1
M. B. Léger, pasteur
2 copies
17 Février
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N. 7.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
E'AICAISSAJV'r OHAQU® VB^JVDRJBOI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, ainnables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8).
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SOMMAIRE ;
■*’ 17 Février — E¡)h<'iiiéiidetí vaudolsrs —
Aux Unions chrétiennes de J. G. —
Missions — Aux chers enfants vaudois
— L’histoire du rire sur la scène française — Domestiques vaudoises —
Chronique — Bibliographie - Nou^ Telles et faits divers — Revue politique.
■ ssTíVíirs-Ts:íi:ff]frs.i^-Ss.¥STgsfi£
Wi- ___
¿ 17 Février
Au dire de quelques-uns, nous avons
- tort de continuer à célébrer cette date
; année après année avec tant de Solen
; nité. C’est au Statuto, disent-ils, que nous
S: . r A '
f devons toutes nos libertes. Quant a
; l’Emancipation, elle n’aurait, par elle" , même, apporté qu’un médiocre changement à l’état de notre peuple.
^ Nous avons raison, au contraire. Et
nous voulons continuer à célébrer notre
' fête avec le même enthousiasme que
les premières années.
L’Emancipation, c’est un passé de
(» cinq siècles officiellement condamné ;
c’est un acte de réparation accordée au
peuple vaudois personnellement (s’il est
permis d’employer cet adverbe dans
ce sens collectif) par le même pouvoir
qui avait toujours méconnu et foulé aux
>. pieds tous ses droits et, fait son po sible pour l’exterminer. C’est un acte de
justice qui paraît aujourd’hui bien élémentaire même aux plus rétrogrades,
mais qui, au moment où il lut accompli, marqua un progrès immense dans
les idées.
Fêtons-le donc avec joie et avec entrain notre 17 Février. Ne laissons pas
l’enthousiasme pour le grand événement
qu'il rappelle se refroidir. Et continuons
à rappeler avec reconnaissance le souvenir de ceux qui le préparèrent et de
celui qui, s’il ne fut jamais un libéral
dans le sens que nous donnons aujourd’hui à ce mot, sut accomplir cet acte
de justice en dépit de toutes h s influences contraires qui, en lui-même et
autour de lui, travaillaient à l’en empêcher. Qui pourrait dire quelles luttes
moralés lui coûta cet acte de réparation
qui nous paraît aujourd’hui si simple et,
qui plus est, si incomplet I II sut obéir
à la voix du devoir, avec les lumières
qu’il possédait. Sachons faire de niêine,
en toute occasion.
EPHËlBtBIPES VAUIMUSES
17 Février.
Nul besoin de parler du 17 Février
1848, tout le monde sajt ce que cette
date nous rappelle.
Mais il y a dans notre histoire un
autre 17 Février qu’il vaut la peine de
railler ici c’est le 17 Février 1624.
Ce fut le jour où nos Vallées furent
délivrées du régiment français de Sa vine
sur lequel les prêtres comptaient pour
sobjuguer nos pères — Le 4 Février
il avait subi une grave défaite aux
barricades de S.t Germain après laquelle il craignait fort d’avoir pis encore
si les vaudois du val Lu.serne venaient
grossir les rangs de leurs frères de
S.t Germain. Aussi fit on incontinent
écrire au Comte de Luseriie d’empêcher
qu’aucun secours ne vînt de sa Vallée.
Il ne manqua pas de travailler dans ce
sens, faisant croire qu’il traitait pour
faite partir les cnnemi.s. Mais les Vaudois ne se laissèrent pas prendre à ses
belles paroles et ils organisèrent en
secret une belle et bonne expédition
capable d'exterminer ce qui restait du
régiment. Le comte eut vent de la
chose et se dépêcha alors de traiter
sérieusement avec les gens du duc, si
bien que le 17 Février, au moment où
les renforts du Val Luserne allaient
venir à S.t Germain, l’on vit le régi
ment de Savine lever le camp et s’en
retourner à Pignerol.
L’historien Gilles (chap. 55) dit que
« Si ceux de S.t Germain furent joyeux
de ce deslogement, le fut encore plus
l’armée deslogeante », car elle était
exposée à toute espère de privations
et au danger d'être exterminée. Ce fut
donc une grande fête pour les deux
partis, ce qui fait du 17 Février 1624
une date particulièrement intéressante ;
une grande victoire obtenue par les
Vaudois sans effu.sion de sang.
Teófilo Gay.
Aux Unions chrétiennes de Jeunes Gens
C’est au moment où nos Unions se
préparent à fêter le bel anniversaire du
17 février, que je me décide à prendre
la plume pour envoyer un message affectueux au nom du Comité de groupe,
à toutes nos associations, en leur demandant qu'à côté de l’œuvre patriotique et intellectuelle qu’elles accomplissent, en organisant ces fêtes com
mémoratives, elles ne négligent pas la
partie religieuse et morale du travail
unioniste, qui constitue la raison d’être
de nos Sociétés de Jeunes Gens.
Malgré le désir '.exprimé dans une
circulaire du mois d’octobre, nous n’avons reçu qu’un nombre très limité de
réponses au sujet de la tournée de visites
de M. Grosclaude, et des réunions de
la semaine de prières (i). Nous rappelons aux Unions leur devoir de se maintenir en correspondance avec les membres du Comité de groupe, qui à leur
il) Nun."i remercio s Ic.s Unions de S. Jean.
Turin, Villesèche, Puniaret, Massel, S. Second,
Villar etc. puai leais lettres et cartes postales.
tour doivent envoyer des nouvelles au
Comité National.
Nous rappelons aussi que d’après une
décision prise au Congrès de Septembre
dernier à Torre Pellice, c’est au mois
de Mars que les Unions doivent envoyer leur contribution à la caisse du
Comité Central. Cette contribution, qui
devrait être en raison de 40 centimes
par membre, sauf cas d’impossibilité
reconnue, pourra s’obtenir au moyen
d’une collecte, ou d’une soirée payante.
L’essentiel c’est que les contributions
arrivent au Comité, qui en a besoin
pour faire face aux frais de correspondance, de publication, et de visites aux
Unions, par l’un ou l’autre de ses membres. Nous rappelons aussi aux Unioni.stes des Vallées l’engagement pris au
Congrès de soutenir le journal des
Unions, qui est en même temps l’organe des Sociétés d’Activité Chrétienne,
et des Sections d’Etudiants. Les deux
preiiîiiers numéros de Giooentù, écrits
dans un esprit vibrant de foi et d’enthousiasme, nous assurent que notre
petit journal désire devenir un instrument de réveil au milieu de la jeunesse.
Tâchons de le répandre autour de nous.
Les Unions du monde entier sont
invitées à envoyer leurs représentants
au Congrès international qui se réunira
à Paris à la fin d’Avril, à l’occasion
du Jubilé de la fondation de l’alliance
universelle. Une réunion spéciale entre
les représentants des Unions des pays
latins nous mettra en rapport plus direct avec nos frères de France, Belgique, Espagne et Portugal.
Si quelques unionistes des Vallées se
décidaient à participer à ce Congrès,
le Comité de groupe sera heureux de
leur fournir le programme, carte de
membre, mandat etc. Enfin n’oublions
pas notre réunion annuelle de groupe,
que nous voudrions tenir cette année
au Villar. La date du 22 Juin seraitelle convenable ? Quels sujets voulonsnous traiter à cette conférence?
C’est ce que nous demandons aux
Unions en les priant de nous faire
connaître leurs idées à ce propos.
Recevez nos salutions fraternelles.
Pour le Comité de Groupe
Ing. E. Eynard.
Novara, Via XX Settembre, 4.
Nous extrayons les nouvelles suivantes
de la correspondance de M. A. Jalla,
de Loatile, 21 XII.
« Le 5 décembre est enfin arrivée la
maison démoptable qui vient de Paris ;
elle sera pour les demoiselles. MM.
Roulet et Simpson travaillent à la monter.
Les missionnaires de Nalolo ont aussi
reçu la leur, mais il y manque quelques
pièces importantes. Je ne sais si Loatile
en aura une deuxième dès cette année.
M. L. Sautter, de Paris, nous promet
une passerelle en fer à mettre sur le
canal qui nous sépare de la capitale.
Quel confort ce sera quand ce canal
ne sera plus un obstacle pour personne 1
La fondation de l’annexe de Kanyonyo a été officiellement discutée et
décidée au khotla. Nous y avons installé Filippi le II, en présence de 330
natifs, qui semblaient tous heureux
d’avoir enfin leur évangéliste. C’est avec
entrain qu’ils préparent l’emplacement,
et bâtissent 4 huttes pour Filippi et
et un hangar pour l’école et les cultes.
Nguananyanda, le fils du roi qui a
été retrouvé, a eu la joie de se voir
reconnaître. Le 3, ayant eu la visite
de sa sœur, il fit demander une bougie
pour pouvoir lire avec elle la Parole
de Dieu. Le 5 on l’amena chez Katoka,
la sœur du roi, où l’attendaient Mokouae
et Elisabeth. On le questionna longuement puis on appela sa mère. Après
ig ans de séparation, mère et fils se
reconnurent aussitôt et commencèrent
a sangloter. L’émotion gagna tous les
présents. Le lendemain, il reçut des
cadeaux de plusieurs membres de la
famille royale. Après deux mois d’une
attente anxieuse, le voilà heureux. Que
le Seigneur en fasse un instrument de
bénédiction pour sa famille, et pour
d’autres encore !
Le 19 il" fut présenté officiellement à
la nation, ou du moins à tous ceux qui
habitant à 20 k.m à la ronde, ont pu
entendre l’appel des maoma, les grands
tambours de guerre. Il y eut de grandes
réjouissances et des danses auxquelles
participèrent même les grands chefs,
sauf les chrétiens. Ceux-ci se sont joints
à nous en plein khotla, pour louer le
Seigneur et le prier. Le roi, qui était
resté chez lui, a tenu à venir assister
à ce culte et nous en a remercié avec
émotion ».
On annonce la mort de M. Samael
Junod artisan missionnaire au Congo
au service de la Société de Paris. Il
est décédé le 28 janvier, dans sa 33.6
année, au Cap Lopez, ou il était descendu dans l’espoir de recouvrer ses
forces. Il laisse une jeune veuve avec
trois enfants, dont la dernière est née
le 18 décembre dernier.
Mercredi 8 c., M. le missionnaire
Barthélemi Pascal a tenu une conférence publique à l’Union chrétienne
de jeunes gens de langue française, à
Exeter Hall, Londres. Son sujet était :
Le Lessouto, un petit diamant noir
dans la couronne britannique.
D’après le Temps, une insurrection
aurait éclaté dans un district de Madagascar, et un pasteur protestant,
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1. «iis^
piobabiêment un missionnaire norvégien
aurait été emmené comme otage. Ce
mouvement serait causé par la perception des taxes ; cependant aucun des
journaux religieux n’a encore reçu d’informations confirmant cette nouvelle.
La Mission Romande du Sud de
l’Afrique vient de nouveau d'être gravement frappée par la mort du missionnaire Henri Berthoud survenue à
Valdézia le 31 décembre. Longtemps
tourmenté par la fièvre hématurique,
c’est la dysenterie qui a fini par l’emporter. Fils du pasteur de Morges, il
était né en 1850 et était le frère cadet
de MM. Aloys Berthoud, professeur de
théologie à l’Oratoire de Genève, et
Paul Berthoud, qui travaille lui aussi
dans les champs de mission desservis
par la Mission Romande.
Am chers enfants des Vallées
17 Février 1905
Mes chers enfants ! sous vos bannières
Vous réunissez aujourd’hui
Les grands souvenirs de nos pères,
De leurs combats, de leurs misères;
Mais sous l’étendard de Celui
Qui nous aime d’une immortelle
Compassion nous voulons tous,
Comme nos pères, à genoux,
L’invoquer pour que la réelle
Vaillance du cœur soit en nous.
Si nos ennemis ont pu croire
Parfois qne nous étions haineux
Vindicatifs, fiers, désireux
De profiter de la victoire.
Soyons-en confus devant Dieu.
Car rien n’est plus pur que la fête
D’un peuple inspiré par sa foi ;
Et dont la plus belle conquête
Est celle que l’âme souhaite
En luttant pour le Christ, son Eoi.
P. LONGO.
L’Histoire dn Rire sur la scène française
Voilà le titre d’une série de soirées
purement littéraires dont la première
a eu lieu Vendredi passé 3 cour., dans
le local de l’Union chrétienne de Turin.
Organisée par un comité qui se proposait de résumer en trois causeries
cette partie de l’histoire de la littérature française et de l’illustrer par la
représentation fidèle des chefs-d’œuvre
de la comédie «comique» choisis dans
les siècles divers, elles rencontrèrent
tout de suite l’approbation générale.
Aussi la bienveillance des personnes
qui aiment à contribuer à de bonnes
œuvres tout en se distrayant, leur désir
d’encourager par leur présence les efforts du Comité et de ses collaborateurs
et (pourquoi le cacher ? ) une vive curiosité d’assister à un spectacle qui s’annonçait tout à fait nouveau dans son
genre, firent en sorte qu’à huit heures
et demie la salle présentait un coup
d’œil tel que rarement il nous a été
donné de le voir ; tout ce que la colonie
protestante compte de plus choisi et
de plus connaisseur en matière de lettres et de théâtre s’était donné rendezvous dans la jolie salle de Via Pio V
et attendait avec une fiévreuse impatience que le rideau s’ouvrît pour découvrir à leurs yeux les promesses d’un
programme artistement dessiné à la
plume et enjolivé de fines et riches
miniatures qu’avaient tracées de vrais
doigts de fée au service d’intelligences
produisant tout ce qu’on peut imaginer
de plus gracieux et de plus finement
exécuté.
C’est d’abord M. L. Bonnefon-Craponne qui, pendant quelques instants,
nous conduit rapidement peur une cau
serie très instructive, à travers l’histoire littéraire du théâtre comique français depuis les origines jusqu’au XV.e
siècle. ^Nous aurions volontiers continué notre voyage avec lui et nous nous
serions approfondis avec plaisir dans
certains recoins de l’histoire dont il ne
faisait que laisser entrevoir les charmes,
si le temps n’avait été inexorablement
limité.
Malgré cela nous avons pu aisément
retrouver dans la causerie de notre
guide non seulement l’art véritable et
si difficile de choisir parmi des connaissances littéraires très étendues celles
qui frapperont davantage l’esprit des
auditeurs, mais aussi une manière d’exposer claire et captivante qui s’éloigne
entièrement de la phrase lourde et recherchée qui semble devoir être l’attribut indispensable des conférences littéraires de nos jours.
Aussi je serais fort embarrassé de
dire si les nombreux applaudissements
qui couronnèrent la fin du discours de
M. Bonnefon-Craponne s’ adressaient
plutôt au littérateur, au profond connaisseur de son sujet, ou à l’écrivain
choisi et au lecteur parfait sous tous
les rapports.
Après quelques minutes d’entr’acte,
le rideau s’ouvre sur un intérieur tout
à fait rustique : c’est l’ambiant dans lequel va se jouer «le Cuvier» une des
plus anciennes « sotties » françaises qui
soient parvenues jusqu’à nous. Voici
en deux mots de quoi il s’agit. La
femme du pauvre Jacquinot, mégère
acariâtre, sur le conseil de sa mère,
encore plus acariâtre qu’ elle, a fait
écrire le « rolet » ou liste des besognes
ménagères qu’elle impose à son mari
terrifié : s’il n’obéit, il sera battu. Cependant en tordant sa lessive elle tqmbe
dans le cuvier : elle appi lle au secours.
Jacquinot consulte son « rolet » : il n’y
est point question de retirer sa femme
des cuviers : il ne bouge pas ; elle étouffe,
crie, demande grâce ; sa mère accourt
et obtient de Jacquinot qu’il la retire,
mais à condition que le fatal rolet soit
déchiré. Désormais il sera le maître.
Ce lever de rideau qui se déroule et
se termine de la façon la plus gracieuse
contraste singulièrement avec la pièce
qui suit et qui est d’un ordre d’idées
tout différent. Ici tout se passe dans
la rue ; de simples écriteaux indiquent
la demeure des personnages les plus
importants et pendant les trois actes
qui vont suivre le décor sera constamment le même. Maître Patelin à force de
compliments et de belles promesses dérobe à M. Guillaume drapier une pièce
de drap qu’il lui emporte sans payer
et lorsque le pauvre marchand vient
réclamer son argent il est chassé par
le rusé avocat dans un accès de délire
simulé qui touche presque à la folie.
A peine est-il sorti, arrive son berger
Agnelet qui a tué et vendu les moutons de son maître, en priant maître
Patelin de vouloir bien soutenir sa
cause. L’avocat après avoir reçu la promesse d’être dûment payé, lui conseille
de feindre l’idiotie et de répondre « bée »
à toutes les questions. Devant le tribunal Guillaume qui reconnaît dans l’avocat de son berger son voleur de
drap, en voulant plaider pour son compte
embrouille constamment son drap et
ses moutons ; de son côté Agnelet ne
fait que répondre « bée », si bien que
le juge, après avoir vainement répété
au marchand : « .Sus, revenons à nos
moutons ! » phrase devenue proverbiale,
finit par renvoyer le berger acquitté.
Patelin réclame alors au berger son
salaire mais Agnelet continue à répondre bée et le pauvre avocat se
trouve pris à son propre piège. Cette
pièce unique en son genre pour- le
comique des situations, pour la gaieté
du dialogue et la vigueur et la vivacité
du style, eut un bon succès d’hilarite
qui dut être d’un grand encouragement
pour les jeunes acteurs.
A quoi bon parler de chacun en
particulier ? Je me trouverai du reste
dans un réel embarras pour établir des
comparaisons; qu’il vous suffise de savoir
que l’ensemble de la troupe était d’une
homogénéité parfaite. Tous les détails
de scène furent scrupuleusement reproduits : décors, costumes, coiffures,
rien n’y manquait. Les personnages,
chacun dans son rôle, y apportèrent
tous une verve comique qui se maintint toujours dans les limites d’une
interprétation soignée et élégante sans
jamais dégénérer en bouffonnerie triviale.
Aussi les applaudissements chaleu
reux dont le public n’a pas manqué
de saluer la fin de chaque acte étaient-il
bien mérités.
On me dit aussi que le Comité a
lieu d’être satisfait du résultat financier
et que c’est avec plaisir qu’il se dispose à partager les oblations qu’il a
reçues et celles qu’il recueillera à l’avenir
entre les œuvres de notre Eglise qui
se trouvent davantage dans le besoin.
En attendant, on nous promet pour
Samedi prochain 18 cour, la seconde
causerie littéraire sur les Siècles XVI.e
et XVII.e suivie comme la première
de la reproduction d’une scène de
Regnard et du « Médecin malgré lui »
de Molière. L’annonce suffit; qui résistera au plaisir de voir un médecin
dans l’embarras ?
Un ami des nouveaux enfants de la Basoche.
Domestiques vaudoises
A propos du Conseil aux parents vaudois, publié la semaine passée, nous recevons une lettre
dont nous extrayons les lignes suivantes ;
....Au lieu d’encourager vos filles
à aller à l’étranger ou dans une de nos
villes d’Italie, pourquoi ne les encourageriez-vous pas à rester, pour autant
qu’elles y trouvent de l’occupation, aux
Vallées mêmes ?
...Ici aussi il y a des familles qui
ont besoin de domestiques et qui sont
très disposées à les rétribuer selon leur
capacité. Et lors même qu’aux Vallées
elles gagnent moins, elles usent moins
aussi et dépensent moins, et aussi le
profit, après tout, est le même au bout
de l’année. En outre elles ont le grand
avantage de ne pas s’éloigner de leurs
familles et surtout d’être à l’abri des
dangers des villes.
Chers parents vaudois, si vous voulez
que les dames des Vallées encouragent
elles aussi à garder vos filles au pays,
apprenez-leur de bonne heure à dire
toujours la vérité, à être fidèles dans les
plus petites choses, car, malheureusement, il y a bien à redire sur ce point;
de cette manière telles dames n’auraient
pas la douleur de renvoyer leur domestique pour cause de nombreux mensonges et manque de fidélité....
G. G.
c a il O > I ü K
Société d’Utilité publique, — Dimanche à 3 h. a eu lieu à S.te Marguerite la distribution des prix aux
agriculteurs qui ont pris part au concours d’hygiène de l’étable et tenue du
Í:,'
bétail. Les compétiteurs, au nombre!dé
six, avaient fait preuve de louables -efforts vers le progrès ; d’autre part, au* ,
cun d’eux ne paraissant offrir encore!
un ensemble de conditions entièrement^
satisfaisant pour mériter le prix entier*
le jury décida de partager le prix'de
100 francs entre les deux qui avaient f-î
été classifiés les premiers, savoir les
frères Revel des Revels de St. Jean, et
B.mi Vola de la Tour; le second prij^"^;de 50 fr., a également été partagé
tre deux propriétaires, MM. Vicino,:de
St. Second, et Et. Jourdan, des Simonds '"i
de la Tour.
Une centaine d’agriculteurs, de la.„^
Tour, de St. Jean, d’Angrogne, du Vil-"«
lar, assistaisnt à la séance. Le président' »
de la Société, M. le professeur Ribet, •*
en présentant le rapport du jury, a fait û
appel à l’esprit de solidarité. C’est par ïl
la coopération seulement que nous pour- ~
rons faire de réels progrès et atteindre
cet état de prospérité que nous dési-^
rons pour nos chères Vallées.
Après la distribution des prix, d’au- ^
très membres de la Société adressent 1
la parole à l’assemblée : M. le profes-^
seur Tourn, pour exhorter les agricul- •
teurs à s’intéresser vivement aux œu-'i
vres de progrès pour lesquelles la so- .j
ciété travaille, à prendre part en grand
nombre au prochain concours qui sera’*l
publié et à se faire membres de la Société d’Utilité publique ; M. le profes- ;
seur Falchi, pour recommander à ceux,
qui ont la direction de la société
concentrer leurs efforts sur un objet à
la fois ; M. Em. Eynard, pour recom- 'a
mander Ui fondation de sociétés mu- J
tuelles d’assurance du bétail, pour les- J
quelles le Comizio Agrario de Pignerol |
vient de publier un concours ; M. le i
professeur Jahier, pour résumer les impressions, qu’il a reçues, de décourage- j
ment d’abord en voyant le petit nombre j
de concurrents, d’espérance ensuite en 1
voyant l’intérêt que les nombreux agri- J
culteurs présents paraissent prendre aux
sujets qui ont été traités ; M. Geymet ;
pour recommander les petites industries 1
et M. le prof. Co'isson pour battre le |
fer tandis qu’il est chaud et engager |
les présents à s’inscrire de suite comme |
membres de la Société. Quelques-uns
s’inscrivent en effet, tandis que le plus
grand nombre....... réfléchiront encore. 4
Espérons que la réflexion ne sera pas "
trop longue, car c’est le temps d’agir.
A propos de l’école de couture,
confection et broderie instituée à St.
Jean par les « Amies de la Jeune fille»,
on nous écrit :
...Nous voudrions que cet exemple
fut imité dans bien des paroisses, à commencer par celle de Torre Pellice, car
il n’est nullement flatteur pour nous
Vaudois, de savoir qu’ici un bon nombre de jeunes demoiselles, qui désirent
apprendre à bien coudre, broder, rapiécer, repriser, confectionner etc. sont
presque obligées de fréquenter l’école'
instituée il y a déjà quelques années
par les nonnes de S. Joseph, faute de
mieux. Cette question a été soulevée
l’autre année, mais sans aboutir à une
solution pratique. Le moment maintenant serait-il plus favorable? Nous voulons l’espérer en comptant sur l’intérêt
que VAmie de. la jeune fille et YUnion
ch étienne, de. jeunes filles voudront donner
à cette œuvre, qui serait d’un grand
intérêt pour notre jeunesse féminine.
Société missionnaire « Pra de!
Torno ».
En rappelant à MM. les membre!
honoraires que nous tenons les séance:
■ • -ï-.'f -
3
. : i.
...Æi
tprëmier et le troisième mercredi de !
[U® mois, nous les prions de prennote de l’adresse du nouveau cais- >J
^ : € M. Samuel T» on, Etud. III Lycée, %
re Pellice» et de bien vouloir s’em«sser (ceux qui ne l’ont pas encore ^
It) de lui transmettre leur contribution, |
Il J'erre Pellice, le 14 Février 1905. *
Le Président
H. Tron.
Société de la Paix. Jeudi soir 23,
jÎ 8 h., aura lieu au Collège une séance
publique de la Société de la Paix.
Le bureau rendra compte des principaux
événements de l’année et soumettra au
vote de rassemblée l’ordre du jour proposé par le Bureau international de la
gsi3ia»ii-Jçail. — Dimanche dernier
M.Í le pasteur Jahier a remplacé le
pasteur de S.t Jean, et prêché un rejiafqÜable sermon sur la nécessité pour
les Vau dois de veiller à ne pas perdre
l’héritage de leurs pères.
•Aujourd’hui, Vendredi 17, à 10 heures
a lieu au temple la fête des enfants,
à midi à la grande école le dîner
traditionnel, et à 8 h. dans la même
une soirée de l’Union Chrétienne
au profit du Refuge.
Pignerol. — Dimanche dernier, 12
courant, la visite pastorale de cette
église, a été faite par le vice président
et le secrétaire de la Commission Exé
cutive du District des Vallées, Messieurs
Henry Rostan et Teofilo Gay. A la
fin du culte du matin qui fut présidé
par M. Gay, la nombreuse assemblée
prit part avec un visible intéiêt à la
«visite» proprement dite et six au
moins de ses membres y prirent la
parole. Quatre réunions furent ensuite
tenues par Messieurs Gay et Gardiol :
une à S.t Second le Dimanche après
midi, une à Pignerol le Dimanche soir,
une à la Crotta le Lundi après midi, et
,1a dernière, pour la jeunesse particu lièrement, le Lundi soir à S.t Second.
Ces réunions furent fort encourageantes
et ont laissé dans ceux qui les ont
présidées comme chf z les nombreux
Sfuditeurs qui les ont suivies la meilleure
,îinij)fession. L’œuvre de Dieu se fait
au sein de notre paroisse de Pignerol
et la prédication de l’évangile y est
vivement appréciée. Dieu veuille bénir
ce cher troupeau et ses conducteurs!
Florent e. — L'Université d’Edim
bourg vient de conférer le grade de
Docteur en Théologie à M. le profes
Spùf Lüzzi, pour ses divers ouvrages
d’exégèse et de théologie historique.
Cette nomination honore celui qui en
est l’objet et notre Facidté, de laquelle
il a été un brillant élève et dont il est
Í maintenant un professeur très estimé.
Nos félicitations sincères.
' COMFÉBEiCE PUBLIQUE
Mardi 21 Février à 8 heures du soir,
dans la'Maison Vaudoise, M.me Noëlie
Malan donnera une conférence, avec
projections, sur l’Egiflte, où elle a fait
Un* séjour de quelques mois. Les prix
dVntVée sont de un franc pour les
M
premières place et de 0.50 pour les
deuxièmes. L’encais.se sera divi.sée entre
la S. V. d’U. P. et l’Union des Jeunes
^e'ns de la Ville.
Nous espérons que le nom de la conférencière, l’intérêt exceptionnel du sujet
®t la destination de l’encaisse, attireront
dn nombreux public noii'seulement de
La Tour, mais de toutes les paroisses
de la Vallée.
J. Ribex.
L’Illustré de la famille. — Paris,
153. boulevard Montparnasse. Hebdomadaire illustré. 6 fr. par an. Un numéro 15 cent.
Signalons dans le.s numéros ig et 20
(4 et II février 1905); Un interview avec
le plue grand génie de notre époque. E.
Vallery ; Orgueil vainqueur, nouvelle,
Adolphe Villemard ; Cure de printemps
(ili.), nouvelle, Fernand Richard ; î’/-ÿ/)T
tique (ili.). Lé Renest ; Louis Lumet,
silhouhette littéraire, Louise GeorgesRenard : Liévels, G. D. Werra ; Notre
carnet de route, voyage autour du monde
(ili.), M. et M.me G. de B.; Propos d’un
passant, ■ Pierre de Gravelongue ; Vie
pratique. Mon Jardin, Hortensia ; L’hygiène de la peau, Claire Delys ; Chronique
politique, E.-J. L. ; Nos services de correspondance Arnica, et de graphologie,
Rianska; Jeux Concours.
Nos gravures : Moulin à vent, H. Vogeler-WorpsW('de ; Jean Baptiste enfant,
Andrea del Sarto.
Minerva.
Sommario del numero 10.
Rivista delle Riviste: Sadova; da do
cumenti inediti — Il morale delle truppe
— Guglielmo II : ricordi di un ambasciatore americano — Le ferrovie del
Regno Unito — Beethoven uomo e
compositore — La tubercolosi in America — Il commercio è per sè stesso
parassita ? La nuova economia politica
— Questioni del giorno — Spigolature —
P'ra libri vecchi e nuovi — Rassegna settimanale della stampa: Una nuova commedia di Gorki — L’onestà commerciale dei Giapponesi -— Onorari fantastici — L’automobile e la radiografia
— Cri.stiani ed Ebrei nella .statistica
criminale — L’autocar elettrico — Professioni femminili in Inghilterra.
Nouìelles et faits divers
La commune de Bobi donne les statistiques suivantes assez réjouissantes,
pour son état civil pendant l’année
1904: 37 naissances, 19 décès; 13 mariages. Bobi comptait 1500 habitants,
lors du recensement de 1901.
Le T 5 janvier, a pu être inaugurée
la chapelle construite à l’usage de la
jeune église vaudoise de S. Giacomo
degli Sclliavoili. Nos lecteurs .se rappellent peut-être que les travaux, commencés en igo2, avaient été interrompus
d’ordre de l'évêque de Termoli, qui
.prétendait faire revivre d’anciens droits
féodaux sur le terrain acquis par le
Comité d’Evangélisation. La construction reprit avec élan après que le tribunal (Îe Larino, par sa sentence du
28 février 1904, eut condamné le moyenâgeux Monseigneur aux frais du procès,
le déboutant de toutes ses prétentions.
La cérémonie de dédicace, à laquelle
participèrent MM. Quattrini, Grill et
1.0 Re, se fit devant une assemblée,
qui remplissait le local, et qui était accourue, non seulement de S. Giacomo,
mais aussi de Termoli et de Guglione.si.
L’empereur d’Allemagne à Canos.sa?
Tandis que le pape inonde l’Allemagne de jésuites, dégui.sés sous différents noms, et qu’il s’efforce par tous
les moyens de reconquérir les positions
que Luther a enlevées à l’Eglise de
Rome, le ministre des cultes de Prusse
vient de défendre aux autorités de l’Eglise évangélique d’envoyer des sub, ventions aux Unions évangéliques à
l’étranger. Cette mesure cause une juste
indignation. On se plaint que, tandis
que l’Eglise romaine, qui est internationale, peut agir librement en Aile-,
magne, le gouvernement prussien tend
à faire de l’église évangélique une institution strictement renfermée dans ses
frontières politiques. i
Cet acte de lâche complaisance du
ministre est dû évidemment au désir
de ne pas mécontenter le gouvernement
clérical et rétrograde de l’Autriche, qui
se plaint de la sympathie que -suscite
en Allemagne le mouvement Los von
Rom.
Voici d’ailleurs qui montre à quoi
tendrait le papisme s’il redevenait le
maître. 175 instituteurs, dont 150 protestants et 25 papistes, étaient réunis
dernièrement en assemblée provinciale
à Lennep en Pru.sse. Après un cantique, le président ouvrit la séance, selon
la coutume, par l’Oraison dominicale.
Aussitôt l’inspecteur catholique Schonen
de protester, prétextant que les mots ;
«C’est à Toi qu’appartient le Règne...»
sont une provocation à l’adresse du
papisme. Est-ce ignorance ou arrogance
stupide ? L’une n’exclut pas l’autre.
Revue Politique
Ce n’est pas encore la chronique où
nous pouvons annoncer la reprise proprement dite des travaux parlementaires ;
mais il y a lieu de croire que la trop
longue période d’inaction de la Chambre
est bien près de finir. Pour commencer
à s’occuper de quelque chose de sérieux
en dehors des interrogations et des interpellations ordinaires, on a entrepris mardi
dernier l’examen du projet sur les modifications à l’organisation judiciaire au
point de vue surtout de la discipline des
magistrats et de l’indépendance des fonctions judiciaires. Et lorsque la loi en
question sera amenée à bon port, on
pourra commencer à discuter le budget
de l’Agriculture dont le rapport est prêt.
Suivront les autres budgets et l’examen
de la loi sur les ch. de fer, si impatiemment attendue du public et des employés.
Il est bon de remarquer à propos de
ces derniers, que la grève dont on nous
menaçait semble être écartée ou du moins
ajournée, et que le ministre Tedesco
s’est engagé à recevoir dans le courant
de la semaine une commission dé leurs
représentants, non pas pour traiter avec
eux mais pour prendre note de leurs
dernières réclamations, avant que la fameuse loi soit discutée à la Chambre.
Victor Emanuel III vient de soumettre
à l’attention du gouvernement italien une
proposition pour que des démarches soient
faites auprès de tous les gouvernements
amis en vue de l’établissement d’un institut international d’agriculture à Rome.
La nouvelle institution devrait se proposer
d’étudier les conditions de l’agriculture
des différents pays du monde, signaler
périodiquement la quantité et la qualité
des récoltes, afin d’encourager la production, faciliter les échanges et déterminer
plus convenablement les prix. Ledit
institut, fournirait en outre des notions
précises au sujet de la main d’œuvre
dans les différents pays, de façon à bien
renseigner les émigrants ; il s’occuperait
de la défense commune à opposer à
certaines maladies des plantes ou des
animaux, et serait epfin un puissant organe de solidarité entre tous les agriculteurs. Nous ne saurions, quant à nous,
dire ce qu’il y a d’effectuable.... ou de
chimérique dans le beau projet du Roi,
mais nous lui savons gré d’avoir témoigné
de la sollicitude vis-à-vis des travailleurs
des champs. La presse étrangère décerna
à l’initiative de notre Souverain des éloges- ,,
à) peu près unanimes, et quelques chefs ^
d’état ont déjà fait parvenir leur adhé^fi
sion pour une conférence internationale^
préparatoire qui serait convoquée à Romei*'’
Souhaitons avec V. Emanuel que «la.^
grandeur du bilt fasse surmonter
difficultés de l’entreprise». Tirj
— Un nouveau pas vers la séparation
de l’Eglise d’ayec l’Etat vient d’être
fait à la Chambre française et ce n’est
pas M. Combes qui va s’en plaindre. Le
cabinet Rouvier a en effet réussi à faire
voter par 343 voix contre 189 un ordre
du jour ainsi conçu : « La Chambre, ayant
constaté que l’attitude du Vatican a
rendu nécessaire la séparation, compte
sur le Gouvernement pour qu’il en assure
la discussion immédiatement après l’examen des budgets et delà loi militairè».
L’affaire est donc dans le sac et si, comme
il semblerait, le projet Martin est moins
restrictif que celui de M. Combes à l’en- droit de la faculté accordée aux associations paroissiales de se confédérer, il n’y '
a qu’à se réjouir des décisions qui viennent d’être prises et qu'à féliciter le
nouveau ministre des cultes d’avoir su
enlever du projet Combes tout ce qu’il
contenait de réellement odieux et d’illibéral.
— Et maintenant, quelques nouvelles
eh bloc, de la Russie. Le pope Gapone
aurait réussi à se déguiser et sortir" de
la Russie eu passant par la Finlande et
la Suède. On l’aûrait vu dernièrement à
Zurich. La grève continue à Varsovie,
Lodz, et ailleurs encore ; elle a repris à
S.t Pétersbourg, mais sur une moins
grande échelle qu’il y a trois semaines.
Le mouvement libéral gagne tous les
jours du terrain, quoique les partisans
de la liberté ne soient pas bien d’accord
à l’endroit des réformes à invoquer. Les
uns voudraient la constitution avec toutes
les libertés des peuples occidentaux ;
d’autres se contenteraient de beaucoup
moins. Les conservateurs à : èutr^é®
trouvent par contre qu’il vaudrait mieux
revenir >. en arrière ; et le gouvernement,
qui est en réalité avec ces derniers, essaye
de jeter un peu de poudre au?;, yeux
par l’étude des réformes promises dans
le fameux ukase..... et continue à serrer
les freins — La même incertitude règne
au sujet des nouvelles du théâtre de la
guerre, toujours contradictoires. C’est à
peine si on ose affirmer que Gripenberg
a réellement démissionné. Le bruit court
que Kouropatkine serait remplacé par
le général Prodékoff. A signaler enfin
la nouvelle invraisemblable que le ézar
aurait l’intention d’invoquer du Japon
un armistice, précédant des ouvertures
de paix; , - “ ’ ;
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