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Soixante-et-unième année.
27 Février 1925
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DES V4LLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors C
Etranger . . • '
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Les intercesseurs.
« Pai doiiue leur l'iéché ».
Exode XXXII, 32.
Rien de plus beau, de plus haut, dans
toute la vie de Moïse,, que cette parole :
«Pardonne leur péché! ». Ses frères avaient
été rebelles non seulement contre 'Dieu,
mais aussi contre lui. Il aurait pu demander non leur pardon, mais leur châtiment.
!Au contraire, il oublie leurs torts, il se
présente avec une sainte hardiesse devant
Dieu, et lui dit: «Pardonne leur péché».
Ce magnifique exemple a,ppartient à
l’Ancienne Alliance, où nous trouvons des
prêtres, des sacrificateurs, des intercesseurs. Mais à plusieurs reprisas l’Evangile
nous avertit que nous n’avons qu’un seul
Médiateur : Jésus-Christ « qui s’est donné
pour nos offenses et qui est ressuscité
pour notre justification ».
Nous aussi, chrétiens évangéliques, n’invoquons que Lui, comme notre suprême
Avocat devant le Père.
Cependant, da,ns une vision de l’Apocalyjœe, l’apôtre Saint-Jean vit une multitude qui chantait un cantique nouveau :
« Par Ton sang tu as racheté des hommes
de toute langue et de tout peuple et Tu les
.as faits rois et sacrificateurs» (Apoc.
V, 9-10).
C’est la foule des élus..., de ceux qui ont
été faits sacrificateurs par le sang de
Christ. Ce sont donc des intercesseurs : ils
peuvent et ils doivent prier pour les autres ; ils peuvent, comme Moïse;, oser et se
présenter devant Dieu, en lui disant :
« Pardonne leur péché ».
C’est l’église avant tout, l’église chrétienne, l’église de ceux qui communient
vraiment avec leur Sauveur ; c’est elle qui
doit prier pour le monde : pour ceux qui
ne connaissent pas le Christ, et pour ce,ux
qui l’ont renié et blasphémé ; pour ceux
qui l’oublient et pour ceux qui, tout en
le confessant de leurs lèvres, vivent d’une
manière qui dœhonore son saint nom.
Si, chaque fois que nous nous réunissons
pour un service divin, dans un temple
magnifique ou dans une humble salle, nous
songions que nous sommes des intercesseurs, il y aurait peut-être dans nos âmes
plus de recueillement, plus de paix et
moins de froideur et de distraction.
Mais le don de ^’intercession n’est pas
donné seulement ni surtout à l’église. Il
est donné à chacun de nous. Nous avons
tous, n’est-il pas vrai ? au moins une personne chère, amie ou parente, un être que
nous aimons ou que nous avons aimé, qui
ne marche pas sur la voie droite, qui ne
connaît pas ou ne comprend pas le divin
mystère de la croix ; qui l’a oublié après
l’avoir connu, ou qui, même sans l’oublier,
est tombé de chute en chute... Oui, nous
avons tous un être aimé pour lequel nous
prions, presque sans espoir !
Nous ne pouvons pas toujours parler à
ces âmes errantes : par orgueil, par défiance, par ignorance, eljles ne comprennent pas nos paroles ou ne veulent pas les
comprendre. — Ou bien, elles sont loin de
nous... si éloignées de pays, de milieu, de
circonstances, que nous n’espérons pjius les
rencontrer ici-bas. Il ne nous reste qu’une,
porte ouverte ; celle de la prière. Elle est
toujours ouverte et pour tous :
[Pour toi, pauvre mère, dont le fils s’est
égaré dans les mauvais chemins de la vie.
Pour toi, sœur affectueuse ; pour toi,
épouse ou fiancée délaissée.. Elle est ouverte. à l’ami dont l’ami ns se souvient
plus. Elle est ouverte même à l’enfant, à
l’infirme,, au vieillard solitaire, à ceux qui
ne peuvent pas encore ou ne peuvent plus
travailler pour .Dieu.
Le Maître nous a avertis que, après
avoir fait tout ce que nous devons, nous
ne se.rons jamais que des serviteurs inutiles, car nous n’avons fait que, ce qui
nous était ordonné (Luc. XVII, 10). Si notre lampe est allumée, tandis que beaucoup d’auti'es sont éteintes ou languissantes... le mérite n’est pas à nous, mais à
la grâce divine qui nous a soutenus. Cependant, bien que « serviteurs inutiles »
(et souve,nt oisifs et distraits). Dieu nous
permet d’être dœ intercesseurs... IJ a fait
des siens une sainte armée de sacrificateurs.
Languissante, peut-être..., mais notre
lampe, est allumée ; timides, incertains parfois, nous avons pourtant le droit de nous
avancer, comme Moïse, jusqu’au Trône de
grâce : Allons-y donc pour nous (nous en
avons certes besoin), mais allons-y aussi
pour (es autres.
Allons-y surtout pour ceux que. nous ne
reverrons plus ici-bas, pour les aimés et les
perdus, pour lesquels nous ne, pouvons
plus que prier.
Notre douleur s’apaisera, nos affections
s’épureront, les souvenirs doux ou tristes
s’élèveront dans une vision bien plus haute
et plus pure.
Aucune prière ne monta en vain vers
le Trône; de grâce ! ,P,a,rfois Dieu nous ijermet de le voir et de. le comprendre dès
■ ici-bas. Mais, en tous cas, nous savons que
Dieu recueille toutes les prières de nos
pauvres cœure, ne fut-ce qu’un soupir ou
un sanglot...
Un jour nous verrons et nous comprendrons ! Lise Clerico.
L’argent et l’Eglise.
Ce bel artide que nous empruntons à
Evangile et Liberté, est plus que jamais
d’actualité à l’époque àù i’ancien fait sa
tournée pour soliciter la générosité des fidèles. Tâchons d’en faire notre profit.
L’Eglise demande constamment de l’argent. E]|le fait bien.
Elle fait bien puisqu’elle en a besoin. La
distinction entre le spirituel et le temporel, renouvelée ces jours-ci à la Chambre
des députés non sans quelque éloquence,
pour être vieille de plusieurs siècles, n’en
est pas pour cela plus exacte. Car le spirituel ici-bas s’incarne dans le temporel,
comme l’âme dans le corps. C’est par la
matière et dans la matière que l’esprit
vit et agit. L’Eglise n’existe que pour le
spirituel, il est vrai, mais pour que le spirituel soit il lui faut une enveloppe qui le
soutienne. Tl faut à l’Evangile des pierres
pour avoir des temples où les chrétiens
puissent prier, du papier pour avoir des
Bibles où il puissent trouver la pensée, la
volonté et l’amour de; Dieu, du pain, des
vêtements, des maisons pour entretenir et
abriter ceux qui donnent tout leur temps
au service de leurs frères, des billets de
chemins de fer ou de paquebots pour les
missionnaires qui vont planter la croix de
Christ en terre païenne. Il lui faut de
i’argent, puisque c’est avec l’argent seulement qu’on peut se procurer pierres, papier, pain et le reste. Sans argent 1 Eglise
succombe, et le spirituel s’évanouit.
Mais c’est pour une autre raison encore
et de plus haute valeur que l’Eglise fait
bien de demander de l’argent. ;Par là elle
affirme, et elle enseigne que les richesses
matérielle.s doivent être subordonnées aux
richesses spirituelles, qu’eUes n’en doivent
être que le moyen. Elle proclame par là la
primauté de l’espiit. Et rien n’est plus nécessaire à l’heure que nous vivons. Car
de l’argent, des hommes, plus que jamais
aujourd’hui, font le but de le.ur vie. Aux
riches non seulement les jouissances, mais
encore la considération, l’honneur, l’influence. Et ceux qui ne sont pas riches
veulent le devenir pour monter au premier rang, l’honnêteté, le travail, l’instruction même leur paraisse,nt des moyens
insuffisants. Et les nations elles-mêmes ne
se soucient que de défendre leurs intérêts
matériels. EUes ne donnent aucun soin au
spirituel dont elles ont la charge, aux principes de moralité, de justice et-de liberté.
Ceux-ci sont encore affichés quelquefois
sur les murs, mais on ne voit guère d’action résolue et persévérante pour les faire
toompnef.
L’Eglise, en disant à ses fidèles : « Donnez pour les conquêtes et les victoires de
l’esprit, donnez pour que l’Evangile, se répande et que le Christ règne », leur rappelle avec force que. l’argent, s’il sert
d’abord à assurer la vie matérieUe, ne
prend toute sa valeur que lorsqu’il sert
aussi à propager la vie spirituelle. Méprisable quand il n’est que l’instrument de
l’égoïsme jouisseur et rabaisse l’homme à
ne plus exister pour ainsi dire que par son
corps, il est respectable et presque vénérable quand il devient le soutien de la
conscience humaine, de. l’âme, des grands
et supérieurs intérêts de l’esprit. Et en
invitant également ce,ux qui ont beaucoup
d’argent et ce.ux qui en ont peu à lui
apporter librement ce qu’ils peuvent, l’Eglise leur enseigne véritablement qu’avant
tout, selon la parole, du Maître, il faut
chercher le royaume de Dieu. Elle travaille
à les spiritualiser les premiers, en les
conviant à spiritualiser paf l’Evangile les
foules matérialistes de pensée et de vie.
Et quand ils ont répondu à cette invita. tion, la joie qu’ils ressentent intérieurement d’avoir donné leur argent non pour
leurs propres jouissances, mais pour le
maintien de l’extension des grandes puissances de l’esprit, est pour eux comme une
lumière qui leur fait voir le but sublime
proposé à l’action de l’homme, et une chaleur qui vivifie en eux les plus hautes parties de, leur, être.
Ne nous plaignons donc pas des appels
incessants à notre bourse que l’Eglise nous
adresse. Soyons plutôt reconnaissants
d’être par eux soulevés au-dessus de ce
qu’on appelle le temporel pour être entraînés plus haut, vers le spirituel.
Louis Lapon.
Nous informons les personnes qui ont
sotiscrit pour le Il.me volume de la Biographie de G. Appia, que ce volume, attendu depuis longtemps, ne sera à la Librairie La Luce que vers la fin de 'tnars.
CHRONIQUE VAUDOISE
uiimimiiimimiimnixm
ROME. Nous apprenons avec plaisir que„
le jour même du 17 février, notre Modérateur a été aimablement reçu par Sa Majesté Victor Emmanuel III qui s est gentiment informé des Vaudois, de leur situation, de leur œuvre, en suivant avec intérêt les informations que M. Léger a été
lieureux de lui donner.
Ces jours derniers le. Modérateur a pu
causer aussi avec le Ministre de Grâce, ef
Justice et des Cultes.
(Par l’aimable entremise et avec la compagnie de M. le sénateur D. Giordano, qui
s’intéresse vivement à notre peuple, M.
Léger a pu s’entretenir également avec le
Ministre de la Guerre.
{Ces commimications, dont l’importance
n’échappera à personne, nous sont parvenues dès jeudi 19 courant, mais à l’heure,
malheureusement, où. quelques^ centaines
d’exemplaires du dernier miméro étaient
déjà tirés).
ANGROGNE. Fête du XVll février. Malgré les appréhensions causées par le
' temps, la fête de l’Emacipation a été dignement célébrée. Tous les enifants de nos
dix écoles étaient présents et ont pris joyeusement part aux cortèges traditionnels
dirigés par le tambour et la « banda musicale ». La fête des enfants qui eut lieu dans
le temple, après le. culte commémoratif, a
très bien réussi*^ soit, à cause de l’entrain
avec lequel les enfants ont récité et chanté,
soit à cause de l’affluence du public se
pressant dans la Maison de Dieu pour Lüi
rendre le tribut qui lui est dû pour la liberté
de conscience octroyée par le Roi Magnanime à nos pères. A midi, les grandes personnes se réunissaient pour le banquet
traditionnel, à la suite duquel des discours
patriotiques, exaltant la liberté religieuse,
ont été prononcés et trois dépêches ont
été envoyées : une à S. M. le Roi, une au
premier Ministre et une au Modérateur
de notre Eglise. Sa Majesté a fait répondre par la dépêche suivante : « Sua Mae« stà vivamente ringrazia del pensiero
molto gentile ».
Le Modérateur a aussi répondu, par des
remercîments, à la dépêche qui lui a été
envoyée.
Notre fête, nous l’espérons, a fait vibrer une fois de plus dans le cœur de
chacun les sentiments qui doivent animer
les descendants d’un peuple de martyrs !
— Nous apprenons avec plaisir que la
célébration du X;VII au Pra du Tour à
aussi très bien réussi, grâce à l’activité
infatigable de M.lle Giampiccoli. Les enfants ont développé leur beau programme
de récitations et de chants.
Nous exprimons toute notre reconnaissance à M.lle Lisa Giampiccoli pour tout ce
qu’eUe fait, en faveur de notre œuvre, au
Pra du Tour.
— ILe 7 courant a été béni le mariage
de Benech César, fils de Jean Henri, an
. cien du quartier des Malan, avec Monastier Ida, fille de Jean, ancien du Serre.
Nos meilleurs vœux accompagnent les jeunes époux.
— Dimanche soir, 22 courant, nous avons
eu le plaisir d’entendre, nous aussi, dans
la grande école de Saint-La,urent, la magnifique conférence du prof. Samuel Tron
sur l’au-delà. Pas n'est besoin d’en résumer le contenu ; les lecteurs de YEcho sont
déjà au courant de fa richesse et de la profondeur d’argumentation dont dispose l’o;
rateur. Qu’il nous suffise de dire que des
applaudissements nourris de la part du
nombreux auditoire, ont clairement indiqué
les sentiments d’approbation et d’admiration de chacun.
— ¡Décès. .Dimanche matin,,à l’âge de
65 ans, notre sœur Marguerite 'Pons, de
la Garsinera, a été rappelée par Dieu
après une maladie qu’elle avait supportée
avec sérénité et avec foi. L’ensevelissement a eu lieu mardi, à 10 h. du matin.
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avec le concours d’une foule de parents et
d anus. Nous renouvelons nos condoléance
à la famille en deuil. J), p.
BOBI. Le 17 février a été célébré, cette
année, dans notre paroisse, avec un entrain particulier. Le temps fut d’aiUe,urs
très clément et un soleil magnifique vint
donner plus de couleur et plus d’animation encore à notre fête. C’est avec une
grande joie que nous notons un réveil
dans les cœurs et ¡les consciences.
On a débuté par la traditionnelle « fête
des enfants» qui a eu lieu, comme toujours, au temple. ¡Malgré les chemins extrêmement mauvais, des le matin de bonne
heure, toute cette bruyante petite armée
sê pressait à l’école, où les enfants se groupaient autour de leurs maîtresses, pour
prendre ensuite, drapeau en tête, le chemin du temple.
A li) h. 1|2 chacun a pris place, et l’on
chercherait en vam à s'asseoir. La cérémonia débute par l’invocation, suivie d’un
cantique chanté en chœur par l’assemblée
tout entière. M. H. Tron, pasteur, rappelle
alors, en termes vibrants, la signification
profonde de notre grande fête vaudoise et
donne ensuite la parole à tout ce, petit
monde, impatient de fournir les preuves
de son talent. L’espace nous manque pour
donner un compte-rendu détaillé du progiajnme qui se déroule, alors. Les chants
religieux et patriotique, les dialogues, les
poésies, tant en français qu’en italien,
s alternent et se succèdent, à la grande, satisfaction des présents. Bravo ! à tous nos
jeunes artistes et à tous ceux qui ont contribué à la réuffiite de cette touchante cérémonie. Le but visé a, été largement atteint et dépassé.
A midi et demi, ¡le banquet non moins
traditionnel réunit à l’Albergo del Camoscip une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles nous avons le plaisir de remarquer qu4ques dames et demoiselles.
La plus grande cordialité et la bonne humeur ne cessent de régner pendant tout
le repas. On ..se sent heureux :
On rit, l’on chante et le cœur est ouvert,
comme chantent à la fin du dîner quelques-uns des convives. Au dessert, le pasteur M. H. Tron prononce une allocution
de circonstance et porte un toast à tous
les Vaudois et en particulier à nos frères
de 1’«Union Vaudoise» de Marseille, qui
se réunissent aussi pour célébrer notre
fête. Suivent plusieurs di.scours et allocutions de divers orateurs dont nous tairons les noms. On décide d’envoyer deux
télégrammes : le premier au Modérateur
de la ,V. Table, l’autre à S. E. Mussolini.
Puis c’est le tour des chants, enle,vés avec
entrain par quelques convives, et la fête
prend fin au milieu de, l’allégresse générale.
Le soir, à la Maison Unioniste, une. petite fête réunissait les deux Unions de
Jeunes Fiilles et de Jeunes Gens. Beaucoup
d’entrain et excellente soirée que nous aimerions voir Se renouveler plus souvent.
N ayant pu, par suite de fâcheuses circonstances, le faire pour le 17 février, les
Unions Chrétiennes donneront leur soirée
traditionnelle le samedi 28 février et le
dimanche l.er mars, à 8 heures. Le nombre des places étant très restreint, nous
conseiUons à tous ceux qui voudront assister à la soirée de ne pas être en retard
et de retenir leurs places. A samedi, donc,
et... hâtons-nous ! Jean Pontet.
BRESCIA. M. le paste,ur Luigi Rostagno
vient de quitter provisoirement son église
pour se rendre en Suisse où il aura une
mission délicate à remplir au nom et pour
le cornpte de l’Eglise Vaudoise ; une tâche
dont il s acquitte louablement depuis bon
nombre d’années. Nos bons vœux l’accompagnent. «
CATANE. Sous le titre « OccMo ai Protestanti », l’organe clérical La Croce adresse
une^ lettre ouverte au Préfet, par laquelle
il dénonce le danger protestant, 1’« infiltration de sectes protestantes de l’Amérique
soutenues par les contributions volontaires de leurs coreligionnaires» et qui ont
pénétré à Catane aussi dans le but de « dérober à l’Italie la foi des pères ! ». La Croce
s’en prend surtout à TA. C. D. G. de l’endroit qui, sous prétexte d’œuvres culturales, sociales ou humanitaire, cache Dieu
sait quels noirs desseins ! Et songer que
les autorités ont accordé à ladite A. C. D.
G. 1 usage de la salle de gymnastique de
la ville ! Mais cela crie vengeance ! !De là
la dénonciation et le cri d’alarme. Toujours
et partout les mêmes ces cléricaux fanatiques et intransigeants.
ETATS-UNIS. Nous n'avions plus entendu parlen de la « Fédération Vaudoise »
que nos Pasteoirs Vaudois des Etats-Unis
avaient dernièrement projetée, lorsqu’une
liste de souscription, insérée dans l’un des
ÿrniers numéros de YEra Ntwva, de NewYork, vint nous avertir que «per quanto
incipients », elle est déjà agissante, ce dont
nous tenons à la féliciter. .Elle vient en
efïet de collecter, au profit de - l’œuvre
d’Evangélisation de l’Eglise Vaudoise, auprès de différentes congrégations italiennes sœurs, la somme rondelette de. 237
dollars.
En portant cette nouvelle à la connaissance de nos lecteurs, nous désirons témoigner notre gratitude à ces chers amis qui
s’intéressent à nous et à nos œuvres et en
particulier à l’actif secrétaire provisoire
de la Fédération, M. le pasteur P. Griglio,
qui voudra bien nous donner prochainement des nouvelles ultérieures de son si
beau projet.
,LA TOUR. La salle de Sainte-Marguerite était nouvellement bondée, dimanche
dernier, pour la conférence du prof. Falchi sur II mistero delValdüà - La casa del
Padre, suite et complément de ceille de M.
Samuel Tron. Ce dernier, avait démontré
que le paganisme matérialiste, avait nécessairement une conception matérialiste
de^ la vie future. L’orateur démontre
qu’avec le christianisme, nous avons un
« renversement de valeurs » et que les valeurs spirituelles primant les matérielles,
la vie future éminemment spirituelle sera
la « vraie vie ». ;Le conférencier, suivi attentivement par l’auditoire, rèst à la fin
chaleureusement applaudi.
MESSINE. Notre i>e,tite église a. voulu
fêter aussi le 17 février, s’unissant ainsi
à toutes nos églises sœurs du monde entier. ,Le matin du jour mémorable était
tout ce qu’il y ,a de plus sombre : pluie
torrentielle et vent impétueux. Vers les
quatre heures, le soleil a voulu nous sourire, en nous permettant de nous trouver
au rendez-vous, au temple, où nous e.ûmeé
notre, culte, suivi d’une conférence sur ce
sujet : Le passé, le présent et l’avenir de
l Eglise Vaudoise, Immédiatement après, le
petit troupeau s’est réuni dans la sacris'üe, où chacun put déguster une bonne
tasse de the ou un bon verre de* ‘inarsalü
avec biscuits.
Après une heure de conversation familière, on se sépara, chacun emportant un
excellent souvenir de la fête. C. A. T.
NIEE- La commémoration du 17 février
cl revêtu, cette année, un caractère simple et familier.
li est regrettable que le « corso » carnavalesque, qui avait lieu le même soir^
ait empêché iiombne. de personnes de sortir pour se joindre aux Vaudois et à leurs
amis, réunis dans la salle de la Rue
Giottredo.
Un gentil petit programme nous .fut offert par quelques jeunes de l’église • La
romance en do, de Saint-Saëns (violon et
piano), la lecture de deux vieilles complaintes vaudoises, accompagnées en sourdine par un vidon caché dans les coulisses ; à ce moment là, le discours de M. Ptocbet, comme toujours intéressant, plein do
foi ardente, se terminait par un chaleureux appel à une vie plus digne de nos
nobte origines. Ensuite, un quatuor: Peuple Vaudois, que tes louanges..., deux sdos
avec accompagnement de piano, et, pour
terminer, la jolie saynète : Sous la neige,
te papn, composée spécialement pour le 17
février et offerte, en hommage, à M. ,Prochet), par une amie de Turin.
A 11 h. on se sépara, très heureux de
ces quelques instants passés ensemble.
A. Pons.
PEIRRIE^-MANîEILLE. Dimanche, tandis qu il neigeait à gros flocons et que les
chemins devenaient impraticables, nous
pensions qu’il fallait renvoyer notre belle
fete du XVII. Mais le temps cette année
encore, après avoir été gros de menaces
a pe.rmis à grands et petits de se réunir
dans le .temple de Perrier pour fêter de la
maniéré habituelle la date si chère à tout
Vaudois.
eurent leur «ramo» à
1 Eglise même et les adultes, quoique pas
en très grand nombre, firent honneur au
dîner préparé à VAlbergo degli Apennini.
Dons pour l’harmonium. Notre appel
aux membres d’église établis à l’étranger,
n a pas été vain. Nous venons de recevoir
des Etats-Unis d’Amérique, 63 dollars’
souscrits par : M. Pbët Jean, du Cloutés’
Faet, dollars 5 - M. et M.mé Cdstabel, du
Bessé, 5 - M. et M.me Pons Clément, Id.,
5 - M. et M.me Pons Benjamin, Id„ 5 M. et M.me Tron Emmanuel, Id., 5 - M.
Pons Albert, Id., 5 - M.Ue Pons Lydie, Id.,
5 - M. et M.me Peyrot Eîtienne, Id., 5 M. Pons Henri, Id., 3 - M. Ferrier Henri
du Saret, Faët, 5 - M. Clot Auguste d^
Poumeifré, 2 - M. Pteyrot, de Prali, 2 - M.
Costabel Ernest, de Torre Pellice, 1 - m!
CostabeJ Louis, Id., 1 - M. Faverio Charles, de Como, 1 - M.lle, Hugon Marie, de
Vilkn^PeUice, 1 - M. Menusan Henri, de
Traverse, 1 - M. Canal Félix, de, St-Martin,
5 - M. et M.me Basch, de New-York, 1. —
Reçu en monnaie italienne L. 1.475.
Merci beaucoup. ,La reconnaissance* ^e
la paroisse vous est assurée. Nous publierons prochaineniient une autre liste de dons
qui nous sont parvenus d’un peu partout
de la part de membres d’église et d’amis.’
Que tous ceux qui ont l’intention de nous
aider le fassent aussi tôt que. possible.
PIGN.ERO.L. Notre église n’a pas le privilège de posséder d’écoles vaudoises, de
sorte que la fête du XVH ne peut nialheureusement pas s’y célébrer par des cortéges, bannières déployées et tambour battant... ; elle offre, cependant quelque attrait et a été, cette année, particulièrement réüssie : solennel le culte de circonstance au temple et bien fréquenté, quoique sur sema, ne ; la veille, tandri que les
superbes falos de Prarustin, de la colline
de TAbbadia et, s’il vous i(laît, de la Roche de Cavour brillaient à notre bel horizon, un nombreux public ae rendait dans
la grande salle des Unions Chrétiennes,
où les «Cade,ttes» et TA. C. D. G. offraient
une soirée de récitations et de chants —
dont le clou a été un drame de circonstance : Marguerite Arnaud, de M.me M.
Cirnbro-Bénnet ; le, soir même de la fête,
enfin, soupe,r tiaditionnel dans une sale
du tvmpE- : 55 convives, quelques discours,
beaucoup de fraternité et de saine gaîté..!
La fraction de Saint-Second, de son côté,
a profité de l’occasion pour offrir __ sur
l’initiative des membres de cette, A. C. D.
Q* la croix de chevalier au néo-chevalier
M. le docteur Emmanuel Cardon (leur maître-chantre) ; ce fut une fête intime, vraiment sympa,thique.
Quelques jours auparavant, la même
Union Chrétienne s’était distinguée par
trois soirées fort appréciées.
Puisse toute cette activité être à la, fois
un signe de vie et contribuer à l’augmenter !
PÜMARET. Le 17 février a été célébré
avec entrain par toute la population de la
paroisse. La nouveauté de cette année a
été la nouvelle fanfare, composée, dans sa
presque totalité de. jeunesse vaudoise, qui
a accompagné la fête dans tout son programme, de la promenade du matin pour
aller à la rencontre des écedes d’EnversPinanhe., au dîner commémoratif et à la
soirée. .Vendant Taprès-midi, la « musique.'»
a, joué sur la place publique. M. le pasteur
D. Forneron a dirigé la commémoration
au temple, a laquelle ont pris part les professeurs H. Fomeron et C. Jalla, les écoles sous la direction de M. le régent Louis
Rostagno, et la Chorale Vaudoise.
Au dîner, M. l’ancien P'astre a porté les
salutations du pasteur Comha, qui est en
m.ssion en Amérique; M. le pasteur D.
Fomeron a remercié M. Rostagno et la
jeunesse de la paroisse pour leur activité
et pour l’enthousiasme, apporté à la célébration de la fête. M. le régent Rostagno
a parlé en faveur du français dans nos
écoies. M. Tex-maire de la commune du Pomaret, O. Genre,, a plaidé la cause de notre fa,nfare ; M.lle E. iGay a rappelé la collecte en souvenir du regrètté chev. J. Gay
en faveur de l’Hôpital du Pomaret ; M. le
prof. IL. Jalla a fait relever l’abandon des
écoles de, TEnvers-Pinache dans ce jour de
fête de la liberté de conscience par tous
les instituteurs, au contraire de ce qu’ont
fait les instituteurs de la commune du Pomaret, et a relevé le fait étrange que ces
mêmes instituteurs ne semblent plus donner régulièrement l’enseignement du français, auquel la commune aurait droit, et
il a rappelé le souvenir du regretté député provincial, M. le comm. Coucourde.
M. le chev. Peyrot s’est réjoui, et M. Balme de même, pour la beUe fête du 17 février, qui gagne, en enthousiasme année
après année. Au terme du banquet on a
envoyé une dépêche au chef du gouvernement, M. Mussolini, pour demander que
dans la Constitution du royaume soit reconnue l’égalité de tous les cultes en face
de la loi.
Le soir, le jeunesse du « Gruppo Giovanile Valdese», sous la direction de M. L.
Rostagno, a donné une soirée récréative
vraiment digne de la circonstance et du
magnifique salon du « Convitto », qui est
très utile dans ces circonstances.
Comme a pu le relever le journal de jPigner(^, « la population vaudoise du Pomaret, Envers^^Pinache, Pérouse et Pinache,
ne pouvait pas, dans ces moments de crise,
affirmer avec plus de fermeté sa volonté
d’aimer et de défendre jusqu’au sacrifice,
comme ses ancêtres, la patrie et la liberté
religieuse ». c. J.
SAINT-JEÎAN. Mariage. Jeudi, 12 courant, a été béni le mariage de M. Henri
Bertin avec M.J]e Eva Gardiol. Les jeunes
filles de l’Union, -dont Tépouse faisait par
tie, ont chanté un chœur d’occasion. Tous
nos bons souhaits aux heureux époux.
Favorisée par un temps tout à fait
printanier, la fête du 17 février a été célébrée, avec beaucoup de joie et d’enthousiasme par les petits et les g*ra,nds de notre paroisse.
A la fête des enfants proprement dite.,
un public nombreux écouta avec attentioji
M. le pasteur intérimaire B. Gardiol qui,
dans un discours de circonstance, expliqua
aux enfa,nfes ce que signifie la fête, de Témancipation ; après quoi un pregramme
comprenant une série de poésies patriotiques, de chœurs enlevés avec entrain,
chantés so.t tous ensemble, soit séparément, se déroula à la grande satisfa,ction
de I auditoire. Particulièrement goûté a
été le chant: Que l’Italie est belle - Oh!
qu’il la faut chérir - Sachons pour elle Vivre et mourir !, chanté avec sentiment
et précision par |les élèves des AyraJs, et
irigé par M.lle Amoulet. La d.stribution
d un lege.r goûter aux enfants : une brioorange, avec la brochure du
17 février de M. le prof. Jalla, termina
cette première partie de la journée.
A^ 12 h. 30, dans )a Maison Vaudoise préparée pour l’occasion, se réunirent 70 convives pour Tagape traditionnelle. iLe dîner,
servi avec grâce et habileté jiar un groupe,
de jeunes filles en coquet costume, vaudois,
fut à la sat sfaction de tous. Au desse.rt,
deux discours, de M. 'Gardiol et de. M. Long*
- empreints du plus pur patriotisme,... vaudois - furent écoutés avec un vif intérêt
et vivement applaudis. Une pensée affectueuse a été envoyée, à travers l'espace,
au Conducteur de la paroisse, absent, en
réponse à son message transmis par M.
Gardiol. On n’oublia pas le Roi à qui on
fit, debout, une ovation.
Le soir, à^ 8 h. 30, TA. C. D. G. donna
une soirée récréative. Un public nombreux
se pressait dans la salle Albarin, dont |esmurs trop restreints en de telles occasions
avaient de la peine à contenir toute: cette
foule. Public hétérogène s’il en fut, mais
qui a pleinement joui de l’heureuse interprétation donnée à la comédie : L’Amico
^itz, et à 1 exhilarante farce qui a suivi.
De chaleureux applaudissements n’ont pas
manqué à tous |es acteurs, dont quelquesuns d entre eux sont passés maîtres dans
1 art de jouer la, comédie. Ils nous pardonneront si nous ne les nommons pas, ma,is
pa-E-amour de la -f*ièveté, -et- ausi» .é©
crainte d en omettre quelques-uns, des
meilleurs peut-être, nous nous abstenons
de le famé. Nous renouvelons à tous nos
félicitations s.incères, car ils ont bien mérité de la reconnaissance de tous les
présents.
— Mercredi, 18 courant, a eu lieu Tensevelissement de Morel Jean Jacques, de
Rora décédé à l’Asile des Vieillards à l’âge
de 81 ans. Notre sympathie aux parents
a. y.
Faute d espace, nova de vons renvoyer
m prochain numéro plusieurs corresponmnees qui nazis arrivent de nos paroisses.
Que nas aimables correspondants veuillent
bven nous excuser.
Nouvelles Politiques.
La vie politique de la capitale a subi
un temps d’arrêt durant ce,tte dernière
semaine. Une légère forme d’influence, qui
a aussi frappé les ministres De Stefani et
Roccoi, a empêché M. Mussolini d’assister
aux discussions sur les proijets de loi qui
deva,ient avoir lieu au Sénat, ce qui a déterminé la suspension des séances. Le Sénat se, rouvrira probablem.ent cette semaine pour le débat sur le budget des finances en présence de M. De Stefani, désormais complètement guéri ; ensuite on
devra discuter l’importante question de la
réforme de l’armée selon le projet du ministre Di Giorgio.
- La date, de la réouverture de la Chambre n’a pas encore été fixée définitivement,
mais^ on espère que l’amélioration de la
santé du Président du Conseil permettra
•de recommencer les séances entre le 5 et
le 12 mars pour Texamen des budo*ets
1925-1926. outuets
Les journaux fascistes et ministériels,
dun côté, et les non fascistes de l'autre,
faute de matière, s’occupent de la plus ou
moins probable fin de la « sécession de TAventino ». M. Turati, dans un discours récent prononcé à Müan à l’occasion d’une
reunion des Oppositions, a dit que les
ATCntinistes pourraient « rentrer à la
Chambre, mais à la condition qu’on y discute sérieusement et si Ton ne, discutait
pas sérieusement — ceci est la pensée de
M. Giolitti même — i| faut sortir avec les
autres, sort'r tous ensemble, et qui sait
qu’aJors Cette défection ne, puisse influer
3
plus haut». Ces mêmes journaux font
aussi des suppositions sur l’époque plus
ou moins lointaine de la dissolution de la
Chambre pour la convocation des comices
électoraux, c^e que, de notre côté, nous re,nonçtms à faire.
Au ;Viminale a eu lieu une réunion des
Ministres de l’intérieur, des finances, des
travaux pubjlics et des représentants des
autr^ dycastères, pour rendre concrètes
les décisions du Conseil des Ministres au
sujet de T augmentation du traitement des
fonctionnaires de- l’Etat, car le Gouvernement désire publier, au plus tôt, le décret
qui est vivement attendu parles mtéréssés.
Un projet de ïoi tout lécent a été fait
pour augmenter rindemnité des sénateurs,
en la pa.rifiant à celle des députés qui est
de L. 15.0.00 par an. Il paraît qu’une proposition pour augmenter l’indemnité actuelle des députés vient d’être présentée
à la Commission compétente.
Lu cession du Giubaland voisin de notre
colonie du Bénadir, vient d’être ratifiée
par la Chambre des Communes, en Angleterrè,iet, vu que la ratification de la Chambre de§i Pairs est imminente, notre Ministère dés colonies s’occupe, de la future administration de ce nouveau territoire africain. Il paraît qu'e la nouvelle colonie sera
gouvernée par un haut-commissaire dépendant directement du Ministre.
.A F’iorence, la Conférence italo-yougo-slave s’est réunie pour la délimitation des
confins, et pour conclure deux accords :
un au sujet du trafic du port de F.'urae,
l’autre commercial. Tous ces problèmes importants sont traités, paraît-il, dans un
esprit de, conciliation réciproque par les
délégations des deux Etats. Espérons que
cela dure !
France. MM. Herriot et Chamberlain ont
(•-..■mrnencé des négociations pour un pacte
de sûreté qui mettrait en quarantaine le
protocole de'Ganève. Tous lies pays limitrophes de l’Allemagne seront appelés,
après la conclusion des négociations
franco-anglaises, à .adhérer à ce pacte qui
aurait peur but de déterminer qu’une
agression de TAjllemagne, sur un point
quelconque de la frontière, qui va de la
Mer du Nord à l’Adriatique, sera consid,érée comme faite à toutes les puissances.
L’Allemagne, de son côté, s’obligerait à la
non-agression.
Les cardinaux français ont adressé .à iM.
Herriot uaie lettre collective de protestation contre ,1a suppression de l’ambassade
du Vatican, dans laquelle, ils déclarent que
te vote de la Chambre a profondément
blessé la conscience des catholiques, car il
constitue, un attentat à |la paix. religieuse,.
M. Herriot a répondu que la question de
la suppression ou du maintien de l’ambassade était uniquement politique, et qu’elle
n’engageait pas du tout le respect dû à la
foi catholique, « respect que nous n’a.v^ns
cessé et nous ne cesserons de pratiquer,
malgré l’interprétation souvent tendancieuse et mauvaise que Ton donne à nos
idées où à nos actions ».
MM. rCaillaux et Malvy, victimes de la
politique de M. Clémenceau, ont reçu, à
leur rentrée, politique en France, un accueil. chaleureux. Un banquet de 2.i000 couverts, a e,u lieu en leur honneur, à Paris.
LE CflTnOLICISnE
jugé par qnelqaes liones lUnsta.
(Suite, voir N. 5).
La miême année le républicain GIOVANNI BOyiO (1841 t 1903), dit à la
Chainbre des députés : « .„Il Cattolicismo
entra tanto nella fede italiana quanto i
carnevali officiali di questi .giorni niella sincera gipia del popolo».
Le même dit au Parlement : « Nessuno
ha ü diritto di confondere il Cristianesimo
col Cattolicismo. Alle dottrine cristiane,
possiamo tutti conformarci ; alle dottrine
cattoliche, mai,».
«C’è un’Italia infermiccia. (nella parte
più viva, la coscienza), biascicante, .disegnata in alcuni giornali rugiadosi, evocar
trice del dictatus papae ». Et il trouve la
caisse de oet état dans le manque de religion et dans la présence chez nous de la
« religione la più irreligiosa». «iDove la
religione si guasta,^ o travi.a dalle origini,
e il clero ruina tra questi due pestiferi
che sono 1 intolleranza e l’indifferenza, ivi
ogni altro ordine se ne risente, e diventa
ipocrita, superstizioso, finto; vuole Dio e
santi come un corpo di pubblica sicurezza,
rinferno come un ergastolo, le chiese come
recinti di tesatura..,
« 11 cattolidismo non può darlo (un uomo di fede). Il cristianesimo può avere ancora una evoluzione ; ma il cattolicesimo è
stagnante ».
L’hon. FERDINANDO PETRUCOELLI
DELLA GA'TTINA, dans un long discours
M. Caillaux a fait un discours dans lequel
il a parlé contre la guerre, pour les ententes inte.rnationales, et, en outre, contre
la démoralisation et Ta corruption pour la
restauration financière, le problème qui
occupe et préoccupe le 'Gouvernement
français.
A la Chambre française, à propos de finances, le ministre Clémentel a examiné
la situation actuelle : impossibilité d’émettre de nouveau papier-monnaie pour s’en
'tenir strictement aux 41 milliards précédemment fixés par la loi ; impossibilité de
recourir au crédit intérieur, déjà accablé
d’impôts ; recourir donc à un emprunt à
l’étranger, qui aurait bien des probabilités
de réussir, soit en Amérique, soit en
Suisse; en outre, Ja stabilisation du franc
s’impose. L’orateur demande à la France
d’avoir confiance en son gouvernement qui
ne peut ne pas réussir à rétablir la, finance
nationale avec l’aide des hommes compétents qui ne manquent pas.
Albanie. Italie et An,gleterre se disputent les concessions pétrolifères de ce pays
que Ahmed Zogu avait promises en partage à difîére.ntes n.a.tions quand il était
au pouvoir. Son successeur. Fan Noli, annula ces promesses. A présent que Ahmed
Zogu gouverne la république albanaise, la
question des concessions pétrolifères a été
remise sur le tapis.
L’« Anglo-iPersian Company » ayant obtenu par l’assemblée albanaise une vaste
zone à exploiter, l’Italie n’entend pas renoncer à ses droits. Actuellement l’Angleterre et l’Italie sont en train de. se mettre
d’accord pour une. éventuelle exploitation
en commun du pétrole qu’il s’a.git encore
de chercher, et, ce qui Cist plus, de trouver.
t.
Petite Bibliographie.
Nous recevons tout un lot d’opusculles et
de petites feuilles volantes de propagande
anti-alcooliste de la part du «Secrétariat
National Italien contre l’alcoolisme », parmi lesquels nous en avons remarqué et
apprécié deux jolis de M.me Fæ,anari-Celli
— une apôtre convaincue et active de
l’anti-alcoolisme — ayant pour titre ; U
numero sette et D.ue bimbi, qui seront lus
avec profit et qu’il vaudrait la peine de
répandre parmi les ouvriers et les enfants
des écoles. Le petit journal pour enfants ;
U Nemico (l’ajlcool) serait également digne d’être largement répandu.
Nous ne pouvons qu’approuver et seconder .de notre mieux la lutte courageuse
que la « ligue » a entreprise, contre le fiéau
de l’alcoolisme qui fait tant de victimes,
même parmi nous qui jouissons d’une
fausse réputation de sobriété.
On cherche BONNE SUPÉRIEURE
pour deux enfants de trois et quatre ans,
famille habitant Rome. Indiquer conditions, références et âge. Pour informations
s’adresser à M.me Olivetti-Revel -Ivrea.
Si cerca CAMERIERA fidata e seria
per famiglia signorile. Indicare età, pretese e referenze. Scrivere Sig.ra OlivettiRevel - Ivrea.
documenté, à la Chambre .des députés
(1877), constate, la décadence des peuples
catholiquœ. « Nei paesi cattolici tutto è inferiore ai paesi protestanti : morale,
scienza, coscienza, attività individuale ».
Dans la même séance, i’hon. 'MAIOCCHI se déclare « avversissimo al cattolicismo », et il ajoute : « Vale più un’oncia
del buon senso di Lutero che non tutti i
volumi che si sono stampati per conciliare
il cattolicismo coUa sovranità civile...
« Qualunque uomo, anche santissimo per
dottrina e per condotta, abbia voluto nei
modi i più benev4i consigliare aj papato
qualche riforma, ha fatto la fine di Ar^
naldo da Brescia, di Savonarola, di Aonio
Paleario. Un cattolicismo plasmato alla
Manzoni, ¿ila iCavour... è egualmente ripudiato e detestato che una dottrina eretica,
ed è purtroppo destinato a perpetrare
l’equivpco e la inferiorità morale dei popoli
che lo mantengono ». Et il ajoute : « (Colla
religione cattolica è -ripugnante ed assurdo
ogni concetto di libertà religiosa».
.D’après l’hon. A'BIG'NENTE, l’Egl'se Catholique Romaine est « vicina al suo tramonto ».
Uhon. ARISTDDE GABELLI (1832 t
1889), pédagogue et philosophe, écrit, en
1872, dans la Nuova Antologia, un article
sur « l’insegnamento religioso nelle scuole »,
dans lequel nous lisons : « Chiunque di
questo fatto innegabile — (di un insegnamento religjoeo che non produce religione)
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1925 : Rivoira Louis, 'Garzigliana (10) Dubs Alfredo, Firenze - Long Henri, Pine,rolo (10) - Long Barth., Abbadia - Ferner Cath., Julbem, Ricfaretto (10) - Bounous Jean, 'Combegarin, Id. (10) - Peyrond Théophile, Clos, Id. (Ip) - G'lenre Jean
feu J. Henri, Granges, Bovile - Bounous
J. P., Albarea, .Riclaretto - Pons Cliarles,
Mouras, Faetto (10) - Feyronel Jean, Marse,llle - IPeyronel Cath., Trussan, Ridare,tto
- Bounous Henri, Albarea, Id. - Bounous
Albert, Id. (10) - Ferrier Henri, Mouras,
Faetto - Peyran Marie, Brières, Bovile Peyrot François, Granges, Id. (10) - Michelin Frédéric, Julbers, Riclaretto (10) Pieyronel Frédéric, Peyrounéou, Id. (10) Pons Frédéric, Clos, Id. (10) - Wigilielm
Jules, Julbers, Id. (liO) - Brès 'La,urent,
Reynaud, Id. (10) - Peyret Jeanne, Clos,
Id. (1,0) - Clot Alexandrine, Bameo, Id.
- Bounous Auguste, Alibarea, Id. (10) Barai Jacques, Se,rveiJ, Ferrerò (10) - Peyrond Alexandrine, Peyronel, Id. - Petrai
G., Biella - Vitale C., Genova - Pontet St.,
Bobbio - Forneron Suzanne, S. Secondo Be,nech Madeleine, Lantaret, Luserna S. G.
- Rostan M., Torre Pe|lice - Primo-Rostagno G., Torino - Pons Jean, Sabanat Eymet (25,40) - Bourde M.me, (Marseille
(25,40) - Pastre G., Cannes (25,40) - Rostagno L., Brescia - Ley J., Gavardo - Ribet Amaha, Napoli - Gardiol Lidia, Trosderi, Faetto (9,50) - Borione Suzanne,
Torino - 01ivetti-Re.vd L., Ivrea - Bounous
Léontine, Combegarin, Riclaretto (10) Öicca prof. iD., Pinerojo (10) - Miller E.
dé J., Bordighera - Burattini-Malan R.,
ïorre PeUice - Benz H., Lausanne - Eynard D. P., Cleveland - Malan-Biolleÿ M.,
Tiorino - Gönnet Jacques, Fortuna, Prarostino (ip) - Gay Antoine, iCoularej, Id. Forneron Joséphine, Cardonats, Id. (10) Avondet Jacob feu Paul, Rosbel, Inverso
Porte - Geymonat Marie, Courtil, Bobbio Garnier Marie, Serre, Id. - Rostaing César, Torino - M.me ve,uve E. Turin, Torre
(PeUice (10) - Gay Carlo, Luserna S. Giov.
(10) - iBbunous A., Toulon (25,20) - Forneron G., tMontodine - Arcangeli B., Milano - Berton Elvina, Pinerolo (10) - Rostagno-iGay M., S. Secondo (10) - Bertaflot
Adèle, Marseille - Gaudin Anne.tte, Roc
des Gay, Prarostino (10) - Forneron Laurent, Rostans, IRocheplatte (9) - Pastore
B., iPracoustans, Id. - Clot Jacques, iCombegarin, Ridaretto (14,5(0) - Billour G.
D., Piani di Va)ìecrosia - Billöur F. A., Id.
- Combe Albert, Bleynat, Inverso Porte Rostan Français, Siena.
Frali : Rostan frères, Orgères (10) Menusan Pierre, Adroits - Richard François, Ville - Garrou Louis, Id. - Rostan
Henri, Coins (10) - Richard François, neveu, Jourda,ns (10) - Menusan Suzanne,
Adroits (10) - Grill Etienne feu Pierre,
Malzat - Richard Madeleine, ViUe (10) Ghigo Jean, Ghigo (9) - Rostan Albert,
Id. - Grill Philipi>e, Coins - Rostan Jean
feu iLouis, Malzat (liO) - Peyrot-Armand,
Id. - Pascal J. Pierre, Fontaines^ Salse Tron Jules, Champ du jCiot, Rodoretto (9)
- Grill Marguerite, Pommiers, Prali (10).
(A suivre).
— cerchi i motivi, non ha che ad aprire
un catechismo e leggere dove gli aggrada.
E’ sempre un riassunto di teologia... Ma
pochissimo che insegni ij modo di vivere e
di condursi verso il prossimo : nulla sopra tutto che parli al cuore... L’animo resta freddo in, quegli anni gentili e cari nei
quali si a«:enderebbe così facilmente
l’amore del bene...
« Una cosa sola resta a conchiudere, ed è
quella che spiega il decadimento di tutte le
nazioni cattoliche, che cioè il cattcjicismo
vive di forma e manca di efficacia pratica
sulla vita».
Le professeur ERJSiiBTO MASI écrit de
Gabelli, dans }a Nuova Antologia (16 Octobre 1891) : « ...Al papismo è avverso in
modo assoluto ; rinfìuenza del cattolicismo
sui pensieri, i costumi, gli .a,biti intellettuali delle popolazioni latine gli sembra
disastrosa, e lo dice aperto, e assieme ad
essa il loro decadimento e la prevalenza
che niejirandamento della civTtà moderna
hanno preso le popolazioni germaniche ».
L’hon. Gabelli admire Ics ' Protestants,
qui «colla riforma, riuscirono a salvare la
loro fede, mettendola, d’accordo colla civiltà », tandis que chez nous, en Italie « civiltà e religione, accampate Luna contro
dell’altra, sembrano intimare agli uomini
di scegliere fra il pensare senza credere e
il credere senza pensare ».
Et il dépflòre le « dissidio morale » qui
règne .e!n Italie et qui «scinde l’uomo in
due : il cittadino e il credente ».
PENSÉES.
Nous sommes heureux dans l’exacte mesure où nous savons nous oublier.
Ch. Secrétajx.
La vertu d’un homme ne, doit pas se
mesurer par ses efforts, mais par ce qu’il
fait d’ordinaire. Pascal.
Tu demandes : donne-nous, pardonnenous, délivre-nous !... — .Donnes-tu ? Pardonnes-tu ? Délivres-tu ?
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Stitichezza - Acidità-Eccesso diBile
Mal dilesta - Disturbi deUo Stomaco
sono curati con successo dal
BILAX
rinomato Tonico dd Fegato
Il flacone di 50 pillole LAòO Pihasso bilfe lefàrtnacré
L’hon. GIOIVAGNOLI fait remarquer, à
la Chambre des Députés (13 Mars 1882),
qu’ijl y a « una differenza grandissima tra
cattolicismo e, cristianesimo... Una cosa è
cattolicismo, e un’altra è cristianesimo».
Et il ajoute : «,Chiunque professa il cattolicismo è nemico d’Iltalia..., non è amiante
del suo paese e delle patrie istituzioni ».
L’hon.' ODOARDO LUCCHINI, avocat et
professeur à TUniversité de Bienne, souhaite que «un giorno si faccia in Italia
una riforma religiosa,..., si possa avere un
giorno una Chiesa Nazionale ».
(Dans un artide inséré dans la Tribuna
(10 Avrii 1890), voìei sa réponse à la question : « La Chiesa cattolica è una istituzione religiosa o una istituzione politica ? ».
— « Si rivolga cotesta domanda ai primi
uomini di buon senso e di buona fede che
s’incontrino per istrada, e si sentirà rispondere che la Chiesa di Roma (con o
senza potere temporale) è istituzione la
quale, partendo da certe premesse religiose, che .pone a modo suo, e mercè delle
quali si dichiara sola ed infallibile interprete di ,Dio, si propone la dominazione
universale sopra tutti i popoli e sopra
tutti i governi. La religione sarà, se si
vuole, il fine della Chiesa di Roma, ma è
anche afia sua volta d mezzo e lo strumento dajlla dominazione sopra i popoli e i
governi ; dominazione alla quale ha sempre aspirato, avesse o no im dominio temporale in amministrazione diretta».
{A mivré)i
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BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
dea Consorzio Agrario - Pastore ; Giovanni
Potrai, Casa BogLLetti, Bìella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei MUIe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
DALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Evangelista ; C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore; A. Comba.
CATANIA - Chiesa ; Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
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D. Revel, ivi.
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POVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudlcL
FIRENZE - Chiesa ; Via Serragli, 51 - Pastore ; V. Sommani, IvL
Chiesa: Via ManzonL 13 - Pastore : E, Meynier, ivi,
PIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
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GENOVA - Cliiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
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D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. VerdL 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa. ■
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
Mantova - chiesa ; via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore ; Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S, Giovanni in Conca
Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22- Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
TI A Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : P. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ; G. Moggia.
RISSI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore *
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Tia Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducoi, 16-5 - Pastore : G. D. Maurln, ivi.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo JannL ivi.
SAVONA - Chiesa ;*Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. .Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rpstan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore : ' S.
Colucci.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, Ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupillo, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa': Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,; Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa àella Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Boston, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cosse,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Em. Cotiiba, T. Longo,
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzl.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
Direttore ;
SCUOLA LATINA - Pomaretto
L. Marauda, Pinerolu.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastoia P. Grill.
DONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Slg.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Slg.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VAL
t DESI - Torre Pellice - Presidente- Prof
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet,36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet
OSPEDALE VALDESE - 't'orre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : S uor E. Perret.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice ; S uor A. Beney.
ORFANOTROFIO JLASCHILE (Istituto Gould)
Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice-. Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore P. A. Billour
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore ; Pastore A. Comba, Via Beaumont..
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