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Qùarante-neuvième année.
16 Mai 1913
N. 20.
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Pasteurs.
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commencement de l’année. j ,k «„nt
Les changements non accompagnés de la somme de iô ceni.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vTàies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil IV, 8).
,S(tóiAIEE:
Commutiieatïbn ofïieielle — Les Congrès —
Centenaire de Livingstone à Livingstone
— M.me la générale des suffragettes —
Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Nous nous permettons de compléter
par le moyen de VEcho l’ordre du jour
des travaux de la prochaine Conférence
de District des Vallées, déjà publié dans
la Circulaire de la Commission Exécutive, 5 avril, en y ajoutant l’examen de
l’ordre du jour suivant, voté par notre
dernier Synode (Actes duSynode, p. 27).
« Il Sinodo, udita la discussione sulla
eleggibilità della donna, domanda alle
Conferenze distrettuali se credono giunto il momento di introdurre nella Costituzione della Chiesa il principio di eleggibilità della donna : a) alla deputazione
alle assemblee ecclesiastiche ; è) , alla carica di diaconesse facenti parte del Consiglio di Chiesa ».
. . Pour la Commission. Executive
Jean Bonnet, Président.
LES CONGRÈS.
Des Congrès sont-ils utiles ? C’est une
demande qui nous a été posée maintes
fois, et surtout dernièrement à propos
du Congrès Unioniste. Certes il y a des
inconvénients qui sautent aux yeux:
Des dépenses qui ne sont pas insignifiantes; le déplacement d’un si grand
nombre de personnes; le dérangement
que l’on occasionne là où il se réunit;
une perte sensible de temps qui pourrait être employé pour le pain quotidien de la famille; un certain étalage
public; certaines petites rivalités, et...
nous nous arrêtons. Il y a un peu de
vrai dans tout ce que nous venons de
mentionner et q ’oq peut relever avec
un plus ou moins bon esprit; malgré
tout cela nous n’hésitons pas à' nous
ranger dans un autre camp, en affirmant
que les Congrès sont devenus un rouage
moderne indispensable. Des Anglais et
les Américains sont nos maîtres à cet
égard, et ils s’en trouvent fort bien. De
Congrès des religions, celui de la libre
pensée, celui de la paix, celui des nations, celui des sciences, tous tiennent
à s’affirmer; pourquoi ceux qui ont
pour but l’encouragement, le groupement des forces juvéniles, pourquoi ne
pourraient-ils pas, ne devraient-ils pas
avoir lieu ? Quand on pense que dans
ces Congrès le cœur jouit, l’âme se fortifie, l’intelligence se nourrit et se développe, de nouveaux horizons s’ouvrent,
de nouvelles connaissances se font, de
nouveaux désirs se manifestent; quand
on pense que chacun retourne chez soi
avec le désir de faire quelque chose,
plus et mieux, et qu’on se sent membre
d’.tine grande famille^qui a une belle œu
vre à accomplir; quand on pèse tout
cela dans la balance du pour et du contre, l’hésitation disparaît et on salue
avec reconnaissance les Congrès. De
Congrès Unioniste a apporté une note
gaie dans nos Vallées et les paroisses de
Saint-Jean, de Bobi et de la Tour ont
été heureuses de jouir de l’entrain et
de la vie du Congrès. Des autres paroisses représentées ont eu aussi leur part,
de telle sorte qu’il ne nous reste qu’à
demander à Dieu de mettre le sceau de
ses bénédictions sur tout ce qui a été
fait et de lui demander de bénir d’une
manière spéciale Mme Schalk de Turin,
la présidente du Congrès National Italien et Mme Bertrand qui a été appelée
à présider le Congrès qui s’est réuni à
Saint-Jean. C. A. Tron.
Nous avons cru bon d’écrire ces quelques lignes pour donner la place d’honneur au compte rendu du Congrès, qui a
été, bien involontairement, coupe en
deux dans notre dernier numéro. ^
— F’"« Congrès national des Unions
Chrétiennes de .Jeunes Filles d’Italie.
{Suite, V. N. précédent).
Tous ces travaux, riches d’idées, inspirés à un amour et à une foi des plus
ferventes dansTœuvre desUnions, dont
nous ne pouvons faire qu’une énumération rapide, peuvent nous représenter la besogne considérable qui a été
faite en ces deux jours.
Des deux soirées n’ont pas été moins
utilement remplies par les deux conférences données l’une dans le temple de
Saint-Jean sur « Des forces vives de l’Evangile », un vivant et affectueux appel à la jeunesse par M. le colon. Eermaud, et l’autre dans la Maison Vaudoise de la Tour, avec de superbes projections lumineuses, par M. le cap. Bertrand, le vaillant pionnier de la Mission
en Afrique, sur « la marché conquérante
du Christianisme », dites l’une et l’autre
devant un public nombreux et attentif.
Nous arrivons vers le terme du Congrès propremènt dit. Mais il y a le dimanche encore et tout a été organisé de
façon à en faire une journée de vraie
sanctification et d’agréable repos.
A 10 h., dans le temple, les Unionistes se mêlaient en foule avec les auditeurs habituels, formant un auditoire
imposant et recueilli pour participer au
culte et au service de Sainte-Cène, solennel et touchant, présidés par le pasteur de la paroisse.
Dans l’après-midi, à Villa Olanda,
par une journée délicieuse, la jeunesse
unioniste des Vallées venait de toutes
parts se joindre à nous, envahissant le
parc, le parterre et la grande salle de
l’Hôtel pour la réception fraternellement cordiale offerte par le Comité National.
Discours des déléguées étrangères et
des (Euvres amies, des chœurs unionistes de la Tour et Saint-Jean (magnifique
le Stabat mater) musique pour violon et
piano, un thé ruisselant et une franche
gaieté : tel était le programme, et la réalité ne manqua pas de dépasser l’attente.
De soir enfin, à 8 h., dans le temple
et en l'honneur du Congrès, un Concert
de musique sacrée où le Chœur puissant de la Vallée, sous la vaillante direction dé son « maestro », M. le pasteur E.
Revel,iffians ses trois exécutions et un
groupe d’artistes distingués surent offrir au public très nombreux deux heures de vraie jouissance.
De lundi, c’est la fin, on en a du regret.
Après l’allocution chaleureuse de M.
le pasteur David Peyrot sur l’CEuvre
des diconesses, le culte de clôture présidé par Mme Schalk, c’est l’élection du
nouveau Comité; les acclamations enthousiastes au Comité confirmé dans
ses trôis membres, les expressions de
reconnaissance à Tadresse "&e là présidente du Congrès, Mme Bertrand-Noërbel, qui a dirigé les séances avec tant de
intelligence, tant de fermeté et de grâce,
ce sont des remercîments chaleureux à
l’Union de Saint-Jean, ainsi qu’aux familles de l’endroit qui ont préparé au
Congrès et à ses membres un accueil si
cordial, c’est le gentil discours de Mlle
E. Gay, secrétaire de l’Union locale, remerciant le Comité de l’honneur fait à
notre Union, en décidant de tenir chez
nous le Congrès, ce sont des poignées de
mains pleines d’effusion, des départs précipités vers la gare et dans tous les regards le regret de se séparer si tôt et la
joie des bonnes et profitables journées
passées dans une si douce et fraternelle
intimité.
Fourrait-il en être autrement ? Tout
a concouru à la pleine réussite du Congrès’; la piété fervente mais sereine qui
présidait aux entretiens, l’esprit de fraternité dans toutes les discussions, la
présence d’une nombreuse et toute j eune
jeunesse pleine de vie et d’entrain, le
calme de la campagne, conviant au recueillement et au travail suivi, le milieu
évangélique suivant d’un intérêt cordial l’activité généreuse de nos jeunes
sœurs.
Que Dieu bénisse vos efforts et vos
joies, chères sœurs en Christ, qui travaillez à l’avènement de son règne dans
la jeunesse d’Italie ; merci pour le bien
que vous nous avez fait. ***
Le Centeeaire de Livieptone d üvinoslne.
Comme un peu partout au Sud de
l’Afrique, nous avons aussi fêté le Centenaire de Divingstone, et la fête a été
jolie, gaie et cordiale. Un Comité de
dames, parmi lesquelles celle du missionnaire, avait fait une colkcte pour
suffire aux frais. Elle a rapporte 375
francs en espèce, et une masse de provisions de tout genre, car il s agissait
de donner un petit souvenir aux 70 enfants européens de la ville, qui doit son
nom au grand missionnaire-explorateur, du thé et des biscuits à la population blanche, ainsi qu’aux noirs, et
une tasse en fer aux enfants noirs.
Ces dames avaient dressé plusieurs
tables ornées de fleurs et garnies de
bonnes choses, le tout sur la place, biên
ombragée, qui est au centre'de la ville.
Da bande musicale jouait pendant le
thé. Des enfants furent servis les premiers. Il manquait une partie des 400
Européens; car beaucoup de ces employés du gouvernement, une fois sortis de l’Université, n’ont plus rien à apprendre, font bande à part et ne connaissent rien de mieux que le golf ou le tennis
De thé fini, l’Administrateur,' qui
présidait, prononça quelques paroles,
puis il y eut deux orateurs; l’évêque
! anglican et moi.’‘’Je TeléValIa noblessedu caractère de Divingstone et le proposai comme un exemple à imiter, dans
’ notre consécration à Dieu et dans nos
relations avec les noirs. Des dames organisèrent ensuite des jeux et des courses pour les enfants.
Mais une autre assemblée plus nombreuse attendait devant la cùre anglicane: les 1000 à 1200 indigènes de la
ville. Dà j’ouvris le feu en sekololo et
fis la biographie de Divingstone,, terminant par quelques exhorfatiôhs-pratiques. D’évêque poursüivit dans la
langue du Nyassa, qui n’était guère
comprise que par un quart de ces gens,
mais il eut le bon sens d’être bref : ils
attendaient les restes du festin des
blancs. Ces provisions partirent biendes tables du banquet, mais elles furent en grande partie pillées en roiite
par la foule. Nombre de noirs ëùrént
quand même du thé, et les enfants leur
tasse en fer.
Da pluie, qui survint, produisit un
sauve-qui-peut très amusant et eut
bientôt fait de balayer la place.
Tout le monde, je crois, a joui de la
fête. De surplus de l’argent collecté vâ
être partagé entre l’œuvre anglicane et
notre mission.
Hier soir nous eûmes encore une conférence très intéressante et de toute actualité, tenüe par l’évêque. Il nous ^
parla de Constantinople, où il a vécu
plusieurs mois, et il le fit d’une manière
très instructive.
Je pensais trouver la salle comble;
nous n’étions que trente personnes en
tout, dont seulement cinq employés du
gouvernement. De whist les intéresse
'davantage.
Dieu veuille quel’exemple deDivings-'
,tone, ce gland homm'? de Dieu, cfui-s’es^ '
2
sacrifié pour l’Afrique, agisse sur le
cœur des blancs et des noirs, devant
lesquels nous avons tâché de la placer.
Livingstone, 4 avril 1913.
I/OUIS JAI.LA.
LA GÉNÉRALE DES SUFFRAGETTES.
G’est écœurant ! La femme qui a une si
nflble mission au sein de la famille et de
l’église ; la femme à laquelle on a ouvert
ptesque toutes les carrières et qui aujourd’hui fait une concurrence sérieuse à l’activité de l’homme, quand elle se met sur
un mauvais chemin devient très dangereuse, et dépasse en ruse, en méchanceté,
même en cruauté son frère, c’est à dire
l’homme. La lutte entreprise en Angleterre
par le sexe féminin, ayant pour but d’obtenir, en politique, les mêmes droits que
l’homme, devient tragique. Après toutes
ces excentricités consistant à envahir le
parlement, à frapper les ministres, à les
empêcher de parler en public, elles ont
poussé si loin l’audace jusqu’à commettre
des actions criminelles, en incendiant les
maisons et en détruisant les lignes téléphoniques ou télégraphiques. Evidemment,
le moment était arrivé d’agir devant
un danger public, et aussi ces terribles révolutionnaires ont été soumises à la loi
commune. C’est donc les assises qui ont été
appelées à se prononcer, c’est à dire le tribunal populaire, et la première sentence ne
manquera pas de produire une certaine impression. Le procès fut initié contre Mme la
générale des suffragettes, Mme Pankhurst,
laquelle s’est bonnement défendue ellemême parlant pendant plus d’une heure.
Le Jury n’a pas été persuadé, paraît-il,
puisque le verdict de culpabilité a été prohoncé et que les Juges en appliquant la
loi ont condamné Mme Pankhurst à trois
ans de prison. On a eu beau siffler et les
soldats ont eu beau faire une démonstration, peu .digne, la sentence est prononcée
et malgré le défi de Mme la générale, qui
a proclamé à haute voix son intention de
ne pas se nourrir ni de se laisser nourrir,
elle subira sa peine. — Très bien, très bien,
Messieurs les Juges: vous avez accompli
votre devoir. En attendant que Mme Pankhurst puisse plaider au parlement, qu’elle
apprenne à méditer dans le silence... loin
du public ; peut-être apprendra-t-elle quelque chpse de bon.
CHRONIQUE VAUOOISE
ANOROGNE. La fête de Pentecôte
a amené au temple un bon nombre de
fidèles, dont plusieurs ont participé à
la Sainte-Cène. Le culte a été rendu
plus solennel et édifiant par l’exécution
d'un beau chœur, que notre Chorale a
gentiment voulu nous faire entendre,
à la satisfaction de l’assemblée; aussi
remercions-nous sincèrement nos braves chanteurs, en leur exprimant le vif
désir de les entendre encore dans d’autres occasions.
— L’après-midi, à 2 y^h.yla. grande
école de Saint-Laurent se remplissait
de meres de famille, accourues pour assister à une gentille fête préparée pour
elles par nos aimables jeunes filles de
V Union Chrétienne. Après une courte
allocution du pasteur, un riche programme de poésies et dialogues, s’alternant avec six chants à deux et trois
parties, chantés avec élan et précision
se déroulait devant nous, faisant oublier la fuite du temps. Il était plus de
5 h. lorsque, après un bon thé, nos
sœurs durent à regret se séparer et se
hâter de regagner leurs demeures, emportant avec elles un agréable souvenir de cette belle fête, où régnait une
gaieté et un véritable esprit d'ù
nion et de cordialité. Merci, chères unionistes ; continuez à semer des roses sur
votre route, comme vous l’avez fait dimanche, et vous serez récompensées
dans la joie que l’on éprouve en se dépensant pour les autres et en faisant
des heureux.
BIELLA. Une circulaire du chef de
district du Piémont nous spprend que
la Conférence aura lieu non pas à Aoste
mais à Ivrea, le ii Juin. Prédicateur
d’office: M. P. Chauvie
BOBI. Ce nlest pas sans un profond
regret que nos mères de famille ont été
privées cette année de la visite habituelle de Mrs. Middleton, retenue à Londres par sa santé et par la maladie d’une
chère parente. Mais, profitant de ce que
la Conférence Nationale des Unions
Chrétiennes de jeunes filles était réunie
à Saint-Jean elle a donné mandat à
deux de ses amies. Miss Nugent et Miss
Knight, de la représenter auprès des
smères de Bobi. Et mardi passé, 75 d’entre elles, dont un bon nombre du Villar,
avaient le privilège d’entendre les bonnes exhortations de ces deux dames,
auxquelles se joignirent Mme Séquestra
de Saint-Etienne, Mme Pullen de Spezia et quelques autres amies.
Un merci de cœur à nos chères hôtes
d’un jour, avec tous nos vœux pour que
la chère et vénérée Mrs. Middleton
puisse reprendre, l’année prochaine, le
chemin des Vallées.
— Mouvement de la paroisse, janvieravril 1913. — Baptêmes: Bertinat Marguerite de Jean David et de Bertinat
Susanne — Vigne Paul de David et de
Baridon Marie — Baridon Constant de
Salomon et de Lausarot Anne.
Mariages: Rostagnol J acques de Jean
Daniel avec Michelin Marie — Rostagnol J. Jacques de Paul avec Planchon
Madeleine. *
Décès: Catalin J. Pierre de David,
âgé de 18 jours. — Pontet Etienne feu
David, 73 ans — Michelin Marie feu
Paul (Ciastel), 77 ans — Favatier Jacques feu Etienne, 65 ans — Lausarot
Pierre feu Samuel, 81 ans — Dayit Joseph feu Paul, 80 ans — Bonjour Marie
de Sigismond, 37 ans — Geymonat
Anne veuve Paul Voile, 84 ans — Artus Elisée feu Jean, 56 ans — Bertin
Daniel, 85 ans — Lageard J. Jacques,
77 ans — Geymonat veuve Etienne Rostagnol, 83 ans — Pontet David d’Etienne, 24 ans — Lausarot Susette, 86
ans.
DRONERO, 28 avril 1913. — Lundi
matin, dans le cimetière de San Giuliano, furent consignées à la tombe les
dépouilles mortelles de notre sœur Susette Bernardi née Malan, à l’âge de 53
ans. Une centaine de personnes étaient
accourues pour lui donner un dernier
témoignage de respect et d’affection. Sa
sœur, Mme Marauda de Nice, était présente, ainsi que d’autres parents venus
de la Tour et de Saint-Jean. Dommage
que le temps, pas très propice, et surtout la foire de Dronero, aient empêché
beaucoup de personnes d’être présentes.
Celles qui, bravant tous les obstacles,
voulurent être présentes, écoutèrent
avec respect et recueillement les deux
services, l’un à la maison et l’autre au
cimetière. A ce dernier les auditeurs en
dehors du cimetière étaient peut-être
plus nombreux que ceux en dedans, et
je crois que le curé local ne pér(j|,it pas
un mot de mon allocution, bien qu’il
m’écoutât depuis le balcon de son presbytère. Au commencement du service
on me regardait d’un air suspect, flairant l’hérésie, mais quand, après leur
avoir expliqué d’une manière aussi sim
ple et aussi claire que possible, ce en quoi
consiste notre foi, après leur avoir récité le Credo et Notre Père, je les exhortai à la conversion, selon l’exemple de
l’enfant prodigue, je vis la suspicion
quitter leur figure pour céder la place
aux lumières de la foi chrétienne, et je
me sentis alors en communion spirituelle avec ces gens. Mes auditeurs ne
voyaient plus en moi un hérétique - en
ce moment du moins - mais un messager
de Dieu, quoique ne parlant pas tout
à tait le langage de leurs prêtres.
A la fin du service, un vieux colonel
des bersaglieri, M....., vétéran des
guerres de l’indépendance italienne et
des campagnes contre les brigands,
s’avança vers moi la main tendue et
disant: Je souscris de tout mon cœur et
en toute conscience à toutes vos paroles,
mes compliments pour vous et mes
bons vœux pour la prospérité de votre
Eglise. Il me conduisit ensuite dans sa
jolie villa, ou il me présenta à sa dame,
et où nous eûmes encore une bonne conversation touchant la religion. Sur la
grande route, un cantonnier, présent
lui aussi à la sépulture, m’apostropha
avec ces mots : « Si vous venez encore
nous dire ces belles paroles, nous serons
bien vite tous avec vous ». •— Je ne me
fais pas d’illusions, je connais la peur
et le manque de force morale des autres
campagnards purement catholiques,
mais j’y trouve, en ces paroles, un sujet d’encouragement: Elles montrent
que le cœur de l’homme laissé à luimême, se plaît à écouter la lecture de
la Parole et son explication.
La défunte était une véritable chrétienne, et elle a exercé une influence bénie sur son mari, sa famille et les voisins. Elle a répandu autour d’elle la
bonne odeur de l’Evangile.
Son mari a été admirable de patience
et de dévouement à son égard pendant
sa longue maladie, aussi nous sommes
certains que Dieu le bénira, le récompensera. Nous espérons qu’il continuera
à chercher dans, la Parole de Dieu ce
qui a fait le bonheur de sa femme dans
la vie et dans la mort. Nous exprimons
au mari, J ean Bernardi, à la sœur, Mme
Marauda de Nice, ainsi qu’à tous les
parents,notre profonde sympathie chrétienne et demandons à Dieu de leur donner à tous les consolations que Lui seul
peut donner. E. Bertai,ot.
LA TOUR. Vendredi dernier la Zambezia s’est réunie chez Mme Bernoulli;
M. et Mme Bertrand, ainsi que M. Fermaud, se' trouvaient aussi là.
— Le soir du même jour, dans l’école
de /’EMüm, une partie de la Jeunesse
du quartier offrit au public très nombreux qui était accouru, une soirée fort
agréable et intéressante. Qu’il suffise de
dire qu’on a passé là deux heures sans
s’en apercevoir, et le public eut l’occasion de constater comment on peut occuper utilement son temps, même quand
on est jeune. Cantiques, poésies, comédies, dialogues, tout ce gros bagage
fut l’objet d’une attention vive et soutenue. Nous ne faisons que mentionner
les principaux acteurs : Mlles Anna Pellegrin,, Caroline Hugon, Ernestine Hugon, Julie Jalla, Marguerite Jourdan,
Jacqueline Jourdan, Anna Bosc, E. Fon
tana, David Jalla, Paul Hugon, Gino
Jouve, P. Pellegrin, Henri Bert, Louis
Jalla, Jean Jalla. Un bravo de cœur à
toute cette jeunesse qui a travaillé pour
se faire du bien et dans un but de bienfaisance. Le pasteur Tron, après quelques paroles de remerciements, termina
par la prière.
— Nous avons eu un beau jour de
Pentecôte; au culte du matin, notre
Chorale, toujours pleine de vie, sous la
direction de M. A. Rivoir, nous a fait
entendre un chœur très bien exécuté,
s’adaptant à la fête chrétienne que nous
célébrions.
— L’après-midi, notre jeunesse, au
nombre de près de cent, partit de SteMarguerite, traversa la rue des Bruns
et fit l’ascension du Coulet pour descendre le versant du quartier des Vignes
et se rendre à la Gianavella. Là, près de
la maison du héros vaudois, eut lieu un
culte suivi d’un discours de circonstance
prononcé par le pasteur de la Tour, M
C. A. Tron; après cela chacun examina
la grotte du capitaine vaudois et apposa sa signature sur le Registre qui est
la propTiété de la Table Vaudoise. 73
signataires vouîtirent affirmer leur présence, d’autres ne s’en'saqcièrent pas.
Nous avions avec nous les anciens Travers et Poët, l’assesseur Hugon, M. Jacques Hugon et nos frères J. Besson et
Rostan. Bonne Pentecôte, grâce à Dieu.
milan. Nous apprenons avec douleur le départ inattendu de M. Giuseppe
Gamma, enlevé presque subitement à
l’affection des siens, à l’âge de 59 ans.
Notre frère était très apprécié comme
membre d’Eglise à laquelle il s’intéressait et comme industriel. Nous exprimons notre vive sympathie à la veuve
Mme Césariue Gamma née Revel, à ses
deux filles et à'son fils.
NAPLES. L’après-midi de l’Ascension quelques enfants de notre Ecole
du dimanche, auxquels se sont unis plusieurs adultes, ont fait une promenade
sur les collines de Naples, dans les bois
des fameux Camaldules. Vraiment, les
enfants auraient pu être beaucoup plus
nombreux et les adultes aussi, mais le
temps n’avait pas été très stable tous
ces jours-ci; et le changement de maison qui à Naples se fait à cette époque
a aussi empêché plusieurs, grands et
petits, d’être de la partie.
Toutefois, nous étions 51; et notre
jeunesse s’est beaucoup amusée, sans
le moindre inconvénient.
C’est avec joie que notre jeunesse attend le 22 courant, j our de vacance pour
les écoles, pour faire une autre course
à laquelle participeront sans doute aussi
plusieurs qui ne sont plus jeunes.
— Ayant été prié par la personne intéressée, je profite de l’occaxion pour
une rectification qu’il n’aurait pas valu
la peine de faire. M. Albert Vigliano
notre nouveau diacre, n’est pas chevalier, il n’est qu’un honnête négociant !
J e rectifie l’erreur involontaire, puisque
je suis prié de le faire; mais je dis que
notre frère mériterait bien cet honneur!
— Aujourd’hui, Pentecôte, nous
avons eu une belle assemblée. Six nouveaux membres ont été admis dans l’Eglise, desquels cinq sont des convertis ^
du catholicisme. La cérémonie a été
très émouvante. Le chœur, sous la direction de notre excellent maestro Idino
Donini, a très bien chanté le « Credo ».
Un nombre considérable de personnes
ont pris part à la Sainte-Cène.
— Nous devons à la générosité d’un
ami hollandais d’avoir pu remplacer
les vitraux du temple, très obscur, par
des verres soleil qui nous donnent plus
de lumière. Des amis américains nous
ont aussi fourni les moyens d’introduire la lumière électrique dans notre
temple, ce qui sera fait, nous espérons,
dans quelques jours. J. D. Buffa.
PERRIER. Dans le but de concourir
à chercher les fonds nécessaires pour réparer notre temple et la cure du Perrier,
Mme Garrou, aidée par un bon nombre
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de dames et de jeunes filles de l’Eglise,
ont organisé un Bazar pour la bonne
réussite duquel elles ont travaillé pendant des mois.
Ee jour de l’Ascension la vente a eu
lieu et les résultats ont dépassé notre
attente. Nous avons encaissé la somme
495 frs., lesquels, unis au produit
d’une soirée, organisée par nos ùnfatigables régents paroissiaux et par l’élite
de notre jeunesse, nous donnent le beau
résultat de frs. 550. Nous remercions
cordialement tous ceux qui ont contribué à ce que notre vente eût un résultat si satisfaisant.
— J’arrive un peu en retard pour
vous dire que le 20 avril dernier a eu lieq
au Perrier la fête du chant sacré 'pour
les écoles du dimanche de Pjcrtnaret, Villesèche et Perriep-Maheille. Nos enfants
ont bien cbatité et ont fait honneur à
nos .régents qui s’occupent du chant
avec tant de zèle et d’abnégation. Nous
aurions écrit plus tôt, mais nous craignions d’usurper les droits des membres
de la Commission du chant sacré, M.
Marauda, qui était présent. Ea fête a
bien réussi et a fourni une belle occasion
pour réunir la jeunesse des trojs paroisses. '• ■ ■
PIEDICAVAEEO. Nous avons appris avec peine le départ inattendu du
géomètre M. Charles Yohn Scot, de Piedicavallo, enlevé à l’affection de sa
chère épouse Mme Yon Scot née Goss,
à l’âge de 37 ans. C’est à Turin que notre frère est décédé, mais ses obsèques
ont eu lieu à Piedicavallo. — Nous
adressons à la veuve, à la famille et aux
parents, nos sincères condoléances.
PISE M. le docteur Meynier nous fait *
savoir que la Conférence toscane se réunira, D. V., à Rio Marina, du 2 au 4
juin, faisant coïncider la Conférence
avec le cinquantenaire de l’Eglise de
Rio Marina. Prédicateur d’office; M. E.
Rostagno.
ROME. Au culte du matin, le diman- ;
che de Pentecôte, a eu lieu la réception
de 9 catéchumènes, 5 garçons et 4 jeunes filles. Ea cérémonie, dans sa simplicité, a été des plus édifiantes, et de
celles qui laissent dans les cœurs de
tous une impression non passagère. Ee
texte du magnifique discours de M. »
Comba était i Tim. IV, 7-8 ; le sujet, la
piété chrétienne et son utilité. Un
chœur de Otto, très bien exécuté sous
la directoin de Mme Cimino, conféra
plus de solennité encore à la belle fête.
— Ee soir, M. le pasteur Em. Tron
parla dans sa conférence des fruits savoureux de la Pentecôte (Gai. V, 12).
SAINT-JEAN. Soirée récréative. Samedi soir, 17 mai, à 8 h., dans la Mai
son Vaudoise, aura lieu une soirée récréative publique, donnée par l’ünion
Cadette de Saint-Jean, pour œuvres de
bienfaisance.
Demander les billets, fixés au prix de
E. 2, I et 0,50, chez Mmes Malan-Muston ou bien à la porte.
TURIN. Ee mai, Mlle Clémentine
Bo'élla s’unit en mariage avec M. Umberto Callieri. — Nous adressons nos
cordiales félicitations aux-époux.,
VIEEAR. Ea fête des promotions des
écoles a eu lieu le dernier dimanche de
avril, dans le temple, sous la présidence
du pasteur,assisté du syndic, de l’officier sanitaire et de quelques autres
membres de la Commission scolaire.
Après une courte allocution de M. Jahier sur la reconnaissance, MM. J. J.
Bonjour syndic, docteur Gay et H.
Tron instituteur, prirent successivement la parole, le premier pour remercier les maîtres d’école du travail coa
sidérable qü’ïîs ont fait pendant l’année
et les auti^ pour encchirager les élèves
à l’étude et les ,parents à s’intéresser
toujours davantage à l’instruction de
leurs enfants. Cette séance intéressante,
égayée par le chant de plusieurs chœurs
se termina par la distribution de plusieurs prix: prix d’application et de profit, prix de coûture, prix de 'Bible et prix
de condmtê.ï. > ^ '
-— Une bonne nouvelle vient d’arriver, qui réjouira, certainement, toute
la population de notre Commune. M. le
Proviseur des Etudes de la province de
Turin, sur les rapports de l’Inspecteur
de Pignerol, desquels il résulte que « la
prova triennale della sig.na Paolina
Bonnet, insegnante in codeste scuole, è
riuscita lodevole per molta attitudine
e zelo e per larghi frutti dell’opera sua »,
nomme la dite Mlle Bonnet maîtresse
à vie du Villar.
Que notre chère institutrice veuille
agréer les félicitations sincères de ses
amis et leurs vœux pour un séjour long
et béni dans notre paroisse.
— Ee dimanche de Pentecôte a eu
lieu l’échange de chaire entre les pas
i teuts de Villesèche et du Villar. Notre
' paroiêse a eu l’avantage d’entendre
trois fois M. Soulier: à l’Ecole du Mimanche, au service principal — (très
belle assemblée et beaucoup de communiants) — et dans une réunion de
l’aptes-midi. ï
— Une Vente de bienfaisance, préparée par les membres de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles aura lieu, D. V.,
lundi prochain, 19 courant, le jour même de la foire du village.
’ Actes liturgiques de mars et avril.
Baptêmes: Vigne Jacques, de David
(Garins) — Dalmas Catherine de Joseph
(Çombe) — Cougn Irma Eetizia, feu
Jean (Ciarmis) — Janavel Marie de Jean
(Ciarmis) — Jouvenal Marguerite (Catalan) — Geymonat Albert Paul dePaul
(Teynaud) Peyronel Eouis HU’mbert
' de Jean (Ville).
Mariages: Berton Joseph (Soretas)
avec Berton Catherine (Garins) — Gönnet Pierre François (Sablon) avec Mondon-Marin Jeanne Pauline (Sablon).0
Enterrements: Marauda Eouis de J ean
Danièl et de Jalla Susette, 20 ans (Teynaud) —‘ Bertinat* Daniel, feu Paul et
feu Caffarel Marguerite, 76 ans (Rouet).
■ . . - ' K. U A,
STATISTIQUE DES MISSIONS. =
Ee chiffre entre parenthèses est celui
de 1911; le second concerne 1912.
Dons en Europe et en Amérique (126^'
millions 500.000 fr.), 152,500.000 fr,
Dons dans les champs des missions
(27 millions 625.000 fr.), 40,000.000 fr.
Missionnaires protestants à l’œuvre
(22.058), 24.092
Communiants (2.304.318), 2.644.170.
Total des adhérents (4.867.544), 6
millions 055.425.
(D’après le Missionary Review of the
' World).
RIVISTA CRISTIANA.
Sommario del N. d - Marzo 1912.
P. Rossi: E'Antico Testamento insegnato ai fanciulli — D. Bosio: Eo sviluppo della vocazione missionaria in
Francesco Coillard — M. Piacentini:
Il lavoro sociale nei paesi anglo-sassoni
per i minorenni abbandonati e delinquenti (fine) —J.-E. Ned: Ees Problèmes de l’Apologétique ■— R. Malan: I '
partiti estremi e la religione — G. Grilli:
Come superare il dolore ? — T. Longo:
Adèle Kamm — R. De Pierro: Cronaca*;
del’Nòrd America. — Tra i libri e le ^
Riviste.
La Direzione superiore delie Poste e dei Teleorafi
richiama l’attenzione del pubblico sulle
seguenti disposizioni che andranno in
vigore dal 1° Maggio p. v. : È istituito
il servizio. degli . n Espressi-Urgenti »
limitato all’interno del Regno. ^
Talei servizio'ha per iscopo di dare
sollecito corso é -di dare recapitare con
precedenza sugli espressi semplici —
corrispondenze ordinarie, raccomandate._assiqurate, anche con assegno
— Ea sopratassa per l’invio degli
« Es^fè^shtlrgehii » è di cent. 40. Non
hannp .corso col trattamento delTurgenza gli espressi urgenti ingufficeritemenle francati. ' ^ ^ ^ *
Gli espressi urgenti assicurati o con
assegno per somma superiore alle 300
lire non sono recapitati a domicilio,
Tarrivo, di, essi è però annunziato ai
destinatari con avviso che è recapitato
per « Espresso-Urgente ». Gli EspressiUrgenti ordinari convenientemente
francati possono essere immessi nelle
cassette, comuni d’impostazione. Debbono Irivece essere consegnate a mano
aU’Ufficio postale: Gli espressi Urgenti
racc'ómandati, assicurati o con assegno, gli espressi urgenti ordinari
quando 4 mittenti intendano di anticipare la tassa supplementare di recapito dovuta nel caso che i destinatari siano domiciliati fuori: delle zone
di recapitò gratuito; quelli da recapitarsi in loco èd infine quelli che per
le dimensioni non possono immettersi
nelle cassette d’impostazione ».
Il Direttore Superiore.
Nouveiles politiques.
Ea Chambre a continué pendant plusieurs jours la discussion du rapport de
lu Còmmission d’enquête, relative.à la
construction du palais,de justice. Ecs
députés blâîn’ês par la CbmmÎssiom’^èt'
ils sont plusieurs, ont pris chacun la
parole pour justifier leuis‘ actè^,' c’est;
à dire la part qt^ilf onEP^#Uf Îfan-*.
sactions et aux procès des entreprene«fSGoaèreE’Etat.E€urs^défenses n’rnitpa%* réussi à persuader la Chambre de
la. parfaite correction de telles opérations. Malgré 1-effort tenté par plusieurs
membres influents du parlement et du
gouvernement pour atténuer les resp^sabilités et faire voter un ordre du
|4our anodini les conclusions de l’en-ête sont graves que la Chambre a
vlié la publication de tous les docuts et le renvoi de la discussion. On
dêpore avec raison que des membres
dilparlement aient pu prêter leurGonc^rs aux spéculateurs qui s’enrichis>t aux caisses de l’Etat, et leur aient '
dus des services professionnels qui,
me tels, h’auroht pas manqué d’être
ment payés.
tribunal arbitral de la Haye a '
U sa sentence dans l’affaire des na-'"
français Carthage et Manouba,
:s au cours dé la guerre italo-turque,
laissant aux deux gouvernements de
s’entendre pour régler l’affaire du Tavigiian. Ea sentence, reconnaît lé droit
dé l’Italie d’arrêter*’les navires" soupçonnés de porter de la contrebande de
guerre et exclut absolument toute atteinte â l’honneur du drapeau
p/çafe. Elle déploTe'qireiffueadéfauts dans
là forme, et condamne l’Italie à payer
164.000 francs de dommages matépelf
considérant aebsi que l’aéroplane .cbn-c
fisqué sur le Carthage ne résultait pas
OfVéc certitude destinéMu camp ennemi.
jugement de la Cour de la Haye montre que nos voisins àvaienttort de s’eînbaUw, pour une question qui touchait
si peu leur honneur; national et lanr dignité‘de grandè'nation."’
SUISSE. Un'groupe de députés au
Conseil national a invité les parlements
français et allemands à se réunir à
Berne « pour l’examen des voies, et
moyens susceptibles d’amener un rapprochement entre la France et 1 Aile-magne ». Cette initiative a été accuèiuié
avec sympathie en France particuliérement œt Ja' dduférence a eu Iîè|i di"
manche. H ne faut en attendre aucun
résultat immédiatcetteréunionn’ayant
aucun caractère officiel. Mais en agitant
ensemble Certaines questions qui les divisent, ces hommes qui ont une part
dans la direction de leur pays apprennent à se connaître, à mieux s’apprécier et souvent à effacer les malentendus qui existent entre eux., ?
ORIENT. Ees quatre alliés balkaniques ont fait savoir I aux représentants des puissances qu’ils acceptaient
l’ouverture immédiate des négociations
de paix à Eondres, mais ils déclarent
fermement qu’ils ne sauraient sur tous
les points se soumettre d’avance aux
décisions des puissances. Il paraît qu’ils
se réservent de discuter sur la question
albanaise et celle des îles delà mer Egée.
Ee danger de querelles en famille n’est|
pas conjuré'non plus. Ees rapports en-tre Serbes et Bulgares et Grecs sont un*
peu tendus et leurs soldats échangent|
souvent des coups de feu surtout à Sa-*
Ionique. Mais on croit que la Bulgarie'
renoncera à Salonique en faveur de la
Grèce ce qui serait un grand pas vers
l’apaisement définitif. Ea nouvelle demande pourtant à être confirmée. En*
attendant il faut se féliciter qu’un con-'
, Ait redoutable, greffé sur le conflit bal-’
kanique a été apaisé: c’est celui qui di-^
visait la Roumanie et. la Bulgarie. Ees|
.ambassadeurs,Mes pui^ances accrédi-|
tés à St-Pétersbourg ont réglé la ques-|
^^ fio^ et persuadé la Bulgarie à céder àsa voisine comme compensation du délsayaiàta|é qM'iétfuftailpibur elle de la.
destruction de l’ancien équilibre dans
Mès‘*T!alkâns' Il petite' Ville Mè’’Siïî'strîC. “
Ee reste du territoire convoifé è^t xe^
' à la Bulgarie.-*’; *
Ees troupes turques de Essàd pacha
çt de Giavid pacha se sont embarquées
à Durazzo et.'Valona pour quitter l’AK
banie, et être rapatriées. Elles forment
un effectif de 30.000 homineSi Ces personnages ne sont donc plus à craindre.
Ee roi Nicolas ayant cédé àux intimations des puissaiices il retire ses troupes
‘ de Scutari, laissant la ville aux matelots
' àe l’escadre des puissances. Plusieurs
détachements ont débarqué à SaintJean de Medua et la colonne internationale doit être entrée à Scutari-le 15
courant. Rien n’est décidé encore; sur
lé sort de l’Albanie. E’^ntriche aW^it
voulu déjà envoyer des trouves oçcupei militairemeût,soit seule^soit avec
des troupes italiennes. Mais les puissances n’ont pas encouragé cette action
militaire et on attend la conclusio» de
la paix pour régler définitivement aussi
cette question, s - ' E* E*
PENSÉE.
E»%ci^aüt" tout ' di^obròtt
est sûlu’àmver au bonheuff ■
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,, ,, Ab. payés et non quittancés.
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qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le
quali soltanto sono un possente e tenace rigeneratore
del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante e
limpido ed interamente composto di sostanze vegetali,
non cambia il colore dei capelli e ne impedisce.
la caduta prematura. Essa ha dato risultati im-i)^'|j
mediati e soddisfacentissimi anche quando la -<]j
caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
Tutti coloro che hanno i capelli sani e'-'jn,,,
folti dovrebbero pure usare 1'A.oquLGL dopo la cura
e così evitare il pericolo della eventuale caduta di essi e
di vederli imbianchirsi. Una sola applicazione rimuove la forfora e dà ai capelli
un magnifico lustro.
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