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QuAriint,a-qu.atrièm.e anné,e.
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N. 12.
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L ECHO DESiEALlEES
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PARAISSANT C H A Q U E V E N D R E D I
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p- ^
- -.V’
SOMMAIRE:
Jean-Pierre Pons — Rphémérides vaudoises
— De Colonia Vaidense (suite) — Correspondance — Chronique — Nouvelles et
faits divers — Livres et journaux —'
Nouvelles politiques.
JEAX-l’lERlîE PONS
Un grand deuil vient de frapper
l’Eglise vaudoise tout entière. Le Modérateur Jean-Pierre Pons n’est plus,
La nouvelle de ce départ soudain
et absoluipent inattendu, produira une
impression de stupeur douloureuse
dajis Pâme de nos frères éloignés qui
l’apprendront par ces lignes, comme
elle l’a produite chez nous qui venions
à peine d’apprcndi-e que M. Pons était
indisposé lorsqu’on nous annonça que
la maladie faisait des progrès alarmants, et tôt après, que tout était fini.
C’est que, nous avons beau savoir
que nos jours, à tous, sont comptés
et que les plus robustes peuvent être
appelés d’un moment à l’autre, il y
a des hommes que nous voudrions
considérer comme faisant exception,
et nous ne pouvons nous persuader
qu’ils ne sont plus au milieu de nous.
Il n’y a pas encore deux semaines
que nous voyions notre Modérateur
descendre chaque jour de son habitation de Via Oliva pour se rendre au
bureau de la Table, s’arrêtant en route
pour saluer avec son amabilité habituelle les amis et connaissances qu’il
rencontrait, s’entretenant avec eux,
donnant ici un renseignement, là un
conseil, prenant paft aux joies et aux
douleurs de chacun. Lundi encore,
quoiqu’il fût déjà souffrant, il avait
été, comme d’habitude, à la Maison
Vaudoise, pour y recevoir la Commission qui devait s’occuper de l’éméritation.
Hélas! ce fut pour la dernière fois.
Dès le lendemain il sentit que l’indisposition qui l’incommodait déjà depuis quelque temps, mais dont il n’avait pas fait de cas, s’était aggravée,
et dès lors le mal fit de si rapides
progrès que tout espôir fut bientôt
perdu de le vaincre, et samedi matin,
à 4 heures, M. Pons quittait cette terre,
après avoir dit au revoir à sa famille éplorée.
Jean-Pierre Pons naquit à Massel
en 1841, de parents pieux et très estimés dans la paroisse. Comme il montra de bonne heure un esprit éveillé
et une intelligence peu commune, les
écoles de la paroisse terminées, il fut
envoyé à l’Ecole Latine du Pomaret,
puis au Collège de la Tour, où il se
distingua par son application et ¿on
amour de l’étude et fit même deux
classes en une année. H alla ensuite
poursuivre ses études à notre faculté
de théologie de Florence, sous les professeurs Jean Pierre Revel’ Paul Geymonat, et Geoi'ges Appia.
En 1866, il fit partie, avec d’autres
étudiants, de l’ambulance organisée
par MM. Geoi'ges et Louis Appia pour
le secours des blessés de la guerre.
Comme fruit de ses études thôologiques, il faut mentionner sa thèse,
ti'ès remarquée, sur la résurrection de
Jésus-Christ, publiée plus tard dans
la iin’àsia Cristiana.
Consacré au saint-ministère le 17
novembre 1868 et uni, quelques jours
plus tard, en mariage avec M.lle Rosine Gonin, de Saint-Jean, il fut envoyé comme évangéliste à Guastalla,
et l’année suivante à Còme, puis en
1871 à Rome comme collaborateur de
Giov. Ribetti; et lorsque M. Emilio
Comba fut appelé, en 1872, à Florence,
pour y occuper la chaire de théologie
historique laissée vacante par la mort
de J. P, Revel, ce fut J. P. Pons qui
lui succéda à Venise comme pasteurévangéliste. Il y resta jusqu’en 1878
rayonnant, de la métropole, dans diverses régions de la Vénétie, visitant
les familles évangéliques éparses et
s’efforçant d’ouvrir de nouvelles portes à la prédication de l’Evangile. Il
était un des évangélistes les plus actifs et ne comprenait pas ceux de ses
collègues qui se renfermaient.dans
leur résidence et se contentaient d’être les pasteurs de leur petite congrégation sans savoir rien entreprendre de nouveau pour appoi ter le message du Christ à ceux qui ne venaient
pas les entendre dans leur chapelle.
Au commencement de 1878, ayant
été nommé pasteur à la Tour, après
la démission de J. D. Charbonniei', M.
Pons quitta le champ d’évangélisation
pour consacrer ses soins à cette paroisse, dont il fut le pasteur fidèle et
dévoué pendant près de 28 ans. Il sut
dès son arrivée gagner l’affection des
membres de son église par sa bonté,
par la sympathie qu’il montrait à chacun, dans la joie comme dans l'épreuA’e ;
il n’était pas moins estimé de ceux
qui ne faisaient pas partie de l’église;
tous appréciaient l’amabilité de son
caractère, son esprit pratique et l’intérêt qu’il prenait à toute initiative et
à toute œuvre ayant en vue la prospérité et le progrès de la population,
sous quelque aspect que ce soit. Et
cette estime et cette considération dont
il jouissait ne faisaient que s’accroître à mesure que les belles qualités
de son intelligence et de son cœur se
faisaient mieux connaître.
Mais c'est surtout corame admiiiis
trateur que Jean-Pierre Pons a déployé des dons et des talents rares.
Dès 1875 il avait été appelé par le
synode à faire partie du Comité d’Evangélisation, mandat qui lui fut renouvelé chaque année, soit pendant
qu’il était dans l’œuvre d’évangélisation, soit après qu’il Peut quittée pour
devenir pasteur de la Tour, jusqu’én
1880, année où il fut nommé membre
de la Table, comme vice-modérateur.
En 1887 il fut élu modérateur et n’a
cessé d’être réélu année après année.
Nous n’éssayerons pas d’énumérer les
services qu’il a rendus, en cette qualité, à l’Eglise vaudoise, surmontant,
avec uhe énergie, une persévérance
et une sagesse peu ordinaires, les plus
grandes difficultés, s’occupant avec
amour de tous les intérêts de l’église et
du peuple vaudois, non seulement dans
les Vallées, mais dans toute Pltalie et
dans les pays étrangers, toujours prêt,
aussi, Î intervenir, avec l’inflûéncé'
et l’autorité morale que lui assuraient
sa position et son caractère, quand il
y avait un service à rendre à quelqu’un, un danger à prévenir ou une
faute à réparer.
Deux points doivent être ici particulièrement mentionnés. Le premier,
c’est la cordiale et affectueuse coopération de la Table, et surtout du
Modérateur, avec les autres Commissions administratives de l’Eglise, spécialement avec le Comité d’Evangélisation. M. Muston a rappelé, au service funèbre, l’unité de vues et l’harmonie parfaites avec lesquelles le
modérateur Pons et le président Prochet procédaient dans toutes les affaires de l’administration, ajoutant que
la même entente n’avait cessé de régner avec le nouveau président. M.
le professeur Ribet a pu dire la même
chose à l’égard du Comité des Institutions hospitalières. Combien de questions délicates ont pu être ainsi
résolues et combien de difficultés écartées, combien, peut-être, d’écueils évités, par les efforts unis d’hommes
expérimentés, revêtus de charges différentes, mais ayant tous en vue l’intérêt de leur église et de leur peuple,
non seulement dans le champ qui leur
était particulièrement confié, mais dans
tous les domaines.
L’autre point que nous voulons mentionner, c’est celui qui concerne nos
colonies américaines. M. Léger l’a dit :
* Quand, le 25 juin dernier, à Gênes,
le regard de M. Pons suivait avec
larmes le bateau qui partait, celui-ci
n’emportait pas seulement le vicemodérateur de Péglise vaudoise,miais
une bonne partie du cœur de son modérateur lui-même. Car il les aimait ces
églises de l'Amériijue du Sud, à l’égal
de celles des Vallées; et elles l’aL
maient à leur tour. Je revenais comblé des bénédictions de Dieu, chargé
de messages de reconnaissance et
d’affection d’églises et de particuliers,
chargé aussi de questions à soumettre
à sa sagesse, à son expérience — et
je ne puis que déposer sur son cerA
cueil ces témoignages d’affection et
de vive reconnaissance ». Notre modérateur sera pleuré et regretté à
Colonia Valdense comme à Torre Pellice, dans toutes les églises vaudoises
de PAméiique comme dans celles des
Vallées, car il n’a pas aimé celles-là
moins que celles-ci, et il était aimé
dans les unes comme dans les autres.
Ce qui distinguait Jean-Pierre Pons
comme homme et comme administrateur, c’était un admirable esprit’
pratique, par lequel il savait discerner, dans chaque cas, non seulement
ce qui était vrai e4 bon d’une manière
absolüé, mais ce qu’il était possible
et utile de faire dans les circonstances
où l’on se- trouvait. Le bon sens, qui
est loin d’être aussi commun qu’on
le croit généralement, était chez lui
un don naturel qu’il avait su fortifier
par l’expérience, et le guidait presque
toujours sûrement, même quand il se
trouvait être presque seul de son avis.
Si nous devions le caractériser d’un
mot, nous dirions que c’était un esprit
remarquablement équilibré, mais ce
ne serait pas assez si nous n’ajoutions
que les qualités de P intelligence
étaient intégrées par celles du cœur
et de la volonté.
Aussi, sans qu’il ait jamais recherché les honneurs, fut-il honoré comme
peu de Vaudois l’ont été. Le Gouvernement italien le nomma successivement chevalier, puis officier de la
Couronne d’Italie, chevalier et officier
des SS. Maurice et Lazare et Commandeur de la Couronne d’Italie, et.
l’Université d’Edimbourg^ lui conféra
le titre honorifique de Docteur en
Théologie.
Mentiônnons encore un trait de son
caractère, qui découle de cet esprit
pratique dont nous avons parlé. M.
Pons était ce qu’on appelle un conservateur, profondément attaché aux
traditions de l’Eglise vaudoise, à sa
doctrine et à ses usages. Mais cela
ne l’empêchait nullement de se rendre
compte de la marche des idées, ni de
comprendre les besoins réels du temps
présent. Il ne craignait pas de paraître inconséquent, lorsqu’il sentait
qu’une mesure qu’il avait auparavant
combattue était exigée par les conditions nouvelles. Ainsi, après avoir
longtemps suivi le courant qui s’opposait au pareggiamento du Collège,
n û’hésiia pas, lorsij'ue cette réfonae
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lui' parut s’imposer, à faire lui-même
les démarches pour que le gymnase
d’abord, puis le lycée, fussent, assimilés à ceux de l’fetat. ^ P
Nous ne voulons pas oublier de dire,
en’terminant, que M. Pons s’est toujours vivement intéressé à l’Echo des
Vallées, soit*en y collaborant, quand
il lé' pouvait, soit eh s’efforçant de le
répandre, soit en intervenant pour le,
soutenir quand ’une crise mettait son
existence en danger. Nous apportons
aussi en son nom une fleur de reconnaissance sur cette tombe, qui en serait bien couverte si chacun de ceux
à qui M. Pons a rendu des services y
apportait la sienne.
Puissent le souvenir du bien qu’il
a fait et les nombreux témoignages
d’affection et de sympathie rendus à
sa mémoire, apporter quelque consolation à Madame Pons et aux autres
membres de sa famille, dans une si
douloureuse épreuve. Surtout, que Dieu
les console et les fortifie Lui-même,
par l’espérance de ce glorieux revoir
auquel il les a conviés en les quittant.
EPHÉMEflIOES VAUDOISES
I 8
Un pasteur Vaudois cité en tribunal
pour un baptême.
Il y a seulement 80 ans que le fait
est arrivé. Le 18 Mars 1828 le Sénat
de Turin ordonnait à Barolo, préfet
du tribunal de Pignerol, de citer à sa
t)arre le pasteur du Villar, François
Glay, coupable d’avoir baptisé en Janvier un enfant illégitime d’une Vaudoise de sa paroisse. Et le 29 Mars
François Gay comparaissait audit tribunal et y présentait un mémoire
qui lui valut l’impunité, mais n’empêcha, pas qu’on ne le menaçât d’une
punition sévère pour l’avenir, si pareil
fait se renouvelait.
Le 10 Avril, la Table protestait auprès du ministère qui répondait le 21
Mai que le l'oi entendait que tous les
bâtards fussent baptisés par les prêtres catholiques. (Archives de la Table, vol. 44, n“ 114)..
Nous possédons le verbal de comparution du tribunal, le mémoire présenté par l’accusé et une lettre du
préfet Barolo, conseillant â celui-ci
dans son intérêt de ne pas en appeler
â l’autorité supérieure.
L’enfant en question fut enlevé à
sa mère le 26 Mars et rebaptisé par
le prêtre. Force fut à La Table d’écrire à tous les pasteurs de se conformer à cette loi barbare. Voilà un
spécimen de l’oppression sous laquelle
vivaient les Vaudois au lendemain de
la liberté française et à la veille de
l’émancipation.
Il s’agit d’une génération que bien
des lecteurs de VEcho ont connue et
dont quelques membres sont encore
vivants aujourd’hui.
François Gay était né â Saint-Jean
le 26 Octobre 1778 de Jean Pierre Gay,
petit-fils de Jean Gay, qui avec son
père Peiret Gay de Rocheplate était
rentré de l’exil en 1690. Le 10 Mai
1797 il avait, après examen aux Copiera, remporté une bourse' de Lausanne et s’était bientôt rendu dans
cette ville pour s’y préparer pour le
ministère. Mais dès 1799 les subsides
et les bourses étant supprimés, il avait
dû se rendre en Hollande pour y gagner de quoi continuer ses études,
précepteur à Groningue, il s’y inscrit
le 13 Sept. 1790 à rUuiversitô et continue à étudiei’) pour son compte tandis qu’il ehscigne aux autres; eu sorte
que retourné à Lausanne en 1806 il
put y achever en deux ans ses études
et y. être consacré le 31 Juillet 1808.
A peine retourné aux Vallées, ou l’envoie en Septembre faire un tour de
prédication et de Sainte-Cène dans
toutes les Eglises Vaudoises du Dauphiné.
Le 26 Janvier 1809, par décret de
Napoléon, il était nommé pasteur au
Villar, et le 2 Mars suivant il prêtait
serment et entrait en charge.
Il épousa en premières noces Jenny
Elisabeth Bert, sœur de Pierre Bert
modérateur et en secondes noces Madelaine Bonjour, sœui- de J. P. Bonjour, pasteur de St-Jean. C’est d’elle
qu’il eut ses quatre enfants dont l’aîné,
Jean François, fut recteur de l’Ecole
Latine du Pomaret et ensuite pasteur
au Villar. — François Gay exerça
son ministère au Villar pendant 40
ans, jusqu’en 1849, et se retira ensuite
au Teinau, où il mourut en Février
1861. Il a à l’heure qu’il est un petitfils missionnaire au Zambèze et.deux
autres pasteurs en Suisse et aux Vallées et deux arrière petits-fils pasteurs dans notre champ d’évangélisation. Teofilo Gay.
DE COLONIA VALÚENSE
(Suite).
Un événement qui apporta quelque
variété aux travaux de la Conférence
ce fut la visite du-Sénateur D'' Manuel
B. Otero, qui, dans une conversation
avec M. Ugon, sur le sujet important
et toujours actuel de la colonisàtion,
avait exprimé le désir d’avoir une’
entrevue avec quelques personnes qualifiées, afin de parler d’un projet qu’il
pense pi'ésenter aux Chambres, dans
le but de fonder de nouvelles colonies
avec des éléments vaudois.
Le D'' Otero est une personne très
influente au Gouvernement. Il fut présenté à l’assemblée par M. Ugon, qui
exprima la joie d’une telle visite, rappelant qu’un représentant du Gouvernement italien se présenta aussi l’an
dernier, au Synode, aux Vallées.
Le D’' Otero parla longuement, d’une
manière simple, familière, à la portée
de tous. Il exposa son projet: Que le
Gouvernement exproprie des terres
pour les vendre aux colons; ceux-ci
les payeraient avec de l’argent fourni
par un prêt d’un million de pesos que
le Gouvernement ferait à de bons intérêts et à longs termes. II fait ressortir l’importance du cap>ital moral
qu’offrent les colonies Vaudoise et
Suisse, de leurs progrès réels et surprenants; il espère que le projet qu’il
caresse depuis longtemps aura,,un bon
succè.s, surtout si le président est bien
disposé. Il prévient avec beaucoup de
sincérité, qu’il ne peut répondre du
résultat, mais il assure qu’il travaillera activement et avec le plus de
tact possible. On applaudit vivement
ses paroles.
MM. Bounous, B. A. Pons, L. Jourdan répondent en insistant sur la nécessité urgente d’accorder des terres
à coloniser, remerciant M. Otei'o et
l’assurant que si de nouvelles colonies
de Vaudois se forment, on s’efifoi'cera
d’y apporter le plus grand capital
moral possible, d’activité, de travail,
d’éducation et d’instruction. ,
On nomme une Commission com
posée d’une personne ou deux de chaque paroisse et qui devra .chercher
des données requises par M. Otero
pour appuyer son projet, et savoir à
quoi s’en tenir quant aux nombres des
ftimilles qui désirent des terres pour
travailler.
Cette conférence marque une date
dans notre histoire par le fait qu’on
y fait un pas eu ¿ivant dans la voie
de la paix, de la largeur d’esprit, et
sous bien d’autres rapports encore.
J’emprunte quelques paragraphes
au Rapport de la Commission Exécutive qui a été prépai'é avec beaucoup
de soin. Il commence ainsi: «Deux
faits caractérisent, dit-il, la période
écoulée: La célébration du 50“ anniversaire de la fondation de Colonia Valdense et la visite du Vice-Modérateur
de notre Eglise, M. Barthélemy Léger,
envoyé pour assister â cet acte, et
qui a visité nos congrégations, consacrant tout le temps de son séjour
précieux pour nous, à la prédication
de l’Evangile de Christ, parcourant
de grandes distances, sans épargner
aucun effort ni même penser au repos,
durant les six mois que nous avons
eu le plaisir de l’avoir au milieu de
nous. Il a accompli la tâche qui incombait à la Commission Exécutive,
visitant les groupes et familles Vaudois épars dans l’Argentine, les congrégations oig'anisées et en particulier
celle de Iris et alentours, où il a pu
installer à la fln de l’année, comme
pasteur de cette.Eglise, M. David Forneron, récemment arrivé d’Italie, et
remplir ainsi les vœux et désirs de
ces frères qui n’avaient pu être satisfaits jusqu’ici ».
Le même Rapport parle des «visites
d’Eglises » effectuées toutes avec le
concours de il. Léger, et dans lesquelles ont été soumis à l’examen des
assemblées les sujets: «Fréquentation
des cultes; Participation à la SainteCène; Sanctification du jour du Seigneur; Instruction religieuse; et d’une
manière spéciale la formation de la
Caisse Commune, votée par le Synode
(art. 30) de 1907. Le sujet avait été
étudié préalablement par tous les
Consistoires».
Il parle ensuite de la visite très
appréciée de M. Bounous à Iris; des
« Réglements » dont l’étude n’a pu
encore être achevée; du «Recueil de
Cantiques», en espagnol, qui est attendu à bref délai ; de la Caisse Commune, au sujet de laquelle il s’exprime
ainsi : « Toutes nos congrégations ont
accepté sans objections la «Formation
d’une Caisse destinée au soutien du
pastorat au sein des églises qui ne
peuvent faire face i’i tous leurs frais.
Les collectes pour cet objet ont produit pesos 620..30; le Comité et la
Table ont ajouté 280.70 pour faire les
900 ainsi répartis : 240 au pasteur de
Tarariras-Riachuelo; 340 à celui de
Ombues S. Salvador et 320 à celui de
Belgrano.
(Á suivre).
tORKESPON’DANCI-:
Sc., 14 Mars.
Cher Directeur,
Les lignes parues dans le dernier
numéro de VEcho et signées un «campagnard d.- la montagne» me donnent
l’occasion de compléler ma pensée
exprimée dans le précédent article:
« Programme électoral ».
Vous avez du reste répondu en partie dans votre pote, comme j’aurais
répondu moi-même. Le fait constaté
d’une destruction légale et illégale
d’une foule d’oiseaux indispensables à
l’agriculture, demande une protestation générale de tous ceux qui s’occupent de celle-ci, à commencer par
la montagne jusqu’au fond de l’Italie,
protestation adressée au gouvernement
tout d’abord, puis au fameux Institut
International d’Agriculture, fondé tout
récemment à Rome, ensuite à toutes
les sociétés agricoles, sans oublier les
sociétés d’utilité publique, etc. Quant
à la crasse ignorance que j’ai reprochée au paysan italien en général, je
pourrais eh écrire bien long, soit d’après ce"'quep,j’ai vu moi-même, soit
d’après ce que j’ai lu les journaux
qui s’occupent plus ou moins d’agriculture. Qu il y ait d’honorables exceptions, à commencer par les Vallées
Vaudoises et, par-ci par-là, dans toute
l’Italie, j’en conviens le premier, mais
dans la masse des agriculteurs italiens
il y a encore trop d’ignorance et de
superstitions et par amour pour la
patrie n’allons pas comparer l’agriculture italienne dans son ensemble
avec celle de la France, de l'Allemagne, de la Suisse et de bien d’autres
nations.
Quant à la théorie de Féuélon qui
fait de l’agriculteur le vrai soutien
de la société humaine, je crie: haltelà! Qu’est l’agriculteur sans les instruments agricoles de toute sorte qu’il
n’a pas faits lui, sans les bœufs ou
autres animaux qui traînent sa charrue ou autre machine agricole? et que
serait-il devenu sans les communications internationales toujours plus faciles, soit par terre soit par mer, qui
empêchent des disettes teri’ibles qui
jadis sévissaient môme dans nos états
les plus civilisés.
Et encore que serait-il devœnu notre
brave agriculteur de la montagne ou
de la plaine, si d’autres que lui n’avaient découvert les remèdes contre
l’oïdium, la peronospora et tant d’autres maladies qui ravagent nos plantes? Je crois ne pas me tromper en
disant qu’il n’aurait pas même les
moyens de se nourrir lui-même.
D. L.
CHRONIQUE
La sépulture de M. Fous a ou lieu
lundi, à 3 heures. Le service funèbre
a été célébré au temple de la Tour,
rempli comme nous l’avions rarement
vu. Tous les pasteurs des Vallées étaient présents, ainsi que ceux de la
paroisse de Turin. Nous remarquons
parmi les présents M. le Sous-Préfet
de Pignerol. Le cercueil est porté
dans le temple par six pasteurs. Le
service est présidé par M. G. A. Tron,
pasteur de la Tour. Prennent la parole, outre le'président, MM. B. Léger,
au nom de la Table; A. Muston, pour
le Comité d’Evangélisation ; E Bosio,
pour l’Ecole de Théologie; A. Jahiei',
pour la Commission Exécutive du district des Vallées; M. Falchi, pour le
Collège ; J. Ribet, pour les Institutions hospitalières; M. H. Tron prononce la prière finale. Un chœur, auquel s’unissent les voix d’une bonne
partie de l’assemblée, chante deux
versets du cantique: « Pourquoi des
chauirs chrétiens gémii-aient ils encore.. » Le service terminé le long
cortège se forme pour accompagner
la chère dépouille à sa dernière demeure.
Nous renouvelons l’expression de
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notre plus profonde sympathie à la
famille affligée.
Retour de M. Léger. Après huit
mois et demi d’absence, M. le Modérateur-adjoint est de retour aux Vallées, où il est arrivé trop tard, hélas!
pour revoir le modérateur en vie,
mais à tenips pour assistei- cà ses funérailles. Ou peut se figurer quel
coup a été pour lui cette terrible
nouvelle. Que Dieu soutienne et dirige notre ami et ses collègues delà
Table, dans la tâche qui leur incombe
de remplacer celui qui portait la plus
grosse part du fardeau.
Conférences salutistes. Le Commissaire Cosandey, de l'Armée du Salut,
a donné Dimanche et Lundi trois conférences sur les Œuvres Sociales de
l’Armée et la Mission de Secours en
Calabre. Etant le chef de cette mission il raconte d’une manière intéressante et pittoresque les résultats
obtenus.
Ils ont visité plus de vingt villages
dans les montagnes - dont plusieuj's
n’avaient pas encore reçu de secoursdistribuant des couvertui-es, des vivres, des vêtements chauds, fournis
en grande partie par le Comité anglais de Naple. La tâche est loin
d’être achevée: plusieurs officiers continuent là bas leur mission bénie, attendant le chef qui aux les rejoindre.
Le public nombreux et attentif a
applaudi le conférencier.
Conférence. La conférence déjà annoncée de Alrna Dolens - Madame
Teresita Pasini - aura lieu, sous les
soins du Comitnto di Torrepellice de
la Sociélè Intemnlionale de la Paix,
Dimanche soir, à 20 h., dans l’aula
magna du Collège. Le public et surtout les daines, sont cordialement invités.
Vendredi, 12 courant, notre infatigable M. Balinas nous
a donné une magnifique conférence
dans le temple, avec projections lumineuses, sur la Sicile en général et
sur Messine en particulier, sans avoir
.pourtant oublié Reggio.
Comme introduction, après le cantique 79 du Recueil d’Eglise, notre
pasteur nous parla de la beauté, de
la fertilité et du climat de l’île, qui
en feraient un Eden, si les habitants
étaient plus laborieux.
Après cela il nous parla des divers
peuples qui l’habitèrent depuis les
Siculi jusqu’aux Bourbons.
Cela dit, il nous fit passeï' devant
les yeux quantité de vues magnifiques
des principales villes de l’île; ainsi
que celle du mont Pellegrini, de l’Etna
et de plusieurs tÿpes siciliens, etc., etc.
Vint enfin le tour de la malheureuse
Messine, avec ses beaux temples, ses
belles fontaines et ses magnifiques
palais de jadis, qui ne sont plus maintenant qu’un amas de décombres, tout
cela passa sous nos yeux, accompagné
de descriptions intéressantes.
Le conférenciei’ tennina sa série de
vues par quelques tableaux sur notre
œuvre d’évangélisation, et hi belle
soirée .se termina par le cantique:
«J’ai soif de ta présence» et par la
prière. Le tout fut goûté par un public nombreux et attentif et certainement rempli de reconnaissance envers le conférencier. Ph. Pons.
Nouvelles et faits divers
— Il aurait été trop long, pour le forjnat de notre journal, de rappeler,
d’après la Luce, tous les généreux
donateurs qui ont pensé surtout aux
évangéliques victimes du désastre
du 28 décembre dernier, les Eglises et les Unions chrétiennes de France,
de Suis.se, d’Espagne, de Portugal, des
pays anglo saxons, etc.; nous ne voulons cependant pas passer sous silence, comme particulièrement touchant, l’envoi de 50 (frs. 128,11)
adressés, par le canal de l'ambassade
japonaise à Rome, par le directeur
de l’Ecole du dimanche de Kobe (.Japon). Cette somme constitue la contribution de 300 enfants de trois à
cinq ans, nés dans un pays qui, comme
le Midi de notre patrie, ne sait que
trop ce que sont les ti'emblements
de teri'e.
— Le 5 mars, mourait Francesco
Lagomarsino, évangéliste en retraite, un des vétérans de l’Evangélisation .eu Italie, collègue de Gavazzi
et de Mazzarella dans les premiers
temps de l’Eglise Libre. Il résidait en
dernier lieu à Mezzano Inferiore.
— La jeune église de Monaco, rattachée à celle de Nice, aûx perdre une
de ses forces vives par le transfert
à Venise de M. Philip de Barjeau,
consul de Fiance.
— C’est à Nice que se réunira, les
20 et 21 avril, le Synode de Provence et Bas Languedoc de l’E
glise réformée.
— Le 10 c. le Comité des Missions
de Paris devait encore recevoir,
avant le 31 c., fr. 621.439. La menace
de déficit est donc beaucoup plus
grave que ces deniières années, puisque, en 1908, il manquait, à pareille
date, .567.000 fr. et 538.000 en 1907.
Il faut donc envoyer les dons sans
retard.
— L’ Egypte n’a pas encore fini
de révéler les mystères quarante fois
séculaires qu’elle recèle. 1\1. Davis a
découvert, cnti'c' les sépulcres de
Ramsès IV et Ramsès XII, un escalier,
muré en deux endroits, qui l’a conduit à une chambre funéraire contenant deux sarcophages et un char
recouverts d’or, des vases précieux,
des étoffes fines, des idoles etc., le
tout d’une magnificence inouïe. Les
cercueils sont ceux d’Yua et Thua,
père et mère de la reine Teie, femme
d’Amenhotep III, de la 18° dynastie.
L’égyptologue Brusch Bey a déchiffré des inscriptions parlant de-sept
années pendant lesquelles le Nil ne
déborda pas, cause de famine, de peste
et d’¿lutres fléaux. Cela serait arrivé
vers- l’an 1700, qui est aussi l’époque
où vécut Joseph.
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« Giuseppe Verdi » di Milano.
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Guurinoni, Conservatore del Museo e
Ilibliotecario - un voi. in-8, con 32
tavole, L. 6 - Ulrico Hoepli, editore,
Milano, 1909.
Minerva.
Sommario del numero iS.
Goliardi americani - Medici e avvocati Per te popolariUà di Camillo Cavour - Dante
e Ficdi^si - La citazione e gli anglosassoni Il nuarvo progetto di legge sulle derivazioni
ed us^'di acque pubbliche - Le condizioni musicali d’Italia - dettatura e mitologia - .La libertà\elie scuole greche - l produttori del
libro e le biblioteche popolari - li problema
degli apprendisti - Il sentimento della responsabilità nei fanciulli - Questioni de! giorno Spigolature - Recensioni - Notizie Bibliograliclie r Rassegna settimanale della stampa.
Conferenze e Prolusioni.
1’
Sommario del N. 5.
AneOra la polilica nei « Promessi Sposi»;
conferenza tenuta nella R. Università di Palerrao’dal prof. Vittorio Graziadei — Lo spirilo d'indipendenza e la repubblica degli
Stati Uniti; conferenza del prof. Henry van
Dyke, dell’Università di Prinston, tenuta alla
Sol-bona di Parigi.
lYoiivelies politiques
C’est la dernière fois que nous parlerons de lutte électorale, puisque les
élections de ballottage sont enfin terminées elles aussi et que la plupart
des résultats en sont connus. Tout
comjpte fait, l’E. Gauche - sortie, diraanejie dernier, victorieuse dans une
douzaine de collèges, au moins - a vu
ses représentants augmenter d’un bon
tiers. Aux 70 ou 75 de la 22™° législature sont venues s’ajouter une trentainte de nouvelles recrues, ce qui
nousr donne un total de lOG députés
« extrêmes », soit: 42 socialistes, 41
radicaux et 23 républicains. L’ « Avanti > accuse un chiffre plus élevé,
niais il ost trop intéressé dans la
que|tion pour être impartial. L’oppo
Téleotion du moderniste Don Romolo
Murai à Montégiorgio, le premier
prêtre italien qu’on verra assis sur les
stalles de Montecitorio. Remarquez
s. V. p. qüe ce prêtre, qui doit omii'e
en Dieu, arrive au Parlement gr.âce
aux suffrages des athées sGcia,listes ;
que, par conséquent, il va siéger à
TE. Gauche et qu’il devra forcément
s’entendre avec MM. Podrecca, De
Felice, Ferri, etc. Ce que nous en
verrons « des tours de force et de
sition constitutionnelle (groupe Rudini,
Sonuiûo, etc.) a, par contre, perdu de
12 à 15 sièges, et, quoi qu’en dise la
presse officielle, la majorité gouvernementale ne doit pas avoir subi des
pertes de beaucoup inférieures à ce
deruier chiffre. Les çallioliques purs,
qui seront apparemment enrégimentés dans la majorité, se sont victofieusemeut affirmés dans une quinzaine de collèges et vont former un
groupe avec lequel il faudra compter,
le cas échéant.
Somme toute, le Gouvernement n’a
pas lieu d’entonner l’hymne de la
victoire: cela aurait pu tourner plus
mal encore, mais M. Giolitti s’attendait sans aucun doute, à de bien
meilleurs résultats. De là à croire cependant qu’il va quitter le pouvoir il
y a loin. Si la majorité n’est pas sortie indemne de la lutte, elle dispose
toujours d’un gros bataillon de 350
hommes, plus qu’il n’en faut, pour
permettre à un chef expérimenté de
gouverner et de faire de la bonne
besogne. Mais il faudrait dire à ces
messieurs d’assister au moins de loin
en loin aux séances, en imitant l’assiduité de leurs collègues de T « Extrême », s’ils ne veulent pas que ces
derniers s’imposent, plus qu’on ne le
voudrait, dans les discussions et surtout dans les votations.
Peu de jours nous séparent de l’inauguration de la 23° législature, que
le Roi ouvrira par la lecture du « discours du trône » d’usage. Tôt après
auront lieu les élections des différents
« Bureaux ». L’ex-présideut, M. Marcoi’a, va être confirmé dans ses hautes fonctions - l’opposition constitutiounelle n’ayant pas de candidat en
propre - malgré les bulletins blancs
de l’E. Gauche.
J’allais oublier de vous annoncer
souplesse ».
— A Paris, les 6.000 employés des
postes et télégraphes se sont mis en
grève après une agitation... préliminaire de quelques jours. Pour quellés '
raisons? A cause des calornnies, disent
les organisateurs, que le sous-secrétaire d’Etat aurait répandues contre
les employés, et des systèmes tyranniques mis en œuvre contre le personnel, chefs et employés. Le personnel voyageur postal vient de se mettre
en grève à son tour pour faire acte
de solidarité; les employés des téléphones suivront bientôt leur exemple.
Figurez-vous une ville comme Paris
qui voit du jour', au; lendemain à peu
près supprimés les plus importants de
ses moyens de communication! Des
centaines de milliers de lettres, des
dizaines de milliers de dépêches s’accumulant dans les bureaux, faute de
personnel pour les faire tenir aux destinataires.
— Nous ne comprenons décidément
plus rieu au conflit austro-serbe; les
nouvelles contradictoires dont la presse.
fourmille ne nous ont pas permis de
nous faire une-opinion quelque peu
claire. Toutes les questions se rattachant au grave différend demeurant
sub judice, nous y reviendrons peutêtre dans huit jours.
— Le chef de la police secrète italienne de New-York, M. Petrosino a
été poignardé samedi dernier, à Palerme, où il s’était rendu, dit-on, dans
le but de veiller à la sûreté de M.
Roosevelt qui compte visiter prochainement le théâtre de la batastrophe :
calabro sicilienne. Le « détective », un
italien américanisé, était fort apprécié
par la police américaine et avait au
cours de sa longue carrière déjoué
maints complots, et découvert une,
foule de crimes projetés par la «mano
nera», une association de crinlinels
italiens recrutés dans les bas fonds
et ayant appartenu, avant d’émigrêr.,à la maffia, à la camorra ou à la
teppa. L’assassinat est à n’en pas douter, l’œuvre de la « mano nera ».
— Vu la rapidité et l’entrain avec
lesquels l’Allemagne augmente sa flotte
de guerre, le ministre de la marine
anglais, demande à la Chambre des
Communes de voter 70 millions de
nouvelles dépenses pour entreprendre
la construction de 4 nouveaux cuirassés du type Dreadnoughts. j. c.
Ab. payes el non quHlapcës.
1908-09: M.lle Maten, Pau.
1909; D. Ricca, Pomaret - M.ine Meynler;
Pérouse - J.n Ribet, Rodoret.
A. Rivoir, gérant.
Madame PONS, née OONINu
et ses enfants prient leurs connaissances et leurs amis qui leur ont témoigné une si vive sympathie dans
leur grande affliction, de recevoir ici
l’expression de leur sincère gratitude.
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