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Soixante-dìxième année - Anno XU®.
Ì3 Avril 1934
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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POU L1 TU IWMlEIlt«
£a faiblesse
et la jiBissaace de ta Croix.
« Nous prêchons Qirist crucifié...
puisBancfi de Dieu... car 1^ faiblesse
de Dieu est plus forte que les
hommes ». 1 Cor. I, 23-25.
La faiblesse du Sauveur crucifié ne nous
apparaît-ele pas extraorid,inaire, surnatUr
reJlé même, si nous nous rappelons le dépHoiemeUt de ¡puissance qui s’est produit
en la personne de Jésus avant sa Passion ?
Jésus accomplit ses miracles sans aucun
ëffort. C’est là le signe de la force divine
qui .agissait en lui. Il ine tâtonne pas, il
n’y a chez lui ni iprécipitation, ni lenteur.
Il touche un malheureux lépreux, et sa
chair devient saine ; il dit à un homme
paralysé dépuis trente-ihuit atœ de se lever
et de marcher, et cet homme' se lèvei, emiporte son grabat et marche. •
Avec cela le Sauveur est soumis aux
mêmes infirmiî'tés que nous ; il a faim, îl
a soif, il s’eUidort de latitude dans Une
barque, bercé par les flots. Mais cette faiblesse fait ressortir, d’une manière plus
éclatante, surhumaine, l’autorité divine
qui lui est confiée. Cette barque dont je
ldMs^dê'pS®'^''^tr^ûcîaîîï-'set50uîfe pàr’te,'
tempête ; les rameurs crient de détresse,
et Jésus parle à ces forces inintelligentes,
intsaisisBables^ et le vent tombe, lies vagues
se callmién.t. Deux fois il multiplie des
pains ; trois fois ü ressuscite des morts.
Quelle puissance à côté de lia faiblesse
de la croix !
Déjà en GethBémané une tristesse l’accable, le jette sur le sol. Il se relève, guérit d’un .attouchement Foreile d’un de
ceux qui viennent le saisir ; mais c’est son
dernier miracle. Les membres diu Sanhédrin se idemandaient, sans doute avec inquiétude, quelle surprise leur réservait
celui qui avait ressuscité Lazare; ils se
rassurent en le voyant pâte, souffleté par
les sergents, ne répondant pas un mot aux
accusationiB portées contre lui. Devant Piialte, même silence, quand un mot peutêtre aurait suffi pour réveiller ceux qui,
quelques jours aiuparavaht, criaient : Hosanna au Fils de David ! ; quan d un seul
miracle aurait gagné Pilalte et ses légions
au service du roi couronné d’épines. Qn
donne le fouet à ce roi devenu la risée
générale ; Pilafei fuiit par le livrer, on le
charge d’une lourde oroix, il succombe en
pleine rue, à la vue du peuple. On rétehd
sur la croix couchée, pour l’y clouer, on
redresse cet ignominieux lit de mort, et
Jésus reste là, souffrant, sans qu’un ange
vienne le délivrer. Il a sauvé les autres,
et ne- peut se sauver lui-même, il ne peut
se dégager de la croix ; quand même, s’il
l’eût fait, tous se seraient piroeternés devant lui!
Voilà la faiblesse de Jésus ! Et cette faiblesse, lui-même la seint, elle n’est pas seulement apparente. Tous peuvent i’eUtendre s’écrier, quand les ténèbres se sont
faitias, en plein jour sur ce Meu maudît :
Mon Dieu, m<Mi Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonné ? Quelques .iiostaUts plus tard,
après avoir poussé un cri, il expirait, et
ce fut bieiui un corps inerte que l’on coucha dans le sépulcre.
’ * • •
La vraie force du Seigneur, cette force
cachée que nous trouvons à la racine de
toutes ses oeuviies, de ses miracles, n’est
pas Une force corporelle, c’est la force de
son obéissance, c’est l’abandon de tout son
être entre les mains de son Père : Le Füs
m pmt rien faite de Iwb-même, à moins
qu’ü ne le voie faire cm Père, ...car le
Père aime le Füs, et il hd montre tout
ce (jw’ü fait, afin qm le Füs le fasse> aussi
pareülément.
A partir ide GethsémaUé cette œuvre
intérieure de Jésus, cet effort de son âme,
Gfitte obéissance absolue est la même qu’auparavant. Seulement l’œuvre à accomplir
ohainge de nature. L’heure est venue, pour
te Fils biien-iaimé, non, d’agir, mais de souffrir ; il a à accepter la faiblesse extérieure.
Mais la puissance intérieuœ n’en est pas
moins grande, au contraire. Il est plus
facile d’agir que de siuffrir ; Jésus dut
accepter non seulement de souffrir, mais
d’être livré entre les mâins des méchajnts ;
non seulement des méchants, mais du méchant, pour qu’il saisît et torturât son
corps, qu’il envetappât son âme elle-même
de ténèbres affreuses. Les ténèbres de l’absence de Dieu, de l’abandon du Père, tes
ténèbres destinées aux damnés, les ténèbres qui doivent envelopper tout cb qui
est péché, voilà la chose horribte que dut
boire et goûter et vidér jusqu’au fond
- . Lâme.aaàrte.:-du --Fîb. ili. fallait qu'^
foîis, au moins, le péché, commis si légèrement par dies naâüards de pécheurs, fut
savouré par uin fils d’Adam ,dans ce qu’i
a d’amer. L’effort sans pareil demandé à
Jésus, à ceftte heure ép,ouv,an.table, a consisté à accepter cela, comme s’il eût été
lui-même pécheur. Personne ne m’ôte la
vie, je la donne de nwi-même ; j’ai le pcfWvoir j ai la puissance — de la donner
et de la reprendre.
Cette faiblesse acceptée ne devient-elle
pas une force ? Pour s’y soumettre il faut
une puissance d’amour, de sainteté plus
grande encore que tout ce que l’on a vu
près du tombeau idè Lazare.
» « «
Par sa faiblesse, Jésus a sauvé nos âmes.
Nous sommes liœ intérieurement par des'
chaînes de péché ; péchés de la chair, piéchés ide l’orgueil. Pendant son min|stère,
le Seigneur, par son enseignement, a secoué ces chaînes, ü en a i^t sentir le
poids et la force à ceux qui les ignoraient.
« Vends tout ce que ttu as et le donne aux
pauvres », dit-il au jeune homme rjehe.
« Aimez vos ennemis, pardonnez jusqu^’à
septante fois sept fois », dit-il à chacun
de nous. Jésus a fait plus que nous faire
sentir nos chaînes, il s’est révélé par ses
miracles, comme celui qui pouvait, qui de»vait un jour briser, guérir la lèpre ite
I âme et 1 impotence de la volonté, il a même promas le pardon à ceux qui a© sentaient perdus.
Mais ce qu’ffl a fait dans sa mort, ce à
quoi a abouti cet effort, c’est la rupture
complété de toutes ces chaînesL Pourquoi
sucoomtae-t-ijl presque à Gethsâmané? Pourquoi son âme gémat-elle sous une inexprimable tristesse ? Pourquoi ces grumeaux
qui tombeht à terre' ? Parce qu’il est fac«
à face avec le .péché du monde à pprtetr,
à soulever, à enlever ; pare© que dans cette
lutte, il va payer le salaire du péché, le
payer comme jamais pécheur ne le paya.
Le résultat de cet effort, c'est que tu
es libre, toi, vendu au péché ; tu œ raoheté... ’ quand ? en œ moment même, si'
ton âme s’unit à celle de Jésus et se cache
elle !
Au désert, Jœus tenté a vaincu Satan
pour son propre compte. Sur la croix, il
l'a vaincu pour nous. Il n’y aura plus, désarmais, de perdus que ceux qui voudront
être 'perdus de liés que ceux qui voudront
^ délier ©ux-mêmes.
" Oh ! puissance divine de la faiblesse du
ïîife de Dieu !
ir
G. Henriod.
{Journal Religimx).
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ilatil
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4 Le phénomène de la raréfaction démo^àphiquè dans les régions montagneuses
¡^ractérisé par "la. tendance à abandonles habitations eti les zones cultivées
âes hautes régions pour aller demeurer
tas les plaignes environnautes, est un
énomèni© qui s’est vérifié à plusieurs
l’éprises dans te passé comme conséquence
iTévénemente hfetoriques, civils, religieux
%t économiques.
jf-'Mais dans le XIX® siècle, le phénomène
^est injtenmfié, en s’aggravant. La malar
•' die démographique se compliqué, et, si
jadis elle était restreint© à dé rares ré-'
gions, elle assume maintenant un caractère
général, avec des aspiects ¡dé virulence dana
presque toutes les régions montaginieuses
des climats modérés, et tout particulièrietment dans les régions alpjniels.
En Italie, la dépopulatiOni est particulièrement évidente dans les Alpes piémontaises, tesquelles ont ressenti davantage et
plus décisîvemeint l’attrait de ffurhaniismie
à cause également de leur configuration
et de leurs conditions géo-morphologiques.
Les Alpes lombardes s© trouvent dans
des conditions physiques, et par conséquent anthropologiquesréconomiques, tout
à fait différentes. Elles sont riches de cultures et pourvues de faciles moyens de
communication. Le charme des lacs de la
région ipréajpiine attire les voyageurs, qui
sont rme source de gain.
Ici donc la ¡population n’esit pas en décroissance, tandis que le dépeuplement se
manifeste au fur et à mesure que de lia
zone préalpine l’on s’avance dans les vallées ;pjluB internes.
Les Préalpes et les Alpes dei la Vénétie
se trouvent dans les mêmes conditions.
Dans les Apennins lei phénomène dans sa
totalité est moins éviidient. Les Apennins
septentrionaux, rîcbes de courtes et larges
vallées, .avec un climat favorable sur le
versant méridional, sont plus favoraHes
au séjour de l’àomma
Avec des aspects tout à fait différents
se présentent les Ahruzzes — qui sont
compar.ables, pour leur morphologie, aux
vallées plus internes des Alpes — et lies
régions du Vuitume, du M. Papa et du
Pollino, avec des terrains d’éboulis et délavés, sur les flancs desquels la population
subit la même décroissanoe que daps les
Alpes.
Une « Commission pour les recherches
géographiques, économiques, agraires, sur
le dépeuplement des motntagnes », créée
sur l’initiative du «Comité national pour
la géic^aphie du Conseil national des recherches » et par ï« Institut naltional
\ .
d’économie agraire » fait faire des recherches dans les Alpes du Piémont.
Tout dernièrement, dans la série Études
et Mmogtpphie de rinstitut national
d’économie agraire, ont paru deux gros
voilumes qui contiennent les rapports des
experts.
Si nous voulons avoir la synthèse die
cette considérable moisson analytique, nous
pouvons suivre, pour les idées qui nous
sont communes avec celes de l’auteur, le
court résumé du prof. Giusti, publié dans
te premier dfâ susdits volumes.
Les qpitnions sur les causes du phénomène sont nombrexjses, différentes, et souvent tout à fait opposées. Selon notre avis,
cette variété d'opinions est causé© par Ifi
peu de cas ique l’ori a fait de l’élément humain, c’est-à-dire et pour être plus précis, de rélémejqÆ moral.
Les temps qui ont changé, tes facilités
de notre époque civilisée, ont supprimé
dans maintes vallées et régions cette force
cohésive, cette force d’intégration, par laquelle jadis la joie et la satisfaction de
vivre ensemble étaient plus intimes.
De nombreuses routes délaissées et de
nombreux pâturages en ruines sont préçfeément la cause du manque de cette
force sociale adhésive et cohésive, qui est
l'élémeat absolument néceœaire, pour que
la montagne piuÎBS© prospéreir et par conséquent retenir les hommes liés à ©le. A
notre avis, il est venu à manquer ce
« Tous pour un » et « Un pour tous » qui
tire son origine du préciepite évangéliqiue
fondamental.
Si l’on réussfesait donc, à faire pénétrer
dans l’esprit de nos inontagnards l’utilité
morale et matériielle d'irne plus intime
cohésion d’âme, d’activité et dhnitiatives,
je crois que l’on aurait résolu une bonne
partie de la'question des fondements de
l'édifice que l'on veut réparer et raccommoder grossièrement.
La cause qui domine toutes les autres,
au dire des experts, est la cause économique, « la différenc© entre l’économie de la
montagne et ceîie de la plaine, qui a existé,
oui, jadis, mais que la fracture de la première de ces économies — qui auparavant
était isolée de l’autre — a fait apiparaîtne
si sensible à l’heure actuelle, qu’elle a produit une vive réaction psychologique au
sein des populations des montagnes, qui
oependiant sont très, attachées à la terre
et aux traditions » (prof. Giusti).
Le manque de revenu a peut-être été
plus évident moyeninant la comparaison
rendue possible par les relations avec la
plaine, mais jadis, comme le démontrent
les documents des archives, ce manque
était ahégé par d’opportun« exemptions
d’impôts, par des privilèges et par des
donations, qui fun«it ensuite supprimées
par une législation fondée sur le principe
d’égalité et de péréquation.
Le manque de revenus se manifeste
dans le mouvement périodique des populations des montagnes aUlapt, pendant les'
hiois de la morte saison, gagner de quoi
compléter leur revenu agricole.
L’opinion courante de tous les experts,
c’est que les limitations des migrations
dans les pays étrangemsi ont constitué le.
fait capital qui presque à lui seul a pesé
sur la dépopulation des montagnes, puisque les susdites limitations ne firent
qu’augmenter et accélérer le mouvement
de transformation des migrations temporaires en mferations définitives.
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 13 Avril 1934-XII
Abandonniés par rhorame, li’œuvre patiente de maintes génératiotis a été en peu
de temips détruite pair raction tranquille
des forces naturelles, pendant que dans
quelques localités des Préalpes se manifestait l'action du monde miiçroscopique*
(phylloxéra, etc.).
Une cause du dépeuplement qui souvient
est aussi mifee eU évidence — mais "
contre nié© par di’autres — c'est celle de
l’excessif fractionnement, mieux encore,
de la « pulvérisation de la propriété ».
Le manque de bonnes vdies de coinmunication ét la triste condition des habitatioïis des montagnards, la suppression des
petites écoles dans les hameaux les plus
éloignés, ponstituent un comiptexe de causes qui sont aussi indiquées par les exiperts.
Il y a ^unanimité en ce qui concerne les
causes dues aux réglementatioins administratives, et tout partiouliérement celles
relatives à la suppression des petites écoles
de quartiers, quand il n’y a pas un nombre donné d’élèves.
Tous sont d’accord aussi sur les résultats nuisibles de la Ifusion de communes
éloignées les unæ des autres par de grandes distances, et ayant des différences nettes de ipatrimoine et de budget. Unanime
est aussi la plainte sur le poids excessif
des impôts, pendant que l’on constate des
différences d’appréciation sur les effets de
ce poids comme cause de dépeuplement.
D’autres causes sont indiquées : défens (1) trop draconien, abandon des petites indlustries locales, ett influence délétère du voisinage des grandes entreprises,
qui sont par contre envisifeées aussi comr
me un remède. En dernier lieu, nous indiquerons uni phénomène qui est tout à fait
partiouliter aux Alpes piémontaises, la
basse natalité, due aussi à la longue absence des éléments prolifiques de ¡la
. population.
Les différents aspects du phénomène
peuvent encore être étudiés en les groupant dans deux classes : la première, qpî
se rattache au terrain et à son utilisation ;
la seconde, <iui concerne tout l’ensemble
démographique.
Nous classerons dans le premier groupe
l’abaissement de la limite des habitations
permanentes, avec l’abandon partiel ou
total des maisons et l’abandon' complet ou
presque des terrains, ce qui peut avoir
pour résultat la diminution du cheptel.
Dans le second groupe nous placerons la
baisse de la natalité, causée par l’éloignement pour un temps plus ou moins long
de familles entières oü de quelques-uns de
leiuTs membres, la diminution du nombre
moyen des membres des familles, soit à
cause d’une plus basse natalité, soit à caíase
du départ des membres mêmes, etc. ; en
dernier lieu, la séleetion démographique
à rebours causée par la susdite émigration et l’augmentation de la pauvreté.
Quelques experts — et l’auteur de ces
lignes est en prjncijpe d^acoord avec eux
— considèrent comme bienfaisant l’effet
final de l’émigration, le montagnard faisant retour à son. pays natal), soit pour
un court séjour, soit comme propriétaÎTe
— souvent dans une meilleure condition
économique.
Les remèdes proposés ipour, si non renverser la situation actuele, du moins l’eirrêter, quels sont-ils ? Presque tous les experts invoquent une large application de
la bonification intégrale, avec l’espoir de
voir mettre en pratique, avec du bon sens
et sans difficultés bureaucratiques, les loîs
providentielles édictées par le Gouvernement au bénéfice de la montagne.
Mais surtout nous insistons pour que
l’on abandonne la culture des terrains à
bas rendem^pt, ai les transformant en
prairies permanentes si possible pourvues
d’un système d'irrigation.
Pour que les routes et les maisons soient
améliorées, que l’on augmente l’allégement
des impôts — et ceci spécialement sur le
bétail bovin, qui est le fondement de l’économie alpine ; que l’on rouvre les écoles
de quartier ; que l’on applique attentive
ment les défens des bois ; que l’on facilite
le tourisme et tout ce qui peut contribuer
à apporter du bénéfice' à la montagne ; que
l’on réorganise les petites industries locales, et que moyennatnt de sûrs syndicats,
l’on favorise les entreprises localete ad hoc.
Mais surtout, comme nous l’avons déjà
dit, le problème de Ja montagne est aussi
^ problème d’hommes. Que l’on soit donc
attentif dans le choix des (dirigeante des
communes et des maîtres qui devront éduquer la nouvelle génération, et — redisons-le encore — cherchons à faire pénétrer idans le cceur de ces populations cet
esprit — qui, à l’heure actueUè, est presque tout à fait (disparu — de la coopération et de l’entr’aide mutuelle, et la persuasion que les commodités des grandes
viles, ne sont bien souvent que des ilusions passagères.
Prof. Giorgio Roletto
Titulaire de la chaire d'économie politique
à l’Université de Trieste.
(Article publié idans le BuBetin Rural,
périodique édité par le Comité Universel
des U. C. de J. G. - Genève).
(1) On nomme ainsi des mesures légales protectrices des bols.
polémique Simplifiée.
La Pia Società S. Pfuio, d’Alba, publie
pour l’instruction et l’élévation morale des
fidèles catholiques : Il Seme, coUezîone di
fogli volanti.
Comme üs sont très légers, le vent les
emporte et les distribue un peu partout ;
c’est ainsi qu’un coup, de vent un peu' fort
en a fait tomber un exemplaire sur notre
écritoiria Nous n’avons guère l’habitude
de perdre notre temps à lire une certaine
prose, ma'is le gros titre : Errori dei Protestanti, était sd alléchant que nous nous
sommes décidé à lire tout le Seme, .pour
voir ce qui en germerait.
Et comme nous y avons découvert une
nouvelle méthode de polémique, nous nous
faisons un devoir d’en informer nos
lecteurs.
La nouvieflle méthode — je dis nouvelle
tout en n’ayaïit point vu son acte dé
naissance — consiste à ne rien concéder
à l’adversaire, à ne rien admettre en lui
de vrai, de bon, d’honnête.
Mais laissons au lecteur la peine de se
persuader de l’importance de la méthode,
par l’exemple.
Tout d’abord, une affirmation catégorique comme introduction, un petit coup de
diapason et le ton est trouvé.
« Les protestante prétenident être chrétiens, même les réformateurs du christianisme. Le lecteur au contraire se convainora qu’ils en sont Itò destructeurs».
Suivent deux colonnes en regard : dans
l'une figure la vérité catholique, dams l’autre l’erreur protestante. Les données les
plus saülantes sont imprimées en rouge
afin qu’élles puissent mieux saillir aux
yeux du lecteur.
Voici quelques graines diu chapellet à
examiner.
Le Catholilcisme vénère l’Ecriture Sainte
comme livre divin...
Le Protestantisme!, par une vénération
hypocrite de l’Ecriture Sainte, l’a profanée et la profane sans cesse de toutes
façons... elle a fait des tuSductions erronées et « perfino sciocche.. ».
Fiais en rouge : Le Ciatholicisme est le
vrai conservateur du livre doniné i>ar Dieu
au genre humain. Le Protestantisme
sans contredit le plus grand profanateur
et destructeur de l’Ecriture Sainte
Au paragraiphe intitulé Foi, nous lisons :
Le Catholicisme a orne admirable lonité de
doctrine, reçue de Jésus-Cludst, prêchée
par les Apôtres. Dams le CathoMcism© seoor
lement il y a vraiment la foi.
Le Protestantisme n’a aucune unité de
foi, aucun credo, axocim symbole. Le Protestantisme devenu rationalisme ne sait
plus ce qu’est la foi.
Et venons à VEçfiise.
Le Catholicisme est une société parfaite
en son genre, avec son chef, sa hiérarchie,
ses membres, ses lois...
Le P*rotestantisme n’est pas une société,
mais plutôt un confus mélange {gimzzabwglio)... il n’a pas un chef, pas uOe vraie
hiérarchie, pas de lois, pas de morale pas
de sacrements. Il ne provient pas de Jésus
et des Apôtres...
Dans...,« le Catholicisme seul est l’église
fondée par Jésus-Christ pour continuer sa
mission' et pour saluver les âmes».
Le Protestantisme ne peut pas être
l’élise de Jésus-Christ ; il en est au contraire la négation la plus absolua
Quant aux sacrements, on affirme qooe
« le Catholicisme a tous ceux qui furent
institooés par Jésus-Christ... Le Catholicisme est 1© gardien j,aloux et vigilant des
sacrememts institués par Jésoas-Chrfet ».
Le Protestantisme a nié ou profané
pnesqioe tous les sacrements.,. Le Protestantisme est le vrai destructeur des
sacrements.
En fait de morale, « le Catholieisme en
a une mervéüleuse pour l’origine dont elle
est issue... ».
Le Protstajntisme n’a aucune morale,
il est même immoral par sa natoore, piarce
que le principe fondamental du Protestantisme est immoral
Le Catholicisme seulement est l’invincible défenseur de la morale de Jésus-Christ.
Le Protestantisme est la négation de la
morale de JésuS-Christ, de toute morale.
La série se termine par quelques remarques sur le cuite
« Le Catholicisme par sa foi, sa morale,
son Eglise et ses sacrements, adore Dieu
tout-puissant... Le Catholicisme est la destruction de l’idolâtrie».
Le Protestaintisme n’ayant plus ni foi,
ni morale, ni église, ni sacrements, refuse
d’adorer Dieu- ide la façon qui est ordonnée... Le Protestantisme est une école
d’idolâtrie.
Avec ces prémisses, la concloosion ne
surprend ;pilüs : « Nous nous demandons
ce que les protestants ont encore de
chrétien... ».
Cette prose sent fa moyenâgeux ; mais,
comme elle est imprimée, nous en conclaaons qu’elle appartient à l’époque moderne :! C’est orne position nette et claire :
c’est du pan-cathdiicisme.
« » «
Nous regrettons de devoir ajouter que
cette méthode est généralement adoptée
par les nombreux bulletins paroissiaux
catholiques qooe nous recevons.
«: SETTIMANA DI RINUNZIA ».
VHP Lista:
Luserna San Giovanni
Angrogna (2° versamento)
Pomiaretto (1° id.)
Pachino
Siiena
Dovadola
PrarostÜno (2° versamento)
Maddailena ved. Larco (2° id.) »
nnnncTnnnDnnnnnnnnD
PONS REÇUS
Docteloor T. D. Malan, à la mémoire du
professeur Henri' Rivoire, pour l’Eglise de
La Tour, L. 100.'
* w )k
M. et M.me Gustave et Ketty Comba :
ipou'r l’Hôpital, L. 100 - pour FOrphelinat,
50 - pour le Refuge, 50.
Hî Hi
A la mémoire de Libero Gay (2® anniversaire de sa mort), sa grand’maman,
pour l’Orphelinat, L. 10.
^ « Ht
Pour l’Hôpital! du Pomaret, fleurs en
sooovenir de Silvio Bounous, de Saint-Germain : A. et B. Soulier, pasteoar, L. 40 Sœur Arcangiela P., 10 - Famille Giaccône, 5 - Giaccone Gîulio, 5 - Goffis Dina,
5 - Ribba Giovanni, 5 - Blâmât Albert, 5
— Total L. 75.
% m üi
Pour l’Hôipital du Pomaret, fleurs en
souvenir dê Tron Eisa, à l’occasion du premier anniversaire de sa mort, de la part
de son frère et de sa befle-sœur, L. 50.
L. 2.053,70
» 79,» 700,—
» 200,—
» 1.228,—
» 35,—
» 75,» 50,—
M
de Vicobellignano.
Le « Comitato di Pratellanza », constitué
à Noël (dernier entre les organisations de
la jeunesse Eglises Méthodistes, Wesleiyennes, Vaudoises et Baptistes, a convoqué à 'Vicobellignano, tout près de Casalmaggiore, la jetmesse des Eglises Méthodistes et Vaudoises de la plaine du Pô et
du litfxaraj de la mer Tyirrhénienne. Dix
églises y ont été re(p!résentées par 150
membres environ. Piaos de qooarante Vaudois représentaient les églises de Brescia
et de la province de Mantofue.
Le matin du 2 avrü, l’Oratoire solitaire
de Vicobellignano aurait, si cela avait ôté
possible, tressailli de joie, en voyant arriver et s’arrêter devant sa porte, à peu
de idiStance les uns des autres, tant d’autobus : celui de Mantoue, de Felónica Pô,
de Santa Loocia, de Brescia et de Mezzano
Inferiore. Arrivèrent dnsuite, par fa train,
des représentante des églises de Milan,
de Piacenza, de Oremona, de Parme et de
Carrare. Nous fûmes tous accueillis chafaureusement p)ar M.^ fa pasteur DaRa
Fontana.
A 10 heures, nous entrâmes dans la
charmante salle de l’Oratoire, qui avait
de la peine à nous contenir tous. Après
un appel, pour savoir combien d’églisies y
étaient représentées, eut lieu un petit
culte.
A midi, chacim fit honneur aiox provisions qu’il avait apportées, et à celles qu’on
trouva sur place, car voilà en am clin d’œil
nos tables se couvrir de beaux^^œaffs de
Pâqioes tricolores, de petite painstout
frais, d’innombrables oranges et d’une
grande quantité de paquets die Vichy pour
préparer de l’eau minéraite : tout cela
mis à notre disposition par l’Eglise si
hospitalière de Vicobellignano et par son
Pasteur.
A 2 heures, le photographe prit quelques groupes, puis on rentra dans la salle,
où furënt adoptés ploosieurs vœux.
1° De faire -une réoainion chaque année.
2" ,D© teair jsdfajjde. Famiéa. .prochaine, à
Brescia, puisque M. Arnaldo Comba a la
bonté de nooos y inviter.
3° Le choix d’üne devise présentée par
l’assemblée. On choisit la suivante : Ayant
les regards suer Jésus, le chef et le consommateur de la foi (Hébreux XII, 2).
Nous eûmes aussi l’agréable surprise
de voir là-bas une coiffe vaudoise appartenant à une bonne graind’mêre de
Rocàeplate.
A 5 heures, il fallut se séparer, contents d’avoir pu passer avec des frères
en la foi ce beau lundi de Pâques.
Nous remercions de tout nôtre cœur
M. le Pasteur de Vicobellignano et son
église, pour leur accueil si cordial et J
chafaureux. Lxtigia Geymet.
'’OfL i-i". ri?-1^--'*!*’ '*!*’
Les Livres.
Jean Jalla : Pierre Valdo - Collection
Les Vamquemrs, N. 1, un vol., in 8“, 126
pages, illustré de 8 hors-texte — Prix :
firs. 2,40 (1) — Paris - Je sers — Genève Editions Tobar - 4, Athénée - Genève.
C’^t une émouvante et tragique his- toire que celle dè cet opulent négociant
lyonnais, qoai, au 12® siècle, abandonne ses
richesses et 'sa vie aisée pour fa ministère
de la Parole et parcourt fa pays de( France,
franchissant même les Alpes, unaquement
préoccupé de prêcher ooin Evanglile dont|,,|
beaucoup ont désappris la connaissance.
Gomment cet acte de fidélité souleva desj
enthousiasmes réfrénés par l’Inquisition <
ou parfois punis de façon sanglante : té-i
moin la croisade contre les Cathares et>J
les Albigeois ; comment aussi cette semence ^
de vie a (donné naissance aux Eglises Vau-‘|
doises du Piément, si héroÆques dans la]
iPiroclamation de leur foi, c’est ce que rari
conte, avec science et clarté, M. Jean JaJilai |
professeur à Tome Pellioe.
lUustré de hioit hors-texite appropriéft^J
ce petit vollumei, premier d’une série que
l’on souhaite féconde, se recommande pouii
la distribution à la jeomesse des Eglis
et spéciatement aux catéchumènes.
(1) Francs français 10.
3
L’Echo des Vallées - Vendredis 13 Avril 1934-XII
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FACOLTÀ DI TEOLOGIA.
//“ Lista:
Luserna San Giovanni L. 120,—
AtngTOgna ■ » 18,60
Livorno » 50,—
Pirenze, Via Manzoni » 100,25
Prarostino » 25,—
CHRONI^EJ/AUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIYILE dal 2 all’8 Aprile 1934 X11
Nascite N® 0 — Decessi N® 0
La Journée des deux Croix.
Comme nom, l’avom déjà ammncé, diTtumche prochain, 15 comrcmt, awa lieu,
dans toute l’Italie, la Journée des deux
Groix, c’est à dire la journée consacrée
aux deux grandes imtitvtions nationales
d’assistance, la Croix Rouge et VAssodor
tion AntitubercuJaire. Dam chaquie Comnmne, divers objets seront offerts au public au bénéfice des deux institutiom, par
les soins des Comités locaux, formés par le
Podestat, le Délégué de la Croix Rouge
et d’autres personnaiités de l’endroit.
C’est le Chef du Gouvernement lui-même,
le Ehice, qui, lumdi passé, a inauguré cette
campagne providentielle, par une fonction
soLennelle à Rome. A cette occasion, on a
observé le progrès constant que cette
initiative a obtenu armée après année;,
die a reauÆi, en 1930, L. 2.357.146 ; en
1931, L. 7.530.013 ; en 1932, L. 11.011.450 ;
en 1933, L. 13.302.893. Un nouveau pas
en avant est nécessaire cette année. Et
la population des Vallées, unissant son
effort à celui de toute l’Italie, voudra bien
donner sa généreuse contribution à la
grande œuvre de rdèvement à laquelle
la Journée est consacrée. A. J.
BOBI. Nouveaux foyers. Samiedi, 31
mars, se sont unis en mariage Mortdon
Etienne, du Pidom, eit Bertinat Madeleine,
de la Ferrière.
Samedi, 7 avril, c’était le tour de Allasina Sûvio et Damt Marie, du Centre.
Aux heureux époux, les meilleurs vœux
de tous leurs aihis et souhaits de vie consacrée au service de Dieu.
LA TOUR. La chaire du temple neuf
a été occupée, dimanche dernier — le Pasteur titulaire prêchant aux Gopders — par
M. le prof. Corrado Jalla, qui a édifié et
intéresse son auditoire en développant la
notion chrétienne de «saJint», sujet, qui
.lui a été suggéré, ctti le devine aisément,
par le fait que les journaux ont, ceB derniers jours, amplement relaté. C’est un
des traits de la prédication de M. Corrado
Jall'a de présenter les leçons que l’oini peut
tirer des événements du jour.
— Pour fêter leur entrée dans l’église,
les catéchumènes reçus à Pâques ont été
invités par l’Union Chrétienne de la Vile,
samedi au soir, par les Unions des Mères et
des Jeunes Fil^ dimanche après-midi, à
une réunion qui avait été préparée expressément pour eux et qui a bien réussi. Un
bon groupe de jeunesse le .samedi, un nombreux concours de mères, le dimanche, les
paroles affectueuses prononcéfes, le programme musical toujours si apprécié parce
que choisi, le « souvenir de confirmation »
très à propos, et... la bonne tasse de thé
qui .avait aussi son rôle par des jours pluvieux et .assez froids que nous avions, le
tout a laissé, nous n’en doutons pas^ une
impression durable et biewfaisante dans
l'âme die nos jeunes recrues. j, t.
— Samedi 14 courant, à 20 h. 30, à l’AuIa
Magna du Cidlège, quel^iues étudiants du
Lycée, avec le concours de quelques demoiselles, représenteroint la comédie en 3
actes, de C. Veneziani : L’Antemto, suivie
d’uue' farce très amusante.
I L’encaisse est au piroifit du Grwppo Sportive Studentesco.
' PIGNEBOL. Treize nouveaux membres
ont été ajoutés à llfelise, desquels une
adulte provenant du catholicisme romain,
et douze catéchumènes ordinaires. Leiulrs
demandies d’admission (que nous exigeons
écrites, d’après le nouveau règlement) ont
révélé chez plusieurs ime matiurité spirituelle qui nous a réjouis et encouragés.
Puissent-ils, par la grâce de Dieu, « avoir
toujours le même cœur » !
— Nos fêtes de la Semaine Sainte et
de Pâques — d’aiHeurs solennelles et abondamment bétoies — ont été en quelque
sorte assombries par les Bouffiranoes et le
départ d’une de nos jeunes filles : lorsqu un membre souffîre, tous les membres
ne souffrent-ils pas avec lui ?
Jearme Jahier nous a quittés à Tâge
de 24 ans, à la suite de complications dans
une opération d’appéndicite ; nous l’appelions toujours « Jeannette », comme feu
sa grand’mère de Pramol.
Absente de chez nous depuis quelques
ainnées, elle avait vu maintenant s’ouvrir
devant elle ulne brillante carrière au Consulat d’Italie à Toulouse : Dieu sait pourquoi Il fa interrompiua..
Un travail spirituel évident s’est accompli en elle et, sur son lit de inort, elle a
été triompihanite.
A ses obsèques, une foule que notre vaste
temple n’a ipas pu contenir entièrement,
a accueilli la proclamation de l’Bvangile
qu’eUe-même avait choisie ipour cette ocoasioh : Bsaïe XLII, 3, et Matth. XII, 20.
Nous recommandons encore au Père des
consolaJtfons les affligés : M. et Mime Jacques Jahier, ses parents ; M.le Eisa, la
sœur ; et le frère, M. le pirof. Valéry, avec
sa femme M.me Aliee née Blök.
PRAMOL, Les cultes de la Semaine
Sainte ont été bien fréquentés. Le jour
du venidlredi saint, siept catéchumènes ont
promis de vouloir devenir de bobs disciples de Jésus-Christ et fidèles membres
de son égliæ. Nous les' confions à la miséricorde et à la toute-puissance de Dieu,
qui peut les garder du mal et les conduirre idans les smtieirs- de l'amour et de
la fidélités
Pour ce qui regande la bonne fréquentation des cultes du vendredi saint et die
Pâques, nous ne pouvons que nous associer à ce qu’écrivait un de nos Pasteurs
dans le dernier numéro dé La Luce : « Elle
produit chez les uns une satisfaction qui
exalte, chez les autres me tristesse qui
humilie ».
Oui, nous remercions Dieu de ce qu’il
nous a .accordé de contempler de si beles
assemblées, mais nous nous humilions deivant Lui a cause ide notre tiédeur spirituelle, tant d autres dimanches de l’année.
Quand pourrons-nous dire, tous ensemble, avec le ffelmiste, à Dieu : « Mieux
vaut ,un jour idans tes parvis que mille
ailleurs » ? (Pfeanme LXXXIV, 11).
RÉPUBLIQUE ARGENTINE Le Synode
regional du District Rio Platense a en lieu
a Jacinto Arauz, dans la République Argentine, au comimenoement de mars.
Nous en alvons lu lun long compte-rendu,
orné d un beau groupe photographique^
dans La Nueva Frovmcia, grand journal
quotidien de ^fehia Bianca.
Le culte d’ouverture fut présidé par le
pasteur M. Henri Beux, diains le temple
de Iris.
M. Silvio Long, .pasteur local, fut nom*mé président, à l’unanimité, et le pasteur
M. Daniel Breeze, vice-président. Un public assez nombreux suivit les travaux
avec régularité et démontra de s’intéresser aux questions débattues.
La nouvelle Commission de District fut '
constituée comme suit : MM. Ernest Tron, j
Emile Ganz et Emile Roland, auxquels on
adjoignit MM. Henri Bteux et Paul H. Sar
lomon, en qualité de suppléants.
Pendant le synode eurent lieu, le soir, i
des réunions particulières, qui firent salle
comble. ,
L’article donne en même temps jm
aperçu historique de l'Eghsie Vaudoise,
depuis s® origines jusqu’à aujourd’hui,
et met en relief les données concernant
les Vaudoîs Sud-Américains.
’'Un aliticle sur trois colœmes avec un
groupe piiotographiqu© dans un "grand
quotidien : en voilà assez peur nous convaincre de Timportance de nos plises de
la Région Rio Platense, de l’estime dont
éHes jouissent, de la place qu’elles occupent dans la vie des nations où elles se
trouvent.
Faut-â ajouter que nous admirons une
presse libre, qui poursuit son travafl sans
pi^jugés religieux et sans mépris pour
les minorités ?
BOBÀ. Après trois mois de séjooir à
Rorà, le pasteur M. Revel vient de nous
quitter. Nous lui exprimons notre profonde
gratitude, car malgré un hiver extrêmeiment long et péwihle, il a déployé une
grande activité au sein de l’église, n’hésitant pas, même par leí mauivaüs temps, à
visdter les quartiers éloigné.
M. Revel n’était pas un inconnu aux
■Rorenigs et son retour, même provisoire,
fut salué par des signes dé profonde sympathie : et son départ fut profondément
senti ; hous espérons le revoir quelque dimanche, pi^dant la belle saison, et entendre un de ses sermons si captifvants et
nersuasifs.
On dit que la reconnaissance n’est pas
un don de ce mondie: faisons une excepr
tion’-à la règle et exprimons à M. Revêt,
au nom de la paroisse, notre gratitude,
en dêmandant à Dieu de le bénir abondamment.
Par la même occasion, nous saluons
M. Arturo Rostagno, qui .reprend son poste
au sein dè notre église.
Pour le Consistoire :
Tourn Ferdinîand, diacre'.
" SAINT-JEAN. Le' 24 mars a été célébré,
dans notre temple, te mariage de Benech
Jean et de Maian Ida. Que Dieu bénisse
ées époux.
— Le vendredi saint, 16 catéchumènes
gnt été confirmés. Nous demandons à Dieu
^ leur accordér la force de maintenir
leurs promiesBes de Lui être fidèles,
f — Le iOulte de Pâques, ^vi de la cé
i uébration de la Sainte-Cène, a été des plus
solennels. La Chorale a ùnèment exécuté
un beau chœur de circonstance sous l’aimable et vaidantie direction, de M. Gusilave Albarin.
— Asile des Vieillards. Nous accusons
réception des dons suivante, avec profonde
reconnaissance: Vén. Comité Wallons L. 100
- iM.me Rosati-Buffa, 20 - M.me A. Charbonnier-Bertin, 20 - M.Ile Th. Genicoüd,
10 - M.me E. Pairisiei, en souvenir de ^
mère Lyidie Parise, 200 - M.le E. Gay,
fleurs en souvenir de Mme P. VoUa-Rivoir, 10 - Famüte Eynard^Frizzoni, id, 25.
Pour te chauffage centrai : M.me M.
TrOn-Revel, fleurs en souvenir de M.me
P. Volla-Rivoir, L 100 - M.me Servettaz,
llX) - N. N., 1..000 - M.me L. MerteM, 15
^ - M.me L. Pontet, 5 - M.ite M. Cay, 20 S. B., 10 - M. F. A., fleurs souvenir de
M.me M. Collino-Badariotti, 50 - Une amie
des Vieillards, un titre de L 500 Gonsolidato 5 0/0.
— Comme nous l’avons annoncé déjà,
te soir du samedi 21 avril aura lieu, dans
la SaUe Alharin, une soirée de bienfaisance, organisée par TUnion Chrétienne
de Jeunes Gens.
En voici te programme : La Maestrina,
comédie en 3 actes, de D. Niccodemi ; Sàdocheri è grande, comédie en 1 .acte, de S,
López. Dans tes enitr’acties la Société Chorale chantera : La rosa alpina. Echo du
cœur, I Lombardi, Harmonies du soir.
Les billets d’entrée, au prix modéré de
L. 3 et L. 2, et le beau programme, feront,
nous Tespéronsi, salle comble.
Les billets numérotés (L. 3) se trouvent
en vente auprès des acteiurs.
— RoscfbeUa nd hosco est te titre d’une
charmante comédie féérique mise en musique par te «maestro» Pachner, que tes
fillettes de la 5® élémentaire des Airals,
sous la direction de leur maîtresse. M ite
L. Jalla, interpréteront te soir du 29 courant, à 20 h. 30, dans la Salle Albarin, à
faveur de YOpera Nationale BalzUa.
Le prof. M.le A. Theiler accompagnera
au piaino.
TURIN. Un. faire-part nous annonce la
mort de -M.me Marie Rostamg-Rostan, originaire de Pirali. L'entenrement a eu Ueju
au Pomaret, mardi.
Nous exprimons à son mari, à ses files
et à tous ses parents, notre S3unpathie
chrétienne.
Ì
PERSOMALIA.
U
Le petit Sergto, quatrSènae enüant du
pasteur Guido Rivoir, de Prm*UBtin, est
né à La To(ur.
M Albert Eicca, pasteur dê Massdl; nous
ainnonoe Thefurçuse arrivée die Marco, né
à Saint-Jean.
Nous nous réjouifesons avec nos coUÊguas êt fateons les meilleurs voeux pour
tes nouveau-nés.
Le chev. E. Asyaasdb, anden secrétaire
communal de Lusenne Saint-Jean, vient
d’être nommé podestat de la même impnM>
tante Commune.
Félicitations et bons vœux.
La Fami^ia dd compianto
TOURN CORRADO
di Rorà, riconoscente e commossa}, ringror
zia tutte le persone due l’hamvo aiutata e
sostenuta nd doloroso iMto che Vka colpita,; e in pprticólar modo ringrazia sevr
titamente l’avv. Pdi, 'per le cure affettuose prodigate ai caro Estinto, ed U por
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