1
I Soixante-huitième année - Anno X“
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9 Septembre 1932
N» 36
L
9
Valdese ^
torre í
PARA1îs»a*:i' chaq^ vendredi
VALLEES
PRIX D’ABONNEMENT ;
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris leS denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,. 24,» 22,
Pou^ 6 mois
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On s'abonne: à TorrePellke, au Bureau d’Administration de i’Echo (Via Arnaud, 25)
- Dans toutes ies Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
B::
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jules Tron, directeur Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
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Toijs les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le nnméro: SO centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^ft dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
I COM M U N IC ATIO N.
^ Lm Tivble porte à la çmnàissanoe des
- personnes intéressées que le « Foyer »
i pdiur jeunes étudiantes à La Tour se rourdrir^ D. V., le 1®*' octobre prochain et aux
Mêynes conditions que par le passé, si le
^nombre des demandes le permettra.
lüsV Prière d’adresser les demandes au Modératem' {Casa Valdese, Torre Pellice), pas
plus tard que le 20 courant.
Le résultat sera communiqué en temps
utile.
Terre (Pellice, le 6 septembre 1932.
V. Alberto Costabel, modérateur.
pUB U VIE imtlIIEÜIÎE
m ((tti irio'ns*tton$T
Jean VI, 68.
Ce monde est une grande ajrène où tourtes les questions se idébattent, et involon^taiirement noius nous sentons attirés vers
^ceux qui partagent niotre manière de voir
et de juger. Ce monde est une vaste école
où les professKiuim de différentes tendances
L pérorent leur cause. Nous, simples aiudif teuns, nous devons choisir.
-P II en a été ainsi au temips où Jésus
. exerçait son ministère terrestre : il eut
J bientôt gagné les cœurs et les foules qui
! se pressaient autoWr de lui pour l’entenrdre. 11 y eut un moment où les foules
étaient si nombreuses et si anxieuses, qu’il
trouvait à peine le temps pour se reposer.
Mais un jour, ayant exposé son pro^ gramme et annoncé clairement qu’à son
i service il fallait renoncer au monde, ren
^ .noncer à soi-mêmie, se préparer à souf|. frir, à être persécuté, le Miaître vit avec
^ douleur les rangs s’éclaircir, les foules le
U quitter, parce que déçus dans leur espoir
rnationaJ, effrayés par l’atvenir sombre dévoilé. Ce fut alors que le Maître, s’adresp saint à ses disciples, leur dit : Et vous, ne
;■ Voulez-vous pas non plus me quitter ? •—
î Pierre, le bouillant apôtre, toujours prêt
r à parler au nom de ses collègues, s’écrie ::
ï « A qui irions-nous ? Tu as les paroles de
f la vie éternelle ». Paroles sublimes, rappe( lant celles de Thomas, s’écriant : « Mon
i?*Seiguelur et mon Dieu».
[ I. A qui irions-nous ? Tu nous as appelés
i à ton service lorsque nous étions d© piau, vres pêcheurs et nouB avons répondu en
quittant tout pour! te suivre. Voilà trois
i 8ns que nous vivons auprès de toi, en troufeVant un ami qui a gagné nos cœurs, qui
a veillé sur nous, qui a transformé notre
Vie, qui a répondu aux jdémrs de nos
«BUTS, qui nous a ouvert les yeux sur nos
péchés, nos manquements, nos tentations,
•ïUi nous a appris à connaître un Père, à le
I Servir en faisant sa volonté, qui nous a
I Rendus heureux, en portant nos regards
^ i^ers rme patrie céleste,; à qui irions-nous,
désormais, en dehors de toi ? — Nous ne
P^s placerons plus sous le joug du prince
des ténèbres, nous ne chercherons plus
5^e bonheur dans ce monde qui passe,
î)ous ne placerons plus notre confiance
ces traditions du passé qui ne pro^ Nuisaient que de l’effroi ; la religion de nos
' doctes, formaliste et intéressée, ne nous
attire plus : nous nous sentons heureux et
Pods te suivons parce que tu as les paroles
^ la vie éternelle, tu es la vie^ tqi-même,
^ chemin, la vérité.
S'
II. La réponse de Pierre était dictée
par l’exi>érience, mais c’est à notre tour
à parler ; à qui irions-nous ?
Les maîtres qui invitent sont * nombreux : le monde en premier lieu, le prince
de ce monde et _ses agents, les grands penseurs qui voudraient tout réduire à la
matière, les philosophes repiiésentant toutes les écoles possibles.
Au point de vue religieux, que ,de maîtres dans le monde payen, et, certes, il y
a là du sublime. L’ancienne alliance se
présente à nous avec la loi et les prophètes. Dans le monde chrétien, que de nouveaux phophètes ! Théosophie, Spiritisme,
Scientisme, Pentecôtistes, que de maîtres !
irons-nous à eux? Répondons par l’expérience de nos devanciers : Toutes ces écoles ont-elles répondu à nos besoins ? Nous
ne voulons pas être trop sévères, mais
nous répondons (hardiment : non, ils ne
peuvent pas Irépondre à nos besoins, ils ne
nous donnent pas la vie, la joie, la paix, le
bonheur ; /un seul peut répondre à cet
idéal, Christ, le Christ des apôtres, le
Christ de iTEvangile, le Chirist du Calvaire, Celui qui a dit : Tout est accompli.
Que d^ témoins parlent : c’est Thomas,
c’est 'Mairie, c’est le centenier de Caper
.. *
nàum, c’est le publicajn Zàchée, ce sont
les pères martyrs de l’église chrétienne,
ce sont les chrétiens des catacombes, de
l’arène sanglainte ; ce sont les infirmes des
hôpitaux, iQe sont les familles en deuil, ce
sont les miracles de tous les jours. Notre
réponse sera donc celle de Pierre.
III. Mais lalors, s’il en est ainsi, que di- ^
rons-nous à nos frères, jusqu’ici hésitants,
effrayés de l’avenir ? Ayez pitié de vousmême, n’abandonnez pas vos saintes assemblées, ne négligez pas la Parole de
Dieu, ni la prière ; si vous n’avez pas encore expérimenté, cherchez, persévérez
jusqu’à ce que vous ayez reçu et que vous
puissiez dire : « J’ai trouvé, je sais en qui
j’ai cru, je sais ». Voilà notre bonheur assuré : celui terrestre et le céleste. Oh !
faisons cette expérience, dites-le bien
haut, vous qui l’avez éprouvée, dites-Ie,
afin que le grand nombre se décide, pour
que tous nous puissions .donner gloire à
Dieu.
Allons à Celui qui est la vie et qui nous
assure la vie ; ajuijourd^hui, il en est encore temps. C. A, T.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
« Audaces fortune iuvat ».
Le professeur Piccard, un savant de
Bruxelles, vient d’alocomplir, pour la deuxième fois, une merveilleuse entrepris :
dans ,un appaièil expressément construit
il s’est élevé à 16.500 mètres pour faire
des observations scientifiques et le voyage
dans la stratosphère a très bien réussi.
Déjà l’année ipassée il avait atteint la hauteur de 16.000 mètres, mais, 'comme il
n’était pas satisfait des résultats scientifiques, il a retenté l’e^i, et le monde al
été heureux d’apprendre qu’ü n’a pas
abouti à un désastre.
Disons pourtant que le professeur Pîccard n’est pas à la recherche de records
et que l’important pour lui n’est pas d’atteindre cinq cents mètres de plus ou de
moins, rhajs de faire des études dans les
régions aérienne, à des hauteurs où même les aigles ne réussissient à pénétrer.
lif C’est de Zurich que le savant est parti.
Ç^ntreprise avait été préparée dans les
iaaoindres détails et le monde attendait
afeec impatience de connaître les irésul®ts du vol audacieux. Le matin du 18 août,
femme et quatre enfants se tenaient
^rès de l’appareil qui allait se lancer vers
Iç’mystère; la foule était émue, mais soit
Iç.savant, soit sa femme, surent se démonîffer forts comme la circonstance le^demandait. En moins de trois heures, Piccard et
^ compagnon atteignirent la hauteur
déjà mentionnée, et tout fonctionna à mer§Ue. L’Italie a eu l’honneur de les voir
ndre sur son sol ; c’est près de Vdta
ntovana que les hérœ de l’air ont pris
ire, après avoir passé presque une jourdans la stratosphère.
,^,,_6.500 mètres ! C’est vite dit, mais c’est
iPerveiHelUx et il est difficile de bien comdire ce que doit être la vie à une telle
liteur. Peut-être la différence de tempél^ure pourra aider a concevoir Taudace
là l’exploit, icar tandis que nous rôtissons,
a rencontré à cette hauteur 36 degrés
^Ssus zéro ! Ajoutez qu’en plein midi
•TOtait (absolument obscur et l’on voyait les
Itoües !
Mais si nous avons entrepris ; d’écrire
Quelques lignes sur,,cette grandé aventure,
,V:e n’est pas^pouT en donner les détails,
c’est plutôt pour en signaler la valeur mo' raie consistant dans le courage et Taudace
qui Tont rendue possible.
Les hommes faibles et timides, règle génénaje, con«famnent les ajventures qui mettent en risque des vies humaines, et c’est
un fait qu'il y a beaucoup de gens qui,
échangeant l’inconscience pour le courage,
perdent la vie sans aucune nécessité et
sans aucun but, et leur donnent raison.
Nous ne saurions admirer ceux qui risquent la vie par inconscience, mais nous
avons la plus grande admiration pour ceux
qui la risquent avec un but clair et précis étant déterminés à tout, pourvu que
la science progresse et que l’humanité aille
de conquête en conquête. Les gens qui ne
pensent qu’à leur propre commodité et
tranquillité, ne sachant renoncer à aucun
aise ni s’imposer aucun sacrifice, ne laisseront derrière eux aucune trace et ne contribueront certes (pas à créer' un monde
nouveau.
On vous dira : On le fait pour la gloire.
Il se peut que plusieurs trouvent là un
puissant ressort ; mais le -vrai, le grand
savant est au de^s de cette faiblesse, et
lors même qu’il n’en serait pas exempt,
il est clair que Tamour de la gloire n’est
pas plus condamnable que la recherche de
ses proipires aises.
Malgré tout, oser doit devenir toujiours
plus la devise des hommes, c’est d'elle
qu'ils doivent s’inspirer s’ils veulent vraiment vivre et agir.
Que deviendrait la vie si elle n’était
guidée que pair la crainte et la prudence
extrême ?
Volerait-on- aujourd'hui ¡de continent à
continent, si aucun n’avait risqué et perdu
la vie ? (^e dé découvertes et d’inventions
• seraient encore dans Tombre si des honir
mes hardis ne s’étaient entièrement donnés ! Vous entendez parfois des gens qui
disent : Un tel a de l’argent, pourquoli ne
se retire-tdl pas des ,affaires pour vivre
tranquiUenœnt à Tombre de sa vigne et de
son figuier ? Quel raisonnement absurde !
Si tous ceux qui lont de l'argent ne pensaient qu’à vivre tranquillement, que de
viendraient ceux qui doivent avoir du travail pour gagner leur pain ? *
Il faut (Oser en dépensant soit sa vie
soit son argent : c’est la condition à laquelle l’humanité peut vivre, prospérer et
progresser. ^
Le principe d’une vie commode et facile semble représenter la sagesse commune, moas nous n’hésitons pas à le proclamer mauvais ; et malgré tout, l’humanité
a toujours honoré et vénéré ses enfants
héroïques et audajcieux, surtout ceux qui
ont consacré leur vie à la science et ont
tracé des sillon,s durables sur le terrain
des conquêtes diifficiies.
Louis de Garnier.
2"' Camp-Congrès
de la Fédération de la Jennesse Vandoise.
Une ondée dè jeunesse vaudoise a envahi le Pomaret pendant la' journée du
31 août dernier et on a eu bien à faire à
les caser tous ,diahs les demeures si affecttueusement et largement accueillantes des
membres de la paroisse.
Quelle belle jeunesse aux yeux clairs et
francs, au squrire joyeux, à Tallure énergique et pleine d’entrain ! 1^ plus âgés,
qui commencent à avoir dès chevetûix gri^
sonnants, se sentent rajeunir en sa compagnie. Et quelle jeunesse franchement
vaudoise — non pas parce qu’ele est née,
ou a vécu {quelque temps dans les Vallées Vaudoises — mais parce qu’ellé professe ouvertement et courag-eusement les
principes vaudoîs d’attachement à JésusCbrist et à sa Parole. On ne peut la voir
et vivre en contact avec elle quelques
jours sans Taimer et sajns être entraînés
par son enthousiasme. Cette jeunesse qui
arrive de toute les régions de l’Italie
n’est pas un,ie seulement pair le lien officiel de la Fédération, mais parce qu’elle
est toute animée d’un même esprit : pour
Christ et pour TBglise.
Le soir, dans le grand et beau temple
du Pomaret, le professeur de théologie
M. Jean Rostagno, par' un puissant sermon d’appel, donne la note qui dominerai
toute les réunions, celle de la consécration et de la prière.
La journée de jeudi a été consacrée à
une visite aux paroisses de la montagne
et à leurs temples : Villesèche, PerTier,
Prali, Rodoret, Mlassel ont été successivement visitées par un© centaine de «copr
gressisti». Dans chaque temple, le Pasteur de la paroisse accueillait les visiteurs
par quelques mots de bienveeue et quelques renseignements sur la paroisse et sur
le temple. A Prali et à Massel des messages d’appel ont été ,adressés à Tassemc
blée par MM. les pasteurs Colucci et Mingardi, Bertin et Geymet.
Le vendredi, le temps qui jusque là
avait été gris, fôt redevenu magnifique et
a favorisé la course qu’on avait projetée,
par TAlharea et Lazará, jusqu’à PramoL
Ce n’était pas seulement une course, maas
aussi un çieux pèlerinage aux lieux où
Ermanno Genre, un des fondateurs et des
plus forts travailleurs de la F. G. V., avait
exercé son ministère bien court, mais visiblement efficace et béni. Après une réunion iatu temple, où MM. les pasteurs Giovanni Tron /et Guido Comba adressèrent
leurs messages à une nombreuse assemblée
2
.'Jii.i -^'iu't'- Î' .-. ■ «; -w ,
;'W- » ’ ' '"’!r ?
— il y avait biteiti 120 Pramollins à côté
des 80 visiteurs — on se rendit à la
grande école pour y rappeler d'une manière partifluilière le souvenir de Ermatino
Genre et son dévouement pour son Eglise;
Ce fut la tâjche du secrétaiire national de
la F. G. V., M. Mio Eynard, qui parla
oomme un ami profondément ému peut le
faire.
Le soir on descendit à Saint-Germain :
le temple, bondé, n’avait plus de platoe idisIKinible, tellement était nombreux le public qui entourait notre jeunesse ; ü’ y
(avait bien 500 personneis. Les discours de
MM. iMorescihini, Mingardi et P. Bosio clôturèrent dignement cette journée bien
remplie.
Ces deux journées de camp-volant, passées en promenade, réunions, prières et
cantiques —ph I eu a-ton chanté des cantiques ! tout un répertoire ! — n’étaient
qu’une préparation au Congrès de samedi
3 septembre.
Dams les Séances du Congrès on a lu
d’abord les rapports du Secrétaire et de
la Caissière. Il s’en est suivi une discussion qui a eu pour résultat de mettre encore une fois bien au dair oes quelques
points.
1® L’organisatioU de la jeunesse vaUdoise au sein de l’Eglise est pour l’Eglise
un droit et un devioir,.
2“ La Fédération de la jeunesse vaudoise, qui exerce son activité aü sein de
l’Eglise VaUdoise, est logiquement l’organisation naturelle de la jeunesse de nos
Eglises.
3° La Fédération de la jeimesse vaudoise n’entend (nullement envabir le champ
de travail d'alutres organisations telles que
l’A. C. D. G., qui sont înteirdénominatiionales ou aconfessionnielles, sont en dehors
de notre Eglise Vajudoise et ne sont pas
soumises au contrôle de la Table, mais désire garder de bons rapports avelc elles —
ce qiH est possible quand chacun reste
dans son propre champ d’activité — ainsi
qu’il arrive i>ar exemple à Eome. On reconnaît volontiers l’œuvre utile que l’A. C.
D. G. a accomplie dans maintes* églises,
mais nous avons, vis-à-vis de cette œuvre,
certains principes d’indépendance que
nous entenidons maintenir avec la plus
grande fermeté.
Le Congrès se préoccupe ensuite de ce
que les Unions peuvent faire pour coopérer plus étroitement avec leurs pasteurs
dans l’œuvre des écoles du dimanche et
pour préparer de futurs moniteurs. Un
autre sujet qui a été abordé est celui de
la ipolémique ; nolus devons être plus franchement protestants, sans faiblesses contre les ehreurs du nomalnisme nous devons le combattre hairdiment uon seulement dans ses erreurs plus grossières,
mais dans s^ principes erronés.
Le samedi soir, les membres du Congrès
se rendent à Vülesèche pour une belle
réunion, pendant laquelle MM. E. Cbrsani
et Arnaldo Comba délivrent à l’assemblée
un miessage bien pratique.
Enfin, dimanche a marqué la plus belle
de ces journées : le culte du matin (M. P.
BoSio), la réunion de l’après-midi, où nous
avons entendu le témoignage de plusieurs
frères, fruits de l’œuvre d’évangélisation,
et le culte de Sainte-Cène du. soir. Un esprit de fraternité, de bonne entente, de
joie, de consécration. J’ai vu tel jexme
homme s’aipprocher' spontanémctnt à son
Pasteur et Jui dire : « J’ai honte d’avoir si
peu fait jusqu'ici pour le Seigneur et
pour notre Eglise, mais — et dans ses
yeux bridait la flamme d'une sainte ardeur — avec son aide je vais faire quelque chose... », et tout un plan d'activité
se déroulait devant lui.
Que Dieu bénisse et fortifie pour l’action chrétienne notre chère jemiesse
vaudoise. A. C.
E USCITO;
STORI/1 DEI ?m
narrata da ENRICO MEYNIER
Volume in ottavo grande, di pagine 350.
Prezzo : L. 14, franco di porto in Italia.
Estero: L. 17, franco di porto.
Presso la Libreria Editrice Claudiana
Torre Pellice (Torino).
Chez Ie0 liandoi^ du piemoni
Le 16 »août 1689, 1^ Vaudois du Piémont, qui avaient été accueilîs en Suisse
après les omieUes persécutions qui suivirent la révocation de l’édit de Na^^, partirent de Prangins pour retourner dams
leurs Vallées. En secret, ils s’étaient donné
rendez-vous dans les bois de Promentoux.
Il fallait qu’ils IretoUmient dans leur
pays ; il fallait qu’ils (rebâtissent leurs villages. Sous la conduite du pasteur Arnaud,
dans la inuit du 16 au 17 août, ils passèrent le lac, débalrquèreht à Yvoire, traversèrent la Savoie, le Mont C^is, le C9I
du Genèvre et, après-six jours de marches
forcées, ils revirent les chères Vallées. Napoléon, qui connaissait bien le pays, disait
. que «cette marche stratégique était une
des plus étonnantes de l’histoire ».
Pour commémorer cette « glorieuse rent^rée »,' les Vaudois du Piémont qui habitent la Suisse, se réunissent chaque année
à Prangins, au bond du lac, près du monument qui marque le lieu du départ de
leurs ancêtres. Cette réimion a eu lieu dimanche, 14 août. On était venu de Genève
et de Lausanne. Le président, M. Benech,
pharmacien à Genève, rappela J’histoire
du retour,: M. Dufour, municipal, salua,
au nom de Prangins, les pèlerins vaudois ;
le pasteur P. Métraux, de Lausanne, rar
conta la visite faite l’année dernière aux
Vallées, et parla (de cell|e que' 70 Suisses
romands se préparent à faire cette année,
pour palrtiçiper aux fêtes du centenaire
de la Réforme dans le Piémont. La fanfare de Priangins apporta son concours à
cette journée que leS familles vaudoises
consacrent au souvenir d’une des grandes
dates de Thistoire de leur Eglise. P. M.
{Semev/r Vawdois).
Impressions de Hollande.
Dans son livre sur la Hollande Dei Amicis fait mention ¡du projet d’aæèchement
du Zuiderzee, de cet immense golfe formé
à' la fin dû XIII® siècle par les empiètements de la met sur terjres situées entre la Hollande septentrionale et la Frise.
Ce projet est, depuis quelques années, en
exécution. Une formidable digue de 30 kilomètres de longueur va tnelier maintenant
les deux côtes entre elles en transforruamt
de cette manière le golfe en un lac. Le 28
mai écoulé, les .bennes ont jeté les dernières tonnes de matériaux qui, en constituant la base de la digue, ont fermé à jamais le passage à la mér, et le printemps
prochain nous verrons déjà rouler sur les
rails et sur la chaussée, bâtis sur cette
immense digue, les trains, les autos, et
d’autres moyens de locomotion.
Ainsi depuis des siècles, enrichis par
l’expérience, les Hollandais continuent,
sans iamais ,se lasser, leur lutte opiniâtre
avec la metr en lui arrachant, petit à petit,
de vastes teriritoires qu’ils transforment
ensuite, par un patient la’beur et d’ingéniem; travaiux d’adaptation, en de riantes
prair,ies, en des chamips féconds, sources
inépuisables dé richesse et de bien-être.
Aussi n’estToe ' pas étonnant que la Hollande soit en Europe l’une des nations où
la science est le plus cultivée et où l’agriculture et l’horticulture ont été poussées
à un haut degrés de perfection ignoré chez
nous. Le commerce est aussi très développé grâce à cette souirce inépuisable de
richesses que sont les magnifiques cotonies
des Indes néerlandaises.
Et que dire des maisons hoUaudaises
qui sont de vrais modèles de commodité
et de propreté que l’on ne saurait imiter
aileuUTS ? Que de sacrifices ne font-ils pas
les Hollandais, pour leur maison, afin de
la rendre fun séjour des plus agréables et
gais ! Leur grand amour pour la nature,
qui chez eux est si avare de ses biens, a
fait des Hollandais des flariquiteurs hors
ligne. (N’eSt-ce pas naturel, du reste, que
dans un ipays de brumes l’on aime à s’entourer de fleurs ?).
Quel beau coup d’œil, quel régal pour
les yeux que ces immenses champs, vrais
tapis de tulipes et de jacyPth^ aux mille
couleurs, se déroulant devant nous quand
nous parcourons en tpain le trajet entre
Leyde et Haarlem, vers la fin d’avril ou
au commencement de mai ! L’exportation
des bulbæ dé qes fleurs est très étendue
et concourt à enrichir le pays.
^ Que serait la Hollande sans les HoUandais ? La nature ingrate de leur pays les
a fait tels qu’ils sont, des lutteurs opiniâtres et couriageux, ne se donnant point
de répit qu’une difficulté ne soit vaincue,
et avec cela possédant un sens très élevé
de leur propre dignité, un grand amour
pour la liberté et pour l’indépendance. Et
puis, surtout, de ¡fidèles, incoiiruiptibles
serviteurs de Dieu, hommes possédant une
foi vivante et inébranlable, sans laquelle
ils ne sauraient ni n’auraient su accomplir
les Œiuvriœ qui font leur orgueil.
Les richesses que Dieu leur a données
ils ne les emploient qu’ôn bonnes œuvres ;
aussi ^dans nul autre pays ne trouvonsnous la solidarité chrétienne ni la vie sociale développées comme chez eux. Nos
pères ont pu voir avec quel élan généreux les Hollandais sont venus à leur aide
à * différentes reprises, en les soulageant
moralement et matériellement dans leurs
calamités. Emoore maintenant l’Eglise Vaudoise garde en eux des amis fiidèles et sincères, sur lesquels, quoi qu’il arrive, elle
pourra toujours compter, r. c.
i»>> .gfe. M" gjg _aia. .»{»1 Ml Mw
Psychologie Anglo-Scandinaïe
et propagande catholique.
Noiis sommes sûrs que plusieurs de nos
lecteurs reconnaîtront dans l’article suivant, que nam trouvons dans Le Christianisme au XX® siècle, du 25 août, des eæpéHenees qu’ils ont faites mwo-mêmes m
cours de leurs séjours en pays protestants,
en Europe... et ailleurs; on touche là à
une des vraies faiblesses du protestantisme, dont les protestants en pays catholiques font les frais. Réd.
Une des choses qui étonnent le plus les
protestants français qui voyagent dans les
pays ¡Scandinaves ou aingto-saxons, c’est
rextraordiniaire sympathie qui, de façon
générale, est moftitrée au catholicisme.
Nous avons été si durement persécutés en
France, — que dis-je, exterminé, — que
nous avons peine à comprendre cette mentalité prcKsatholique, ou qui nous paraît
telle. Un jour, ¡dans une société, tout à
fait fortuitement et sans y mettre malice, il m'atrriva de parler de la persécution catholique à Madagascar en 1896-1897,
et je racontai notamment qu’un évangéliste malgache, dénoncé par un missionnaire jésuite comme «partisan des Anglais», avait été —^ -très injustement —
condamné à mort par l’officier «commandant de cejrde ». Oet officier, par surcroît,
avait eu la triste idée de faire traîner sur
le lieu de rexécution la femme et les neuf
enfans du condamné. Aussitôt, une dame
se lève et me dit : « C’est impossible ! —
Mladame, je tiens le fait d’un collègue,
M. X., qui recueillit et éleva les enfants
orphelins. — Mais les aaitholiques sont des
chrétiens comme nous, et un chrétien ne
peut exécuter des choses aussi atroces. —
Mais, Madame, croyez-vous donc que c’est
pour rire que nous avons été pendus, brûlés, martyrisés et exitos... en France pendant deux ou trois siècles ? — Ola se passait à une époque de fanatisme et de barbarie, maintenant cela ne se produirait
plus... ». La dame n’en voulut jjas démordre et me fit grise mine pendant le reste
de la soirée. Revenu chez moi, je racontai
le fait à deS'm,ombres de ma famille qui,
contre moû attente, prirent presque fait
et cause pour les catholiques et pour la
dame si ardente à prendre leur défense...
(Quelqu’un dit même sentencieusement :
«Quand on n’a rien de bon à dire sur
quelqu’un, le mieux est de garder le
silence »,
Il m’est arrivé, à plusieurs reprises, des
incidents die ce genre. Heureux sont les
pays où il n’y a pas eu de bûchers, de
Saint-Barthélemy, de dragonnades et de
révocations d’édits solennels !
Si étrange que nous paraisse la men
talité de nos frères Anglo-Saxons ou Scaû»
dinaves, c’est im fait, et nous devons
tenir compte tout^ les fois que nous voyat-j
geons dams leurs pays et partons de no
Eglises ou de l’Eglise romaine.
¡Comment expliquer cette mansuétu^ÿj
pro-cathoÜque qui nous paraît si anormale?’*
Tout d’abord, dans les pays sus-visés,
n’y a pas eu (ou, s’il y en a eu, c’était
peu, si peu!) de persécutions catholiques.^
— et cela explique bien des choses...
[Mais il y a plus. L’âme scandinavo-sa^l
xonne (je parle en général, bien entemdu),j
n’aime pas ce qui est heurté, violeîit,.-a
grimaçant, lugubre. Ce qui est trop triste^ |
trop affligeant. Les romans ou les piè^’*
ces dé théâtre où tout finit mal (telg
certains drames d’Ibsen) sont médiocre*,^
ment goûtés. On veut quelque chose
mable, de serein, d’apaisalnt, à’irénique.
La gue(rre et la polémique rebutent* hol>_
ripilent. A quoi bon se combattre et sé^ '
disputer ? Gest la cacophonie du diable... j
Accordons-nous, pardonnons-nous, aimonS'l
nous... C’est ce que l’on vous répétera
satiété. Ce penchant à l’irénisme et à
• • '"û
oord est favorisé par d’autres traits de la ^
mentalité de nos frères nordiques : l’amour '
du beau ¡et de l’harmonie en tout. L’autre ^
jour, passant dans la rue, je vis deux ^
gamins sortant de l’école, qui se battaient. '
Une vieille dame s’approcha et leur dit'
<toucement : « Ce n’est pas beau, mes pe-|
tits..., rentrez bellement {pent) chez^
vous... », et les batailleurs se séparèrent..'.'
En Fratnce, on aurait probablement dit:î
«Cto n’est pas bien, petits vauriens...»';^
et peut-être aurait-on administré des ta-..i
loches aux combattants... ‘"y
Je remarque que l’éducation des enfants 1
se base ¡pour le moins autant sur l'amoMirJ
du beau que sur Yani^qur du bien. On leuT^
dit beaucoup plus souvent que chez nous : I
«Ce n’est pas beau ce que tu fais,.., soiSi
beau..., tiens-toi, conduis-toi de belle fa^j
çon...i», et, ce disant, on parle doucement,"
sans menaces de coups ou de gifles, — et^
chose qui nous étonne, cela réussit !
Les catholiques jouissent donc d’ûhi
tolérance très sympathiqiué. A part quel
ques rares, très rares exceptions, ils sonÉ
reçus à bras ouverts, traités, — que dis-jêiri
choyés comme des frères bien-aimés.-..
Pas de défiance à leur endroit..., et ceci.,
est tout à l’honneur ,de l’éducation prote»'
tante dé nos frères Scandinaves : ils ne.
soupçonnent pas le danger ! Ils ne veulent^
pais croire que si les catholiques bâtissenti
tant d’hôipitaux et se préparent à con^.
truire des écoles supérieures chez eux*
c’est dans un but de propagande, (c’eS|
dans le dessein secret d’anéantir le pi«ii
testantisme... 0 candeur des protestants J;
ils diraient volontiers : « Ils veulent noM
i
conquérir... Eh bien! c’est nous qui le^
conqueiTons par l’amour !». '
Et de fait, cette extraordinaire bonnêj
volonté, cette absence totale de prévei^
tions ou de craintes vis-à-vis des cath^
liques, me rend perplexe... Les Angl!^
Scandinaves auraient-ils trouvé la méft
leure méthode pour briser la glace entl|
catholiques et protestants? Les missiO^
naires catholiques (surtout ceux qm
nent en France) n’en peuvent croire leUÏ|
yeux et leurs oreiUes en constatant 1#
bienveillance extrême dont on fait prejuYS
à leur égard. Chez beaucoup, les préveh^
tions s’émoussent, la haine de l’affrei^
hérétique s’atténue, disparaît même; ûi
répond à la symptahie par de l’estinœ èi
du respect. Dans bien des âmes oathiol!t:
liques, les préjugés font, eux aussi, pla<^
à « l’irénisme » ! -iM
Les catholiques ont commencé leur tr»
vail de propalgande en Norvège, il y
bientôt un siècle, vers 1840. Us eureul
d’abord de modestes diapelles à Oâto, Bei^
gen. Les Sœurs de Saint-Joseph arrivèrehl
en 1865. Mjajiitenant, ils ont des égbs^
des chapelles, des hôpitaux, dans pi-esqi»
tous les centres importants ; ils ont, disen^
ils, près de 3.000 fidèles. <
Je ne puis m’empêcher de penser qu®
en égard à la sympathie montrée, à ,I*
liberté ¡quasi illimitée dont ils jouisse»^
à tant de cooiditions de réussite excfiiP
3
*r:
>, '^üonnelles, c'est (un chiffre plutôt faible,
; <iair, de ces 3.000 néophytes, il faut défal[^.«ïueir plusieurs centaines de catÎioliques
,immigrés. Un peu plus de 2.000 âmes gai’ ^nées après quatre-T;-ingts ou quajtre^ngt[ > dix: années d’efforts, et dans des condi[ ‘ tiens de suocès extrêmement favorables,
I vraiment, ce n’est pas formidable. Le
• rythme de l’acciroissement des Eglises pro' -testantes en Espagne (70.000 protestants)
«et en Italie (130.000 ou 140.000), avec des
^difficultés presque insurmcÿitables, a été,
s^ sans conteste, beaucoup plus rapide.
Mais les catholiques espèrent sans doutç
.¡une moisson plus abondante pour l’aveLjiir ? Malheureusement pour eux, un grand
Í réveil se dessine en ce moment dans nos
^^Eglises, réveil qui ne sera certainement
jpas en faveur du romanisme.
’• Il y a quelques semaines, on célébrait,
: à Oslo, lœ funérailes de M.Ue X., femme' .docteur distinguée, chirurgienne réputée.
Elle était la grande vedette de l’hôpital ca-tholique d’Oslo. Certains pensaient qu’elle
•s’était faite catholique secrètement. Après
sa mort, on attendait avec curiosité ce qui
Æe passerait : a-vialiLelle réellement abjuré
' ,1a religion de sa jeunesse, serait-elle enterrée catholiquement;? Or, M.Ee X., penî-dant le cours de sa maladie (comme pendant sa vie, d’ailleurs), eut une attitude
. foncièrement évangélique. Sa chambre
était devenue un oratoire. Les collègues
i qui la visitaient, — des agnostiques ou des
incrédules, pour la plupart, — sortaient
i bouleversés, fondant en larmes. Peu dé
lits de mort ont été aussi bienfaisants et
anssi édifiants; — elle est morte dans la
■ foi à son Sauveun en répétant le Credo
l'de son Eglise, et a été enterrée par sotti
pasteur. Et le jour de l’enterrement, chose
étonnante, on a pu -voir, autour de sa
» tombe, d’un coté .une troupe dé diaconesses, de l’autre un groupe de soeurs
catholiques...
Quel symbole émouvant !...
Abel Paekot.
; CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. La chaire du temple séra occupée, dimanche prochain, 11 septembre,
par M. Jean Bonnet, pasteur à Eome.
— Samedi dernier, noius avons accompagné au champ de repœ la dépouile mortelle de M.me Madeleine Jourdan née Bocca,
i de Rounc Bonjour, que le Seigneur a rap^
pelée de ce monde à l’âge de 67 ans.
Un nouvel appel — et ils ont été nom^
breux les départs pour l’au-delà ces der^,'îiîères semaines — se fait entendre à nous
qui continuons à attendlre la venue du
; IMaître : rivons de manière à être prêts
et aller avec joie à la rencontre du Sei; gneur quand II viendra pour nous.
Que Dieu (répande sa consolation sur la
• famiUe en deuil.
^ — Orwrvficenza. S. M. il Ee di motu proprio, ha nominato cavaliere dei SS. Maurizio e Lazzaro il noto specialista di diottrica oculare, commendatoi'e Massimiliano
Nemschiiler, di Torino.
Vivissimi raUegriaimenti per l’onorifica
Duova distinzione.
NAPLES. M. l’évangéliste Henri Corsani
'^ fait savoir que toute la correspondance
.. doit lui être envoyée â sa nouvelle adresse,
Qui est la suivante : Via Solimene, 8 - Vo*
%
Diero - Napoli.
PERRIEB-MANEILLE. Dimanche, 4 septembre, M. Emile Corsani, pasteur à Gêhfâ, a présidé le culte à Maneille et au
Perrier. Nous le remercions pour son message et son ¡agréable visite.
— L’élection du nouveau conducteur de ,
|îa paroisse aura heu le dimanche 18 septembre et le culte aura heu seulement au
' Perrier.
_
SAINT-JEAN. Dimanche dernier, au
culte princiipai, présidé par IM. David
'^1, pasteur émérite, notre jeime frère Ì).
I^D^her ,a été reçu membre d’église. Que
^éu lui aide à demeurer fidèle aux engafitements qu'’ü a pris devant Lui.
i —- Lundi, 5 courant, est décédé aux
^oussengs, après une longue maladie, nofrère Paul Ricca, à l’âge de 69 ans.
Notre vive sympathie chrétienne est assurée à la famille en deuil.
— Notre chaire sera occupée, D. V., dimanche prochain, par M. le pasteur émérite Henri Eivoire.
VALDESE, N. C. Notre colonie continue à prospérer, tandis qu'ailleurs sévit
la misère et le chômage. Le pasteur de la
colonie, ML H. Ciohgan, homme pieux et
énergique, exejrice rme bonne influence.
Les vieuK cobns disparaissent gradueUement, et c’est aux jermes à prendre leur
place.
Nous apprenons par le Morganton
Herald le départ pour rétemitê de Margu&rite Griä, Originaire de Prah, â l’âge
de 57 ans, sœur de M. Phîhppe GriU, pasteur émérite. Nous l’avons vue, en 1922,
dans sa mabon, alors gardée à vue à cause
d’une épidémie dé scarlatine. Ehe nous a
reçu avec une grande cordialité, et pendant plus d'une heure, notre entretien eut
lieu, en parlant de la vieille patrie et de
la nouvelle. Nous exprimons à son mari,
M. Antoine GiriU, à ses frères et sœurs,
notre plus vive sympathie. C. A. Tron.
oooooooooooooooooo
Valts
Allemagne. Chapelles itinérantes. Le
Consistoire suprême évangéhque de la
Prusse a interdit la construction d’éghses
sur tout le territoire de la Prusse jusqu’en 1934, étant donné l’état de pauvreté de l’Eglise. Par suite de cette décision, on commence à ajpprécier sérieusement les chapelles itinérantes en bois. On
en vit une aux portes de Charlottenbourg ;
eUe fut plus tairjd remplac:ée par une église
en pierre, et installée dans la ville de fabriques de Siemens, avant d'élire domicile
dans une clairière du bois de Spandau. De
semblables chapelles ambulantes se trouvent dans les faubourgs de viUes hollandaises et britanniques. S. E. P.
— Médaille Gustave-Adolphe. Pour l’an
née jubilaire die Gustave^Aidolphe, on doit
fabrioper une médaille qui ne sera que
la copie di’uln ancien modèle en argent,
frappé en l’honneur du roi peu de temps
avant sa mort. Il n’existe plus que cinq
exemplaires ,de cette médaihe, et la fonderie d'art dé Gleiwitz vient d’en faire
couler un moulage. E. K.
— Etudiants en théologie. Les trois plus
anciens professeurs en théologie de l’Université de Halle ont adressé aux autorités
compétentes de l’Eghse et des Pacultés de
théologie une déclaration au sujet du recul constaté ichez les étudiants en théologie en loe qui concerne la connaissance des
langues anciennes. Ils demandent qu’on
suspende toutes les facilités accordées aux
théologiens en ce qui touche à leur prération linguistique et de ne plus admettre
aux études de théobgie que les étudiants
ayant fait leur gymnase classique.
Ce sera tme manière de lutter contre la
pléthore d’étudiants en théologie que notis
signalions dernièremelnt.
— KaH Barth et le catholicisme. Voici
les lignes très claires qu’écrit ce chef de
la théologie dialectique dans les Teoldgische Blätter, du 7 juület dernier, répondant au rèproche que sa théobgie aurait
favorisé le passage (au icatholicisme de
deux protestants, Peterson et Bauhofer :
«Je tiens le catholicisme pour un adversaire puissant et invétéré de la théologie
évangélique, à vrai dire le seul qu’il faille
prendre tout à fait au sérieux. Je tiens
l’jldéaiisme, l’anthiroposophie et le mouvement des « Sans-Dieu » pour des enfantillages comparés à cet adversaire.
« Je souffre du falit que la théobgie évangélique soit avéugle bt-dessus... Tout mon
travail tend désespérément à cette question d’une théobgie évangélique qui soit
de taille à se mèsurer avec le catholicisme en tant que théologie et théobgie
évangélicfue ». {Semaine Religie'use).
Ammiiiistrazione äelle Poste e âei Teleorafi.
L’Ufficio Postide di Torre Pèlflce prega
tutti i possessoiri di libretti di recarsi sollécitaîhente aJl’Ufficb per il ritiro dei libretti steæi. La Titohre: Baetletta.
li@WHULSSe
Le protestentisime de France compte
1.038 paroisses; 381 réformées, 261 luthié
Weunes, 29 baptistes, 23 méthodistes, etc.
%
« « »
La Société biblique américaine a vendu
et distribué 9.745.000 Bibles et pdrtbns,
raffinée dernière, en 182 langues. Lœ recettes <pt été de 3.500.000 francs.
' * ¡s «
Dans la seule province du Saskatchevaji, au Carnuda, parmi les auoiiens émigrés d’origine ukrainienne, existent actuellement 90 Eglises et communautés catholiqueS-greioques (uniates), 37 (Egflses
et communautés orthodoxes natÜbinafes
(àutocéphaJes), 10 orthodoxes slavonnes,
7 baptSistes et 4 presbytériennes. Toutes
sont formées ‘exicluslivement de fidèles
jukraîniens, dont le nombre, pour b Canada, dépasse quatre cent mflle personnes.
• (Ecclesm).
«c « »
Yougoslavie. Un décret royal vient de
reoonnaâtre officfeUement l’Eglise évangélique de la ConfeSsion-^ d’Augnbourg et lui
accorde les mêmes droits qu’aux (antres
cultes.
* *
Espagne. La 30® Assemblée de l’Eglise
évangélique s’est réunie à Barcebne, du
*28 au 30 juin. PVE. Jaloques' Delpech, pasteur à Pau, y lassistaSt comme pirôsident
de la ¡Mission française du Hajut-Aragon.
\ «En (réalité, écrit-ü au Christiainîsme,
c’était la première Assemblée depuis que
les Eglises' españoles, qui formaient jusqu’alors une Alliance Evalngéliq'ue, se sont
constituées en Eglise Unie, réunilssiant Bious
ce même vocable dies congrégations appartenant à diverses dénomînatbns reliigieuseS, d’après la société étralngêre qui les a
fondées. Toute les Eglises espagnoles né
sont pas rattalchées à ce groupement muque, mais il y avait à Barcebne des représentajnts de la majorité du protestantisme
espagnol. Jainails, depuis que ces assemblées existent, il n’y avait eu autant <b
délégués réunib : 32 membres aya(nt droit
de vote, et plusieurs :aSsistaUts. Cela venait sans' doute de ce que c’était la première assemblée depuis l’avènement dé la
République espagnole, et de ce que l’heure
est grave (pour te Eglises évangélilques ».
Parmi te sujets traités, notons un exfposé de M. GeoTiges Flîadneïv professeur
au Collège El Porvenir, de Miadrid, sur
l’enseignement religîemœ de la jeunesse.
Les écoles ont été jusqu'’à présent un des
grands moyens td’évanlgélfeiatbn de l’Espagne. « Que deviendron'beiles, art^in demandé, si le gouvernement interdit renseignement religieux dans te écoles ? Il
faut essayer d’intervenir auprès du gouvernement pour l’empêcher d’^icter une
semblable mesure ». Sbuhaitons à cette démarche un suQcèls, d’ailleurs peu probable,
et remarquons à cette occasion que l’on
s’était un peu trop hâté de saluer, avec la
révolution, l’avènement d'une ère de tolérance et de liberté. Trop de faits ont déjà
prouvé qu’il n’en était rien, et, sur ce
point spécial, il sembb que b monarchie
se soit montrée plus libérale que la
République. {Le Témoignage).
y
* * ;îî
Japon. D’après une statistique récemment (faite par te soins du gouvernement nippon dans te Universités de ce
pays, sur 73.(KX) étudiante, 90,88 pour 100
seraient abstinents de tout alcool, et 91,79
pour 100 non-fumeurs.
{Les Signes des Temps).
* * «
Chez les protestants fribourgeois. On apprend avec (patisflajctton que te protestante de la Gruyère, de la Glâne et de la
Veveyse, au nomibre de 1.029 et formant
deux communautés, sont sur le point
d’être rattachés à l’Eglise protestante du
Canton de Eriboiurg. On espère que te démarches en cours (aboutiront prochainement et que b Grand Consefl de ce Canton reconnjaî'tra ofiSciellement en octobre
cette nouveUe paroisse qui serait reçue
comme Eglise synodale en novembre.
« » «
Une vieMe tradition. Le 31 juflbt a été
célébré, selon unie vbüb coutume, b culte
annuel de la valée de Gastem (rière Kandorsteg). C’est b pasteur de Kandergrund
qui monte jusqu’à cette haute vallée des
Alpes bernoises pour y présider ce cultg.
La Bjîbb dont ü sfe sert à cette oocasbn
date de l’alnnée 1699. De génération en
génération elle est toujours pieusement
conservée par le coupb doyen de la vaUée.
» * »
Diaconat masdulm. Lai Maison romande
du Diaconat (raasculin a terminé, le 15
juin, son premier cours. Six jeunes' gens
ont reçu, sous la direction de M. P. Cardinaux, un enseignentet théorique et
pratique. (Us ont* ensuite commencé un
stage de deux ans dans diverses institur
tbns charitables. Après quoi, un second
cours de six mcws complétera bur prépar
ration. On prévoit, pour le printemps 1933,
une seconde volée. Mais dès 1934 il faudra s’iinsitallleir aflburs qu’à Vaumaffious.
Les frs. 6.500 mis à la disposition du Comité ne auffiront plus. E faudra arrlivier à
trouver frs. 10.000 par année.
***
S
Les Jésuites en Suisse, Une nouvelle de
presse alémanique signaje b fait que, depuis quelque temps, on remarque un regain d'ialctjivité des Jésuites (en Suis^.
C’est ainsi que le |doct. R. Gutzwiller,
chargé d’un ministère religieux parmi bs
étudiants de l'Université de Ziu-ich, appartbnt à la Compagnie de Jésus. Quoiqu’on
soit devenu plus large ces dernières anc
nées à cet égard, ü n’en demeure pas
moins que l’activité d’un Jésuite en qua»
lité de pasteur d’étudiante d’une Université est en contradbtion avec la Constitution fédérale.
» * «
Concentratàm dJEglises en Hollande. E
existe, en Hollande, deux groupemente
d’Eglises protestante qui, jusqu’à ce jour,
vivaient séparées : Les Eglises réformées
et l’Eglise chrétienne réformée. Les premiières se préoccupent de la créatbn d’une
communauté groupant toute te Eglises
réformées du paiys. Leur prochain Siynode
général dojît en délibéreir et décider d’invitër officfeUement te Eglises sœurs à
s’unir en vue de la célébration du centenaire. Ce sera là (peut-être un acheminement ,alu irapprodhement définitif des deux
Eglises'.
Institations Hospitalières Vaadolses.
M.me veuve Aidèle Longi-Plarena nous a
fait parvenir L. 2.500 en vue de la fondation d’un lit au Refuge en mémoire de
son regretté mari, M. Ermanno Long. De
même, M. et Ml.me Giulio Comte nous
ont remis L. 2.500, afin de commencer la
dotation d'un lit au Nouveau Pavillon à
l’Hôpital de Là Tour, en lïiémoîre de
M. Ermattmo Long, mais qui devra porter
le nom de M. Auguste et [M.me Orline
Long. Nous expirimons notre vive reconnaissance ài ces amis de nos œuvres, en
souhalitant qu’ils trouvent Id® nomlbreux
imitateurs.
Hnnnnnnannannnnnnnannn
lotiii di SUo/Daniele Peytob.
AVVISO DI CONCORSO.
E’ aperto il concorso alla Borsa di Studio « Daniele Peyrot » a favore di studenti
appartenenti per nascita e per origine al
Comune di Torre PeUice, di religione prò- >
testante, inscritti — a seguito di licenza
o di promozione dalla classe precedente —
ad una dele Facoltà di Medicina, Ingegneria, Legge (per la professione di Notaio), Farmacia, od una Scuola Veterinaria od alla seconda classe dell’Istituto Tecnico (Sezione Agrimensura).
La’ Borsa consiste in un premio annuo
di lire. seicentoventi lorde, con godimento
dal 1° Gennaio 1932.
Le domande, dirette al Podestà del Comune quale presidente della Commissione,
dovranno essere redatte su oalrta bollata
da L. 3 e pervenire al Municipio, corre»
date dai documenti comprovanti le condizioni richieste, entro fl 15 Ottobre p. v.
Torre Pellice, li 29 Agosto 1932-X.
Il Podestà :
Ten.-»Col. cav. Ettore De Carolis.
La veuve, la fille et les parents du
regretté
PAUL RICCA
remercient tous ceux qui ont sympathisé
avec ewx à l’occasion du départ de leur
bien-aimé. Un remerciement particulier au
pasteur M. L. Rivoîra.
Luserne Saint-Jean, b 5 septembre 1932,
DEBOLE
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21,09
21,14
21,20
(1) Feriale
BobbioPeilicep.
Via Fourca »
Villar Pellice »
Chabriols »
S. Margherita »
Torre Pellice a.
- (2) Festivo.
5,40
5,45
5,51
5,58
6,05
6,15
7,15
7,20
7,26
7,33
7,40
7,50
11,25
11,30
11,36
11,43
11,50
12,
(I)
19,
19,05
19,11
19,18
19,25
19,35
(2)
19,55
20,—
20,06
20,13
20,20
20,30
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo P- 6,19 7,52 0) 8,50 (2) 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 (3) 20,10 (4) H 21,35 P
Ponte Lemina (fac.) 6,27 7,59 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18 21,^12 ^ 21,45 E
Abbadia » 6,30 8,02 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21
RiagIiettO“Fiugera(/ùc)» 6,35 8,05 — 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25 21,48 p
S. Martino » 6,41 8,08 — 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27 21,52 E
Porte » 6,44 8,11 — 11,04 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30 21,55 i
Malanaggio (fac.) » — 8,16 — 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33 21,58 U
S. Germano » 6,52 8,19 9,10 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36 22,03 P
Villar Perosa » 7,02 8,26 9,16 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43 22,11 il
Dubbione » 7,09 8,33 — 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50 22,19 H
Pinasca » 7,12 8,36 — 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53 22,22 li
S. Sebastiano » — — 11,34 13,07 15,19 17,28 20,58 22,29 B
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,30 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01 22,34 P
(l^Luglio-Agosto — (2) Sabato — (3) Festivo (Maggio-Qiugno-Settembre-Ottobre)
(1)
(2)
(4) Festivo (Luglio-Agosto).
(3)
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Pinasca »
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-FiugeraVoc)»
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,01 7,40 8,55 9,50 11,52 13,40 16,20 17,50 20,39
6,04 — — — 11,55 13,44 16,23 — —
6,09 7,48 9,02 9,57 12,- 13,50 16,28 18,- 20,46
6,12 7,51 9,05 10,- 12,03 13,53 16,31 18,03 20,49
6,18 f,57 9,15 10,07 12,10 14,- 16,45 18,10 20,55
6,25 8,04 9,22 10,15 12,17 14,07 16,53 18,18 21,01
6^27 8,06 9,25 10,18 12,20 14,15 16,56 — 21,03
6,30 8;io 9,28 10,22 12,26 14,20 17,- 18,25 21,06
6,33 s;i3 9,31 10,25 12,29 14,23 . 17,03 18,28 21,09
6,36 9,33 10,28 12,32 14,26 17,06 18,31 21,12
6,39 8,19 9,36 10,31 12,35 14,29 17,10 18,34 21,15
6,42 8,22 9,39 10,34 12,38 14,32 17,13 18,37 21,18
6,48 8,29 9,45 10,40 12,44 14,40 17,20 18,44 21,25
(0 Sabato — (2) Festivo (Luglio-Agosto) — (3) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
Perosa Argentina P- 7,40 13,25 19,35 Perrero
Pomaretto » 7,48 13,33 19,43 Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclarefto » 8,03 13,48 19,58 Chiotti-Riclaretto »
Trossieri-Faetto » 8,07 13,52 20,02 Pomaretto »
Perrero a. 8,10 13,55 20,05 Perosa Argentina ¿Z.
7,
7,03
7,07
7,22
7,30
11,10 17,10
11,13 17,13
11,17 17,17,
11,17,32
11,40 17,40