1
1-oourant avec la Poste
D'ABONNKHENT par an
.... Fr. s
ÎJi^oger ... .6
Allemagne, Autriche-Hongrie,
gelgique, Brésil, Danemark,
5&yple, Hollande, Suède,
*»nisae, etc,, ai on prond un
Abonnement postal Fr, 3
I
On s'abonne;
bureau d’Administralioa;
Mljez Mm. les Pasteurs; et à
^Uup. Alpina à Torre Pelltce.
^’«boTmement pari du t. Janvier
se paye d’avance.______________
Année XXII. N. 44.
3 S) Octobre 1896.
Numéro« «éporés demandés avan>
le tirage, 10 eentimee obacun
Annonça; 10 centimes par ligne
poor une seule fois - IS ceaUmes de 2 & 6 fois et 10 centimes pour 6 Fois et au dessus
S'adresser pour la Bèdactloii et
pour r Administration A M,
Jean JaLla, prof.,Torrs PeUic«»
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
%
LE TEMOIN
é(;h(> des vallées vauüoïses
Paraissant chaque Jeudi
^ous fue serez témoins. Aet. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Ëph* IV, 15« Que ton règne vienne. Xlnith, VI, 10,|
M O m in n i r « :
Les Barbes vatidois (suite) — Correspondance Nouvelles d’Amérique —
Bvàngélisàtion — lîcole de Théologie
— Nécrologie — Asile Nocturne do
Turin — La Sociét,é des Amis — Société d'utilité publique — Uevuo Politique — Encore pour les Arméniens
— Avis.
"'XF-j
LES BAfcKS
OU LES PASTEURS HaüDOIS
avant ia Réforme
I
(Siiiid voir A“ précéd.)
Après la conférënce, les huit
Barbes tiuitlérenl I.yoti. Martin,
s'étant adjoinl le Barbe Pierre de
>Iaco, visita at parcaurnt l’Auvergne,
le Eor-ez, le Beaujolais, la BoiirgoShe, le l.yontiais, la Bresse, Gênes,
Nice et la Savoie d’où ils passèrent
^iNevacbe dans les H. Alpes et de
Jft à Bardoiinéclie, Oulx, Jouvenceau et Sauze d’Oulx. Ils étaient en
>^oute pour Prageta et avaient déjà
pa.ssé le col de Côleplane quand ils
•ui'ent arrêtés et reconduits à Oulx
bù. le 7 Août, commença leur procès.
Leur plan était 'de se retrouver à
Torione avec deux autres Barbes
Jean de Christophoro et Liberaius
de Coqueto. On ne sait rien du sort^*^^^^^ì^
qui fut réservé aux deux Barbes
prisonniers, mais le traitement (jue
subirent plusieurs de leur.s collègues
est un indice presque sûr qu’ils
furent mis à mort. En elfet, quatre
Barbes furent décapités à Grenoble
vers le même temps; peut-être ce
nombre com|jjpend4I 4eux «jsmentionnés.
En Septembre 1494, le roi Charles
VIII passant à Oulx, pour marcher
à la conquête de Naples, interrogea
un Barbe de la Fouille qu’on lui
amena oomme passe-temps après
son dîner et qu’il fit pendre à un
arbre.
En 1535, l’enquête de Bersour lui
fit connaître les noms des Barbes,
la plupart piémontais, qui avaient
visité la Provence; Marlin Gonin,
Boinel, Laurens, Jeannet, Georges,
Janon, Louis, Elienne, Daniel, Luc
et d’autres encore. Les quatre derniers, comme plus âgés, avaient
présidé les synodes tenus en Provence. La Correspondance des Béformaleurs, publiée par Herminjard,
nous montre Louis le vieux traitant
au nom des Vaudois avec les réformateurs de Genève et de Suisse.
En Décembre 1536 il fut jeté en
prison à Grenoble et n'en fut probablement libéré que par la mort.
2
— 346 _
Les prisonniers, arrêtés par 13ersonr à ré|>oque du 2° synode des
Ghanforans, « lui nommèrent aussi
plusieurs Bai’bos qui les avoyenl
iiislruits au bas PiedmonI, allans et
revenans do la basse Italie, et entre
les principaux nomrnoyent George,
Philippe et Martin, tous du Val
Luserne ». Gilles, cba[r VI.
Le lécil des rapports toujours plus
fréquenls que les Vallées entretinrent avec les réformateurs, à partir
de 1526, nous feront encore connaître plus d’un Barbe. Mais, avant
d’en venir là, examinon.s les catalogues d’anciens Barbes qui nous
ont été conservés, et dans lesquels
nous retrouverons plusieurs des individus que nous venons de mentionner.
Le premier à recueillir ces noms
a été Jérôme Miolo, pasteur d’Angrogne do 1580 à 1593. Sa liste est
contenue dans un manuscrit de
1587 qu’il intitula: e Historia breve
de l’affan de i Valdesi delle Valti ».
Get ouvrage mériterait qrte la Société d’histoire vaudoise en fît pr-ertdr-e copie et le publiât en etrlier.
La liste de Miolo a été tratt.scrile en
italien dans les ouvrages de Vignaux, Morland et Léger, et en
français par l^errin. Vignaux, largement cité par tous les écrivains
d’histoire vaudoise au 17'' siècle,
est demeuré manuscrit et est maintenant introuvable. Mais Perrin et
Morland nous permettront de rétablir cette liste dans son état primitif, puisque celle de Léger a souflert de mutilations et d’adjonctions,
et porte des noms mal, compris
ou mal écrits. (À suivre).
CORRESPONDANCE
M. H. Metile nous prie de communiquer
à nos lecteurs la lettre suivante qu’il vient
de recevoir de M. le past. Golia-Mauro.
Liverpool, le 19 Octobre 1896.
Cher Monsieur,
Je reçois à l’instant de Brindisi une
lettre d’Alphonse Argento que nous
avons coutume d’appeler le premier M
missionnaire italien en Chine. Hiety^
dimanche, à bord du navire « Aus- |
lialia » il a (juilté Biliidi.si pour
lointain empire. Quand ces quelques lignes vous parviendront, ü 1
aura atteint déjà la haute nier, mais |
ses |)etisées seront encore tournées j
vers sa iamille et vers .ses amis *
d’Italie pour lesquels j^l ressent une _
profonde reconnaissance. A tous q
ceux(|uU’ont fi'aLerneilementaidé,pai'
le passé, il recommande de se sou^
venir de lui, à l’avenir, dans leurs
prières. Nous metitionnerons cerlainemeiit et souvent son nom dans
nos prière.« à notre Père et à son
l’ère, et nous l’aimerons à l’avenif
autant el plus que nous ne l’avohs
aimé par le passé.
NOUVELLES D'AMERIQUE
Cher « Témoin »,
Un journal des Etals Unis vient •
de me porter une agréable nouvelle
el j’ai bâte de te la communiquertcar je sin.s. convaincu que plusieurs
de tes lecteurs l’entendront aussi
avec plaisir. « A Hamilton, dans là
province d’Ontario — Canada — IS
29 Septembre 1896, un ancien condisciple et ami, le Rev. L T. Ri'
betti, de Pittsburg — Pa — s’unis- j
sait, par les liens sacrés du mà' j
riage, avec Miss Margaret Douglas î
Buchanan, seconde tille de feu l'Ho- ‘
uorable Isaac Buchanan. » Je suis
certain que vous apprendrez autt
Vallées la nouvelle avec heauéoupjÿ
de plaisir, el que les anciens con-;
disciples et amis du Rev. M. Ril)etti
s’uniront volontiers à celui (|ui écrit
ces lignes pour souhaiter aux nouveaux époux une union heureuse
el abondamment bénie au servici
du Mai Ire,
Si mes informaliotus sont exacte^»
le Rev. M. Ribelli est déjà repprh
du Canada, en compagnie de S»
jeune dame, et est retourné à Pü'
3
347
tsburg Pa — pour y continuer
■ses travaux missionnaires, à la tête
de la jeune Eglise Ilalienne de cette
ville, et aussi pour terminer ses
études de médecine, (lu’il a commencées et poursuivies jusqu’ici avec
succès.
Le Rev. M. Ribelti a été consacré
au Saint Ministère vers le commencement de Mai 1894 par le « Presbylery » de Piltsburg, dont il est
maitilenant l’un des membres réguliers. Je vois avec plaisir que
pendant le courant de la dernière
année, treize nouveaux noms .sont
venu.s augmenter le nombre des
membresde la congrégalion italienne
de Pittsburg, à laquelle le Rev. M.
Ribeüi travaille depuis quatre ans;
et qu’elle compte à présent une
quarantaine de membres communiants.
Ton dévoué
* *
À -f -j- -{-, le Î4 Octobre 1896.
ÉVANGÉLISATION
Poggio Mirteto, M. Ferreri de Poggio
Mirteto à Orbelello.
E. B.
I.e 25 c., à 11 h, a eu lieu dans
l’égli.se vaudoise de Manloue un
service religieux spécial à l’oCcasion
des noces royales avec un sermon
de circonstance.
ECOLE DE THÉOLOGIE
" L’on écrit de Biesi au holleltino
^ que M. le colonne) Ronzone ajoute
: aux faligues de l’évangéliste et à
5 celles du directeur d’écdes, aussi
celles qui consistent à préparer des
maîtres et des maîtiesses d’école,
. en vue du diplôme.' Il a eu celle
année cinq élèves dont quaire prit
subi les examens avec succès et le
5 me n’a qu’une branche à refaire.
Nous avons attendu en vain jusqu’à présent des détail.s sur les mutalions d’évangélistes et nous donnons
ce que nous appoi le le Bollellino.
MM. Emile Rivoir de Còme à
Rio Marina, L. Vulicevic de Naples
. à Rocca Imperiale, J. R. Dosio de
Guorgné à 'Tenda, Dr. Meynier de
Tenda à Syraciise, Fr. Roslan à
: Gôme, J.n Roslan à Messina, M.
At DeVila de Rari à Barletta et CoralO,
S. Santucci de Pettorano sul Gizio à
Nous empruntons à Ÿïialia Evan~
gelica les détails (jui suivent sur
la .séance d’inauguration de Tannée
académi(|ue 1896-97 de TEcole Vaudoise de théologie de Florence, La
grande salle présenlalt un magnifique aspect par le nombre considérable de personnes qui répondirent
à l’invitation. Tous les membres du
Conseil élaient présents avec plusieurs pasteurs des églises de Florence, un grand nombre de dames
et d'autres amis de Tœuvre évangélique et 15 étudiants.
Mi J.-P. Pons, Modérateur, qui
présidait, invoqua le nom de Dieu,
indiqua un cantique et ensuite olVrit la
parole à M. le prof. H. Bosio chargé
de pi'ononcer le discoui's d’inauguration. L’orateur choisit pour sujet
Le carton de Muralori. Il en fit
l’bistoire, en examina le contenu
et en tira des conclusions qui furent
suivies par de pressantes exhortations à l’étude des sources de la
Parole de Dieu. Ce discours docte
et intéressant fut accueilli par les
applaudissements de l’auditoire,
j M. le prof. D. Castelli prend enI suite la parole en remerciant pour
l’invitation qui lui a été faite bien
qu’il soit israélite et n’appat tienne
pas à notre église. Les israéliles et
les chrétiens, ajoute'l-il, ont raison
en elVet de ne pas se haïr, puisqu’il.s sont comme deux fleuves qui
viennent de la même source. Ils
peuvent au contraire être d’accord
puis((ue leur exielence a la même
4
- 348
orig-ine. Il en donne comme preuve
les quelques ressemblances qui existent entre les enseignements des
apôtres et ceux du Talmud. Le
prof. Castelli conclut en exhortant
les chrétiens et les Israélites à une
étude plus soignée de la Parole de
Dieu.
Ce discours est accueilli par de
vifs applaudissements, et M. JV. André, pasteur de l’Eglise Réformée
Française, prend la parole pour exprimer sa joie à la vue d’un si
grand nombre d’étudiants. Cela répond au besoin d’ouvriers dans la
vigne du Seigneiu'.Nous venons d’entendre que S. Paul dit à Timothée
que l’évêque doit être « propre à
enseigner». Les éludes n’ont jamais
été aussi néce.ssaires que de nos
jours où tant de questions s’agitent;
aussi il exhorte les éUidiants à travailler sous le regard du Seigneui'
et dans un esprit de prière.
Le Rev. N. Shaw de F Eglise
Baptiste fait obser ver que les églises
apostoliques furent fondées par la
piédicatîon, et avant que païu.sserit
les S.tes Ecritures du Nouveau Testament. Ces églises qui connaissaient
par la prédication les faits relatifs
à l’œuvre de Christ auraient rejeté
les écrits des apôtres, si ceux-ci
n’avaient pas contenu l’exacte vérité
sur les faits déjà connus alors. Comme les ég!i.ses primitives ont fait
bon accueil à ces écril.s, nous n’avons qu'à imiter leur exem|)le. Insistons sur la crédil)ililé de ces
faits, et prêchons Christ, sa personne et son œuvre.
Le Rev. Wood-Brown se r éjouit
de pouvoir prendre part à celle
séance d'inauguration et fait des
vœux pour la prospérité de notre
Ecole de 'rhéologie. 11 faut bien augurer par la présence d’un si bon
nomiire d'étudinols, qui bien que
dépassant le nopbre de douze peuvent, avec la bénédiction du Seigneur, être considérés comme autant d’apôtres.
M. le missionnaire Louis dalla a
vécu loin de l’Italie ces 15 derniè<res années, et il se réjouit d’assister
au moins une fors à i’ouvertur'e des
cours de notre Ecole de théologie.
Vous êtes, dit-il aux étudiants, dans
un moment important de votre vie,
sentez ¡’importance de ce commencement en vue des conséquerfces
qui peuvent en dériver. Vous n’êtes
pas ici pour vous faire une position,
mais pour suivre une vocation et
pour dire: Me voici, Seigneur, pour
i'aiie la volonté. De nouvelles {rortes
s’ouvrent à la prédication de 1Evartgüe, l’intérêt pour les missions
parmi les pnyens s’accentue de plu«
en plus. Les étudiants anglais et
français se sont jetés dans le courant missionnaire; que les étudiants
italiens ne restent point en arriére.
Intéressez-vous aux missions, priez
pour elles et soyez prêts à aller
où le Seigneur vous enverra.
M. le pasteur Jean Rochat éprouve
à la foi.s un sentiment de joie et de ^
tristesse en se trouvant dans celle
salle. Il pen.se aux beaux joins iju’il
y a passés jadis et regrette de ne
pas avoir .étudié as.sez. 11 en profile
pour exhorter les étudiants actuels
à beaucoup étudier, à s’aimer les
uns les aiilres et à s’occuper de
l’union chrétienne de jeunes gens.
M. le pasteur J. Quattrini exhorte
à son loin’ les étudianis à mettre
la foi à la hase de leurs études, et
à faire une vraie préparation religieuse, tout en se livrant aux éludes
théologiques. Il faut pour cela vivre
en un contact quotidien avec le.Seigneur, vivre de sa vie, nous
nourrir de sa Parole et de sa Personne.
M. le prof E Comba a le plaisU’
d’annoncer que parmi les étudiants
.se trouvent quatre jeunes candidats
en théologie deTEglise des Grisons.
Il les salue au nom de la Faculté
et voit en eux le commencement ds
liens plus étroits entre l’Eglise Evà«'
gélique Vaudoise et l’Eglise Evaii’*
gélique des Grisons. Nous avons'
une dette, nous évangéliques ita*
5
34Ô
une delte de reconnaissance
envers ces Vallées des Grisons dans
: lesquelles nos frères persécutés ont
If’Ouvé jadis un refuge.
Le Président remercie en peu de
•Bols chacun des orateurs, et la
; eéance est close par un canlique et
■ par une prière prononcée par M.
; le pasteur J. Luzzi.
j E. B;
NÉCROLOGIE
Lundi 26 c., à 4 h. pom , un nombreux puhlie gravissait les pentes
p^ort pour rendre les derniers
•levoirs au corps de Monsieur Arthur l•eyrol, enlevé à l’âge de
ans par un accident ihiprévu,
l'avaiil-veüfe au soir, étant resté
Psphyxié par les gaz sortant d’une
Cuve de laquelle il s’élâU Irop approché. La perle de ce chef de
lomillt', soudaine et rude pour la
Veuve et les quatre orphditts, a
3üssi été proFondémeiit seiilie |)ar
lous ses frères et sœurs, (|ui ont
loujours prouvé de savoir qu’il est
^'gréahle (¡ne les frères demeurent
Biisemhle. Ce vide aui a un releul•issemenl prolongé dans celle làrnille
nombreuse et où les liens d’affection sont si fidèlement etdfelenus.
M. te pasteur Jahier, dèvaiil une
feule mixte, a montré la vanité <les
•^époiises de la raison humaine à la
*îuestion angoissée que se pose cha'loe âme: Hist-ce (]ue l’homme mort
¡'evivra? En terminant il insiste sur
■fe réalité des fail.s qui nous ¡u'ouvent
l’immortalité de l’âme.
M. le pasteur h. Peyrol s’adresse
Surtout à la famille [tour lui olir!r
;fes consolations qu’il avait été ap■ prié à apporter au défunt lors d’utie
: éialai([|e récenle. En outre, parlant
nom des nombreuses ad minis
fendions de bienfaisance desquelles
;^rhii que nous regreUons s’occupait
dtcttvemetil, il cite et) parliculier
l Cfri-ie des ArligiamlH Valdesi.
Mi H. Meille élève ensuite une
fervente prière au Seigneur pour
qu’il fasse abonder ses précieuses
consolations pour les affligés et surtout qu’il soit le l'ecours, le conseiller, la force dé la veuve éplorée.
I! forme encore le vœu qu’au avertissement aussi solennel que celte
mort subite nous rappelle à tous
qüe nous devons veiller et ‘ nous
tenir prêts, car nous ne savons ni
le jour ni l'heure à iâquellé le Fils
de l’homme viendra.
M. O.' Revél O lire les sympathies
dé tous lés membres du'Cercle littéraire de la Tour, qu’il représente,
puis la foule s’écoule respectueù.se
et émue devant celle , myslêrieuse
dispensation d’En Haut. "
Mardi 27 c., par le premioi' train,
les resles mortels du défi'rnt ont été
li’ans[)ôrlés à Turin pour ÿ être
soumis au procédé rie la crémation,
et ensuite déposés dans le loml>eau
de lamille. '• '
Asile nocturne de Turin
Que r.âsile nocturne de Turin
.soit une bonne inslilution et rét ponde à des besoins réels, noirs en
avons une nouvelle preuve dans le
fait que lé prtmier élahlissemenl
! est deveiiu insùffisant et qu’il faut
en conslruire Un autre.
I La |)ierr e fondâmerilaiè du nouvel
éililice, qui va surgit’ à l’artgle formé
par les rues-Oi'mea et llai’irine Petitti, a été placée le 24 courant en
I présence de nómbrerix speclateurs,
de quelques députés au rarlement,
des représeularits du Roi, du Gouvernement, lie la Préfecluie et de
la Vtïlè de Turin. Là fanfare du
72® régiment d’înfaiiterie est intervenue ainsi que plusieurs a.ssocialions avec leurs haiiniér’e.s.
M. le chev. Paul Meille, VicePrésidéiit du Conseil dé Direction
salue et remercie les nombreux
6
- 350
amis (le celte insUtulion philanthropique de laquelle il retrace hrièvemeirt l’histoire. Il la recommande
chaleureusement à tous ceux qui
peuvent contribuer à la soutenir.
L’édifice, dont le plan a été dressé
par l’ingénieur Donghi, coûtera
50,000 li\ dont la moitié sont déjà
en caisse. On donne ensuite lecture
des télégrammes du Roi, de Rudini,
de Domenico Berti et du Ministre
Sineo. L'on entend après cela un
discours de M. l’avocat T. Frieetli
et le procès-verbal lu par M. le
chev A Marini. Ce document est
placé dans un étui en verre (|ui est
introduit dans le creux d’une pierre
sur laipielle M. le chev. To'a, représentant du Roi et du Gouvernement, jette la première truelle de
chaux pendant <jue la fanfare joue
la marcite royale. E. B.
La société des Amis
La « Société des Amis » est le vrai
nom des (‘.hrétieus que l’on appelle
improprement Quakers et qui sont
si favorablement et si universellement connus pour leur bouté et
leur activité chrétienne.
Ces dignes chrétiens viennent d’avoir à Darlington, dit le Cristian,
une conférence ou Synode auquel
assistèrent environ600 représentants.
Jamais on n’avait vu dans les précédentes conférences un .si grand
nombre de missionnaires de la Société des Amis, et jamais l’œuvre
des missions n’avait présenté un
étal si prospère comme cette aimée,
Les Amis ont à l’étranger 72 missionnaires à l’œuvre, dans la pro|)ortion d'un missionnaire pour chaque 213 membres de la Société —
ce (pii est un chillre très considérable.
Ces amis chrétiens donnent au delà
de frs. 300,000 par an (en raison de
19 frs. environ pour cba(iue membre
de la Société) pour leurs œuvres
missionnaires seulement.
Et nous savons que la Sociét^J
pourvoit à des œuvres multiples.
Dans la seule île de MadagascarJ
— pour ne parler /jue de ce charnp"^
de mission — la Société des AmiS'J
avait, avant l’airivée des Français, ,;
157 congrégalions avec 10,000 eii'j|
fards dans leurs nombi’euses écoles-^
Les Amis font l’œuvre mission“
naire dans l’Inde, dans la Chine,
dans la Syrie, dans la Bulgarie et à '
Corislantitiople, où ils ont en mémo
temps des élabtissemenis irrinstriels,
d’inslruotion et de médecine. Ü» ,
grand nombre de missionnaires à i
l’intérieur étaient aussi présents a ,
la cot)férence de Darlington à cÔlé 2
de leurs collègues qui venaient des
pays étrangers.
Tous ces ouvriers du SeigneiH’
furent mi.s en un contact plus iO"
Urne et eurent l’occa.sion d’échango’’
leurs vues sur la marche de leurs
dilTérenles œuvres. .r'
La conférence de Dailinglou se
distingua par lieancoiip de fervenie|prières et de déploiement de charitO
chrétienne; le Seigneur ne man*
quera pas de liéiiir ses résolulioof
en vue de ses œuvres multiples *
l’intérieur et à l'étranger. Elle laisSO
une profonde et excellente impression sur tous ceux qui y prireiû
part. - ,
E. B. •
SoAté Vandoise
Ont payé leurs contributions,
pour 1896
M.mes et M.rs: Gustave Decker f ;
— Caroline Meille 1 — Aimé Goss
1 — Vincent Mourglia 5 — J. D'
Piene 1 — Etienne Ber ton 1
Daniel Ricca 1 — Et. Berlin Maghn
1 — Jacques Mourglia 1 — Maf'
guéri le Chauvie 1 — Aline ChauVlp,»j
1 — Henri Long, Pignerol F
Ernest Robert 1 — Auguste Meiu®
2 — Giuseppe Quattrini 1 ~ Tlié®'
phile Gay 1 — Arthur Peyrot-Loo0
7
- 351
j ^ ^ Anf. Nicali 1 — J. D. Turino,
: P^'^leiir 2 — J, Pons, id. 2 — Ad.
; ^'Oinba, id. 3 — Henri Rivoire, id.
1-— j)f Pfocliel 2 — Paolo
i; boiifvo 2 — j. Mniamla, pasteiir 1
: D. Peyrol, id. 2 — J. Romano,
! ^ 2 — 1)’’ Geyinonal, prol. S —
i,i |a,: Meynier, fjasleur 1 — Jean Griot
f. 4— Paolo Galvino2 — U. Proehet,
; prof. 1 _ All). Frache, inslit. 1 —
*'|uilino Luzzani 1 — D.l HiiH’a,
i.'Nsleur i — J. Weilzecker, id. 1 —
; yOuiaa Weilzerker i — Paul Jour1 — Albert Gay 1 — Henri
&|lona.sUer 1 — Comm. A. Bert 1 —
tF" J. Malan, prof. 1 — H. Revel 2
!)'■ A. Ruslan 1 — P. Rivoire,
pprof. 3 — Madolaine Rivoire 1 —
Balrnas, pasteur 3 — E. BonPet, id. 2 — Jenny Rivoir 1 — ArlolProchel 3 — C. Touin 2 - N.
J|*ourn 2.
I Pour 1895
I M.rs: G. Qiiallrini 2 — A. Nicali
! 2 _ D" A. Roslan 2 - D. Prodiet.
■ Pi'of. 2 — Aijuilino I.uzzani 2.
Outre les sections de la Tour, du
»diar et de S.t Germain, il s’en est
. eonslitué une à Turin, dont le bu*'eau se compn.se de MM. C. Goss,
avocat, [)résident, W. Decker, vieePfésidenl-cais.sier et Alfred Turin,
secrétaire, et il va s’en constituer
Plie à Pignerol. Les sections de Tu: *’in, du Villar et de la Tour ont
: Pommé leurs représenlant.s au Co; Piilé central dans les personnes de
^ pM. Emile Eynard ingénieur, pour
'P première, D. Ricca instituteur,
pour la seconde, J. Jalla professeur
d D, Armand Rose poui‘ la troisième.
Nous espérons pouvoir publier prochainement les noms des repré.sentpiils de S.t Gei tiaain et de Pignerol,
d nous engageons vivement les
Si'oupes de membres qui se irou^ dans les conditions voulues
-par le règlement à,se constituer en
; d*ec(ion.s, et ceux qui n’ont pas- en- Çore atteint le nombre réglemenrfaire à faire leur possible pour ga
gner de nouveaux adhérents à la
société dans leurs cir’conscriplions
respeclives, nrin qu’ils pui.ssent aussitôt se consliiiier au pins (ôl et
[U'endie une part aefive à la vie de
la Société.
Keviie Poliliqlie
Le grand événement de la semaine a été le mariage du Prince
héritier, célébié le 24 courant. Le
peuple de Rome a fait aux augustes
époux l’accueil le [)lus cordial, et
la nation enliére s'est associée de
cœur à la joie de la famille royale.
A l'étranger aussi, toutes les colonies
iialiennes les pins im[)orlantes se
sont réunies pour félei' les noces
du futur roi d’ilalie et tous les
souverains ont envoyé leurs félicita lions pour ce mariage où, chose
rare en pareil ca.s, l’amonr paiaîl
avoir au moins autant de paît que
la politique.
Nous invoquons la bénéilicUon de
Dieu sur le Prince Victor Emmanuel
et son épouse et nous formons les
vœux les plus ardents pour leur
bonheur et pour que leur union
ail une heureuse intlnence sur les
futures destinées de notre [latrie.
Un journal allemand qui pa.sse
pour être l’organe du Prince Rismai k, les Hamburger Nachrichten,
vient do publier un article évidemment inspiré par le grand solitaire
do Friedricliruhe contenant des
révélalions très imporlanles sur
la politique de l’Empire allemand
pendant les dernières années où ses
destinées éiaient entre les mains du
vieux cbaiict'lier. U y aurait eu un
traité secret entre rÀllemagne et la
Russie, par leipiel, si l’une des deux
puissances était allaquée, l’autre
s’engageait à garder une stricto iieutralilé. Ij’article accuse Gaprivi d’avoir abandonné cette politique et
d’avoir été cause de l'alliance fcancorusse. Nous reconnaissons bien là
8
— 352 —
le Chancelier de fer, doni ions les
efforis^ont pour bui l’isolernenl complet de la France. Mais si ce (raiLé
a existé comme nous ne pouvons
guère en douler, nous rievgns aussi
reconnaître (pie la politicjne allemande a joué double jeu. U’iin côté
l’empire est|ralliéde l’Aulricbe, à la
(pielle vient s’ajouter ritalie, et de
l'aulre a garanti sa neutralité à
la Russie, en^cas d’attaiiue, qui ne
pouvait guère lui venir que de l’Autriche.
Ce qui est .plus important que
ces révélations du passé c’est que
le même prince de Bismarck, dans
lin entretien (jii’il aurait eu avec un
correspondant de la iVene frété Presse
de Vienne fait pressentir de grands
cbangements dans la politique internationale de l’Europe, Selon lui la
triple alliance ne durera plus longtemps et l’Allemagne sera l'atalement conduite à seconder les aspirations de la Russie en Orient contre
rAnglelerre._ Quant à ntalie, sur
laquelle on ne peut guère compter,
aurait-il dit, placée entre l'Angle
terre d’un côté et rAllernagne et la
Russie de d’autre, sa posi lion sera
Iden emharassante.
97--112; Actes Vül, 26 35 et Jeatì
V,39. ,4
W. Meille, président.
-vy\,-yv
La Conférence du Val Pérooso sé j
réuiiii’a, B. »V., Jeurü 5 Noveiribi'er
à 10 heures précises du matin, àf
Ih-amol. Sujet d’étude: Le Sain*
Esprit et les Missions (2.de partie)Rap|)orteur : le soussigné.
Le président
J. Weitzegkeb. ,
BUREAU DE RENSEIGNEMENTS
La Société Vaudoise d’Uülité PU‘
blique, section de Torre PellÎce, s®
charge de donner gratuitement des
informations, soit aux familles qu*
demandent des personneis de ser*
vice, soit aux Vaudois qui cherchent
à se placer.
S’adresser à M. B.rny GOSS, négociant, ïorre Pellïce.
AUX MENIBRES
de'l’Eglise du la Tour. ¥
ENCORE POUR LES ARMÉNIENS.
Par M: Calvino '.
M.rne Jaille Fr, 5 —
» A- Enderlin » 5 —
Thépphile Calvino
Agio sui' l’or
Vu le.s réparations qui s.e font
’Femple Neuf, le culte principal 0®
10 1|2 h se tiendra dans le 'rempli
des Copiei's jus pi’à nouvel avis.
» 1 —
» 0,60
AVIS
(.a XXXVIII® Conférence des Eglises du Val; Pélis aura lieu B V. à
BOBLJèow 5 Novembre prochain
à 9 heures du'inatm. .)
On y .•étudieiia le sujet de « La
lecture iudividuelle de la :BiMé ».
Le soir précédent, des .réunions
seront tenuesiilans divers . quartiers
de la .paroisse sur; Psaume CXIX,
Rapports directs entre le Produ®'!.
tenr et le Coiisoininatenr.
■J
Un (te.s meilleurs liorlogars de Besanfi^Ad
et ami chrétien offre directement i
lecteurs des iiienti'es de tous modél^va
soit métal, soit araenl ou or, k clef ¡(3® 'f l
- lié*”
reraontoii, à. des prix réels de bon marca
et avec, toutes giirniities possibles,
factures. Nous couseiîtons à ceux de
ixuua uuiistiJiiuii» a cmix. uu
lecteurs qui auraient quelques achat^ *
.effectuer .de ne les faire qu’api-ès avoir
mandé et consulté le Caialogue détaillé ,
eui' enverra/'riorco Marc KMEKY tot'rVv
eànt d'Horloge rie, à BESANÇON (DoU^i ■
France.' ^
J. i’. Maijvn, Gérant
Torre Pel lice — Imprimerie AlpiB®' î