1
Aanée XHP_____________________
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie . . . . . li. 3
Tous les pays do rUniou de
poste . . . . * (J
Amérique du Sud . . » 9
Ou »‘abonne ;
Au bureau d‘Admînîflt.ratîmi^
Obe/: MOI; les Pasteur» ;
Che-î M. Ernest Kobert ('PignorolJ
et À la Librairie Ghiantore et
MasüarelU fPigneroI).
L'abonnement part du 1- Janvier
et se p^ie d'avanue.
N. 49.
ïiuméros séparés demandés avan
le tirage 10 centimes ohaouu.
Annonces: 30 centimes par ligue
pour une seule fols, —15 centimes de 2 à 5 fois et 10 cen
times pour 6 fois ot au dessus.
S'ailrosBor pour la Kédftction et
l'JLdinÎnlstraliion A K. le Pasteur H. Bosio — Saint G$vmaîn~
ChêSOfi ^Pinerolo} Italie.
Tout changement d'adrjflSG est
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLEES VAUDOISES
"I ■ Paraissant chaque Vendredi
y««« nte sètêz témoins. Aotbs 1,8, 5î4iiiàni la vérité ates la charité. Ern. iv, 15.
De quoi lire pour les Orphelines. - Tout
chrétien est miartyr ou témoin. — Ecole de
méthode. - Noutidks religieuses. Journaux^ et Livres. — Annonces. ,
De p«i lire pour les Orphelines
La Direction de l’Orphelinat s’est
préoccupée de ¡a nécessité de donner
aux élèves une nourriture saine et
suffisante dans le but de les forl.ifier
et de les mettre à même de gagner
leur pain, N’oubliant pas que les
orphelines ne vivent pas de pain seulement, il a été pourvu aussi à ce
que les élèves eussent, dans une mesure convenable, la nourriture qui
convient ,à l’âme.
Le culte, malin et soir, est régulièrement fait par Mademoiselle Cbristoffel. Directrice de rétablissement,
qui donne aussi les leçons d’histoire
biblique, tandis que le cours d’inslriiclion religieuse est donné par l’inspecteur. Les élèves suivent toutes l’Ecole
du Dimanche, si bien dirigée par Mr.
le prof. B. Tron, et les plus grandes
fréquentent le culte de l’Eglise à laquelle elles appartiennent. Et cela
suffit, à notre avis, pour ce qui concerne l’édification du cœur.
La culture intellectuelle veut aussi
sa part, et aux bonnes leçons que
donnent M"” la Directrice etMr. l’insliUileur Forneron nous voudrions
pouvoir ajoiiler des lectures saines,
instructives, intéressantes etédifiantes.
Nous sommes malheureusement
très pauvres h cet endroit. Qu’il
suffise de dire que les chères enfants
en étaient à lire et à relire, dans le
passé, Les Vaudois dans l’Vraguay
qui a des mérites incontestables, mais
qui ne nous semble pas fait pour des
élèves de 7 à 15 ans.
Nous désirerions avoir une modeste
bibliothèque à la disposition des orphelines, et le moyen de l’obtenir
nous semble facile et pratique, puisque
nous savons de pouvoir compter sur
tous les amis de l’Orphelinat pour
une amélioration aussi utile que nécessaire. Et c’est à eux tous que nous
adressons notre appel, en priant le
Témoin de vouloir bien leur apporter
notre message.
2
-386.
N’est-il pas des familles, qui ne lisant pas tous les livres qu’elles possèdent, ou qui, les ayant lus, peuvent en disposer ?
N’esl-il pas des publications périodiques utiles que l’on pourrait
céder à l’Orphelinat après lecture?
N’est-il pas quelque argent disponible qui serait très bien employé
dans l’achat de bons livres pour les,
orphelines ? » i
N’esl-il pas quelque bourse un peu
garnie qui puisse se délier pour que
les orphelines aient de quoi lire?
N’esl-il pas, ici et là, quelque livre
ou quelque publication périodique
qui encombre les rayons de telle bibliothèque et' qui pourrait faire
beaucoup de bien ài l’Orphelinat?
L’idée ne viondrait-elte pas à nos
amis d’abonner l’Orphelinat Vaudois
à quelque publication comme la Famille, le Témoin , l’italia Evangelica,
\e'BoUeitino, l’jlmt de ta maison,
le Rayon de soleil, le Messager de
l’Ecole du Dimanche, VAmieo dei
Faneiulli, \a. ■ Messagère d%i monde
payen, le Petit Messager des missions,
ou telle autre publication rédigée au
poicl de vue chrétien?Nous espérons
que cela se fera, môme sans retard,
tant nous comptons sur les amis assurés à la bonne cause que nous
plaidons.
Les abonnements doivent être faits
à l’Orphelinat Vaudois, {Torre-Pellioe).i t I
• Les envois peuvent être faits, soit
à l’adresse précédente, soit à celle de
Etienne Bonnet, pasteur à Angrogne
( Torre Pellice).
Tous les dons, même les plus modestes^ sont repus avec reconnaissance
et inscrits à côté des noms des donateurs.
Etienne Bonnet, inspecteur.
Toiil chrétien est martyr on témoin
Le divin fondateur du Christianisme
a consacré le principe qu’il y a Un
devoir envers la vérité, que la vérité
en elle-même est sainte et précieuse:
qu’on ne peut ni négliger de l’acquérir,
ni se dispenser de la dire; qu’elle
est le bien suprême du monde entier,
le bien de chaque homme, son droit
et son devoir, Jési^-Christ| est un
témoin; il est venu dire aux Sommes
ce qu’if a vu chez sou,père; il^ fondé
sur ce caractère de suprÔmei'témoin
sesjitres à l’empire du monde. «Je
suis" roi, dlt«-il it Pilatet je suis né
pour cela, et je suis venu dans le
monde pour rendre témoignage à la
vérité». Jean xviii.37. Mais ce témoignage rendu n’a mis en ses mains
le sceptre de l’humanité que parcequ’il
a été rendu du haut d’une croix. Te|le
est la condition du téiuoignage; l’Eglise l’a compris ainsi Îorsqulelle a
donné à ceux qui mouraient pour
l’Evangile le simple titre de témoins,
car un martyr est un témoin; mais
tout témoin n’est complet ,,, n’est diane
de 'fbf, qü’àutanl qu’il devieht'rhartyr.
Le christianisme est un témoignage
ou un, martyre: tout chrétien, est
martyr, et n’a d’autre fonction sur
la terre que « d’annoncer les' Vertus
de celui qui l’a appelé des ténèbres
à sa raerveilleusc lumière». 'Disciple
d’\in Dieu qui qst mort pour la vérité,
il doit aussi mourir pour la vérité,
sinon sur Iq croix ou dans lesflamtnes,
du moins dans le supplice perpétuel
de l’amour propré et dans le sacrifloè
du moi humain: sinon dans son corps,
du moins dans l’opinion,,das autres,
où nous vivons d’une seconde vje,,et
où le mépris nous atteint et nous
tue. Ainsi, lé caractère propre et le
premier sceau-du christianisme, c’est
le témoignage, c’est la confession.
Ainsi le premier crime envers, pieq,,
c’est le .silence. , ,
' k: VinetI''
« Soyez toujours prêts à répondre
pour votre défense, avec douceur qt
3
“x «'VWW./WWWVWWVWW 1
..387
respect, à tous ceux qui vous demandent raison de votre espérance. »
»Un ouvriér, maçon de son état,
nouvellement converti à l’Evangile,
IraVailIail en Belgique chez le ¡gOuverheùr de sa. province.
— Est-il vrai, lui demanda la
femme de ce dernier, que vous vous
êtes fait protestant?
— 'Oui, madame, il est parfaitement vrai que j’ai embrassé l’Evang'Ie
"f- Mais’yous êtes dans une grande
erreur: si les protestants avaient la
vérité , monsieur le gouverneur le
saurait bien. ,
—^Ah!Madame, répondit l’humble
ouvrier,'Ponce-Pilate était aussi gouverneur', et cependant il tté savait pas
ce C’était que la vérité:
.ifM, ■.li'iVii
■li M
' 'Ecole de métiiode
-.1:- ■ M', r..
- !'i : î:.: ■ ‘ ,
Celle'instrlulloni excellente par le
bien qu’elle fait, s’est ouverte celte
année à La Tour au profit de 50 instituteurs venus des diverses paroisses
du Val Pélis. Trente-deux d’éntr’eux
sont des régents et dix-huit sont des
maîtresses. Sur ce nombre total, il
en est dix qui n’ont qu’un an d’exercice, quatorze en ont de un à cinq,
neuf en ont de 5 à 10, 3 en ont de
10 à 15, un ien a ê5 et un autre en
a 35. Ce dernier est le doyen de nos
régents, puisqu’il a atteint l’âge de
68 ans. n i’'
Quelques-uns sont dispensés pour
des raisons’’plausiblçs ; rnais nous
craignons ‘qu’il y"én ait'"par-ci par
là qui ne fréquentent pas l’Ecole
de méthqde qmjls'devraient et pourraient suivre’ à leur ^rand avantage.
Pàr‘Contré, il est six régents et une
mâîtCèsse qpi, tout "dispensés qu’ils
sont, n’ont pàsnioins fréquenté l’Ecole
de méthode très régulièrement, persuadés qu’ils sont d’y apprendre toujours quelque chose, d’utile.
Les,,professeurs qui ont donné des
leçons rendent tous un bon témoignage à la régularité, â la bonne tenue, au sérieux et à l’allentioh nVec
lesquels Jes régents et les maîtresses
ont suivi les leçons. ‘ >
Ils sont maintenant tous à l’œuvre
et nous demandons au Seigneur de
les bénir chacun dans le champ de
travail qui leur a été confié.
E. Bonnet,
lîouüeilee reltqtetisee'
ilf.. Moody et le Christianisme pratique. — Un incident assez caractéristique, et qui fait hOUflèur au viril
bon sens de M. Moody, s’est dernièrement passé à' Chicago. Pendant
une absence que faisÇit l’éminent
évangéliste, son sulfragant, le Rév.
C.-F. Goss, avait prêché le difnanche
malin un Sermon dans lequel il raip-:
pelait les tentations auxquelles les
jeunes ouvrières «ont en butte dans
les gi’andes villes et proposait la création, dans un emplacement voisin
du temple, d’un asile destiné à abriter
les filles du,pèuple qui n’àvaient pas
dé foyer domestique. Six mêiAbreS
du Conseil d’Eglise, scandalisés de
ce que M. Goss avait consacré tout
sonsermon à développer le plan d’une
œuvre chrétienne,au lieudese borner
à exposer le sens d’un texte bibliqûe,
lui reprochèrent de ne pas savoir
« prêcner purement et simplement
l’Evangile, » et le firent dans des
termes tels que le sulfragant donna
sür-le champ sa démission. '
Ayant appris ce qui venait de se pàsser,M- Moôdy accourut à Chicago pour
prendre la défense de son collègue,
il fil un sermon sur les sermons , âu,
cours duquel il s’écria : « Je vous eh
supplie, ne renvoyez pas un prédi-,
caleur parce que ses sujets, ne sont"
pas ceux que vous auriez choisis
vous mômes ; n’exigez pas de 'Vos
pasteurs qu’ils n’aient qu’une seule
corde à leur insirumenl, et qii^ls
jouent constamment de celte même
corde !» — A la suite de cette in-,
lerveniion de M. Moo^, l’Eglise
refusa la démission du sufrraganl, et
4
3áS
accepta celle des six méconlenls du
Conseil d’Eglise.
En commentant ce fait, le Christian
[/mioii observe avec raison que (rie pasteur qui a à faire avec lesjclasses laborieuses , et se confine dans la prétendue prédication du pur Evangile, sans
s’embarrasser jamais d’améliorer la
condition terrestre de ses semblables,
ne suit ni les directions ni l’exemple
du Christ.
Dans le cours de l’année, 725 personnes ont été admises, sur la profession de leur fol, dans. l’Eglise du
docteur Talmage.
Vingt-six missionnaires des deux
sexes se sont embarqués dernièrement à New-York sur le « City of
Richmond » à destination de l’Afrique
centrale,où ils vont rejoindre William
Tailor. I
La ville de New-tork, lisons-nous
dans VEvangéliste, ne compte pas
moins de 286 pasteurs évangéliques
engagés dans l’œuvre du ministère
proprement dit, et plus de 300 qui
s’occupent de l’enseignement, du journalisme, etc.
{Eglise Libre).
M. le pasteur Fliedner, de Madrid,
a entrepris depuis quelque temps
une nouvelle version du Nouveau Testament en langue espagnole, c’està-dire dans le pur idiome castillan.
La traduction est faite sur le grec
d’après le texte le plus autorisé. M.
Fliedner se propose de donner à la
fois une version d’usage général et
une révision rigoureusement critiqué^
de versions antérieures.
Les Evangiles de saint Matthieu et
de saint Marc ont déjà paru; celui
de saint Luc doit paraître prochainement. {Eglise Libre).
Mr. Sfiurgeon et V Union baplisle.
— Dans le numéro de novembre de
sa revue, L’Epée et la Truelle, le Rev.
C.-H. Spurgeon annonce qu’il se retire
positivement de l’Union Baptiste. Les
pasteurs libéraux, dit-il, ont main
i . ‘.b
tenant avoué leurs hérésies / d’une
manière parfaitement catégorique. Or
lès croyants ne peuvent s’unir fraternellement avec ceux qui admettenlla
possibilité d’un salut après la mort,
3ui font peu de cas de l’œuvre réemptrice de Christ, qui nient l’inspiration plénière des Ecritures, qui
rejettent la personnalité du Sl-Ësprit,
qui font du récit de la chute,une
fable, etc. Les Unions où les chrétiens
orthodoxes se encontrent avecceux qui
répudient ainsi leurs croyances, deviennent des çonfédératijqtis pour le
mal. — Aussi Mr.'Spùrgé'on rompt-il
avec l’Union baptiste, « qui n’est,
dit-il, qu’une association volbptaire
d’Eglises, dont Hne^,çbngrègatipn|,ou
un individu peut sortir par.'un simple
acte de volonté, » mais il'ne songe
pas à constituer une nouvelle dénomination. «Il y en a assezdit-il,
comme cela. Et^si j’én créais une aujourd’hui, demain les « larrons et les
voleurs» qui ont pénétré dans d’autres « jardins clos » escaladeraient
aussi les ittiurs de celuî-eij et».tout
serait à recommencer. »
('Extrait de la Sem. Relig. )
Les Moraves, lisons-nous dans la
yie Nouvelle, possèdent une importante mission en Mosquitoland, dans
laquelle il vient de ,se produire un
réveil extraordinaire. « Les Mosquitos,
dit le docteur Thomspon, sont supérieurs aux autres Indiens, bien
qu’ils soient encojo. sauvages,^ ignorants et dégradés, et que la/' polygamie et l’infanticide soient', choses
communes parmi eux,»» , ,
La mission morave l'eu i’envoya,des,
missionnaires en 1849. Pendant los.
trente années qui suivirent, mille,
personnes à' peine embrassèrent le
christianisme et se firent .baptiser;
¡a mission,avait employé Irenté-lrois
missionnaires des deux sexes.
Au printemps ^dc 4881, un révèjl
commença à se m.inifesler, dû prObablementà la distribution du Nouveau
Tesfa'menl traduit en mosquito et
qu’on avait répandu parmi le peuple
l'année précédente.
5
389
Depuis lo'i'è'lç rfiveir continue, et
enMi)'.çjp|.^OÜ pei^sonnes ont été qjonfies
à l*EgIise.
Ce réveil, dit un des Indiens, ne
doit pas être la fin, mais le com\ mencemeal de r(Buvre de Dieu.
*
•k •»
L’Eglise réformée de Marseille vient
de faire une douloureuse perte. Mr.
Pernessin, membre du Synode de
1872, l’un des laïques qui ont le plus
contribué au réveil de l’esprit de
selfyovemment àa.ns l’Eglise nationale,
est mort., ' I. ,t
( Egl. Libre. )
■ 1 / i-(;■ > ' . ■
r Journaux et Livres i
. -uroMrlI'iq'i.'ür__
La 'Itivislà Cristiana, dirigée peudant quinze ans par M. le Doct.
Cômba de Florence, annonce qu’elle
cesse de vivre avec l’année 1887.
Son, directeur a. l’intention de continuer’son grand ouvrage sur l’Hiatoire de la Réformation en Italie et
de le conduire jusques aux travaux
cdnlemporaînB d’Evangêlisütion. Il se
voit en conséquence forcé de suspendre
la publication de la Rivista.
A
♦ *
D’un autre côté le Comité National
des Associations Evangéliques Italienne.s a entrepris la publication d’un
Bulletin mensuel des Unions (8 pages
in 8“ à fr. 1. par an). Nous avons
reçu le iin.méro d’essai ,de cette nouvelle publication, et, l’avons trouvé
a.ssez varié. Le Comité attend pour
continu,ér son oeuvre d’avoir recueilli
300 edhésïodS'.' S’adresser à'Mr. E.
Ey'nard Sedéélairé ‘du ' Comité Natio-.
nal, Corso Ré üraberlo 15, Torino.
; I«
* *
■A ’ î
M. Charles Clausen,' .ancien de In
Paroi.ssp delTdH'n, et maih'lentVnl pro‘
priétairè' de là grande’ Librairie H.
Lœscher’(19 Rue de Po,,'Turin) a
donné un déyeloppernenl spécial à
son, dépôt de livres concernant la
Théologie et la Philosophie, il a
même entrepris la publication de
catalogues particuliers où sont notés
lés livres de ce genre avec les prix
de vente. Dernièrement encore nom?
avons reçu un Catalogue intitulé
1 Choix de Livres Relïgiéüx Evangéliques » où se trouvent bien des
ouvrages, français, italiens, anglais,
allemands■ dont on peut, à bon droit,
dire qu’ils valent ce qu’il coûtent.
Histoire des Vandois d’Italie
depuis leurs origines jus(m% nos
jours, par Emice Çomba. Première
partie; Avant, la Réforme, —r Paris,
Fiscbbacher; Turin, Lee,scber, 1887.
Un vol. in-8“ d,é 378 p. : 6 fr,! 50.
«C’est une belle singularité [de ce
petit peuple, Ia dit Michelet, parlant
des Vaudoisy dloccuper par ^histoire
une place aussi haute en Europe j>.
lirest certain,)'.en effet, que ce;petil
chandelierde l’Eglise vaudoise, alhimé
par le Lyonnais Prene Valdo au milieu
des ténèbres du moyen-âge, .a jeté
de'splendides lueurs, ique tpqs les
souffles déchaînés de ia;,,persécution
et de la violence romaine n'ont jamais
pu, grâce à Dieu, éteindre'. Pourtant
celle histoire des ;Vaudois, ,qui devrait être familière à tous les pro testants, puisque les Vaudois ont été
incontestablement les précurseurs de
la Réforme, est moins copnue qu’on
ne le présume. .Son premiei' âge a
été fouillé, discuté par maints érudits,
mais on a oublié de le rcconler < ,et
nous n’avons guère encore, en fait
d’histoires générales dp l’Eglise van^
doise, que.des ouvrages qui, dalenl
de longtemps, et qui,,, sur, les,origines
du mouvement, vaudois,,.! sont, tout
pleins de ces.légendes qu’on acceptait
autrefois sans contrûle..i;;,\l .i,
M. Comba a donc comblé une vraie
lacune et) rendu service au public
curieux -des! choses ^de l’histoire en
entreprenant d’écrire son livrei Nul
ne pouvait i être mieux préparé que
lui pour ce travail. Vaudois de naiss,ance et parlant ou» écrivant aussi
bien le français que l’ilarien (il l’a
prouvé par ce livre même, dont le
style coloré porte l’empreinte des
maîtres de notre langue ), prédicateur
6
390
dislingiié de l’Eglise vaudoise el professeui: au Collège Ibéologique que
ceUe Eglise a fondé à Florence, Mr.
Emile Coinba a fait, depuis de longues années, son étude spéciale des
origines et de l’histoire de celte illustre Eglise. Il est au courant de
tout ce qui a été publié, sur celle
question, des origines vaudoises, en
France et en Allemagne. Il connaît
tous Içs travaux de ces critiques distingués qui se nomment M. Foerster,
Grüzraacher, P. Meyer,, Ch. Schmidt,
Ch. Molinier, Ed, Montel, Sam. Ber
ger, etc. , él il est lui même fort capable, à l’occasion', de çritiqüer les
critiques. Ses jugements'sobt d’ailleurs partout marqués au coin de la
prudence etIde la Sagacité, et, sur
tous les points, contestés entre les
critiques ÿ nous croyons qu’il a su
discerner et adopter la thèse la plus
vraisemblable.
Sous sa plumej rhisloire des Vaudois sort du vague el de la pénombre
où l’avaient laissée la plupart des
historiens antérieurs et, si elle perd
les contours fuyants et v.aporeux de
la légende pour prendre des traits
plus précis, ceux-là pourront le regretter qui sont disposés à se contenter de l’à peu près en matière de
connaissance du passé; mais tous
ceux — et le nombre en croît tous
les jour's —qui apprécient par dessus
tout, en matière historique, les
données claires et cerlaineSj remercièront le distingué professeur qui,
an prix de quelques étalages nécessaires', a éclairci pour eux les brous-1
.sailles des antiquités vaudoises et leur
permet de poser le pied sur un terrain
sûr. VHistoire des' ,Vmdois d'Italie,
de Mr. Emile Comba, ne sera pas
seulement la plus récente, la plus savante et à certains égaéds la plus
complète; elle sera, on peut le dire,
là seule histoire vraiment authentique
et sûre de ce noble petit peuple dont
la fière retraite alpestre a été le
premier berceau de notre glorieuse
Réformai ion...
( Le Signal).
Eus. Bévëillauq.
SOUSCRIPTION
en faveur du temple 4e Prainnl
Montant des listes précéd. fr. 1459,70
Mme Freii'ia veuve Reÿriaud ''
(Pérouse-Argentine) . » 10,—
M. David Marauda . i; » -3,!—
Total frs. 147â,70
fôctfUC ^oitt’tquc
Miaiie. — Après avoir employé,
ou perdâ paâ^ablemnfifc;deî temps en
interrogations et en interpellations,
auxquelles les ipipistres se. sont généralement empressé? de r,épondre,
la Chambre va s'occuper | du ‘ pyqjelj
de loi sui’Ja réorganisation des mïnistèresi c*est-à-dire essentiellement
sur la création de deux ministères,
nouv.eqpji, celui du. 4(. colllit
des Postes éf des telèÿrapAes.' Les profanes né voient dans cette réorganisation que la création de deux ,ndqr
veaux portefeuilleS|desiinds à satisfaire,
l’ambition de deux hommes parmi
les plus difficiles à manier, ou peutêtre à récompenser leurs services.
Nous doutons fort que ce projet de
loi tel qu’il a été conçu,soil! adopté'
avec un peu d’entrain.' Il S’agira en
définilivé d’accroître dè plusieurs
dizaines le nombre déjà excessif des
employés du gouvernementl h
A Mdssawa,,le générai ,en çhef,. Dp
S. Marzanp, s’occupe activçmenLd’iniSi ’
peçtions èt' de revues(''dèé'''quatré,i
brigades squs ses‘'ordrès,j ,, '
On dit le Négus très préoccupé de
l’allaque dont il est menafîé;, mais
il est, probable que'l’on pé¡'sait nçn^
de précis ni sur: ses seriürnents , . ni
.surses préparatifs, comme l’on ne sait j
plus rien de la mission anglaise qui.
devrait élre auprès de lui. — U ne'
faut pas publier que les nouvelles d’A-,
frique sont contrôlées par (e généràT,
en chef, et qu’il ne laisse donher
7
~39i
qaie celtes qui 'ne disent rien de ce
qu’on voudrait savoir.
h‘d France s depuis samedi soir un
nouveau Président, Mr, Sadi-Carnot
petit fits du célébré conventionnél qui
de son cabinet à Paris diHgbait les
armées de la première République et
comme l’on disait, organisait la victoire.
Ceux qui connaissent le mieux la
France et ses deux chambres avaient
bien prédit quelqué surprise; mais
à la veille du Congrès , il n’y avait
ceriainemehl pas dix de ses membres
qui crussent possible i’eleclion de
Mr, Sadî-Giàrnot. Là crainte d’une
révolution irèsi possible, et la circonstance li'ôs hetireuse qu'il avait fait
part des ministères Ferry et Freycinet
les deux candidats qui divisaient le
parti républicain ont valu à Mr.
Carnot le fauteuil de la Présidence.
Noussoiuhaitotîs très sincèrement pour
le‘ bonbeur de la ' France, comme
pourUaipaix de l’Europe {fu’il s’y
maintienne au moins pendant sept ans.
Granae Ætretaÿine. — L’énergie
déployée soit à Londres soit en Irlande par les chefs de la sûreté publique cl le gouvernement en général,
a commencé à ramener le respect
à la loi qui était la gloire de l’Angtelerre. Deux mois de prison infligés
au, Lpi'difnaire de Diibliu, sans qu’il
ail osé en appplef à, là sentence du
Tribunal, oql probtiil und salutaire
impression. ./.í ',,i d
' • 1 ; : ’ / • "»"F“' : ' ’ . :
Æltnlg-ffnitt. P—■ Le Président
Cleveland annonce au Congrès un
excédent de 75' millions des recettes
sur les dépenses, et il demande quelle
digue on doit opposer à ceUe inondàtipn.
Si l’on pouvait la dériver sur l’Europe méridionale!
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passages à lire en famille, le tout se r.ipportaut à l,à leçon du dimanche
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lloFF pasteur, in 12, fr, 3,10; prix
baissé fr, 2.,
Les femmes de la Chrétienté ftar
l’auteur des Chroniques de la famille
Schoenberg.-Cotla, traduit par M“'® de
Witt-Guizot, in 12, IV. 3,50; prix
baissé fr. 2. —
Discours sur les Réveils par Finney, 2® édit, in 8°, fr. 3,50, pour fr. 2.
L'Eporfue des Maccabées. Histoire du peuple hiif depuis le retour de
l'exil jusqu’à la destruction de Jérusalem, par J. A. Rosi., in 12, ir. 3,
prix Uaissé fr. 1,80.
Mémoires d'un petit mouchoir
de batiste. Racontés anx heureux
et aux malheureux par' un invalide.
In 12, couverture sur deux couleurs
fr. 1,50, prix baissé fr. 0,75.
Jésus mon roi y naéditations pour
chaque jour du mois, par F- R- Havergal; joli vol. in 24, cartonné toile
fr. 2; baissé, fr. 1,20.
Les prix .baissés nlauront cours que
jusqu’au 3l Janvier 1888. A partir
de celte date, les anciens prix seront
rétablis. Les frais de port sont à la
charge des destinataires.
L* Italia e le sue cento città.
— Narrazione storica del professore
Altavilla , adorna di 100 vignette intercalale ne! testo e rappresentanti i
cento stemmi delle città italiane.
Questo bel volume, di oltre a 270
pagine, verrà certamente consultalo
volentieri e con profitto da ogni italiano
che desideri conoscere le sorti toccate, dal loro sorgere ai giorni nostri,
a caduna delle cento città che costituiscono ora il nucleo principale del
Regno d’Italia.
Esso verrà spedilo in premio gratuito a tutti coloro che si abboneranno
per l’anno 1888 al Prqgresso,
quindicinale illustrata ' delle nuove Invenzioni e Scoperte, inviandone l’importo in lire otto prima dél-Sì, dicembre
1887, direno a\\’ Amministrazione del
Giornale II Progresso , via Principe
Tommaso, N. 3, Torino,
Paroles et textes tirés de l’Ecriture-Saîute pour clmque jour de
l’année 1888 par l’Eglise, des frères
moraves, 158'“® année. , ..ii.,,,.
In 18 cartonnées . . . . fr. 0,75
» » reliure soignée . . » 1,—
» » » en toile cirée.i » 1,—
» » » en toile dorée » 1,25
» » interfoliés . .... » 1,50
» >» français et allemands » 1,50
D » allemands cartonnées ¡»i 0,75
Sur demande, on en procurera
aussi en Anglais. ‘
Au Serre d’Angrogne chei David
Peyrot, pasteur, qui se chargé des
avniirlilirvnc Wnr 1q nncI*¡txAnIrii
expéditions par la pbsle.^ 'éontrë
envoi de limbres-poslé ', avec! 5
cent, en plus par exemplaire.
A La Tour chez M''® Maries Meille,
(via d’Ulive). :-n ■ ir-i., ./■
A Turin chez Mr. W. Meille, pasteur.
Pour l’abonnement au, Journal
des Frères (ffs. 4,35'per ah).'S’adresser à Mr. David Peyrot, Agent
pour l’Italie.
Ernest Robert , Gérant
Pignerol, lmp. Chiantore et Mascarelli.
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