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Soixante-cinquième année - Anno VH®.
2 Août 1929
N» 30
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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de l’année.
v\. Le Nnméro: centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.., dignes de louanges, occupent vos pensées
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(Phil. IV, 8).
La fête du XV août
pour le Val Pélis aura lien, D. V., au Teynaucl de Vülar Pélis {en cas de pluie au
temple du Vülar).
Le culte commencera à 10 h. précises.
B. SoUIiKK.
® ^ H»
La fête du XV août pour le Val Pérouse
aura lieu, D. V., à « la Baïssasso » de Bd
Ciabrand (Pramol). La réunion commencera à 10 h. précises.
Inexplicable mystère ?
Actes Xll, 24.
Comment expliquer les triomphes de
l’Evangile sur la terre ? Comment expliquer le prodige du livre qui sort victorieux de toutes les épreuves et contre lequel en vain on prépare sans cesse de nouvelles armes ?
Ce n’est pas assez, pour expliquer cela,
que de dire que la Bible est un livre de
progrès, un livre d’ordre qui enseigne aux
peuples le respect des autorités constituées,
qui combat l’orgueil ambitieux menaçant
si souvent la paix du monde ; ce n’est pas
assez de dire que la Bible, ce livre grave
et sérieux qui nous montre le mal pour
, nous faire voir le péché comme Dieu le
voit, réveille la conscience et non les passions des hommes, comme font tant d’autres livres ; ce n’est pas as:sez de dire que
la Parole de Dieu est nécessaire à l’humanité comme la pluie est nécessaire à la
terre.
Ce qui nous aide à comprendre pourquoi
l’Evangile, loin d’être anéanti par les flots
de la mer, par les bêtes fauves, par le fer
ou par le feu, se répand de plus en plus,
c’est que, comme l’oiseau de la fable, il
porte en lui un principe de vie que les
flammes ne peuvent consumer et il renaît
de ses cendres. Ce principe de vie transforme à un tel point les hommes, leur
donne une vision telle de la gloire à venir,
qu’il les rend capables de quelconque, souffrance plutôt que de renier leur foi. Or,
comme souvent les chrétiens ont été appelés à sceller leur foi par le sang, il en
est résulté, comme l’observe très justement
un Père apologiste, que « le sang des martyrs a été la semence de l’Eglise ».
Leur mort est devenue, entre les mains
de Dieu, un moyen et une cause de contagion de la foi chrétienne et de diffusion de
l’Evangile. Le spectacle d’êtres capables de
renoncer à tout ici-bas en vue de biens invisibles, a de tout temps frappé le monde
et a appelé bien des âmes des ténèbres à
la lumière.
C’est la sérénité des confesseurs de Jésus-Christ qui a touché des cœurs endurcis
comme celui de cet officier grec du VIP
siècle, qui, après avoir commis toutes sortes
d’atrocités contre les chrétiens d’Asie Mineure, nouveau Saul de Tarse, finit par
embrasser la foi qu’il était venu combattre, quitta le monde pour suivre Jésus,
prêcha sa Parole et mourut martyr. C’est
la patience des martyrs qui brisa le cœur
de tel Inquisiteur Jacobin du XIV° siècle
qui harcela les Vaudois en Allemagne et
ailleurs et finit par se convertir et fut à
«>n tour supplicié. C’est à la lueur des
reflets sinistres de certains bûchers que
s’est opérée mainte conversion et que se
sont préparées des vocations telles que
celle du grand Réformateur de la Suisse
française.
Mais au dessus de cette raison il en est
une autre qui explique mieux encore les
victoires de l’Evangile dans le monde.
Un savant historien anglais, assis au milieu des restes du Capitole, en contemplant
ces décombres augustes y reconnaît l’intervention d’un destin supérieur. Si cet
écrivain, qui n’avait pas fléchi le genou
devant Jésus-Christ, en est arrivé à une
pareille conclusion, à combien plus forte
raison nous chrétiens ne devons-nous pas
admettre qu’il y a une main qui travaille
sans cesse pour rendre nuis les efforts des
puissances adverses contre la diffusion de
la Bible dans le monde ? N’est-ce pas cette
main invisible, cette main qui ne se hâte
pas pour arriver au but, cette main qui
trace parfois d’aussi vastes desseins que
l’œil humain ne saurait ni embrasser ni
comprendre, n’est-ce pas cette main qui
rend nuis les efforts qui se font contre la
Parole de Dieu en changeant le mal en
bien ? Que de fois dans l’histoire de l’Eglise
n’avons-nous pas constaté cela ? Nous
l’avons constaté à l’égard de la persécution ; par son moyen les ennemis de la Bible croyaient en arrêter les progrès et Dieu
par contre s’est servi de la persécution
comme du creuset où la foi des chrétiens
s’est purifiée et fortifiée produisant de nouveaux témoins, les poussant à de nouvelles
conquêtes. C’est la persécution qui sépare
les bons des mauvais, qui démasque les hypocrites, renverse les superbes, ranime les
humbles ; c’est la persécution qui fortifie
la foi du croyant qui voit en elle la marque de la véritable Eglise, ainsi que l’affirmait le grand Réformateur de l’AUemagne lorsqu’il écrivait : « Partout où est Jésus, là se trouveront aussi un Judas, un
Pilate, un Caïphe et un peuple juif qui
crie ; Crucifie, Crucifie ». C’est la persécution qui enrichit le chrétien et l’Eglise
d’expériences et de bénédictions qu’ils n’auraient pas connues dans la prospérité matérielle. C’est au jour de la détresse, dans
la fournaise ardente comme dans la fosse
aux lions, que le croyant sent toute la valeur de la Parole de Vie et expérimente la
réalité du secours qui vient d’En-Haut.
C’est, en un mot, la persécution qui,
comme l’affirme l’apôtre lui-même (Philippiens I, 12), aide à la propagation de
l’Evangile.
La main de Dieu tire le bien du mal non
seulement pour ce qui concerne la persécution, mais même pour ce qui concerne
les difficultés et les luttes intérieures de
l’Eglise. Bien des divisions qui éclatèrent
dans son sein et qui en menacèrent l’intégrité ont servi au contraire, comme l’hérésie de Pélage au siècle, à donner aux
disciples de Jésus des idées plus correctes
et plus consolantes sur telle ou telle autre
doctrine, affermissant la foi des fidèles,
augmentant leur zèle, et jetant sur les
siècles suivants de vives lumières. « Dieu
qui sait tirer le bien du mal, disait SaintAugustin, ne permet qu’il s’élève des hérésies qu’afin que ceux qu’il suscite pour
les combattre, enrichissent de plus en plrs
son Eglise par les nouvelles découvertes
qu’ils font dans les Ecritures pour la défense de la Vérité». Et ce que nous disons de la persécution et des luttes intérieures de l’Eglise, nous pouvons le répéter
à l’égard de tant d’autres événements anciens et récents où nous avons vu que,
comme au temps de Joseph, Dieu tourne
en bien le mal que les hommes avaient
pensé.
■Aussi, malgré les difficultés et les luttes,
nous devons nous réjouir parce que aujourd’hui encore, malgré tout, comme au temps
de Saint-Luc, l’Evangile progresse et se
répand de plus en plus. , D. P.
Le travail des enfants
« L’habitude, mise au service du bien,
est une des grandes forces de notre
faiblesse ». Vinet.
William James exhorte les éducateurs —
dans ses Causeries Pédagogiques — « à
rendre automatiques et habituelles, aussitôt que nous le pouvons, autant d’actions
utiles que possible, et nous garder avec
grand soin de ce qui pourrait devenir des
habitudes nuisibles... Ne sermonnez pas
trop, n’abondez pas en paroles excellentes,
mais abstraites : attendez plutôt l’occasion
offerte par la vie pratique ; saisissez-la au
passage, et ainsi, d’un seul coup, amenez
votre élève à réfléchir, à sentir, à agir ».
Il peut sembler, au premier abord, que
ces préceptes sensés ne visent guère que
l’éducation scolaire ; mais nous croyons fermement qu’on doit les appliquer à toute
forme d’éducation, c’est à dire à l’ensemble
des qualités morales, intellectuelles ou manuelles qu’il s’agit d’inculquer, de développer, de perfectionner chez l’enfant ou chez
l’adulte qu’on prépare' à un métier ou à
une profession. Ils ne sont donc pas étrangers à notre sujet, loin de là, et les pères
et mères auxquels nous nous adressons tout
particulièrement, aujourd’hui encore, feraient bien de les méditer et d’en tirer
profit.
En parlant du travail des enfants, nous
n’avons nullement en vue le travail d’ordre intellectuel, la préparation des tâches
scolaires, dont la plupart des parents se
désintéressent, à 'tort, estimant que cela ne
les regarde pas ! Nous entendons parler
des petits services que peuvent rendre les
enfants, des petits travaux ne demandant
qu’un peu d’application et de bonne volonté et qui sont toujours utiles dans une
maison de la campagne, où les fillettes, bien
dressées, commencent à s’aider au ménage,
à soulager de leur mieux la pauvre maman
toujours débordée de besogne, et où les
garçonnets sont ai heureux de prêter leurs
petits bras aux travaux des champs, dans
la charmante illusion qu’ils sont déjà d’un
puissant secours à papa.
Mais on n’apprend pas tout seul : pour
que la fillette devienne une bonne ménagère et le petit garçon un bon agriculteur,
il faut leur apprendre le métier, il faut les
éduquer, les dresser, en d’autres termes,
les diriger par la parole et par l’exemple.
Il faut donc qu’en eda aussi les parente
soient des éducateurs, éducateurs par de
sages préceptes, par de bonnes directions
pratiques, et par dessus tout, en cela comme en toute autre chose, par l’exemple toujours plus efficace que les paroles. L’enseignement, dans toutes les acceptions du terme, individuel ou simultané, exige, entre
autres choses, une bonne dose de patience
chez celui qui le professe (et aussi de la
part de celui qui le reçoit), de la persévérance et une méthode. Combien qui se moquent des gens méthodiques! Laissez dire
les sots, et soyez méthodiques. Etre méthodique, c’est être homme d’ordre, dans les
idées d’abord, dans toutes nos actions ensuite ; c’est être ennemi de la superficialité, du détestable à peu près qui nous empêchera d’exceller jamais dans notre métier ou profession. L’homme méthodique ne
laisse rien au hasard, et la reposante de
vise : « la fai prou » ne le trouvera jamais
consentant.
Vous apprendrez donc aux enfants, que
vous voulez dresser à un ouvrage quelconque, à être méthodiques, par votre exemple constant ; la maman fera voir à la fillette comment il faut s’y prendre pour laver soigneusement les plats et ustensiles
de cuisine, éplucher les légumes, laver le
linge à la fontaine, cueillir les mailles qui
échappent au tricot... ; au moment de placer un outil, pioche, râteau, faux ou faucille, entre les mains de son petit élève, le
père lui montrera la manière de le tenir,
le rythme du mouvement qui doit être
aussi dégagé, aussi peu forcé que possible.
Bref, nos deux éducateurs vont s’appliquer,
dès leurs premières leçons, à n’inculquer
à leurs petits élèves que de bonnes habitudes et à les empêcher d’en contracter de
mauvaises. Un métier, comme vous voyez,
qui demande beaucoup de patience... et
souvent on en manque, hélas ! On se dit
qu’on gagnerait du temps à faire l’ouvrage
soi-même ; on juge que l’enfant n’apprend
pas aussi vite qu’il le faudrait ; on constate qu’il gâche parfois l’ouvrage et abîme
d’abord les outils. Or tout cela est rigoureusement vrai, mais aussi rigoureusement
inévitable. Dites-vous bien qu’on ne naît
pas davantage bon agriculteur ou bonne
ménagère que médecin ou maître d’école
toute profession exige une éducation rationnelle. «Pour savoir quelque chose, il
faut l’avoir appris ». Ne prétendez donc
pas que Jeannot et Susette soient aussitôt
adroits et dégourdis comme papa et maman, et redoublez de patience. La patience
vient à bout de tout.
Si nous avions maintenant le loisir d’examiner le problème sous une autre face, il
y aurait long à dire et nous serions obligé
de faire de pénibles constatations. A côté
des parents raisonnables, tendres, compatissante, soucieux de la santé et du développement normal de leurs enfante, vous
en trouvez d’autres qui, par ignorance où
par avidité, les exploitent, en exigeant du
travail qu’ils leur imposent un rendement
disproportionné à leur âge et à leurs aptitudes. En dépit de la sévérité des lois, on
trouverait encore, en cherchant bien, dans
certaines usines, dans certains ateliers, des
enfante n’ayant pas l’âge voulu, astreinte
à des besognes au dessus de leurs forces.
On peut voir également, dans nos campagnes, des fillettes d’une douzaine d’années
à peine, sur lesquelles repose le souci d’un
ménage ; des garçons de même âge qui font
déjà — Dieu sait avec quels efforts — le
travail d’un homme fait. Et ce n’est pas
toujours le besoin qui rend les parente inhumains : ceux qui spéculent sans retenue
et sans scrupules sur le travail de leurs
enfante, sont généralement des êtres sans
cœur, avides, grossiers, ne voyant que le
gain immédiat et nullement préoccupés des
tristes effets que ce surmenage précoce
produira inévitablement sur la croissance
et le développement des victimes de leur
égoïsme. Mais, j’oubliais que ces particuliers ne lisent guère VEcho des Vallées, et
je m’arrête ici. j. c.
2
Le Mexique à raYant-garde,
{Retardée).
Pour peu que l’on s’intéresse à ce qui
se passe dans le vaste monde, surtout au
point de vue religieux, on n’ignore pas
qu’au Mexique la lutte entre l’Etat et
l’Eglise catholique a été longue, acharnée
et a fait verser beaucoup de sang. L’Eglise,
comme de coutume, voulait dominer, et
l’Etat se défendait comme il pouvait contre les insurgés qui ne lui laissaient ni
trêve ni repos. Les relations entre les deux
pouvoirs étaient au plus mal, à tel point
que ces derniers temps les prêtres ne fonctionnaient plus dans les églisœ, qui ne
s’ouvraient que pour la prière entre laïques, sans le ministère du clergé. Dans certains milieux on s’est efforcé à plusieurs
reprises de rendre l’Etat responsable d’un
état de choses si déplorable ; mais ceux qui
ne sont pas dominés par l’esprit de parti
et qui ont quelque respect pour la vérité,
ont dû reconnaître que l’Etat luttait pour
son existence même contre le parti clérical qui, depuis des siècles, a été une vraie
peste et la cause principale des malheurs
qui ont fondu sur le pays.
Enfin, et que Dieu en soit loué ! le 22
juin le président du Mexique, Portes Gil,
a pu conclure un accord avec les représentants du Saint-Siège ; accord qui, sans être
parfait — pas plus que toutes les choses
d’ici-bas — peut être considéré comme le
commencement d’une ère nouvelle pour la
République Mexicaine. Les pourparlers qui
ont abouti à cet heureux résultat eurent
lieu entre le Président et l’archevêque Ruiz
y Flores de Morella et l’évêque Diaz. Ces
derniers, quand ils durent constater que
leur cause, qui s’était identifiée avec la rébellion, était perdue, informèrent le Président que les évêques mexicains désiraient
reprendre l’exercice du culte public à la
condition de pouvoir être loyaux envers
l’Etat ainsi que envers leur conscience.
Le président Portes Gil saisit avec empressement l’opportunité qui lui était offerte pour déclarer publiquement et clairement que ni la Constitution républicaine,
ni les autres lois de l’Etat, ni l’intention
du Gouvernement n’avaient nullement en
vue la destruction de l’Eglise catholique,
ni autres Eglises, ni même le désir de s’ingérer dans leurs fonctions spirituelles. Portes Gil ajouta encore : « En me conformant
au serment que j’ai prêté en prenant la
direction de l’Etat, j’ai toujours eu pour
but l’application de la loi sans favoriser
une confession religieuse au préjudice
d’une autre. Mon Gouvernement est disposé à écouter qui que ce soit, dignitaire
d’une église ou simple citoyen qui viennent
dénoncer une injustice ».
Le Gouvernement promet de prendre en
considération les amendements qui peuvent
lui être présentés de la part des catholiques qui, comme tout citoyen, ont le droit
de pétition. L’instruction religieuse sera
permise dans l’intérieur des églises. L’Etat,
comme tel, n’a pas la mission d’enseigner
le catéchisme ou de favoriser une confes
sion religieuse et d’en regarder une autre
avec indifférence.
Une mère, digne de ce nom, Mme tous
ses enfants d’un amour égal.
L’accord a déjà porté des fruits. Une
centaine de nonnes, qui avaient été coffrées, sous l’accusation d’avoir violé les lois
de l’Etat, ont été libérées. L’amnistie exclut la mère Conception, qui a été condamnée à 20 ans de prison pour avoir
trempé dans l’assassinat du président
Obrégon.
La nouvelle de la conclusion de la controverse religieuse au Mexique a été accueillie avec joie, dans les centres officiels
des Etats-Unis. La solution de cette grave
question de politique intérieure de la République, était considérée de la plus haute
importance non seulement pour le maintien de la paix au Mexique, mais aussi pour
les deux Etats limitrophes.
Quoique les Etats-Unis n’aient pas participé d’une manière officielle à la pacification, toutefois on sait que l’ambassadeur
de la République étoilée s’est personnellement intéressé à l’accord entre l’Etat et
l’épiscopat mexicain. Fr. Ro.stan.
Nouvelles des Etats-Unis,
Les Eglises protestantes, en bloc, se sont
prononcées contre la guerre, en réclamant
le désarmement et la paix. On doit à leur
influence si le Congrès a limité la construction des vaisseaux de guerre, et si
Hoover, le nouveau président, a chargé des
ambassadeurs à l’étranger de plaider la
noble cause. Une Conférence pour arriver
à une entente aura probablement lieu en
Europe. Les chrétiens, dans tous les cas,
poursuivront leur lutte jusqu’à la victoire.
— Parmi les dons généreux des chrétiens des Etats-Unis, nous voulons signaler
celui de l’hon. James Couzens, qui a donné
aux enfants de Detroit dix millions de
dollars, dont les intérêts vont contribuer
à faire le bonheur de milliers d’enfants.
— L’heure actuelle est à l’union des Eglises. A côté de la grande Fédération des
Eglises du 'Christ qui compte vingt-six églises, et qui est devenue une puissance,
l’union des Congrégationalistes avec les
Disciples de Christ paraît certaine ; et l’on
parle d’une autre union qui ferait sensation, celle des Méthodistes Episcopaux avec
les Presbytériens. Quoi qu’il en soit, le besoin d’union se fait sentir partout, ce qui
est un signe de vie spirituelle.
— La question du prohibitionnisme est
toujours en première ligne. On accuse les
autorités d’agir avec trop de violence contre les rebelles à la loi, et il se peut que
dans certains cas il soit ainsi, mais la loi
est la loi, et il faut qu’elle soit respectée.
Un comte français a été arrêté pour l’avoir
transgressée, et avant d’être rapatrié, il a
d,û débourser une forte somme ; leçon bien
méritée. La question du prohibitionnisme
se pose actuellement aux Philippines, où
l’ivrognerie fait de vrais ravages au sein
de la population. Un grand Comité vient
de se former, composé des personnes les plus
influentes de l’île, pour demander l’abolition de la vente de l’alcool ; ce Comité a
l’appui du peuple. <•
— Les Etats-Unis traversent en ce moment une crise de prospérité, qui inquiète
sérieusement ceux qui regardent à l’avenir.
Les machines font une concurrence redoutable à l’homme ; les ouvriers ont des gages très élevés, mais une bonne partie d’entre eux, à cause des machines, sont éliminés, ce qui fait que le chômage ne fait
qu’augmenter. On enregistre actuellement
quatre millions d’ouvriers sans travail.
Tout cela pousse au protectionnisme, ce qui
n’est pas vu de bon œil par l’Europe, qui
va se trouver dans l’impossibilité de lutter
avec la puissante Amérique. Question excessivement grave. Plus que jamais les riches et les gouvernants ont besoin de la
sagesse qui vient d’En-Haut. C. A. Tron.
FÉDÉRATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour VEglise-mère 1928-1929.
IV<‘ LISTE.
Colonie de New-York et environs.
Groupe Lidie Baridon :
M.me Leonardo Viceré, $ 1 - M.me Joséphine Favat, 1 - Pierre Louis et Clémentine Rostan, 2 - M.me Attilio Paschetto, 1 M.me Ernest iGodin, 1 - M.me Oreste Gay,
1 - M.me Albert Jahier, 1 - M.me Delphine
Boerio, 1 - M.me Emile Coïsson, 1 - M.me
Amélie Godin, 1 - M. Genre, 1 - Guido Grill,
1 - Pierre et Julie Baridon, 2. - Total $ 15.
Groupe Benjamin Pons:
Etienne et Louise Peyrot, $ 2 - Emmanuel et Lina Tron, 2 - Félix Canal, 1 Henri Ferrerò, 1 - François Grill (120 th
Str.), 1 - Marcel et Lydie Sauthier, 2 Jean et Jenny Poët, 2 - Judith Grill, 1 Henri et Yrmine Garrou, 2 - Clément et
Jeanne Pons, 2 - Catherine H. Rostan, 1 Benjamin et Lydie Pons, 2. - Total $ 19.
Groupe Henriette Thiele :
Pauline Geymonat (misisionnaire), $ 1 Marguerite Geymonat, 1 - Pierre Griglio,
pasteur, 5 - M.me Louis Pascal, 1 - Philippe Garrou, 1 - Jean Pierre et Jeanne
Rostan, 2 - Cecilia Rostan, 1 - M.me Marguerite Berger, 1 - Jean Louis Garrou, 1 Marie Garrou, 1 - Henriette et Ricliard
Ihiele, 2. - Total $ 17.
Pour la « Maison des Diaconesses i>.
M.me Caroline Fontana-Roux, de Milan,
vient d’envoyer au Modérateur L. SOO pour
« la Casa delle Diaconesse » qui a maintenant son siège au Pomaret. Le don généreux est accompagné d’une lettre d’où nous
extrayons ces passages ; « ...le don est en
souvenir du temps que le cher compagnon
de ma vie a passé à l’Ecole Latine du Pomaret... Je souhaite à la « Maison » de
voir augmenter le nombre des novices,
afin que cette œuvre bénie puisse s’étendre toujours plus pour le soulagement de
tant de souffrants... ».
CHRONIQUE VAUDOISE
—^—
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 16.190,06
De quelques Vaudois de NevrYork (Voir les noms dans le
numéro du 19 juillet), 28
dollars = » 529,—
M. David Pons, pasteur » 50,—
{A suivre). Total L. 16.869,06
« « ÿ
NORFOLK. Nous venons de recevoir une
très aimable lettre d’un autre Vaudois qui
veut honorer l’Evangile et secourir les œuvres de son Eglise qu’il n’oublie ni lui ni
les siens.
M. Philippe Richard, originaire de Pral,
a quitté Valdese pour s’établir à Norfolk
où Dieu l’a abondamment béni, et où il
se sent heureux. Notre frère vient d’envoyer 10 dollars pour l’Hôpital du Pomaret,
10 pour l’Asile de Saint-Germain, 5 pour
l’Orphelinat et 5 pour notre œuvre d’évangélisation ; ce dont nous le remercions très
sincèrement. . C. A. Tron.
PRARUSTIN. Le culte de dimanclie 21
juillet a été rendu particulièrement solennel par l’installation des anciens François Forneron, Louis Rivoire, François Pasquet et Emmanuel Forneron, élus récemment pour les quartiers du Roc, des Cardonats, des Gays et du Coularei. Nous demandons à Dieu de bénir ces frères, qui
ont déclaré vouloir consacrer leurs forces
au progrès de notre chère Eglise.
— Le dimanche suivant, la chaire a
été occupée par M. Jean H. Meille, de Milan, que nous remercions pour son bon sermon sur Esaïe LV, 13. Le culte a été rehaussé par deux morceaux de violon et harmonium, exécutés par MM. Vezzosi et
Vasserot, hôtes de la «Casa Estiva».
— Cette « Casa», rouverte le 15 juillet,
voit accourir de diverses régions d’Italie,
et même de l’étranger, des jeunes gens
désireux de fuir les chaleurs caniculaires
de la plaine et jouir de la fraîcheur —•
relative — de nos montagnes, heureux de
retremper leur esprit et leur cœur dans
un milieu paisible, serein et joyeux. A. J.
ROME. Le 17 juillet eurent lieu, au cimetière du Verano, avec la participation
de nombreux amis et frères en la foi, les
funérailles de M. Enrico Girardet, une des
colonnes de notre Eglise de la capitale et
dont la famille et les alliœ sont universellement connus pour leur inépuisable générosité en faveur de toutes nos œuvres,
M. Girardet, que maints lecteurs ont
connu de- près, « a aimé profondément son
Eglise Vaudoise » ; il a aussi aimé nos Vallées qu’il a visitées et parcourues en tout
sens, s’intéressant à nos montagnes pittoresques et surtout à notre histoire.
h’Echo des ' Vallées ajoute son témoignage de vive sympathie à ceux que la famille Girardet et l’Eglise Vaudoise de Rome
ont reçus à l’cccasion de la grande perte
qu’elles viennent de faire.
FEUILLETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
M I ♦ I —
{Suite - Voir numéro précédent).
NBANDER, poète allemand, dit au moment d’expirer : La grâce de Dieu ne me
quittera plus, ni son alliance de paix !
Le célèbre poète anglais Lord BYRON
(1788 t 1824), dit, en mourant : Voici le
moment de dormir!
Lord ALFRED TENNYSON (1809 t
1892), illustre poète anglais, dans son
agonie, fit ouvrir les volets de sa chambre,
en disant : Je veux voir le soleil et la lumière ! Et il répéta : Le soleil et la lumière ! Il mourut tenant à la main le volume de Shakespeare, ouvert à ce passage
de Cymbeline : « Demeure suspendue comme un fruit, ô mon âme, jusqu’à ce que
l’arbre meure ! ».
STRINGER, poète suédois décédé en
1913, rationaliste, pendant sa vie aimait à
tourner en ridicule la Parole de Dieu.
Mais dans sa dernière maladie, ses sentiments changèrent totalement. A ses derniers moments, il prit une Bible, qui avait
été à son chevet pendant toute sa maladie,
et dit d’une voix claire : Ma vie est arrivée à son terme ; les comptes sont boudés ;
voici la seule vérité ! Ce furent ses dernières paroles. Il fit encore un mouvement
en souriant, pour exprimer le désir que,
après sa mort, le Saint Volume lui fût
mis sur la poitrine.
IX. - Ecrivains.
FRANÇOIS RABELAIS (1495 t 1553),
médecin et célèbre écrivain français, dit
en mourant : Baissez le rideau; la farce
est finie !
ETIENNE DOLET (1509 t 1546>, imprimeur et traducteur français du Nouveau Testament, fut condamné à être
brûlé vif comme athée. L’exécution eut
iieu le 3 août 1546. Après la pendaison,
son cadavre fut livré aux flammes. On lui
attribue ce vers latin, qu’il aurait répété
en allant au supplice ; Non dolet ipse Dolet, sed pia turba dolet. (Dolet ne pleure
pas sur lui, mais la foule émue pleure).
OLIMPIA MORATA, réformée italienne
du XVP siècle, écrivain et poète célèbre
parmi ses contemporains, mourut à Eidelberg (Allemagne), le 26 octobre 1555. Quelques heures avant do mourir, elle se réveilla d’un sommeil et sourit comme si elle
était ravie en extase : Je voyais en songe
un lieu illuminé de la plus pure et resplendissante lumière, dit-eUe. Puis eUe ajouta:
Je suis heureuse..., tout à fait heureuse!
Comme sa vue s’obscurcissait, elle dit :
Je ne vous vois presque plus, mes bien-atmés, mais tout ce qui m'entoure me semble
orné des plus belles fleurs. Ce furent ses
dernières paroles. Un instant après, elle
s’endormit paisiblement et exhala le soupir
extrême. EUe n’avait que vingt-neuf ans i!
VOLTAIRE (1694 t 1778), grand écrivain français, fit une mort bien différente.
Il eut une agonie terrible. Ses hurlements
et ses blasphèmes jetèrent la terreur dans
l’âme de tous ceux qui l’entouraient. Il
s’écria, en expirant : Je voudrais n’être
jamais né!
JEAN-SILVAIN BAILLY (1736-1793),
littérateur et astronome français, membre de l’Académie, maire de Paris pendant
la Révolution, premier président de l’Assemblée Nationale, mourut sur l’échafaud
le 12 novembre 1793. La pluie tombait
froide ; le vieillard, nu-tête, pn était
inondé. Un misérable s’aperçut qu’il frémissait et, en ricanant, l’apostropha : « Tu
trembles, Bailfy». Mon and, j’ai froid!
répondit avec douceur la victime. Ce furent
ses dernières paroles.
Madame DE STAËL (1766 t 1817), célèbre écrivain français, dit en mourant :
J’aime Dieu, mon père et la liberté !
L’abbé DE LAMMENAIS (1782 t 1854).
écrivain français, dit au moment du départ à ceux qui l’entouraient : Nous nous
reverrons !
{A suivre).
3
■■i \
SAINT-JEAN. Lundi, 22 juillet, un long
convoi funèbre accompagnait au champ du
repos la dépouille mortelle de M.me Marie
Allio née Berlin, entrée dans son repos
après une vie toute consacrée à sa nombreuse famille.
Alitée depuis longtemps, eUe fut un mo¿èle de douceur, de bonté et de patience,
f et laisse un grand vide parmi les siens.
; A la famille si douloureusement éprouvée nous renouvelons l’expression de notre
. profonde sympathie, Y.
VILLAR. M.me Anne Pontet née Perradion, mère du Pode.stat de Bobi, vient
d’être rappelée par le Maître dans sa 72™'-'
f .année et à la suite d’une longue maladie
supportée avec une parfaite soumission à
la volonté de Dieu. Veuve depuis plusieurs
années, elle vivait dernièrement auprès de
son gendre et de sa fdle, M. et M.me Geymonat, maintenant établis à Subiasc. C’est
de là que partait, lundi dernier, à 5 h.
pom., un long cortège de parents et d’amis
de Bobi et du Villar pour en accompagner
la dépouille mortelle au cimetière de cette
Commune. Le service funèbre fut fait à
la maison mortuaire par le Pasteur du Villar et au cimetière par celui de Bobi. Le
vénéré M. Gardiol, ex-pasteur de Bobi, qui
avait tenu à être présent, prononça la
prière finale. La chère défunte nous laisse
un magnifique exemple de fidélité et de
dévouement comme épouse et mère chrétienne. Notre sympathie la plus vive est
assurée à M. le podestat Pontet, glorieux
mutilé de guerre, ainsi qu’à tous les autres
enfants et parents de celle qui nous a
précédés dans la Maison du Père. Puisse
sa mémoire être en bénédiction à sa famille
. et à tous ceux qui eurent le privilège de
.la connaître ! S.
s: m: s
PERSONALIA.
M.lle Anyie Marie Malan-Nelson, ex.-élève
du Collège, vient d’obtenir — a pieni voti
— à l’Université de Turin, son diplôme
(laurea) de docteur en chimie et pharmacie.
M.lle Henriette Jalla, ex-iélôve de notre
Ecole Normale, vient de subir, à Rome,.
avec plein succès, ses examens de concours
■et d’habilitation pour l’enseignement de
Y anglais dans les écoles secondaires de premier degré, examens où il n’y eut que
22 admissions sur 73 candidats.
Nous félicitons chaudement nos deux demoiselles en leur souhaitant une brillante
carrière.
COMUNE DI TORRE PELLICE
OFFICIO STATO CIVILE - TABELLA STATISTICA
20 Trimestre 1929.
Aprile Maggio Giugno Totale
Matrimoni 0 6 3 9
Nascite 8 9 6 23
Morti 7 4 2 13
La natalità segna una prevalenza di sui deceduti nel corso dei trimestre. -f 10
POUR L'ORPHELINAT VAUDOIS.
A la mémoire de leur bien-aimé Enrico
Girardet: Henry Girardet, L. 1.000 - Alberto Girardet, 500 - Giorgio et Letizia
Girardet, 500 - Elena Girardet, 500 - Clotilde Girardet, 500 - Luisa e Efigenia Socci,
200 - Giovanni e Alessandrina Rostagno,
200 - Lidia Rostagno, 100 - Ammiraglio
Alessio e Signora, 200 - Sig.ne Geisse et
Moore, 200. - Total L. 3.900.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Fleurs en souvenir de M. Jean Sibille :
M.me Mathilde Rœtan-Sibille et famille,
en souvenir de leur cher frère et oncle,
L. 25 pour l’Orphelinat, 25 pour l’Hôpital et
25 pour le Refuge. Nos vifs remercîments.
Le Président.
^ ^ ^
Refuge Roi Charles-Albert :
Dons reçus pendant le deuxième tiimestre 1929.
M.mea et M.rs: Adèle BoUier, La Tour, L. 20
- Sœur Eva Gay, Id., produit de ses visites, 85
- Bynard Alœsio, Id., 100 - Pauline Peyrot, Id.
10 - J. B., Id., 1:5 - Julie iMonastier, Id. 15 Consistoire, 1.000 - Geymonat Paul feu Paul,
Bobi, 5 - Geymonat, sœurs, Fomd de Bobi,
10 - M. Saloanoii Miuiclcine, Peyrelà, Id., 5
Mondüii Madeleine fou Juseph, Id., 5 - Giuiid
Adèle, en souvenir de Etienne Giand, Id., 10
- iBciiidoii David, Ai-haud, Id., 5 r- Idanchun
Jnditli, Jd., 3 - Poulet Paid leu Jacques, Id.,
10 - Gi-aiid Daniel, diacre, Id., 5 - Cluirlxinnier
Jeanne, Id., 5 - Mondon Marin Jean, id., 10
- P. 'B., Id., 25 - Holetti Catlieiine, Id., 5 - Familles Geymonat et Jourdan, en souvenir do D. Geymonat, ancien, 50 - Da\ it Pai.d,,Fond de Bobi,
5 - « A la jiiémoire de ma nièi-e », Bobi, 5 Consi.stuire, Angrug-ue, 50 - Union des Mêles,
Id., 24 - Margueiite Coïsson-Odiii, Keri-e, id.,
25 - Mai.üciial Bonjour et M.me, Goiiins, Id., lu Madeleine Gliamie, Jouves, Id., 10 - Daiid GaydOLi, évangéliste, Id., 10 - Lamy .Malan, Pons,
id,, .5 - Pien e lüvoire, Hivoires, Id., 5 - Lisa et
Da\id Pons, jmslour, Id., 10 - Catherine GossTiirin, Tiu-in, en souvenir de .M.me Madeleine
jlya.ssot, 25 - Marie Deckei-, Id., 10 - Far
mille Fiançoi.s Gay, en souveiiii- d’HeJui Berlin, .Saint-Jean, .50 - Coasi-stoiie, Id., 150 Eglise de Pei-rier-iManeüic, 25 - Eglise de Villesèeiie, 20 - Cuisistoii'o, Pomaiet, 50 - Pliilippo Peyrot, Id., lü.
Collecte de la paroitise de Prurmstin : Monnet
David, L. 2 - Pastore iBai tli., 1.2 - Pastpiet fleiiriette, (i - 'Dleynat Virginie, 5 - Avondet Pauline, 5 - Avondet Anna, 5 - Avondet Madeleine,
iU - Gaudin iViuline, 1 - Gaidon Cai-oline, 5 Uliv'a Jacquos, 1 - Pasipiet Cé.sar, 1 - Foinej'un M'üïse, 5 - Av«n.det-Gay Lydie, 3 - Long
Frédéric, 2,50 - Famille Forneron, Mole, 5 Con.stanlin Louis, 10 - Gaudin Alexandre, JO Uivoir Marie, Pareóla, 2 - C.aidüu MatUiieu, 10
- 'Gardiol Jacipies, 5 - Bonjour Alexaucbe, 5 De Pasquale 'Caroline, .3 - Forneron,Malaii .Suzanne, 1 - Fornoi’on llenrielte, 5 - Gandin Jacque.s, 4 - Gardiol .Suzanne, 3 - l'oiis Louis, 3 lavoir Laurent, 10 - Itostan-HivoLr Suza,nnc, 10
- Foniei-on Frédéric, Moi-sa, 5 - Gaudin Maiguoi-ite, 5 - Forneron Jacques, 5 - Simondet
Paul, 2 - Plavan Jean, 5 - Simandot Piene, 2
- i-ioman Désii-é, 6 - Gay Lydie, Coulaiei, 5 Forneron Sylvaine, 2,50 - Bertin-iSimoud Mac!.,
5 Beiiecli Laurent, 4 - Bertalot Jean,, SaiulBartliélemy, 5 - iGay Emmanuel, 4 - Jacobin
Virginie, 2 - Gaudin Paul, Saint-Barlliélemy,
5 - Total L. 211.
Mieliel Long-Gardiol, Pigneiol, L. 25 - Prof.
Josué Ballila, Idi., 20 - Rag. 'Bertin Etinno, Id.,
5 - Bei-toii Elnna, maìti-e,ssc, Id., 192S, 20 La même, Id., 1929, 20 - Coissoii Alice, Id., 5 Consistoire, id., 25 - Gaidiol-A'Von.det ijvdie, Id.,
50 - Cliev. Giri in Oscai', Id., 15 - Long-K.ii oir
Fanny, Id., 2,0 - Union des Mèi-es et Union de:s
Jeunes Filles, Masse!, 00 - Kicca-Moynier S.éliiia., Pignerol, eii mémoire de son roai-i, prof.
D. Ricca, HO - Comimuie du Pomai'et, 50 Eglise de Rio .Marina, 75 - Eglise de ÌBrcscia,
100 - Eglise do Coazze, 60 - Amos, Milaii, 100 Cimilo Giovanile Valdese, Sanremo, 50 - Eglise
de Gênes, 200 - Boraso Auig., Id., .50 - Meta
GaUian-Baucr, Id., 500.
Collecté par M.Uo M. Steiner, Berga.me : Giulia Frizzoni, L, 100 - Noriiia Frizzoiii-Steiner,
50 - Roberto Steiner, :50 - Maria Steiner, 100 Rosa OaffarRSteiiier- 40 - Tuta! L. 340.
Giulia .Cicognara, Sudorno-lBergame, L. 50 Collecté par iM.llc Mad. ICbisson, à Ganiies,
frs. 1.145, au cìiange L. 847,30 - Gollecté par
M.me Mad. Bounous, à Cannes, ir.s. 550, au
change L, 407 - Robert Ro\el, l'aris, L. 500 Oscar Camtefort, Lyon, frs, 50,- au cliange
L. 3.6,50 - Marie Riliet, New-iYork, ,L. 00 A. W. A. S., Etats-Unis, 100 dollars, L,. 1.900 Aduline, Elisa, Ernestino et Edouard l’arise,
New-lYork, eii souvenir de leur mère, L. 667,75
- Costantino Kkciotti, Bahia Bianca, Argentine,
L, 30 - Ìjouìs Joui'daii, Colonia \-Tddcn,se, L. 300
- Eglise de Rome, Via IV Novembre, 300 Total L. 9.326,55.
La iié[iirisi!aflisation de HemagDe.
(Cité par Le Christianisme).
Le Gouvernement des Soviets n’est plus
seul à lutter contre le Christianisme. En Allemagne, les magistrats socialistes tentent
aussi de le combattre par des interdictions
aussi draconiennes que stupides. A Berlin,
par exemple, ils ont interdit aux diaconesses des hôpitaux de faire la prière avant
leur repas et aux pasteurs la cure d’âmes
dans ces établissements.
Aussi a-t-on fondé à Berhn une « Association pour la construction d’hôpitaux
évangéliques», dans lesquels il soit possible de satisfaire les besoins religieux des
malades.
Si, d’une part, on ne peut que déplorer
cette atteinte aux droits de la conscience
chrétienne, il est permis, d’autre part, d’en
espérer un réveil salutaire semblable à celui qu’on signale de Russie où les efforts
du Gouvernement, loin de tuer le christianisme,, stimulent plutôt le sentiment religieux des croyants. C’est ainsi que dans
un faubourg d’Iéna, à Lichtenhain, les paroissiens furent récemment invités à se
rendre nombreux au culte pour témoigner
par cette manifestation de leur fidélité au
christianisme et à leur Eglise. Malgré la
violente campagne de la presse anti-religieuse, l’affluence fut telle qu’ij fallut célébrer deux cultes successifs.
TORRE PELLICE
Via Roma - Locali già occupati dall'Ufficio di attivazione del Nnovo Catasto
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Riceve in modo eerto og^ni giornata di Venerdì.
L'UfBcio è sempre al corrente delle più recenti disposizioni di legge
En outre, l’attitude plutôt hostile des
milieux officiéls oblige les pasteurs à prendre des initiatives nouvelles en fait d’évangélisation. Tel est le cas suivant. Dans la
cour intérieure d’une de ces immenses casernes locatives où vivent dans des conditions misérables dœ centaines d’êtres humains, un pasteur fait son apparition le
matin de bonne heure, accompagné de deux
musiciens, qui, à la lueur de bougies, jouent
quelques airs. Peu à peu, les locataires
viennent aux fenêtres ou jusque dans la
cour. Le pasteur alors adresse à cet auditoire improvisé une allocution religieuse,
généralement écoutée avec attention et rarement interrompue. La scène se termine
par un choral auquel se joignent bientôt
les voix de quelques auditeurs. C’est un
procédé nouveau et original pour atteindre ces masses qui vivent éloignées de toute
influence religieuse.
(Service de presse suisse, mai 1929).
________Jean Coïsson, dinecteur-responsable____
To rre Pellice - Imprimerie Alpin'
La famille du cher défunt
Barthélemy Malan
pasteur émérite
remercie les parents et amis qui ont pris
part à son deuü avec tant de sympathie.
La Tour, 21 juillet 1929.
La famille D.-ïtid Allio, reconnaissante,
remercie toutes les personnes qui lui ont
témoigné leur affection et leur sympathie
à l’occasion du départ pour la Patrie Céleste de leur bien-aimée épouse et mère
MARIE ALLIO née BERTIN.
Luserna S. Giovanni, le 22 juillet 1929.
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PEELF
MUCOSE-RICAMBIO
Informa la Direziono dello Terme
4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANOROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Emiico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio 'l'ron.
MASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Maraiida.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Pastore: Alberto Fiihrraann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore ; Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELIjICB - Pastore : Pietro Chauvie.
FRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - CMesa - Pastore: Corrado JaRa,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : Riie Croiz de Vilfe, 3.
BARI - Cliiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabeUo.
BORDIGHBHA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore : Arnaldo Comba,
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Clilesa : Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - CMesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - CMesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - CMesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — CMesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, b - Pastore : Corrado JaUa, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - CMesa Evangelica - Evangelista
G. B. Azzarelli.
IVREA - CMesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA 'MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - CMesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscinl, 11.
MANTOVA - CMesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - CMesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 112.
MILANO - CMesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missori, 3 —
CMesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - CMesa : Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue GioftTedo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - CMesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - CMesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - CMesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore: S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica aUe ore 16.
RIESI - CMesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
' Roberto Jahier.
RO'ÌA - CMesa di Via Quattro Novembre, 107
> Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - CMesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; Alessio Balmas, Ivi.
SANREMO - CMesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - CMesa Evangelica.
SIENA - CMesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanm Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umbeito I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Prineiiie Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora: Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzàglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pe.sco, Via Scoreola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov, Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : F. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - CMesa Evangelica - Evangelista
Enrico Corsani.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Lonqo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poraaretto - Direttore :
Pastoi’e Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE ■ DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVriTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pollice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Goiilcl)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via Berthollet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore ; Pastore
Doride Porneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VE'OCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Cargma, Dovadola, Grotte,
PacMno, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pastore:
Ernesto Tron - Pastore emerito : D. Arra an d-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA E ARTILLEROS
(Departamento de Colonia - Rep. 0. del
Uruguay) - Pastore : Enrique Beux - Pastore emerito : Pedro Bounous.
TARARIRAS - RIACHUELO - SAN PEDRO
(Estación Tarariras - Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVALLE e COLONIA MIGUELETE (Ombues de LavaUe - Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay)
- Evangelista Daniel Breeze.
SAN SALVADOR (Canada de Nieto - Dolores
- Departamento de Soriano - Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : J. Pedro Gönnet.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : Diego Nimmo.
COLONIA IRIS (Estación Jacinto Arauz P. C. S. - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore ; Silvio Long.
COLONIA BELGRANO (Estación WUdermuth
- P. C. C. A. - Provincia de Santa Fé - Rep.
Argentina) - Pastore : Levy Tron.
COLONIA NIN Y SILVA, COLONIA NUEVA
VALDENSE ed altre Colonie non hanno
Pastore a posto fìsso e sono visitate periodicamente.
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