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Soixante-huitième année - Anno X*
12 Août 1932
N» 32
I’ Filli A
F ^ sSStt. Biblioteca Vató
W&Wsàe
PELLICE
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
~V3 rivï __
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deax Amériqnes)
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...;.dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
i'FOÜB LA VIE INTÉRIEURE
4 Venez à moi...
■»jÿ Matthieu XI, 28.
■|> L’été, quoiçpe orageux, ibat son plein. Nos
montagnes attirent des milliérs d’étijan^’gar^, anxiieux de contempler leur beauté
naturelle et jouir de leur fraîcheur. La
(, mer, di’autre part, voit des qaravanes en' lâères æ diriger vers la plage, dans le but
d’aldmirer le spectacle jsolennel de r,im-^
jmendité. Enfin, les sources d’eau therm,ale
: invitent une quantité de malades à accou; t lâr, pour améliorer leur saiité gravement
compromise. La grande miasse des malheu\ reux est cependant toujours dans les vüles, surtout dans les hôpitaux et les dihiques, où ils reçoivent les soins assidus des
^ docteurs et des chirurgiens, hommes dé' : voués à soulaiger les souffrances et les n#
sères humiaüneis'. Cependant, mialgré toute
^ ^ leur scienœ et leur désir, trop souvent ils
’ doivent se déclarer impufeisants. Il en est
un, copendiaht, qui fait exception à la rè^gle génériaje, le CIwist, le Fils de Di)m, invitant les malheureux à aller à lufi prêt
à les guétir et à les soulager. Pendant son
ministère teïirestre, il s’est trouvé entouré
^ d’une grande fouie composé© de tous les
■■ffléments. Nous y trouvons les docteurs de
^ ÿia loi, qui le suivajîent, pas à pias, dans le
but de le surpmndre en faute et de le
faire condamner ; les riches et les pauvres,
fies déshérités, même les mondains ; mais
le grand nombre était représenté pat les
aauvres, les malades, les malheureux qui
se croyaient être les victimes d’une cruelle
destinée. Jésus, contemplant avec tristesse
ces demiiere, s’écrie : « Venez à moi, vom
tous qui êtes tmvaillés et chargés, et je
“Ws soulagerai'». Avez-vous jamais observé les heures ténébreuses remplacées
fiar le soleü ? Tel a été l’effet des paroles
de Christ sur ses auditeurs souffrants ; et,
q^i sont-üs ?
yfl' I. Ce sont d’abord les malades minés dans
leur santé, ayant perdu tout espoir de guéristJn ; queUe- souffrance d'ans ces pauvres
, corps torturés par la douleur ! Comme la
huit est longue, quand viendra le jour?
Ce sont ces colosses terrassés pat les maladies aiguës ; ce œnt ces victimes portant
te signe Infaillible de la mort.
Ce sont, en second lieu, les pamyres, lai&iûs de côté, regardés de haut en bas avec
mépris, ce sont ces pères et mères ne pouvant donner un morceau de pailn aux enfants qui crient la faim ; nous comprenons,
dans ce cas, l’expilosioh de la colère et de
la révolte..
Ce sont ceux qui, après avoir longtemps
lutté, sont arrivés au haut de l’échelle et
qui, tout à coup, sont précipi'tés du haut
en bas par une catastrophe, une faillite, ■
'ün bouleversement génér,al; quoüo triste
condition pour ces malheureux ; pourrontite jamais se relever ?
Ce sont ces pères et mères qu|i perdent,
w à coup, un membre de la famille, un
^ant uniqiue sur lequel on fondait tant
: d’espérances pour continuer les traditionB
* ^ la malison. Que de larmes versées sur
Iq cher disparu', quelle solitude en présence
places vides!
Ce sont ces âmes engagées dans une
fotte qui échappe aux yeux des hommes,
^ se débattent avec la conscjfence qui
avec les remords qui rongent, avec
^ ipéché qui demande la vengeance. Ces
1
0%.
âmes elles souffrent jour et nuit : point de
repos, ni daUs le calme, ni dans le plaisir, ni dans' l’activité, Ohl cette vie consacrée au mal, à la révolte contre Dieu.,
eUe devient od|ieuse; qui viendra au socours de ces malheureux, qui aura pitié
du cri déchitlant d’un Luther ou du pauvre publîcain ?
II. A tous ces maux, quel remède offre
le monde ? Tout d’abord, la résignation, le
fatalisme auquel nul ne peut se soustraire,
le stoïcisme d’un Marc Aurêle ; miais alors
nous ne sommes que des esclaves ? Ensuite
la joiéssance, se lancer dans tous les plaisirs', boire à la coupe du péché qui a ses
attraits, maiis que donnent oes jouissances ? La lassitude, le dégoût, l’horreur de
la vie; en troisième lieu le travail, l’occupation la plus intense ; oui, on peut our
blier la souffrance, le remords pour un
temps, mais pour renaître plus fort que
jamais.
III. C’est .alors que nous prêtons l’oreiille
à icette voix qui nous dit : « Venez à
moi » : c’est la voix die Jésus qui n’a pas
honte de la grande armée des miîsérabiles, de ses souillures et de ses révoltes.
Mais qui est-jl pour s’offrir, quelles sont
ses lettres dé Crédit ? Elles sont résumées
dans ces paroles : Je suis le chemin, la
writé et la vie.
Que de chern^ se présentent devant
nous, mais deux surtout attirent l’attention : le large et Y étroit. Le premiter est
agréable, facile, dans lequel se trouve engagée une foule énorme ; c’est le chemin
à la mode, mais où condluit-jl ? à la ruine,
à la mort. Le chemin étroit est pénible
raboteaix, isolé, très peu suivi!, mais c’est
là que Se trouve Jésus ; il nous ^lisit par
la main, nous n’aVons qu’a le suivre^ il
est sûr, il peut nous défendre, 1 nous relève si nous tombons et nous conduit au
but à atteindre, à l’éternité bienheureuse.
Je sute la véTité, c’est ele qui t’accordera
la liberté, qui brisera toutes les chaînes.
Je suis cette Farde venue dü ciel, rpbhe
en consolations, en force, en conseils. Je suis
la vie, non pas célle qui' est éphémère, qui
ne dure que quelques années, mate ceUq
qui est réelle ici-bas et qui se poursuit
dans le ciel, qui est éternelle, qui permet
d’agir et d’aUTilver à Dieu, pour êtré toujours avec lui.
IV. Est-ce à dire que tout ira bien, que
tous obtiendront la guérison, qu’il n’y alura
plus de rechute ? Cela, non. Le malade
pourra l’être jusqu’au terme die la vie,
d’autres maladies pourtront se mianifester,
mate nous saurons les accepter avec courage, patee que le docteur est près de
nous pour nous soutenir et nous faire voîll
que tout est pour notre bien. La pauvreté
existera toujours» car le Christ nous a djít :
Vous aurez toujours des pauvres avec vous,
mate nous ne consMérerons pas, la paU-.
vreté comme une malédiction, nous ne haïrons pais, nous porterons notre croix avec
courage, comme le Christ lui-même quj a
été pauvre. Le riche redevenu pauvre
saura accepter son dépouillement pour reprendre la lutte, remontant l’échelle sans
aivdir honte. Les deuils, nous ne pourrons
pas les éviter, la mort continuera à pénétrer dans nos familles : nous devons nous
séparer, mate avec Tespofr de la réunion»
du.revoir à bientôt.
D’alUeurs, y a-teil séparation ? Ne sommes-nous pas en communion avec nos biénaimés par la foi ?
Nous pouvons perdre tout, mais Chrtet
nous reste.
Le péché? Oui, |1 peut revenir à îd
charge, pénétrer encore dans nos corps ou
dans nos coeurs ; mais par le repentir, mais
par la foi dans la' puissance du Christ,
nous pouvons lui résister et sortir victorieux de la lutte. Que dit Saint Paul ? Le
bien que je voudrais faire je ne le fais pas,
lé mal que je ne vaudrais pas faire c’est
que je fais ; mate que dit-il au terme
de sa vie ? J’ai combattu le bon combat,
j’ai achevé ma course, au reste je sais que
la couironn© de justice mtest réservée.
L’expérience dei Paul, c’est la nôtre, c’est
¿elle de tous les enfants ¡de Dieu. Ahl persévérons et tenons-nous près de notre Docteur tout-puissant. Pourquoi encore, être
abattu et triste? Voyez le bonheur, la
joiie, l’assurance de ceux qui sont allés à
Christ. Plus d’hésitation, plus de renvoi,
lAiUons à Celui qui nous invite, déchargeons-nous de notre, fandieau’. Allons, il y a
encore de la iplace, le Maître nous attend.
C. A. T.
M*»
f XV AOÛT.
Comme ü a été aovnomê, notre fête tra~
tdîtionnélle du XV août {^génércie», cette
année, pomr les dmac Vallées dm Pélis et
Pérouse), se tiendra, D. V., à Pra Giassaut
(m. 1250), tout près du Jardin alpin «La
Rostania ».
Le culte commencera à 10 heures précises, sous ht présidence dm Surintendant
du District ; les orateurs qui nous présenteront, tour à tour, une mentation sur la
Parole de Dieyu et sur l’Histoire Vaudense,
et des nouvelles sur notre Œuvre dlEvcmgélisation et sur les Vaudois des Cdonies
sud-américaines, sont MM', les pasteurs Robert Jahi&r, Henri Tron junior, Jean Bonnet et Vancien-évangéliste Emile H. Ga/nz.
L’entretien de TAlprès-mddi se composera essentiellement de chants et de jeux ;
sur sa demande, il sera accordé 10 minutes à M. l’avocat Jean H. MeiUe, pasteur
à Anvers, pour la diction de quelques poésies vasudoises.
Nom réitérons encore — ausd au nom
de la Commission du Chant Sacré — l’invitation chcdeur&use à toutœ les Chorales
et a,ux jeunes en général à prendre une
part largement active, soit, dJabord, au
oulte du matin, soit à l’entretien de Vaprèsmidi : en se groupant, avec discipline, aur
tour de leurs directeurs et tous ensernble,
au centre et — swrtoid — en arrivant
bien préparés am développement du programme qu’ils connaissent {Voir Echo des
Vallées du 15 avril passé) et que nous
nous permettons de rappeler ici :
Culte : Psaumes et Cantiques, N. 69, 84,
179, 182, 269.(;
Après-midi : Psaumes et Cantiques,
N. 296 à 300 {chœurs patriotiques vaur
dois) ; « Le vieux cJiMet ». En autre, chaque Chorale, séparément : chants ou
chœurs de son duAx.
Les cantiques densenMe, au culte et
après-midi, seront dirigés par M. le professeur Adolphe Tron, président de la
Commission du Chant Sacré.
Et maintenemt, sans autre, un «au revoir » enthousiaste à tous !
[Nota, En cas de pluie, le culte se tien»i
drait dans le temple de Saint-Germain].
La Commission de District.
Evitez les mierobes.
On entend sans cesse parler des microbes et de l’influence néfaste qu’ils produit
sent dans tant de milieux.
Ces êtres vivants invisibles à l’œil nu,
doivient leur nom à la petitesse de leurs
dimensions. Ce n’est qu’au microscoipe
qu’on peut les fvoir ; leur diamètre le
plus grand varie entre la moitié d’un millième de mfllimètre et deux millièmes de
millimètre !
Ils habitent l’air ou l’eau, et, suivant
les espèces, ils ont-une très grande mobilité, ce qui fait qu'ils peuvent parfote envahir très vite une région déterminée. Ils
se multiplient à Einfiini et vivent en parasites, aux dépens d’un être vivant. S’il en
est qui sont inoffenrifs, la plui^tit sont
dangereux : ce sont les agente habituels
des maladies infectieuses.
On a pu en trouver jusqu'à 1 million
300 mille dians un seul gramme de poussière, ramiassée dans la rue dé Tune de
nos villes ! L’éàu, peut être considérée comme pure quand elle en contient 1.000 par
centimètre ¡cube ; or, dans Teau de la Seine,
par exem(pjle, on en trouve de 20 à 140
miUe ; et dans Teau d'un égoût on peut
en Ijrouveri 63 miliicins par oentSmètre
cube ! !
Les microbes se transmettent trl& faicilemeait. Us assaillent le corps humain ; ils
y ont partout des voî^ d’accèls; Torgan,terne robuste les tient en respect » mais
ils trouvent des terrains très préparés
dans les organismes malades, fatigués, affaiblis et qui ne réagirent pas ou qui ne
combattent pas leirr action funeste par les
moyens mis à leur disposition. Depuis que
Ton a reconnu la terrible .influence de certains microbes, les recherches et les études les plus minutieuses ont été faites^ les
efforts et les soins les plus grands ont été
multipliés pour vaincre la puissance de
ces infiniment petite qui trop souvent, hélas ! entraînent à la mort.
A côté des (remèdes ajpportés par la
science pour les combattre, deux circonstances naturelles leur sont particuiiërement défa’vor.ables : la lumière et l’altitude. A partir d’un certain degré, d’une
certaine température, la lumière leur est
nuisible : le soleil d’été détruit des bacilles dans un lac jusqu’à 3 mètres die profondeur. (Et les hauteurs, la montagne,
leur sont tout à fait contraires : à partir de
300 mètres» ils deviennent rares ; sur les
sommets, ils n’existent, pour ainsi dire,
plus !
« «
Le cori)s est assailli de microbes', — de
mfcrobes dangereux, de microbes mortels^
Et T âme ?
Le monde moral, lui aussi, fourmille de
microbes, — et ide microbes autrement redoutables, car ils causent la perdition, lai
mort étemellie, la privation de tout vrai
bonheur durable.
Le foyer d’infection est au-dedans de
chacun ide nous ; le péché y a déposé ses
germes nuiâbles.
Sans doute, il y a quelqnes bons sentiments, quelques qualités, quelques germes
de vie. Malte les mauvaises influences sont
innombrables. Et s’il n’a que ses propres
forces, l’être humain ne tarde pas â
succomber.
Les passions sont multiples ; les démrs,
les ambitions, les entraînements s’empSirent du cœur et Tétouffent sous leur poids-
2
La contamiinatioin est grande;; les germes diu mai sont idévetoppés par telles fréquentatiorUs, teilles lecfcuires, telles conversations, telles dliistriaictions mauviaiisetg. Imperceptiblement et insensiblemeint, la mar
ladle fait des progrès. Les stigmates sont
ineflfeçables. Petits écarts au début ; grandes chutes â la fin. Et ce qu'il y a die plus
triste, c’est que l’on s’habitue à cette ex;iStence, on ne réagit plus, on en prend son
parti. Mais, tôt ou tard, la gravité dei la
situation apparaît ; les souffiranices et les
épreuves ont un aiguifion d’autant plus
pénétrant ; on est épouvanté suir le bord
du gouffre:!
C’est le Christ seul qui, par son Evangile, nous arrache à une aussi pér,fflleuse
situation.
L’Bvangie du Christ dénonce et démontre clairement le danger mortel de notre
état de pécheur . « Si vous ne vous convertissez, vous n’entrerez pas dans le royaume
des cieux ».
L’Evangüe (du Christ proclame à tous
avec joie le remède simple, infailliblei. S’i
n’est pas toujours possible de guérit le
corps envahi par les microbes, on a la certitude de sauver l’âme de la perdition.
« Jesus-Christ est venu chercher et sauver
ce qui était .perdu... Celui qui croit en Lui
a la vie éteirnelie... Celui qui a le Fils a
la vie... ».
Grâce au Christ et à son Esprit pénétrant toujours davantage en note, le mal
n’a plus de prix sur notre âme, nous sommes comme immunisés, nous repoussons la
tentation et l’entriaînement, nous nous détournons de ce qui avilit et corrompt, nous
nous affectionnons aux choses qui élèvent
le cœur et qui sont étemelles. L’Evangüe
du Christ roua attire et nous entraîne vers
le ciel, vers .Qe pays du bonheur piartfaft
où le Sauveur mort pour nous sur la croix
nous prépare une place parce q|ue « là où
Il est. Il veut que nous y soyons aussi».
Aü cM, ü n’y aura plus de microbes, ü
n’y aura plus 'à craindre aucun mal !
Lô, plus de cris, plus de deuil, plus de larmes.
Plus de péchés, de douleurs ni d’alan-mes.
Là nous serons joyeux, toujours joyeux!
Paul Faivre.
ri-i i-i" dg.gfeLgir' >*1*’ Mt: lîiiLiîfeL
ÉDUCATION
C'est en qualité de père et d’amî des enfants que je m’adresse aux parents dont
les fils et les filles fréquentent l’école du
dimanche et à tous ceux qui leur portent
un chrétien intérêt. Il »s’agit de ce qui
peut nuire à ceux que nous afimons, et
devant les pas deqjuels nous voudrions' enlever tout ice qui peut leur être préjudi"
ciable. Je n’ai pas l’intention d’énumérer
tout ce que nous devons redouter pour
eux ; je ne me propose pas de vous dépeindre tout le mal que font à notre jeunesse l’amour des plaisirs, l’intempérance,
l’impureté ; cies diaingers-là sont connus, ils
sont de tous les temps. Mais, n’y aurait-il
pas à signaler une disposition qui caractérise notre époque, à jlaqueUe on ne
prend pas garde et qui est d’autant plus
funeste ? Un de jnos contemporains, un
pasteur qui s’est beaucoup occupé des enfants, doit laivoîSr dit (un jour : « Nous
sommes dans le siècle des parents obéissants ». Ce mot paJraît une boutade ; nous
le croyons vrai et tristement vrai. La djsposition des ijarents à obéir à leurs enfants constitue un danger pour notre
jeunesse.
Un missionnaire siUisse, travaiUant en
Afriqu'e, raxxttïte ce qu'il voit chez les nègres : Un ipère, tenant son fils par la main,
le ramène avec peine à la maifeon ; le bambin crie de toute ses forces et finit i«ir
s’asseoir. « Il refuse ! », dit le père à son
épouse. Bébé noir a remporté la victoire,
il s’en souviendra. — Est-ce seulement en
pays païen que pareüle chose se passe ?
Que répondent trop souvent des parents
pour s’excuser de ce que leurs enfants ne
font pas ce qiue père et raèro veulent et
qu'ils oomsidèretit comme bon, utile et salutaire pour leurs enfants : « Il rue veu* lent pas:! ». Cette 'parole que j’ai souvent
entendu répéter, m’effraie. Elle accuse les
parents bien loin de les etxquselr ; elle signale un danger de notre époque. Ne sontils pais trop nombreux leS.parente qui renonpent, non seulement à leurs goûts et à
leurs habitudes, mais même à leurs convictions et à leurs devoirs pour accorder à
leurs enfants ce que ceuxi-ci réclament j?
— Sont-ce seulement les bébés noirs qui
remportent des victoires et qui s’en
souviennent ? *
Tel jeune homme se féliciterait-il de l’indulgence de ses parents et de la liberté
qu’elle lui donne ? Il s’égare, cette liberté
est funeste et constitue un malheur. Nous
plaignons le voyageur inexpérimenté qui
s’engage dans la montagne et atteint les
glaciers aUsC crevasses profondes sans im
guide pour diriger ses pas. Nous ne plaindrions pas moins, en le blâmant, le voyageur qui, escorté d’un guilde, ne l’écoute
pas, discute ¡avec lui, et finit par le faire
passer où son caprice et son inex;périlence
le conduisent. Pères et mènes, n’expoSezvous pas vos enfants à dies idangers plus
grands ai, par une faiblesse coupable, vous'
ne les mettez pas en gârde contre les passions qui font la guerre à leurs âmes ?
L’enfant qui n’obéit pas â 'Ses parants,
n’obéira pafe à Dieu; chaque acte d’insubordination, chaque révolte dans la famille, chaque manifestation de cette indépendance qui rejette le joug établi de Dieu,
est une révolte contre le Seigneur. Habituer nos enfants à faire leur volonté et
non la nôtre, à ne tenir aucun compte de
nos désirs, de nofre expérience et de nos
conseils, c’est les (habituer à désobéir à
Dieu, à ne pas tenir compte de son aiutorité. La conscience, dont la voix n’est pas
écoutée, devient silencieuse, et le malheureux jeune homme entre dans la vie sans
ce guide qui serait Dieu en lui, Dieu parlant avec autorité et avertissant dans
l’amour. Combiein de jeun^ gens qui’ ont
fait lé ipremier pas dans la voie de l’indifférence et de l’iiimpiété, par leur insubordination envers leurs parents !
Mais nous nous trompons en croyant
pouvoir vivre sans miaitre, en secouant le
joug de Dieu. Si nous ne sommes pas soumis à Dieu, ce sont nos passions qui comneandent en maîtresses et deviennent nos
dieux. Paul ne parle-t-ü pas en pleurant
d’hommes qui font de Imr ventre lem
Seu ? Nous ne voudrions pas que nos enfants fussent exposés au dlanger de cette
idolâtrie ; n’abdiquons donc pas notre autorité destinée à combattre cette influence.
Si, de nos jours, la jeunesæ est plus exposée qu’efle ne l’a jamais été aux tentations de la débauche, si les pièges abondent sous les pas de nos enfants, les chutes sont d’aiutant pins à craindre, d’autant
Plus faciles, que la soumission aux parents
a été moins absolue et moins constante.
Citons ici un exemple, un fait réel,
qu’on peut considérer comme une iparabole, illustrant notre affirmation : A l’arrivée d’un train, un aiguiUeur donne les
signaux convenus pour indiquer que la
voie est libre ; puis il se retourne, et voit
son jeune enfant entre les rails, sur lesquels il vient de diriger le train. Que
faire? Il ne peut courir à l’ehfant pour
l’arracher au danger f il n’a que le temps
de lui crier de æ coucher entre les rails j
le train passe 'Sans lui faire aucun mai !
Nous ne pouvons souvent soustraire nos
enfants à un danger que pair un avertissement ; heureux sommes-nous s’ils l’écoutent et lui obéissent.
Penserait-on i>eut-être que la liberté laissée aux enfante qui ne sont pas accoutumés à l’obéi^ance leur donne de la fermeté de caractère et fortifie leur individualité. C’est précisément le contraire qui
a lieu. Le caractère se forme par la lutte
contre les oalprices d’une imagination déréglée et contre dies désirs inconsidéTés.
Les hommes qui, grâce à l’énergie de leur
volonté, ont accompli de grandies choses,
ont été soumis à leurs patrents et ont
porté le joug dès leur jeunesse. Ils ont appris ainsi à vouloir, coûte que coûte, accomplir leur tâche, leur devoir. Si; actuel
lement, on rencontre peu d’individuaifcés
marquan-tes, ipeu d)e jeunes hommes forte
par l’énergie de la volonté, cela ne vieïit-il
pas de ce que les enfante n’appréfanën.t
pas à résister à ce qui est mal ?
Mais quelle est la cause du Jdainger?
D’où vient cet affaiblissement de l’autorité des parente ? Chercher à répondre à
oette question n’est pas une chose oiseuse.
Connaître la Caluse du mal, c’est en quelque mesure en connaître le remède. Notre
indulgence envers nos enfante, notre habitude de plier devant eux, et la leur de
ne pas tenir compte de nos désirs et de
notre volonté, sont une manifestation presque certaine de notre manque de soumission envers Dieu ; c’est celui qui n’obéjt
pais à Dieu, qui ne sait pas exiger et ne
peut pas’ obtenir l’obéissance dans sa famille'; ü n’est pas le maître chez lui, parce
que Dieu n’est pas son maître, celui: dont
la volonté fait loi. Dieu nous châtie de nos
rébefliions par la douteur que nous éprouvons d’avoir des enfants peu somnis'.
Quel est maintenant le remède, le moyen
de conijurar le danger et de nous en
préserver ?
Ekoutons les conseils que nous donne
l’Ecriture (Prov. XXII, 6) : « Instruis te
jeune enfaint seldn la voie qu’il doit suivre », dit le slage. Il faut inculquer la soumission lau jeune, enfant ; ü ressemble,
dans son bas âge, à une plante enoire Souple, à laquelle on peut donner facilement
la direction convenable ; c’est dès les preimères années, qu’ii faut enseigner, à ceux
dont le Seigneur ¡nous a confié l’éducation,
la voie qu’üs doivent suivre, c’est-à-dire
l’obéissance et le 'respect. Souvent on rit
des rébellions d’un enfant dans le moment
même où i faudrait la réprimer avec le
plus de soin et d’énergie. Puis, une fois
cet âge propice passé, quand nous gémissons du mial accompli qui ne devient que
trop manifeste, ü faut nous adlresser au
grand Réparateur des brèches, nous humilier de nos infidélités, demander pardon à
notre Dieu au nom de Christ pour nos négligences passées dans l’aiœomplissement
de nos devoirs de pères et de mères, et demander ia)u Seigneur que nos manquements
n’aient pas comme conséquence l’itndiifférence et la légèreté de nos enfante. En acceptant a|insî Jésus comme notre Sauveur
personnel, prenons-le pour notre Miaitre,
notre Guide, Celui auquel nous voulons
obéir en toutes choses.
Histoire de saison.
Ceux qui vivent aujourd’hui croifent
qu’il n’a jiamais fait mauvais temps comme
pendant le mois de juillet et qu’on n’a
jamais eu de si .abondantes pluies i le présent, comparé au passé, a toujours tort,
mais je peux assurer les lecteurs que le
passé n’a pas toujours été tel qu’on le désirait. Il y a même des légendes et des traditions qui le prouvent.
Voieî une histoire provenant de la même
souirce que celle qui a paru dernièrement :
l’Auvergne.
Comme conséquence de la pluie persistemte l'herbe avait crû partout, même sur
le clocher de l’église. Le monde qui passait
commençai à dire ; Quelle honte, que cette
herbe qui pousse sur le clocher et quelle
négligence de la laisser ! Ces murmures
parvinrent aux oreilles du Cbnseil de fabrique qui méconnut leur légitimité et avisa
aux meilleurs moyens de se défaire de cette
herbe. Les membres idlu dit Cbnseil se réunirent plusieurs fois et dînèrent ensemble
sans rien coindure.
A la fin, quelqu’un, qui n’était pourtant
pas (du Consefl de fabrique, dit : C’est si
simple, il suffit d’y faire paître une chèvre.
On Se réunit donc, on fait attacher une
poulie au haut du clocher, on y passe une
corde qui arrive jusque sur la place où
une chèvre attend qu’on la lie ; elle est en
effet liée par un nœud coulant au cou, et
des gens de bonne volonté tirent la corde
de toutes leurs forces pour que la chèvre
soit vite perchée sur le sommet du clocher.
EUie n’est pas encore à mi-chemin que déjà
elle tir© la langue longue comme æs oor
nes, et la foule remarque : Regardez com-'
me elle savoure déjà l’herbe du clocher Í
Quand elle arrive au bout du voyage, eüe
ne démontre aucune envie de brouter et
reste immobile. En-,bas, sur la plate, oa
dit : Ce n’est pas la chèvre qu’ü y faut,
elle n’a pas assez d’appétit, otn va en faire
venir une autre... %
Enfin, .quelqu'un passe et (dit : Vous pou-.
vez attendre trois semaines, la pauvre_
bête est étranglée'] Louis de Garnier. ■'
LE CAMP DES U. C. J, F.
C’est un© gracieuse maison ensoleillée,
se idétachant —toute blanche — sur lergroupe /sombre des Orgères, qui héber-^'"
geait, cette année, le Camp des Unions
Chrétiennes de Jeunes Filles. Un Camp
particulièrement gai et Iplein d’entUaîn,'*.
particulièrement uni et désireux d’éléva-i'if
tkxn spirituelle. ^
La retraite favorable des OrgèreB, loin
du mouvement et ides bruits qui aujourd’hui gâtent même nos petite pays de
montagne, ne pouvait être mieux choisie:^
pour 1© ireeueillement que oette vie de
camp demande. .A
•p
Le temps clément a 'permis toutes les
réunions en plein air, sous l’ombre bienfaisante idies salpins, dont est riche ce beau
pays. ■ rC
Devant tant ide beautés naturelles et en
contact a'vec des âmes dont Fexperience ^
spirituelle parlait droit à nos cœurs, dans.le déveteppement hatrmonieux du program- ,
me du Camp : « Dans la connaissance et
dans Famour », notre âme a senti une',
fois encore toutes ses possibilités infinites.
Quels jdoux et inoubliables moments. Ils '
rayonnent dans notre vie de toute leua
lumière et nous donnent la force de
vre (et « de fleurir là où Dieu noUs a
semées ».
C’est ijourquoi, ap,rès la reconnaissancte,
qui monte sincère et spontanée vers Ifleu,
nous voulons exprimer nos sentiments dtegratitude à Forganiigatrice de ce bea^',J
Camp : M.Be Meynier qui, toujours vaiP
lante et loomipiréhensive, admirable sœur J
aînée, remplit son grafid rôle dans le Camp
par sa belle expérience et son întelliigeiace
ouverte à tous les courante de l’esprit; à
tous les orateurs : M.lle le docteur |Al De
Mibco, qui nous a saisies et conquises pair
la profondeur de ses études bibliques î
M. Cesare Cay, M.me Coïssoni-Giampiccdi,
M.Ues Bertolé, Gasoa, Roland ; M.lle Minâ' E
Prochet, courageuse « direttrite di mensa», ■
et enfin à toutes les Camipeuses qui ont
contribué, (par une collaboration intelji- ^
gente et active, à rendre ce Camp ^
vaut et si bienfaisant. Une Campeuse.
oooooooooooooooooo
£( Pape I oa pa$Unr.
%
Nous n’aVons aucun doute que nos abon- nés liront avec intérêt l’entrefilet suivant,
pris de la Oazzetta del Popolo du 26 j.uil''
let, et que nous donnons dans le texte italien pour ne lui rien faire perdre de a»
saveur.
D. — Sarei riconoscente di sapere se sût
vero che il Papa avrebbe premiato un’opefrU
scritta da un pastore protestante. Chi è .
questo ministro?
R. — Verissimo. Ad un concorso indetto
dalla Pontificia Awadenàa di Archeologia 0
d’Arte parteciiwi'va, una ventina d’anni i®
sono, un giovane (pastore evangelico, H
prof. Lodovico Baschetto, di famiglia S
Torre Peflice e. figlio di un pastore dieltó*
denominazione valdese. Il giovane studlibsP
presentava una monografia su Ostà» COÌO'
nia rc/mama, che fu giudicata da iUiulStri
storici cattolici il miglior lavoro presentato
al concorso. Pio X, al quale, prima di assa*
gnare il premio, il oardinale Merry dtel
e i componenti la Commissione espoiaero W
coso, fece pervenire al cristiano separato
il premiio e le felicitazioni, esoneriandolp,
dal recarsi in Vaticano a ricevere ¡ü pnir
mio diaUe sue mani, per nOn obbligarlo a4
atti di ossequio contrari alla sua fede. ®
prof. Paschetto è ora Pastore della Chie^
Battista di Torino. Ha diretto per molti
3
¿mi la rivista BMychnis di studi' religiosi,
gtorjci e Mblici di finalità proteistaintidie :
ja Tiivista da qualche tempo hai petrò sospeso le pubblicazioni. Ignoriamo se l’oipera
del Plaschetto sia stata pubblicata e se sia
In commerciiio. Le informazionii; le abbiamo
avute dal prof. Ghetti, collega del Pastore
nei miinistero pastorale e ministro della
(Chiesa Metodista di Torino.
ffnn n n n n n n n n n n n n n n n
TOVTH&UM»
Allemagne. Pléthore d’étudiants en
‘ théóloffie. La Ch/ristliche' Welt, en donnant
je chiffre de 7.500 étudiants en théologie,
pour le semestre d’été 1931 (répartis en
quatre années), fait remarquer que la
moyenne des postes de pasteum vacaints,
chaque année, est de 530 environ, ce. qui
^Mine un total de 2.120 postes pour les
qualtre ans, un peu plus en tenant compte
des vacances produites' par la guerre. En
retranchant du chiffre de 7.500 étudiants
les étrangers et ceux qui abandonnent en
cours d’études, jpour une raison ou pour
une latutre, on constate qu’il y aura seule^pent, pendant leSi quatre prochaines années, 3.000 postes aiu maximum pour 6.500
à 7.000 candidats.
* Î! ^
Fa4NCE. Un aumônier royal devenu
evanfféliste. Une œuvre va être poursiuivie ¡parmi les Espagnols de Castres, par
M. Eltoro, qui, avaint 'Sa conversion, a été
«Hnônier de l’exr^roi Alphonse XIII.
— Le conflit de demain. Sous ce titre,
^Espérance, revue mensuelle des U. C. de
J, G., poursuit une enquête sur l’offenSive des Sans-Dieu. Voici ce qu’elle dit sur
teur action en France :
I C’est iSous le titre d’Union fédérale des
Uhres-pmsewrs révolutionnaires de France
<pe les « SansrDiBU » de chez nous se sont
groupés. Leur secrétariat national est installé dans une commune de la banlieue
Inmédiate de Paris. Ils disposent d’un
journal die propagande intitulé ; La lutte
àntireUgiame et prolétarienne. Des sections locales ont été fondées un peu partout et groupées par régjion. Des conférences régionales ont déjà eu lieu.
Les « Sans-Dieu/» français s’inspirent de
l’eisipérienfle de leurs camarades russes,
utilisant les mêmes ¡méthodes'. En voici
quelques exemples :
Us se préoccupent d’agir sur les enfants ; des groupes de pionniers sont consthiués : dans plusieurs endroits, ont leur a
fait jouer la pièce antireligieuse parue
■dans La Lutte. Des chansons athées leur
sont apprises et La Lutte projette d’avoir
un «Coin des enfants».
Ds organisent des fêtes spéciales pour
templacer Noël.
Des campagnes de conférences dans les
riMes, granides et petites, se ix)ursuîvent
dans la région parisienne et dianfi le Nord.
Ì Bientôt, le nom du groupement français
va changer. Le nom de libres-penseurs est
décidément gênant ! Il suppose qu’on admet la liberté de penser, alors que l’athéisme est obligatoire. On mettra donc à sa
place : « Union fédérale des athées révolutionnaiires », comme cela il n’y aura pas
d’équivoque.
En tous cas, l’insigne de l’Union fédérale française est bien- clair et ne prête
à aucune confusion. UEspérance en donne
Une reproduction et ajoute : On voit aVec
quel geste.de violence et de rage l’athée,
après avoir ,renversé la croix, la met en
Pièces de toute la force de ses muiscles...
Voilà des faits que ceux qui ont librement décidé d’être les diisciples du Christ
te doivent pas ignorer.
« » «
Grèce. Le Synode orthodoxe, qui devait
te iréunir au Mont Athos, a été renvoyé
tu dernier moment. Il semble que la situar
tion économique soit la principale cause
^ ce renvoi : plusieurs Eglises se déclaraient incapables d'envoyer des délégués,
pela entraîne le renvoi du Concile œcumétiqufi dont ce Synode était un prélude.
ri ^ ¿g protestantisme en Grèce. D’apres
> dernier recensement opéré en Grèce, ce
compterait 9.000 protestants. Les
a
évangéliques ou protestants grecs sont environ 4.000, sains compter les nombreux
sympathisants, qui fréquentent les services du culte évangélique sans y avoir for*meUement adhéré. Cette Eglise s’est organisée depuis le milieu dp dernier siècle
dans neuf localités différentes. Sa fonce
numérique restreinte n’emipêche pas de la
considérer, disent les Cahiers protestants,
comme un ferment bienfaisant, dans l’intéi^t de la irégénération religieuse et morale diu pays.
« * Üs
Hollande. 300® anniversaire de l’Eglise
Wallonne de Maastricht. Les protestants
de MialaStricht s’apprêtent à fêter, en septembre prochaflln, la libération dies protestants perséolutés jusqu’alors à Maastricht.
En 1632, le prince d’Orange, Frédéric
Henri, entra en vainqueur dains cette -ville.
Ce fut pour les Evangéliques le moment
de la délivrance.
On se prépare à rappeler l’histoiire du
protestantisme à Maastricht en évoquant
la vie de la communauté réformée, tant
waUonne (que flamande, « nederduitsch »
et des communautés luthérienne et mennonite.
Un Comité vient de publier, à cétte occasion un « Gedenkboek » ou mémorial de
la Réforme à Maastricht. (F. W.).
s: « *
Suède. Ligue internationale pour la défense et la propagation du protestantisme.
A l’occasion du centenaire de la mort de
Gustajve lAdOlphe, le défenseur dé la religion évangélique, tombé à la bataille de
Lûtzen (ill novembre 1632), qui se prépare, la Ligue internationale pour la défense et la propagation du protœtantisme
convoque sa 5® Assemblée générale à Stockholm, du 10 au 15 septembre. Les Suédois
font piartie de cette ligue fondée en 1923,
et qui s’étend à toute la chrétienté évangélique. Vu la difficulté dies temps, ces
réunions devront être très simples. Mais
l'Eglise suédoise recevra ses hôtes dans le
même esprit qui groupait autrefois, autour de Gustave Adolphe, les Réformés proches ou éloignéls. En face de la grande
dépression actuell© des âmes, ü faut que
la chrétienté renoue ses anciennes relations et que les délégués des divers pays
reviennent de cette rencontre fortifiés et
ranimés dans leur foi. C’est le vœu que
forme le Comité national suédois dans l’aptpel qu’il adre^e àla chrétienté protestante.
Le Comité prévoit, i»aur le 10 septem,^
bre, l’envoi à Upsal d’une délégation pour
un service commémoratif sur la tombe de
l’archevêque Scederblom, Outre des séances de Gommiissions, il y aura séance dn
Conseil avec conférence sur œ sujet ;
« Le protestantisme en face des mariages
mixtes ».
Le (dinianche 11 'septembre, cultes le matin, en diverses langues. Puis l’après-midi,
inauguration solennelle de l’Assemblée générée à la « Storkirkan |» avec conférence
diu prof. D. Anlund (Upsal) sur l’impori^
tance de Gustave Adolphe pour les Eglises évangéliques. Cette séance æra suivie
d’un service commémoratif sur la tombe
de Gustave Adolphe, où l’on se rendra en
procession.
Les jours suivants se succéderont séances et réceptions diverses jusqu’au mercredi 14 septembre, où im culte litulgique
clôturera, à 15 héures, l’Assemblée.
On prévoit, pour le 15, une excursion
sur le lac Malar avec visite à la chapelle
de Saint-Ansgar érigée en 1980 dans l’île
de Birka, à Toocasion du 1100® anniversaire de l’a/rrivée en Suède ide «l’Apôtre
du Nord ». Le nouvel archevêque d’Upsal,
doct. Eidem, prononcera une allocution.
» » «
Suisse. Constatations d’un aumônier de
prison. Lors de la journée de la Fédération genevoise des ¡Sociétés de jeunesse
chrétienne, M. Frank PaUland, aumônier
de Bochuz (Canton de Vaud), a fait part
de ses expériences dans le ministère qp'ü
remplit auprès dies détenus.
Il a constaté que l’alcool joue un rôle
moins grand qu’antrefois dans les caluses
de condhmnaltion : le 27 à 28 pour cent
chez les détemus, mais le 67 à 68 pour cent
chez les habitants de la Colonie,
Par contre, d’aîutres vices ont pris de
l’extension : la paresse, la passion dû jeu,
le désir de paraître, les dancings, la littérature pornographique et les spectaJdes
malsains,
Po^ traivailler an relèvement de ces
malheureux, l’aiumônier doit être pour eux
un agent social et s’occuper de tous leurs
intérêts. En outre, il les visite de cellule
en oellxile et reçoit leurs confidenoes. Us
sont pour la plupart sensibles à son affection et se montrent reconnaissants. Au
culte du dimanche, la musique doit occuper une grandie plalce. Certaines circonstances, telles qfue la Journée des mères, ont
une bonne influence. L’aumônier évalue à
25 à 30 pour cent la proportion de ceux
qui se relèvent. (S, P, P.).
CHRONIQUE VAUDOISE
Col des Fontaines.
La réunion au Col des Fontaines aura
lieu, D. V., le dmam^ 21 axmt, à 3 hemTes de l’après-midi.
«
LA TOUR. Dinianche prochain, 14 courant, M. le îxisteur et professeur Henri Eîvojre prêchera au Temple Neuf, à 10 h. 30.
■— Jeudi de la semaine passée, a été
célébré le mariage de M.lle Min&tta Decker (alvec M. Guglielmo Annibali. La céréïDOnie a eu lieu dans le temple, orné avec
gdût, et en présence des nombreiux amis
et oonhafetances des famiUes en fête. Nous
souhaitons aux heureux époux de longs
jours riches en béiaêdictiions' divines.
— Dieu viient de rappeler de ce mande
deux membres de notre farnifle paroissiale :
M.me Elimheth Malan, veuve Malan, des
Appiots. Elle était très connue à La Tour,
où elle laisse des souvenirs bénis. Cés derniers temps elle ne pouvait plus sortir de
chiez elle et depuis de lonigs moi®, ce qui
la peinait, c’était de ne plus pouvoir aller
au templei, le dilnanicâie, pour y rendre
son culte à Dieu. Si au cour® de sa longue vie — 82 an® — elle eut des épreuves, eUe .insistait 'surtout à souligner la
bonté de Dieu qui s’était révélée à eUe
bien souvent et en diverse® mainiêres.
M.me Anne Marguerite Peüegrin mariée
Gamba, dé l’Enver®. Dieu a mis un terme,
en la rappelant de ce monde, à des souffrances qui, ce® derniers temps, étaient
devenues très grande®. Après avoir passé
un certain temps à rHôpital, eie semblait (aller mieux, miaife bientôt la maladie
reprit et œ manifesta grave; rien, en
effet, ne put en airrêter la miardhe et porta
notre sœur à la tombe, alors qu’on pensait que Sa carrière ici-bas aurait dû durer encore.
Nous voulons redire aUx famüEes éprouvées toute notre sympathie dans leur deuiL
— EserrMo della Salvezza - Val Péttice.
n maggiore Lombardo, assistito da diversi
Ufficiali, presiederà te seguenti adunanze
speciali del 14 e del 15 agosto 1982. Domenica 14 agosto: Ore 15 - ai Peyrot - Luserna S. Giovanni — Ore 20 - ai Bellonatti/Casa Ernesto MMiaU' - Lusema S. Giovanni.
Lunedì Ib agosto: Ore 10 - ai Giardanotti, sotto i castagni. — Ore 15 - ¡fd., id., —
Ore 20 - Via Garibaldi, N. 6 - api^te Corso
Fiume. — NB. In caso di piòggia le adunanze delle ore 10 e 15 saranno tenute
nella Sala dei Fa^iotti
FRALI. Le 30 juillet dernier, a eu lieu
le mariage de M. Alfred Broglia, de Milan, avec M.lle Letizia Bounous, du Crouset. La cérémonie i— ciVila^religieuse —
se fit dans le 'temple. Nos meilleurs vœux
de bonheur et de bénédîlctioins atecompagnent les époux.
— M. Paul Maraiuda, étudiant en théotegiie, a présidé te culte de dimanche dernier. Nous te remercions pour son bon
message.
VILLAR. Dimanche, 7 courant, tandis
que le Pasteur de la paroisse participait,
avec la jeunesse de nos cinq Associations,
à la Journée Unioniste convoquée au Refuge Barbara la chaire a été occupée par
M. l’évangéliste EmMe H. Ganz, que nous
remercions pour sa gentillesse et pour
l’édifiant message qu’il nous a délivré.
— Baptêmes. Dimanche, 7 courant, au
Culte du matin, a été célébré, par l’évangéliste M. E H. Ganz, le baptême de Rivcâra Lüiana ide Humbert et Long Catherine : et mardi, 9 août, au cours d'une
réunion sous les mélèzes de Chiot la Sella,
nous avons présenté au Seigneur, par le
même rite, trois petites : Roland GnmeUà
Rachel et Rciartd Yvonne Marche de
Henri et Geymet Oélestine, et Berton Pauline de Jean Pierre et Charbonnier Constance. Que Dieu bénisse ces charmantes
petites et qu’il soit Lui-même rinspirateur des parents, parrains et marraines,
dans l’ajccomplissement de la tâche diflteile
qu’n leur a confiée d’éducateurs d'âmes !
r. j.
Pensées.
Qui souffre le plus dans œ monde ? Les
meiUeui®. Pourquoi ? Parœ qu’ils sont justes, et que les méchants sont injuste
C’est l'éternelle histoire du monda Les
justes souffrent par les injustes et pour tes
injustes. Oar les fautes des coupables, pan
une- loi que nous subissons tous les jours,
retombent sur les innocents ; et les înnoicents et les justes réparent et rachètent te
mal fait par les autres. Itoctrine profonde,
immense et douloureuse, écrite avec du
sang sur le cœur des hommes et sur te livre
de l’humanité. Je la trouve douloureuse,
choquante, effrayante parfois. Elte me paraît noire comme la nuit, comme une nuit
d’où monteraient des cris de .détresse et
d’angoisse. Mais qui niera cette doctrine ?
Pour moi, elle m’a vaincu depuis longtemps. Je crois donc que le Juste souffre
pour pES coupables, et que l’Agneau de
Dieu porte les péchés du monde. Et te.
croix me symbolise cette vérité terribla
La terre entière m’est ,un Golgotha où
je tombe à genoux de'vant la douleur
libératrice. Ch. Waghhe.
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