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M. B. Léger, pasteur
PERRERO
ï% yuarauto-dauxiàuie aimée.
15 Mara 1907
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ÉCHO DES VALLEES
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*Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.................... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Le professeur Geymonat et la CroixRouge — Ephéniéridea vaudoises —
Une réc- nciliation — Chronique —
ifouvtdles et faits divers — Bibliographie — Revue politique — Feuilleton:
La notion de l’église d’après le N.
Testament.
Le professeur Geymoeal et la Croix=Roiige
La plupart de nos lecteurs ignorent
sans doute que le regretté Docteur
Geymonat fut, sinon un des fondateurs
de la Croix-Rouge, du moins un des
promoteurs du mouvement qui aboutit
à la fondation de cette bienfaisante
institution. Aussi nous sauront-ils gré
de reproduire la lettre suivante, adressée
au Journal de Genève par un des quatre
jeunes gens qui vinrent de Geneve en
1859 pour soigner les blessés et furent
chaleureusement recommandés par M.
Geymonat.
Le Journal de Genève, que j ai le
plaisir de lire chaque jour depuis cinquante ans, m’apprend la triste nouvelle de la mort du professeur Paul
Geymonat, survenue à ilorence, dans
sa 8(1® année.
Penneftez-moi de rappeler à vos lecteurs que le professeur Geymonat fut
l’un des fondateurs, en juin 1859.
Comité de secours aux militaires blessés
des armées d Italie (Montebello, Palestre,
Magenta, Solferino). Par .ses entretiens
et ses discours, M. Geymonat contribua
puissamment à ce bel élan philanthropique de Genève qui devait aboutir,
trois ans plus tard, à la fondation de
la Société de la Croix-Rouge.
On se souvient peut-être qu’en 1859,
quatre jeunes gens furent envoyés de
Genève comme infirmiers volontaire.s,
après avoir reçu quelques instructions
du docteur Gautier. Des difficultés imprévues ne leur manqueront pas. on
les prenait tantôt pour des espions
autrichiens et tantôt pour des révolutionnaires anarchistes ; leur mission, à
cette époque, n’était comprise de personne, ni des officiers de 1 armée, ni
des autorités communales.
Ces j^t^nes gens furent arretés plusieurs fois ; deux d’entre eux durent
quitter de force la ville de Brescia, et
plus tard, tous les quatre furent arretés
par la gendarmerie de Còme et conduits à la Questure. Les lettres de
recommandations qu’ils portaient et
toutes leurs explications ne servaient
pas à grand’chose, mais quand les magistrats lisaient la belle lettre que M.
Geymonat qyait écrite pour recommander les jeunes infirmiers, ils .se mettaient à réfléchir et à penser, sans
I doute, que ces jeunes gens pourraient
bien être venus en Italie pour autre
chose que pour nuire au pays.
Dé ces quatre jeunes gens d’alors,
trois reposent maintenant au cimetière,
et le quatrième, après un ministère de
dix ans en France, et de trente ans
au Locle, a pris sa retraite et vit paisiblement à Cormondrèche, près de
Neuchâtel, d’où il envoie à la famille
en deuil ses sentiments de condoléance
et de profonde sympathie.
Veuillez agréer, etc.
P. Estrabaud, pasteur
ancien infirmier volontaire.
ËFlElËBIMS ÏAÛDÛISËS
15 Mars
Une inique setltence sans effet.
L’histoire des Vaudois de la Vallée
du Po est du plus vif intérêt ; mais
hélas ! elle est encore très imparfaitement connue. Nous voudrions en rappeler aujourd’hui un des incidents que
la date du 15 Mars nous rappelle.
C’était en 1622, on parlait beaucoup
en Piémont d’un Bref du pape Grégoire XV, date du 27 Alai de l annee
précédente, qui concédait au duc de
Savoie la dîme des revenus ecclésiastiques de se.s états, pt^ndant six ans,
afin de l’encourager et l’aider à « supprimer les Vaudois». C’était une fameu.se somme bien capable de réveiller
le zèle persécuteur de Charles Emmanuel, mieux que toutes les menaces du
nonce du papc^, et le duc n’eut garde
; de la refuser. Et pour montrer au pape
I qu’il allait agir suivant ses désirs, dès
le commenctunent de 1622 il fit diriger
des poursuites contre les Vaudois de
Pravillelin et Paesana qui avaient réussi
à survivre à toutes les persécutions
précédentes.
Le préfet de Saluces les cita tous à
comparaître personnellement devant lui
pour subir un interrogatoire, sous peine
de la vie.
Les Vaudois, instruits par l’expérience,
se gardèrent bien d’aller se livrer ainsi
entre ses mains ; aussi, n ayant pas
comparu au jour fixé, le prefet se hata
de les condamner tous en coutumace
au bannissement et à la confi.scation
des biens, et à être pendus s’ils tombaient entre* les mains de la justice.
C’est cette inique sentence qui porte
la date du 15 Mars 1622 ; elle fut confirmée le 7 juiu par le Sénat de Turiu
et publiée à Paesana le 29 Juin.
Mais Dieu ne permit pas que cette
infamie pût avoir son exécution. Lesdiguières, aussitôt informé de la chose
par les Vaudois, écrivit au duc en leur
faveur le 29 Juillet, et quoiqu’il ne
pût pas obtenir la révocation formelle
de la sentence, il reçut l’assurance
qu’il n’y serait pas donné suite ; et en
effet les Vaudois de Pravillelm purent
se maintenir encore pendant dix ans.
Tout en admirant la générosité de la
vieille âme huguenote de Lesdiguieres
qui le poussa à sauver ainsi des Vaudois persécutés, quoiqu’il eût lui-meme
récemment abjuré leur foi, nous ne
pouvons pas ne pas admirer beaucoup
plus ses protégés qui souffraient tout
plutôt que d’abjurer. Et penser que ce
vieux chef glorieux qui avait tant souffert lui aussi pour l’Evangile, se crut
obligé d’abjurer simplement parce que
dan.s le temps il avait promis en badinant au cardinal Ludovisi qu’il se
ferait catholique le jour où ce cardinal
serait pape. Probablement croyait-il que
Ludovisi ne deviendrait jamais pape ;
mais il le devint et Lesdiguières se
crut obligé de maintenir une promesse
faite légèrement à un homme, tout en
brisant les serments leg plus solennels
qu’iLavait faits à Dieu. «Parce sepulto» !
Teofilo Gay.
__________)L------------------i.
Une réconciliation
Il n’est peut-être pas un de nos lecteurs qui ne connaisse de nom l’évêque
de Crémone, monseigneur Bonomelli,
le fameux auteur de la non moins fameuse prière dite de la reine, écrite à
l’occasion de l’assassinat d’Humbert I.r;
le prélat patriote ne rêvant que réconciliation entre l’Italie et le Vatican; le
fondateur de l’œuvre de protection des
émigrés italiens ; le conseiller favori de
la Reine Mère, à ce qu’on assure.
Monseigneur Bonomelli passe pour
un esprit cultivé, aux vues larges, et
on le dit exempt des préjugés qui caractérisent ses congénères. Il a eu parci par-là de timides velléités de réformes à la Eogazzaro, et l’on n’a pas
encore oublié la lettre qu’il publiait au
sujet de la rupture entre le Vatican et
la France, par laquelle, non seulement
il ne croyait pas devoir déplorer la séparation de l’Eglise et de 1 Etat, mais
où il se plaisait à mettre en relief les
avantages qui en résulteraient pour
l’Eglise en général et le clergé en particulier. Une façon d’apologie de la
séparation, au grand scandale du pape
et des catholiques intransigeants. Mais,
effrayé lui le tout premier, de son audace, il court au Vatican pour se justifier. On lui ferme la porte au nez,
sans cérémonies, et il n’a plus qu’à retourner dans son diocèse où il aura tout
le loisir de méditer sur ses écarts de
langage et... de revenir sur ses jugements. Nous voyons, en effet, que dans
son « mandement de carême » du mois
passé, l’évêque de Crémone trouve indirectement le moyen de blâmer à mots
couverts les associations cultuelles j
c’est-à-dire quTl h~âle cette année ce
qu’il a adoré l’année dernière. Les prélats libéraux (J) sont coutumiers de ces
façons d’agir ; mais puisque c’est là le
seul moyen d’obtenir leur pardon, et
qu’un catholique, quel qu’il soit, ne saurait manifester publiquement une opinion que l’Eglise ne peut sanctionner,
il ne faut pas être trop sévère avec
Monseigneur.
Est-il nécessaire d’ajouter que la brebis égarée vient de rentrer au bercail
et que Pie X et son entourage ont fait
à l’évêque repentant et humilié 1 accueil le plus bienveillant, le plus empressé, le plus paternel qu’il pût souhaiter ? Non, n’est-ce pas. C’est dans la
nature des choses, et nous n’avons meme
pas à rechercher les mobiles secrets qui
ont poussé le Pape à donner à-ce raccommodement avec un prélat en vue,
jouissant de l’estime de tous les réconcilieiirs, le plus de retentissement possible. Il ne faut pas être bien malin
pour les deviner. Nous ne nous étonnons pas davantage d’apprendre que
Bonomelli a été reçu par la reine Marguerite qui l’a retenu à déjeuner. C’est
encore dans l’ordre. Mais nous avons
été sensiblement surpris de le voir prendre, le surlendemain de sa réception au
Vatican, le chemin du Quirinal où le
Roi l’a accueilli avec une cordialité
jugée on ne peut plus expansive. Voilà,
dit-on le premier évêque franchissant
la demeure du Souverain, et cela du
plein consentement de Pie X à qui
il avait manifesté son projet.
Mais il y a plus, j’allais dire pis.
Savez-vous que les hommes politiques
en vue — je ne nommerai que le président du Sénat, M. Canonico -se
sont fait un devoir d’aller, eux les premiers, présenter leurs hommages à Monseigneur, à l’hôtel ou il était descendu?
Les optimistes de profession qui n y
voient que du feu, justifient cet empressement autour du prélat de Crémone
en faisant valoir ses titres de protecteur des émigrants. Mais nous nous demandons si l’on aurait fait tant de façons avec quelqu’un qui, sans être évêque,
aurait également bien mérité de la reconnaissance de la nation par la création d’une œuvre de bienfaisance analogue ? Toute la question est là. Or,
nous affirmons hardiment que c’est le
prélat qu’on veut honorer et non le
philanthrope, et que tout cet engouement est un autre symptôme de la réconciliation entre l’Italie et le Vatican,
que nombre de liberaux aveugles, façon
Santini, appellent de tous leurs vœux.
Ce qu’on a pu croire impossible il n’y
a que quelques années pourrait bien
être la réalité de demain ; et lorsque
certaines idées sont patronnées aussi
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La Tour. Dimanche soir, à l’Ecole
Normale, M. le pasteur Jahier a fait
une intéressante conférence familière
sur Madame Joséphine Butkr, la vaillante
héroïne de la croisade contre la réglementation du vice. M. Jahier a promis
de parler, dans une autre conférence,
des rapports de Madame Butler avec
l’Italie.
Dimanche prochain, 17, à 3 heures,
dans la salle de la Société ouvrière,
aura lieu une réunion des membres de
la Cassa Mutua Cooperativa per Le pensioni demeurant dans les communes du
val Pélis, pour constituer VVnione Fensionandi et discuter le statut rédigé par
la Commission.
Suillt-JoRll. Samedi dernier la veuve
du défunt ancien Daniel Gay des Blo■nats, Antoinette Blanc, entrait dans son
repos, à l’âge de 73 ans, et le lendemain à 3 heures avait lieu sa sépulture
à laquelle prenait part une très nombreuse assistance. Elle laisse un fils et
deux filles dont l’une est l’épouse de
notre syndic. Que Dieu les console de
la grande perte qu’ils viennent de faire 1
— Mardi dernier à la salle Albarin
de la maison vaudoise de St Jean M.
le missionnaire Lageard nous a donné
une fort intéressante soirée sur le Zambèze et la mission parmi les Barotsé,
illustrée par des projections lumineuses.
Une collecte a été faite à l’issue de la
conférence en faveur de la mission.
— La semaine de Pâques nous aurons
comme d’habitude chaque soir une réunion dans quelque école de quartier ;
mais cette année la réception des catéchumènes n’aura pas lieu le Vendredi
saint. Elle est renvoyée au jour de
l’Ascension.
Turin. Nous extrayons quelques détails du Rapport imprimé du Consistoire pour l’année 1906. Il commence
par relever plusieurs traits réjouissants :
II)
La notion de l’Eglise
d’après le N, Testament
[suite)
IV. Le culte.
Les épîtres ayant particulièrement
pour but l’instruction et l’édification des
Eglises, nous ne devons pas exiger
qu’elles nous présentent, comme pourraient le faire des livres historiques, des
tableaux nettement tracés à propos du
culte et de ses diverses manifestations.
Nous devons nous contenter d’une
foule d’indications éparses qui nous permettent, toutefois, de nous faire une
idee assez exacte du culte dans les
églises apostoliques.
i) La vraie notion du culte chrétien
(Rom. XII, i; XIV, 17-18).
Le centre du culte Juif était le sacrifice. Le sacrifice d’expiation a été
offert par Dieu en la personne de son
Fils. Ce sacrifice ne peut pas, ne doit
pas être renouvelé, mais le croyant qui
se l’est approprié doit à son Dieu la
consécration complète de sa personne,
comme victime vivante, dans la communion de. Christ. C’est là le seul culte
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visiblement que cela par des gens très
haut places, elles sont bien près de
triompher.... si les vrais libéraux continuent à tenir les yeux fermés pour
ne pas voir le danger. j. c.
« une fréquentation assez satisfaisante
du culte principal et des réunions de
St-Donat ; un véritable intérêt pour iîqS
œuvres de bienfaisance ; un certain progrès, chez quelques-uns, dans la libéralité chrétienne ; un attachement sincère
à l’Eglise et à ses institutions ; la paix
entre les différents éléments qui composent la Paroisse». D’autre part les
ombres ne manquent pas au tableau, et
le Consistoire invoque un réveil spirituel.
Les décès ont éié nombreux : non
moins de trente, parmi lesquels M. Emile
Mylius, M. Jervis, M.me Robert-Monastier, M. Emile Hencking.
Par suite d’un accord avec le Comité
d’Evangélisation, le Consistoire a assumé l’administration de toute la maison
paroissiale (Via PioQuinto,N“s 15 et 17).
Le temple, qui avait grand besoin d’une
réparation à fond, a pu être restauré,
grâce à un don de 4000 fr., de M, Edgar
Allen, et au concours du Comité d’évangelisation. — L’Hôpital a clos son
exercice avec un déficit de 1400 fr. —
L’« Opéra Balnearia G. P. Meille » a
fourni six bourses pour des cures à
Aix-les-Bains et à Salsomaggiore et
envoyé 45 enfants à la mer.
Les rapports avec le pasteur et l’église de langue italienne sont d’une
parfaite et fraternelle cordialité.
Nous avons également sous les yeux
le 5® Rapport de la Maison Italienne
des Diaconesse. Aux deux novices
déjà inscrites s’en est ajoutée une troisième. Des quatre diaconesses déjà
consacrées, deux ont été placées à Palerme, savoir les sœurs Marianne Rizzo
et Béatrice Nesi ; sœur Fanny Gardiol
est à Naples comme sœur visitante, et
sœur Lydie Pasquet a été chargée, dans
la même ville, de la direction de la
Casa Slaterna pour enfants orphelins
et abandonnés. M. I> Peyrot est entré
en charge le i*' octobre comme directeur de la Maison des Diaconesse.
Profitant d’un voyage qu’ il dut faire
à Naples pour l’installations des deux
sœurs placées dans cette ville, il a visité
plusieurs églises pour susciter l’intérêt
en faveur de l’institution, et a reçu
partout l’accueil le plus cordial, surtout
de la part des pasteurs des diverses
dénominations.
raisonnable pour les disciples de JésusChrist, le seul qui soit agréable à Dieu.
L’apôtre ne veut pas exclure par là
les actes de culte, proprement dits ;
cependant ces actes de culte n’ont de
valeur à ses yeux que comme moyens
d’alimenter et d’activer le culte vraiment rationnel dont il parle ici. Tout
culte qui n’aboutit pas à la sainte consécration de celui qui l’offre à Dieu
n’est pas un culte chrétien dans le vrai
sens du mot.
Il ne s’agit pas d’offrir à Dieu un
culte simplement formé de rites et cérémonies extérieurs, ou d’offrandes matérielles de plus ou moins grande valeur ; Dieu demande un culte de nature
morale et spirituelle qui affermisse l’adorateur dans la justice, la paix et la
joie.
2) Circonstances qui se rapportent à
la célébration du culte.
a) Les Epîtres nous disent peu de
chose au sujet des lieux de culte. L’Eglise de Colosses, dans sa totalité ou
dans une de ses fractions, se réunissait
dans la maison de Philémon, l’un de
ses membres, et peut-être aussi un de
ses conducteurs (Phil. I, 2).
A Ephèse et à Rome, Aquilas et
Priscille avaient consacré leur maison
Les entrées ordinaires ont été de
L. 2959,02.
Dimanche il y aura dans toutes les
églises des commémorations du regretté
Docteur Prochet.
Nouvelles et faits divers
— M. Louis Rostan, pasteur à Païenne et membre du Comité d’Evangélisation, devant partir en tournée de
collectes dans la Suisse Romande, est
remplacé provisoirement par M. Louis
Marauda, candidat en théologie.
— A la suite de l’ouverture du Simplon un certain nombre d’employés des
douanes suisses, avec leurs familles, se
sont établis à Doiliodossola, dont la
population protestante est actuellement
de 70 âmes. Une école, dirigée par M.
Bourgeois, du Canton de Vaud, sert à
l’instruction de leurs enfants. Le culte
y est tenu régulièrement par le pasteur
wesleyen G. Chilosi. On parle maintenant de construirp, sur un terrain déjà
acquis, une bâtisse qui contiendrait
temple et école.
— Un récent décret du ministre de
la guerre a aboli l’obligation pour les
sentinelles et les corps de garde de
présenter les armes sur le passage du
S. Sacrement. On se souvient sans doute
d’Auguste Caffarel, qui souffrit la prison
et alla mourir à l’hôpital militaire pour
n’avoir pas voulu participer à cet acte
d’idolâtrie.
— La collecte suisse du jour du
Jeûne en faveur des disséminés a produit, cette- année, 72,649 fr. en faveur
de l’école protestante de Fribourg.
Zurich, comme les années précédentes,
a fait la grosse part, 27.138 fr. puis
vient Berne avec 8.206 etc.
— La Compagnie des pasteurs de
Genève nous prie d’informer nos lecteurs que les mémoires sur l'œuvre internationale de Calvin, pour les prix des
sciences théologiques, au sujet duquel nous avons publié dernièrement
un avis, devront être envoyés avant le
31 Décembre 1908 (au lieu du 31 Mai).
— Le docteur Thomas, de Genève,
ayant envoyé un questionnaire au corps
médical genevois, concernant l’absinthe,
a reçu 133 réponses. A la première
à des assemblées religieuses. (Rom.
XVI, 5). Il devait y avoir dans les
grands centres tels qu’Ephèse, Corinthe, Rome, etc., divers lieux de réunion. Rien ne prouve l’existence d’édifices expressément destinés au culte
chrétien pendant la période apostolique.
Dans 1 Cor. XIV, 23 Paul nous parle
d’une réunion de l’église toute entière,
en un même lieu, ce qui laisse supposer
que ces assemblées plénières ne se tenaient qu’à intervalles plus ou moins
considérables. Ces réunions attiraient,
sans doute, plus d’étrangers et de curieux que les réunions ordinaires.
b) Nous n’avons pas d’indications précises, non plus, sur les /ours et les heures des cultes. Il n’y avait, probablement,
rien de fixe à ce sujet. Les réunions
devaient être fréquentes dans les premiers
temps, comme autrefois à Jérusalem où
les disciples se réunissaient tous les
jours. Les assemblées se tenaient, généralement, le Sabbat surtout là où la
majorité des convertis était Juive.
Le premiér jour de la semaine est
rappelé dans I Cor. XVI, 2 comme un
jour notable entre tous, parmi les chrétiens, en souvenir de la résurrection du
Sauveur.
Paul mentionne (I Cor. V, 7-8 et
question : « l’absinthe estrelle nuisibil;
par sa composition ? » tous ont répomJï
affirmativement. — A la secondé
« Est-elle plus nuisible que les autre^
liqueurs ?» 131 oui. — A la troisième J
« l’absinthe constitue-t-elle un dangerJ
pour l’hygiène et le bien-être publics,"f
toutes les réponses affirmatives, saufj
deux restrictions sans importance.
— L’institution des Diaconesses de'^
Paris vient d’appeler comme aumônier,.^
M. Alfred Casalis, ancien missionnaire ^
au Lessouto, actuellement attaché
l’église de Cannes.
— L’Allemagne protestante a célén^
bré le 12 courant le 300.6 anniversaire^
de la naissance du célèbre théologien..*
Paul Gerhardt, qui fut en même temps,
un des plus grands poètes religieux et-i
reçut le titre de prince des chantres'
évangéliques allemands. On lui doit, §
plusieurs des plus beaux cantiques de:
l’église.
— Depuis l’annexion des Philip-"^
pines par les Etats-Unis, plusieurs’^
évêques se sont affranchis du joug de 'l
Rome et se sont mis à répandre l’Evangile dans les dialectes des habitants; ^
à l’aide des Sociétés bibliques. L’un
deux M. Farolan, a réorganisé 22 pa-,^
roisses et y a répandu 14.000 Nouveaux J
Testaments et beaucoup d’autres livres
religieux.
-r- Dans l’église de Marie-du-Secours,
à Mexico, sont reproduits au-dessus dex
la porte et sur les parois plusieurs textes bibliques, tirés des Psaumes, mais |
dans lesquels le nom de Marie a été )
substitué à celui de Dieu. En voici un-exemple : « Sacrifiez des sacrifices de
justice, et confiez-vous en Marie». Psaume IV, 6.
Louis de Gerdtell. Les Miracles du ^
Nouveau Testament sont-ils suffisamment documentés ? Traduit de
l’allemand par Arnold Porret. Lausanne, s
Th. Sack, Lib. Editeur.
Cette brochure de 63 pages est un |
vrai plaidoyer, mené d’une façon serrée
et intéressante, en faveur de la réalité ?!
des miracles du N. Testament et en
particulier de celui de la résurrection
corporelle de Jésus-Christ.
XVI, 8) les deux fêtes de Pâques et de
Pentecôte et nous laisse entrevoir que les
églises tenaient compte de ces fêtes et
les célébraient, aussi bien que les Juifs,
mais avec une signification différente,
toute morale et spirituelle. Il paraît, en
outre, que les judéo-chrétiens continuaient à observer les autres fêtes Juives, les sabbats, les nouvelles lunes, les
jeunes, mais Paul réserve hautement
toute sa liberté et celle de l’Eglise au
sujet de ces solennités. (Rom. XIV et
Col. II, 16-17).
3) Les assemblées de culte.
a) Les Eglises constituées avaient
comme conducteurs, indépendamment
des apôtres qui ne résidaient pas habituellement au sein d’une Eglise particulière, des anciens et des diacres
(Phil. I, i).
Les anciens, ou evêques, appelés aussi
Pasteurs, avaient, pour la plupart du
moins, le don de la prédication, de l’instruction, de l’exhortation, et cétaient eux
qui ordinairement présidaient les assemblées de culte. (I Thess. V, 12;!
Tim. V, 17 ; II Tim. II, 2 ; Gai. VI, 6).
b) Les conducteurs des Eglises n’étaient pas les seuls à posséder les dons
spirituels propres pour l’édification des
fidèles. Il faut lire et méditer I Cor.
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Et , Se plaçant, tout d’abord, sur le terjgjin des adversaires, l’Auteur laisse les
'Evangiles, considérés comme des légendes par la critique biblique radicale.
Il Ven tient uniquement à quatre épî^eS de Paul (les deux aux Corinthiens,
celle aux Galates et celle aux Romains),
. .¿pnt l’authenticité n’a jamais été con■“'testée par personne, et montre par plusieurs arguments solides qu’aucun évè- netnent historique ne peut être prouvé
'Vvec plus d’évidence que les miracles
des apôtres et celui de la résurrection
Jésus.
, .Dans la seconde partie de son our *”^^ge, le savant allemand élargit un
'■‘“"^peu sa base de discussion. Reprenant
'te qu’il avait momentanément concédé,
H examine la documentation historique
des miracles de Jésus dans les trois
premiers Evangiles que le néo-rationaIfetne admet comme inspirés. Et au nom
"^des arguments historiques, il conclut à
.-'la réalité des miracles du N. T.
Dans une prochaine brochure, laissant
^'•de côté le terrain de l’histoire pour
^celui de la philosophie, M. de Gerdtell
^ défendra les miracles devant le tribunal
des conceptions scientifiques modernes.
1^- . A. J.
m
pNouYelles publications de l’éditeur Hoepli
A. Avancini. AU’onibrfi del faggio.
Seconda ediz. — Un voi. in-i6 di pag.
VIII-366. — Ulrico Hoepli, editore,
.Milano, 1907. — L. 2,50.
Manzoni. Le tragedie, gli inni sacri
’e le odi a cura di Michele Scherillo
;(vol. Ili delle opere di Manzoni). — Un
( voi. di pag. CLXXIV-540. — Ulrico
Hoepli, editore, Milano, 1907. — L. 6,50.
f Ambrosoli. Atlante iiuiinsniatico
. italiano. Con 1746 bellissime fotoins cisioni. Ulrico Hoepli, editore, Milano.
r D’Ovidio. Ugolino, Pier della Vigna
i Simoniaci e Discussioni varie. —
Un voi. di pag. XV-624. — Ulrico
Hoepli, editore, Milano, 1907. L. 6,50.
Rodolfo Molina. Esplodenti e modo
di fabbricarli. — Seconda idizione
con l’aggiunta di un’ampia trattazione
degli Esplosivi moderni. — Un elegante volume rilegato, di pag. XXXII
8
402. Ulrico Hoepli, editore, Milano,
1907, — L. 4.
Le Novelline di Cristoforo Schmid
raccontate ai bambini italiani da Maria
Pezze Pascolato. — Magnifico volume,
in legatura elegante, illustrato da 38
tavole in cromolitografia. — Ulrico
Hoepli, editore, Milano, 1907. — L. 7,50.
Mario Vaitorta e Gino Fanoli. La tubercolosi, con prefazione del professor
Augusto Murri. — Un voi. di pag.
XIX-288. — Ulrico Hoepli, editore,
Milano, 1907. — Legato L. 3.
XII pour se rendre compte de la richesse des dons spirituels répandus sur
; les membres de l’église et de l’obligation faite d’employer les dons reçus
pour l’utilité commune.
Que chacun de vous, écrit aussi Pierre,
(I Piei'. IV, 10) emploie le don qu’il
a reçu au service des autres comme
étant de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu.
L’instruction et l’exhortation mutuelles sont souvent recommandées (Col.
; III, 16; Héb. X, 24-25).
La pratique dans les Eglises était
' conforme à ces principes. Or mes frères, j’ai cette persuasion... que vous êtes
en état de vous exhorter les uns les
autres (Rom. XV, 14). C est pourquoi
exhortez-vous les uns les autres et edifiez-vous les uns les autres, comme vous
le faites aussi (I Thés. V, ii).
c) Nous avons dans 1 Cor. XIV, 2640 un tableau de ce qui se passait dans
ces assemblées. Les éléments du culte
mentionnés sont un cantique, une instruction, upe langue étrangère, une interprétation des langues, une révélation,
une prophétie. Tous ces éléments du
culte sont mfi en oeuvre en toute liberté par un grand nombre de personnes. La seule condition requise c est
31 i n e r V a .
Sommario del N. 14.
Rivista delle Riviste : Il contadino russo ;
Il Giappone moderno alla luce della
statistica ; La psicologia dell’arte moderna ; Il tenor di vita del proletariato
negli Stati Uniti ; Che cosa sappiamo
intorno a Marte ; Le condizioni attuali
a Panama ; L’alimentazione dei lavoratori intellettuali ; Le letture di Napoleone in Egitto ; Il pontificato di Pio
X; Un romanzo coloniale tedesco; La
popolazione della Francia — Questioni
del giorno — Spigolature — Fra libri
vecchi e nuovi — Rassegna settimanale della
stampa.
He vue Politique
ITALIE
Le ministère vient de faire une grande
perte dans la personne de deux de ses
membres des plus éminents, M. Gallo
ministre de la justice est mort subitement, et le ministre des finances M.
Massimini a été frappé d’apoplexie au
moment où il allait entrer dans la salle
de Montecitorio pour la discussion du
budget des finances. Son état n’est plus
si grave, toutefois les médecins croient
qu’il ne se remettra pas de ce coup, et
qu’il restera toute sa vie paralysé du
côté gauche. Ce qui paraît certain c’est
qu’il ne pourra plus prendre part à la
vie politique.
Nicolò Gallo, qu’on a trouvé mort dans
son lit le matin du 7 mars, était né à
Girgenti en 1849. Il entra à la Chambre
en 1882 comme député de sa ville natale,
et il se fit bientôt remarquer par son
éloquence élégante et persuasive. Il fut
ministre avec M. Zanardelli dont il fut
l’ami fidèle et le collaborateur dévoué.
Comme ministre de l’instruction publique
il sut se montrer ferme en face des agitations d’étudiants. Pendant le ministère
Pelloux il fut nommé président de la
Chambre, mais il ne siégea que peu de
jours. L’Italie perd en lui non seulement
un des hommes politiques les plus en
vue et les plus justement estimés, mais
aussi un littérateur et un philosophe de la
plus grande valeur. Il professait l’esthétiqu<i à l’université de Rome, et il est
auteur de plusieurs ouvrages très appréciés.
A la suite de ces malheurs la Chambre
a suspendu les séances et s’est ajournée
jusqu’à hier, Mardi, mais le président
du Conseil, M. Giolitti n’a pour le moment trouvé aucune solution pour combler
le vide qui s’est produit dans son ministère. La discussion du budget des finances
se poursuit soutenue par le sous secrétaire
d’état M. ÎPorzo. Les vacances de Pâques
sont proches. La Chambre n’en voudra
perdre pas même un jour, puisqu’on
parle de s’ajourner jusqu’au 23 avril.
Alors il faudra discuter et approuver les
7 budgets qui restent, examiner une cinquantaine de projets de lois, et plusieurs
d’une importance capitale. Comment venir
à bout do tout ce travail, surtout si deux
des ministres manquent ?
ETRANGER
France. Paris s’est ému à cause de
la grève des ouvriers électriciens qui a
])longé presque toute la grande ville dans
l’obscurité, arrêtant en grande partie son
activité nocturne. Beaucoup d’usines ont
dû suspendre le travail, bon nombre de
journaux n’ont pu paraître, la force motrice manquant à leurs machines. La
grève n’a cessé qu’après que les ouvriers
ont obtenu satisfaction sur la plupart
de leurs revendications. C’est bien là
tout ce qu’il faut pour les encourager
à recommencer à la première occasion !
M. Casimir-Perier, ancien président
de la république française vient de mourir,
succombant à la maladie qui le minait
depuis plusieurs mois. Il était né en
1847 ; fils et petit-fils d’hommes d’état,
il avait parcouru la carrière la plus brillante et la plus rapide. Lorsque le président Carnot fut assassiné en ' 1904,
Casimir-Perier fut appelé à lui succéder.
que tout se fasse avec ordre et bienséance.
d) Comme dans le culte de la synagogue, le chant avait une large place
dans le culte chrétien, soit comme expression de la joie et de la reconnaissance, soit en vue de l’instruction et
de l’exhortation. L’on chantait dans ces
assemblées de culte les Isaumes de
r Ancien Testament, des hymnes (de
louanges à Dieu) et des cantiques. Parfois, comme à Corinthe, paroles et mélodies étaient non seulement inspirées
mais improvisées. Ces chants doivent
être spirituels, être l’expression sincère
des sentiments du cœur, et chantés sous
l’impulsion de la grâce de Dieu remplissant les cœurs. (Eph. V, 18-19 ; Col.
III, 16; I Cor. XIV, 7, 15; Jacques
V, 13).
e) La Parole de Dieu, l’Ancien Testament seul d’abord, était, sans doute,
lue dans les assemblées de culte, comme
elle l’était dans la synagogue, mais les
copies du Saint Livre étant très rares,
elle était plutôt récitée ou rappelée que
lue.
Plus tard, les épîtres apostoliques sont
lues dans les églises auxquelles elles
étaient adressées et dans les églises sœurs
(Col. IV, 15 ; I Thés. V, 27).
Mais après six mois seulement de présidence il donnait sa démission irrévocable. Les raisons qui le poussèrent à
cette grave détermination ne sont pas
bien connues. Il se plaignit d avoir etc
abandonné sans défense aux attaques
virulentes des socialistes et des radicaux.
Le fait est qu’il se retira tout à fait de
la politique, s’occupant activement d’œuvres philanthropiques et humanitaires.
Une affreuse catastrophe, encore, qui
frappe la jnarine française et toute la
nation. A Toulon, dans un bassin de radoub le grand cuirassé Jena a saute en
l’air avec une grande partie de 1 équipage. Les victimes sont très nombreuses,
plus de 200 morts, et beaucoup de blessés,'
on ignore les causes de l’accident qui ne
seront probablement jamais connues. Il
y a eu plusieurs explosions successives
qui ont détruit toute la partie postérieure
du navire.
— Le président du conseil des ministres de Bulgarie, M. Petkoff a été
assassiné à Sophie de trois coup de revolver, au moment ou il rentrait d une
promenade avec des collègues. Le ministre du commerce a aussi été légèrement blessé. On a parlé d’une vengeance
personnelle d’un employé congédié, qui
aurait voulu assassiner le ministre, mais
l’enquête semble prouver qu’il s’agit
d’un attentat politique prémédité. M.
Petkoff était un ardent patriote, un
homme d’état des plus capable et dévoué à son pays. Ami et collaborateur
de Stambuloff (qui fut aussi assassiné
par ses ennemis politiques en 1895) il
en continuait la tradition, libérale et
progressiste. Sa mort est une perte enorme
pour la Bulgarie surtout au moment
actuel où l’on a a craindre toute sorte de
complications dans les Balkans.
E. L.
A la lecture faisait suite la prédication ou exhortation dont le centre était
toujours Christ et Christ crucifié (I Cor.
I, 29 ; II, 2).
/) La prière est l’objet de fréquentes
et chaleureuses recommandations (Rom.
XV, 30; Eph. VI, 18).
Je veux donc que les hommes prient
en tout lieu, élevant des mains pures,
sans colère et sans contestation (I Tim.
II, 7). Ces paroles prouvent que dans
les Eglises apostoliques tous les hommes, tous ceux qui avaient le don de
la prière étaient admis à offrir a Dieu
les requêtes de l’assemblée. Ces prières
étaient, si ce n’est toujours, généralement spontanées, et tous les fidèles y
participaient d’une manière directe, au
moins par l’Amen final. I Cor. XIV, 16).
4) La position des femmes dans VEglise (Gai. III, 28 ; I Cor. XI, XIV ;
I Tim. H, 11 ; I Pier. III).
o) Il n’y a plus ni homme ni femme,
car vous n’êtes tous qu’un en JesusChrist. Les différences de sexe tombent,
comme celles de nationalité et de rang
social, entre ceux qui par la foi et la
régénération sont devenus un avec Jésus-Christ.
' à) Cette égalité spirituelle subit pour
Ab. payés et non quittancés.
1907: B. Brochet, Torino; M.lle Jordan, Roma;
E. G. Tnrin (don personnel) fr. 10.
3Iadarae William 3Ieille et ses
enfants remercient cordialement les
personnes qui, à l’occasion de la perte
qu’ils viennent de faire dans la personne
de leur bien-aimé
David Henri Meille
ont bien voulu prendre part à leur
affliction.
tant quelques restrictions. Il n’est pas
permis à la femme de parler et d’enseigner dans les Eglises ; ce serait faire
acte d’autorité sur son mari, auquel
elle est tenue d’être soumise. Si elle
veut s’instruire qu’elle interroge son
mari à la maison.
Elle peut, il est vrai, prier et prophétiser en public, mais il n’est pas
bienséant de le faire sans avoir la tete
couverte ou voilée. Il n’est pas non plus
bienséant qu’elle se pare avec des cheveux frisés, de l’or, des perles et des
habits somptueux.
Les femmes ont cependant une large
part dans le travail pour l’œuvre de
Dieu. Phébé était diaconesse, Priscille,
avec Aquilas son mari, avait une église
dans sa maison, Perside a beaucoup
travaillé pour le Seigneur, Evodie et
Syntiche ont combattu avec Paul pour
l’Evangile (Rom. XVI; Phil. IV, 3).
Dans les conversations particulières et
dans les petites assemblées la femme
trouvait un large champ d’activité où
elle pouvait déployer librement les dons
spirituels dont le Seigneur l’avait ornée.
(à suivre).
A. Rivotr gérant.
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