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T
Soixante-Septième année - Anno IX*
16 Octobre 1931
N* 41
L
f
0E$ VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées-et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,. 22,—
Poor 6 moll
6.”
12.
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de i’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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w Le nnméro: centimes -»a.
■ Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables^., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
V -ï
Pflilli U UE INTÈBIFUBE
Les flèches.
« Telles que sont les llèelies dans la
main d’iin lionime puissant, tels sont
le.s fils d’un j)èie dans la fleur de son
âge ». Psaume CXXVII, 4.
La flèche est un trait de bois, dont la
pointe est généralement revêtue de fer,
qu'on lance avec l’arc. C’était l’arme de
chasse et de guerre des anciens.
Le Psalmiste compare les enfants aux
flèches. De même qu’un homme aimé de
flèches peut se défendre de ses ennemis,
de même aussi les parente trouvent dans
leurs enfants une protection, une sûreté,
une défense. Que d’ennemis redoutables
contre lesquels les enfants sont des flèches
dans la main des parents!
L’ennemi du deuil, de la s aifîrance, de
la solitude, de l’infirmité. L’ennemi de la
pauvreté, de la misère ; heureux les parents qui peuvent vivre les derniers jours
de leur existence dans la sérénité et dans
la chaude intimité du foyer domestique,
entourés d’enfants respectueux et laborieux, libres du souci tracassant du pain
quotidien ! Heureux les Jacobs qui ont
des Josephs au temps de la famine !
L’ennemi de l’oubli (pour l’Hébreu c’en
était un et pas des moindres) : voici un
pei e q.ui va mourir : ce ne sera pas des
étrangers qui lui fermeront les yeux ; il
disparaîtra, de la terre, mais pais entièrement, car il revivra dans ses enfants qui
garderont de lui non seulement le nom,
mais les traits du visage, le timbre de la
voix, les caractéristiques morales et spirituelles. Le livre apocryphe de l’Ecclésiastique (XXX, 4-6), dit d’un père qui
'a élevé son fils dans la droiture : « Si le
père d’un tel enfant meurt, c’est autant
que s’il n’était point mort, car il a laissé
après lui un autre lui-même... un fils qui
le vengera de ses ennemis et qui récompensera ses amis».
Mais les enfants qui ne sont pas des
flèches dans la main de leurs parents
pour les défendre, sont des flèches dans
leur cœur, des flèches qui l’ouvrent, qui
le blessent, qui le brisent. C’est le revers
de la médaille.
Glanez dans l’histoire biblique. Pensez
aiux fils de Jacob qui, par leur conduite
envers leur frère Joseph, amènent le
vieux patriarche à s’écrier: « Je descendrai
vers mon fils dans le sépulcre en pleurant ». Pensez aux fils d’Héli « qui étaient
des scélérats, et ne connaissaient point
l’Eternel». Pensez aux fils de David, à
Amnon qui fut incestueux, à Absalom qui
fut homicide. Oh, les crimes des enfants
qui ont abreuvé de larmes leurs parents !
Fils ingrats qui sont esclaves du jeu, de
la paresse, du vin ; qui brûlent sur l’autel
de la volupté la substance que leurs parents ont procurée à la sueur de leur
front, la force que leurs parents leur
ont donnée au prix de leur sang, de leur
vie. Fils ingrats qui renient les principes
pour lesquels les pères se sont immolés,
dont les parents doivent rougir de honte
et mourir de crève-cœur.
Mais les flèches on ne les trouve pas,
eomme les feuilles, dans la forêt ; il faut
les préparer, et c’est ici la tâche et la
responsabilité des parents. Je sais bien
Qu’un enfant n’est pas la créature de son
pere et de sa mère dans un sens absolu.
A sa naissance il n’est pas une page blansur laquelle les parents peuvent écrire
ce qu’ils veulent ; il porte déjà les traces
de toutes les générations qui l’ont pré
cédé. Plus tard l’école le prendra ; il subira d’autres influences que celle de son
père et de sa mère. Et cependant les parents peuvent beaucoup pour façonner
le caractère de leurs enfants ; ils sont
quelquefois tout-puissants. Et si ces enfants sont devenus parfois des chenapans,
les parents n’ont-ils rien à se reprocher ?
ne les ont-ils pas préparés eux-mêmes à
devenir ce qu’ils .sont devenus ? Question
qui pourrait arracher des larmes autant
copieuses qu’inutiles à bien des parents !
Souvenons-nous toujours que la famille
doit être un laboratoire où nous préparons les enfants pour être des flèches non
pas dans nos cœurs, mais dans nos mains.
Alb. E.
Centenaire dn ColUfie Vandola.
Dès ses origines, le monvement vaudois
s’est préoccupé de l’instruction en même
temps que de la propagation de l’Evangile.
A côté des petites écoles de village, une
école florissante est signalée à Angrogne,
dès le 14® siècle. Dans ses lettres, le dominicain Vincent Ferrier, que Eome a
proclamé saint, se vante de l’avoir fait
fermer au cours de sa tournée missionnaire en 1400.
Elle fut bientôt rouverte et fut appelée le Collège, nom qui reste encore attaché à l’humble cabane du Pradutour, qui
marque l’emplacement où, ijendant des
siècles, les Barbes reçurent leur préparation, dans oe bassin fermé et reculé, loin
des yeux des ennemis de la vérité.
Cette Ecole fut supprimée au milieu du
16® siècle, alors que surgirent â Laïusanne
et à Genève des Collèges en pleine organisation, où les étudiants vaudois étaient
accueillis à bras ouverts.
On espéra la rouvrir à la fin d,n siècle, à l’aide de Lesdiguières, alors que,
^ maître de Briqueras et de Cavour, il gouvernait les Vallées. Mais ce général avait
à penser à bien autre chose.
On y suppléa en établissant, au 17® siècle, une Ecole Générale, que nos pères eurent tellement à cœur que, au lendemain
des massacres et des ruines de 1655, lorsqu’il s’agît de répartir les secours collecr
tés en Angleterre, on mit à part une
somme suffisante pour entretenir le Régent de l’Ecole Générale.
Elle cessa naturellement pendant la Débâcle et l’Exil. Mais le premier Synode
après la Rentrée la rétablit sous le nom
d’Ecole Latine. Cependant, faute d’hommes qualifiés, et de moyens suffisants, elle
connut bien des mauvais jours, jusqu’à ce
que le Comité Wallon de Hollande commença à lui assurer son concours, pour
finir par la prendre entièrement à sa
charge en 1769.
Elle était surtout destinée à préparer
de futurs pasteurs et maîtres d’école, la
plupart des autres carrières étant fermées aux Vaudois. Mais, comme elle ne
comprenait que les classes dites de grammaire, les jeunes gens, qui en sortaient
à 14 ou 15 ans, devaient aller poursuivre leurs études ën Suisse, en France, ou
en Hollande. Comme ils restaient parfois
plusieurs années sans rentrer dans leurs
familles, ils perdaient trop souvent, au
contact des jeunes citadins, leur simplicité
de montagnards, en même temps qu’ils
ressentaient l’influence du rationalisme
voltairien. Dans ces conditions, que devenaient les vocations au Saint Ministère ?
Quelques-uns passaient d’une ville à
l’autre, sans jamais achever leurs études,
et se donnaient à un vrai vagabondage.
D’autres devenaient pasteurs aux Vallées,
mais ils y prêchaient une terne morale
sans croire au Crucifié.
Cette constatation frappa le généreux
. bienfaiteur, M. Gilly, dans sa deuxième
visite aiux Vallées, en 1829. Il conçut alors
. le projet d’instituer un Collège complet,
* où les jeunes Vaudois pussent paficourir
’ tout le cycle des écoles secondaires, et
l même théologiques, sans se rendre à
f l’étranger.
' Il recueillit dans ce but 126.000 francs,
f somme considérable pour l’époque.
( L’édifice désiré déviait contenir les clas| ses, les appartements de deux professeurs
I et des chambres pour 10 élèves internes,
j d’où le- nom de Collège, qui rappelle
[; ceux qui entourent les Ecoles Supérieures
i; d’Angleterre.
F On rétablissait ainsi, sans s’en douter,
■' cette dénomination qui avait servi dès le
1831, avec neuf élèves, qu’on enleva prématurément à l’Ecole Latine, et qui furent confiés au professeur Jaan Revel.
Mais, ce même jour, un ennemi dénonçait à l’Intendant de Pignerol la dangereuse innovation qui se commettait à la
Tour. Le 4, ce magistrat intimait à M. Revel de fermer son école, non autorisée par
le Gouvernement.
On m’avait, en effet, pas demiandé d’autorisation, dans -la persuasion qu’on ne
l’aurait jamiais obtenue du roi Charles Félix, qui, comme son prédécesseur, professait de croire que les peuples ignorants
sont plus faciles à gouverner.
La Table rédigea alors une demande ;
mais elle n’avait encore reçu aucune réponse, quand S. M. mourut le 17 avril.
Le nouveau roi, Charles Albert, signa
la concession le 26 mai, chargeant Tlntemdant de la surveillance du nouvel
établissement.
Les espions malveillants, qui avaient espéré obtenir la suppression du Collège, en
avaient au contraire provoqué l’approbation officielle.
L’année scolaire recommença en novembre 1831, il y a juste cent ans. L’Ecole
Latine, qui devait continuer séparément,
fut transférée au Pomaret.
Tandis que le jubilé séculaire coïncide,
hélas ! avec la fermeture de cette Ecole,
moyen âge pour désigner l’Ecole des
Barbes.
La Table appuya ce projet avec enthousiasme, mais elle commit l’imprudence de
ne pas le soumettre au Comité Wallon,
bien qu’il s’agît d’inclure dans la nouvelle Institution l’Ecole Latine, que ce
Comité maintenait. Aussi les Hollandais
déclarèrent-ils que leur Ecole ^devait demeurer indépendante ou cesser d’exister.
Cet échec ne découragea pas Gilly, qu’occupait aussi le choix de la localité où devait s’ouvrir le Collège. La Tour, où se
trouvait l’Ecole Latine, lui parut la plus
indiquée, comme étant au centre de la
vallée la plus peuplée. D’autres proposèrent St-Jean, St-Germain, le Pomaret et
même Prarustin, les habitants de ces paroisses offrant généreusement de fournir
le terrain et une partie de l’ouvrage. Le
premier choix finit par prévaloir, en
égard aussi aux commodités de Texistunce
et à une certaine vie de société qu’aucun
autre village ne pouvait fournir mieux
que celui qui devait recevoir plus tard
le nom de Genève italienne.
On adopta d’abord la maison Brez, qui
avait été avant Texil la Maison des Vallées. Les cours y furent ouverts le 1®^ mars
nous demandons à Dieu qu’il marque pour
le Collège Taube d’un nouveau siècle d’activité prospère et bénie.
En 1835, un deuxième professeur fut
ajouté, Barthélemi Malan. Il occupait
l’après-midi Tunique salle, que J. Revel
occupait le matin. Comme ces professeurs
avaient étudié en Suisse, tout leur enseignement était donné en français. Ce fut
le général Beckwith, devenu le coUaborateur zélé de Gilly, qui, voulant introduire
l’italien au Collège, envoya à ses frais B.
Malan faire un séjour de neuf mois en
Toscane. Les leçons d’italien, qu’il inaugura à son retour, étaient fréquentées par
un nombreux public.
Ayant œnstaté que la maison Brez ne
répondait pas au but qu’on se proposait,
il fut décidé de bâtir le Collège, qui fût
inauguré en 1837. Les classes étaient au
rez-de-chaussée ; à l’étage était l’appartement professoral, avec un Internat, qui
dura de 1840 à 1844.
Après l’Emancipation, on put ajouter
successivement les classes de rhétorique et
celles de philosophie.
Dès 1849 avait commencé l’enseignement du professeur B. Tron, qui fut suivi
d’E. Malan, d’H. Rollier, de G. Nicedini.
2
Ce dernier avait dû quitter la Toscane à
cause de ses idées politiques et avait
connu l’Evangile à Gênes.
En 1870 prirent leur retraite J. Revel
et A. Monastier, ex-recteur de l’Ecole
Latine.
C’est alors que commença une deuxième
génération de professeurs : H. Selli, devenu pasteur à Vienne, et A. Malan, mort
jeune, que r|emplacèrent MM. A. Vinay
et N. Tourn. En vue de la purification du
Collège, aes derniers, à la demande de la
Table, Iredevinrent pour quelque temps
étudiants d’Université, à Turin et à Genève, pour que leurs titres d’études pussent être officiels.
L’élan de générosité, que provoqua le
Bicentenaire de la Rentrée, permit à la
Table de suffire aux frais exigés par la
parification du gymnase, qui fut obtenue
en 1890. En 1898 ce fut le tour du lycée.
C’est ainsi qu’à travers maintes vicissitudes le Collège de la Tour a, pendant
un siècle, préparé, pour la petite patrie
vaudoise et pour la grande patrie itar
lienne, non seulement des pasteurs, des
missionnaires et des instituteurs, maas des
centaines d’autres jeunes gens, qui ont pénétré dans toutes les branches de la vie
civile, comme professeurs, médecins, pharmaciens, avocats, nota,ires, géomètres, officiers, négociants, etc.
Puisse cette Institution continuer, longtemps encore, une existence toujours plus
riche en fruits excellents. J. J.
S. O. s.
s. O. s., personne ne l’ignore, c’est le
cri de détresse de ceux ¡qui sont en
danger...
Ce cri part aujourd’hui d’un Institut
dans lequel on accueille de pauvres orphe' lines de toutes les parties de l’Italie...
Cet Institut, qui jusqu’ici recevait beaucoup de la part des Etrangers qui séjournent chaque année à Bordighera, traverse
des temps bien difficiles, paJrce que le nombre des Etrangers, dans cette viUe, diminue et, à ce qu’il pairaît, leur iiombre
sera très ¡réduit pendant la prochaine
« saison ».
Aussi sentons-nous le besoin de crier au
secours, si nous ne vouions pas faire naufrage, et notre cri, porté par YEcJio fidèle, se répercutera certainement dans le
cœur de bien des Vaudois, en Italie et à
l’étranger, qui voudront, nous l’espérons,
à l’approche de l’hiver, se souvenir de ces
jeunes filles auxquelles notre Home offre
un abri.
Nous venons de recevoir un don d’un
Vaudois établi en Egypte et un autre de
la part d’un autre Vaudois de 'Tunis ; nous
espérons que leur exemple sera suivi par
beaucoup de ceux qui savent que notre
Institut constitue un rouage indispensable dans l’Œuvre d’Evangélisation de
l’Italie.
Les dons seront reçus avec reconnaissance par
M. Dmo Pons
« Istituto Femminile Valdese »
Piani di Vallevrosia (Imperia).
.»jw <»»»'. eig. »»H »«M <»1«< i»t»» i»ti
FACOLTl’ VALDESE 01 TEOLOGIA,
Il Consiglio della Facoltà, nella sua seduta di Settembre, ha accettato alcune domande d’iscrizione in primo anno.
Il Convitto della Facoltà sarà riaperto
la sera del 20 Ottobre ; dal 22 al 24 avrà
luogo la sessione autunnale d’esami generali.
I corsi del nuovo anno accademico
avranno inizio Lunedì 26 Ottobre.
I signori Studenti sono tenuti a preannunziare al sottoscritto la data precisa del
loro arrivo a Roma. La sera di Sabato
24 Ottobre, essi devono tutti trovarsi in
Facoltà.
Prof. Ernksto Comba, segretario
Via Pietro Cossa, 42 - Roma (26).
COMMUNICATIONS.
On nous prie d’annoncer que le Congrès
des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles
aura lieu à Rome, du 29 octobre au 2 novembre. M. le prof. Giov. Rostagno présidera, jeudi 29 octobre, le culte d’ouverture,
à 14 h. 30. '
On pourra jouir des rabais accordés pour
Rome, à l’occasion de l’Exposition Internationale d’Art Colonial (le 50 % sur les
billets d’aller et retour, durée 10 jours).
On nous prie d’annoncer que le Convegno des Unions Chrétiennes du Groupe des
Vallées aura lieu le 11 novembre.
On discutera de la position des A. C.
D. G., de leur programme pratique et de
leurs rapports avec l’Eglise. On nous prie
aussi d’annoncer que les préparatifs du
monument commémoratif unioniste de
Chanforan, sont arrivés à un bon point,
grâce à l’esprit de dévouement de la jeunesse vaudoise d’Angrogne.
LE CHANT SACRE
(Suite).
Un mot sur la composition des voix
d’une Chorale. Elles se divisent en soprani, contralti, ténors et basses, quoique
souvent, chez nous, les soprani soient en
réalité des mezzo-soprani et les ténors des
barytons, comme on peut aisément le
constater lors de l’exécution de certains
chœurs artistiques où l’extension des voix
est plus considérable que dans les cantiques de nos Recueils.
Nos Eglises, et, partant, nos Chorales,
abondent de voix de basse, sonores, volumineuses, mais souvent, hélas ! un peu
trop rudes et qu’une étude méthodique et
constante iadoucirait en enlevant toute
âpreté à ces voix habituellement peu
pliables.
Si l’on trouve facilement chez nous des
voix de basse, nous ne pouvons pas en
dire autant pour celles de ténor, qui, à
raison, sont considérées les plus délicates,
mais qui sont par là même les plus rares, par le fait qu’il n’est pas facile d’unir
les registres dont elles se composent. Nous
ne foisonnons pas, à coup sûr, de vrais
ténors à la voix pure, musicale, et capables d’arriver aux notes aiguës sans trop
d’efforts, et surtout sans crier.
Les contralti au timbre velouté et à la
voix juste ne sont pa.s rares, à l’encontre
des soprani qui, en général, manquent de
mœUeux plus que d’extension.
L’équilibre des voix et leur classement
judicieux doivent être obtenus et, au besoin, imposés avec fermeté : lorsque le
premier de ces deux facteurs vient à
manquer, l’harmonie est mutilée ,au détriment de la beauté du chiant.
Nous connaissons des personnes qui se
piquent d’en savoir long sur le chapitredont nous nous occ,upons et qui, ignorant
quels sont les registres dans lesquels le
chant d’un chœur mixte peut se mouvoir,
font exécuter, sans sourciller, des chœurs
mixtes par des voix d’hommes exclusivement ou bien par des voix de femmes.
Qu’en résulte-t-il ? Ceci. Que les accords
restent dénaturés et l’équilibre harmonique 'détruit. Prenons l’exemple d’un chant
de nos Recueils exécuté par quatre voix
de femmes. Une parenthèse : on sait que
les voix d’hommes sont d’une octave plus
basses que celles des femmes ; or, dans
n’importe quel chœur mixte, règle générale, les ténors et les basses ne surpassent pas les soprani ni les contralti ; mais,
si les quatre parties sont chantées par des
femmes, la mélodie restera suffoquée par
les accomjpagnements. Il en résulte un galimatias, un contresens musical monstrueux.
Je prévois une objection. — S’il en est
ainsi, le chant de nos cantiques au culte
public est harmoniquement faux, vu que
les hommes chantent — lorsqu’ils chantent ! — les uns le soprano et les autres
le ténor ou la basse. — Nous répandons
que, dans ce cas, les parties 'd’accompar
gnement, ténor et basse, restent un peu
sacrifiées, couvertes comme elles sont par
des soprani chantés à deux octaves. Toutefois, si le chœur d’église est solide et
bien nourri — et nous souhaitons qu’il
le soit dans toutes nos congrégations —
l’harmonie pure en souffrira peut-être
un peu, (Sans néanmoins être détruite,
mais le culte gagnera en vie, qwod est in
votis.
A ce propos Calvin nous disait que « les
chants et mélodies qui sont composés aU
plaisir des oreilles, comme sont tous les
fringots et les fredons de la Papisterie et
tout ce qu’ils appellent musique rompue
et chants à quatre i>arties, ne conviennent nullement à la majesté de l’Eglise
et ne se peut faire qu’ils ne déplaisent
grandement à Dieu ! ».
Ainsi pour Calvin il n’y avait de chant
qui convînt à la majesté de l’Eglise que
celui des psaumes et des psaumes à Tunisson. Il est vrai que le réformateur, qui
proscrivit l’harmonie avec un graind rigorisme et qui la condamnait en elle-même
et non à cause 'des prétendues difficultés
qu’eUe implique, voulait l’unisson, mais
non l’unisson cahoteux, pitoyable des églises où Ton prétend chanter sans jamais
s’être cccupé de musique, et moins encore
Tunisson maigre et scandaleux des quelques voix de telle église dont la majorité
des fidèles déd,aigne de chanter.
— Certes, disons-nous avec le pasteur
Courtois, nous ne méconnaissons pas le caractère auguste que peut revêtir le chant
des psaumes à une partie, mais nous estimons pourtant — peut-être jugeonsnous avec des oreilles mieux éduquées que
ne pouvaient l’être celles de Calvin — que
l’harmonie d’un Bourgeois ou d’un Goudimel ne peut qu’accentuer plus fortement ce caractère simple et majestueux
des psaumes, loin de les faire dégénérer
en fringots et fredons de la Papisterie. —
Ce fut d’ailleurs le sentiment des églises de la Réforme en Allemagne et en
Suisse, issues de l’activité de Luther et
de Zwingle, qui tous deux étaient musiciens et poètes. Et tandis qu’en France
et en Suisse où il ne pouvait être question de tenir tête à Calvin, et Calvin ne
devait jamais céder sur ce point, on ne
devait chanter que les psaumes sans la
moindre altération pendant presque deux
siècles, en Suisse et en Allemagne le chant
en parties prit un grand développement
et c’est à cette époque que nous devons
ces magnifiques chorals allemandis qui
sont la plus noble et la plus éclatante expression de la foi évangélique.
Je m’a.perçois que le mot sur la façon
dont on doit diviser les voix d’une Chorale
est passablement long. Je renvoie donc à
un prochain numéro le reste de cet article.
(A suivre).
Entore i mt sur le “ Pèlerinage Suisse „
anx Vallées.
Après les journaux religieux de la
Suisse Romande, c’est maintenant le Monatsblatt für die Reformirte Kirche, du
Canton de Aargau, qui va donner un long
compte-rendu de la visite que nos Frères d’outre-Alpes nous ont faite Tété dernier. L’article — dû à la plume d’un de
nos amis, M. Rodolphe A. Staub, de Baden
— est si intéressant et, surtout, si bienveillant à notre adresse, qu’il vaut la
peine de le signaler aux lecteurs de l’Echo.
M. Staub nous rassure, tout d’abord,
que ce pèlerinage n’a rien de commun
avec ceux 'de Lourdes, de Rome, de la Mecque...'; il évoque ensuite les souvenirs
d’un autre voyage semblable sur les « chemins huguenots », dans les Cévennes ; il
nous donne enfin un aperçu rapide et précis de l’histoire vaudoise et raconte, dans
tous ses détails, l’accueil « inoubliable »
dont ils ont été l’objet dans les trois localités qu’ils ont visitées : Turin, Pignerol
et La Tour.
Le souhait qu’il exprime, en terminant,
est aussi le nôtre : c’est qu’un rapprocher
ment toujours plus sensible s’établisse entre frères, soit (si possible!), par un jjelerinage inverse des protestants italiens
en Suisse, soit (en tous cas) par cette
précieuse réalité spirituelle qui se nomme
« la communion des saints ».
Connais-tu ton pays?...
Cette demande pourrait sembler un peu
étrange, dans l’Echo, après la promenade
historique ,à travers nos Vallées ; aussi,
n’est-ce pas de la topographie, ni même
de la vie religieuse d’aujourd’hui, que
nous voulons parler : notre jeunesse connaît fort bien les différentes localités de
nos montagnes : même « les nocturnes
échos » de Rodoret, « vallon reculé, et
dangereux à atteindre dans la mauvaise
saison », ont qJâ les témoins de philosophiques ébats!...
Il nous faut donc saluer avec joie ce
renouveau d’intérêt pour la géographie,
et la; vie de nos Vallées ; aussi est-ce avec
la conviction de répéter une bonne nouvelle, que nous rappelons que vient de
paraître un excellent volume qui permettra à tous les Vaudois de se rendre compte,
d’une façon plus exacte, de la vie et de la
géographie historique des lieux qui leur
sont si chers.
Les Temples des Vallées VaaMoises, de
M. J. Jalla : voilà un livre que tous devraient connaître et posséder, car il nous
donne l’histoire de la fidélité mise en action en rappelant un passé qui nous écrase
quelquefois par sa grandeur et que nous
sommes poussés, alors, à oublier. Sont-ils,
par exemple, nombreux les Sengianins qui
connaissent de leurs ’Temples autre chose
que deux noms ; Chabas et Bellonats ? Et
pourtant, quelle leçon n’offre pas le zèle
obstiné des fidèles auxquels aucun édit ne
peut empêcher d’accourir en grand nombre « sous un abri de feuillage appuyé au
Temple y> des Malans (Malanot) ? (p. 21).
Tous nos Temples ont une histoire commune : histoire de destruction, de sang,
d’espérance ; les murs s'élèvent, les hommes les abattent : ils surgiront de leurs
propres ruines ; la foi, pure et simple, gravera les paroles qui demeureront, des siècles durant, sur les parois de l’Eglise de
Combe Garin :
HAMA DIO E
NON FALIRE. FA
PUR BENE E LASI
A DIRE.
(L’AN 1740).
Fais ce que dois, advienne que pouira ;
quelle lecture plus tonique, que l’histoire
des Temples de nos Vallées;? g. c.
J. -Jaixa : Les Temples des Vallées Vaudoises.
— Libi'airie « Bottega della Caiàa » - Torre
Pellice. — Un \olume, 196 pages, richement
illustré, prix L. 4.
peux noiifdUs piacostsses.
ff
Une cérémonie toujours émouvante dans
sa simplicité — la « prise de costume » de
deux; Novices .— accueillait, dimanche der- 1
nier, au Pomaret, les Membres du Comité i
de la Maison Vaudoise des Diaconesses et ' ’
un fort joli nombre de Sœura. Les deux
« novices » qui, après leur stage de pré- .
paration, apparaissaient pour la première
fois en coiffe et costume, étaient Sœur
Valentine Vottero et Sœur Iris Malan.
Le soussigné, en sa qualité de directeur,
préside l’entretien, en soulignant tout
d’abord le devoir et la promesse contenus
dans la parole du Christ glorifié : Apoc. II,
10'’ ; et en donnant ensuite aux deux nouvelles diaconesses la main d’association
comme collaboratrices plus complètes dans
l’Œuvre du Seigneur. Le pasteur local,
M. G. Comba, président des Institutions
Hospitalières, leur donne à son tour la
bienvenue, en remarquant combien leur
tâche est plus que jamais nécessaire. Et
après la lecture de nombreuses adhésions
d’aimis absents, le modérateur M. Costabel adresse à Dieu une fervente prière.
Fête toute intime, qui se termine —
naturellement — autour de la traditionnelle tasse de thé et par les ardents souhaits de bénédiction aux deux fêtées qui
partent, nespectivement, pour Turin et
Milan, emportant gravée dans leur cœur
(comme elle le reste dans le nôtre) la valeur spirituelle de Tacte accompli.
Et c’est de cette valeur que nous voudrions aussi vous convaincre, amis lecteurs, « amies lectrices », surtout. Pensez
(je m’adresse à tous ceux qui se rendent
compte que cette vie matérielle et éphémère n’est pas la seule, ni la vraie ré^
lité) pensez à la « couronne de gloire » réservée, dès ici-bas chaque jour, et un jour
parfaitement, à quiconque aura soulagé
quelques-uns de « ces petits » pour Ta.mour
de son Sauveur ! Et si la beauté d’un tel ;
service vous parle, pourquoi beamoup
plus de Vaudoises de nos Vallées ne s’y
sentiraient-elles pa(s appelées ?
L. Marauda.
— Nota. Le Rapport annuel de cette
Œuvre va paraître et sera envoyé à tous
les donateurs et amis. Toute autre per'sonne qui désire le recevoir est priœ de
le dem'ander au Directeur, par simple
carte de visite avec l’indication : r. d.
— Dons reçus - avec reconnaissance :
M. V. A. Costabel, modérateur, L. 200 M.me E. Leidheuser-Gardiol, 100 - M. Henri
Tron, Turin, 500 - Prof. doct. Arnaldo Ma- ^
lan, à l’occasion de la prise de costume de
Sœur Iris Malan, 200.
I
3
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANOBOGNE. Depuis le mois de juin
dernier, nous avons célébré quatorze baptêmes, pas tous de nouveaux-nés.
— Mariag-es. Georges Anselmo d’Auguste
Charles et d’Elisabeth Baumli (Thalwil C. Zurich), avec Elda Benech d’Etienne et
feu Marie Rivoire (Cacet), le 26 septembre : mariage civil et religieux. — Bénédiction de miariage célébré devant le Po
_ destat, à’Adolphe Chauvie de Barthélemy
et feu Lydie Gonin (Eissart), avec Giovmnina Cartolasi de Clemente et de Metilde Cogno (Praidutour), le 10 octobre.
A ces nouvelles jeunes familles, nous exprimons encore tous les meilleurs vœux
de vrai bonheur.
— Décès. Clelia Monnet (17 ans) de J.
Pierre et d’Adeline Monnet (Camôssera),
le 7 septembre. — Henri Rivoire (22 ans)
feu Georges et feu Marguerite Ricca (Albarins), le 21 septembre. — Jean Monastier feu Jean et feu Suzanne Chauvie, ancien du Serre, mort subitement le 4 octobre, à l’âge de 57 ans.
Aux faimiUes en deuil, nous exprimons
encore toute notre sympathie chrétienne;
La même sympathie va aussi aux parents de Jean Pierre Odin feu J. Pierre
(Ruadaval), décédé à l’Hôpital de La Tour,
le 3 octobre, dans sa 70® année. Nous re
1 mereions M. Jules Tron, qui a présidé ses
funérailles, en compagnie de M. Ch. Albert Tron, directeur de l’Asile de SaintGermain, où le défunt avait passé quelques années. p. c.
LA TOUR. Dimanche prochain, le culte
sera présidé, D. |V., par M. Costabel,
modérateur.
— L’ouverture des écoles élémentaires
s’est faite suivant les dispositions du Gouvernement, qui veut donner à cette cérémonie un caractère religieux, ce qui a
toujours été et est bien dans les traditions et les habitudes vaudoises. .
Lundi de la semaine passée, à 9 heures, les élèves des écoles de l’Etat et de
nos écoles subsidiées, accompagnés de leurs
maîtres et maîtresses, étaient réunis dians
le temple.
La Parole de Dieu eut naturellement la
place d’honneur ; le pasteur M. Jules Tron,
lut quelques versets adaptés plus particulièrement à la circonstance et adressa ensuite, dans une simple méditation,^ des
exhortations aux élèves pour un toujours
S’i'o.necl am-ouv à l’école ot une iî.ppli'cation toujours plus assidue aux leçons.
11 tint à remercier aussi les maîtres et
maîtresses pour leur travail, qui n’est pas
sans épines, loin de là, consciencieusement
accompli, grâce à leur volonté d’être fidèles et grâce à l’appui de Dieu.
M. Rivoir, directeur, en bon connaisseur
de l’âme de l’enfant, sut trouver les paroles qui sont certes allées au cœur des
nombreux élèves, auxquels il s’adressait,
paroles d’un maître d’école, mais toutes
pénétrées de l’accent paternel. Il exprima,
apssi le regret de constater l’absence de
trop nombreux parents, expressément invités, auxquels il aurait aussi désiré
s’adresser.
Suivit la distribution des 44 prix de
Bible et de français.
Le modérateur, M. Costabel, laiséistait à
la cérémonie, donnant ainsi une preuve
de plus de l’intérêt qu’il prend au trac
vail qui s’accomplit dans le monde des petits aussi bien que dans celui des grands.
— Il y a quelques jours, M. et M.me
Odoardo JaUa fêtaient leurs noces d’or :
une fête de famille, intime et si chaude,
simple et si belle. Tous leurs enfants réunis pour l’occasion, et il valait bien la
peine de venir même de loin, même pour
un jour. La famille avait voulu s’entourer des plus proches parents, joyeiux de
pouvoir dire et faire sentir aux époux les
sentiments d’affection, de vénération et
de reconnaissance qui étaient dans le
cœur de tout le monde. On évoqua le
passé, on relut quelques pages tirées du
livre des souvenirs, bn rappela tels traits
de la grande bonté bien connue des hé‘ros de la fête, on fit des vœux pour l’avenir, surtout on s’éleva vers l’Auteur de
tout don dans des sentiments et avec des
accents de vive et profonde reconnaissance.
— Dimanché dernier, c’est M. et M.me
David Pellegrin, de l’Envers-Doni, qui eurent le grand et très rare privilège de
fêter leurs noces de dianrant. Aussi se
virent-ils^ l’objet d’une toute spéciale déjuonstration de sympathie affectueuse de
^ part non seulement de la parenté, mais
du quartier de l’Envers, dont M. Pelle,^in a été_ « ancien », de l’Orphelinat où
_ a travaillé de nombreuses années, du
Consistoire dont il a été membre, des amis
dùe les époux comptent en si grand
nombre.
Le culte d’actions de grâces et de re«»nnaissanice eut lieu à la maison. Quelle
de occasion pour penser et [repasser
^us le cœur une fois de plus tous les
bienfaits reçus de TEternel durant 80 ans
de vie, dont 60 de mariage.
Que la bénédiction divine continue à
voue accompagner, chers époux Jalla et
Pellegrin, comme par le passé ; que le Seigneur vous redise la promesse si consolante : « Je suis avec vous tous les jours ».
— Dimanche, 11 courant, notre petite
ville a reçu la visite de S. E. Umberto
Ricci, préfet de la province de Turin, du
secrétaire fédéral Andrea Gastaldi, jde
l’on. Malusardi et des dirigeants de l’Union Provinciale des Syndicats de l’Industrie, MM. chev. Scolari, De Stéfanis, Massari, ing. Massimino et Guzzo, réunis pour
l’inauguration du « gagliardetto » de la
section de La Tour du Syndicat des
ouvriers.
La cérémonie eut lieu, à 15 heures, dans
le Théâtre Trente, où toute la population
était accourue,; M. le colonel De Carolis,
notre nouveau commissaire, souhaita la
bienvenue aux Autorités, en les assurant
de la fidélité de cette Vallée.
Ensuite l’on. Malusardi et M. A. Gastaldi expliquent avec force la portée et
la valeur de l’acte accompli, avec un tel
enthousiasme, par les ouvriers de La Tour.
S. E. le préfet U. Ricci exprime sa joie
pour la manifestation dont il est le témoin, et rappelle qu’il n’y a qu’un but à
atteindre, aujourd’hui : « la prospéTÎté du
peuple et la puissance de la patrie ».
Après cette cérémonie, les Autorités et
la foule défilent respectueusement devant
le monument de TAlpin, pour aller inajugurer la nouvelle résidence du Fascio, Sindacati Tessili, Dopolavoro, où M. Virone
remercie les Autorités au nom des ouvriers.
•
MASSEL. Départ. C’est avec un grand
regret que nous avons vu partir M. Ernest Tron et sa famille, miais nous savons
que c’est avec un grand plaisir que d’autres, au-delà de l’océan, les voient arriver. M. Tron nous a encore donné, le dernier dimlanche de son séjour à Massel, un
sermon impressif sur l’infidélité de l’Eglise, cet interdit qui l’empêche d’être ce
qu’elle devrait être.
Le soir, presque toute la jeunesse de
Massel et bon nombre de personnes âgées
se réunissaient dams la Salle du Reynaud
pour une causerie, encore donnée f)ar
M. Tron, sur l’activité de la jeunesse vaudoise de Colonia \Wdense.
Nous remercions’M. Tron pour ses messages, pour la cordialité affectueuse qu’il
nous a témoignée et nous lui souhaitons
un heui-eux retour à son champ de travail, une activité bénie sous le regard de
Dieu. R.
L’Echo des Vallées s’tmit à ces salutations et à ce regret ; M. et M.me Ernest
Tron ont su s.e faire aimer et apprécier
par tous, pendant leur court séjour au
milieu de nous, où ils ont fait sentir d’une
façon puissante les liens cfld nous unissent à nos frères de l’Amérique du Sud.
Nous remercions encore M. E. Tron pour
ses messages chaleureux, et pour la collaboration éffîcace çfu’il nous a promise, dans
le but de faire connaître toujours 7n.ieux
la réalité des sentiments fraternels qui
rattachent nos Vallées à leurs colonies.
Réd.
POMARET. Le dimanche 4 courant
nous ayons eu, dans le temple, un culte
spécial d’inauguration de l’année scolaire.
Le pasteur M. G. Comba; en prenant pour
texte les paroles d’Aggée II, 4 : « Mettezvous l’œuvre, car je suis avec vous », a
rappelé aux parents et aux enfants leurs
devoirs a|fin que la nouvelle année de travail puisse être riche en progrès intellectuels et spirituels.
— Dimanclie, 11 courant, l’Assemblée
d’Eglise était convoquée pour s’occuper de
la question financière. Pour faciliter les
contributions et les augmenter, puisque
c’est là qu’il faut en venir, coûte que
coûte, le Consistoire a décidé de distribuer
dans les familles, trois fois pair an, des
enveloppes : « Pour mon Eglise », dans lesquelles tous les membres d’Eglise devront
placer leurs offrandes et les remettre aux
anciens ou au Pasteur, en leur épargnant
ainsi la corvée humiliante de passer de
porte en porte. H. B.
— ActesJiturgiques du mois de septembre. Baptêmes : Long Bruno de Jean
Pierre, Ribet Guido de Henri, Paistre Philibert Henri de Philibert, Bertet Giorgio
de Emile. — Sépulture : Rostan Catherine
veuve Godin, 83 ans.
PRALI. M. et M.me Fubrrnann, qui ont
fidèlement desservi la paroisse de Prali
pendant cinq années, viennent de nous
quitter pour la viUe de Pise.
Nous ne voulons pas, ici, parler du travail immense qu’ils ont accompli parmi
nous, ni dire tout le bien qu’ils nous ont
fait, car nous les connaissons et nous savons que des louanges offenseraient leur
modestie ; mais, des colonnes de ce journal, qui va leur irorter désormais un
« écho, » des Vallées, nous voulons leur envoyer nos salutations et nos remerciements.
Chers M. et M.me Fuhrmann, nous
n’avons pas su vous témoigner notre reconnaissance pour ce que vous avez fait
pour nous, ni vous exprimer combien votre départ nous ,a attristés et affligés
mais vous savez que si nous ne parlons
pas beaucoup, nous sentons très profondément : ce que nos lèvres ne prononcent
pas, vous le devinez, et notre douleur, en
étant silencieuse, devient plus poignante.
Cher Pasteur, qui saviez si bien porter
le baiume de la consolation chrétienne à
tous les cœurs meurtris par la souffrance
ou le deuil, cher Pasteur qui étiez toujours prêt à nous aider par vos conseils
et par votre exemple, combien vous allez
nous manquer !
Chère M.me Fuhrmann, qui, en allant
visiter et soigner les malades par tous les
temps, sans regarder ni la distance, ni
les mauvais chemins, ni votre propre fatigue, avez donné preuve |d’un dévouement et d’un renoncement sans bornes,
qui avez toujours tellement partagé nos
joies et nos douleurs, soyez sûre que les
larmes que l’on verse en pensant à vous
sont bien sincères.
Chers M. et M.me Fuhrmann, vous aurez trouvé des difficultés parmi nous, vous
vous serez souvent sentis découragés ;
mais sachez que vous n’avez pas travaillé
et lutté en vain ; sachez que votre œuvre
a été bénie, que la semence que vous avez
jetée portera de bons fruits.
Et maintenant, après vous avoir assuré
que votre souvenir isera toujours vivant dans nos cœurs, nous deraiandons à
Dieu de vous protéger, de vous aider, de
vous bénir dans votre travail et dans votre famille.
— Nous voulons aussi souhaiter la bien
venue à notre nouveau Pasteur, qui arrive
au milieu de nous plein d’enthousiasme et
de bonne volonté. Un Pralin.
— Samedi, 10 courant, a été béni le mariage de Grill Maurice Alfred de Philippe
(Pommiers), et Richard Livia Suzamie,
fille de notre ancien du Jourdan. Nous
leur renouvelons nos meilleurs souhaits.
PERSONALIA.
Dans son assemblée générale, la Société
d’Histoire, d’Art et d’Archéologie de la
province d’Alexandrie, a nommé, pai* acclamation, M. le comm. prof. D. Jahier,
président de la Société d’Histoire "Vaudoise, membre correspondant.
En félicitant notre historien de cet honneur mérité, nous nous réjouissons de voir
que le travail sérieux finit toujours pair
s’imposer à l’approbation de ceux qui nous
entourent.
Madame Giuseppe Fasulo, dans Vhnpossibilitê de remercier persomiellement toutes les personnes qui lui ont témoigné leur
sympathie chrétienne dans le deuil qui l’a
frappée, ndus prie de leur exprimer ici
sa profonde reconnaissance.
nnnnnnnnnnnnnannnn^nn
IN MEMORIAM
— Fleurs en souvenir du regretté prof.
Jean Coïsson : Long-Boër, pour l’Orphelinat, L. 100 - Prctf. Théophile Pons, id., 20.
* « «
Ing. Emile Eynard, Bergame, pour Hôpitaux, L. 100.
N. Rors,SEL : E ritratto di Maria-, 7ìiadre
di Gesù. — Edition Stamperia Carunchio - Guglionesi. — Un volume, 28 pages, prix L. 0,80. (Ai Rivenditori e Pastori sconto del 30 % per ordinazioni
non inferiori a 25 copie).
Il s’agit d’un opuscule qui a pour but
de démontrer que le dogme de l’Immiaculée Conception n’a pas de fondements
scripturaux. Les intentions de l’auteur
sont très bonnes, et ces pages pourront
être utiles pour éclaircir les doutes à
l’égard des attributs de Marie.
* * *
Le Monde non-chrétien. — Cahiers de Foi
et Vie - Boulevard Montparnasse, 139 Paris. — Un volume, 136 pages.
Nous ne saurions assez recommander à
nos lecteurs cette publication, aussi riche
en données et en profondeur que simple.
M. le missionnaire M. Leenhardt, qui s’est
chargé de la rédaction de cet ouvrage, a
su coordonner les efforts de ses collaborateurs, MM. J. Bianquis, P. Kuzru, Hartenstein, Hsu, J. Cavaillès, Marc Boegner,
J. Vernier, Ch. Serfass, et nous donner
un aperçu des plus intéressants des différents problèmes soiulevés ipar l’œuvre
missionname : problèmes d’ordre pratique
(nécessité d’un personnel plus nombreux,
naireté des vocations, etc.) ; problèmes d’ordre politique (l’Inde Politique et le contre-coup de la Conférence )de la Table
Ronde, Rapports entre les Sociétés des Missions et les différents Gouvernements, à
la suite du traité de Versailles) ; problèmes d’ordre théologique (la théologie de
Barth et les Missions) ; problèmes d'histoire des religions, de vie religieuse
(l’Inde religieuse. Dieu au Maroc) ; problèmes angoissants de la coopération (Œcuménisme et Missions).
Toutes ces questions sont examinées
avec un profond sentiment des nécessités
de l’heure présente ; im esprit de vie anime ces pages qui ne sont pas de l’histoire
aride, simple exposé de faits, mais une
tentative de fixer ce qu’il y a de plttô
complexe ; l’évolution de la pensée religieuse dans le monde non-chrétien, pour
affirmer toujours la souveraineté de la
Croix.
Des abonnements séparés aux seuls Cahiers : Le Monde non-chrétien, peuvent
être souscrits, au prix de 12 frs. pour
la France, 15 frs. i)Our l’étranger.
oo-e>oo-oooooo^0'€>f>'0'^^^
R. PRETURA DI PINEROLO.
Si rende noto
Che per l’art. 2 del R. Decreto 9 Maggio 1929, N. 1013, il termine per la presentazione delle domande alle R._ ^ocur©
per ammissione afl’esame di abilitazione
alle funzioni di Ufficiale Esattoriale scade
col giorno 15 Novembre p. v.
Che tali istanze debbono essere corredate di tutti i documenti richiesti dall’art. 3 del R. Decreto anzidetto.
Che gli esami avranno luogo nella prima
quindicina del mese di Dicembre del corrente anno, in giorno ed ora da destinarsi
e che saranno in tempo utile partecipati
a ciascuno dei Candidati ammessi.
n Pretore.
0 o o o o oooooooo ooooooooo
COMUNE DI TORRE PEELICE
COMUNICATI.
Assistenza Invernale. Nefla_ SMa Municipale ha avuto luogo una riunione dei
maggiorenti del Comune, indetta dal
missario Prefettizio e Segretario Politico
del Fascio sìg. Ten.-Col. Cav. Ettore De Carolis, per le provvidenze rélative all’assistenza invernale.
La riunione, clie è stata molto numerosa, ha proceduto alla nomina di un Comitato nelle persone dei sigg. : Presidente
il Ten.-Col. Cav. Ettore De Garélis, (immissario Prefettizio e Segretario Politico
del Fascio. — Membri: Per le Società
Sportive, il sig. Bert Gustavo — Per le
Società Operaie, il sig. Passet Fr,^resco
___ Per le Associazioni Combattentistiche,
il sig. Ten. Rostan Giulio — Per il Dopolavoro, ring. Merlo Lodovico — Per le Cooperative e Consorzi, il Geom. Ermanno
Ceresole — Per gli Istituti {Bancari,, il
sig. Bertalot Ruben — Per i Commercianti,
11 sig. Piano Angelo — Per gli Agricoltori, il sig. Rostan Enrico — Per i Professionisti, il Dott. Davide Rivoir ■ Il
Priore Teol. Dott. Barale Giovanni ed u
Pastore Valdese sig. Tron Giulio.
A cura del Presidente saranno distmbuiti blocchi a madre e figlia per i sussidi e sarà impiantata una regolare contabilità di carico e scarico, che sarà sottoposta al controllo del Presidente e di tre
Revisori, nominati dal Presidente [nelle
persone dei sigg- : Maggiore RR. C(T Cav.
Davide Gardiol, Prochet Alberto e Turbi!
Giusepiie.
41 « *
Per il giorno 28 coirente [sarà inatu*gurata a 'Torre Pellice la lapide che tramanderà ai posteri la memoria del trasvolatore atlantico. Medaglia d’oro Tenente
Giuseppe Damonte e la strada che gli è
stata dedicata. _ , .
La lapide, per lodevole iniziativa^ della
Società Fòrza e Luce Elettrica, sarà murata neH’umile casa ove l’Eroe insigne
passò la sua infanzia.
Sarà inoltre inaugurata la strada' che
dial nuovo Giardino Muston immette sul
Viale della Rimembranza.
Sarà comunicato, a suo tempo, Torario
ed il programma della cerimonia.
«>!!>»
Bando di concorso borsa di studio « Emilio Bachi ». — Il concorso per la borsa di
studio « Emilio Bachi », bandito con avviso del 12 Settembre u. s., è protriatto al
12 Gennaio 1932, a mente dell’articolo IIP
dello Statuto.
1 concórrenti dovranno presentare i documenti prescritti entro il 31 Dicembre
1931-IX®.
Torre ,PelIice, li 14 Ottobre 1931-IX'’.
Il Commissario Prefettizio :
Ten.-Col. Cav. E. DeCaeous.
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domestico. Ottime referenze. — Scrivere:
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MINISTERO DELLE COMUNICAZIONI
DIREZIONE GENERALE DELLE POSTE E DEI TELEGRAFI
BUONI POSTALI FRUTTIFERI.
Xo Stato offre al risparmiatore il buono postale fruttifero quale ottimo mezzo di investimento delle iDroprie economie, preferibile ad
altri, tanto per l’assoluta sicurezza che presenta, quanto per il frutto che rende.
I buoni postali fruttiferi si emettono e si
rimborsano presso tutti gli ufBei postali del
Regno, delle Colonie e delle Isole italiane dell’Egeo, nei tagli fìssi di L. 100, 500, 1.000 e
5.000, fatta eccezione per le ricevitorie postali
dì 3“ classe, le quali sono abilitate al servizio
limitatamente ai titoli dei primi tre tagli.
Alcuni uffici principali, a ciò autorizzati,
emettono e rimborsano anche buoni dei tagli
da L. 50.000 e da L. 100.000.
II rimborso dei buoni può ottenersi a vista
presso gli stessi iifiQoi che li emisero o con un
preavviso di sei giorni, presso qualsiasi altro
ufficio autorizzato ad emettere titoli dello stesso
taglio.
Il detto termine di sei giorni, per altro, non
applicabile ai rimlxirsi di buoni emessi nel Regno, chiesti presso gli uffici coloniali o viceversa, nei quali casi U termine stesso è protratto di quanto occorra perchè l’ufficio che
deve eseguire il pagamento cliieda all’Amministrazione centrale, ed ottenga, la necessaria
autorizzazione, attraverso gli ordinari mezzi
di comunicazione.
I connazionali residenti all’estero possono
anche essi ottenere remissione ed il rimborso
dei buoni, valendosi degli stessi mezzi e con le
stesse modalità relativi al servizio delle Casse
postali di risparmio.
I buoni postali fruttiferi sono nominativi e
pos.sono essere intestati a qualsiasi peivsona fisica (anche rappresentata da un terzo), nonché ad enti, associazioni, pure se non legal
iiiente costituite, a ditte, ecc., ecc. Essi per
legge non sono girabili nè altrimenti cedibili,
e non sono soggetti a sequestro ; godono della
esenzione da qualsiasi imposta 0 tassa presente o futura.
I buoni fruttano un interesse composto che,
dal saggio iniziale del 5 0/0, si eleva progressivamente, in ragione del tempo, fino al 6 0/0
dopo cinque anni. I singoli saggi progressivi
hanno effetto dalla data di emissione dei buoni,
come è dimostrato dalla tabella che segue, e
dalla quale si desume che il capitale versato
si raddoppia dopo dodici anni e si triplica
dopo diciannove.
Una tabella simile è stampata a tergo di
ogni buono, e da essa si rileva quanto, per
ogni titolo, spetti all’intestatario al momento
del rimborso, per capitalo e per interessi.
Questi ultimi si calcolano a bimestri maturati.
Le variazioni degli interessi sono disposte
con decreto del Ministro per le Finanze, da
pubblicare nella « Gazzetta Ufficiale del Regno », e hanno effetto soltanto per i buoni da
emettersi dopo la pubblicazione del decreto. I
buoni emessi precedentemente conservano gli
interessi ad essi attribuiti daUa talieUa riportatavi a tergo.
I buoni smarriti, sottratti o distrutti, sono
duplicabili.
I buoni per i loro caratteri intrinseci, e specialmente per quello che permette di calcolare
in modo certo, fin dal momento della emissione,
quale sarà, dopo un determinato tempo, il loro
valore integrale per capitale e per interessi,
possono co.stituire una assai raccomandabile
forma di as.sicurazionc a termine, a favore
proprio 0 di altre persone che si vogliano
beneficare.
S. ^lObüRE TONICO^ >
■R RICOSTITUENTE A*
INDIRIZZI delle principali Chiese
ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro diaiivie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LU.SÈRNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rlvoìra.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Mlcol.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Gand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore ; Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARE'iTO - Pastore : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore ; Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S.GEHM.CHISONE - Pastore ; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «CMesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastore ; Corrado dalla, da Fium^
AOSTA - Chiesa ; 3, Rue Croix de ViUe - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Cliiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63. .,,01 „„„
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabelLo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di VallecTOSia
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore .
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaecaro - Pastore: Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa ; 3, Via Filippo MeUana.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via NaumacMa, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERTGNOLA - Pastore ; Alfonso Alessio.
OHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Cand. Teol. Carlo Lupo.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastcjre :
Rinaldo Malan.
DORATO - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - 'Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA iPO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa dì Via de’ SeiTEigLi, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Clùesa dì Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynler, ivL
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado dalla. Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
CoTsson.
GENOVA - CMesa: Vìa Assarottì. - Pastore:
Emilio Corsani, Via Cuitatone, 2.
■GROTTE - Chiesa Evangolicr - Cand. Teol. Arturo Rostngno.
IVREA - CMesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d'Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Gliiesa : Via G. Verdi. 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni QriHi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - CMesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - CMesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiflredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Concai
Piazza Missori, 3 - Pastore; Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Marriano Morcscliini. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Pe3'ronel, Piazzale Idhia, 5.
NAPOLI - CMesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Cand. ’frol. 'l’eodoro Raima, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore i
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. GiuseppeCastiglione.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Clriesa : Via Spezio, 41 - Pastore i
Attilio Alias, i\i.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALUiCROSlA - Pastore: Davide
Fons, Istituto Peniininne Valdese.
PIEDICAVALLO - CMesa : Via Carlo Alberto,
PISA - Chiesa: Via Doma, 15 -, Pastore’ Alberto Fuluinann, Via Der na, 17
REGGIO. CALA URIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
^di Nava, V'ia .Demetrio Tiipepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - .Pa,store : Eol'erto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enl ico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107'
- Pastoie: Giovanni Bonnet, ivi., — Clriesa
di Piazza Cirvour- (Culto alle ore Ì7.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Mcarianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maiuin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa.
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarincf
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore r
Ugo Janni, ivi. ■
SCHIAVI D’ABRU2iZO - CMesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ; Viale Cintatone,, 5 - Pastore Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Clilesa ; Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Èlio Eynard,.
da PacMno.
SUSA - CMesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - CMesa : Via Di Palma, 13 - Pastore ; Alberto Ribet.
TORINO - CMesa ; 'Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore i
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Oand^
Teol. Oi^te Peyronel, ivi. — Per la Dia^
spora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vlnzagiio, 73^.
TRIESTE - Ciiie.sa : Via S. M. Maggiore - Pastore'; G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5»
VENEZIA - CMesa : Palazzo Cavagnis (S. M..
Formosa) - Pastore : Giov. Berdinatti, ivi.
VERONA - CMesa : Via Duomo (angolo Via-.
Pigna) - Pastoie ; B. Celli, Via Valerio'
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mlngardl.
Il culto principale si celebra in tutte le^
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA.
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabeh- .
moderatore - Pastore Antonio Rostan. se-1
gretario-o<K)oiei«5, - Via (.¿uattro JNOvembre,.
107, Roma (1).
PA'POLTA’ DI TEOLOGIA - Vìa Pietro Cessa,.
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno/
Ernesto Comba, Davide Bosio. ^
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pel-;
lice - Preside : Prof. D. Jahier. i
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Penero. 3
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI - '
Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio, j
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonie I
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Porneron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Dawide 'PonsORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias,
ORFANOTROPIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Setrragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BeiLlrollet, 36). ,
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma^
retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GiovannU^
ASILO PEI VECCHI - S. Germano CSiisone. '
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
PacMno, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VallecrcKia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD,
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de ColoniA) Pastoi’e Ernesto Tron.
COLONIA cosmopolita-artilleros (Depaaiamento de Coloniia) - Pastore Enrico
Beui — Pastore emerito Pietro Bou nous
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivodir, Estajoion Tarariras.
QMBUES DE LAVALLEhCOLONIA MIGUBLETE (Deip.to de Colonia) - Candidato ÌB
teologia Carlo Negri®, Ombues de Layalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (I^.to de O
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evanigelìste
Giovanni Ptetiro Gonne*.
SAN SALVADOR (Dep.to do Soriane) - Fa'
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to ds
Rio Negro) - Visitée périodiquement
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de PaysandÙ)
- Visitée péiiodiqueiment
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SUvio Long, Estacion Jacinto Axauz, F.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sant»
Fé} - l’astore Lévy Tron, Estacion Wilder- ^
miith, P. C. C. A. '
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Evangelista E. H. Ganz, Ester '
cion Villa Ocampo, F. C. S. F.,
Argentina.