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Soixante-neuvième année - Anno XII®
29 Décembre 1933
N® 51'
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Plîl M TIE INTÊRIEDBE ..
« si i, iic; manches-toi-même avec
— ■ nous, no ■'nous-fais'PUS partir d-’ici ».
Exode XXXII, 15.
'.'■••elle différence y a-tdl entre le 31 décer; :b) 8 et le l®"" jaiivieir ? Le soleil æ lève
et se couche à la même heure ; les astres
acco aplissent leur cours comme à Tordinaiie, et les hommes ne démontrent pas
de ■'apercevoir d’un chatoiement.
?e'i!g-ré cela, on ne peut que-reinitrer un
instant en soi-même et relever devant son
propre esprit le passage d’une année à
î’ai: ::re, car après tout l’an qui meurt nous
Earle. de la fragilité de la vie humaine,
des occasions perdues, de nos péchés...
L’année 1933 est à sa fin ; l’année dans
laquele on a célébré la Rédemption de
Christ s’envole à tout jamais.
Et en prenant congé de cette année de
laquelle on, s’attendait beaucoup, nous ne
oouvons ciue nous sentir humiliés devant
le fait que, en dehors des cérémonies officielles, quoique grandioses, il ne reste
rien, à vues humaines, qui caractérise
l’acte rédempteur du Christ.
Si des âmes peuvent avoir trouvé leur
Maître et leur Sauveur, le morude, dans
son ensemble, ne nous paraît pas touché
par l'Esprit rédempteur.
Le drame de l’humanité continue; lon
n’a pas piu soigner encore les plaies de
la grande guerre et cependant les peuples
ne savent trouver le chemün de la paix.
Les nations — chrétiennes, s’il vous plaît
— s’isolent toujours plus» élevant entre
elles une insurmontable murailte de Chine,
a; te de méfiance, de harrièrœ de toute
espc' --, cultivant l’elsprit de gtuerre à un
moment de crise économique générale, qui
réclamerait la plus cordiale entente possible pour guérir des manx affreux que
la dernière guerre a laissés.
Le monde a célébré une grande date,
mais où en sont les biarafaits?
Ne dirait-on pas que la religion et la
vie ont divorcé et que chacun© va son
train, tout en se dikant amies et collaboratrices ?
La religion semble incapable de nous
débrouiller du gâchis économique, social,
politique dans lequel nous nous débattons,
et les résultats en sont désastreüx, car le
monide, déçu dans ses espérances, p(ar un
processus de généralrâation hâtée, conclut
que la religion ^ mensongère. D’où le
mouvement des Sans-Dieu, qui de la Russie où -il est né, déferfe sur le monde entier et orgianise partout des cellules d’athéisme, dont les adeptes sont capables
parfois d’un zèle apostolique.
A toutes les inquiétudes de rheure actuelle, il faut ajouter l’inquiétude religieuse. L’humanité, fatiguée de vaines formes, secoue les fondements sur lœquels on
comptait ; ne faisant aucune distinction
elle abat, non seulement les feuifies sèches, mais ràrbre à lâ sèvé vitale.
Et dans ce grand drame, que re^wésente
chacun de nous ? Sommes-nous des acteurs
ou pantins ? Que nous sommes petits
et insignifiants !
Nous entrons dans la ¡noiuvelle année
a-vee lai vision d’un monide qui ressemble
à une mer aux remous continuels ©t sur
laquelle nous voyageons. Nous aemm^
remplis de crainte et, comme Moïse, nous
demandcHis à Meu : Si tu ne marches toimême avec nous, ne nous feds pas partir
d’ici.
A quoi bon vivre, à- quoi bon accepter
de nouvelles responsabilités, s’il est impossible de réagir ? Pourquoi n^iroher, si
le but est toujours si éloigné?
Afeis cette invocation, qui semble un cri
de idésœpéranoé est au contraire ime afflitaation de foi. Nous avons fait la douce
expérfenee que Dieu a marché avec nous,
et mêraé si nous n’avons pas toujours emboîté te pas avec lui, ü nous reste le doux
et" consolant souvenir d’un guide admirable, d'tm secours assuré.
Nous voulons donc commencer la nou^vèBè année avec la certitude que Dieu
rharchera avec nous,si nous marcherons
avec lui. Nous avons tous des responsabilités, et une quantité de devoirs à accomliir-; peutrêtre faudra-t-il affronter de
lîolivfellles àtuations ; qui ser» à la hauteur nécessaire si Dieu ne mardie avec
li4?
. Et qui nous suivra si nous ne savons
ihS{Mfer la conviction que Dieu marche
dévaht nous et que nous ne sommes que
des oü'vriers à son service ?
" Oh! te ¡danger de laisser aux hommes
l'impression que nous tes convions à nos
pïtopres vues, à nos propres personnes!
'Nôn, Seigneur, miarche avec nous, recouvre-nbus de ton éclatante hiraiêre, et nous
^ùs'effacerons volontiers, pourvu que tu
.àas àivee nous.
V Avec toi pour la vie et pour la mort,
,ns crainte, sans défaîllancè, car aU' Sein
’un monde qui æ perd!, nous àvo!Os’ 'dî
ton salut.
■'*■9 ..
LA àétLSILUE
if
J« lève mes yeux vers les montagnes.
D*oA me viendra le secours l
Ps. CXXI, 1.
Aujourd’hui ou jamais.
L'on raconte que le statuaire Lysippe,
qui vivait en Grèce trois siècles avant l'ère
chrétienne, fit un jour une statue dédiée
au temps. Sur le socle dé sa statue, il
écrivit l’épigramme suivante :
— «Statue, comment t’appeltes-tu?
— «Je m’appelle opportunité.
— < Qui t’a sculptée ?
— « C’est Lysippe.
— «Pourquoi te tiens-tu sur la pointe
des pieds ?
— « Pour montrer comme je passe
rapidement. !
— « Miáis ipourquoi ta chevelure est-elle
si longue sur ton front ?
— « Pour que les hommes puissent me
saisir quand ils me rencontrent.
— «Pourquoi ta tête est-elle chauve
derrière ?
— «Pour montrer qu’une fois passée
je ne puis jamaiis être reprise'».
(D’après le Chrîstîamême m XX* siède).
iPOUR I.A VÉRITÉ
Pe$ti«hs d’ontre-tonbe.
Deaxiëme Partie.
Ces destinées sont-elles vraiment iiv
révocables ?
On s’est demandé s’il n’y avait pas la
possibilité, pour ceux qiii dans cette vie
ont négligé ou obstinément refusé te saJiut,
offert à toute créature humaine par Jésus-Christ, de se raviser et dé bénéficier
un jour de sa grâce? — (Quant à ceux
qui n’ont pas eu l’opportunité d’qntendre
te message salutaire du Christ, juifs ou
payenSi Saint-Paul nous, dévoile, aux Romains ITf 1246, quel sera te traitement
qui les attend). •—
On a été plus tedin, en se demandant
;même si Satan et anges ne trouveraient pas Un jour la voie de la réhabilitation ? f
Ces questions sont troublantes pour certaines gens -qui croient leur devoir, d’une
part, de défendre tes perfections de Dieu
ciBupromises, à leur dire, par trop, de sévérité, et dfautre part de montrea: de Ja
comp assion pour des condamnés à des peines, qui ne sm-aient pas proportionnées
àleUr^!fautes à'eause dateur durée; tout
oeia avec les meilteiurteé intentions apolo- '
gétiques. Nous ne sommes pas persuadés,
.vu qu’eles sont insolubles à l’état actuel
de la révélation, qu’il y ait avantaige à
tes agiter.
Nos raisons pour ne pas les discuter sont;
a) Dieu n'ai pas cru de soulever te voile
du mystère par de claires .déclarations à
ce sujet dans sa Parole ; chacun des textes
allégués se prêt© à différentes interprétations et tous ensemble n’oqt aucune valeur iprobante, si ce n’^ de dire ce qu’on
veut leur faire dira
h) Si les très explicites déclarations, à
l’égard des peines étemelles, sont sujettes
à modifications, poussées jusqu’à transformer l’éternid en 'temporaîra te même procédé pourrait être apidSqué à la vie éternelle des bienheureux, vu que te même
terme est employé dans les deux cas.
c) Ouvrir aux pécheurs une perspective,
que s’ils ne s’amendent pas dans cette vie
il y a encore quelque espoir de le faire
dans l’autre, c’est aier à la rencontre de
la plus fimeste tendance du cœur humain,
c’est- à dire de remettr© à plus tard le
retour sur soi-même ' et de renvoyer à
meilleure occasion l’accepltation du salut :
« A demain les choses sérieuses ! ».
Y Les juristes ont constaté que le criminel
ne s’effraie guère de condamnations temporaires ou même au bagne, ayant toujours l’assurance ou l’espoir d'en sortir un
jour ou l’autre, le plus souvent pour recommencer la vie criminelle d’avant,
Qn a souvent établi que la conscience
exige une rémunération ; la doctrine des
Pleines éteirneltes est la forme dans laquelle
les textes bibliques Font exprimée ; arrêtons-nous devant ce qu’elle a de mystérieux, assurés que nous sommes que Dieu
ne cessera jamaife, dans tous ses décrets,
de faire rencontrer harmoniquement et en
d’équitables proportions la justice et la
miséricorde (Psaume LXXXV, 11).
L’on commença assez tôt, dans le culte
chrétien des premiers siècles, à introduire
dans tes prières liturgiques le nom des
martyrs, des anachorètes, morts en odeur
2
de sainteté, pour (affirmer wamunian
des saints idie ce côte et de Taïutee de là
•tomba Oin s'intéressa teujours plus au
sort des trépassés et leurs noms furent
aussi prononcés idians des prières, eixpripiant d’abord des vœux à leur égard, puis
«tes recommandations en leur fiaiveur.
K La prière pour les morts; qui avait été
* Jntrodiuite déjà eheiz les Juifs de la décai«tenoe, sous des influences étrangères et
payennes (2 Macchabées XII, 40-41), ga^a
d’imiportanoe. La commisénaltion pour ééiix
qui étaient morts sans se purifier de leurs
péchés, poussa maint docteur à avalncer
des hypothèses aur, là poæibilite d’une
amélioration du sort des coupables dans
l’outrè-tombe.
On établit une espèce de piamallelisme
entre les juates qui vont de progrès en
prQgrèa s’éte:wt toujouTB dia^5aplta|Eé,líajns
la ccffinaissance et la félicité, et les injustes qui à leur tour profiteraient du châtiment, qui aurait en ce cas un but pédagogique, pour s’améMot-er.
'Ayant cité le passage des Macchabées,
qui est ippur les controversistes romains
un des argimients souverains à l’appui du
purgatoira auquel, par parenthèse, ü ne
se réfère absolument pas, nous lui opposerons xm autre passage d'un Kvre apocryphe aussi; — mais canonique pour eux,
qui l’exclut entièrement, c’est Sapience III,
Le feu étant un élément purificateur et
certains passages des Saintes-Ecritures
fàtsant aËusion à cette propriété (Matth.
III, 11 ; 1 Pierre I, 7), Augustin; si même
sous forme d’uo© simple hypothèse, se fit
l’interprète d’une tendance qui s’accentuait déjà, c’est à dire qu’àprès la mort,
il pourrait se produire une purification
au moyen du feu. Grégoire le Grand en
fut le propagateur et pour soutenir sa
these se valut de ce qui, jusqu’à nos jows,
joue un grandi rôle dans la détermination
des croyances caitholftjues romaSnes, à savoir
die m’étendues apparitions d’âmes de décé^dés, qui, racontant leurs tôurments, réclamaient l'assistance des prières des fidèles.
^ On retint les ïTriènes, dites â la'œlébra^
tion de la Sainte-Cène, comme plus efficaces ; aussi muJtiplia-t-on ce rite, qui, une
•fois transformé en Messe, engloba l’efficacité qui leur était attribut.
La scolastique s’appliqua à tracer la
topographie du p^adis, des limbes; de
l’enfer et du purgatoire, et à les définir,
111011133 d’Aquin dessinateur et définîsseur
en chef.
Depuis lors, les descriptions les plus fantaisistes et TOmantiques se sont succédées
à 1 envi ; qu’il suffise de rappeler celle si
tragiquement colorée du Dante, qui s’inspira, pour l’écrire, à Virgüe (Enéide VI),
et dans une moindre proportion celle si
poétique de Chateaubriand, au chapitre
XXI® des Martyrs.
Le concile de Lyon (1274) donna une
prière définition du purgatoire, comme
article de foi, qui he fut proclamé comme
dogme de l’%lise qu’en 1439 par le concile de Florence.
Lwtnen Vitae définit le purgatoire :
« L'état et le séjour des âmes qui se purifient pour monter au ciel ».
Si c est un état, comment le définiraiton ? Etre auprès de Dteu, c’est le paradis ;
être loin de lui, c’est l’enfer; ni près rii
tein de lux, serait-ce le purgatoire ? Une
telle condition nous semble aussi irréaKsable qu’inexistante.
Si c est un lieu; une résidence, il ne
suffit pas de le direi « intermédiaÌTie » ; il
faut le localiser. Où ? On ne voudra pas
retourner aux fables moyenâgeuses « des
entraflleB de la terre», dont les cratères
des volcans auraient été tes soupiraux !
Et quant au feu qui y flamboie, de quelle
nature est-il Gomme celui de Feinfer, répond-on, mais avec la missibn de purifier
seulement, nou de châtier.
A moins d avoir le goiût du gril, comme
Saint-Laurent, je doute fort que les malheureux sur la rôtissoire puissent faire
la distinction voulue par la théologie romaine et en tirer profit. De plus, quelle
action peut avoir le feu sur des âmes ?
Car il ne faut pas oublier que son action
Blurificatrice se fait avant la léaurrection
et le jugidment ; doric, quand elles ne sont
pas encore revêtues de cor|is, qui seuls
seraient sensibles aux brûlures.
:a.
Mais, enfin, le Nouveau, Testament cèntient-il quelque trace de l’existence d’un
purgatoire? Pas ombreî Cependant, les
catéchistes romaiins citent, surtout, deux
passageSj^qLui seraient les piliers de soutien d'une telle doctrine.
Le ipiremier e’est Matthieu XII, 32, où
Jésus dSt que : à qui parle contre le SaintEsprit, « il ne lui sera pardonné ni dans
ce siècle, ni dans celui à venir». Donc,
raisonnent-ils, il peut y avoir pardon dans
le siècle à venir. C’est tout ce qu’il y a
de plus arbitraire de découvrir le purgatoire dans ces iparoles, vu que le pardon
selon l’évangile étant toujours gratuit, il
nie s obtiexxdrait pas ap. moyen;; de longues
et eruellBS souffrances, car pardonner ne
peut jamais inclure la notion de punir.
Les patoies de ;ce texte peuvent être considérées comme lunè locution courante signifiant: « pi mainteoxaut ni jamais ». C’est
si vrai que, dans les passages parallèles
de Luc (XII, 10) et de Marc (III, 29), elles
ne sont pas reproduites, les deux évangélistes se limitaint à affirmer, de la manière
lift plus absolue, qu’il n’y a plus de pardon
pour le blasphème contre le Saint-Esprit.
iQuelques commentateurs croient pouvoir rendre ces paroles p^r : « ni dans ce
siècle pervers, ni dans celui' du Règne de
Dieu à venir» que lui, Jésus, prêchei.
L’autre passage est celui de 1 Corinthiens III, 15, où Paul parle d’un architecte et constructeur qui bâtit un édifice-,
lequel sera éprouvé par le feu ; son œuvre
peut .résister ou être consumée ; quant à
lui, « il sena sauvé comme à travers le feu ».
Nous pourrions nous limiter à affirmer
que le feix, idont il est question ici, est ap•pelé à mettre à l’épreuve et à fournir les
éléinents d’une sentence et non pas à purifier ; miate, ad abundantiam, nous citer or, 5
encore F. Godet qui démolit l’échâfauda; o
du purgatoire, fondé sur ce texte : « 1° 'u
feu est ailégori-que, comme l’édifice; 2° ü
ne s’agit que des docteurs ; 3“ l’épreuve
indiquée est un moyen d’appréciation, npp
die purification ; 4“ ce feu est allumé à "la
venue du Christ, et par conséquent me
brûle pas encore dans l’intervalle entré
la mort des chrétiens et cette venue ; 5® lé
salRit diq' l’ouvrier dont -parle Paul a lieu
non par, mais malgré le feu». ^
L’excellent conseil de pacification que
Jésus donne (Matthieu V, 25-26 ; Luc XII,
58-59) à deux ^versaires, — qui s’aoheminent vers le tribunal pour vider leur querelle devant le juge, — de se concilier aVàiit
d’affronter une sentence, qui une fois prononcée devra être exécutée inexoràâtemient, est métamorplhosé, d’une tnaoisaetit«!
présente et sur la terre, en une expiation
de peine au purgatoire ! C’esit un tour .de
force exégétique digue dp jésuite Bellarmin et -de son écote.
Pour démontrer, une fois de plus, comment un texte peut être défiguré pour Ixii
faire dire ce qu’il n’a jamais signifié, nous
citerons encore Philippiens II, 10 : « ...a^
que, aju nom de Jésus, tout genou fléch%p
dans les cieux, sur k terre et soiu» la
terre » (V^gate, « iufemorum » ;
tini : « dans l’enfer »). Le récent manuel
de controverse : Pourqim nms sommes
cathUigMts et non protestants, ayant
sous-titre : Discussion documentée par les
Saintes-^Ecntures, le bon sens et Vhistoîre,
raasonine ainsi : 1« Comment pouvaib-il
(l’Apôtre) penser que les âmes des damnés pouvaient encore se <^rber en révérence devant le nom de Jésus ? Il faisait,
donc, allusion à d’autres âmes, réunies en
un autre lieu, où les âmes peuvent encore
rendre oet hommage ! Et quel autre lieu
peut-il exister en dehors du purgatoire ? »
(page 189), A ce taux et miuni de ce « bon
aëtffl », i n’y a pas de texte de l’Ecriture
qui ne puisse fournir des preuves à tel
ou tel autre dogme romain.
Nous pouvons résumer les raisons ptxur
lesquelles nous sommes obligés de repoxisser (aipsi que l'Eglise grecque), k doctrine du PiUrgiateire, comme suit :
1“ On n’en trouve pas trace dans l'enseignement de Jésus et de ses Apôtres.
i
2° Le salut étant concédé gratuitement
au croyant, il n'a ni à subir «n ce monde,
ni dans celui à venir, „un châtiment de
ses .fautes, pour satisfaire k dette envers
“la justice de Dieu; dette qui lui a été
entièrement remise.
3 L apôtre Jéan nous ayant assuré que.
«le sang, de Jéijus nous purifie de tout
péché» (1® éptre I, 7), œ serait lui donner un grodsier démienti, tout en dépréciant le sacrifice de Jésus, que de soutenir
que ce sang ne . suffit pas; mais que sans
te feu d)u purgatoi^ on n’est pas purifié
de tout péché. (Voir aussi Hébreux I, 3)'
4» La pratique des «suffrages»,’ au
moyen de k célébration de l’eucharistie,
de prières méri-toiries, d’indulgences, d’offrandes propitiatoires, etc., a donné lieu
à un merc^ntilismie religieux qui est k
négation du principe chrétien : « Vous
avez reçu gratuiteinent, donnez gratuitement » (Matthieu X, 8).
5” Jé^-Chrifet ayant ponté sur k croix
nos péchés et k malédiction qui nous frappait (2 Cor. III, 21 ; Gaktes III, 13), si
par ce seul, vrai et parfait sacrifice il n’a
pas pu nous exempter du payement de
notre dette, est-cc qüe des répétitions à
l’infini dé ce sacrifice pourront le faire ?
6® La 'Messe se disant en ktin, les parents ou les amii's désolés, qui payent lés
frais de k fonction, ignorent que, contrairement aux -prétendues souffrances au
Plurgatoire de k personne qu’ils pleurent,
te célébrant ipirie en ces termes : « Sôuviens-toi aussi. Seigneur, de tes serviteurs
et servantes -N. N., qui nous ont précédés
avec le signe de k foi et qui dorment un
sommeü paisible ». Lorsqu’on cixnposa
cette prière, k fournaise du purgatoire
n’était pas encore allumée.
7 La doctrine des « suffrages » ne peut
que produire le plus inégal et injuste dés
traitements entre les fidèles romains. En
effet, un homme moyenné ou richement
Qfpp^renté, apres unei vie die désordres et
de débauches, meurt ; de fortes sommes
sont dépensées pour que son âme ait un
passa.ge accéléré dans le purgatoire ; tandis qu un brave et honnête ouvrier, qui
na ni argent lui-même, ni parents aisés,
est condamné à un interminable séjour de
purification.
8® Si .vraiment le chef de l’Eglise et son
clergé non séutement possèdent la topographie des méandres du purgatoire et savent pour , chaque âme le temps qu’il lui
faut à tes traverser, plus -que cek, ont
le pouvoir d’accélérer leur marche et de
les en foire sortir, à quel titre et avec
quel critère de charité chrétienne les kis^ent-ils souffrir à leur bon pkisir ?
9® L’inte-cession de Jésus — assis à k
droite du^ Père — pour les siens, serait
moins puissante et efficace que k volonté
du clergé romain et dé son chef pour assurer te repos et le bonheur à venir d’une
âme.
^ 10® Vu que te purgatoire n’a plus lieu
d'e;çister, dès ï’avénement du Christ et
après te jugement, par conséquent les chrétiens alors vivants pourront s’en passer,
ce qui si^fiei qu’fl i/était, .donc, pas indisponsable pour k purification des fidèles ; ca*r Si ne -peut y avoir deux poids et
deux .mesures par-devers Dieu (1 Thessaïoniciens IV, 17).
^ Comme l’on voit, les Chrétiens Evangéliques ont plus d un motif pour repousser
cette doctrine, dont Luther a dit : « La
papauté tire un beaucoup plus grand profit des morts que des vivants». Il nous
est, au contraire, doux et consolant d’écoutieir «k voix du ciel» entendue pat lé
Voyant de Pathmos : « Heureux dès à présent tes morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres
les suivent» (Apoc. XIV, 13).
Laisserons-nous suffoquer «k voix du
ciel» par des voix de k terne? Non, jar
mais!^ Nos morts en Jésus ont cessé, à
tout jamais, de souffrir ; ils se reposent.
A. M.
{CoitêchisfH€t ch.a^, XXIV : « La vie à venir »),
^ «
Notre série «Pour k vérité» est terminée. Nom remercions M. Muston pour
U travaM énorme qu’ü a accompli en rédigeant les etudes que nous avons piMiées
depuis le mois de décembre 1932.
CHfíONiOUE VAUOOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dall’18 al 24 Dicembre 1933-XII.
Nascite N» 1 — Decessi N“ 1
PONS REÇUS
Nous avons reçu avec vive- reoMinaissance tes dons suivants :
Pour le Collège :
M. te sénateur Giordano L. 1000,—
Pour les écoles de quartier:
Le même ' L. 500,—
DANEMARK. - BATTERUP. M. le pasteur Ove Chr. Krarup, secrétaire du Comité Vaudois du Danemark, a eu, de k
part de Sa H&jesté le Roi du Danemark,
k croix de chevaliier du Daipebrog.
A notre fi:dète ami et abonné de l’£’c/¿o
des Vaüées, nos féücitatibns et nos meilleurs vœux. •* c. J.
LATOUR. La fête de Noël des enfants
a eu lieu samedi dernier dans te temple,
éckiré par déux cénts briUiaptes lumières,
à k grande joie du public qui remplissait
k Maison de Dieu, et formé en grande
partie par les 407 élèves de nos écoles du
dimanche, et les mamans qui avaient aussi
amené leurs -plus petits. Beau programme,
varié bien exécuté, ce -qui veut dire une
longue ¡et ;patiente préparation de k part
de ceux qui ont k charge de s’occuper de
nos enfants le dimanche matitn-.
Toujours bienvenu le cadeau distribué
à k fin de k fête aux élèves.
— Au culte de Noël, nous avons eu l’auditoire des grandes occasions. L’édification
de eetite belle réunion a été augmentée paite chant d’un chœur de circonstance, exécuté avec beaucoup de sentim-ent par notre
Chorale ¡de paroisse. Que Dieu grave dans
nos âmes les salutaires impressions que
k célébration de k solennité de Noël ne
peut manquer ,de produira
« La, fête de k mère », voulue par
te Gouvernement, a été célébrée dimanclie
dernier. Le public aurait pu être plus
nombreux. M. le Podestat, président du
Comité local, tint le discours de circonstance, distribuant ensuite les dons aux familles nombreuses. La cérémonie, toute ,
simple, n’a pas été moins bienfaisante.
— Samedi demieir a eu lieu l’ensevelissement de M.me Pauline Armmid-Hugon
née Sert, veuve de feu le pasteur ArmandHugon. Elle a été rappelée piair le Maître,
à l’âge de 89 ans.
On peut bien dire que son idépart a été
pour elle un heureux événement, car elle
le souhaitait depûis longtemps. Elle a eu
unie vie bien iemiplie et fidèlement vécue
pour la mission que Dieu lui avait confiée
dans k fauiiüle et dans son églisa Durant
les longues années de son infirmité on était
frappé de voir avec qu-élle force elle supportait l’épreuve et quelle part avait dons
ses piréoccupatioins et dans sou cœi;;: le
bien spirituel du monde en général et de
sa paroisse en particulier.
Nous invoquons sur k famiiUe les consoktions divines, car le départ surtout
dune mère est toujours douloureux pour
ceux qui restent.
— Dimauche prochain nous aurons : le
matin, à 10 h. 30, culte au temple neuf
et aux Copiiers, ici avec Sainte-Cène; le
soir, à 8 11., dans te temple neuf, culte de
fin d'affinée, avec Sainte-Cène et le concours de k Chórate.
Le culte du 1®*' janvier aura lieu à
10 h. 30. t.
— La soirée orgainisée en faveur du Collège, dont les conditions financières sont
loin d’être satisfaisantes, a pleinement
réussi.
Mardi soir, l’Auk Magna était bondée
d’un publie distingué accouru pour assister à k représentation de Sullivan, comédie en trois actes de M. Melesvilte, traduite par P. Manzoni, et de Agemre l'indeciso, brillante farce en un acte de M. A.
Gnagnatti.
Les acteurs et les actrices, presque tous
3
¡nais
DO,—
30
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élèves de notre Collège, ont joué leur r^e
à la satisfaiction du ®ul)lic, qui ne leur a
pas ménagé les^ apptoudisaemients et s’est
bien amaisé.
POMABET. Le 10 décembre notre église
a eu le priivUège d’être visitée par le secrétaire de la Commissiion exécutive, M. Albert Riccai, que nous remercions pour son
bon message à l’école du dimancbe et au
culte prinoiipial, ainsi que pour les deux
excellentes réunions présidées à lia Pérouse
et au Pomanet.
— La chaire a été occupée, le dimanche
17 courant, par IM. Guido Rivoir, pasteur à
Prarustin, que nous remercions vivement.
— Mariages. Giaiero Carlo eti Prevkài
Ada, le 25 novembre - Long Albert Ferdinand et Pons Irma, 1© 16 (décembre Oliva Fiorenti et Bertoche Marguerite, le
22 décembre. Nos félicitations à ces époux.
— Baptêmes. Ribet Malrio Enrico de
Henri et de Barbato Amelia - Ribet Jean-"
nine de Humbert et ^ Roure Henriette Ribet Rina de Henri et de Peyret Mari, uerite - Peyran Inès de Albert et de Costabel Al'exandrine - Baret Rosipa et Viola
d’Bmüe et de Ribet Hélène,
— Deces. Sinquet Marie Louise vemre
Pons, âgée ide 80 ans, décédée le 6 décembre ; et Peyronel Marie veusve Guigou, décédée à Salint-Germain, le 20 décembre,
âgée de 84 alus. Notre sympathie est assurée à ceux qui pleurent.
PBAMOL. Déêès. Notre sœur Sappé Suranné née Beuœ, des Plencs, nous a quittés
îe 10 décembre, à l’âge de 87 ans.
Le petit enfant Long Armando de Henri,
tie Champbarbier, est allé à Jésus le 21
décembre^ apr^ Une très courte maladie,
à l’âge de sept mois.
Nous exprimons aux familles frappées
par le deuil notre ptrofonde sympathie, et
nous demandons à Dieu dfêtre auprès de
r eux . qui pileuiréat.
— Nous avons eu la vivé joie d’avoir
avec nous, pendant quelques jours, M. le,
pasteur Jean Tron, <fe Rodoret. Mialgré
l’épaisse couche de neige qui couvrait le
sol, M. Tron a ptu se reudre dans différents
quartiers pour y présider les réunions.
Nous nous souviendrons toujours des messages touchants et vibrants de foi,qu’il a
adressés aux. miembres de notre église en
maintes occaisions et nous le remercions
de tout cœur. Que la semence qui a été
jetée lavec foi produise des fruits de con
\ ersion et de vie (nouvelle.
— Il y a encore) des lecteurs àis YEcho
qui n’ont pas pensé à renouveler leur
abonnement. Bien que tes dépenses de fin
d’année soient nombreuses, sachons donner une preuve d’attaéhement et d’estime
au journal de notre Eglise !
SAINT-OEBMAIN. Après de longues
souffrances notre sœur Mane Clelia Bounous-Vingon a été rappelée par te Maître,
à l'âge de 29 ans. Le' service funèbre a eu
lieu dimanche passé : une foule immen^
a voulu témoigner, à cette occasion, sa
sympathie à la famiUe si douloureusement
affligée.
Et nous renouvelons d’ioi nos plus vives
condoléances à nos frères que Dieu a puissamment souteUjus aux cours de ceitte grande
épreuve,
VILLESÈCHE. Dimanche, 17 courant, a
eu lieu la visite d’église faite par le secrétaire de la Commission de District,
M. Albert Ricca, piasteur à Masse!. Dans
cette occasion, te matiù à l’écote du dimanóle et au culte principial, l'après-midi à
u^ne réunion dans la chapielte de Combegarin, le soir à une réiunion aiu Centre,
plusieurs messages et divers appels nous ,
ont été adressés par le visitant, q|ue l'église
entière tient à remercier encore cbsleiareusement. ;
Le jour suivant, dans l'après-midî,
eurent lieu les obsèques dé notre sœur
Bowwus Catherine veuve Jacumin, décédée à la Rivoire, à l’âge de B2 ans.
Nous invoquons sur ceux que ce départ
laisse dans te deuil tes cansolations divines.
— Noël a été célébré comme d’habitude
avec joie et reconnaissance, soit par les
enfainits réunis autour T« arbre» à Bouvil, au Trussan, à Villesêohe et à l’Alba
rée ; soit par tes grandes personnes qui
ont ptarticipê en grand nombre au culte
du lundi matin, au cours duquel notre Société Chorale a exécuté un beau choeur de
circonstance.
Nous regrettons seulement qu’im plus
grand nombre de personnes ne se soient
pas approchées de la Table Sainte, m. g.
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1934, au Col de la Vachère, avec te programme suivant : 10 h., concours de sky,
à escouades de 3 concurrent®, avec dei nom^
breux prix (te programme en a été commxmiqué aux Unions) — 12 h., dîner à
l’auberge Pkvan — 14 h., culte de corn
sécration et d’appeï, entretien sur l’activité unioniste, chants (porter te recueil
français).
Tous les Unionistes, tous tes jeimes,
y sont cordialement invités.
Inititations Hospitalières Vandoises.
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Extrait de la €Dépêciiè'‘dé ^Constémtim\ dw: 12 décembre 1938
«ijCcaisulat d’ÎtaJiei. ■ '
^Nous (Avims publié récemmout la nomniation ^ M. Eisiniabâ, a»i^ d’Italie
à ^kœsfcèintine, pour le poste de Gratz
(Autriche).
, «'Au moment où M. Eytiaxd va nous
Wtter, nous tenons à lui exprimer les
sincères regrets que nous cause son départ.
«Le représertant de la nation amie à
Constantine avait su mériter te respect
et ia scf^mpiathie de notre pepulatioU' par
sa l^auité et son tact. '
« Le chiarine de sa personpalité s'ajoutait "à-ces qualités exemplaines.’^
«Nous garderons te meilleur souvenir
du (distingué diplomate qui assura ses fonctions avec un seutimient élevé. ^
« Nops (assurons te oay. Eynard de notre
fidète sympathie et nous lui souhaitons
dans sa nouvelle 'résidence une heureuse
carrière ». > ‘
. ■■ •* # # '.'i, ■
Extrvàt éu, « Républicain », du T2 décembre 1933 ; -.J., r
« Au Consulat idTtailie.
« M Bynard, vice-oansul d’Italie à Constantine, vient d’être nommé consul' et affecté au -poste de Gratz, en Autriche.
«©'un commerce infiniment agréable,
alliant à ime scrupuleuse loyauté un tact
parf^,'-ce distingué diplomate s’était créé
eu notre 'ville de nombreuses et solides
amitiés.
« En; félic'îtaïut chaleureusement M. Ey
• . ■ f. ■ .
nard du ^bete avancement qui lui a été
acçoirdé,'^ nous l'ai exprimons les vifs regrets que nous cause son départ, et
l’assurons ide notre ardente et indéfectible
sympathie ». , '
.^Nouis nous réjouissons de tout cœur avec
éir'chev. Charles Eynard, ernden élève de
mire Coüège, gm honore h nom Vaudois
iet qui a toujours démontré de l'intérêt
'pour nos œuvres.
yitoire d^n eaiitique
Debout, Sainte Cohorte.
Ce cantique est un des hymnes puissants et victorieux de l’Eglise chrétienne.
H y en a peu que tes jieunes aiimenit autant que celui-ci!, qui les appelle au combat
courageux où ü faut tout donner, pour la
gloire du Seigneur Jésus, et leur ntentre
(dans une vision dernière la victoire certaine de Dieu dans la guerre du Salut.
Ce cantique est né de la souflfrance et
de la mort victorieuse d’un serviteur de
Dileu.
C’était eUi 1858. Depuis un aU, un Réveil' (d’une puissance saisissante; né à NewYork dans une simple réunion de prière,
secouait tout l’Est de l’Amérique.
Dans la viHe de Philadelphie,, un jeune
pasteur de 30 ans, Dudley A. Ting, était
un des plus ardents conducteurs du Réveil
qui avait saisi la vile entière. C’était un
pasteur courageux. Sa fidéUté à la foi
évangélique et son opposition absolue à
l’esclavage lui avaient valu de pierdre son
poste d© recteur de l’importante église
d’Bpithony. Il avait alors fondé ime église
libre.
Au cours d’une mission die Réveil il "fit
une prédication remarquable à Jayne’s
HaH, devant un auditoire de 5.000 i>ersonnes. Il a/vait parlé sur ce texte : « Allez, maintenant, vous qui êtes des hommes,
et servez l’Htieimeil». Uiu m01ier d’homr
mes se donna ce jour-Ià à Dieu.
Quelques jours pJ'us tard, son bras fut
pris dans un engrenage est effroyablement
déchiqueté. Les médecins appelés virent
bien qu’il ne lui restait que quelques heur
res à vivre, et lui-même se rendit compte
d© sa mort imminente.
Alors, à ses amis qui l’^tourfCient, il
dit : « Chantez, chantez, ne pouvez-vous
donc pas chanter ? ». H entonna lui-même,
d’une voix forte :
Roc séculaire, blessé pour moi
• Siur le'Calvaire, je viens à Toi.
files amis s’unirent à hii malgré leurs
larmes.
Sem père, le pasteur S.-H. Ting, se pencha sur lui pour lui demander quel était
son (demter measE^ pour .ses amis. Et. le
jeune^pastéur mourant réponidit dans un
murmure ;
« Ditèsrleur çfu’Us se lèvent pcfwr la
came de Jésus ».
Un de ses amis, G. DufSeld, bouleiversé
par cette mort et ce mies^g©, éifrivit alors
ce cantique qui rappdlait et te dernier
sermon et le dernier appel :
Debout, scânte cohorte.
Soldats du Roi des rois.
Tenez dune mcàn forte
L’étendasrd de la croix...
S. G.
(Le Nord Protestant). •»
d« la ^esse.
Vita Nuova, d© Trieste (numéro du 8
décembre), sous te titre La preghiera di
iMtero consacre un article de deux colonnes à réfuter rapptéciation qu’un prêtre
catholique romain, cité par te pasteur Del'
Ptesco dans Unione e Forza, avait faite de
la prière de Luther.
L’auteur admet que te grand Réformateur ait prié, qu’il ait donné de salutaires
enseignements sur te prière, mais... un
eathoilique romain »(doit passer condamnation ;sur (tout ce qui a trait à la Réforme.
Et alotrs, voici des limitaitions :
« Luither n’a pasipirdé au moanent te plus
important et décisif deisa vie, c’est-à-dire
lorsqu’il 's’agiissait d’entreprendre la soidisant Réfiormation ».
« Il n’a pas prié pour vaincre te démon
impur, pour être délivré de la tentation
immonde... ».
« Surtout il n’a .pas prié avec cette humilité, qui, d’après TEviangile, est indispensàbte pour que Ton soit exaucé... ».
Les conclusiions sont à Tavenant. « Luther n’a pas obtetou te grâce dé rien réformiër, et -lui-même est tombé dans la.^pire
corruption ».
«Il .est drac inutile de parler de
RèformEltion ».
Puis l’auteur .semble .se ressaisir et
énonce une vérité précieuse. « H est bien
vrai que Luther, par sa prière, fut entre
les mains de Dieu un magnifique instrument pour te ■vraie réformation de l’Eglilfe
sainte de Dieu ».
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Id. - GtìU /Tean feu Pierre, Id. - Garrou Fran-
4
psf»v.
Cf
)í%>, >
••*,',,■■. , X" ' *k
çois, Id. -'Trou Estlier, Id. '- Vedova ÎÏIoi-gio
Pons, S. Terenizo Mare (2)^’^ Avondet Auguste,
InTcrso Porte !- Vers Aguet Roma (20) - Bertalot Ajatoine, Angrogna (2) - Bertalot Leontin^j^Attbadit^ AJ^inav(5^ ;^r|Giaoldno Elisab^ta,
I¡d, 7 Brosla AÍ0ssaji_dí¿, ^é^yra, 2» sem.* 1933
- Bertalot Enrfciidttaj è.' Secôàdo - ErcOne Caterina, Pornaro' MoirfeflT^ (2) - Barús g1 Giacomo,. Riclaretto (2) îî«. Ghiotto Ester, Torino,
(3) - Piazzani Adele, Roma (¿) - Teresa Ge-,
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Roma (5) J Vinay prof. E». Carnkgnola (5) Reynaud-Gardlol, Genève, 1933 - Balmas Medina, Pancalleri (5) -- Long Maria, Torino (5)
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