’entendre son' mês^ge.
Notre Eglise renouvelle à M. Jahier l’expression de la plus sincère reconnaissance
pour sa visite' et nous ¡demandons à Dieu
de gnayeir dans les cœurs les saintes résolültions qui ont été prises.
— Notre paroisse a été éprouvée, en
guère plus d’un mois, par quatre deuils
consécutifs : Méry Eynard, de 82 ans, orîiginaire de La Tour ; EM Ribet, de Pramol, âgé de 28 ans ; Césarim Pavarin née
Tourn, originaire de Rorà, 54 ans ; Bprthélemi Boston, de Saint-Second, de 75 ans.
Nous appelons encore sur les affligés les
consokttons d'Enr-Haut et le sentiment de
la présence du Père Céleste.
BOM^. Comme on a pu le lire' dans les
grands quotidüens, le Premiier anglais,
M. Mac Donald, s’est dernièrement rendu
à Rome pour s’entretenir avec le Chef de
notre Gouvernement sur les grands problèmes de la politique internationale.
M. Badto Bosio, pasteur de l’Eglise de
Piazza Qavour, lui a adressé, au irom de
son Consistoire, un méssiage de bienvenue
et |dle souhait pour le succès de sa mispilon
en vue de k ipaix. M!. Mac Donald' a répondu très cordiialement, en remerciant
pour cette pensée' fraternelle;.
Mjalgré sa haute charge, il est toujours
ancien de l’Eglise Presbytérienne d’Elcosse
et fréquente régulièrement le culte qjuand
il se trouve dans sa ville natale de Loesiemouth, dans le nord de l’Ecosse.
SAINT-GERMAIN. Mercredi dernier,
nous avons accompagné à sa demijèrei demeure k dépouille mortelle de notre frère
Jean Gallian, des Chabrands, que Diqu a:
rappelé à Lui, après une longue maiadie.
Nous exprimans notre vive sympathie à
k fiaimille affligée.
TÜRIN. Un faire^.pa^t nous annonce k
mort de M. Jean Gaiy, qui fut pendant
vingt ans conoiergié de l’église du Corso
Vittorto Emanuele et du palais die Via
Pio Quinte, 15.
Les funérailles ont eu lieu samedi,' 25
mars.
Ceux qui ont eu l’occasion de le rencontrer èt qui ont joui de ses serviceff,
regretteront son départ, à l’âge de 66 ans,
car il était affable et humble.
Nous exprimons à Sa veuve, à sa fille
et â tous ses parents, notre sympathie
chrétienne.
N13IISE. Nous avons annoncé, dans notne numéro de k semaine passéei, k meqt
dû pâsfteur écossais M. Al^Mmdre BobertsoA M. Dertinaîtti nous a envoyé les journaiijix; de lai ville et nous pouvons fournir
quelques détails soit sur la vie du défunt
soft sur ses funérailles.
premier lieu nous notons que le Préfet cjÇBïimuinîqua la nouvelle au Roi, qui
fit répondre en exprimant sa sympathteLes funéraiEes ont eu lieu dans l’Eglise
^^tiudoise et ont été présidées par M. Bertinatti même. Le nombre des perscamalités présentes était considérable, entre
antres le Sous-Préfet représentant le Piréfet, le Consul anglais, etc., sans parler des
amis et ladmirateursi
Rien id’étonnant à cek, lorsque nous pensons- que M. Robertson a passé uine bonne
partie de sa vie à Venise où sa maison
était un centre de culture, le rendez-vous
cFécrivains et d'artistes soit ita3.iens soit
étrangers.
->Lb défunt fut en rapport d’amitié avec
le mi Humibert et ensuite avec le Roi
actuel. '
Tl aima notre patrie d’un grand amour
Rour'^e k plus vive admiration :
il connaissait ses grands hommes et a, écrit
'ùn.livire sur Victor Emmanuel III et un
autre sur le Duce.
See cotTespondances et ses articlès aux
joumaux étrangers servaient également
à -nous faire connaître et exercèrent une
g#nde influence.
aimait l’Italie, il n’aimait pas moins
nx^m. Eglise, et en admirait l’œuvre tendiànt à rendre notre patrie plus grande
paorji Jai' connaissanoe et la pratique de
l’^iangile.
-H -lepose maintenant dans le cimetière
dlë'^ênise, cette ville q(u’il a aimée et étudîêé'avec paission.
IWUs -unissons à ceux qui le regrettent .par notre pensée reconnaissante.
' ■
^’^VILLAR. Baptêmes administrés pendant
k^îa^mier trimesibre de Tainnée : DüMt
'Î^mne de Paul (Bessé) - Bentcm Mêo et
_^Mean7ve de J(^ph (Garinâ) - Arduido
'ifFiore de Joseph (Ciarmis) - Peyrmel Sur
rpanrie Marguerite Jean (Combe).
Que Dieu bénisse ces tendres agnea/ux
-de son troupeau et qu'Il dirige et inspire
ceux à qui H les a con'fiés.
— Départs. Nous avons, dans ces dernières semaines, accompagné aii cshamp du
repos les dépouilles mortelles de trois chers
' frères : Baridon Jean Jacques, de k Piantà,
qui nous a quiittés le 15 févrijer, à l'âge
de 75 ans; Cattalin Marguerite veum Ba„rolni, des Gasaarots, décédée 1© 3 mars,
rflans sa 66® année ; et Gonmet Jean Pierre,
de Foin menu, entré dans l’éternité le 15
mars, à l’âge de 66 ans.
Tous les trois se sont endormis heureux
et confiants dans leur Sauveur. Que ce ,
doux souvenir et cette même foi triomphante soient k force de ceux qui restent !
— Vidtes. La paroisse a eu le privilège
et la joie de recevoir dernièrement quelques bonnes visites : M. le prof. Jean Jalk,
de La Tour, qui nous a fait cadeau d’üifte'
intéressante causerie'sur Pierre Veddo, le
Boir du 19 février, et li|M. les piapteurs
David Fomeron et Corrado Jalla, qui ont
occupé la chaire, les ¡dimanches 12 et 25
mars.
A ces chers amis, encore'une fois: merci !
— Semaine de renoncement. Malgré la
crise, bien réelle aussi sur nos montagnes,
k grande majorité des membres d’église
a répondu, îgvec un éto. encourageant, au
vibrant « S. O. S. » lancé par l’Administrar
tion Centrale, et la semaine de renoncement a été acceptée avec joie .piair beaucoup de nos frères ^uî ont su y voir une
bonne occasion de démontrer «un peu de
rieconnaissance à Dieu qui nous a tant bénis». (Extrait d’un bület qui accompiagnait une offrande). j.
HOPITAUX.
Fleurs en souvenir de M.me Madèleîne
Gonmet ; M.me Jeanne Gönnet, Turin,-L. 25
- Marguerite, Aldo et Ermanno Gostajbel,
Tour, 25.
'■ r.q).
4 ^ aORPHEMNATq
'M.me et M. Ardta ei Maria ^nard, A,
l’occasion de ,k niaôssance de tonar filette, !'
Bknohe, L. 10. î ,
Eïeurs en souvenir de M.me Madeleim
GqN?w»t,>vM.me Maggié .Cocorda, É 40. ,
La vêit'Ve et les enfanta du regretté
JEAN GALLIAN
décédé aux Chabrands le .21 màrs, remercient vivemént toutes les personnes çpd^
ont bien vordm inamfester leur syrmpcethië'
à l’occasion du déuH qui'les a frapxpés.
CfiEubrauds (Envers-Portes), le 27 mars 1933.,
..■■I <■: 1 I: ■ il .'II.,.U. i
FbUs et Nouvelies.
AnijaMAGiiiE. Les naris de Cassel ont exprimé le vœu qu’on organisât pour eux
seuls des cultes national-scKÙaljstes; 1^
pasteurs de cette viHe ont aîors j^is 1
résolution suivajnte : L’Eglise est appelé.,
à annoncer partout et dans toutes tos^ circonstances k bonne nouvelle de l’Evarigile.
AuqUffi Eîtat ou parti, pas plus qu’aucune
familH ne peut se servir de l’Eglise pour
rehausser l'éckt de ses fêtes ; elle doit toujours profiter de l'occasion pour prêcher
l'Evangile et rien d’autre. Car eHie„doit
toujours et partout rester au-dessus de k
mêlée et se considérer comme la servante
de tous. E. D.
— Une nouveUfi association s’est fondée,
en Allemagne, dans tos milieux, universitaires protestants, conscients de leur res;
ponsaibilîté à l'égard de k vie spirituelle.
Elle groupe des professeurs, pasteurs, mé-^
decins et hauts fonctionuaifœ, et organise
des conférences en vue d'éxeroer unê in- ^
fluence religieuse et morale .dans leur
milieu. (Eglise nationale).
* * * '
Danemark. Contrairement à ce qui
s’était produit il y a quelque temps où,
Piar suite de manque de jeunes théologies
beaucoup de paroisses étaient inoccsupiées,
il y a actuellement m excêdet de candidats. Les jeunes pasteurs éprouvent tos
mêmes difficultés .pour trouver une paroisse, ^^alement en Norvège, depuis un
certain temps.
{L’Allemagne évang&iqué).
N * * » ' '
Etats-Unis. L’Eglise Méthodiste Episcopaie des Eltialts-Unis, à kquélle se rattachent plusieurs millions dè noirs, a décidé
de ne tenir sa conférence générale' annuelle que dans les villes où blancs et noirs
sont mils exactement sur le même pied.
Quand on sait l’importance de k question des races de couleur en Amérique et
l’exacerbiatian reoouvriée des sentiments
« ainitinêgres » idepluis quelque temps, il
faut reconnaître que l’Eglise Méthodiste
Episcopale a pris une décision courageuse.
Ajoutons que le Conseil général des BgKses congrégationalistes chrétiennes avait
pris une décision semblable Ifêté dernier.
Quant aux Unions Chirétienines de jeunes
gens, à cèLles de jeunes filles, au Consefli
fédéral dès Eglifcies de Christ ët à quelques
atutres associations sans caractère ecclésiastique déterminé, elles tiennent depuis plusieurs années leurs conférences dans des
cOtKditions analogues.
(Evangile et Liberté),
* * *
Un pèlerinage à travers tEkmpe protestante. A Toccasion de l'Assemblée d»
rAlliance presbytérienne univeiuelle qui
se tiendra cet été à Belfast, un Bureau
américain organise un pèlerinage qui conduira un groupe de congressistes à travers k Hoüknde, l’Allemagne, k Suisse,
k FraU.ee, l’Italie, pour visiter les lieux
historiques du protestantisme. S. p. p.
• i» •
Angleterre. Manifestation 'mtkdigue.
Cent mfflle personnes uéunies à l’hippodrome ide Londres, SOus k présidience de Tareshevêque de Ckardiff, ont adopté une xésoluition laffirmant leur décision de faire tous
leurs efforts pour ■recueillir, d’ici 1937, un
fonds de 1 millioîni de livres, destiné à k
propagation de k foî catholique en Angleterre et dans le pays de GaBes.
(Le Tempf).
— Armée du Salut. Cette organiaatûm
qui, dans notre pays, n'est pas toujours apr
préciée, soit par le fait qu'on ne k connaît pas, soit parce qu’elle'est de marque
prototaute, a désormais le droit de cité
dans tous les pays du nvHMk. Tout dornièremeint, à Londres, Je général Higgins
a parlé de son réc«it voyl^gé aux Indes
à un auditoire de choix. Il fut présenté
pair Lady Baldwin (ne vous ftamalisea pas,
mais il s’j^it bien ^ k femme de M. Beld-
4
win, qiui fut déjà pmniier lÊaïustnel), qui
IJOiria avec une cordiaie sympathie de
rœuivre de l'Arméet du Salut. ^
Sir John Simon, ministre des aifïaires
êtrangéires, était parmi les «luditelurs les
plus attentifs et se iélHta aivec l’orateur
pouir son magniflquie rapport.
D'autres personnalités rrepirésentant la
politique, les sciences, les arts, les lettres,
étaient aussi présentes.
Cela devrait suflSre à (démontrera dans
quelle considération est tenue l'Armée du
Salut en Angleterra
— Le docteur Orchard, qui a' abandonné
le Protestantisme pour devenir mieipihre
de l’Eglise romaine, vient de 'pjublier un
Kvre ; From Faith to Faith foi à
Vautré), où il expose les raisons de son
acte.
Cette publication doit être fort intéressante, et ceux qui connaissent l’^glais
ne devraient pas manquer de laj lire. Le
British Weékly du 16 mars en fait une
recension objective, tout en signalant les
points tÊaübles de l'œtuvre,
— Pendant l’année de crise 1932, les
cinémas anglais ont été fréquentés par
960 millions de spectateurs : les recettes
ont été de 43 millions de livres, soit environ trois milliards de lires. Elt à ce qu’û
paraît, on' ne désespère pas de l'avenir,
car on a dépensé, pour la production de
nouveaux films, 500 environ, 800 millions
de lires ! Le cinéma doit donc être un des
meilleiurs moyens pour se consoler de la
crise !
* * *
Uln cri, une invocation et une affirmation,
un désir et un transpOTt de joie, quel ecjjo
ne suscite-t-elle pas dans notre âme d’aujourd’hui, comme elle s’harmonise avec
notre spiritualité renouvelée. H n'y a p|as
longtemps qu’un savant qui se .respectait,
professeur die sciences soi-disant exactes,
se serait considéré comme déchu et ridicule, et aurait craint de faire usage dans
un écrit cpielconque diu nom de Dieu...
«Piccard, qui matériellement est monté
plus haut que tous les hommes vers les
ciepx, ...tient à nous annoncer trîomiphalement qu’il eut la témérité die s’élancer
vers les vertigineuses .hauteurs de la stratosphère, surtout pour’ae sentir plus près
de Dieu, pour jouir de la satirfaction ineffable du sentiment de l’infini... >>.
Si nous sommes bien renseignés Piccard,
qui à deux reprises est monté vers les régions inexplorées de la stratosphère, ^ qui
consiacre sa vie à la science et ne dédaigne
pas de prononcer le nom die Dieu, est de
confession protestante. Daps le monde protestant, même des savants et des hommes
politiques ont continué à ne pas craindre
de prononcer le nom dé Dieu.
Aux Etats-Unis d’Amérique, le Président jure s[ur la Bible au moment d entrer
en fonction: le Parlement anglais a son
chapelain officiel et les séances commencent
par le culte. [Mieux encore : chaque mardi
apirès-midî il y a une réunion de prière
à la Chambre des Communes.
Piccard ramnie... Nous apprenons par
journaux que la Maison d’édition Mondadori, die Milan, vient de publier, traduit,
lè livre de Piccard : A 16.000 mètres. Mes
voyages dans la stratosphère. La Sta/mpa
du 11 mars lui oonsBcre un long artifcle
d'où nous extrayons les lignes suivantes
et le comnaentaire : « Le ballon ! on dit
autour die moi : Avec le badon on ne peut
pas même aller où l'on veut. RemiSez-le
donc avec les bric-à-brac. Mais est-il vraiment nécessaire que tout doive servir à
tout ?... Le haHon libre enoQunage au plus
haut degré la liberté de l’âme : sa format|pn, sa vie, son reeuejUement, son élévation. Qu’d est petit un ballon (dans l’océan
infini de l’aitmosphère ! Et qu'il est près
de Dieu !...
L’article commente : « Et cette dernière
affirmation, qui est comme un soupir et
Abonnements payés et Dons.
(Le 'S.don-» est entre parenthèses).
1933 : long Erneeto, Milano - Libanati Mario, Bobbio PeUi«e - E. Moro, New-York - H.
L. (Poët, Id'., 2« sem. 1933 et 1934 (2) - J. P.,
Tron, Id. - Eglise Vaudoise, Id. - Mai'guerite
Œot/Nice, du 6-S-33 à 6-9-33 - Bostan Maria,
Ibrre PeUiice - Beux Emilio, PraraoUo - Pons
Luigia, S. Germano Chisone - Bouchard Vittorina, Id., - Soulier Leontina, Id. - Reynaud
Louise, Id. - Vinçon-Meynier Elisa, Id. - Revel
Maria, Torino - Mûris Adolfo, Pinerolo - Gönnet Eugénie, Genève (3) - Lami Richard, San
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