1
í'-'l
t .-5
Î
Soixante-neuvième année - Âuno XI* I
21 Jiuület 1933
N* 29
L’iCïït DES VALLÉES
PARAISSANT OHAQ^ VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an:
L. 10,» 24,. 22,
Pour^6 mois
6,
12,
Oiî s'abonne; à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’fcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE, D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micoi. - Torre Pellice— pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N“ 2 - Torre Pellice,
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
d’adresses coûtent ÿo centim
Le numéro: centimes
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,.,,-dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8). '
CHIESA EVANGELICA VALDESE.
L’adunanza del (Dorpo Rastorale è convocata per il giorm di Giove^dì 17 Agosto,
alle ore Q, nella Casa Valdese in Torre PelUce, con il seguente Ordine del giorno:
1" Nomina delle Commissioni esaminatrici ;
2" Esame idi fede deli Gaai|diidati in Teologik
3*' Comiunicazioni e piroposte varie.
1 membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte alla
nomina iMle (Aimmilssioni esamiualfcrici dfovranno presentarsi, al momento dell'apertura àMa seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pollice, 15 Luglio 1933.
Per la Tavola:
V. Alberto Costabel, moderatore.
AVIS.
Les lecteurs sont priés de prendre bonne
nota que, comme d’habitude, L’Echo leur
donne et se dorme une semaine de congé,
en suprprimant le numéro d% 28 courant ;
le journal ne reparaîtra donc que le 4
août prochain.
COLLECIO VALDESE
PKDIilIlHI DEI m 1 BOISE DI STDDIO.
I. Borsa Campbell Maior.
Bibbia: I quattro profeti maggiori. Biografia e analisi dei libri (in lingua
francese).
Italiano : Giosuè Carducci. La vita, l'opera
letteraria in genere, analisi e commento
delle cinque grandi odi storiche (Pieni onte, Bicocca di S. Giacomo, Cadore,
Alla città di Ferrara, la Chiesa di
Polenta).
iMtino : Vita e opere di Virgilio. Traduzione e commento delle Egloghe 1, 3,
4, 8, 9.
Greco: Iliade, E XXIV, v. 339-670. Analisi delle forme omeriche.
Matematica : Calcolo dei radicali.
NB. Bor,sa per alimni valdesi promossi
in 2“ liceale.
II. Borsa Campbell Minor.
hibbia : Le donne del Nuovo Testamento
(in lingua francese).
Italiano : Metrica classica e barbara.
Latino : Giulio Cesare. - De Bello Gallico :
Libro IL Sintassi dei casi.
Geografìa : I « dorainions » inglesi (Canada, Australia, Sud Africa).
Matematica : Teoria delle frazioni. Esercizi e problemi.
NB. Borsa per alunni valdesi promossi
in 5“ ginnasiale.
III. Borse Burgess-Kinnaird.
Bibbia: I«t monarchia d’Israele dallo scisma alla caduta di Samaria (in lingua
francese).
Stoìùa Valdese : I Valdesi sotto il regno
di Vittorio Amedeo II.
Latino : Tito Livio. - Storie : Libro XXX,
cap. 16-45. Sintassi del congiuntivo.
Greco : ^oiofontie. - Anabasi : Libro IV,
cap. 6-8. Analisi dei verbi.
Matematica: Equazioni di primo grado a
1 incognita numeriche e letterali. Problemi relativi. *
NB. Borse per alunni del Collegio Val
■flese che intendono dedicarsi all’opera del
ministerio evangelico ; i quali da un anno
almeno appaptengano all’Istituto e tre
anni di studio vi devano ancora trascorrere.
IV. Borsa Gillet-Brez.
Bibbia : Il profeta Eliseo (in lingua
francese).
Geografia : Le colonie italiane.
Storia: Roma sotto i re.
Latino: Cornelio Nepote, Vite di Epaminonda e di Pelopida. Uso del dativo.
Matemat'ka: Problemi di disegno geometrico elementare, entro i limiti del corso
di 3'» ginnasiale.
NB. Borsa per alunni valdesi, senza distinzione di sesso, ammessi alla 4'" ginnasiale, appartenenti a famiglia domiciliata
da almeno cinque anni in Torre Pellice.
Torre Pellice, 15 luglio 1933.
Il Moderatore :
V. Alberto Coìstabel.
Fête du XY août.
La réunion du XV août pour le Val
Pérouse aura lieu, D. V., à la BAÏSSASSO de Bo’ Ciabrand (Pramol).
Le culte commencera à 10 h. 30
précises.
« « «
Pour le Val PéHs
Heu au Teynaud.
FIDÉLITÉ.
« Et vous, ne voulez-vous point
aussi vous en aUcr ? »,
Jean VI, 67.
Lectures : Ruth I, 1-11, 14-19 ; Jean VI, 47-69.
Lorsque la chose est possible sans forcer les textes, il est intérefesant et bienfaisant de rapprocher certains épiieodes
de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Ces ,analogies accentuent le cotoris des
récits bibliques, elles approfondissent leur
caractère d’exquise humanité, elles en élèvenit le ton à une si sublime hauteur que
nous avons — tout à coup ■— comme la
révélation de l’essence divine de notre
race. Pour que cette nature divine se manifeste, pour qu’elle rayonne, à nos yeux,
d’une éblouissante lumière, ü suffit que
ce que nous portane de meilleur en nous
soit rais en contact avec ce qu’il y a —;
en idehors ide nous, au dessus de nous —
d’infini et d’éternel.
'Ainsi la lecture de la Bible suscite en
nous le divin.
Ne venons-nous pae d’en faire l’expérience à la simple lecture d’une portion
du livre de Ruth et de l’évangile de Jean ?
I.
L’épisode de Naomi et de Ruth est charmant. Le parfum si délicat de poésie orientale qui s’en dégage suffit iwur anéantit
tous les prétenjdtus griefs entre helles-mères et belles-files.
Naomi est soucieuse de l’honneur d’Orpa
et de Ruth devenues veuves ; eie l|es engage à rentrer dans leur foyer patermal.
D’abord, eles refusent toutes deux ; puis
Orpa se décide. Alors Naomi insiste auprès de Ruth. Et celerei lui fait la réponse délicieuse qui, à tout jamais, restera la formule de la fidélité aibsolue et
totale :
— Ne me presse pas de te laisser pour
m’éloigner de toi ; car où tu iras, j’irai,
et où tu demeureras, je demeurerai ; ton
Ik. ■
!;■ ^ ‘
peuple sera mon peuple et ton Dieu sera
,nM>n Dieu ; où tu mourras je mourrai et
j’y serai ensevelie. Que l’Eternel me traite
i,avec la idemière rigueur, si autre chose
que la mort me sépare de toi !
I*” Dirigeons, maintenant, notre pensée
vers le Christ.
î
i?Sur les bords du lac de Tibériade, une
f grande multitude id)e peuple le suit, parce
.... • V.
qu elle voit les miracles qu’il fait. Jésus
nourrit la foule. Et ces gens sont pris d’um
tel enthousiasme que Jésus « ayant connu
.qu’ils allaient venir pour l’enlever afin
^de le faire roi », se retire seul sur la
montagUe. Il passe ensuite le lac vers
î-Capernaum.
V Mais ses ladmiratteurs exaltés ne lui
laissent pas de répit. Ils le cherchent, ils
J le trouvent. Alors Jésus leur parle à cœur
ouvert et s’efforce, encore une fois, d’al«lumer idans leur âme la flamme claire de
j^Esprit.
En vérité, en vérité, je vous le dis :
ious me cherchez pajve que vous avez
été rassasiés. Travaillez pour avoir, non
SS»
■t
la réunion aura 1 fi
lîâ nourriture quii périt, mais celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle et que le
)Pils de l’homme vous donnera.
Ife^Dès que les interlocuteurs de Jésus en.teoidlent parler de nOumture célestei ils
font valoir .hautement leurs prérogatives
d’Israélites :
— Nos pères ont mangé la manne dans
le désert, selon qu’il est écrit : -Il leur a
donné à manger le pain du ciel.
Mais Jésus réagit contre leurs préjugés :
— En vérité, en vérité, je vous le dite :
Moïse ne vous a point donné le pain du
ciel ; mais mon Père vous donne le vrai
i>ain du ciel,.. Je suis le pain vivant qui
est descendu du ciel : si quelqu’un mange
de ce pain, il Vivra éternellement ; et le
pain que je donnerai, c’est ma chair, que
je donnerai pour la vie du monde.
La foule ne comprend plus. Plusieurs
même des diœiples sont scanid,alisés. Ils
disent entre eux : « Cette parole est dure ;
qui peut l’écouter ? ». Et Jésus tente un
suprême effort ipour transporter ses auditeurs du plan de la matière au plan de
l’âme :
— C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne
sert de rien. Les paroles que je vous dis
sont esprit et vie.
C’en est trop! Au lieu de s’épanouir,
le cœur des disciples se serre. La foule
s’éloigne...
Et alors Jésus — dans u|n cri qui s’achève
par un gémissement — exhale toute son
humanité vibrante et douloureuse ;
— Et vous, ne vouliez-vous point aussi
vous en aller ?...
Simon — l’impulsif, le téméraire — bondit ; il proclame hardiméint sa fidélité, sa
confiance, sa foi :
— Seigneur ! à qui irions-nous ? tu as
les ijarolles de la vie étemelle ; et nous
avons emu, et mous avons conrm que tu es
le Christ, le Füs du Dieu vivant.
Mais le visage de Jésus reste triste. Il
prévoit les' événements. Il sait qu’il ne peut
même pas compter sur les douze ! Pierre
le renierav Judas le trahira :
— Ne vous ai-je pas choisis, vous douze ?
et l’un de vous est un démon.
J. H. Mîeille.
(La 2® partie cm prochain numéro).
Le mouvement voudols en Fouille.
J. - Notre position actuelle.
Après avoir jeté un regard sur le passé,
nous tâcherons maintenant d’établir quelle
est notre [position actuelle et quelles sont
nos possibilités' pour l’avenir.
Nous avons maintenant en Pouiile six
églises et plusieurs petits groupe de
moindre importaince. Nous possédons une
église dans les deux plus importantes vifies
de la région. : à Bari et à Taranto.
Bari, la capitaile, vdle commerciale et
indiustrielle d’environ 170.000 habitants,
représente pour nous un point central,
surtout parce qu’à cette ville aboutissent
de nombreuses lignes de commuinioation.
Taranto est aussi un point important
parce que presque tous nos jeunes marins
doivent sé journer plus ou moins longtemps
dans cette base navale.
Nos autres églises se trouvent à Brindisi, port de mer assez actif quoique en
déchéance ; à Carato et à Cerigndai, grosses villes de campagne comme on en trouve
en PouiEe où, la propriété foncière n’étant
pas subdivisée, les’ ouvriers campagniards
habitent à la viHe ét se rendent chaque
jour an travail des champs, quelquefois
à plusieurs küomètres' de distance.' Enfin,
notre sixième église se trouve à Orsara,
gros bourg situé sur les Préapennins de
la « Capitajnata ». Cette dernière église
nous est particulièrement chère parce que
à Orsara nous retrouvons quelques-uns des
aspects de nos chères montagnes et parce
que dans le voisinage se trouvent les pays
colonisés jadis par .nos ancêtres. Cependaint notre œuvre en Pouiile est bien peu
de chose et une grande partie de la région est encore complètement en dehors
de notre influence. Il suffit de dire que
nous n’avons rien dans toute la péninsule du Saientiini, rien dans le Gatgano,
et rien, sauf un tout petit groupe à Trani,
dans les villes du litoral au nord de Bari',
et très peu de chose idains des vides de
l’importance de Lecce et de Foggia.
On pourrait remiarquer, à propos de ces
deux détndères villes, qùe le terrain n’y
est ipeut-être pas propice à notre expansion puisque jusqu’à maintenant toutes
les tentatives d’évauigélisatipn y ont été
infructueuses; mais les temps changent
et nous avons vu de petits groupes languissants se transformer en de très florissantes églises, comme il est arrivé à
Taranto, et même à Gioia del CoUe ; et
nous espérons bien que le moment viendra
où notre flambeau brillera soit à Foggia,
soit à Lecce.
Non seulemeint inotre mouvement est limité comme étendue, mais aussi pour ce
qui regarde certaines classes de la, société.
Toute la bourgeoisie, qui pourtant a
toujours eu une grande influence dans
les révolutions religieuses, est encore
presque étrangère à notre mouvement.
Jusqu’à maintenant uious nous sommes
toujours adressés aux classes les plus humbles et cela, a été un bien parce que, étant
particulièrement tourmentées par la lutte
économique, elles sentaient le besoin d’élever le regard au ciel et d’enteudre dire
que les besoins vrais et uniques sont de
l’ordre spirituel ; mais nous avons trop
souvent oublié les autres classes, qui ont
pourtant aussi des besoins spirituels, quoique sentis d’une façon différente. Notre
2
*fl.4%'àÂ-.-i‘:'>5Lrj.’Si4««'-<i
g' # 1^' -"
. .V
m=^
s*.
influence aiurait été autrement piuissiaaite
sd noius avions piu compter^ dans nos files
un groupe comipiact d'ftistituteurs, de médecins, d’avocats, etc. L'influeince du petit
groupe d’entre eux.qui nous ont suivis
peut nous donner une idée de ce que nous
«urions pu obtenir s’ils étaient au moins
la rrioitié de nos nierabres d’église.
L’œuvre du clergé romain est une autre
des raisons de notre marche si lente. Bien
entendu, nous ne voulons pas leur nier
le droit de ccintr,aster â‘ notre marche;
en luttant contre nous 3s'luttent pour
"l’existence même de leur église ; mais ce
qui n’est plus selon la justice c’est leur
système de lutte ; ils mettent trop souvent
en pratique la formule : « Calomniez, calomniez, il en restera quelque chose », et
bien r<arement ils parlent de nous sans
nous couvrir de toute une avalanche d’injures et de calomnies. Malheureusement
ce système réussit auprès des (faibles et
leurs calomnies s’entassent devant nous
pour former mi obstacle, non dnsurmoïi'table, mais bien réel.
Nous devons encore ajouter a tout ceci
la pauvreté de nos moyens. Nous ajurions
besoin, en Pouille, au moins de deux autres Pasteurs, et ü nous faudrait de vrais
temples à Tarante, à Bari et à Orsara.
Nos locaux idiminuent l’inipressioini que
nous pouvons produire sur la poiplulation
et le manque de Pasteurs porte comme conséquence leurs déplacements très fréquents
et empêche qu’ils obtiennent dans leur
œuvre tout ce que leur énergie pourrait
donner, et entrave un travail d’ensemble
qui serait utile et nécessaire, surtout main-'
tenatat que certaifns mouvements sectaires
se répandènt dans la région.
Le problème des dénominations n’existe
pas en Pouille ; seulememt dans la ville de
Biairi nous trouvons des groupes rattachés
à d'autres dénominations ; mais dans cette
viUe la place ne manque pas, et du reste
On ^ tout dernièrement, institué une ten• tatîve d’activité commune qui promet pour
l’avenir dé trfe bops résultats. Mais les
pentecôtistes et leS 'adventistes Oiif des
forces très actives qui représentent parfois un danger de disgrégation pour nos
églises, comme il est arrivé à Ginosa et
à Grottaglie. Ces mouvements sectaifres
forment surtout un obstacle indirect, parce
que nos ennemis ont tout l’avantage à nous
confondre avec ces sectœ qui, pourtant,
ne sont pas protestantes, et qui damnent
également les protestants et les catholiques qui observent le dimanche et non le
sabbat, et qui ne reçoivent pas « l’Esprit »
comme eux. Elt, puisque leur anarchie spirituelle et ecclésiastique les rend suspects
à tout le monde, souvent notis devons,
bon gré, mal gré, partager leur mépris, tandis que le clergé nous accuse de
division et de luttes intestines.
Après avoir tellement parlé d’obstacles,
bien réels, hélas! il est temps que nous
présentions l’autre fiace de la médaille
qui est aussi lumineuse que l’autre était
obscure.
Le milieu où nous voulons nous affermir
est bien différent de celui d’avant-guerre.
Nous ne voyons plus, comme alors, une
mère s’agenouiller au pied d’une statue
de Saiut-Antoîne, dewamt la porte de la prison de Tarianto, et prier le saint de lui
faire k grâce de voir son fils passer cette
porte entre deux gendarmes plutôt que
de le voir encore franchir le seuil de
TEglise Vaudoise, Aujourd’hui on sourit
lorsque le prêtre menace l’excommunîcar
tion ; son absolutisme a cédé devamt toutes les exigences de k vie moderne et
parfois ce sont des catholiques mêmes qui
protestent cdhtre kl vulgarité de k lutte
contre nous. Le niveau moral du peiuple
s’est élevé, et les bienfaits de k civilisation se font senti'r, quoique bien lentement, même dans les bourgs les plus éloignés et les individus, s’habituant à penser,
s’approchent davantage de notre mentalité.
Malgré les forces contrastantes, notre
champ de travail devient chaque jour plus
favorable. Nous sammels redevables, en
bonne partie, à nos braves membres
d’égrlfee si un meilleur accueil est fait à
nos principes ; sauf quelques r^es excep- B
tions, nos Vaudoils de Piouille se font apprécier pour leur honnêtet4 leur activité ^
et leur aptitude au travail. ^
A Cerignok ils ont su gagner l'estinne ?
des propriétaiiires’en se démontrant par- v
ticulièrement habües aux travaux de dé- ^
frîchement et comme vignerons ; et, tout §
dernièrement, à Oraara, dans un cours
d’agriculture, parmi les huit personnes
qui obtinrent ,un prix pour k capacité
et k diligence démontrées, quatre sont de
nos membres d’église et le cinquième est
un de nos amis.
Non seulement par k parole on peut
évangéliser, mais laussd par l’exemple !
C’est en effet parce que l’exemple nous
a fait apprécier que les autorités sont
généralement bien disposées envers nous.
Ce fait n’est pas de moindre importance,
vu k puissance d'u clergé et l’influence
qu’il exerce encore sur toute la vie publique ; car lès autorités sont généralement imipartiailes et indépendautes, tout
en appartenant à une religion différente.
L’année passée, à Cerjgnok, ce furent
les autorités mêmes qui délibérèrent de
saisir un libelle qui n’était qu’une suite
d’invectives contre nous.
Quoique notre zone de travail soit très
limitée, nous pouvons attendre un avenir meifleur, si nous pensons que de nombreux petits groupes se forment continuellement. Ici c'est un vieillard qui accueille chez lui les persbnnes qui veulent
entendre k lecture de k Bible ; là c’est
un tout jeune homme qui court après le
colporteur pour lui dire qu'il croit selon
l’Evangile ; là encore c’est toute une famille isolée qui vit dans k foi chrétienne,
ou même c’est un vieux prêtre qui se préoccupe plus de k charité chrétienne que
des dogmes de son église.
Depuis cinquante ,ans environ, le groupe
des colporteurs, petit en pombre mais puissant par k foi, toujours vaillant et héroïque dans sa mission, parcourt le pays,
reçu tantôt à coups de pierres, tantôt avec
des menaces et des injures et bien rare-.,
ment laivec fraternité chrétienne. Les Sain^ *;,
tes-Ecritures ont été ainsi répandues par Jï
miniers d’exemplaires. à'
Toute cette bonne semence n’a pas été f
jetée en vain ; et si plusieurs de ces Saints :
Livres ont été oubliés ou même brûlés,
certainement quelques-uns ont porté des
fruits bénis, et lorsque le réveil spirituel
de k Pouille se manifestera, nous verrons
surgir des groupes de croyants là où, peutêtre, les Pasteurs ne se sont jamaüs ren-<
dus pour prêcher.
Ce qui a, pour inous, une grande impor- tance, c’est que nos églises de Pouille traversent maintenant une période d’intense
activité ; dàns toutes, sans exception, tm
ékn de vie juvénile s’est manifesté et
tous les membres qui se sentent jeunes "
veulent travailler intensément ,pK>ur leur
église. Dans chacune indistinctement, les
forces de k jeunesse sont organisées et
se sént, d’un commun accord, unies dans
un seul mouvement, qui, dans ce cas, est
k F. G. V. Cet ékn d’activité juvénüe
est-il k cause ou k conséquence de l’ajdhésion à k F. G. V. ? Je ne le sais pas ;
il se peut que les deux faits s’entrekcent ;
maïs ce qui est dur c’est qu’un mouvement
religieux riche en jeunes énergies a tout j
tenant que tours diescendants repreinnent
leur œuvre : qu’üs affermissent les droits
spirituels de toutes les âmes et qu’ils démontrenit que la voie qui conduit aiu Christ
^est une source de vie. Ils œnduiront amsi
encore une fok vers le bien-être spirituel
et matériel ces ipopuktions. ^
Voilà, à mon avis, k mission des Vau
dois en Pouifle.
A. Ribet.
|.-Vie Sud-Américaine
-1
ri
'2^
ire
I ft'
-If
If Í
1 tu..
un avenir devant soi et que, pour cette
raison, j’espère dans l’avenir de notre
mouvement vaudois en PouiUe.
Pendant les trois ,ans que j’ai déjà passés dans trois différents centres de cette
région, j’ai pu me convaincre de k réelle
existence du problème du « Midi de l’Italie», mais surtout je me suis convaincu
que c’est un problème essentiellement spirituel et qu’on ne pourra le résoudre complètement que le jour où on ne le considérera que sous cet aspect.
Les ainciehs colons Vaudois, en venant
dans la PouiUe, y portèrent leur tenace
activité, leur sévère moralité et leur haute
spiritualité ; ils introduisirent ainsi le
bien-être matériel dans une zone presque
abandonnée et improductive ; il faut main
3ijnai 1885-51 mai 1955.
Les routes peu ipraticables à cause
Sff ’ de. l’alboudante pluie tombée ces derniers jours, n’ont pas empêché aux plus
courageux de prendre ijart au cinquantenaire de k deuxième — par ordre d’âge
— de nœ Colonies dans l'Amérique du
Sud (1).
La cérémonie se déroule dans le temple,
pour l’ocoasion remipjli, bondé jusqu’aux
dalles extérieures à l'entrée principale. Le
public jouit d’un tableau qui ne pourrait
être mettUeur : en chàire le pasteur de la
paroisse, M. Henri Beux, qui préside, et
le président de k Commission de District,
M. Ernest Tron ; à droite de k chaire k
Chorale et un groupe d’enfants représentant les écoles du dimanche ; à gauche,
it; les membres de notre clergé et les différèutes représentations 'déléguées, qui entourent k vénérable personne de M. P.
Bounous.
Après une courte partie liturgique,
M. Beux traduit du français le verbal rédigé il y a exactement un demi-siècle —
^ le 31 mai 1883 — concernant la formation
de fégliœ de Cosmopolita. Elle se divisait
aâors en trois quartiers, chacun avec un
" ancien et un diacre. Les famifles étaient
ij-118 desquelles 54 dans la colonie homonyme.
;... L’école dlu dimainche comptait 50 élèves.
Les famifles répondaient, entre autres,
aux noms de ; Pons, Janavel, Pontet, Cesan, Bertinat, Lausarot — cefles-ci avaient
fourmi les membres du Consistoire — Goss,
Coetabel', Oudry, Grant, Negrin, Rivoire,
Duval elt Bastfe. Des fondateurs il ne reste
qu’un homme — barba Rivoire — et quelques femmes.
Un chœur bien exécuté termine la partie historique.
C’est M. Tron qui prononce le discours
commémoratif en se basant sur les paroles
du Psaume CXVI, 12 ; « Que pagaré a
Jehovà por todos sus beneficios para con
migo ? ». Il nous dit : « Gomme le Psalmiste, plein de reconnaissance, constate
sa dette envers Dieu, ainsi Cosmopolita
doit reconnaître sa dette tout d’abord envers l’homme — le ipasteur Bounous —
qui la desservit oiRcieflemient pendant environ 40 ans.
La période la plus pénible a été k première, de 1883 à 1896. Le Pasteur avait
alors l’immense étendue qui est entre les
fleuves Rosario et San Salvador, c’est à
dire à peu près 200 km. à parcourir à
cheval. En 1896, par k venue du pasteur
Lantaret, les Colonies plus au nord — Ombues et S. Salvador — s’organisèrent en
paroisses. Enfin, en 1905 k paroisse resta
constituée comme elle l’est encore aujourd’hui ¡par Cosmopolita et Artilleros. Le
travail du premier conducteur a été, par
l’étendue dès campos qu’il devait parcourir, des plus désaviantaigeux, et plus que
d’une œuvre ¡pastorale il faut parler d’une
activité itinérante de missionnaire. Dans
ses rapports à k Table, M. Bounous exprimait soin regret, por razones ambientales, de ne pas pouvoir faire davantage
tout en se consacrant, corps et âme, à sa
congrégation. Les cultes, surtout pendant
k première période, ne se tenaient pas
d’une manière suivie et le catéchisme se
donnait irrégulièrement. Comme les anciens barbes, avaint k Réforme (qui préluda à la formation des églises), M. Bou
(1) Belgrano, dans la province argentine de
Santa Fé, cette année aussi fêtera son cinquantenaire.
nous allait d’un groupe à l’autre. Il partait sans savoir quand il pourrait rentrer
chez lui, surtout que les famifles étaient
en mouvement, disséminées et cherchant
à se fixer où le terrain ^mbkit convénir
le plus.
Cosmopolita a une dette de reconnaissance envers l’épouse de sdU' Pasteur, qui
restait souvent et longtemps seule. EUe ne
l’entrava jamais dans son miinistêre et à
son foyer il ne régnait que soU' amour de
femme, d’épouse et de mère. Une dette de
reconriiàissance aussi envers les aides du
Pasteur, MM. Gaydou, KJett, Gönnet, Pons,
Baridon.
Une autre dette de reconnaissatme va
à l’Eglise Vaudoise mère, qui forgea des
ouvriers pendant des siècles. Cosmopolita
doit être reconnaissante pour le Pasteur
qu’elle a reçu et ,p(our les frais de culte,
puisque k Table fournissait les 3|5 de
l’honoraire. Il ne faut pas oublier les faveurs de notre seconde mère ; en 1895 elle 'f
alvait (déjà envoyé pour les églises d’ici k
somn», alors assez considérable, de 12
milles lires.
Ensuite mie dette envers Dieu, qui pe
change pas comme les hommes, qui est
éternel et immuable. Cosmopolita remercie «
Jéhova pour tauls ses bienfaits, mais coin- ¡J
ment ipjeuUelle payer ? Comme le Psalmiste, elle doit se convaincre de sai pauvreté spirituefle, se sentit- faible dans ces
premiers pas (premier cinquantenaire),
pour s’ènrichir et ensuite payer (deuxième cinquantenaire). Voilà sa tâche : per- ^
fectioniner k conceptibn de k foi active,
pratique principale de la religion qui est
vie, améliorer son activité pour donner
ce qu’elle a reçu. Il lui faut une activité
inteflectuellie pour chasser l’ignorance et
k superstition. Pour être disciple de la
lumière du monde il lui faut éviter les
iuterprétations étroites qui causent le se;?tarisme religieux et antireligieux. Dans
son beau petit cOin l’église de Cosmopolita
doit aussi exercer une .activité morale et^
physiçfue, pour que l’iolni puk?e reconnaître
ses enfants — comme les anciens Vaudois.
— par leur pureté et leur honnêteté.
L’Evangile, levain qui fait lever toute
k pâte, doit purifier aussi le milieu politique. Dans son activité religieuse — qui J
est le patrimoine reçu des àïeux — Co- |
smopolita. doit continuer à faire compren- ^
dre que la religion n’est pas une forme
ni une doctrine, mais qu’dle est vie et
salut dans son essence : aimer Dieu et le ^
prochain.
Dans ce but Cosmopolita doit avoir l’aide
de tous ses membres, surtout des jeunes
qui forment l’espoir de l’église. Que les
femmes, de leur côté, puissent suivre
l’exemiple de fidélité, d’humilité, de dévotion et d’abnégation qu’a donné Constance
Pons-Boimauis.
Un chœur chanté par k Chorale de Co-^
smopolita suit le discours; la parole est.^
maintenant aux délégués.
M.lle Jeanne A. Ugon, directrice du Lycée de Colonia Vialdense, remercie le Con-Î
sistoire de Cosmopolita pour le choix de]
son repr^ntànt dans k Direction diu Ly-^
cée, quii par son niveau intellectuel a tou-^
jours été apprécié. M. Bounous a colk-J
boré de 1886 à 1926 à la marche de cettef
institution, et 87 verbaux portent sa si-1
gnature. C’est avec reconinaissance et toute|
déférence qu’elle salue le parrain du Lycée.;
M. Ganz salue Cosmopolita qui fut kj
mère des églises qu’il dessert provisoire-|
ment : Tarajriras, Riachuelo, San Pedro,J
Colbnik..
M. Emile Roknd preïid k pairoto au nomj
de Colon ia Vald,ense, k capitale spirituelle
de (notre District, où il est vice-présiden^
du Consistoire.
M.Ue et M. Nimmo, connus dans tou^
le départemeint pour leur activité chréi
tienne aussi désintéressée qu’appréciéej
saluent l’église de laquelle ils sont issusJ
' • ^
Une représentiattite des écoles idu dimaù«
ehe de k (paroisse remercie et salue l’église^
une fillette offre uin maguiifique bouque
au pasteur Bounous.
M. Beux lit ensuite les adhésions : di
3
ir
er
nt
nt
lir
is
;ui
ne
à
de
de
du
IS,
va
les
Ita
ur
te,
de
fa
de
la
12
ne
ïSt ^
He
m
al
lu
;es
3), :
leurre,
;st
ter
ité.
et
la
les
ecins
ita
et
tre
ois
ite
di
lui
-0
311
me
et
le
ide
les
les
^re
vo- '
nce
Co
est
Lyon- \
des
Ly:ou-1
«lla;tte1
siutel
lée^l
; lai
iredro,j]
lomj
ielle
lent
DOUÏ
liré^
:iéeJ
lan^
lis
luc
pasteur Lévy Trou, qui au dernier culte
de Belgrano rappela, le jufeilé de l’église
sœur e)t jumelle ; du pasteur Negrin, pour
Omidues-Miguelete ; ,de l'évangéliste Griot,
pour Nuevia Valídense et Nin y Silva ; du
pharmacien Augtuste Revel, vaudois de la
vieille rochei ; enfin de l’étudiant en théologie, M. Victor Boutnous, petit-fils du Pasteur, au nom des étuidialnts de la Faculté
de Buenos-Aires.
L’orchestre de Cosmopolita étant en
deuil pour la perte de son directeur, n’a
pas pu lapiporter son concours à la cérémonie; elle pense le faire le 12 octobre
quand on fêtera les 50 ans d’installation
du premier Pasteur.
Un membre d’église, pour les noces d’or
de Cosmopolita, offre une somme considéTüble au Consistoire ; ce fo{ttdo del cincuentenario servira pour les frais de culte.
C’est mainteniant M. Bdunous qui monte
en cliajre, il rapipelle la première visite
qu il fit à Cosmopolita en compagnie de
M.me et M. Ugon et de son épouse. Le
but était de choisir remplacement pour
y construire sa maison. Il nous dit l’impression qu’il reçut à la vue des étendues
incultes eL touffues de Chücas (ipieitits buissons). Nous apprenons que le presbytère
actuel a été élevé sur les fondements de
la première bâtisse, à la construction de
laquelle il avait travaillé lui-même. Comme
ces fonidemients ont duré un demi-siècle
déjà, notre vénéré orateur souihaite que
SUT’ les mêmes fondements spirituels sur
lesquels il a bâti l’église — qu’il a toujours considérée comme un membre de sa
famille ■— elle puisse se développer à l’avenir ; mais, ajoutei-t-il, pour moissonner de
bonnes récoltes les 'bénédictions de Dieu
sont ibidispensables.
La cérémonie touche à son terme. Après
la bénédiction invoquée par M. Bbunous
même, on fait honneur à un thé offert par
la jeunesse locale. E. H. Ganz.
M. le prof, JEAN ÄYÄSS0T.
Un accident de route vient de nous
l’emporter, à l’âge de 55 aus.
Il était à peine rentré de Rome avec
sa famille pour jouir de ses vacances dans
sa raaîso'nnette du Teynaud. Dimanche il
s était rendu au Villar pour le culte et
descendait à bicyclette lorsqu’il tomba et
se fractura la nuque. Il fut transporté à
1 Hôpital de La Tour où il succomba quelques heures apres, sans .avoir repris
connaissance.
M. Aya^t, membre de notre église de
Rome (Via IV novembre), était professeur de français à l’Ecole Commerciale Parifiée du Governatorato de Rome.
Ses obsèques ont été célébrées mardi
après-midi, dans le temple de La Tour.
Cest le Pasteur de la paroisse qui a présidé le service funèbre. Après la lecture
de quelques passages adaptés à la circonstance, il .adi'esse son message, inspiré par
les iiaroles : « C’est moi, c’est moi, dît
Eternel, qui vous console ; je vous consolerai comme une mère console ses
enfants ».
La parole est ensuite à Ml Auguste Jahier, ancien pasteur du Villar, la paroisse
origine du défunt. C’est en sa qualité
d ancien pasteur et d’ami qu’il parle, renflant un beau témoignage à celui qui nous
a laissés d’une manière si inattendiue.
M. Robert .Tahier, l’actuel' pasteur du
Villar, rapi^elle awee la plus profonde émo
tion les derniers moments passés avec
J«. Ayassot.
Tous les orateurs ont des paroleB de
sympathie émue pour la' famille si^douloureusemient éprouvée.
Le pasteur émérite M. P. Chauvie termine le service au temple par une ferviente pirièra
M. Bonnet, pasteur,v avait envoyé une
dépêche au nom de l’églii^ dont le défunt
était un miembre zélé et aictilf.^
Le cortège se dirige vers le cimetière
pour y d^wser la diépouille mortelle ; en
core quelques paroles bibliques, la prière,
et la cérémonie est terminée.
L’Echo exprime à M.me Ayassot et à
seB trois enfants sa vive sympathie. Le
Rédacteur n’oublie pas que le défunt s’intéressait à tous nos potToblèmes et rappelle
qu’il fut le.seul à corregtpondre sur la question du français dans nos Vallées, le mois
de novembre de Tannée passée.
LA TOÜB. La chaire du temple neuf
sera occupée, ce dimanche prochain, 23
courant, par iM. le pasteur David Revel.
(Heur© du culte : 10.30).
A. C. D, G,
Dimanche 16 courant, à 3 heures de
1 après-midi, dans le temple de Maneille,
se sont réunies les A. C. D. G. de PignereJ, Saint-Secomd, Prarustin et Maneille,
sous la présidence de M. le prof. Falchi,
qui, malgré Torage die vent, a bien voulu
adresser à toute cette jeunesse son appel
touchant et paternel.
[M. Falchi a été écouté avec une profonde attention religieuse et nous sommes
sûrs que ses exhortations et ses appels
ont trouvé la voie des cœurs et nous ont
fait du bien.
Quelques Unionistes (nous ont, à leur
tour, adrœsé la parole en touchant des
sujets de diverse importance sur les activités des A. C. D. G.
Après une tasse de thé offerte .par
l’Union de Maneüle, les Unionistes (une
centaine) ont dû se séparer et retourner
chacun à son foyerj eU em'portant dans
son cœur un bon souvenir de cette journée bénie passée en communion avec des
frères.
Merci à tous, et au revoir.
Un Unioniste.
.9AINT-GEBMAIN. ^sUe des VieiUards.
Mime GuBcetti vient de nous quitter pour
une Patrie meilleure. Elle nous était trfe
a^ectionnée, et tous ceux qui l’ont connue n’oubUeroint pas son doux sourire et
ses paroiles affectueuses.
®Lme Guscetti, anglaise d’origine, partit, jëxme encore, tatvec sa sœur, pour les
Etats-Unis, où elle fit la connaissance de
Tingénieur Guscetti qu’eUe épousa. En ce
temps-là, une grève éclata entre les ouvrieirs italiens et les américains. Les italiéns s’étant refusés d’y prendre part, les
américains furieux prirent les armœ metelçant les ouvriers italiens ; mais à ce moment M.me Guscetti, eU vraie héroïne,
s élança au devant des américains, leur
ofiant ; « Me voici ! avant de tuer mes
cçfflnipiatriotes, tuez-moï ! ». Ce sang-froid
désarma, les américains, qui se retirèrent.
- Pour cet acte de courage, M.me Guscetti
ai été (décorée d’ùne médaille d’or du GouVepiement italien et le Gouvernement des
Etats-Unis lui avait accordé une pension
á*ívíe.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Un sympathique cortège
accompaghiait, samedi 15 courant, les époux
Albert M<n Bertîn de César (Verné) et
Eveline CMama d© J. Pierre et de Joséphine Combe, qui sont venus unir leur,
existence dans le temple de Saint-Laureinit. ^
Nous les .avons vus partir en toute
gaieté pour leur voyage de noces.
Nous leur souhaitons de tout cœur que
leur voyage de la vie soit long, heureux
et grandement béni du Seigneur.
— La famille de la très regrettée jeune
sœur Hélène Ida Bonnet {LensWccia), très
reconnaissante de la grande quantité de
fleiors qui a été apportée jusqu’au cimetière, remercie cordialement la Société
Chorale d’Angrogne de la maguifique couronne qu’éUe a déposée récemment sur la
tombe. p. c.
Nous perdons dans M.me Guscetti une
chère amie, lap-préciée de tous.
■ — Avec reconnaissance nous accusons
réception des dons suivants : Jourdan
Ikpis, Colonia Vaidense, L. 100 - Veuve
David Combe, en souvenir de son mari,
44*David Gaydou, évangéliste, 10 - Charhoonier Jean elt Augustine, 10 - Eglise de
Gênes, Société de couture, 150 - Eglise de
Tfeib, 300 - Eglise Via De Amicis, Milan,
100,6; Eglise de Massel, 35 - Eglise de Rodpret, 20 - Eglise de La Tour, 700 - M.me
%Bua Lddheuser, 150 - Union des IMères,
Tour, 20 - N. N., par S. L., 100 - M.me
i^nina, Pignerol, 5 - A. Smith, U. S. A.,
(^*50 - Mrs. Sharp, 330 - W. Gibson, 100
Ime (Meta Galliate-Bauer, ’500 - M.me
Sander-Bent, 20 - Eichetti, Susa, 25 - BouST chard, boucher, 3() - M,Ue Eugenia Gabella,
20 - Mîmes Oaroline et Dor,a Fontana-Roux,
200 - Josué Lembo, 5 - Veuve Larco, La
^Maiddalena, 25 - Coniugi ImmoviUi, Reg" gio Emilia, 50 - Amos, Milan, 100.
C. A. Tron.
COLONIA VALDENSE. Jeudi, 15 juin
dernier, a eu lieu, de la façon la plus fah
minière, l’ouverture de notre Hogaxr para
andanos.
A la ¡présence dlu personnel et d’un premier . groupe de vieülaTids, entourés de
quelques invités, réunis dans le réfectoire,
M. Breeze préside une courte introdtuctîon
religieuse, qui dans sa simplicité a été un
vîiali hymne de reconuaissiance à Dieu. Reconnaissance envers l’homme qui a voulù
TAsile (le regretté pasteur D. A. Ugon),
reconnaissance pour le résultat obtenu
après maintes difficulté, reconnaissance
pour l’œuvre que Ton pourra accomplir
dans cet édifice.
Le pharmacien M. Revel nous parle du
travail du Comité de TAsile dont il est
. membre La dépense — nous dit-il — est
de heamemp inférieur© à la valeur de la
bâtisse.
M. K Tron fait enfin la consigne offidelle de TAsile à la directrice actuelle,
M.me Esther Ganz, ^ même temps que
cdle-ci reçoit un magnifique bouquet de
fleurs, accompagné par les meilteurs vœuaf
de la Société des Daines de la paroisse
locale.
Nous nous réservons d’entrer dans les
détails de cette imstitution quand s’il
plaît à Dieu — nous relaterons Tinaugünation officielle qui se fera le 12 octobre
prochain. E, H. Ganz.
VILLAR. Notre cher frère, M. le professeur Jean Ayassot, du Teynaud, vient
d’être brusquement enlevé, ce dimanche
dernier, à Tafféction de sa famille et de
son église, par un accident de bicyclette,
dans toute la force active de ses 55 ans !
La grande foule de frères, desceudue du
% Vihar, pour particîlper au service funèbre,
■ qui a eu lieu à Jla. Tour, a témoigné du
^ deuil profond, où le tragique accident de
■j' dimanche a plongé notre famille spiri: tueUe. Jean Ayassot y était unanime^ ment respecté et aimé. L’exemple de sa
\’ie montre ce que peut un travail sans
relâche, aju service ffune volonté droite et
; ferme. D’une origine très modeste.il s’était
élevé, par une ascension graduelie; jusqu à occuper la place de professeiur de
français dans un institut d’instruction publique à la capitale.
Tout en résidant à Rome et en étant
membre de notre égli^ de Via IV navemr
bre, il étaat un dos nôtres, non seulement
par sa naissance, mai's par son profond
attachement à l’église, dans laquelle Dieu
avait donné la première empreinte à sa
vie d© croyant. C’est là qu’il a véu sa
dernière heure ief-bas, en participant, avec
sa compagne, à notre culte du 16 courant.
Quelques-ims d’éntre nous avaient remarqué comme sa voix s’élevait au dessus
de toutes les autres, dimanche, pour entonner le bealu cantique :
Debout, sainte cohorte,
Solàits du Roi des rois!
Tenez, d’une mam forte,
L’étendard de la croix.
Asá, sentier de h gloire
Jésus-Christ vous conduit...
„.L’immortfMe couronne
Est le prix des combats.
Peu d’instauts plus tard notre frère est
tombé sur la brèche. Nous pouvons bien
dire ainsi, puisque, dans sa course rapide,
notre cher ami n'était pr^sé que p|ar le
désir de pouvoir vite retourner au Villar,
pour participer, avec ses frèr^ à un autre
culte à 1000 mètres, sous les châtaigniers
de la .^PeisoiunaSsa.
Plui^eurs parmi nous ont été troublés
par cette mort, et quelqu’un s'est-il même
demandé tout angoissé: Pourquoi Dieu
a-t-il fait cela à notre frère,"vraiment au
moment où soin cœur était tout rempR
d’amour et de zèle pour son Sauveur et
IMur ses frères ?
Nous ne pensons pas, pour notre part,
que Dieu .ait fait cela, ni que Dieu puisse
jamais faire ou vouloïr quelque chose qui
soit en contraste avec cette révélation que
Jesus-Christ nous a donné, à caractères
plus éblou lissants que le soleil, dans sa vie
et dans son Evangile : « Dieu est amour ».
Dieu était là, dimanche, sa main était là,
non pas pour frapiper, mais pour accueillir
tout d’abord notre frère, sur le seuil de
la Maison Platernelle ; elle était là, sa main
d’amour, doucement posée sur Tépaule de
la veuve idont nous avons tellement admiré
la force d’âme, au moment tragique de la
dernière séparation. BUe est là encore, la
main du Père, pour soutenir, pour encoprag'er les orphelins et leur dire que leur
père est bien et qu’eux ne seront point
laissés seuls. «C’est moi, c'est moi, dit
TEternel, qui vous consde!».
A la digne compagne de notre ami et
à ses enfants, ainsi qu’aux parente, nous
tenons à renouveler l’expression de la sympathie émue de toute la famille du Villar,
qui ideure et qui prie .avec eux. r. j.
PERSONALIA.
Une enfant, Dudda, est venue réjouir
le foyer de ML le pasteur et M.me Guido
Mathieu, des Qobl
Nos meileurs vœux.
Ë3BS38ÆÎÎ883Ë38HHfi«B8ë3ë3aS«3£3Haaaa
Etienne Goss et ses 0les 'remercient
sincèrement toutes les personnes qui leur
ont témoigné de lu, sympathier soit par
leur présence, soit par leurs écrits, à l’occasion du départ de leur bien-aimée épouse
et mère
Torre Pellice (Appiots), 18 juillet 1933.
Les enfants: James, avec sa femme
Emma Gayix)xt, Lodia, Henri, ont la doue,
leur d’annoncer le départ de Imr Ibienr
aimée mère
MERY MALAN Veüïe 6AY
que le Seigneur a rappelée à hui mercredi,
soir, à l’âge de 69 ans.
L’ensevelissement aura lieu vendredi
matin, 21 juMet, à 10 heures.
Les Gurte, Lusema S. G., 19 juillelt 1933.
Remercîment.
A la suite d’une heureuse opération cWrurgique qui m’a permis, grâce à Dieu,
de recouvrer la vue, j’estime qu’il est de
mon devoir ide manifester publiquiem^t
a|u chirurgiai, docteur prof. G. CappeUaro
- Corso Vjttorio Emanuele, 57 - Turin, ma
plus vive et profonde reconnaissance pour
les merveilUeux résultats obtenus.
Par la volonté de Dieu, ce vaillant Professeur a su m’opérer si bien qu’il m’est
possible maintenant, après quelques années d© vue très affaiblie et trois mois
de cécité complète, de lire et écrire. J’ai
été soigné comme un fils bien-aimé et, à
ce sujet, je ne trouve pas de paroles pour
lui renouveler, comme je le voudrais, toute
ma plus profonde gratitude.
Je dôslire aussi remercier très très vivement les chères Diaconesses de l’Hôpital
Eîvangélique de Turin qui, pendant mon
séjour, m’ont entouré de leurs plus précieux soins.
J’en ai été profondément touché et je
sens qu'iï m’est difficile de pouvoir suffisamment leur témoigner toute ma plus
vive reconnaissance.
Jean P. Malan
Les Jouves - Angrogne.
4
^ ^ 1 1- ■’V "1?.,
r*. «t-<% >■»
■\
ìSjiiÌ» (
CORSO AUTOMOBILISTICO RECLAME
in Torre Pellice.
Col 24 Luglio corrente, la celebre Scuola PIEMONTE, di Pinerolo, inizierà un Corso reclame
in Torre Pellice, della durata di venti giorni.
^ La fama che la Scuola PIEMONTE gode da
oltre un ventennio, ed il totale pagamento dopo
promozione, sono ie migliori garanzie di un
brillante-successo, v
Le iscrizioni si ricevono presso la Sede di
Pineroio, oppure in Torre Peiiice presso i Sigg.
Tourn Mario, Autorimessa, e Cardón lller, parrucchiere, dove chiunque potrà ritirare gratuitamente una copia del programma e condizioni.
Per agevolare gl'interessati senza intralciare
le loro normali occupazioni giornaliere, le
Lezioni Teoriche saranno impartite nelle ore
serali 20.30-22.30, e le Lezioni di Guida nelle
ore diurne pomeridiane a scelta.
Riduzione speciale ai PREMILITARI !
Auto-Scuola PIEMONTE - Pinerolo - Telef. 3.14
Dir. L. RENA.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
OPERE VALDESI NELL’AMERICA DEL SÜD.
COMMISSIONE DISTRETTUALE (Colonia
Vaidense - Dep. de Colonia) - Pastore Ernesto Troiii, presidente ; Emilio Roland,
vice-presidente-cassiere; Paolo MichelinSalomon, segretario ; Pastore Enrico Beux,
consulente.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI :
Enrico Beus,, Ernesto TTon, Carlos Klett,
Bianca A. Pone, Augusto Revel.
Uragnay.
COLONIA VALDENSE (Dep. de Colonia) Pastore ; Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Dep.
de Colonia) - Pastore ; E,nrico Beux - Pastore emerito : Pietro Bounous.
TARARIRAS - RIACHUELO - SAN PEDRO COLONIA (Dep. de Colonia) - Evangelista:
Emilio ETberto Ganz, Tarariras - Coadiutori ; Evangelista Diego Nimmo e Signorina Delia Benecli, Colonia.
OMBUES-DE LAVALLE-MIGUELETE (Lfep.
de Colonia) - Pastore : Carlos Negrin, Ombues de LavaUe.
ROSARIO. (Dep. de Colonia) - Incaricata dell’Opera : Signorina Cecilia Malati, Rosario.
SAN SALVADOR (Dep. de Soriano) - Pastore :
Daniel Breeze, Dolores.
NUEVA VALDENSE (Dep. de Rio Negro) Evangelista s)tto prova : Carlo Alberto
Griot, Estación Bellaico.
NIN Y SILVA (Dep. de Paysandù) - Evangelista sotto prova : Carlo Alberto Griot, Estación Bellaco.
ASILO DEI VECCHI - COLONIA VALDENSE
(Dep. de Colonia) - Direttrice : Signora
Ester Girmi in Ganz.
Evangelista Giovanni Pietro Gönnet, in missione presso la Congregazione Evangelica
Svizzera di NUEVÁ HELVECIA.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore :
Silvio Long, Iacinto Araùz (F. C. S.).
COLONIA BELGRANO (Prov. di Santa Fé) Evangelista : Eraldo Lageard, Estacion
Wildermuth (F. C. C. A.).
COLONIA EL SOMBRERITO (Prov. de Santa
Fè) - Iglesia Evangelica, Estacion Paul
Grous.sac (P. C. S. F.). - Visitata periodioamente.
Gli altri Gruppi : CALCHAQUI (Prov. de Salita
Pè), SAN GUSTAVO (Prov. de Entre-Rios),
CHARATA E SAENZ PENA (CTObernaciòn
del Chaco), sono visitati periodicamente.
■ NB. Ces adresses viennent de nous être transmises par le président de la Commission de
District, le pasteur Ernest Tron.
L'ECO DELLA STAMPA.
Ufficio di ritagli da, giornali e riviste,
fonidato nel 1901 - C. P. E. ¡Mìilano N. 77394
— Direttore ; Umberto Frugiuéle - Via
Giovanni Jaiirès, 60 - MUcvno 133 - Telefono N. 53-335. — C!orrisi)ondenza : Casella Post. 918 - Telegrammi ; Eco Stami».
Corrispondeaiti in tutte le principali
città del mondo.
ifliM' Tr«B» dtrMtmir4««peimbW
T«rre Petlic« - lmprìm«rl« Alpint
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,ft0 la linea Mortuari, ComuRÌcati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. 0,90 per due
- L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
Tasta govcrBativa la pift,
Pafamaato anticipato.
«PRO VERITATE»
Collana di Opuscoli Popolari
I
Spiegazioni e Difese
Bel volumetto di 20 pagine in 16"
L’argomentazione procede serena, elevata,
nobile, convincente.
------------ Prezzo L. 0,30 ------------
Inviare ordinazioni e vaglia, aggiungendo
il 10% per la spedizione, alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino).
iAocvre Al TOPI
PASTAfOSFOREA LSTEINER
IHPIEeO FACILE
DISTRUZIONE SICURA.
ìnm iDflerii
ili flacone
ÌM flacone
le «andita
li tette la
Farniacla |
e Drogheria
Q. Henry suec. di E. Steiner - Vernon (Francia)
Depoaito per ntalia: Via C. QolSoni, 39 • Milano
ee»
fonJaim
IUII846
■'-'ÌP
Pubblicità BERTOLONl - Milano
ROi
BOTOT
DENTIFRICIO
INSUPERABILE
;
À
■ itj *
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, N. 6
Piano primo (e cioè piano superiore a quello
occupato dalla levatrice Sig.na Alice Chauvie)
■ Torre Pellice
Mobilificio MERLO GERMANO
Casa di fiducia fondata nel 1890
2, Viale Mazzini - TORRE PELLICE - Viale Mazzini, 2
Mobili d'ogni tipo e stile, eleganti, solidi, garantiti - Specialilà sedie
ed articoli pieghevoli.
‘ Tappezzeria in stoffa e cuoio - Materassi - Pagliaricci a rete ed Imbottiti - Letti in ferro delle migliori Case Nazionali.
Stoffe per mobili - Corsie - Tappeti - Tendaggi - Tele cerate - Linoleum - Cocco - Lana - Crine - Capok.
o-o «o
NUOVI RIBASSI - CONSEGNA A DOMICILIO
Tutti 1 lavori tecnici relativi alla professione
Intermediarlo compravendita stabili
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Particolarmente esperto nelle volture
catastali arretrate, data la ormai lunga
pratica professionale in materia.
\
€
«
lì
0
j
q
ANTICO E VERO'
UNGUENTO
BERTOLOTTI
del Doti. Cav. E. PERABÒ
I
n
Risolve senza operazione:
Ascessi, Flemmoni. Foruncoli,
Paterecci, ingorghi ghiandolari
■ Ottimo applicato sulle Ferite e Plaghe in
n
si
d
n
vi
Periostiti, Ragadi
genere. Piaghe varicose, da scotture, Geloni, Morsicature d’insetti. - Favorisce l'estrazione di
spine, schegge ecc.
Scatola da L. 5 da L. 9 da L. 20
n
ni
ai
IN SUPPOSTE
rUnguento Bertololll
è impareggiabile per calmare
decongestionare e cicatrizzare
emorroidi irritate interne ed
esterne, ragadi - forme Congestizie e infiammatorie acute e
croniche del retto.
Scatola da IO supposte L. 8.05
Trovansl in ogni buona Farmacia
Amm. CORSO ITALIA, 23 - Milano
a
Pt
a\
de
P€
pi