1
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3
^33^
33O
Quarante-deuxième année.
6 Septembre 1907.
N. 36.
L’ECHO DES VALLÉES
F'ARAISSAPiT'r OHAQUE> ViBIVDRKOI
Prix d'abonnement par an:
Vallées Vaudoises , Fr. 2,50 - Italie . . Fr. 3,00
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Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration A M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
?
f
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
1.^,, SOMMAIRE :
‘■'Biscours d’ouverture — Synode vaudois
Mb*— Ephémérides vaudoises — Gaston
Prommel — VIII® Congrès National
...des Unions chrétiennes de Jeunes Gens
— Nouvelles de l’Evangélisation —
Chronique.
s
AVIS
5ÍÍ)
renouvelons la prière, aux
'i ’ahonnés retardataires, de bien vouloir
\ nbus envoyer, sans délai, le montant
\ de leur abonnement pour l’année en
V cours.
&
L’Administration.
(1)
|^;Discoiirs d’ouverture du Syuode
Après un exorde de circonstance ou
|)eut-être personnel, le prédicateur ini-ïtoduit son sujet tiré de la fin du v. 2^
Gen. chap. XII: Tu seras bénédic■dion, et en fait l’exposition non sans inj voquer l’aide de Dieu et l’assistance de
î^ïon Esprit.
S“- Nous donnons ici un résumé de cette
;-]f)rédication.
^ I. La Bénédiction ! mais c’est les écluses des deux ouvertes pour laisser pleuî voir sur la terre des biens tempôrels
- ,et spirituels, en telle abondance que
; l'homme n’y pourrait suffire. C’est ces
^biens célestes, ces gratuités divines, ces
dons précieux, ces grâces excellentes
'■ qui descendent d’en-Haut, qui coulent
. à pleins bords de l’océan de la miséricorde divine sur ce monde altéré, af^fàmé, qui n’a rien et qui a besoin de
I’ fout. Une seule chose peut lui suffire :
là bénédiction, parce qu’elle lui apporte
tout.
Etre bénédiction, c’est en devenir
;■ l’organe pour proclamer la grâce de
E'Dieu, salutaire à tous les hommes, le
canal pour la communiquer.
C’est donc faire briller la lumière divine, faire arriver à la masse humaine
la vertu puissante, régénératrice et sanctifiante de l’Evangile, offrir l’eau vive
de Jésus, répandre autour de soi la joie
céleste, la paix de Dieu, l’assurance
' chrétienne, l’espérance qui ne confond
; point, et affirmer à la »multitude les réa. lités de la vie spirituelle.
Travailler à la destruction du mal,
^rivaliser d’activité avec lui pour'lui
arracher ses victimes, combattre l’immoralité, unir sa voix à ceux qui dé^ fendent les droits des déshérités, sou-Aenir tant d’œuvres utiles, en fonder
de nouvelles, procurer la paix par l’a|,paisement des haines, c’est être enfant
de Dieu, en faire l’œuwie, c’est être
1 bénédiction.
-------- .
(1) Sermon prononcé par M. le pasteur Jean
Daniel Hugonj 'de Colonia Valdense, le Lundi 2
. Septembre, dans le Temple Neuf de La Tour.
IL Ce grand privilège accordé à
l’homme en faveur d’autres hommes est
en même temps un devoir que Dieu
impose à tous ceux qu’il appelle à sa
connaissance. Il ne s’agit pas, en effet,
de quelque chose de facultatif, d’une
prérogative du petit nombre, ni d’une
œuvre spéciale. Au contraire, l’apôtre
nous dit à tous : bénissez, c’est à cela
que vous êtes appelés si vous voulez
hériter la bénédiction.
Tous ne sont pas apôtres, ni prophètes, ni docteurs, mais il est accordé
à chaque enfant de Dieu d’être bénédiction. C’est la mission de tous, comme dans
une armée, gradés et simples soldats, ont
pour tâche commune quoique par des
moyens divers de défendre leur pays.
Et c’est aussi ce que prouva l’exemple d’Abram qui fut et qui est encore
bénédiction par le seul fait initial de
son obéissance et non par une position
ou- des exceptionnels. ^
III. Cet exeniple nous dit aussi comment nous pourrons accomplir cette oeuvre. C’est tout d’abord par la connaissance de la vérité révélée et acquise.
Les religions païennes, l’islamisme et
même le catholicisme ’ romain qui annullent de belles qualités naturelles chez
un trop grand nombre d’individus et
propagent la ruine sur de vastes espaces, prouvent que la vérité seule est
toujours féconde et qu’elle affranchit et
sanctifie ceux qui la répandent et ceux
qui la reçoivent.
La foi en Dieu qui remporte la victoire sur le monde et les œuvres chrétiennes font aussi du disciple de Christ
le sel de la terre.
Dieu nous adresse le même appel
qu’à Abram. Ne résistons pas à la voix
céleste.
Comme la jeune Israélite, captive dans
la maison de Naaman, que tout enfant
devienne bénédiction afin qu’aujourd’hui
encore et toujours Dieu tire sa louange
de la bouche de l’enfant et de ceux
qui sont à la mammelle.
Disposant de plus de moyens, le jeune
homme, la jeune fille, en imitant l’exemple de Daniel ou de Joseph, peuvent
être bénédiction et répandre autour d’eux
l’odeur de la connaissance de Dieu.
Les époux doivent l’être l’un pour
l’autre, le devenir si malheureusement
ils ne le sont pas encore, tous les deux
pour leurs enfants et ceux-ci pour leurs
parents.
Mais c’est surtout du ministre de
l’Evangile que l’on a le droit d’exiger
la réalisation incessante du commandement, de la promesse et du programme
divins. Et cela, dans la conversation,
en chaire, au catéchisme, auprès du lit
des malades comme dans la famille et
dans la société.
Pour ne pas courir à l'aventure, ni
frapper il faut que chacun sache répondre à la question parfois angoissante:
Quel est mon devoir actuel ? Cela est
particulièrement nécessaire au ministre
de l’Evangile, au milieu de l’exArême
variété de ses devoirs et des conditions
changeantes de son activité. Dieu nous
indique la route : Sois bénédiction, suivons-la avec la certitude qu’il l’a déjà
aplanie devant. Qu’Il nous fasse a chacun la grâce de voir s’accomplir en
notre faveur et aussi par notre moyen
la prophétie du Christ : Celui qui croit
en moi, des fleuves d’eau vive couleront de «on sein, comme dit l’Ecriture.
Synode Vaudois
de 1£07
Le vaste temple de la Tour était
bondé de monde quand, à % h. précises, le Corps des pasteurs fit son
entrée solennelle. M. J.* D. ArmandUgon, pasteur de Colonia Valdense
(Uruguay), s’adressant, tour à tour,
à l’auditoire en général, à ses collègues et au candidat, leur applique,
dans une excellente méditation, les
paroles de Genèse XII, 2 : Tu seras
bénédiction. Le lecteur a trouvé en
tête du numéro le résumé de cette
prédication, que M. Hugon a bien
voulu nous communiquer.
Le culte s’acheva par la cérémonie
de la consécration du candidat M.
Louis Marauda, fils du pasteur d’Aoste.
Les membres du Synode se rendirent
ensuite à la Maison Vaudoise pour
se constituer en assemblée, sous la
présidence provisoire deM.Weitzecker,
pour la vérification des mandats. L’on
put enfin procéder à l’élection du
Bureau qui demeura composé de MM.
J. D. Armand-Hugon junior. Président ; B. Revel, pasteur à Milan,
Vice-Président; Jean Bonnet, Paul
Goïsson et Louis Marauda, secrétaires, et Ing. Miegge et V. Morglia,
assesseurs.
»
^ *
La séance du mardi matin s’ouvre
par un excellent culte fait par le
Président, puis par la lecture de la
relation de la Commission Examinatrice de la Gestion de la Table,
relation soignée et suggestive due à
M. le Prof. Coïsson et .qui attire
l’attention des membres du Synode
sur les points essentiels, servant ainsi
de guide aux discussions qui suivront.
A propos du rapport du Pomaret,
le Modérateur, le Président du Comité et d’autres personnes, font remarquer à M. Weitzecker que, quoique
les besoins des Vallées soient en
dehors du mandat spécial du Comité
d’Evangélisation, il n’est pas exact
de dire que ce dernier se désintéresse
des Vallées, mais qu’ au contraire il
est venu en aide mainte et mainte
fois à telle et telle paroisse, y compris le Pomaret.
MM. H. Tron, E. Gönnet et M.Falchi
assurent, en réponse à un doute exprimé par le contre-rapport, que la
multiplicité des réunions de quartier
et des visites à domicile ne nuit
pas à la fréquentation du culte principal, qui est suivi assidûment par
tous céux qui prennent une part
active à ces réunions.
A propos de nos paroisses de l’Amérique du Sud, le. Synode tient à
montrer, une fois de plus, à M. J. D.
A. Hugon combien on apprécie l’activité prodigieuse et féconde qu’il a
déployée dans ce champ et profite
de l’occasion pour obtenir de précieuses informations. Sur le regret
exprimé par M. le prof. D. Jahier que
r usage de l’italien se soit perdu
parmi nos colons, ce qui les prive
d’un moyen de culture intellectuelle
non indifférent et d’un lien précieux
avec leurs compatriotes, voire même
de subsides de notre Gouvernement
pour les écoles, M. Hugon nous dit
que l’italien ne s’est pas perdu parcequ’il n’était pas connu du tout de
la première génération des colons qui
s’est rendue sur les rives de la Plata.
Les écoles primaires sont entretenues
par le gouvernement uruguayen, qui
laisse cependant à nos consistoires
la liberté d’y enseigner le français
et la Bible. Une école de 2® degré a
été tenue pendant quelque temps à
Colonia avec une classe d’italien,
pour laquelle le Gouvernement italien avait accordé un subside de 200
francs ; mais le subside ne tarda pas
à manquer, et l’école dut se fermer
faute de moyens. Quant au français,
c’est dans cette langue que se font
encore les catéchismes et la plupart
des cultes à Colonia Valdense ; mais
dans les autres paroisses c’est l’espagnol qui domine et il est inutile
de prétendre remonter le courant;
cet envahissement de l’espagnol est
aussi naturel et inéluctable que celui
de l’italien aux Vallées.
La difficulté de trouver des instituteurs et institutrices vaudois pour
les écoles des Vallées va mettre en
question ici même l’enseignement du
français et de la Bible. Mais ce sujet
se reliant à celui de l’Ecole Normale
dont le Synode devra forcément s’occuper, on les renvoie l’une et l’autre
à une Commission chargée de référer
à ce même Synode en temps utile
2
pour permettre une discussion sérieuse et décisive.
La demande d’éniéritatioii, demandée, à cause de ses :35 ans de services, par M. J. D. A. Hugon, senior,
naguère pasteur de Rora, puis de
Rio Marina, et maintenant de Noyaggio (Tessin) au service d’un Comité bâlois, est accordée. Le sentiment d’un grand nombre des membres
du Synode tend cependant à. ne pas
trouver naturel une telle demande
au moment de se donner à un nouveau champ d’activi-té ; et ce sentiment se traduit par la nomination
d’une Commission, présidée par M.
le prof. Bosio, dont les chefs des
Administrations seront membres exofficio, et qui devra étudier avant le
synode prochain les modifications à
apporter aux réglements pour empêcher que des cas semblables ne se
répètent, vu surtout l’état obéré de
la caisse de retraite des pasteurs.
On vote ensuite les conclusions
proposées par le contre-rapport, tendant à remercier la Table pour la
fidélité et l’activité avec lesquelles
elle a accompli son mandat.
La soirée fut occupée par une
séance du Corps pastoral pour examiner la position précaire qui est
faite actuellement et depuis plusieurs
années au sein de notre Eglise à trois
congrégations et à leurs pasteurs,
provenant d’autres dénominations aujourd’hui disparues. Après avoir ouï
avec plaisir les meilleurs témoignages
rendus à ces frères par ceux qui ont
pu le mieux les voir à l’œuvre, le
Corps pastoral, à l’unanimité des 54
présents, décide de proposer au Synode de reconnaître MM. Damiano
Borgia, Luigi Angelini et Pietro
Mariani comme membres du Corps
pastoral vaudois, avec la jouissance
de tous les mêmes droits que leurs
collègues, le Comité se chargeant de
pourvoir éventuellement à leur éméritation ; de même leurs églises de
Milan Foro Bonaparte, Forano Sabina
et Bari sont reconnues égales aux
autres.
La séance de mercredi matin s’est
ouverte par une courte mais pratique méditation du Président sur la
vérité dans la charité, allocution excellente entendue de trop peu de
monde, les membres du Synode s’en
tenant, en majorité, à Vhewre vaudoise, détestable habitude qu’il serait
temps de faire disparaître, surtout de
la part des pasteurs qui insistent si
souvent, du haut de la chaire et ailleurs, sur le devoir de la ponctualité.
Le Synode entend ensuite, de la
bouche de M. P. Longo, la lecture
du contre-rapport de la gestion du
Comité d’Evangélisation, rapport clair
et intéressant qui groupe en paragraphes conclusifs les questions saillantes qu’il juge opportun de soulever.
Passant à l’examen du rapport imprimé du Comité, M. F. Rostan recommande qu’on informe des Vallées
les pasteurs des villes sur les jeunes
filles vaudoises qui vont en service,
et celui de Gênes en particulier sur
les émigrants ; les unes et les autres
seront toujours l’objet de soins affectueux et d’une grande utilité.
La mention faite de la part prise
par notre Eglise à F Exposition de
Milan permet de remercier les personnes auxquelles est surtout due la
«réussite de notre petite exposition.
M. Hugon, président, rappelle ce qu’a
i
fait le gouvernement de F Uruguay
qui, sans hésiter, s’est chargé de plus
de 2000 fr. de frais pour faire dresser
les cartes et plans de notre colonie
et pour le transport des obj ets j usqu’en
Italie. Le Synode décide qu’une lettre
officielle de remercîment sera écrite
à M. le Président de la République.
M. Banchetti, pour montrer comment l’œuvre d’évangélisation continue à être dirigée dans le même
esprit qu’au temps de M. Prochet,
rappelle que, sur son lit de mort, le
regretté Président a déclaré qu’ il
mourait confiant sur Dieu pour l’avenir de cette œuvre qui lui était si
chère et content de la savoir en de
bonnes- mains. M. C. A. Tron recommande, si nous avons bien compris,
de ne pas insister trop sur de tels
arguments, pour ne pas donner de
prise à l’esprit de parti.
Le Comité ayant demandé que le
Synode se prononçât sur le cas, assez
fréquent, paraît-il, d’évangélistes qui
poursuivent des études universitaires, M. Falchi se réjouit de cette
tendance qui peut amener nos ouvriers à être toujours mieux armés
pour la lutte en faveur de la vérité
contre la fausse science et les diverses
manifestations de l’esprit humain..
Mais, en même temps, il croit qu’il
est bon de se mettre en garde contre
ceux qui veulent surtout avoir une
corde de plus à leur arc, car ceux-là
comptent évidemment sur une défaite,
ils ne croient pas à l’avenir de l’œuvre
d’Evangélisation et sont surtout préoccupés d’assurer leur avenir.
M. J. Weitzecker saisit l’occasion
de la mention qui est faite d’un essai
d’évangélisation au Pragela pour
rappeler ce qu’il a eu l’occasion de
faire dans cette vallée, lors des funérailles de M. Cardon à Fenestrelles
et des victimes du Bet à Laval, ainsi
que lors du dîner en honneur du
chevalier P., syndic de Pragela, et
pour recommander d’agir avec une
extrême prudence pour ne pas être
mal interprété ou provoquer des
troubles.
Le journal Rinnovamento fournit
le sujet à un débat fort vif dans
lequel on se trouve cependant d’accord à reconnaître qu’il est bon de
laisser une grande liberté aux collaborateurs, mais que ceux-ci feront
bien de veiller à ne traiter que des
sujets utiles et à exprimer clairement
leurs pensées, de manière à ne pas
être interprétés au rebours, comme
dans tel cas qui est cité.
Jeudi matin, après la lecture des
verbaux, l’Assemblée et un nombreux
public se transportent au temple pour
entendre les délégués étrangers. Ils
sont cette année au nombre de huit.
Ce sont MM. J. Train, modérateur de
l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre,
D. Miller, pasteur écossais de Gênes,
bienfaiteur et ami bien connu de notre Eglise, Th. Dysart et W. Hall,
représentants des Eglises presbytériennes d’Irlande, H. Prissom qui représente l’Allemagne protestante, G.
Appia et G. Voila, au nom de la Société des Missions de Paris et des
missionnaires du Zambèze, J. Seguin,
pasteur de Freissinière, représentant
les Vaudois des Alpes françaises, MM.
W. R. Landels et Filippini, au nom
des Eglises baptistes et wesleyennes
d’Italie, et du Comité des Ecoles du
Dimanche. La publication hâtée de ce
compte-rendu au moment même de la
clôture de la session synodale nous
MM. J.-P. Pons, Modérateur;
B. Léger, Mod.-Adjoint ;
Théoph. Gay, Secrétaire;
J.-D. CouGN, membre laïque;
H. Rostan, id. id.
empêche de rendre compte cette semaine à nos lecteurs des allocutions
chaleureuses de ces MM. et des réponses de M. B. Revel, vice-président
de l’Assemblée.
La séance de l’après-midi est occupée en grande partie par une discussion concernant l’école de régents
évangélistes que le Comité d’Evangélisation désire pouvoir fonder à
Florence soit pour pourvoir à une
lacune nécessaire de notre organisation, soit pour perpétuer la mémoire
. du regretté Dr. Prochet. Les uns désireraient que l’on forme surtout des
régents, d’autres surtout des évangélistes, d’autres les deux à la fois;, on
finit par voter debout, pour mieux
honorer la mémoire du Dr. Prochet,
un ordre du jour par lequel le Synode, faisant sienne l’initiative du
Comité, recommande aux Eglises le
fonds en souscription destiné à permettre la création de cette école.
Les rapports de la Commission Hospitalière et du Conseil de Théologie
ne soulèvent aucune remarque importante, sauf le désir manifesté de mettre à même nos étudiants en théologie de connaître les questions sociales et le mouvement actuel des
esprits dans le champ philosophique.
La séance du vendredi matin est
consacrée à l’étude des propositions.
Le Synode, d’après le préavis du Corps
pastoral, décide à l’unanimité d’admettre au rôle des ministres de l’Eglise MM. Borgia, Mariani et Angelini.
— M. Tourn au nom de la Commission nommée ad hoc, lit une relation,
concise et prudente sur la question
de l’Ecole Normale de Jeunes Filles
ou Pensionnat. Les conclusions, qui
sont votées par le Synode, consistent
à recommander à l’Administration de
faire donner aux jeunes filles de l’Ecole latine et du gymnase inférieur
des cours de calligraphie, dessin et
couture selon les programmes officiels ; d’assigner des bourses d’étude
aux élèves qui, ayant obtenu leur licence complémentaire ou tel autre
titre équivalent, se recommande par
sa capacité et sa bonne conduite ;
d’amener tous les instituteurs au service de l’Eglise à s’inscrire au Monte
Pensioni. Suit une discussion au,cours
de laquelle plusieurs personnes expriment des regrets en voyant disparaître l’Ecole Supérieure, qui a rendu
tant de services à notre population,
et l’espoir de la voir renaître.
Le Synode prend une décision tendant à amener nos églises de l’Amérique du Sud à fournir à leurs ministres un honoraire assuré et convenable. — Pour éteindre le déficit
qui pèse sur l’Orphelinat à l’occasion
du prochain cinquantenaire de cet
Etablissement, le Synode charge l’Administration d’initier une souscription
dans ce but.
La Commission d’arbitrage à laquelle nous avons fait allusion plus
haut n’est pas approuvée par le Synode, dans l’espoir que les inconvénients ressentis cette année ne se
représenteront plus.
La séance du vendredi après-midi
est réservée à l’approbation des ver-'
baux, aux élections et à la clôture
de la session spiodale. Voici le résultat des votations :
Table:
Comité d’Evangélisation ; t
MM. Arthur Muston, Président;
Josué Tron;
Lie. Coppola ; ;
François Rostan ; {
E. Giampiccoli ; :
B. Revel;
Louis Rostan.
Commission des Institutions Hospitalières
M. G. A. Tron.
Conseil de Théologie :
MM. C. Rocchi ; .
G. Grilli.
EPIÊMÊMDIS ïlüBOlSES
5 Septembre. * ^
Persécvtion du pape Nicolas IV.
Nous connaissons une quarantaine de
papes qui se sont activement occupés
de faire persécuter les Vaudois, ou tout
ou moins ont pris contre eux de sévères mesures. La date du 5 septembre
nous rappelle l’un de ces quarante qui
se distingua par son zèle persécuteur;
nous voulons parler de Nicolas IV qui
écrivit de Rieti le 5 septembre 1288
une lettre qui devait allumer une sérieuse persécution contre les Vaudois
du Dauphiné.
Innocent III, Innocent IV et Urbain
IV avaient déjà dans le courant du
13“® siècle fait exterminer des milliers
de Vaudois ; mais il paraît que les
agents de la papauté avaient fini par
se relâcher dans leur fureur exterminatrice, et de leur côté les Barbes ne se
relâchaient pas dans leur ferveur de
propagande. Aussi Nicolas IV crut-il
devoir réveiller le zèle endormi de. ses
inquisiteurs par la lettre susdite. Nous
regrettons de ne pas en posséder tout
le texte, mais les effets qu’elle produisit,
nous sont hélas! trop connus. ■;>
Il faut dire qu’elle fut bientôt suivie par des instructions précises (23
Décembre) qui enjoignaient aux seigneurs et aux magistrats d’exécuter les
lois de l’empereur Frédéric II (1220)
contre les hérétiques et tout particuliè- ^
rement de veiller au paiement des amendes infligées aux Vaudois et à la destruction de leurs habitations.
Ces ordres du pape mirent en branle,
toute la gent cléricale du Dauphiné qui
dès l’année suivante tint un concile à«
Vienne et y décida que tous les Dimanches et jours fériés les curés au
son des cloches et les cierges éteints
devaient excommunier et anathématiser
les Vaudois « afin que la perverse hé^
résie qui a fait nouvellement des progrès dans cette région puisse être exterminée plus complètement». En outre
il fut institué dans chaque paroisse un
comité inquisiteur composé d’un prêtre |
et de 2 ou 3 laïques, chargé de recher-!^,
cher et dénoncer les Vaudois, et notamment de faire confisquer tous leurs,^
biens au profit de l’égHse. Quant auxj:'‘' j
personnes, elles devaient « être livrées
au bras séculier pour recevoir le châtiment qui leur est dû». Comme couronnement de cet édifice de persécution, le pape donna au Dauphiné un
inquisiteur en chef dans la personne de
Guillaume de St. Marcel, qui s’acquitta
si bien de ses devoirs qu’il en fut ré- J
compensé par sa nomination à évêque
de Nice en 1317, Et, malgré tout, les
Vaudois continuaient à exister.
Teofilo Gay.
Gaston Fronnnnel
{suite)
II. - Etudes morales.
C’est encore, et plus que jamais, lai
méthode psychologique qui règne, psy-
3
R
»
P
r
ï
f
{■
choiogique ou expérimentale, méthode
scientifique.
Frommel ne veut pas appuyer ses
' théories sur tel ou tel postulat, il ne
; veut pas établir de système en se ba■ sant sur tel ou tel dogme, — non —
le seul fondement qu’ aient ses recherches est l’expérience, — ses affirmations
ne sont pas des élucubrations de la pensée ou de la gymnastique de l’esprit,
mais elles s’appuient sur les données
de l’expérience, sur la. réalité vécue.
Voilà ce qui donne aux écrits de
Frommel, à son enseignement, à sa paiole une telle force. — Voilà pourquoi
Encore en lisant ce livre on est non
feulement édifié, mais on se sent subÿjgué par une main .puissante et comme
écrasé !
.1 Frommel, on l’a déjà dit, était bien
de la lignée des saint Paul, des Augustin, des Luther, et comme eUx il
avait fait la douloureuse expérience de
la puissance du péché — l’homme ne
pouvant plus vouloir, et ne voulant
plus pouvoir ! — l’homme déçu et coupable 1 Et après avoir ainsi senti l’incapacité humaine, cette déchéance complète, cette anarchie de la conscience,
c’est vers la croix qu’il tourne ses regards, en la plaçant au centre de l’évangile et en saluant en Jésus le fils,
de l’homme et le fils de Dieu !
é Frommel ayant fait cette expérience
profonde, on comprend où il puisait la
force et la certitude de ses assertions,
on comprend l’accent solennel parfois
même tragique de ces études, on comprend l’intransigeance quasi farouche
avec laquelle il défend le christianisme.
G’est que Frommel avait compris
4iï.ipute la tragique réalité de la vie, c’est
que en voyant sa misère morale il avait
ifiÆompris qu’il s’agissait d’être ou de
f.x'tion être !
{r Nous trouvons dans ce volume quelques études qui avaient paru déjà dans
des revues, et que les éditeurs ont réunies en deux parties : la foi — la vie
intérieure, — précédées par une leçon
de Frommel à ses étudiants intitulée :
« Franche explication », où il expose
le christianisme qui a répondu aux besoins de sa conscience.
Rarement, pour ne pas dire jamais,
nous avons trouvé un livre qui fasse
une impression si profonde, duquel se
dégage une influence si intense.
En lisant ces études il nous paraît
d’entendre encore la voix vibrante et
solennelle de notre professeur, car chaque parole écrite de sa main est l’expression d’une réalité vécue.
DANTE COCORDA.
YIII® CoDgrès National
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
Comme l’annonçait l’Echo de la semaine dernière, jeudi soir, 29 août, à
huit heures s’ouvrit à la Tour le VIII““
Congrès des U. C. de jeunes gens, par
un discours à la fois très élevé et pratique de M. le proi^. Falchi. Les séances commencèrent vendredi matin 30
août, dans la salle du synode, et ce fut
M. le pasteur Landels qui présida le
culte. Après quelques communications
et la lecture d’une dépêche du Comité
International de Genève, on constitua
le Bureau, par acclamation, dans les
personnes de MM. Landels, président.
Ingénieur Eynard et V.^Morglia, v.-présidents, Paolo Paschetto et Mastrogiovanni, secrétaires. Le président remercie et nomme ensuite la Commission
des propositions, après quoi M. le doc
teur R. Proche! et M. Filippini lisent
chacun un rapport rendant compte de
leur activité triennale ; les chefs de
groupes présents donnent aussi des nouvelles sur l’œuvre accomplie.
Vient ensuite un troisième Rapport,
lu par M. Ferreri sur le sujet : Condition actuelle des Unions Chrétiennes. — La
cause. — Projet de réforme. Ce travail,
en partie historique, nous montra qu’il
fallait retourner a.\Vantico, surtout pour
ce qui regarde le mode d’admission des
sociétés à la Fédération Nationale; que
rmterdénominationalisme en fait d’Unions
Chrétiennes n’avait pas donné son fruit,
vu que sur 17 Unions fédérées, la seule
qui était interdénominationnelle était
celle de Rome. Quatre ou cinq autres
qui existent dans quelques villes d’Italie
n’en ont que la vernice, mais de fait elles
sont comme les onze des Vallées, dénominationnelles, sous la dépendance
de l’Eglise Vaudoise. En citant des
chiffres, M. Ferreri nous apprend qu’en
1885 la Fédération Nationale se composait de 52 Unions avec plus de 1100
membres, tandis qu’aujourd’hui les Unions fédérées sont seulement au nombre de 17 avec 600 membres environ,
desquels 200 appartiennent à l’Union
de Rome. Le rapporteur proposa au
congrès des réformes qui permettraient
aux Unions de se constituer plus librement dorénavant dans le sein de chaque église. Un comité tâcherait de les
réunir en fédération locale, laissant toutefois chacune d’elles libre de travailler pour le but qui lui tiendrait plus à
cœur. Bien entendu que les Unions
Interdénominationnelles ne cesseraient
pas d’exister et là où il sera possible
d’en avoir, le but sera toujours de les
créer et de les faire vivre. Toutes les
autres sociétés qui comme les Unions
Chrétiennes, reconnaissent Jésus comme
leur seul Sauveur, pourront faire partie
de la Fédération Nationale, pourvu que
le pasteur donne son avis favorable.
Comme corollaire de ces réformes, que
le Congrès approuve, on vote aussi un
ordre du jour invitant le futur Comité
national à se mettre en relation avec
les sociétés d’activité chrétienne, des
étudiants, etc., afin de parvenir, si possible, à une entente, et de constituer
une grande fédération de toutes les diverses branches d’activité chrétienne.
Le samedi, 3! août, la séance s’ouvrit à 8 i\2 par un culte présidé par
le Docteur Tron, pasteur. Le Congrès
reprît ensuite son ordre du jour sous
la présidence de M. l’ingénieur E. Eynard, v.-présidenl, qui communiqua tout
d’abord les salutations envoyées par le
Comité National des U. C. de Jeunes
Filles. Nous entendîmes ensuite une relation lue par M. Ferreri, sur Gioventù,
organe des U. C., de l’A. C. et des
sociétés des Etudiants. Notre ami nous
fît l’histoire des trois premières années
du journal, et à la discussion qui suivit
plusieurs orateurs donnèrent des conseils fraternels au Comité de rédaction
et le remercièrent pour le travail accompli. Les congressistes exprimèrent différents vœux afin que à l’avenir Gioventù
soit toujours l’écho fidèle des Unions et
des autres sociétés chrétiennes.
M. L. Paschetto nous donna une relation orale sur le sujet : « Les jeunes
gens et l’Eglise^, nous présentant ses expériences personnelles. M. Conte, pasteur à Venise, second relateur, fit de
même. Plusieurs membres du Congrès
prirent la parole pour nous mettre devant les yeux leur manière de voir.
Nos amis voient la question sous difI férents points de vue, mais tous sont
animés d’un vrai esprit chrétien, et nous
pensons que l’importante discussion aura
laissé une bonne impression sur chaque
congressiste.
A midi il y eut un dîner en commun à l’Hôtel de l’Ours, où le propriétaire M. J. Jouve, en vrai unioniste,
nous fît goûter un bon dîner pour un
prix plus que modéré. Il y eût ensuite
réception à la cure de la Ville, où M.
le pasteur Tron nous montra sa bienveillance bien connue.
En reprenant la séance, le Congrès
vota, après ample discussion, plusieurs
propositions, entr’ autres celle d’avoir
si possible le 9“® Congrès en 1911, au
lieu de 1910, à Rome ou à Turin, à
l’occasion de l’Exposition nationale. Le
Comité National fut chargé d’étudier la
question.
Le Congrès vota aussi de chaleureux
remercîments à la V. Table Vaudoise
pour avoir mis à sa disposition la salle
du Synode, enfin il nomma le Comité
National dans les personnes de MM.
Docteur R. Proche!, président, E. Filippini, Doct. Meynier, L. Paschetto et
C. Ferreri. — A 6 heures termina le
VIII“*® Congrès national. — La promenade à St-Germain, à ce qu’on nous
raconte, a assez bien réussi.
J. BUFFA, délégué de V Union du Villar.
Nouvelles de VEvangélisation
M. l’Evangéliste Moggia a été transféré
de San Giacoino degli Sohiavoni a Civitacampomarano, en remplacement de M.
Giovanni Tron parti pour l’Amérique du
Nord.
M. Antonio Corneüo évangéliste a été
transféré de Gissi à San Giacomo degli
Schiavoni e Guglionesi ; — M. Volpitto,
de Cerignola à Gissi ; — M. De Angelis,
de Borrello à Falerna ; — M. Maugeri,
de Falerna à Siracusa. — M. Pietro Zuliani a été placé à Cerignola. — MM. les
candidats en théologie Henri Tron et
E. Gorsani ont été envoyé provisoirement,
par le Comité, le premier, à Borrello, le
second, à Carunchio.
CÂÎfOJM IQliiii
La Tour. La Réunion publique du
Congrès des Unions Chrétiennes de J. G.,
qui devait avoir lieu Vendredi dernier,
comme nous l’avions annoncé, n’a pas
eu lieu, faute d’orateurs. Le Comité organisateur fera bien, une autre fois, de
mieux s’entendre avec les personnes qu’il
charge de parler au public, pour éviter,
aux journaux, la peine d’annoncer des
réunions qui ensuite ne se tiennent pas,
et au public, de se déranger, (comme
plusieurs l’ont fait), pour écouter des
orateurs qui ne donnent pas signe de vie.
— Un Concert vocal et instrumental
a réuni. Samedi dernier, dans l’Aula
Magna du Collège, à 9 heures du soir,
un public nombreux et choisi, qui a
beaucoup goûté la bonne éxécution des
chants et des morceaux de musique du
riche programme. Ce concert a été répété,
avec plusieurs variantes, et avec grand
succès. Jeudi soir 5 c.
— Le Dimanche, 1 Septembre, la
chaire du Temple Neuf a été occupée
parM, Janni, pasteur vaudois à San Remo,
qui a donné à ses nombreux auditeurs
une éloquente prédication sur les paroles
de 1 Jean 5/4 : Questa è la vittoria ehe ha
vinto il mondo, cioè la jede nostra.
— L’assemblée d’église a élu comme
son représentant au Synode M. le prof.
Jahier.
— Dans l’après-midi de ce même dimanche, MM. les pasteurs évangélistes
Josué Tron, Garretto et Simeoni ont
donné de très intéressants détails sur
l’œuvre d’évangélisation en Italie, dans
une réunion tenue aux Giordanots, qui
aurait été bien plus nombreuse si nous
n’avions eu une averse au moment même
où l’assemblée se formait.
Société d’Utilité Publique.
A cause d’une conférence de M. Janni,
l’Assemblée de la Société à été renvoyée
à Dimanche 8 courant, à 4,30 de l’après midi, dans Vaula magna du Collège.
Tous les membres et amis de la Société y sont cordialement invités.
St-Jean. Dimanche dernier la chaire
a été occupée aux Blonats par M. Ernest Comba et au Chabas par M. Adolphe Comba. L’assemblée d’église a élu
comme député au Synode M. Joseph
Long instituteur.
— Le Concert-Bazar des Amies de la
jeune fille en faveur de leur Ecole de
couture, annoncé pour Mardi prochain
10 courant à la Maison Vaudoise de
St.-Jean pour 4 heures, commencera à
3 heures. Les billets d’entrée peuvent
s’obtenir chez les dames du Comité nommées dans l'Echo de la semaine passée.
Villar P élis. Dimanche dernier 1®'
septembre, M. Pierre Chauvie pasteur év.
à Vérone occupa la chaire et nous donna
ensuite en plein air, au Cassarot, une conférence sur l’Evangélisation, nous parlant
tout particulièrement des villes où il avait
travaillé pendant son ministère. J. B.
Angrogne. Le Conseil Communal, dans
une séance de Août dernier, a élu comme
maîtresse de la Grande Ecole des Pilles
M.lle Joséphine Arnoulet, de la Tour,
vice-directrice de l’Orphelinat, pour remplacer M.lle Lydie Bonnet, démissionnaire
pour cause de santé. Félicitations à M.lle
Arnoulet et à la commune d’Angrogne
pour son bon choix.
Prarustin. Nous apprenons que M.
Henri Jahier, de Pramol, jusqu’ici maître-évangéliste à San Giacomo degli Schîavoni (Abruces), vient d’être nommé maître
de la Grande Ecole de Prarustin, en
remplacement de M. Coucourde démissionnaire, Félicitations au nouvel instituteur de Prarustin et souhaita pour une
carrière longue et bénie.
Saint-Germain. Du Rapport imprimé,
que nous recevons, il ressort que cette
paroisse se compose de 301 familles, avec
1478 âmes. Le nombre des membres communiants est de 1015, et celui des électeurs de 278. Le culte principal est toujours assez bien fréquenté. Les réunions
dans les écoles de quartier ont été soignées d’une manière particulière. Malheureusement tous ceux qui fréquentent
les cultes ne s’approchent pas de la Table du Seigneur. Il existe dans la paroisse une quinzaine d’individus qui, depuis quelques années, ont brisé tout lien
avec l’Eglise Vaudoise. Il y a eu 85
actes liturgiques cette année, c.-à-d. 35
baptêmes, 8 mariages et 32 sépultures.
Des 37 catéchumènes qui ont suivi l’instruction religieuse, 34 ont été reçus dans
l’Eglise. Les deux écoles du Dimanche
qui comptent 19 moniteurs et monitrices
ont été fréquentées par 231 élèves. 350
enfants ont reçu l’instruction dans les
écoles sur semaine. Les entrées de la
Diaconie sont de frs. 694,69 et les sorties de frs. 335,75. Le fonds d’église est
de francs 2334,82. Les sorties ont été
de 2107 ffancs, desquels 200 ont été
donnés à l’œuvre d’Evangélisation,
Ab. payés et non quittancés.
D. Viglielmo, Clos (1907-08).
A. Rtvoir, gérant.
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