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Soixante-quatrième année - Anno VI".
16 Mars 1928
N" 11
Speitt.
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
L
PRIX D'ABONNEMENT I Par an Ponr 6 mola
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . . L. 10,— 6,—
Etranger (y compris les deox Amériques) . » 24,— 12,—
. . 22,—
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de l’année.
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vv
Que toutes les chose» vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Un témoignage.
Nous étions assis en cercle autour de
la cheminée. La flamme illuminait le visage grave et doux de notre hôte — un
vieillard — qui ré{>était, en suivant le hl
de sa pensée : « Deis témoignages, oui, mes
\ enfants, des témoignages !... ».
Puis, s’interrompant : « Voulez-vous que
je vous raconte une histoire ? ».
A notre réponse aflirmative, il « reprit,
en caressant sa balle barbe blanche, d’un
geste machinal ;
« 11 y a bien longt-emps. J’étais pasteur
dans un village loin d'ici ; je reçus un
fl jour une lettre, très laconique, d’ailleurs,
et qui, pourtant, me troubla étrangement.
Un père me priait de demander à son fils
s’il voulait bien, le recevoir chez lui. De la
réponse devait dépendre son retour au
pays. Cet homme ! je l’avais presque
oublié !
i « Mais le passé me revenait à la méÍ" ; moire. Un homme pris de vin trois jours
sur quatre, un propre à rien. Un homme
..qui avait tué sa femme — une sainte
femme — à petit feu, et tyrannisé son
' petit garçon, un amour d’enfant. Un
homme qui en avait eu pour dix-huit mois
de prison pour vol, puis avait disparu
sans jamais s'inquiéter de son fils. On le
savait pourtant en Amérique, et vraiment
tout le monde avait espéré qu’il n’en reviendrait jamais. Puis on l’avait oublié.
« Son fils, Henri, par un contraste
étrange, était foncièrement honnête. Ne
voulant rien devoir à personne, il avait
'travaillé ferme et avait réussi à se créer
^une bonne position. Il était devenu un menuisier très apprécié. Je l’aimais beaucoup et je connaissais un secret !... Je savais qu’il caressait le projet d’amener
dans sa maisonnette — une jolie maisonnette toute couverte de lierre — une...
une petite « reine aux blonds chevaux ».
« Et maintenant, cette lettre pouvait
bien être la fin du rêve d’or ; car si le
jeune homme disait ; « Oui, mon père peut
revenir chez moi », les parents de Marie
ne permettraient jamais que le rêve devienne nne réalité. Mais, au fait, le jeune
homme pouvait bien dire ; « Non », qui
pourrait lui jeter la pierre ? Mais alors,
c’était un homme à la dérive. Un homme
qui n’aurait plus personne à qui se
raccrocher...
«Je m’acheminai à contret-cœur vers
la demeure d’Henri. C’était le printemps.
La route toute bordée d’églantines en fleur
. et de chèvre-feuille, était charmante, mais
j’étais troublé dans mon esprit. Henri me
reçut dans le petit jardin qu’il cultivait
^■vec amour pour... la petite reine aux
blonds cheveux.
« L’endroit était joli. L’heure était douce.
Je lus la lettre... Un pli soucieux se forma
®ur son front... De.s souvenirs, peut-être,
souvenirs lointains de sa malheureuse
enfance, de sa triste adolescence lui re>vinrent à la mémoire. I] pâlit. Son rêve,
son beau rêve !... Il se leva, fit le tour de
®on petit jardin, puis vint s’asseoir près
de moi sous la branche de lilas où un rossignol chantait éperdument sa chanson
d amour.
« Dites-lui de revenir, monsieur le Pastour », dit-il simplement.
« Et le père revint : une ruine au phy^qvtô comme au moral, un pauvre être
infirme et borgne dont le visage racontait
la triste histoire d’une vie de débauche.
« Il fut reçu avec bonté .dans la petite
maison couverte de lierre, et les gens qui
passaient devant le joli jardin pouvaient
le voir au soleil, fumant sa longue pipe
et crachant sur toutes les touffes de fleurs,
excepté les lilas pourtant, car les jolies
grappes roses étaient trop haut pour qu’il
pût les profaner.
« Le fils, qui avait cultivé les fleurs avec
amour, ne se plaignait jamais ».
Le vieux pasteur, à la barbe blanche,
s’arrêta un moment. Ses yeux brillèrent
comme s’ils étaient illuminés par un feu
intérieur, par un éclair de reâme.
« Oui, mes enfants, reprit-il, il faut des
témoignages, il en faut, mais, croyez-moi,
il y a des témoignages silencieux, et ce
sont, peut-être, les plus éloquents. Je n’ai
jamais entendu ce jeune homme « témoigner de sa foi en public, ni déclarer qu'il
était sauvé », mais — et sa voix se fit très
solennelle — chaque fois qu’il y a miséricorde, pardon, sacrifice et dévouement, il
y a un témoignage à la gloire de Dieu ».
Tante Rose.
Pour l’amitié internationale.
« Le devoir et la responsabilité des Eglises chrétiennes pour la fraternité deis peuples » : tel eist le sujet qui sera traité,
dimanche 18 courant, dans toutes nos
chaires évangéliques. On recommande aux
orateurs de mentionner particulièrement,
dans leurs discours, ce mouvement .spirituel (en vue de la Paix) unissant en un
faisceau des représentants de toutes les
Eglises évangéliques et orthodoxes du
monde.
Nous avons mentionné assez fréquemment dans nos colonnes les efforts poursuivis par différents groupements religieux, pour faire pénétrer dans la conscience des Eglises l’idée de la Paix entre
les Nations, en travaillant au rapprochement des peuples ou, pour être plus exacts,
des chrétiens des différents pays, un but
plus limité, mais pui, s’il était atteint,
nous rapprocherait énormément de la Paix
universelle. Si toutes kis Eglises chrétiennes, la catholique y comprise, avaient essayé de comprendre leur devoir à cet égard,
je n’irai pas jusqu’à dire que la dernière
grande guerre n’aurait pas eu lieu, mais
il est certain que les effets, les terribles
effets en auraient été singulièrement atténués, durant, et, plus encore, après le
conflit.
Les « Chevaliers de la Paix », dont nous
nous sommes souvent entretenus dans
cette feuille, ont toute notre sympathie ;
et si nous avons un regret à exprimer,
c’est que cette excellente institution internationale de jeunes chrétiens, qui se tient
systématiquement éloignée de toute politique et fait totalement abstraction du
passé, n’ait pas recruté un plus grand
nombre d’adhérents en Italie. L’activité
que déploie 1’« Alliance Mondiale pour
l’Amitié internationale par les Eglises »,
un organisme bien plus puissant dont les
buts semblent cependant être moins immédiats, a également droit à l’appui moral
de la presse évangélique. Tout ce qui tend
à rapprocher les peuples doit être vivement encouragé.
Hélas ! trois fois hélas ! le but à atteindre est encore si éloigné ! Les jalousies ■ de
races et de nationalités sont plus que jamais à l’ordre du jour, ainsi que la, course
aux armements ; la politique internationale semble n’avoir jamais été moins rassurante : voilà de grandes nations, telles
que l’Angleterre et surtout l’Amérique, qui
prêchent la fraternité, préconisent le désarmement —■ en théorie — mais qui, en
réalité, augmentent chaque année leurs
budgets militaires et votent chaque année
de nouveaux crédits pour avoir une armée
de l’air ou une flotte dépassant celle de
toute autre nation. En présence de ces
faits et de tels autres analogues à ceux-ci,
on serait tenté, comme; tant d’autres, de
demeurer tant soit peu sceptiques, et de
sourire de la naïveté de ceux qui persistent à croire, comme à l’Evangile, à l’établissement d’une paix permanente entre
les peuples, dans un avenir plutôt rapproché. Et nous pourrions être tentés de refuser notre modeste concours, en nous disant ; « A quoi bon ? Vous voyez bien qu’il
n’y a peut-être jamais eu autant de sujets
de différends, de haine, de rancune entre
les peuples, comme depuis le jour où l’on
parle sur tous les tons de la Paix. La
Paix est une utopie : c’est la guerre qui
est dans l’ordre naturel des choses, qui est
souvent inévitable et qui ne sera jamais
abolie ».
Voilà ce que maintes personnes se disent, ce que nous nous disons, vous et nous,
chaque fois que nous devons constater les
tristes effets de l’incompréhension ou de
l’aversion des peupleis, les uns vis-à-vis des
autres. Et nous avons tort ; et ce sont les
soi-disant utopistes qui sont dans le vrai.
Les apôtres de la Paix n’ont eu, jusqu’ici,
que peu ou point de succès, n’ont pas obtenu de résidtats appréciables. D’accord.
Mais est-ce là une raison suffisante pour
qu’ils s’abandonnent au découragement,
pour que nous leur marchandions notre
appui (si tant est qu’il n’y en ait pas parmi nous qui, inconsciemment peut-être, les
tournent en ridicule) ? Est-ce que le messager de la Bonne Nouvelle, ou le missionnaire en pays payen se laisse arrêter par
un insuccès, ou même par toute un© série
d’insuccès ? Non, mais il continue à semer
avec courage, confiant en Celui qui seul
peut donner l’accroissement et avec l’eepoir tenace que le jour viendra où il verra
les fruits de son travail, ou que d’autres
moissonneront avec triomphe là où il sème
avec larmes.
Toutes les Sociétés, toutes les organisa;tions, tous les mouvements spirituels qui
ont en vue l’établissement de la Paix, sont
aiguillonnés dans leurs multiples activités
par cas perspectives encourageantes. Le
travail d’aujourd’hui donnera ses résultats
demain. D’ailleurs, ne nous hâtons pas
trop de juger : qui-peut dire en conscience
et en toute connaissance de cause, qu’elles
n’aient rien obtenu jusqu’ici ?
Nous voulons donc aujourd’hui, à la
veille du dimanche de la Paix, recommander à la sympathie de nos lecteurs ces différentes organisations,! et de façon toute
spéciale la grande AUliance Mondiale pour
1’« Amitié internationale par les Eglises »,
à laquelle la nôtre se rattache. Le jour où
les Eglises chrétiennes, collectivement, et
individuellement les chrétiens de tout pays
auront compris, ce qu’on appelle compris,
que la vraie base de la paix est moins politique que religieuse, un immense pas en
avant aura été fait pour le rapprochement
des peuples.
Veuillez méditer cette vérité, presque
banale à force d’être simple. j. c.
Renaissance d’une nation ?
Le point interrogatif qui suit ce titre
a sa raison d’être ; nous le verrons tout à
l’heure. C’est de la nation juive qu’il
s’agit, et les yeux de milliers de protestants sont attachés sur die avec quelque
chose de plus qu’un sim-ple intérêt. Nous,
Vaudois, aussi entendons parler avec plus
d’insistance de « Sionisme », de « retour
des Juifs », parfois même en rapport
avec le retour glorieux du Seigneur sur
la terre.
Tirer des conclusions des évènements
qui, depuis la guerre, se déroulent en Palestine et dans le monde juif en général,
est, je crois, prématuré. Vouloir prouver,
par les faits que l’on présente, l’accomplissement de tel, ou tel autre passage
prophétique est, pour à présent, entreprise douteuse; Mais il n’en reste pas
moins des faits intéressants, qui sortent
de l’ordinaire. De maladroits amis du
Sionisme les ont exagérés parfois, ou en
exagèrent la portée ; ce n’est pas une raison pour les ridiculiser. Notre titre,
donc, subsiste, et son point d’interrog'ation aussi ; est-ce à la « renaissance d’une
nation » que nous assistons en ce moment...
ou à quelque chose d’autre ?
En face des migrations juives vers la
Palestine, je repense aux branlements de
tête de Longfellow sur le cimetière juif
de Newport :
«■Ah! ce qui fut une fois ne. sera plus!
La terre en sa doulettr enfante des races,
mais n'en restaure pas,
et les nutians mortes ne se relèvent jamais ! ».
Et cependant, qui sait ?...
* » »
Avant tout : qu’entendons-nous pour
« nation juive » ? La Palestine n’est pas,
actuellement, cela ; pas encore, du moins.
C’est un Etat indépendant, en vertu du
traité de Sèvres, sons le mandat de l’Angleterre. Son Gouvernement est composé
d’un Commissaire, aidé d’un Conseil exécutif de 3 membres et d’un Conseil législatif
de 22 membres, dont 10 fonctionnaires et 12
membres élus (desquels pas plus de 3 chrétiens et 2 Juifs). La population juive constitue le 18 0/0 de celle totale de la Palestine ; les Juifs se sont organisés en 110
colonies. (Tout ceci est fort banal, du
reste ; c’est de la géographie contemporaine, rien de plus). * ^
Le fait intéressant est celui de l’immigration juive, dont les chiffres ont marqué, en quelques années, une augmentation formidable ; 2618 Juifs entrent en
Palestine en 1919, en 192.5 il y en entre
36.017 total de 150.000 au cours de
7 ans. En 1926 il y a une crise : 10.000
Juifs quittent la Palestine, étant venus à
manquer les fonds de soutien sur lesquels
ils comptaient, et n’ayant pas trouvé de
travail. Dernièrement le Gouvernement a
préféré mettre des bornes à l’immigration
juive, de crainte d’augmenter exagérément le nombre des gens sans travail. On
essaye pourtant d’organiser du travail ; on
2
parle d’une future centrale électrique sur
le Jourdain, un peu au sud de la mer de
Galilée ; on annonce l’exploitation de la
potasse que contient la Mer Morte.
Les colonies juives s’acclimatent assez
bien, à ce qu’il paraît, et fournissent d’excellents travaiUeurs. Les Juifs organisent
des écoles pour leurs enfants ; ils ont ouvert même une Université hébraïque à Jérusalem, annoncent une Revue trimestrielle en hébreux. On sent, à travers tous
leurs mouvements, l’intelligence d’organisation et la puissance financière des- Juifs
d’Amérique. (11 y a 4 millions de Juifs aux
Etats-Unis). Une agence juive est en plein
fonctionnement pour traiter avec le pouvoir mandataire anglais les questions qui
concernent les colonies de Palestine. Cette
agence est une émanation des Congrès Sionistes, dont le dernier a eu lieu à Bâle,
en septembre 1927.
Tout cela porte, évidemment, à considérer l’installation juive en Palestine comme
quelque chose de mieux qu’une utopie.
D’autre part, la médaille a son revers.
L’immigration juive n’est, au fond, que
le un pour cent des Juifs du monde entier ; beaucoup d’immigrés viennent des
pays où, traditionnellement, les Juifs ont
le plus souffert, la Pologne, la Hongrie,
la Russie. Et cependant, ils sont relativement peu ceux qui se font naturaliser palestinieois, comme ai la fait de s’unir au
nouvel Etat sentait encore un peu trop
l’aventure. 11 y a de tout, dans les colonies
juives : à côté du bon travailleur et du
rêveur sincère, il y a le bolchevik ruminant un soleil d’avenir derrière le Mont
Sion ; le spéculateur « yankee » qui a flairé
le « business », ...et le paresseux aussi, attiré par le repos sous le figuier du millénium, garanti par les dollars de l’Israél
d’Amérique. Ces éléments, si divers, trouveront-ils dans l’idéal religieux la cohésion
qui leur manque ? De plus, sont-ils tous
religieux ? La tendance moderne d’Israël
mène plus vers le matérialisme que vers
le Temple de l’Eternel. Sont-üs tous Sionistes ? L’agence juive elle^même ne l’est
qu’à moitié.
Tout cela soit dit non pas pour dénigrer
le mouvement extraordinaire qui a repris
son essor derrière la cavalerie anglaise
galopant dans la plaine d’Esdraélon, superbe retour de forces et d’idées vers le
foyer antique. Le Sionisme eist un mouvement sérieux ; les chiffres le prouvent.
* * *
Néanmoins, la demande subsiste : assistons-nous à la renaissance d’une nation,
...ou à un de ces «retours au passé» qui
ne sont pas, malgré tout, des retours de
jeunesse ? L’avenir le dira, et Dieu le sait.
Mais, aussi pour cela, comme pour tant
d’autres choses, nous ne savons « ni le jour
ni l’heure... ». Guido Mieggk.
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A la suite d’une démarche confidentielle,
auprès du Provveditore, du .Preside du Collège, invoquant une déclaration qui rassurât les familles vaudoises au sujet de l’éducation relig-ieuse des enfants et adolescents
vaudois faisant partie des Balilla, la Direction Générale de Rome faisait parvenir,
par la voie hiérarchique, au prof. Jahier,
la déclaration officielle ci-après, que nous
transcrivons dans son texte original, et
que tous les intéressés voudront bien lire
avec attention, afin de se régler à l’avenir
en conséquence.
Roma, il 27 Dicembre 1927, Anno VI.
Al R. Provveditore agli Studi del Piemonte
Torino
e per conoscenza al Presidente
del Comitato Provinciale 0. N. B., Torino.
In riscontro alla nota N. 39669 del 20
corrente riguardante Vorganizzazione giovanile fascista in terre di religione valdese,
si comunica che questa Presidenza, tenendo
conto della particolare situazione della popolazione valdese, concede in via eccezionale che i giovani di detta religione inquadrati nelle legioni giovanili deU’Opera
Nazionale Balilla siano dispensati dalVassistere all’istruzione religiosa fatta dal
Cappellano Cattolico, qualora il padre o chi
ne fa le veci ne rivolga domanda scritta
al Presidente del Comitato Comune locale.
Distinti saluti.
Il Presidente : Renato Ricci.
Per copia conforme ad uso amministrativo
Torino, 12, 3 1928 (Anno VI).
Il 1° Segretario.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTIOII POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
L. 133.663,65
100,
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Ing. Max Eynard, Piana dei
Greci (3.me don) »
Clotilde Tron, veuve avocat
Jean Gay, Pérouse » 500,-^
Docteur Thomas Ribet, Pittsburg (2.me don), en reconnaissant souvenir du modérateur M. Pierre Lantaret,
qui a fourni à tant de jeunes gens les moyens de fréquenter nos deux Collèges » 1.000,—
(A suivre). Total L. 135.263.65
S: * *
CATANE. Nous ne voulons pas oublier
de rappeler un vétéran de l’évangélisation :
M. Gaetano Fasulo, qui vient de s’éteindre
à Catane, auprès de son fils le pasteur vaudois M. Giuseppe Fasulo, 'à l’âge de 94 ans.
M. Fasulo, rattaché à l’Eglise Vaudoise
jusqu’en 1876, passa ensuite à l’Efelise
Baptiste et desservit, entre autres, les
églises de Rome, Modène, Naples et Palerme, travaillant partout avec zèle et affrontant joyeusement les persécutions dont
il fut souvent en butte dans l’exercice de
son ministère. Sa mémoire sera en bénédiction pour plusieurs.
Notre vive sympathie va à la famille affligée, et tout particulièreanent aux deux
fils du défunt : le pasteur Giuseppe F'asulo et le pasteur Aristarco Fasulo, directeur de notre confrère II Testimonio. c.
GENEVE. La Colonie Vaudoise de Genève a eu l’occasion de se réunir à deux
reprises dans l’espace de quinze jours. La
première fois c’était pour fêter, comme
chaque année, la date du 17 février. Un
banquet très réussi, qui eut lieu au restaurant de M.me Kunz-Jalla, de La Tour,
réunit une quarantaine de convives.
Le plus grand entrain ne cessa de régner pendant la soirée et un certain nombre de coiffes vaudoises nous rappelaient
le bon vieux temps et nos chères Vallées.
Au dessert, le président, M. Benech,
rappela la date historique et évoqua la figure énygmatique du roi Charles-Albert ;
puis le pasteur Avondet, qui était venu
exprès de Lausanne pour la circonstance,
nous parla avec compétence de l’origine
des Vaudois. Vient ensuite une partie récréative de chants, récitations et produc
tions diverses, à laquelle prirent part
M.lle Avondet, M.me Ambanelli, et MM.
Gaudin, Pasquet, Beux, Matthieu Gay, etc.,
et la- soirée se clôtura par la distribution de l’opuscule de la Société d’Histoire
Vaudoise.
— Dimanche soir, 4 mars, avait lieu
dans les locaux de l’Union Chrétienne de
Jeunes Gens, une conférence avec projections lumineuses, donnée par le pasteur
Rostagno, de Brescia, qui nous parla de
l’évangélisation en Toscane.
La isalle était bondée de Vaudois et
d’amis des Vaudois, si bien qu’un bon nombre de personnes durent se placer dans la
salle à côté.
M. Rostagno raconta les débuts de l’évangélisation en Tcscane, et nous montra les
développemients successifs et l’état actuel
du travail accompli par l’Eglise Vaudoise.
Il fit défiler sur l’écran les figures connues
des pionniers de rEvangile, les Malan, les
Geymonat, etc., ainsi que différentes institutions créées par l’Eglise.
Dans une deuxième partie, non moins
intéressante, le conférencier nous parla de
la Toscane au point de vue artistique et
nous promena dans les différentes villes
d’arts, Florence, Sienne, Pise, etc.
M. Rostagno fut longuement acclamé à
la fin de son intéressante exposition ; et
en lui exprimant les remerciements de la
nombreuse assemhlée, M. Benech souhaita
que chaque année nous puissions jouir de
semblables soirées, qui contribuent si efficacement à resserrer les liens qui nous
unissent à nos chères Vallées. Vaudois.
LA TOUR. La conférence que le docteur
M. Ugo Janni a donnée mercredi dernier
à l’Aula Magna, sur le facteur reiigieiix
de la Paix, a réuni, comme on pouvait s’y
attendre, un public nombreux et choisi,
qui a suivi avec sympathie l’orateur jusqu’au bout, et c’est beaucoup dire, puisqu’il a parlé environ une heure et demie.
L’éloge de M. Janni commg, brillant conférencier n’est plus à faire ; dialecticien
puissant, à la diction impeccable, aussi
clair qu’il est possible de l’être même pour
les profanes, lorsqu’un discours est nécessairement quelque peu imprégné de
philosophie.
Chacun sait que M. Janni plaide éloquemment, chaque année, la cause de la
Paix parmi les chrétiens de nos Eglises,
au nom de l’Alliance Mondiale pour 1’« Amitié internationale,, par les Eglises ». Il vient
de le faire successivement à Gênes, à Turin, et enfin, comme nous venons de le dire,
à La Tour. Il nous serait peut-être possible de donner un compte-rendu de la belle
conférence si nous disposions de plus d’espace et ,si nous ne craignions d’être involontairement inexact ou superficiel. Bornons-nous donc à relever les points principaux sur lesquels l’orateur a attiré tout
particulièrement notre attention ; L’abolition non pas de la lutte, mais de la guerre,
est-elle possible ? En s’appuyant sur l’histoire où il croit apercevoir, à travers les
siècles, une orientation toujours plus marquée vers la paix, l’orateur est pour l’affirmative. Les chrétiens doivent-ils être pacifistes absolus ? Non. Et alors quel doit
être le pacifisme de l’Eglise et du chrétien? Celui de ceux qui veulent la justice,
mais croient que tuer doit être considéré
comme un délit ; l’Eglise doit agir pour
une transformation radicale des cœurs,
des consciences, des moeurs et faire disparaître les causes qui ont amené et amènent les guerres. Le facteur religieux de
la Paix est le Règne de Christ sur la terre,
le vrai millénium où le mal sera réduit à
l’impuissance, où l’art et la science seront
placés au service de la pensée chrétienne,
où le monde payen sera converti, où la
bataille sera gagnée avec les armes de
Dieu. L’Eglise doit donc prêcher son message de façon à ce qu’il prépare la voie
à la seconde venue de Christ. Mais pour
accomplir sa mission et que le monde croie,
il faut que l’Eglise soit une.
Vous voyez qu’on nous a dit et bien dit,
et dit avec force et conviction de fort belles
choses, qui ont pu produire des impressions profondes ; nous serait-il permis, ce
pendant, d’exprimer le regret de ne pas
avoir trouvé, dans ce beau discours, quelque chose de plus direct, de plus pratique,
d’actiralisation plus immédiate ? 'Nous aurions aimé qu’on nous dise, par exemple,
quelle devra être l’attitude de l’Eglise le
jour où éclaterait (que Dieu nous en
garde !) une nouvelle guerre... Mais l’on
va évidemment nous accuser de simplisme : on ne dit que ce qu’on peut dire, et,
au surplus, il semblerait qu’un programme
concret d’action directe n’est pas encore
formulé. Il viendra probablement plus tard.
c.
— Dimanche 18 courant, à 5 h. de l’aprèsmidi, le prof. M. Samuel Tron donnera, à
l’Aula Magna, une conférence avec projections lumineuses sur le su,jet : Nel paese
del dollaro.
— Pour les Cuisines Economiques. —
En souvenir du notaire M. C. A. Forneron,
le Comité des Cuisines Plconomiques a en
core reçu les dons suivants : J. J. Jourdan
L. 6 - Notaire Pellegrin, 5 - M. Andréon
10 - Etienne Eynard, 10 - Prof. A. Malan
10 I- A. et E. Pasquet, 10 - Docteur Hum
bert Eynard, 15 - Lina Jourdan, 5 - R,
Ambanelli-Benech, Genève, 10 - David Revel, 5 - Albert Fraschia, 2. - Total général L. 223.
Dans le même but, en souvenir de
M. David Poët, la veuve, le neveu major
Ricca et Madame, et un groupe de parents
et amis, ont off’ert la soninre de L. 320.
Ces sommes seront capitalisées et rappelées chaque année, dans le rapport de
l’institution, aux noms des deux défunts.
— Pour des raisons indépendantes de la
volonté des organisateurs, la répétition de
la soirée du 17 février ne peut pas se faire.
LeiS personnes qui en ont acheté les billets
peuvent se faire rembourser chez M. Italo
Hugon, président de l’Union Chrétienne de
Jeunes Gens. Le montant des billets non
remboursés sera versé au bénéfice des œuvres unionistes de la paroisse. Le Comité
remercie les personnes qui voudront ainsi
aider cette activité bienfaisante et utile.
— Par l’initiative de la Société Dante
Alighieri, le soir de vendredi 23 courant,
à 20 h. 30, au « Teatro Trento » aura lieu
rex;position d’une cinématographie très intéressante et actuelle; Suïle orme del Norge,
qui présente, par de magnifiques tableaux,
la grande entreprise de la navigation aérienne de Nobüe sur le Pôle 'Nord. Le spectacle, dont l’entrée sera gratuite et suivie
d’une collecte, sera terminé par une film
sur les Campionati Ginnastici Europei. '■
PRARUSTTN. Tout dernièrement notre
église a eu l’avantage de recevoir plusieurs
visites. Ce fut, d’abord, le dimanche 4 courant, celle de MM. Jules Tron et Théophile Pons, secrétaire et vice-président de
la Commission exécutive des Vallées, qui
procédèrent à la visite officidlle de la pa;.
roisse. La prédication de M. le pasteùr
Tron, sur Luc XVII, 32, fut suivie d’un
entretien sur la fréquentation de.s cultes,
le chant sacré et la vie religieuse. DeuX'
réunions d’édification, présidées par le Secrétaire de la Commission, aux Rostans et
au Roc, furent bien fréquentées, malgré
le mauvais temps.
Trois jours après, les membres de la Société Pra del Torno présidèrent cinq réunions missionnaires dans les principaux
quartiers de la paroisse. ; beaux auditoires,
en général, et bonnes recettes.
Enfin, dimanche 11 courant, quelques
membres de la Commission financière nous
entretinrent du devoir — hélas! peu compris et peu pratiqué — de contribuer gé-,
néreusement et joyeusement. pour l’églisS
et ses différentes œuvres. M. le prof. Attilio Jalla prêcha, le matin, avec une clart®
convaincante, sur la parabole des talents,
et présida, dans l’après-midi, une réunie**
aux Rostans. La vaille, aux Gays et à i*
Crotta, et le dimanche soir, au Roc et
Cardonats, MM. Albert Costabello, James
Gay et Paul Margiunti adressèrent i®®
mêmes chaleureux appels à de nombreux
auditeurs. Partout le devoir sacré de con
tribuer libéralement fut montré claire-.
ment et avec force. Aux membres de notre église, maintenant, de prouver qu’iH
l’ont compris et qu’ils sont décidés à
pratiquer.
S
3
ï;
Un cordial merci aux frères du dehors
pour leurs bonnes visites, que nous de:mandons à Dieu de bénir pour la prospérité de notre chère ^lise. A. J.
SAINT-JEIAN. Dimanche, 26 février, un
long cortège a accompagné à sa dernière
demeure la dépouille mortelle de Reymondet Madeleine veuve Rostagno, entrée dans
son repos à l’âge de 82 ans.
Notre sympathie est assurée à la famille en deuil.
Le service funèbre a été présidé par le
pasteur émérite M. B. Gardiol, ainsi que
le culte principal du 4 mars' Y.
TURIN. Lundi passé, 12 courant, a eu
lieu, à notre Hôpital Vaudois, une séance
du Comité de la Maison Italienne des Diaconesses, présents tous ses membres, à
.1 exception de M.me Peyrot-Zürcher, retenue a Saint-Jean par la maladie. La séance
fut présidée par M. le modérateur Barth.
; Ijeger qui, tout en n’étant pas encore remis de sa longue et pénible maladie, a déjà
fait de bons progrès et a voulu démontrer
i par sa présence son grand attachement à
Kbmvre des Diaconesses. Pas n’est besoin
de dire que ce fut une vraie joie pour tous
de pouvoir le saluer.
Le Comité s’entretint de plusieurs choses, et a pu ix)urvoir à l’envoi de Diaconesses Vaudoiseis à notre Hôpital de La
Tour, d’où les Diaconesses de Saint-Loup
vont être retirées au mois de mai.
Oh ! que Dieu veuille susciter des vocan
tions toujours plus nombreuses ix>ur cette
sainte œuvre ! B.
VILLAR. Une assemblée comme celles
des grandes occasions, et que nous m’aurions pas osé esi>érer vu le temps peu favorable, se réunit dans le temple, dimanche
dernier, à 8 heures du soir, pour entendre
M. Carlo Lupo, de Turin.
L’imposant auditoire écouta avec le plus
vif intérêt, et non sans émotion et édification, la parole éloquente du jeune conférencier qui, pendant près d’une heure,
nous parla de la glorieuse tradition vau^ doise, et, partant, du devoir impérieux qui
incombe à tout Vaudois digne de ce nom
de vivre la vie du Christ, afin que le Dieu
de l’Evangile soit toujours mieux connu,
aimé et servi dans notre patrie.
Une bonne collecte fut faite en faveur
■de notre œuvre d’évangélisation.
L’église du Villar gardera un souvenir
béni de la visite de M. Lupo, auquel nous
adressons, ici encore, une parole de vive
reconnaissance.
Ponr le chant an Yal Saint-Martin.
Le dimanche du chant, pour les écoles
du dimanche du Val Saint-Martin, aura
heu, D. V., le premier dimanche de mai,
d 2.30 pom., au Pont Rabious, près du
Perrier ; au cas où le temps soit mauvais, on se réunira dans le temple du Perrier, à la même heure.
Les chants en commun seront les suivants : Nouveau Recueil Français : 182
(Sans attendre), 266 (O, que ta main),
280 (Parais, étoile), et le 304 (Poni in
Dio) de r« Innario Cristiano». Chaque
école sera aussi invitée à chanter un cantique de son choix.
Pour la Commission :
Guido Miegge.
Commissioii Hospitaire Vandoise.
M.lles Luisa et Eugenia Socci, de Rome,
ont bien voulu nous envoyer cent lires à
l’occasion du trentième anniversaire ,de
Linauguration du Refuge. Nous leur en exprimons notre profonde reconnaissance.
Une place est vacante dans la chambre
-Minari. Les personnes qui désireraient
l’occuper, sont priées d’envoyer leur demande, avec les documents requis, avant
le 15 avril.
» « «
A l’occasion de la prochaine réception
des catéchumènes et des communions de
Pâques, l’Orphelinat est en état de fournir des coiflfes vaudoises neuves, comme
aussi de laver, refaire et repasser celles
<iui en auraient besoin. Se hâter.
Nouyelles de la semaine.
Les dernières séances de la Chambre ont
été particulièrement remplies par l’examen
et la votation d'un certain nombre de budgets : Justice, Guerre, Instruction. A prœ
pos du budget de la Justice, Bertacchi observe que dans la magistrature inférieure
les cadres se dégarnissent et que plusieurs
tribunaux fonctionnent plus ou moins régulièrement, faute de personnel. « Les vidas, affirme l’orateur, doivent nous préoccuper et il s’agit d’affronter le problème
du recrutement des magistrats, sans tarder ». A souligner le fait réjouissant, mis
en relief au cours de la discussion, que
la criminalité, la grande criminalité surtout, serait en diminution. — Rien de bien
saillant à relever au sujet du budget de la
Guerre. Le sous-secrétaire Cavallero, en
un beau discours, exalte l’armée et fait
remarquer que notre préparation matérielle est nécessairement en rapport avec
notre capacité financière. Il exhorte les officiers en congé (de complément) à continuer leur préparation professionnelle, en
dehors des « rappels aux armes » — qui
pour des raisons de finances ne sont pas
très fréquents — « par des cycles d’instruction ayant lieu durant le courant de
l’annéee et par des organisations ad hoc
auxquelles tout officier devrait sentir le
devoir de s’inscrire ». Le budget de l’Instruction est également examiné sans soulever des discussions passionnées. A souligner le discours du ministre Fedele, en
faveur de la « fascistisation » de l’école,
depuis las classes élémentaires jusqu’à
rUniversité.
On projette la fondation d’un Institut
de Crédit naval, h Rome, au capital de
600 millions, sous le contrôle de l’Etat et
avec le concours des grandes banques du
royaume. Le but de la nouvelle banque
est d’accorder, sous garantie, des prêts en
faveur d’entreprises privées de nationalité
italienne qui s’occupent de navigation,
et partant d’encourager la marine marchande et le trafic maritime.
La question du, Haut-Adige n’est pas
de celles qu’on résout en un tour de main ;
mais le discours Mussolini — auquel
M. Seipel a répondu un peu vaguement
en battant en retraite — a produit une
vive impression, en Autriche comme en
Allemagne-, et le, langage de la presse s’est
un peu adouci. On ne cessera pas, pour
cela, de revendiquer périodiquement les
droits de race, de langue et de nationalité
des indigènes du Haut-Adige, seulement
on y mettra la mesure et l’Italie ira droit
son chemin, en s’efforçant de faire œuvre
de pacification, sans fléchir sur les principes qu’elle s’ast imposés.
D’après le Giornale Mititare, les militaires de la classe 1907, en possession du certificat d’instruction prémilitaire, seront
congédiés prochainement, c’est à dire tôt
après l’achèvement de leur 15.me mois de
service. La classe 1908 sera appelée sous
les drapeaux le 23 avril prochain.
L’hon. Giacomo Sardo, sous-secrétaire à
l’Intérieur, ayant résigné ses fonctions
IX)ur cause de santé, est remplacé par
M. Michèle Bianchi, ci-devant sous-secrétaire aux Travaux Publics.
S. M. le Roi s’embarquera prochainement, avec la Reine et .les princesses Giovanna et Marie, pour un voyage à travers
la Tripolitaine, où se trouveront, à la même époque, les représentants du Parlement italien.
— RUSSIE. La Tchéka, ou Commission
extraordinaire d’exécution du Gouvernement des Soviets, a publié des statistiques
officielles, à l’occasion du lO.me anniversaire de sa fondation, sur sa sinistre activité. II résulte donc, de source absolument
sûre, que, au cours de ces dix ans, la
Tchéka a « exécuté » .q millions de personnes des deux sexes : je dis trois millions !,
dont plus de l.OOO prêtres, environ 9.000
médecins, 7.000 instituteurs, 400.000 intellectuels (qui exerçaient de® professions libérales), etc. Trois millions de condamnés
à mort, soit une moyenne de 300.000 par
an. Et la situation politique n’est quand
même pas de tout repos pour cela. : le dualisme entre paysans et ouvriens des villes
s’accentue de jour en jour, et les agriculteurs font tout leur possible pour soustraire leurs récoltes aux réquisitions. L’armée rouge est aussi en crise ; les attentats
et les incendies pour vengeance politique
sont à l’ordre du joui’. Ajoutez la découverte d’un complot anti-révolutionnaire à
Moscou, l’œuvre d’ingénieurs allemands
qui voudraient détruire l’industrie carbonifère du bassin du Donetz...
— GENEVE. Nous ne faisons que mentionner en passant la clôture de la 49.me
session du Conseil de la Ligue des Nations.
L’affaire de St-Gothard, la question des
optants transilvains et l’éternel différend
lituanœpolonii n, trois questions fort épi
neuses, sont renvoyées à une prochaine
session.
— EGYPTE. Ce n’est pas d’aujourd’hui
seulement que les rapports entre le Gouvernement %yptien et le Haut-Commissariat anglais pour l’Egypte laissent à désirer ; mais depuis quelque temps ils sont
particulièrement tendus. Le ministère Sarwat Pacha est démissionnaire pour protester contre le nouveau traité que l’Angleterre voudrait imposer à l’Egypte ; et
l’Angleterre répond par une note énergique stigmatisant le nationalisme égyptien
et déclarant qu’elle s’opposera à tout acte
législatif qui compromettrait la sûreté et
les biens des étrangers, note qui va « jeter
un peu d’eau froide sur la bouillante
Egypte ».
— Le 7 courant, vers midi, une violente
secousse de tremblement de terre s’est fait
sentir dans l’Italie du midi et en Sicile ;
Naples, Avellino, Reggio, Catanzaro, Cosenza, Messine, Paierme, etc. Par-ci, parJà
ü y eut des édifices lézardés, de vieilles
maisons .qui ont croulé. Mais, somme toute,
si le phénomène a jeté la panique au milieu des populations, les dommages se réduisent à. peu de chose et il n’y eut pas de
victimes humaines. Jon.
Jean Ceîssen, directeur-responsable
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M. le Prof. JEAN GARDIOL et famüle,
les parents et amis ont la douleur d’annoncer le départ pour la Patrie Céleste de
SDSANNE GARDIOL.
« Je ¡ne ci aincli ais aucun mal,
car tu es avec moi ».
Psainnc XXIII, i.
Saint-Jean, 13 mars 1928.
Les enfants et les parents de
remercient sincèrement toutes les personnes qui ont bien voulu leur témoigner de
la sympathie à l’occasion du départ pour
la Patrie Céleste de leur mère, grand’mère,
sœur et tante bien-aimée.
Us remercient d’une facon toute particulière MM. les Pasteurs Jules Tron et
Louis Marauda pour leurs paroles de profonde sympathie chrétienne.
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