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Soixante-deuxième année.
23 Juillet 1926
N» 30
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L E0>^» DES VALLEES
PARAISSANT CBAQUE VENDREDI
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Colonies
PRIX
Vallées Vaudoises .
Italie (en dehors des V.
Etranger...............
Plusieurs abonnements à même adresse
Etats-Unis d’Amérique .......
On «'abonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
E«r Erar 6 mala
L. 8,- 5,» 10,- 6,» 20,- 11.» 19,- I doll. ^ doll.
L'ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du ¡purnal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice. '
Pour toutes les annoncea s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 3« centime«, sauf ceux du commencement
de l’année.
La Nfuméro: S5 «entimea la.
Que »toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...»,, digmes de louange, occupent* vos pensées (Phil. IV, 8).
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Il 7ums faut absolument, cette année
aussi, une semaine de congé... avec votre
permission, chers lecteurs. Il s’ensuit que
le numéro du 30 courant sera supprimé,
et que Z’Elcho ne rèparaîtra que le 5 août.
RÉû.
COMUNICATO UFFICIALE,
L’adunanza del Corpo Pastorale è convocata per il giamo di Martedì 17 Agosto,
cdle ore 9, nella Casa Valdese in Torre Tellice, con il seguente Ordine del giorno :
1" Nomina delle Cbmmissioni esaminatricis
2" Esame di fede dei Candidati in Teologia ¡Giovanni Miegge, Guido Miegge e Guido
Rivoir.
3" Comunicazioni e provaste eventuali,
I membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte alla
nomina delle Commissioni Esaminatrici dovranno presentarsi, al momento deWapertura della: seduta, muniti del loro mandato.
Torre IPeUice, 17 Luglio 1026.
ÌPer la Tavola :
B. Léger, moderatore.!
Fétes da août.
1® Dimanche, 15 août, à 10 h. du matin,
réunion à LA ZARA’ (Pramol).
Membres de la Commission organisatrice,
MM. : le podestà J. Long, les Pasteurs des
Paroisses intéressées, l’instituteur Henri
Jahier et Albert Hleynat.
2® Lundi, 16 août, à 10 h. du matin, réunion à la SEA de La Tour.
Louis Marauda
Président de la Commission de District.
dommBnt oi| doil Écontei'.
,K< Si quelqu’un a des oreilles pour
entendre, qu’il entende.
« Il leur dit encore : Prenez garde
û ce que vous entendez. On tous mesurera de la même mesure dont vous
aurez mesiué, et on y ajoutera encore davuintago pour vous qui écoutez.
Car on donnera à celui qui a ; mais
pour celui qui n’a pas, on lui ôtera
même ce qu’il a ». j ¡Marc IV, 23-25.
Dans nos .Ecoles de Théologie on s’applique à enseigner l’art de préparer les méditations, les conférences, les sermons. Cela,
sans doute, a son utilité : cependant le
discours le mieux préparé reste sans effet
salutaire s’il est mal écouté par les auditeurs ; tandis que le discours évangélique
le plus médiocre quant à la forme et au
débit peut porter des fruits bénis, d’une
valeur immense, quand il est bien écouté.
Ce n’est pas pour rien que le Seigneur, à
plusieurs reprises, nous dit : « Que celui
qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende » (Marc IV, 23 et 9 ; Matthieu XI,
15 : XlD, 9 et 43 ; Apoc II, ,7, 11, 17, etc.).
'Bien prêcher est sans doute le devoir du
Ministre de la Sainte Parole ; mais bien
écouter est aussi celui de tout auditeur
chrétien. Et, croyez-moi, l’art de bien écouter n’est pas plus facile à apprendre que
celui de bien prêcher : il faut que nous
nous y appliquions avec une ferme volonté,
car le Seigneur nous le recommande dans
les paroles de notre texte : « Prenez garde
à ce que vous, entendez ! » ; ou comme porte
l’Evangile selon Saint-Luc : «Prenez garde
de quelle manière vous écoutez!» (Luc
VIII, 18). C’est à dire examineiz bien ce
que vous entendez, et retenez la vérité,
rien que la vérité ; mais la vérité écoutezla avec toute l’attention, toute la bonne
volonté, tout le respect, tout l’amour qui
lui sont dus.
* * *
l" Il faut d’abord écouter avec attention.
Sans attention, cette Sainte Parole qui nous
est annoncée reste lettre morte, pour nous»
Quq dis-je, morte ? plus que morte ; au lieu
d’être une parole salutaire, elle devient un
témoignage de condamnation pour ceux
qui n’y font pas attention. La Parole de
Dieu ne retournera pas à Lui sans avoir
fait soni effet (iBsaïe LV, 10), Que de gens
qui, faute d’attention, au dernier jour, seront au nombre de ceux qui diront au Seigneur : « Nous avons mangé en ta présence, et tu as enseigné dans nos places
publiques». Mais II leur répondra: «Je
vous dis que je ne sais d’ail vous êtes : retirez-vous de moi, vous tous qui faites le
métier de l’iniquité» ‘(Luc XIII, 26-27).
Faites donc un effort pour être attentifs : chassez les pepsées volages et mondaines que le diable vous présente pour
détourner votre attention des vérités éternelles ; surmontez l’assoupissement et le
sommeil qui vous surprennent parfois sur
lœ bancs de l’église. Dites-vous bien que
ce sont là des pièges que le diable, votre
mortel ennemi, vous tend : ,« Résistez4ui,
et û s’enfuira de vous» (Jacques IV, 7).
2® Ecouteiz avec le désir d’apprendre, et
pour cela faites un effort de mémoire pour
retenir les discours que vous entendez»
C’est là le moyen d’avancer dans la connaissance de la vérité ; sans cela nous piétinons sur place, au lieu de progresser. Il
y a aussi un art, mes frères, de retenir ce
que la Parole de Dieu dit. Cet art nous
pouvons l’apprendre de la bière du Seigneur : « Marie conservait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur» (Luc
II, 19), nous est-il dit. Repassons, nous
aussi, dans notre cœur les choses que nous
avons apprises et alors nous ferons des
progrès dans la connaissance des vérités
éternelles.
3'' Pour bien écouter, il faut écouter pour
soi-même. Nous n’insisterons jamais trop
là-dessus. Que de gens qui écoutent, et même avec grande attention, et en faisant de
réels efforts pour retenir ; et cependant ne
retirent aucun profit réel de la prédicâtion
qu’ils entendent, parce qu’ils l’écoutent
pour les autres.i
Dites-vous bien que toutes les paroles
évangéliques qu’on vous adresise, du haut
de la chaire, sont directement ou indirectement, pour vous ; avant tout et surtout
pour vous : et que le Prédicateur ne
s’adresse particullièrement ni à l’un ni à
l’autre de ses auditeurs ; mais qu’il prêche
pour l’édification de tout son troupeau
indistincte mient.
4" Armez-vous d’un esprit de soumission
et écoutez avec humilité. Ne vous révoltez
pas contre les reproches et les paroles de
réprimande qui, parfois, sortent de la bouche du Prédicateur. Le serviteur de Dieu
ne doit pas seulement annoncer des vérités
consolantes, il doit aussi dénoncer le péché et fustiger le vice. Malheur au Prédicateur qui dit : « Paix, paix ! là où il n’y
a point de paix» (Jérémie VI, 14). Mais
malheur aussi à ceux qui n’écoutent pas,
avec un esprit humble et soumis, les paroles sévères qûe le servite,ur de Dieu doit
leur adresser !
1 5° On n’a pas bien écouté, tant qu’on
h’a pas pris la ferme résolution de mettre
en pratique les instructions reçues. A la fin
du Sermon sur la montagne, Jésus nous
dit : « Quiconque donc entend ces paroles
(pie je dis, et les met en pratique, je le
comparerai à un homme prudent cpii a bâti
sa maison sur le roc... Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met
pas en pratique, sera comparé à un homme
Insensé c¡ui a bâti sa maison sur le sable ;
et la pluie est tombée, et les torrents se
sont débordés, et les vents ont soufflé, et
sont venus fondre sur cette maison-là ; elle
est tombée et sa ruine a été grande » (Matthieu VII, 21-23).
6° D’autre part il faut écouter avec discernement. Les Prédicateurs les meilleurs
et les plus renommés ne sont pas infaillibles. Vous ne devez pas dire : « C’est ainsi,
puisque M. le Pasteur, qui en sait plus
long que nous, l’a dit>>. Une erreur, une
fausse doctrine ne deviennent pas des vérités parce qu’un Prédicateur de renom les
a adoptées.
Faites comme les membres de la synag(^ue de Bérée qui sont loués par le SaintEsprit parce qu’ils examinaient tous les
jours les Ecritures, pour vérifier ce qu’on
leur disait (Actes XVII, 10-11) » — Oui,
nies frères, « éprouvez toutes choses et retenez ce (qui est bon» (1 Thess. V, 21).
7" Tous ces efforts, toutes ces précaur
tions ne nous serviront qu’à très peu de
choses, si nous n’y ajoutons pas la prière
humble et confiante. Prions avant le sermon, prions pendant le sermon, prions
après. Prions pour nous, prions pour le
Prédicateur, prions pour l’auditoire. On a
fort bien dit : « Les meilleurs sermons sont
ceux qui sont préparés par le Pasteur et
par la congrégation qui prie pour lui ».
Oh ! si nous savions mieux prier !
« Heureux, a dit Jésus, ceux qui êcour
tent la Parole de Dieu, et qui la mettent
en pratique!» (Luc XI, 27-28). Ecoutonsla donc, cette Parole, puisqu’elle peut nous
procurer le bonheur. Ecoutons-la bien ;
écoutons-la le plus souvent possible ; écoutons-la toujours mieux. Amen !
Jean Jacques Rïbet.
Le 6"“’ Camp Unioniste
aura lieu au Prà, à 1732 m. d'altitude, du
17 au 24 août, ainsi que cela fut annoncé
déjà. Nous manquons d’espace pour en détailler le riche progranune qui, d’ailleurs,
est analogue à celui des camps de ces dernières années : des études bibliques, des
cultes, des chants, des jeux de sport ; des
excursions, des ascensions de cimes du voisinage, des conférences iSur les sujets les
plus variés, tels que : La conception chrétienne du travail - G. Miegge ; Saint-François (l'Assise et la sainteté de nos jours Adolphe'Tron ; La persécution de 1686 - J.
Jalla... et d’autres sujets encore non moins
intéressants ni moins actuels.
Pour les inscriptions, s’adresser aux
membres du Comité d’organisation : MM.
Attilio Jalla, Guido Comba et Riño Balma»
On doit pouvoir entrer dans un livre
comme on. entrerait dans un temple ; ému,
l’âme pieuse, le cœur vibrant, l’esprit respectueux et grave, on vient là pour oublier et se faire pardonner la petitesse inéluctuable des actes quotidiens, pour se purifier, s’élever, se multiplier, s’humaniser,
s’infiniser. Alex. Mercereau.
Pour rOrphelinaK
Que nos Institutions de bienfaisance —
à une époque où le renchérissement de la
vie vient d’atteindre des proportions im^pressionnantes — aient plus que jamais
besoin de recourir à la générosité du public, voilà quelque chose que tout le monde
comprend. Mais tout le monde ne comprend
peut-être pas que, pour faire face aux dépenses en augmentation constante, il faut
absolument que les recettes augmentent
dans la même mesure. Il est parfois utile
d’énoncer certains axiomes.
Or, parmi ces institutions de bienfaisance, toutes dans la nécessité de solliciter
des secours qui les fassent vivre, il en est
une qui se trouve dans des conditions plus
particulièrement critiques et qui, par les
précie’qx services qu’elle rend à nos familles pauvres, a, peut-être plus que toutes
les autres, droit à la sympathie des âmes
généreuses. J’ai nommé l’Orpbebnat.
L’Orphelinat dépense en moyenne, si
nous ne faisons erreur, environ L. 4.0.000
par an, contre L. 12.000 de ressources assurées. C’est donc une trentaine de milliers de lires qu’il s’agit de trouver chaque
année pour donner du pain, habiller, instfuire et éduquer nos orphelines. Trente
mille lires de dons volontaires — en argent
ou en nature,! Et les gens économes, ménagers de leur argent et dé celui de la collectivité, qui nous diraient qu’on devrait
d’abord se restreindre un peu dans les dépenses, retrancher sur le superflu, démontrent de connaître mal le fonctionnement
et les besoins essentiels d’une œuvre comme celle-là, et ne savent probablement pas
qu’à rOrphebnat Vaudois le coût moyen
d’entretien pour chaque pensionnaire est
inférieur à celui de la plupart des autres
institutions similaires où les enfants ne
reçoivent pas les soins dont on entoure nos
orphelines.
— Il faudrait alors suspendre les admissions, ou du moins en limiter le nombre, nous réplique-t-on. — Une autre impossibilité, nous dirait la Commission des
Institutions Hospitalières qui se trouve si
fréquemment en présence de cas urgents,
de misères navrantes où il n’y plus que le
cœur qui parle. — Absolument impossible
donc de retrancher sur ce chapitre ; au
contraire, on nous dit qu’il y eut, dans le
courant de cette dernière année, 9 nouvelles admissiong; et toutes amplement ,
justifiées !
Il n’y a donc qu’.un parti à prendre : il
faut faire appel à la générosité des riches,
des moins riches, de tous ceux dont le cœur
est sensible aux misères physiques et morales des enfants pauvres et sans mère.
Et c’est bien un appel à tout le monde que
la « Commission » vient de lancer en vue
de l’organisation d’un « Bazar » pour l’Orphelinat à l’époque du Synode. De Président de la Commission, qui se recommande
à l’Eclu) pour qu’on chauffe un peu l’affaire, a envoyé dans ce but une circulaire
à tous les Pasteurs des Vallées ; mais, à
ce qu’il paraît, il n’a reçu jusqxi’ici qu’une
seule réponse, et ce n’est pas beaucoup, ce
n’est surtout pas très encourageant. Afin
de le remonter un peu, ou lui a fait observer que très probablement les réponses
viendront au moment voulu par des listes
de souscriptions extraordinaires et par l’envoi d’objets et de denrées d’un écoulement
facile : beurre, œufs, légumes, fruits, vc-
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laàles, etc. — Voule&vous.g'ager <ïae necK!
avons deviné? — Mais, en attendant, les
oi^anisatetirs du Bazar auraient quami
même besoin de savoir an piüs tôt sur qncH
l’on peut réellement compter.
Concluons : l*» L’idée du Bazar, justifiée
par les besoins croissants de l’œuvre, étant
lancée, ü s’aigit d’aller jusqu’au bout et
tâcher de lui assurer un plein succès. —
2“ Une vente de charité ne fonctionne que
si elle a des objets ou des denrées à offrir
aux acheteurs; Or ces dbjets et denrées
doivent être offerts gratuitement ou* à très
prix. — 3*' Une vente suppose aussi
des acheteurs qui, chez nous, surtout à
cette époque de l’année, ne manquent jamais, et qui seront convoqués au moment
voulu. — d*" Nous croyons être autorisé à
ajouter, à l’adresse de ceux qui n’auraient
rien à offrir, qu’on accepte même l’argent
comptant, par grosses ou par petites sommes, sans qu’il soit nécessaire de dire où
v'ont les préférences des organisateurs.
7. Cj
En
dn Conirès Enclinliqye de Clilcago.
Les rermrds ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Füs de
l’homme n’a pas cHi reposer sa tête.
Lecteur de ,¡¡^Echo, ne t’épouvante pas,
tu n’as rien à craindre. Nous n’avons nullement l’intention de répéter les descriptions mirifiques qui ont été faites de ce
Congrès. On nous a abondamment servis
et notre appétit est satisifait pour longtemps. Présentons plutôt quelques réflexions sur cette assemblée qui a été appelée
par les uns le triomphe de l’ostensoir, et
par d’autres, plus positifs, le Congrès des
50.000.000 de dollars, car on a évalué à cette
somme le montant des dépenses faites par
ce pèlerinage d’Un million d’hommes.
Le Congrès de Chicago! Mais s’agit-il
vraiment d’un Congrès? Si, par ce mot,
on entend une réunion libre de ressortissants de l'église catholique pour conférer
sur l’état et les progrès du catholicisme,
on peut bien dire qu’à cet égard on a fait
peu de besogne. IDans une réunion d’ecdésiastiques on a parlé théologie en langue
latine et quoique le cleigé romain soit très
ferré sur la langue de Cicéron, la prononciation de la langue latine variant de nation à nation, tous ces doctes discours devaient rappeler uU peu la tour de Babel.
Dans une réimion austro-allemande on a
même touché à la question du 'Tyrol ; dans
les Comités et les Sous-Comités anglais on
a été plus pratique : on s’est occupé d’organisation, des missions, de la moralité publique, etc. Si nos informations sont exactes, tout est là.
Mais si par Congrès on entend le ras^
pemblement d’ime foule immense dans le
but d’impressionner lé monde sur la force,
la puissance du catholicisme, celui de Chicago mérite bien ce nom. On sent en effet
que dans la grande métropole américaine
les organisateurs désiraient avant tout de
faire une réclame retentissante à Eome :
il y avait quelque part, dans ce vaste
monde, im bourgeois à épater, et, l'occar
sion se présentant, à faire rentrer dans le
bercail romain.
A son arrivée à New-York le légat du
pape — le cardinal Giovanni Bonzano —
suivi par un cortège de deux kilomètres
de longueur, se rend immédiatement à la
cathédrale de Saint-Patrick — qu’on dit
construite avec les deniers des domestiques
irlandaises — où il est reçu par l'archevêque Hayes entouré de 6 cardinaux, de 10
archevêques et évêques et d’une foule de
moines et de prêtres de toutes les races et
de tous les ordres de l’univers. Monseigneur
Faulbacher s’est fait excuser sous prétexte
qu’il était trop fatigué pour assister à la
réception. Il était resté caché dans le presbytère allemand, mais les reporters, en
vrais furets, surent le dénicher. Qui peut
se soustraire à la visite des journalistes ?
D’Annunzio, en les recevant à Cargnacco,
ne leur a-t-il pas dit : « Vous êtes des têtes
de plongeuns» ? cas die néce^té, üs
vont à l’affût des nouvelles même ¡sous
l’eau. ’ .
■Un a eu beaucoup de peine à induire l’archeveque Faulbacher à accompagner le
l^at à Chicago. On a be^u être haut placé
dans la hiérarchie, il y a des choses qu’on
n’oubHe pas faciement.
Le légat du pape ne voyage pas comme
un simple mortel. On lU(i avait préparé un
train d’Un luxe extraordinaire, les voitures
sont peintœ en rouge, les roues sont de la
même couleur. La voiture pour son service
particulier a été divisée en 5 chambrettes
meublées avec un goût exquis.
Durant son voyage monseigneur Bonzano,
en îiomme inteâligent, a dû faire maintes
observations. (Royalement assis dans son
« pullman » il a pu voir les terrassiers ita^
liens qui réparent la voie, boulonnent les
rails et qui, à l’arrivée du train, se jettent
en toute hâte des deux côtés de la chaussée avec leurs instruments de travail pour
éviter d’être écrasés ; et il a pu se aemander, comme nous nous sommes demandés
souvent, en parcourant les mêmes lignes,
comment se fait-il que les émigrés catholiques, italiens, irlandais, polonais, doivent
se contenter des travaux pénibles, mineurs,
décrotteurs, etc., tandis que les émigrés
protestants trouvent tout de suite des situations moins fatigantes et plus rémunératrices ? ¡L’explication ne serait-elle pas
dans le fait quq le protestant est plus instruit, mieux outillé pour la lutte ? Et
quand à son arrivée 'à Chicago, à la veille
de l’ouverture du Congrès, la municipalité
de cette vüle lui fit une réception superbe
dans la salle du Colysée bondée par 12.000
personnes et que le ministre d^ travaux
publics, Davies, lui donna la bienvenue au
nom du président de la Confédération, Cooiidge, le cardinal Bonzano a-t-ü pu ne pas
noter la cordialité avec laquelle il était
reçu par les représentants de toutes les
religions ? Il s’est peut-être dit : Me voici
dans un pays immense, où les quatre cinquième de la population est protestante ;
cependant on me reçoit on ne pourrait
mieux. Ici il n'y a pas de religion d'Etat ;
les citoyens du même pays vivent à côté
les uns des autres sans se mépriser, sans
s’insulter, sans s’arracher les yeux.
Si le cardinal s’est ému, il avait bien de
quoi ! Comme nous sommes a,ux antipodes
de ce qui se pratique en Italie où les minorités évangéliques ne sont pas tou jours
traitées avec la même cordialité !
(Disons maintenant, avec la plus grande
brièveté, ce qui s’est passé à Chicago durant les quatre journées du Congrès.
Le 20 juin, dès 5 heures du matin, une
niesse est lue, chaque demi-heure, dans les
345 églises de l’archidiocèse, sans compter
celles des chapelles privées et des autels
improvisés. 6.1OOO messes en tout, et un
million de communiants.
A 11 heures, dans la cathédrale qui ne
contient que 2.000 pereonnœ, c’est le légat
qui pontifie devant un auditoire uniquement composé d’ecclésiastiques. Les laïques
doivent se contenter de l’écho de la voix
du cardinal, qui leur est transmise au
moyen de hauts parleurs, savamment
disposés.
Le 21, on se transporte au Stadium, qui
peut contenir 100.000 personnes assises. Le
chœur, composé de 62000 élèves des écoles
paroissiales, en occupe le centre. Vers 11
heures, lorsque le légat commence la messe
dite « des anges », la pluie commence à
tomber. Le coup d’œil est magnifique, la
cérémonie, quoique grandiose, était comme
perdue dans l’espace immense, le chœur
gigantesque fut dérangé par le vent, on
avait de la peine' à entendre les notes les
plus aiguës ; l’effet que cette masse d’humanité devait produire, fut en partie perdu.
Le 22, M. Giobbe c^èbre la messe « Rosa
mystica ».* 18IJOO femmes, dont 6.000 nonnes, chantent dans le chœur. Le temps est
poli envers le beau sexe : il est splendide.
Ijc 23, toujours encore dans le Stadium,
on a «la messe de Saint-François», pour*
les étudiants accourus d’un peu partout.
On note dans l’immense assistance plusieurs
personnages influents de l’église catholique
dep Etats-Unis. Smith, le jgpuvemeua: de
NeT^-York, famiral Benson, le juge de la
Cassation (Butler, etc. , ...
Le 24, les membres dû Congrès quittent
Chicago pour se rendre, à une distance de
7 à 8 km., à Mundelein, sur les rives du
Michigan, où l’archevêque qui a donné son
nom à l’endroit à fondé le séminaire de
Sainte-Marie du Lac ; coût : 10 millions
de dollars.
Pour écouler une foule de 750.1000 hommes on fait partir de Chicago, dès 4 heures
du matin, un train chaque deux minutes ;
on a préparé des routes pour 1.000 automobiles à chaque heure. Quand à 11 heures
le cardinal Bonzano prononce les première,s paroles de là messe, il y a encore du
monde en route, tandis que les premiers
arrivés sont déjà sur le chemin du retour.
Tout s’est paæé on ne pourrait mieux, sauf
une averse qui a failli gâter, vers 4 heures
de raprèsrmidi, la plus imposante manifestation religieuse quii ait jamais eut lieu aux
Etats-Unis, et une des plus grandioses: du
monde. On a même été jusqu’à dire que
ceux qui ongaqisent les pompes de SaintPierre n’opt qu’à se bien tenir s’ils ne veulent pas être surpassés par les américains.
Dans un second article 'nous présenterons quelquœ réflexions que ce Congrès
nous a suggérées ; le lecteur ne perdra rien
à attendre quelques jours. Fr. Rostan.
Les Juifs en Palestine.
Ce peuple de Dieu tient une si grande
place dans la vie religieuse, qu’ü nous est
impœsible de laisser passer inaperçu rien
de ce qui le concerne, et surtout ce qui a
trait au Sionisme, ayant pour but de repeupler la patrie des ancêtres. Comme on
le sait, c’est l’Angleterre qui a reçu le mandat de gouverner la Palestine ; elle le fait
avec conscience, justice et droiture. On
connaît sa capacité à fonder des colonies et
à les diriger avec un plein succès. Tout
dernièrement, la Commission des mandats
a reçu un rapport isi intéressant sur les
conditions des Juifs en Palestine, qu’ü vaut
la peine d’en connaître le contenu.
10.000 émigrés juifs environ, dont un
tiers de la classe aisée, venant de 23 pays,
sont entrés en Palestine pendant ces six
dernières années. La population juive de
la Palestine compte aujourd’hui 16O.C00
âmes, ce qui fait le 18 0|0 de la population
totale du pays. Lœ émigrés trouvent facilement du travail, étant dans les entreprises agricoles, industrielles et commerciales.
En ce qui concerne la coloni.sation agricole, les Juifs possèdent actuellement le
9 0|0 de la surface cultivable de la Palestine, où près de cent villages ont une population rurale de 25.000 âmes. Les produits du sol sont notamment les céréales,
les oranges, le vin, les olives et le laitage.
En ce qui concerne la colonisation urbaine,
50 entreprise industrielles juives ont été
fondées pendant ces dernières années, occupant plus de 3jCC0 ouvriers. Près de deux
millions de livres sterling ont été employés
dans ces entreprises.
Parmi les nouvelles villes fondées par les
nouveaux arrivés, Tel-Aviv occupe la première place. Fondée en 1909, elle compte
déjà 45.0€i0 liabitants. Placée près du port
de Jaffa, et au cœur des colonies de la Judée, Tel-Aviv tend à devenir le centre industriel de toutes les agglomérations juives
de la région.
Bon nombre d’écoles fonctionnent dans
les villes et dans les villages. L’enseignement y est donné en hébreu et 26.000 élèves y reçoivent une éducation moderne. Ce
budget scolaire fourni par les Sionistes est
de 170.000 livres sterling.
Les émigrés juifs vivent en bonne intelligence avec les masses arabes qui s’emparent de leurs méthodes de travail. Ne pas
oublier que la Palestine est, à l’heure qu’ü
est, le seul pays où l’immigration qnvesoit
possible.
Ces données fournies à la ( ommission
des mandats sont précieuses, et, pour nous
chrétiens, réjouissantes. L’heure solennelle
approche, et iDieu veuille que les JuTs qui
ont rendu leur témoignage, en reconnais
4
sant Christ comme Sauveur, soient le pèiint
de départ d’un monde houveau, le règne
de Christ ! C. A. Trobp.
CRONIQUE VAUDOISE
FLORENCE. On nous fait oîjserver q[ue
1 église de Via Manzoni a eu, dans la dernière année, non pas une, mais 9 admissions
par professkm.
LA TOUR. Dimanche 18 courant, à 3 h.
de l’après-midi, eut lieu, dans le temple
neuf, le mariage religieux du missionnaire
M. Robert Coisson et de M.Me Elise LUmripiccdli, célébré par le Pasteur de la par
roisse devant une assistance nombreuse et
choisie et dans un décor fleuri et enguirlandé avec beaucoup de goûL La chaire et
la Table de la Communion n’étaient qü’uin
bouqu,et.
La sympathique cérémonie, rehaussée
par 1 exécution de quelques superbes morceaux, exécutés par l’organiste M. le prof,
Tron et un excellent discours d’occasion du
Pasteur officiant, tout imprégné de poésie
bibhque et d’exhortations chrétiennes, a
laissé dans le publilc la plus douce
impression.
Les heureux époux, accompagnés d'un'
nombreux cortège de parents et d’invités,
sont partis le môme soir par le train de
5 heures et vont s’embarquer dans quelques jours pour leur champ de travail, où
nous les suivons de nos meilleurs vœux.
POMARET. Ecole Latine. Le 24 juin
l’Ecole Latine a terminé Tannée scolaire
par la fête des «promotions», à laquefie
les élèves ont pris part non seulement pah
des chœurs, dirigés par M. L. Rœtagnp,
mais auæi par des récitations de circonstance, en italien et en français, faites par
ceux qui n’avaient pas à se présenter aux
examens d’Etat: ¡Pbns Mariuccia, Grill
Evangelina, Bertalmio Marceüa, Peter Elisabetta et Jalla Marcella.
Le directeur et représentant de la ¡Ven.
Table, L. Marauda, a présidé. Les profcef-i^
seurs E. Forneron et C. Jalla, les pasteurs
G. Comba, P. Chauvie, L. Micol et L. Tron
ont ajouté une parole d’exhortation et de
sympathie.
Parmi les interv-enus il faut ajouter Mlle
la directrice des écoles élémentaires, prOf.
Zani-Pepino, et M.lle JJélène Viflielm, institutrice à Riclaret.
Nous donnons les noms des élèves qui ont
été promus : l.re dasse : Pons Mariuccia.,
Bertalmio Marcella, Peter Elisabetta, Maürino Raoul, Jalla Ma:rcella, Grill Renato.
2i.me classe ; Pascal Paoli.na. — S.me classe :
Gay Carlo, Tron Hsa, Poët Adèle, Forneron Attilio, Genre Arealdo, Garro Elena,
Grill Evangelina.
Admissions en l.re dasse : Bert Guido,
Buhler Marta, Caïrus Luigi, Forneron
Frida, Pastre Viola.
M. le prof. E. Fc*meron a accompfigné
à Torre Pellice les élèves de 3.me, qui se '
présentaient à l’examen d’Etat. A la session de juillet ont été promus les suivants : ¡
Gay Carlo, Tron Eîlsa, Poët (Adèle et Fbr- |
nerón Attüio. I
Les parents qui désirent envoyer leurs
enfants à l’Ecole (Latine en aUtonme peuvent encore le faire, en se faisant conuaître au plus tôt aux Professeurs du Gymnase.
Le 29 juin, la Section de Tourisme Scolaire a fait une course, très bien réussie,
au Lac du Lausoun et au Grand Truc, shus
la conduite du prof. C. Jalla. '
RORA’. Dimanche 18 courant, la Paroisse
a eu le privilège d’être visitée par le modérateur M. B. Léger, et d’entendre son j
message édifiant et efficace au cultq du ma- ¡
tin. Nous souhaitons vivement que TappeJ, j
tellement approprié à nos circonstances ac- ]
tuelles, produise dans les cœurs de ceux ,
qui l’ont entendu des fruits de salut et de .
bonheur étemel.
Le Consistoire et l’Eglise de IRorà renouvellent à M. lœger leur profonde reconnaissance pour sa bonne visite qu’ils n’oubliei- <
ront pas de si tôt.
— Le 25 courant aura lieu le (Bazar annuel, pour lequel ont déjà généreusement
3
I
d« nombreux amis du dehorsi
’' Nous comptons maintenant sur la collabo-- ration volontaire de nos paarn^iens pour
le succès die notre vente, très utile toujours
à nos œuvres de bienfaisance.
NOUVELLES POLITIOUES.
, La récente dépréciation de notre lire sur
les marchés de fjonàres et de New-YOrk
avait provoqué, dans le courant de la semaine dernière, le bruit de la démission du
ministre des finances sénateur Volpi, mais
la presse officielle l’a ausfeitôt démenti. Dans
une lettre, adressée au Premier Ministre,
M. Volpi ,a exposé fœuvre Qju’il a déploiyée
durant une année de ministère au cours de
laquelle pltisieurs résultats ont été obtenus
en Îaveur de notre finance dont Ifun des
plus appréciables est, sans doute, le règles
me^it de notre dette avec lies lEfets-Unis et
avec l’Angleterre.
Le ministre Volpi a prononcé, à Bologne,
le 17 courant, à l’occasion dé l’inauguration
de cette Bourse, un brillant discours en
1» riant de notre situation financière actuelle quij est fort satisfaisante si on, la coimpare avec la situation belge et la situation
française. L'orateur a annoncé, au cours
de son exposition, que l’exercice financier
19254926 se clôt par un résidu — provisoire — de près d’un milliard et demi. ^ 1-e
règlement de notre dette - a-t-il dit - et
les oijérations qui s’y rattachent ont considérablement influé sur ce résultat en allégeant le bilan die 542 millions. Si 1 on fait
atetraction de ce chiffre, le résidu effectif
se lîionte là 947 miîUions ; chiffre qui dépasse
de 530 millions le résidu certifié du mois
de ,.i ttin 1925.. Ce résultat constitue la preuve
la plus sûre de la solidité organique du
bilan de l’Etat».
.'La Tribuna .publie 'une entrevue d’un de
ses 'fédacteurs avec le Secrétaire du Comité
pemianent du blé et annonce les résultats
de cette première année de bataiOe qui,
tout en n’étant encore qu’approximatifs,
confirnient que la récolte de cette année
aéra de beaucoup supérieure à celle de l’année dernière et se montera à près de 55
itiMmis de quintaux, malgré la saison qui
n'est pas des plus favorables, cette année.
Ce magnifiqiue résultat de 10 millions de
quintaux de majeure production sur l’année précédente, représenterait une valeur
de 2 miliards de lires et réduirait à 10
.millions de quintaux la quantité de blé qu’il
iMios faudriiit importer de l’étranger.
— France. La ifète nationale du 14 juillet
a éfbé célébrée, cette année., avec une i.mposante Isolennité. Il s’agissait de fêter la
récente vi.ctoire du Ma,roc, aussi le défilé
des troupes, sous l’Arc de la Victoire, a-t-il
été des plus bri,hauts. A la revue ont assisté, outre le ¡Pirâident de la Eép'ublique,
le Sultan du Maroc et le chef du Directoire' espagnol, général Primo de Kivera,
veiius expressément à ¡Paris pour consacrer
cette nouvehe victoire de la civilisation'*
latine.
Mais ce qui constitue l’évènement politique principal de la semaine dernière, c’est
la crise ministérielle qui a éclaté, comme
les 10 précédentes, à cause de l’étemelle
question financière. Après l’opposition de
la Commission parlementaire au projet sur
les pleins pouvoirs présenté x>ar M. Caillaux, la Cha,mbre, appelée à voter ce même projet, après 5 heures de bataille drar
ntatique, et sur rinteivention de M. Derriot, l’a repoussé par 288 voix contre 243,
en p rovoquant la chute du ministère BriandCaillaux qui, ainsi, n’a vécu que l’espace
de trois semaine ! Le .dénouement a été
précipité par M. Herriot qui, en se déclarant contraire aux deux articles du pro.iet de loi touchant le droit de remaniement des impôts, s’est adressé directement
à M. Briand pour demander au Gouvernement de collaborer avec le Parlement et
de ne pas le supprimer.
A i>eine le ministère Briand eût-ü présenté sa démission, le président Doumergue
a cotnmencé de suite ses colloques avec les
deux Présidents du Parlement.
M. Herriot, chargé de constituer le nouveau Cabinet, a réussi, après 24 heures, à
composer un ministère carteUiste q i compte
l>armi ses membres MM. De Monzie aux
fi.naiices, iPainlevé à la guerre, et Iroucheur
au commerce. Dans l’entretemps, à la suite
de la crise, le franc a précipité de 30 points,
tellement que la livre sterling se cotait à
ijoiidres 225,50. Ce bond en arrière serait
justifié, dit-on, par la nouvelle que le nouveau ministre des finances autoriserait
l'émission de quelques milliards de papier
monnaie. t.
- A la suite des pluies torrentielles de
ces derniérs jours, le Danube a fait crouler
les digues sur plusieurs points du territoire jougoslave, en inondant les campagnes et faisant des dommages pour quelques milliards de dinars, et des centaines
<fe victimes humaines.
Echos de la Presse.
BrATS-Uîiras. - Le dédin du KurKluxKlan. - Le New-York Times du 21-2-1926
consacre plus d’aune page et demie à l’examen de l’état actuel du Ku-Klux-E3an. Il
montre que la Société secrète qui fit tant
parler d’elle il y a quelques années, perd
de plus en plus Isa puissance et qu’ehe
est en train de dépérir. Dans l’Etat de
l'Indiana, par exemple, les 400.000 membres qu’elle comptait h: y a trois ans se
sont fondus jusqu’à n’être plus que 50.000.
Dans les Etats du Sud, le Klan est avant
tout dirigé contre les noirs. Mais dans les
Etats du Nord, ü a i»ur but de combattre
les catholiques-romains et les juifs. II
s’était posé comme le défenseur des Mbertés
protestantes. Mais quand on examine les
faits, on constate que nulle part il n’a apporté quelque chose de positif au protestantisme et que ses membres n’étaient
pas, en général, les hommes qu’on rencontrait dans les Eglises. Le Han hait les
catholiques et les juifs plus qu’ü n’aime
les protestants.
iBiveises sont les causes auxquelles on
peut ia,ttribuer le déclin de ces derniers
mois. Mais il en est une principale : le KuKlnxiKlan est en contradiction flagrante
avec les idées de liberté et d’égalité, pohtique et religieuse, qui ont toujours caractérisé l’Amérique. Il a pu avoir son heure
de succès dans la fièvre de nationalisme qui
a suivi la guerre. Mais il ne faut pas oublier que les Etats-Unis sont une nation
foncièrement protestante et que le principe essentiellement protestant du respect
de la liberté individuéUe est encore vivace.
L’iinpériahsme politique, qui marque aujourd’hui l’Amérique ofïiciehe, semble fournir un démenti éclatant à une affirmation
pareille : on sera peut-être tenté de la car
ractériser de chimérique et d’idéologique.
Mais il faut se rappeler que, derrière
l’Amérique matérialiste et impérialiste, qui
domine la (situation là l’heure actuelle, il y
a une Amérique puritaine, éprise de jttôtice morale et sociale, qui désapprouve ouvertement les actes des dirigeants du moment présent. Qui sait? Peut-être cette
seconde Amérique aura-t-elle son. mot à
dire plus tôt que nous ne le pensons. Le
dépériœement rapide du Ku-Klux-Klan est
en tous cas un événement symptomatique.
{Semaine Religieuse).
Les diverses Religions et la Franc-Maçormerie dans le mmide. La population de
la terre est de 1.700 millions d’âmes, dont
304 millions de ca,tholiques, 157 millions
de schismatiqUias, 2ll2 millions de protestants, 15 millions de juifs, 277 millions
de mahométans et 785 millions de payens.
I.ÆS francs-magons, si l’on en croit le
Dolem Kalender, annuaire de la FrancMagonnerie, édité à Munich, sont actuellement 3.451.112, répartis en 26.768 Ic^es.
En dix ans, le nombre des francs-magons
a augmenté de 1..300.i00. Cet accroissement
provient surtout des Etats-Unis, où il y
a 2.752.000 adeptes de la Franc-Magonnerie (les 80 pour cent du total), soit environ
1.200i000 de plus qu’en 1914. L’Angleterre
a 312.000 francs.-magons, la France et ses
colonies 50.000, l’Italie 25.000, la Hollande
8.167, le Danemark 6.000, la Suisse 4.500,
riEspagne 4.7(00, la Belgique 4.100, le Portugal 3.000, la Turquie 2.600, la Grèce, la
Bulgarie et l’Autriche chacune un millier.
(Les Nouvelles Religieuses).
BIBLIOGRAPHIE.
Paolo Bosu : Per non dimenticare... Ricordi di alcuni veterani. — Pinerolo Tif ografia Sociale, 1926, 120 p. 8" (Italie
L. 6, étranger L. 8 - franco).
Ce n’est pss sans quelqu’idée préconçue
que nous prenions en mains cet élégant
petit volume. ILes panégyriques sont toujouns hoiis de propos, nous disions-nous, et
Mistral et Rapisardi ont eu en horreur les
monuments qui leur ont été érigés de leur
vivant.
Mais M. Bosio a su éviter cet écueil.
Dans une introduction, à la fois complète,
claire et sobre, ü nous dit les sentiments
qui l’ont poussé à entreprendre cette pmhlication, et qui sont résumés dans le titre :
Per non, dimenticare. Notre œuvre d’évanrgélisation a eu ses temps héroïques. La première génération a passé sans nous laisser
aucun récit dos dangers qu’elle a affrontés,
des obstacles qu’elle a dû vaincre. Que savons-nous de précis sur les luttes, qu’ont
engagée pour la Uberté de conscience, un
J. Ribetti, un H. Bonnet, un E. Comba, etc.?
Seide, l’action de Georges Appia, le pionnier de Naples et de la Sicile, nous est connue, grâce aux deux volumes, trop' i)eu
répandus parmi nous, que sa famille a
publiés.
Et maintenant la deuxième génération
^ pionniers est déjà sur son dédin. Il
était tout à fajt opportun de recueillir, de
leur plume, le souvenir exact de leurs difficultés et des bénédictions que ¡Dieu a rér
pandues sûr leurs travaux. Que d'exemples, que d’enseignements pratiques, pour
leurs successeurs, dans ces lignes sans prétention, mais vécues. Que de souvenirs piquants sur l’enfance de nos vétérans, passée dlans nos différentes paroisses ! Et quelle
variété ! On y trouve la gravité, la vivar
cité, l’humour, l’optimisme ; on y revoit les
mœurs d’antan de nos Vallées comme de
l’intérieur de la Picüe, de Bojbi à Caltanissetta, des villes comme des campagnes. Et
l’oh y voit aussi de bons portraits des huits
pleurs émérites, qui ont accepté d’envqyer à M. Bosio les isouveiiirs qu’il leur
avait demandés. Ce sont MM. B. Gardiol,
Et, Revel, H. Pascal, P. Calvino, |H. Bosio,
G. A. Tron, J. Marauda et B. Pevel. Nous
respections ces vétérans de notre Eglise ;
ce livre nous apprend à les vénérer, à les
aittiefr et à les imiter. J. J.
ini RI U iwnii niiin iinnnu EFnom
GRANDE GITA NAZIONALE
a Parigi dal 15 ài 22 Agosto e facoltativa
con proseguimento da Parigi a Londra
dal 22 al 28 Agosto 1926.
Il Comitato promotore, composto da S. E.
don Prospero Colonna principe di Sennino,
senatore del regno ; S. E. marchese Patrizio
Patrizi Monterò ; principe Balduccio Boncompagni Ludovisi ; on. conte ing. Lionello
Hierschel De Minerbi, organizza nel periodo più propizio dal ,15 al 28 Agosto 1926
una grande Gita Nazionale a Parigi, con
proseiguimento a Londra a scoiijo turistico
e di istruzione.
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alla sede del Comitato promotore Gita Parigi-Londra - Via Gregoriana, 9 - Roma (6).
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in memoria della loro cara madre, 50 1— Scicli :
Chiesa IMotodista Episcopale, 29,40 - Scuola Domen leale,'1,40 — Cuneo : Chiesa Valdese, 35 ■—
■Stradella ; Chiesa dei Fratelli, 40 — Cardazzoc.
Chiesa dei Fratelli, 120 — Voghera ; Chiosa del
Fratelli, 111 — Orsara di Puglia : Clrlesa Valdese, 15 — Bordighera : T. Celli, 9 i— Napoli :
Chiesa Battista,, 35 - D. Salerno, 15 - GoUcttato
da Santolo : E. Gargiulo, 10 - (P. Aversano, 5
- E. Santoro, 49
Piccole somme, 36 — Pordenone : Chiesa Battista, 50 — Susa : phix3sa Valdese, 20 — IMegi (Bofgio): L. AndrioUb, 12 —
Castelrenere : Chiesa Valdese, 10 — Udine:
Comunicato.
FRANCOBOLLI FUORI CORSO. Viene
segnalato che il pubblico continua ad usare
i francobolli espresso soprastampati 70 su
60 e i francobolli ordinari da centesimi 30
(bruno-arancio), mentre essi sono stati
tolti di corso dal 1" Giugno scorso, e non
sono perciò validi agli effetti della francar
tura delle corrispondenze.
Si informa che i francobolli stessi, purché non deteriorati nè laceri, potranno essere cambiati con altre carte valori da tutti
gli Uffici Postali della città e provincia, fino
a tutto il 31 Dicembre corrente anno.
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Tilli, i2,50 - P. Tagiialatela, 7,55 s Comin. D.
CanelU, 5 - E. Vingon-, 5 - Valdiesius, 12,50.
Totale 6a Lista L. 26.493,15.
NB. Le otferte delle Chiese di Cuneo, 'Stradella-, Bipaldino, Cardazzo, Voghera, raccolte
dai slg. Odoardo dalla, sono destinate aUa pubblicazione del iNuovo Testamento in Sikololo.
DICTONS VAUDOIS.
(Le paresseux, indolent, etc.).
Quant lou souleigl s’ lèva - JUm gare a tror
vaglia s'agrèva. '
Quant lou souleigl s cougio - Lou g&rc
së bougio.
Quant lou souleigl passo - Lou gare s'amassoi
Quant lou souleigl intro - Lou gare s’apmcoj.
Quant lou souleigl ê souta - A trava^ia
s’ëntouppa.
Lou mari, eiadèl - ërdërocdo lou ciâtèl.
Quant lâ (s) oumbra vîrën - la corda tirën.
Qui sëmêno pâ, erbato pâ.
(Ento pâ) Esse coum lou hla dâ mê d’mai
- Quë sampre bougio e jamais vai,
ou
Esse coum lì Rourenc quë disën 7 vê boima
sera - E pewi deurmën s’ la fënêra.
Qui a tëmp, qu’a l’attënde pâ.
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INDIRIZZI delle principali
VALLI VALDESI.
'ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
DBOBBIO PELLICE - Pastore .' Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : EmUlo Tron.
MASSELLO - Sig. G. Mi^ge, candidato teol.
PERRERO - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastone ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Oomba.
‘PRALI - Sig. Roberto Jahier, candidato tecJ.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODORETTO - Sig; Guido' Miegge, cand. teoL
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. OHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
ATILLAR PELLICE - Pastore : Bari. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coìsson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Gomba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : B, Rue Croix de Vide Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da 'Bari, 106.
BENEVENTO - ^Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : 'Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
' BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
'BiUour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi RÒstagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via iMaida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelliea - Sig. S. Pasqualoni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Patere : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Oomba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO H Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Slmeoni, Via Curtatone, 2,
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : iCorso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - CMesa Evangelica.
LIVORNO - 'Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - 'Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscinl, 11.
(MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - 'Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore .: Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. Chiesa di Via Fabbri, '9 - Pastore’:
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig G. B. Azzarelli,
evangelista.
'PACHINO - càiiesa Evangelica - Pastore: S.
ColuccL
Palermo - chiesa : via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - - Pastore : F. A.
Billour, Asilo Evangelica
Chiese ed Opere Yaldesl in Italia.
PIEDICAVALLO - Chiesa.: Via C&nlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REXIGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Cliiesa Evangeliea.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore c G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - (Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni 'Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 r Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Mlscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori:
Davide [Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. (Maggiore - Pastore : G. Del (Pesco, Via Seorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Cavagnis (S. M(
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. iCeRL Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa dèlia Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novemlare, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Bostagno,
Em. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pvi}blicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Berazzl.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore E. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrico : Siig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeHice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeUice - Presidente :
Prof. A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice-: Suor Ida Bert.
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