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Quarante-huitième année
N. 40.
L E( HO
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 —> Italie . . ■
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
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Pasteurs.
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concessionnaire. . - i ¿*1;..
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et pour l’Administration à M. J. C0Ï8SON, prof., Torre
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux dn 9Î
commencement do l’année. .
Les changements non accompagnés do la somme de 15 ooni.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, S).
SOMMAIRE:
Liceo-Ginnasio Valdese pareggiato — Notre
œuvre d’évangélisation — IQ“® Congrès
universel de la paix — The Waldenses of
Italy — La rentrée — Chronique vaudoise
— Amies de la jeune lllle — Feuilleton :
— Le trésor de grand prix — Bibliographie — Nouvelles politiques.
LICEO-GINNASIO VALDESE PAREGGIATO
TORRE PELLICE.
Le domande di ammissione nelle
diverse classi del Ginnasio e del Liceo
devono essere presentate su carta bollata da L. 0.60, prima del 15 Ottobre
p.v., al Preside sottoscritto e corredate
dei seguenti documenti :
1» Fede di nascita (autenticata dal Presidente
del Tribunale, se rilasciata fuori della giurisdizione del Tribunale stesso).
2® Certificato autenticato di vaccinazione 0 di
soflTerto vainolo, su carta libera.
3® Titolo di studio richiesto per l’ammissione
nelle classi rispettive (maturità per la I®
Ginnasiale).
4® Quietanza della tassa relativa (da pagarsi
presso la Direzione deH’Istituto).
Torre Pellice, 26 Settembre 1912.
Il Preside G. Maggiore.
Notre oeuvre fitagélisatiOD.
Après avoir publié le rapport des
deux commissions exécutives du et
du 7“° district, nous voudrions produire celui des cinq autres, mais cela
nous est impossible, aussi nous limitons-nous à jeter un coup d’œil sur ce
vaste champ qui embrasse toute l’Italie, en dehors des Vallées et de Turin. Notre œuvre d’évangélisation est
et restera la vraie raison de l’existence de notre église. Nous ne comprendrions pas ces délivrances miraculeuses du passé, cette intervention
directe de Dieu pour protéger et garder notre famille à travers tant de
siècles, si l’œuvre d’évangélisation n’était pas là pour nous dire: voilà la
raison de ton existence. Aussi notre
premier devoir est d’exprimer notre
reconnaissance au Dieu tout puissant,
qui a poussé notre Eglise dans ce
champ, et dans le moyen-âge ténébreux,
et au temps des persécutions, et dans
les beaux jours de liberté. Si le peuple juif est un témoin vivant de l’amour de Dieu, l’Eglise Vaudoise est
le témoin de la bonté de Dieu à l’égard de notre pays, où il a voulu garder le flambeau de la lumière et de
la vérité. — Après avoir exprimé nos
remerciements, nous voulons nous humilier de ce que notre œuvre d’évangélisation n’est pas plus prospère. Il
nous semble que nous voudrions pouvoir compter sur des centaines de milliers de nouveaux adhérents, après le
travail long et patient qui a été accompli. Il y a eu de beaux jours, de
grandes victoires) nous nous rappelons
ces descriptions vivantes faites par
nos premiers évangélistes qui laissaient une si profonde impression dans
nos cœurs et sur notre vive imagination de jeunesse. Alors, à nos yeux, la
conquête de l’Italie était une affaire
de quelques’ années. Nous avons dû
nous persuader qu’au service du Maître, il faut beaucoup travailler et attendre patiemment. L’Evangile a mille
fois raison: l’un est appelé à semer et
l’autre à moissonner. Il se peut, que
depuis que nous jouissons de la liberté,
nous ayons perdu en partie ce zèle
dévorant qui nous poussait à rendre
le témoignage du salut; il est fort possible que ceux qui ont succédé aux
premiers pionniers, ayant trouvé un
champ tout défriché, se soient adaptés
à cultiver ces fruits arrivés à maturité; nous ne serions pas étonnés d’apprendre que le monde a déteint sur
nous, en nous adaptant au grand courant qui exige du comme il faut, sans
heurter son prochain, en laissant chacun libre de suivre son propre chemin; la critique religieuse pourrait
aussi percer par-ci par-là, en semant
le doute sur les vérités les plus élémentaires; les aises de la vie pourraient bien aussi y entrer pour quelque chose, sans tenir compte des difficultés de l’existence et surtout de cet
engouement qui s’affiche pour tout ce
qui est irréligieux. Il faut se débarrasser de ce joug odieux et séculaire
qui a duré trop longtemps, il faut redevenir libre, s’émancipant de toute
religion, qui n’est que l’invention des
prêtres et des riches oppresseurs de
l’humanité. Tenons compte de tout
cela pour comprendre notre œuvre d’évangélisation, et humilions-nous pour
notre propre compte et aussi en pensant à l’ingratitude de ce monde, qui
après avoir tout reçu, méconnaît son
bienfaiteur. Réjouissons-nous aussi, car
Dieu ne s’est pas laissé sans témoins.
Voir notre armée répandue dans toute
notre péninsule; contempler ces monuments, élevés à la fidélité de Dieu,
où l’on prêche l’Evangile; sentir qu’on
est apprécié, après tout; compter près
de sept mille communiants, ce qui représente une vingtaine de mille âmes
et autant d’adhérents qui suivent pas
à pas nos progrès, tout cela doit nous
réjouir, nous donner de la force. Nous
verrons prochainement ce que Dieu
a fait pour nous. C. A. Tkon.
19“ Congrus universtl de la Paix.
C’est Genève qui a eu le plaisir de
recevoir ces 350 congressistes accourus des différentes parties du monde.
Un congrès dans une ville est toujours
uû événement et celui-ci n’a pas fait
exception à la règle générale. Il y
avait cependant un peu d’électricité
dans Tair, car si toutes les nations
étaient représentées, l’Italie n’avait pas
envoyé ses leaders habituels et Moneta
et de Gubernatis n’étaient pas là;
pourquoi? léUnione Lombarda, société
affiliée à la société internationale pour
la paix, a fait distribuer aux congressistes une protestation contre les termes dont s’est servi le Bureau international de la Paix, siégeant à Berne,
pour qualifier dans le mouvement pacifiste l’entreprise de la Tripolitaine
et la conduite d’un grand nombre de
pacifistes italiens. « \JJJnione Lombarda écrit :
« ßi nous avions cru que c’était là
un de ces moments de folie collective
qui peuvent conduire un peuple entier
aux pires conséquences, notre devoir
aurait été de nous y opposer, coûte
quq coûte ; mais telle n’était pas notre
opin|on, -et croire aveuglément
aux exâgèrâfions et aux fanfaronnades
nous avions bien des raisons potitiques,
géographiques, historiques pour comprendre la conduite de notre gouvernement et pour rester, l’arme au pied,
en citoyens patriotes, comme en pacifistes dévoués.
« Il faut se reporter aux tout premiers jours de l’expédition ; se rappeler la préoccupation, très légitime du
reste, de voir, l’Italie se tenant encore
à l’écart, la Lybie passer aux mains
d’une autre puissance ; ainsi notre pays
serait resté comme enfermé et menacé
en cas de complication, d’invasion en
notre Sicile ; la certitude que l’entreprise de Tripoli aurait été surtout une
sauvegarde, pour nous dans la Méditerranée, et aussi l’opinion très répandue que les Arabes, opprimés par les
Turcs, nous accueilleraient en libérateurs; l’espérance, bien fondée du reste,
que la colonisation en Libye aurait
été profitable à la civilisation, en mettant en valeur Tunique partie de TAfrique du Nord qui se fût soustraite
aux puissances européennes, en combattant l’esclavage, la traite, toutes les
fautes et les crimes d’un gouvernement barbare ; il ne faut pas oublier
l'exemple des autres grandes puissances, se partageant — à ce momentlà même — des territoires immenses,
sur lesquels ils n’avaient pas plus de
droits, et moins de légitimes intérêts
que nous n’en avions en Tripolitaine ;
il faut se rappeler tout cela, et les premiers admirables exploits de notre
marine qui, sans coup férir, s’était emparée de Tripoli et d’autres points de
la côte, pour s’expliquer notre opinion
à pareil moment, opinion qui a été
simplement l’opinion des hommes les
plus distingués de l’Italie, y compria
beaucoup de gens tout à fait érangers
à la politique3, philosophes, poètes, savants, économistes, historiens.i.
* Mais, une fois le pays engagé dans
une guerre, nous envisageons comihe
respectable même entre pacifistes 1 opinion que le devoir de tous les citoyens est la concorde, la discipline,
l’esprit de sacrifice. Les plus nobles
aspirations à la paix, les plus légitimes impatieiices pourraient même, en
inspirant confiance à l’ennemi, obtenir
le but contraire à celui qu’on se propose.
« Et voilà pourquoi, en dépit dés
condamnations trop hâtées, nous ne
croyons pas avoir trahi notre devoir,
et nous demeurons fidèles aux principes, auxquels quelqu’un d’entre noua
a voué sa vie entière. Notre conscience
nous absout.
« Présents au congrès ou absents, le
mouvement pacifiste aura en nous toujours des amis et des coopérateurs.
Notre devise, depuis' de longues années, est « Patrie et Humanité » . Et
en restant fidèles à la patrie nous n’avons pas cru trahir l’humanité, en ne
condamnant pas comme un crime international cette guerre en Libye, en
ne croyant pas qu’elle « déshonore l’Europe ». Les massacres, les pillages, les
meurtres en pleine paix déshonorent
peut-être l’Europe bien plus que l’expédition militaire d’un pays qui, situé
au milieu d’une grande mer dont toutes les côtes sont occupées, obéit à une
nécessité de défense et d’existence ».
La séance de mercredi le 25 septembre, a été surtout très orageuse.
M“« Gwiss Adami, bien connue dans
les cercles pacifistes et en Italie, a eu
le courage de monter à la tribune et
de parler en patriote ; quand nos maris et nos fils se trouvent sur le champ
de bataille, nous ne pouvons pas nous
séparer d’eux, s’écrie-t-elle, mais Tintolérance, les exclamations, les applaudissements ironiques empêchent cette
femme de continuer son discours. Avant
de quitter la tribune, elle crie deux
fois avec toute l’énergie d’un cœur
brûlant de patriotisme: vive l’Italie,
elle traverse la vaste salle, et en quittant le congrès, sur le seuil de la porte,
elle crie une dernière fois : vive l’Italie.
Un Genevois, M. Pittard, avocat très
connu, lui aussi après d’autres orateurs, monte à la tribune, malgré lui.
L’intolérance de l’assemblée qui n’a pas
laissé parler une femme, représentant
la minorité des Italiens présents, le
pousse à prendre la parole, pour constater à son grand étonnement, que ce
19"“ congrès de la paix condamnait
pour ainsi dire systématiquement toutes les manifestations et toutes les opihious dictées par le seoti«iettt patri(K
m.
2
tique. Avec beaucoup d’éloqueqçe, l’orateur fait remarquer que les états
civilisés ont non seulement le droit
mais le devoir de porter la civilisation là où elle fait défaut, et qu’il ne
suffit pas de décider de toutes choses,
en matière politique et économique,
au moyen de belles vérités abstraites
et d’idées générales qui ne sont pas
en rapport avec la réalité des faits.
L’Italie n’a pas à répondre devant ce
congrès qui n’est pas un tribunal, mais
devant un tribunal suprême qui s'appelle qui saura prononcer
la sentence. ■
Nous concluons volontiers avec le
Journal de Genève qui écrit : « Il y a
pacifistes et pacifistes. Il y en a pour^
lesquels la paix n’est pas cette idée
sublime qui hante depuis des siècles
les esprits supérieurs, ni ce besoin
de fraternité qui enflamme les cœurs
généreux. Ce n’est plus un rameau
d’olivier mais une arme dirigée par
des mains sournoises ou inconscientes
contre la patrie pour la livrer affaiblie et inerte aux convoitises des moins
scrupuleux et des plus violents.
« L’erreur de ces pacifistes antipatriotes est de croire que la révolte de
quelques hommes, et même d’un peuple entier, contre les lois militaires
et contre les liens de la patrie suffirait à établir la paix, à l’imposer à
l’humanité. Les Romains de la décadence ont connu ces mêmes illusions;
ils ont inventé l’égoïste fòrmule : « Ubi
bene ibi patria ». Et il a suffi de quelques hordes de rustres venus du nord
pour détruire l’empire merveilleux,
renverser ses monuments de granit et
de marbre et anéantir l’œuvre des
siècles.
« Chez un petit peuple, plus encore
que dans un grand empire, le pacifisme, sous cette forme spéciale, est
un aveu de faiblesse, une imploration
de pitié que les forts et les violents
n’ont jamais entendue et qu’ils n’entendront jamais aussi longtemps que
l’humanité sera ce qu’elle est. Car
c’est une autre erreur de penser que
la paix se confond avec le bien, avec
la justice et qu’elle ait la vertu de
rendre les hommes meilleurs. La justice ne naîtra pas de la paix; c’est
au contraire la paix qui naîtra de la
justice. La paix n’est pas non plus une
discipline nouvelle que l’on peut répandre par des discours et des brochures. C’est un idéal, ancien comme
le monde, et que les hommes n’atteindront qu’en s’efforçant de réaliser ce
qui est juste. La paix résultera de l’évolution de l’humanité soumise à une
même loi morale ». o. o. n.
LA RENTRÉE.
Avec le mois d’octobre nos écoles
primaires et secondaires se sont rouvertes pour accueillir ces centaines
et ces milliers d’enfants qui les peuplent. C’est donc la vie scolaire qui
va recommencer, avec tout l’entrain
des enfants, qui sont fiers d’être quelque chose, enrégimentés régulièrement.
On dirait que la rentrée est une chose
toute naturelle après les longues vacances d’été, et, en effet, c’est tout
naturelr La loi obligatoire est là, demandant aux parents et aux Communes de faire leur devoir; les régents
sont dûment placés à la tête de leur
classe, et une fois les délibérations
prises, tout devra marcher rondement.
Nous faisons des vœux sincères pour
qu’il en soit ainsi ; nous nous permettons cependant de fairç deux recom*
Come sit thee here my children,, come sit thee round my Knee,
And I will tell to thee a tale oft told in ancient story ;
Which happened many years ago, when churchmen parried free
And fought religious bigotry in deeds we sing in glory.
In far northwestern Italy 'mong Alpine peaks of snow.
Lie groops of valleys, ranging hills, where purest waters flow.
One bears the name Luserna, the valley of the light,
A second one is Rora, the valley of the dew ;
Perosa means a flowered valley, vision of delight.
While drear, Angrogna’s stream still groams a meloncholy’oo.
T was in these valley’s peaceful nests a band of pilgrims came.
To plant their corn with prayer and song, Waldenses were their name.
Through all the darkened ages, their gospel light burned bright.
The hillsides blossomed into corn, the rocks a fort supplied;
For they must ever here protect their faith from popish sight.
Who called their worship heresy or « heretic » applied.
In 1491 my dears, armed troops with captains three,
Attacked this little camp of peace, like birds they had to flefe!
High up into the mountains sides, Angrogna’s walls seemed best.
For here in God’s own wilderness had been prepared a place;
A meadow on a tower born among the stupled crest.
Surrounded on three sides but one, by rugged mountains face.
Approach to it being only made by one small narrow path,
’Round walls flanked high by, rocks, beside a torrent’s hissing wrath.
This little band so ill equipped with bows, spears, spikes and stones.
Had bucklers made of chestnut bark o’er which taut skins were drawn;
Then guarding well this rugged path where echo’s carry tones.
They heard their enemies approach just at the break of dawn.
Soon rocks resound with wounded’s cries of dreadful battle’s call.
Strong men here, there, slip, slide and fall, as up and up they crawl.
It seemed our little band of faith could not attack avoid.
Amanegra called « Captain black », of giant stature too ;
Reviled and cursed and threatened them, soon ye will be destroyed 1
As forth ha came Goliath-like and up his visor drew,
An answer came from female voice « help us o, God we-pray »1
Just then Pierre Revel’s bow-string was speeded to defray.
An arrow straight between the eyes into Goliath’s brain.
A panic siezed his followers who fled like rats to Kupes,
Then Sachetti, a captain fierce, who camped still on the plain.
The next day did again assail, determined, with his troops.
But arrows, rocks or stone-valleys an avalanch produced.
And heaven and earth avenged for those so wrongfully accused.
Men terrified, pushed helplessly, their comrades in the stream.
And here Sachetti met his fate, a record sad and true;
His body lies in one dark pool walled in by rocky seam.
Which bears hte name unté» this day « Sachettis whirlpool », blue.
Up came Varaglia the same, who fought to no avail,
A heavy mist enveloped them and covered every trail.
A Shephard lad by paths unknown led safe those faithful few.
O’er high retreat from peak to peak who though in loftyflight;
Did kneel with gratitude in prayer and ask for strength to do'
God’s bidding through those darkened nights, into a truthful light.
And thus they labored years and years, by hundreds four or five.
With barely clothes or foo4 enough to keep themselves alive.
They wandered in the mountains, in dens and caves of earth.
And suffered untold martyrdom for their religion’s sake;
But brave leaders of Janavbl and Arnaud’s sterling worth,
Won victories so marvelouip the enemy did quake.
Until at last the world at large aroused by their brave deeds.
Have joined their band by clasping hands to sow their gospel seeds.
Today down in these valleys, such peace and beauty lies.
The stranger lifts his eye in praise and to you he confides;
This his a spot on earth so sweet it weaves itself in dreams;
God grant these hills may nevermore have blood flow down their streams.
May man to man a*brother be in noble ways and true.
And ne’er forget the Golden Rule Christ’s words taught all to do.
Eleanor B. Parkes.
(Written in the Waldensian Valleys Aug. 50* i9i2 ■ *
Italy).
mandations: A- ceux qui ont la responsabilité de l’instruction sous la
haute surveillance du gouvernement,
nous voudrions leur recommander spécialement nos enfants au point de vue
moral et religieux. Ce ne sera pas
quelques livres de plus ou de moins
de la Bible qui feront de nos enfants des
agneaux du bon Berger, c’est l’impression qu’ils recevront du nom de Dieu,
de Christ, de la valeur de la parole
de Dieu, d’un exemple auquel ils puissent toujours regarder et duquel ils
puissent toujours se souvenir avec plaisir. L’instruction sans cette impression
morale et religieuse est plus dangereuse qu’on ne le croit, et nos voisins
de l’autre côté des Alpes en savent
quelque chose.
Aux parents qui s’habituent si fa
oUepent ^ se àéljàrrasser dea mar
mots en les envoyant à l’école et en
croyant que leur devoir est accompli,
nous voudrions dire: détrompez-vous.
Envoyer vos enfants à l’école est un
privilège, un devoir, mais votre responsabilité n’est pas dégagée pour
cela. Il vous faut aider les maîtres,
apprendre à vos enfants la ponctualité, la propreté, l’habitude du travail,
veiller sur leurs leçons, ne pas les
flatter ni les gâter en leur donnant raison contre le maître, leur faciliter la
tâche, et surtout prier pour eux. Le
faités-vous? A certains signes, d’après
certaines réponses, nous pourrions en
douter, mais ce n’est pas un blâme que
nous voulons jeter sur vous, c’est plutôt un avertissement, afin que la rentrée soit bénie pour tous.
Il y a cette année bien des changements dans ûoa écoles primaires. A la
CHRONIQUE VAUDOISE
La Tonr. M. le pasteur Kraemer
de Numbrechh, près Cologne, a visité
dernièrement la Tour et la vallée du
Pélis. Il espère revenir l’année prochaine pour faire plus ample connaissance avec les Vaudois.
6 M. le pasteur Rinaldo Malan est
arrivé au milieu de nous dès jeudi
dernier.
S Outre les fr. 404,10, produit' net
du concert donné par M“® Didero ; des
fr. 456 versés par les dames, produit
de la Tombola et des rafraîchissements; nous enregistrons avec remerciements les dons suivants pour les
réparations du Temple :
M. et M“” Albert Talmon fr. 50; M.
et M”® Schütz, 50; M™ Bérard-Gonin,
50; M. et M“® Bosio-Gay, 30; Amicizia, '
30; M. et M“® E. Vertu, 25; M. Vitale,
50; M“® G. Appia, 25; M. et M“® C. A.
Tron, 25; M“® M. Monastier, 20; M"“ G.
Arnoletto, 20 ; M“® Lydie Trossarelli, 20;
M. le lieutenant Jean Vigne, 20; M”®
Charlotte Longo-Boër, 15; Rev. Haag,15.
S M*'® Appia a eu la bonté, dimanche derniér, de réunir chez elle quelques-unes de nos jeunes filles de la
paroisse.
Méan (Pérouse). M. J. H. Matthieu
n’ayant plus pu continuer à desservir
la commune du Méan comme secrétaire communal, s’étant chargé de celle
du Villar Pérouse, le dimanche 22 septembre, le conseil communal et les
amis offrirent à M. Matthieu un banquet d’adieu. On ne manqua pas de
faire les éloges justement mérités de
ce fidèle employé public, lequel, à son
tour, exprima sa vive reconnaissance
pour l’attention qu’on avâit eue pour
lui.
Pignerol. Dimanche dernier, le 29
septembre, M. le pasteur H. Pascal fit
d’une manière fort touchante ses adieux
à la paroisse. L’après-midi, â trois heures, on lui offrit un thé et on lui présenta un magnifique Album avec les
signatures des paroissiens. Nous comprenons qu’après 27 ans de ministère
régulier et fidèle, la séparation soit
pénible de la part du berger comme
du troupeau.
On nous fait savoir, au dernier moment, que l’installation du successeur
de M. Pascal aura lieu le 13 octobre.
8 La Typographie Sociale a publié
le guide de la ville de Pignerol et de
Varrondissement. Cette brochure trà|
m.
Tour, nous souhaitons la bienvenue
à M“®' Arnouïet et Rivoir qui remplacent M. Arnouïet des Coppiers et M“®
Revel des Appiots, que nous regrettons
vivement de voir partir, à cause de
la nouvelle loi sur l’instructioîi, parce
que depuis longtemps ils avaient la
confiance de tout le monde, dans l’accomplissement de leur tâche. Le Conseil communal ayant voté le dédoublement de la 4“® classe, l’administration
sera probablement bien aise de retenir M“® Matthieu au milieu de nous,
si elle n’est pas encore engagée ailleurs. A St-Jean, c’est M“® Long qui
remplace M“®E. Gay ; kPrarustin, c’est
M“® Eveline Gay qui succède à M“®
Cardon, et Rorà et Angrogne attendent
la nouvelle maîtresse.
Puissions-nous tous encourager ces
fidèles ouvriers de l'instruction, afin
que le travail soit béni et que la nouvelle génération soit préparée à la
grande tâche qui l’attend.
C. A. Tron.
M
’■:4
■J
3
S'*
V richement illustrée est très utile et
donne des renseignements très appréciables.
Pramol. Dimanche, 15 septembre,
la chaire a été occupée par M. Ugo
- Janni, le 22 par M. le prof. H. Bosio
et le 29 par M. l’étudiant en théologie Paul Bosio. Les deux premiers ont
aussi prit part à une des réunions de
l'après-midi et nous ont donné des
nouvelles très intéressantes sur notre
œuvre d’évangélisation et sur les discussions et sur les actes de notre dernier Synode.
Un merci de cœur à tous ces frères.
Le Conseil communal, dans sa dernière séance, nommait, comme maîtresse de notre école de fille, Mlle Hélène Viglielm de Villesèche. Nous nous
en réjouissons pour la maîtresse ainsi
• que pour les élèves de la Commune.
Il nommait aussi, pour un an, tous
les régents et maîtresses de quartier
qui ont dirigé l’année passée nos huit
éeoÎès.
S Actes liturgiques. Baptêmes: Ribet Hélène de Jean Bart. et de Sappé
Henriette (Bouchard), Long Amédée
de Frédéric et de Long Elisa (Ribet)
et Long Hélène d’Humbert et de Long
Louise (Ruà)
Décès.-luong Henri Jacques (dit Grill),
âgé de 77 ans (Clôt). Long Daniel feu
Jean (dit Nelucc), âgé de 5l ans (Piene).
En outre, dimanche dernier, un nombreux cortège, y compris la Société
ouvrière largement représentée et
quantité d’amis venus de Pramol et
de St-Germain, se réunit dans le cimetière de Costabelle pour rendre un
dernier tribut d’estime et d’affection à
la mémoire de notre frère Long Charles des Clôt, qui à l’âge de 31 ans, a
malheureusement trouvé la mort dans
la galerie de graphite du Ciatagnaré.
Après le service tenu par le pasteur,
le président de la Société ouvrière,
M. Henri Reynaud, rendit hommage au
caractère doux et affable du défunt.
Long Daniel et Long Charles laissent dans le deuil, outre leur veuve,
plusieurs orphelins encore en bas âge.
Nous exprimons aux uns et aux autres nos condoléances bien senties.
Rome. Dans sa première séance dé
la nouvelle année ecclésiastique le
Consistoire a décidé la convocation de
l’Assemblée d’Eglise pour le 17 novembre prochain; il a déploré l’état
vraiment pitoyable dans lequel le Comité d’Evangélisation laisse la façade
du temple, malgré les réclamations
répétées ; et a exprimé au pasteur E.
Comba (qui lui a officiellement annoncé sa nomination à la chaire de
théologie exégétique à Florence) sa
vive reconnaissance pour le bien reçu
par son moyen pendant les 7 années
qu’il a dirigé l’Eglise de Rome avec
dévouement et intelligence, et ses souhaits pour que les mois de ministère
qui lui restent à Rome, et sa future
carrière soient également riches en bénédictions.
ISt'Jean. Dimanche prochain, D.V.,
M. le pasteur J. Bonnet sera installé
comme pasteur de la paroisse par M.
B. Gardiol.
\ 8 Le dimanche 22 septembre ont
eu lieu les obsèques de Marguerite
Dahnas veuve Revel, décédée aux Vignes, à l’âge de 84 ans. C’est M. le
pasteur Gaio Gay, de Naples, qui a
présidé le service funèbre. — Nous exprimons aux parents, et spécialement
à M. et M’““ Joseph Besson, notre sympathie chrétienne dans leur deuil.
Siwe, Nous reçevons de Suse une
brochure de 64 pages, imprimée par
la Typographie Ramondetti et due à
la plume de M. le pasteur Jean Tron
de New-York, fils du pasteur de Suse.
I nostri emigranti, commedia in tre
atti, tel est le sujet de la brochure
qu’on lit avec intérêt et qui a pour
but de montrer comment on se détache du prêtre et comment le chrétien
sait et doit pardonner.
AlVUES DE LA JEUNE FILLE
Avis importont.
Afin d’éviter aux jeunes filles qui
vont en France tout retard désagréable, l’Agente de la Gare nous prie de
rappeler aux intéressés que le train
de Turin pour Paris avec 5”*® classe,
d’après le nouvel horaire, part à 2 h.
de l’après-midi; celui de 3 h. 45 n’a
que U° et 2“'° classe.
(91) L.E
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
Marguerite ne répondit pas : le sang lui
monta aux joues et ses yeux brillèrent d’un
plus vif éclat. Elle passa sur le balcon et put
voir rétandard des Brindini qui flottait sur la
tourelle de la villa. 11 n’y avait pas à en douter,
le comte était chez lui. Rita se recueillit un
instant; sans doute, elle demandait la force
nécessaire pour remplir son devoir, et sans
doute aussi elle l’obtint, car, redressant fièrement la tête, elle dit d’une voix émue:
— Bruce a été bien renseigné; il ne nous
reste d’autre alternative que d’envoyer la statue à mon oncle; si nous retardons d’un jour,
il sera reparti; avec lui on ne sait jamais à
quoi s’en tenir. La première chose à savoir,
est comment la lui envoyer.
— Puisque Smith n’est pas la pour nous
donner un conseil, adressons-nous à Nanette,
proposa Eisa.
M“® Mactavish proposa d’emballer soigneusement Moïse dans une caisse et on envoya
un des domestiques au grenier, d’où il revint
avec une grande boîte.
— C’est tout à fait ce qu’il nous faut, dit
Eisa; ce sera un second berceau.
— Ou plutôt un cercueil, remarqua Bruce.
Et il était dans le vrai.
Moïse fut donc soigneusement emballé et
Eisa n’eût de cesse qu’elle ne lui eût mis sur
la figure un de ses plus jolis mouchoirs de poche; elle mit tant de temps à cette opération,
que son frère s’aperçut qu’elle pleurait.
— Ohi ohi s’écria-t-il; malgré l’historien
sacré qui nous dit le contraire, vous allez voir
que Moïse sera noyé.
Et il âe hâta de fermer le couvercle pour
couper court aux adieux larmoyants de sa
sœur.
— Et maintenant, comment allons-nous le
transporter î demanda Marguerite.
— Nous n’avons que l’âne à notre disposition, répondit Bruce; M. Baldi a envoyé tous
les chevaux chez le maréchal-ferrant.
(à suivre).
BIBLIOGRAPHIE.
La Musica Sacra nei Culti Evangelici, pel maestro cav. Adolfo
Baci. Roma, Casa Editrice « La
Speranza ». Prezzo : L. 1,—
Sotto gli auspicii del dott. Eduardo Taglialatela, del quale a.tutti gli evangelici è nota
la genialità ed insieme lo zelo sempre spiegato,
non a parole ma a fatti, pel miglioramento dei
culti nelle nostre Chiese, il maestro Adolfo
Baci tenne, nel maggio scorso, una dotta lettura sopra la musica sacra nei culti evangelici. La Conferenza fece ottima impressione
e destò negli uditori il desiderio che fosse pubblicala e diffusa nel nostro pubblico per servire di sprone ai pastori, agii organisti, alle
Chiese, verso un ideale da cui siamo ancora
molto lontani. Questo desiderio di tanti trovò
un’eco molto simpatico nell’animo del dott. Tagiialateia, il quale prese la risoluzione di pubblicare l’opera del Baci; ed infatti ce la presenta oggi in nitida, elegantissima edizione,
abbellita da un’artistica copertina, al modico
prezzo di una lira.
Il maestro Baci parla, innanzi tu^to degli elePàeoti essenziali tlellà musica, fermandosi spe
cialmente sulla melodia, per distinguere con
profonde riflessioni melodia da melodia: quella
che galleggia nell’armonia come l’olio sull’acqua, e la cui azione si limita ad un eccittamento dei sensi, e la melodia vera che cerca
nell’armonia quasi un senso materno e ne aspira,
senza mai distaccarsene, gli elementi vitali che
la fan divenire un Ente che pensa, che sente,
che parla; e il discorso melodico diviene allora un linguaggio di suprema eloquenza. Si
diffonde, poscia, il maestro a ragionare del
contatto tra le parole e la musica in rapporto
con la concordanza delle impressioni da risvegliare negli uditori, sostenendo — contro gli
arzigogoli accampati da qualcuno — che la
musica dev’essere giusta non solo nel colore
generale, ma anche in tutte le particolarità
delle disposizioni di animo indicate e volute
dalle parole. Parla, quindi, l’illustre Autore
dello stile proprio alla musica vocale religiosa,
discorre delle parole da musicarsi, dando consigli per le future composizioni da incoraggiare
e sui modo di vincere praticamente le difficoltà
che nelle nostre Chiese si oppongono all’esecuzione di buona musica. Questa parte del lavoro del Baci è di utilità indubbiamente grandissima per i pastori e gli organisti delle nostre Chiese. L’opera si chiude con la esposizione di un programma delle cognizioni musicali che il Baci crede indispensabili per gli
studenti in teologia che si preparano al Sacro
Ministero.
Il dott. Taglialatela non risparmiò sacrifici,
quand’era - anni addietro - direttore delia Casa
Editrice « La Speranza », per pubblicare i
« Cori Liturgici » che il maestro Baci aveva
in origine composti per una delle nostre Chiese;
ed in tal. modo essi divennero patrimonio di
tutte."Grazie anche al suo appoggio, potemmo
pubblicare più tardi gli Assolo sopra versetti
biblici dello stesso maestro. Ci gode l’animo
di rilevare come, appena tornato in Italia dopo
alcuni anni di assenza, l’amico nostro carissimo riprenda, con questa pubblicazione, le
armi e torni al cimento per l’altissima finalità d^innalzare i nostri culti evangelici per la
parte artistica — che, quando trattasi di arte
vera, è una faccia della spiritualità stessa —
a livèllo dell’alta cultura della nostra patria.
A questa méta noi miriamo da anni additandola ai nostri correligionari con voce che talvoltskisi è perduta nel deserto, tal altra ha
potutq sembrare perfino molesta. La efficacissima «lleanza — oggi fin novan tesi — col Tagliatatela oi riempie il cuore di letizia, e ci fa
sperare coSe migliori per un prossimo avvenire.
Intanto facciamo voti che ogni lettore di queste righe voglia affrettarsi ad acquistare il
volumetto di cui ci siamo qui occupati. Dietro
ai progressi reali C’è sempre un’opera di cultura. fe questo lavoro del Baci, letto e meditato ¿ai membri delle nostre Chiese, avrà appunto un’azione culturale senza di cui è difficile sperare altro. u. i.
IVouyelles politiques.
Nous reproduisons un fragment d’un excellent article du Journal de Genève :
. Entre la mobilisation et la guerre,
la distance est celle de là coupe aux
lèvres. II y a encore de la place pour
de ritnprévu, mais il y en a très peu.
Selon toute apparence, les peuples des
Balkans vont marcher à la délivrance
de leurs frères de Macédoine. Les dé* pêches d’hier soir annonçaient comme
certaine la mobilisation des armées
bulgare et serbe. Celles de ce matin
nous apprennent que la même mesure
a été prise en Grèce et au Montenegro.
La guerre est un fiéau effroyable
et on ne peut se réjouir de la voir
éclater où que ce soit. Pourtant cette
grande crise, atroce, mais passagère,
n’est peut-être pas le pire des fléaux.
L’oppression et les tortures séculaires
de peuples entiers, exploités, réduits
à la besace, avilis, étranglés dans tout
effort vers le développement, ne sontils pas des malheurs pires encore ?
La péninsule des Balkans, l’une des
trois presqu’îles illustres que l’Europe
jette dans la Méditerranée, celle d’où
rayonna longtemps une grande lumière
était, depuis la conquête turque, depuis cinq siècles, retranchée de la
civilisation. N’était-ce pas pour notre
contihent une diminution déplorable?
L’émancipation incomplète de la Grèce
a mis en branle la résurrection. Elle
s’est peu à peu poursuivie, malgré des
traverses innombrables et des obstacles qu’il parut longtemps impossible
de surmonter. Ce qui se prépare est
un acte nouveau de ce grand drame
historique.
Que les peuples des Balkans se lèvent pour émanciper leurs frères de
sang et de foi, ce n’est pas nous qui
les en blâmerons. Tout au plus peut-on
douter qu’ils soient sages, se demander
s’ils sont^de taille à entreprendre la
grande'œuvre qu’ils projettent, s’ils ne
‘ risquent pas de compromettre, par une
trop généreuse audace, les résultats
laborieusement acquis par eux depuis
quarante ans.
Et la responsabilité de la guerre, si
elle éclate, nous paraît remonter aux
grandes puissances chrétiennes. Vis-àvis de la barbarie turque, elles ont
failli à leur mission. Elles disposent
d’une force irrésistible. Cette force mise
au service du droit eût depuis longtemps, probablement sans coup férir,
rendu la péninsule balkanique à la
civilisation européenne si, d’un seul
élan elles l’avaient voulu. Elle n’ont
jamais su se hausser toutes à la fois
à cette conception solidaire de leur
devoir civilisateur. Certes, leur responsabilité n’est pas égale et à tel
cabinet on peut reprocher des actes
et des complicités beaucoup plus graves, beaucoup plus impardonnables aux
yeux de l’histoire, qu’à tel autre. Nous
savons qu’il était impossible à l’une
ou à l’autre des grandes nations ou
à tel groupe de grandes nations de
s’engager dans une guerre formidable
contre les autres pour des motifs relativement lointains.
Ce qu’il faut déplorer, C’eSt qùe jamais, pas même après, les effroyables »
hécatombes d’Arménie, les puissances
n’aient mis une sourdine à leurs ambitions particulières en écoutant l’appel du droit humain. Cela est d’autant
plus inexcusable que deux articles du
traité de Berlin leurs donnent des titres écrits à intervenir et qu’elles-mêmes avait replacé sous le joug turc
la Macédoine émancipée à San-Stefano en lui promettant des réformes.
Mais toutes les fois qu’un gouvernement a eu quelque velléité de faire
honneur à ses engagements, d’autres
ont, par défiance, paralysé son action.
La 'Turquie était à dépecer, et les
Etats qui comptaient profiter de cette
opération avaient pour principal souci
de ne pas laisser leurs rivaux prendre une avance.
Et il y a peut-être quelque chose
de moins glorieux encore, qu’il faut
avoir le courage de dire : c’ est que
l’état de décomposition de l’empire
ottoman, l’absence de tout régime de
droit, d’un contrôle administratif, de
fonctionnaires intègres favorisaient làbas des entreprises à procédés douteux,
mais à gains démesurés que les sujets
des divers gouvernements se disputaient et que l’établissement de Tordre eût compromis ou du moins ramenés à des proportions occidentales.
Rien autant que cela n’a assuré à la
barbarie turque l’impunité et la durée.
Au moment où la liquidation com
mence peut-être, il est utile de rappeler ces idées générales, devenues
presque banales, et ces faits historiques qu’on ne saurait contester, de peur
qu’ils ne se voilent sous la trame des
événements quotidiens. Alb. B.
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