1
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Jean Jalla, prof., Torre PelliceJt^
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mencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
yous me serez témoins. Act. I, 3. Suivant la vérité avec la charité. Eph.IV, 15. Que ton règne vienne. Maith. VI, 1Ü
M 4» III III air«:
Cüngiès international des Union.s chrétiennes — L’inauguration du temple vauJois de Riesi - Nécrologies.' Pierre
Malan; Louis Tournier — Clironique
vaudoise — Evangélisation — A ti'ay®vs les journaux — Etudiants vau
dois —.
Sonsci'iption — Informatioris
Heviie politique — Avis divers.
CONGRÈS INTERNATIONftL
rtes Unions cliréticnno.s
— ---------
^ i^o 6 Juillet s’ouvi'it à liàle la
XlV” coiiférerictí iiiteriialitjiiale tles
Unions cjii'éliennes de ¡eunes <îen.s.
Un peut bien dixe (|iie c’e.st hi'Viile
d’Otcolarnpade (|ui a vu naître la
première union chi élienne de jeunes
gens et cela le 11 Novembre 1768
par les soins du pasteur Meyenrock.
Uaris, Genève, Londres, Eiberieid,
Amsieniarn , Hambourg , Berlin ,
Stockholm ont eu le privilège de
recevoir les unionistes.
Les cloches du Mün.ster, un ])eu
avant deux lieures invitent les nomlireiix délégués à se rendre à la
cathédrale, et l’anlique édifice est
bientôt iem[)li jusij’aux deinières
'places. Le service tl’ouverture du
congrès est présidé par M. le pi oT. von
Orelti, qui prononce une érnou
vaiite allocution sur Mai’c IX, 4-9.
On compte environ mille délégués
et un millier d’autres participant,«,
en sorte i]ue environ 200Ü personnes
prirent part au congrès. Sur le poiiium, au Casino, [u-ennent place les
membresdn comité international,(pieli|ues invités et un certain no,uibre.
de notabilités du monde unioniste.
On voit avec .plaisir au premier
rang le vénérable fondateur de l’Union de l.ondres, Sir George Williams
et à ses côtés quatre autres vétérans,
le 1),’' Gladstone de Londres, Von
Osterwigk d’Utreclit, Max Perrot et
.Barile de Genève. On remarque non
moins le comte de Bei'nstorlV, député au Beichsiag, Stokes de NewYork, Morse, Krummachor, baron
Van Ulford etc. — Sir Georgm Williams ouvre le congrès après une
prière du pasteur Krumnaacher et
reçoit avec les quatre collègues sus
mentionnés une véritable ovalion.
M*! Sarasin-Warnery député au grand
conseil de Bale est élu président et
avec une parfaite aisance il souhaite
une cbaieureuse bienvenue aux délégués. Slockes donne ()uelques détails
sur lé voyagequ’ilaentreprisaulourdu
monde ])our visiter les Unions puis l’on
entend (ilusieurs auli'es orateurs le
soil' soit au Vereinshaus soit à la
Cathédrale. M.’’ Mott de New-York
2
- 22Q
est heureux de [»ouvoir annoncer (ju’il
existe 12 alliances nationales parmi
les étudiants et Comptent 45.000
étudiants et professeurs Parmi les
résultats les plus encourai^eants, M.
Mott sir;nale ceux qui ont été obtenus
aux Indes en Chine et au Japon.
Un fait saisis.sant et qui impressionne
tout te con^u'és est le salut apporté
par RI'' Luis de Vargas, de Madrid,
offrant les salutations des Unions
d’Espagne et faisant allusion aux
douloureuses circonstances de sa patrie. 11 souhaite de voir bientôt un
terme aux pénibles épreuves de
l’œuvre actuelle et espère qu’un pro
cbairi eongrès pourra se réunir à
Madrid. « Puisse-t’op y voir, conclut
M.^ de Vargas, parmi les unionistes,
qui portent sur leur insigne international l’emblème de la paix, de
nombreux citoyens des Etats Unis ».
Aux acotamalions de l’assistance,
un clief de la délégation américaine,
RI. Morse, se lève à ces mots et
vient serrer la main de l’orateur.
En lui adressant un chaleureux merci, M” Morse déclare que les sentiments de tous les membres dos
unions américaines correspondent à
ceux qni ont été exprimés par RP
Vargas. « Nos unionistes ne connaissent ni les barrières qui séparent
les peuple.-i, ni les haines de races. »
Les deux délégués sont debout à la
tribune,se tenant par la main... c'est
un moment inoubliable et qui laisse
la plus vive impression aux assistants.
M' le prof. Barde dans une très
touchante allocution, exprime la profonde gratitude de.s délégué.s pour
l’accucil ijui leur à été fait à Bâle
et résume en quelques mots les grandes leçons qui se dégagent de ces
journées de fête.
Il propose de terminer la .séance
en consacrant quelques instants à
la pi'iére silencteu.se. Trois ou quatre
minutes s’écoulent dans un recueiliernent profond puis, aptes le chant
d'un cantique, les séances oificieiles
du congrès sont clôturées. RT ring.
Eynard assistait à ces helle.s fête.s -i
comme délégué d’Italie et il saura,
heaucouj) mieux que nous, faire
protiter les unions de celte nouvelle -j
victoire du christianisme,
G. A, Thon.
Nous recevons, malhoureusernont trop
tard pour lo publier en entier, un article
très intéressant de M. l’ing. Emile Eynard.
Nous 011 extrayons les parties qui nous
paraissent les plus importantes.
« Les Unions italiennes y élaieiit
représentées par 4 délégués; RL Pirazzini de Borne, M. Caldini de
Florertce, M. Griot de Milan et le
sous.signé. Nous avions aussi le })laisir d’avoir avec nous .M. Auguste
Hevel do Golonia Vahlense, représentant des petites Unions vaudoises
de l’Amériipie du Sud. La Gonférence lui a fait un accueil très fraternel et M. Barde, président du
G. G. I. a eu des paroles très aimables à son adre.sse.
« Le Lundi 7 Juillet la Gonférence
s’est occupée de plusieurs sujets
itrqioi'tants. Je me liorrie <à les citer;
Etat actuel des U. C. de jeunes ¡¡ens\
privilèges dont elles jouissent; dangers qu'elles courent. Ulililé pour
Vextension de noire travail d’une
œuvre spéciale auprès de certaines
catégories de jeunes gens, telles que
les soldais, les éludianls, Iss employés dé chemin de fer etc.
« Une séance spéciale pour l’alliance
des ü. G d’étudiants a eu lieu dans
raprès midi. M. Mott de New-York,
qui s’est particulièrement consacré
sV ce travail, parla des pays qu’il ^
visités, surtout de la Ghine, du Japon et des Indes, où les Uiiiüiia
d’étudiants se sont développées d’uu^
manière réjouissante. L’Europe u’es*
pas restée en arriére dans ce mouvement; dans queqliies jours uuc
soixantaine d’Universités enverruid
leurs délégués à Eisenach pour un®
conférence internationale.
« IjO Vendredi malin un auli^
sujet est abordé; Le travail à l’i"'
térieur de l’Union; cure d’amc»,
3
- 227
classes bibliques, réunions de prièt'e. Impossible de résumer en peu
de mots tout ce ijui a été dit sur
ce sujet. Remarquons seulement en
passant la recommandation de M, le
pasteur To|ihel, de former dans l’U•lion des groiipes ou des familles.
Ce système a donné de bons résullats dans quelques Unions de la
Suisse.
« Dans l’après-midi deux trains
S'péciaux tiansiiortèrent 2000 personnes environ à Riehen, d'où on se
fendit à pied à S.te Gbrischona, où
d y a une école spéciale pour mis’‘^ionnaires et évangélistes. Notre arrivée lut saluée par la fanfare de
^'établissement, qui jouait des airs
de cantiques bien connus. Nous
entendîmes ensuite de beaux diseniirs de MM, Rappard, directeur
de l’Ecole, Georges Williams, Frank
fbornas et de M. Proebet de Rome,
arrivé par hasard, en pleine conférence.
« On .se réunit ensuite autour de
SI amies labiés pour le goûter. A
n heures on reprit en ctiantant le
cbemiu de Bâle.
« Le Samedi matin après le culte
1‘abituei de chaque .lour, plusieurs
rapports iurenl présentés sur le
^njet : le travail missionnaire des
Unions, néce.ssilé de ce travail,
inétliodes, etc. Sujet très imporjant, auquel nos Unions feraient
'den de réfléchir, si elles veulent
Accomplir une oeuvre utile de conquête au milieu de la jeunesse
^_ans l’après midi les délégués se
•’cunirent pour une séance très imPoitante, dans laquelle il s’agissait
de discuter et d’approuver les propositions présenlées par la comUussion des délégués. En voici quelquesmies : Le Comilé Central Inlernatioiial est chargé de continuer
son travail dans le but i° de former
otdéveloppei’les Alliances nationales,
constiluer de fortes Uniens dans
les grandes villes. 2“ de prêter son
Concours à l’organisation de con- j
lérences continentales de secrétaires 1
3” d’établir des cours d’instruction
pour secrétaires. 4° d’organiser des
cours Idbliques et d’élmies de sujets
unionistes. 5“ de favoriser l’observation de la semaine universelle de
prière, 6° de continuer les publications et les voyages, qui ont pour
but de fortifier les Unions et de
re.sserrer les liens internationaux.
« Les Unions sont priées de se rendre compte de la nécessité qu’il y
a de s’occuper tout particulièrement
de certaines classes de jeunes gens:
empoyés de chemin de fer, marins,
voyageurs de commerce, mineurs,
sommeliers etc. sans oublier les
soldats. On leur a aussi recommandé
l’œuvres des Unions cadettes, à laquelle une séance spéciale, avec
projections lumineuses, a été consacrée dans celte même journée de
Samedi.
« L’invilalion du Comité National
de Norvège, de réunir la XV® Conférence Internationale à Christiania,
a été acceptée avec reconnaissance.
« Des remerciements ont été volés
au Comité Central Inlernational, aux
secrélaires généraux MM. C. Fermaud, et Phildius, au Comité d’organisation de la Conférence, et à
son président M. Reinhold SarasinWarnery.
« Le Samedi soir, réunion dans la
grande salle de l’ünion. Plusieurs
orateurs parièrent sur des expériences diverses dans le domaine
unioniste.
« Le Mercredi et le Samedi soir
des Conférences publiques dans la
CaÜiédrale, furent données dans le
but de faire mieux connaître l’œuvre des Unions.
« I.e Dimanche 11 Juillet, dernier
jour de la Conférence, a été particulièrement consacré à des réunions
de prière, cultes en diverses langues,
service de Sainte Cène, autjuel par(icipérent 2000 personnes environ.
Les délégués de langue française
eurent le plaisir d’entendre une excellente prédication de M'' le prof.
Barde sur Marc VI, 48. Ils eurent
4
228
'M
aussi une réunion dans l’après-midi,
dans le hut de s’entendre au sujet
d’un recueil de cliauls, que le Cornilé Rotnand est en train de préparer, et qui contiendra 400 nouveaux chants envii'on.On causa aussi
du moyen de rapproeherdavanlage les
Unions de race latine, qui ont à
peu fués les mêmes' difficullés, et
on irouva que les Conférences Nationales de clia(pie pays étaient justement une bonne occasion de se
rencontrer sans créer de nouvelles
réunions.
« Le Dimanche après midi à 3 h,
la séance de clôture, dans la grande
salle du Casino, réunil pour la dernière foins tous les délégués. Elle
fut Irês solennelle à cause des discours qui lumit prononcés par MM,
Morse de New-York, le Comte de
Rernstorll de lîeiiin, el le prof.
Bar'de de Cenève. Ce deniier en recevant la [irésidence [»ar W R. Sarazin prononça des paroles trè.s Ionchaules à l’adresse de loutes les
Unions, de tous ceux qui travaillent
à leur développement, y compris
les mères, les sœurs, les fiancées,
les é[)ouses irnnionisles, aux amis
de Râle |)Our leur (ioniiale bospilalité. On chaula debout en se donnant la main, le beau canlitpie; '
Réni soit le lien
Qui nous unit en Chri.st.
Etisuite oii l'épéta « Notre l'èi'e »
en plusieurs langues, el après la
bénédiclion on se .sépara, pour se
réunir quelques insta-nts après dans
la Cathédrale on de Ijeanx chœurs
lurent encore exécutés, el. où on
entendit des discours de M"" le pasteur Ti.ssot de Râle qui présida,
de Sir G. Williams, de M'' Frank
Thomas, du Superintendent Kruminactier ».. E, Eynahd,
L’INAUGUflATION DU TEMPLE VAUÖ0IS
DE RIESI
Le 5 juillet a été pour les mem
bres de l’Eglise Vaudoise de Riesi
et, i'oserai dire, pour tous les hahihnits de la ville, un jour de léjouissance et de grande fêle. Maigre
la clialeui' et les calabroni i]ü\ cherchaieiit (le nous nuire, la fêle réussit
liés bien, et fut imposante,
11 s’agissait d’inaugurer le Temf)lo
Vaudüis et de recevoir la Cordérence
des disfricls Roma Nn[»oli et de la
Sicile. Le soir du 4 arrivaient [iresque
tous les jiasteurs de la Sicile avec
leurs délégués, et les pasieurs de
Rome, et Naples, MM. Jean Roslagno,
chev. T. Gay, et les délégués Ghev.
^Major iViineo el CampaniÎe de Bari.
I.e mardi 5 les diapeaux tricolores
se dé[)ioyant aux quatre vents dans
louSes les familles évangéliques et
amies dounenl à la ville un aspect
insolite. À cause de la grande clialeur, rinauguralion avait été fixée
pour G h. après-midi. Rien avant le
lemps une foule immense commence
a se serrer [ués du ternfile et allend
patiemment l’heure désignée. Peu
à [leu arrivent les autorités locales
et il n’e.st fias 6 h. (jue le lem|)le
est déjà rempli. L’allente est gi'ande,
tous les regards se portent sur la'
eliaire. MM. A. Muston, chef de district el T. Gay feront, le premier, la
tu'ière irinauguration, et le second
le discours. Quand M'' Muston dépose la Bible le moment est solennel. Tous les regards sont fixés sur
I lui. Plusieurs membres de l’Eglise
I pleurent de joie eu voyant la consécralion de ce Temple si lougternp-s
désiré,
!m choix de M, Gay pour faire!
le discours d'inauguration ne pouvait
êlre meilleur, l.e vaillant oraleui'
attire |ieudaut une heure ralteulioU
du nombreux publie et .sa parole
|u'oduit une grande impression dan!’
tous les cœui's J’ai entendu plu*
sieui’s ftersouties qui disaient; Quesli
sono gli oratori, allro che i predicalori romani!».
lœ triomphe de M'' i.ala de ViUoria,
A Celui qui vanicra de M"" Rostagno
de Rome, La ncccssilé de la religion
du Doit. Gay, La confession de
5
4
- 229
t
C. A. lïuiTa de Syracuse, furent lep
sujets trailôs dans la semaine. Le
lemple fut chaque fois insuffisant,
jamais une cliaise ride. Ces campagnards, ces sou/'nrî’s que je croysds
fanaüques et soumis à l’Eglise roniaitte, je les vois tranquilles et altentifs aux paroles des dilTérenls
oraleurs qui dierchaienl de rendre
leur prédirai ion simple et populaire,
l'iua d’une fois je dcLonrnc mes
regards du piédicaleur pour surprend l'e sui' ces (igui'es espressives
la pensée ou ralTeclion du cœur, et
jilus d'une lois j’ai jiu lire sur le
front de beaucoup d’enir’eux une
émotion (¡ue ¡tersoime ne cherchait
à cacher.
Ici le pessimisie, avec un sourire
'de méfiance, me dira que les nonveaulés onl Ion,jours bu mi grand
atfrait pour le peuple et ipie dans
d’autres circnnslaiiccs semhlahles
des rncuvemetils sernhlables ont eu
«f« triste fm....
Qa'impoiqe? Qui pourrait iiiei'que'
(adÎHjusiasme d’un moment ne soit
la llamnie qui peut li’an-sforrner
les ccnurs. Je dmile de la nature
humaine, mais je ne doute pas de
la ¡Miissance de Dieu et je crois toujours (]u’ll peut faire d’un êli'e mau •
vais un ôire hoTi cl pieux. Il |)eul
briser un eœui‘ de piej'recteii faire
un cœur clirélien.
11 faut que je dise qu’à Uiesi le
terrain nous esl favorahie, et je crois
lerinement qu’avec la patience, un
travail incessant et l’aide du Toutl’uissanl nous oldiendrons beaucoup.
lœ mercredi 6 Juillet, sous la
présidence de JE lîanchetli de Grotte
s’ouvi'it la XX® contérence. Dams
cette Journée et dans colle de Jeudi
on entendit les relations de.s églises
et stations des deux districLs, et
pre.sque dans toutes les églises je
remarquai des progrès si ce n’e.st
numériques au'moins spirituels, particulièrement à Messine, Grolle, Calane, Riesi, Palevme, Rari, Naples.
Rome ece. Il y a toutefois quelques
congrégations où la cause de l’E
vangile semble reculer, mais je crois
fermement qu'avec l'aide de Dieu
une nouvelle vie commencera bientôt
dans ces églises.
DilVérenles (pie.slioris, furent eneoi'e traitées dans l’apiès-midi du
Jeudi entre autres celle sur la [tresse
évangéli(|ue. Après une longue discussion la conférence nomma le
Ghev, T. Gay pour Roma Napoli et
JE D. Dulia de Mc.ssine pour la
Sicile afm d’éludier la question.
En lerminant je remercie au nom
de l’Eglise et de la ville de Riesi
fous les pasteurs et délégués pour
riiotmeui' ipi'ils nous ont fait en
venant à Riesi et rendant ainsi plus
imposante l’inauguiation de notre
lenaple, et les assurant que nous
garderons tou,jours un bon souvenir de leur séjour.
Riesi, 13 .Juillet 1898.
J. BUKIi’A.
Pierre Mulini
La Paroisse de S.t Germain vient
de [terdre son lecleur et son régent
Pieire Malan, né à Angiogne, en
1840 Ajti'ès avoir été à Marseille
et employé à Pignerol dams un magasin, il se consacia complètement à
la carrière de renseignement et
[ta.ssa trente ans au sein de cette
paroisse qui a été son unique champ
d’activité. Aussi l’airnait-il son S.t
Germain ! il ne pouvait s'en tenir
éloigné, pas môme à l’époque <les
vacances. Depuis quelques années
j il accusait quelque.s légère.s indisj positions, mais il continua vaillarnI ment sa tâche .soit comme régent
I soit comme chantre, lorsque loul; à-coup au commencement de Mars
se déclara cette terrible maladie de
i cœur (jui devait remporter. S’étant
I remis d’une [irerniéte crise, héroïI (juement il luttait pour se croire
•mieux, dams l’espoir de reprendre
son travail en automne, mais Dieu
6
âSO _
en avait ¡ufié aulromenl. Dans le
ifépart (le Pierre Ma.lan, nous pei'ilons un réfteiiL consciencieux qui
aimail son école avec ¡lassion, un
chréUen dévoué et fidèle à son Maî^
li'e el à son Eglise, un ami des
Unions r.hréliennes el des Ecoles
du Dimanche, nu frère ami du Ideri
et du pi'Ogrès. Les enfanls instruils
par lui n’auronl jamais à l'ougir do
leur Maître d’école i|ui a élé' un
((xemple d’ordi-e, de sobriété et d’activité.
Le Seigneui' l’a retranché au moment où il allait itienfôt str retirer,
mais il jouit d’un re[tos bien meilleur, et nous demandon.s à Dieu
un'll veuille conlimier à bénir sa
fidèle compagne et ses trois iiis, un
desquels suivra les traces de son
|ière qui lui laisse comme liérilage
I exemple d’une conduite irréprochable.
Ses funér'ailles fureut ce qu’elles
devaient être, une imposante manifestation d’uhe population qui pour
la dernière Cois a l’occasion de montrer .sa reconnaissance: Enfants des
Ecoles, Conseil Communal, Consistoire, amis, collégués, toins tinrent
à prendre paid à ce corlége funébi'e
lùen lugubre mais liieii solennel,
Un merci de cœur de la part de
la lamille; un merci non moins
eliajenretix de ta part du soussigné
C. A. Tuon.
Louis Tournier
CHRONIQUE VAÜDÜISE
COLidiGE. — La première .«ession
des examens s’est çlose jeudi 14
courant. Nous avons parlé dans noire riernier iiurnéro de ceux de promotion. Ceux de licence ont eu un
résultat supéi ieur à la moyenne des
autres années, puisque sur huit candidats cinq ont oblemi leur licence
du prenaier coup et (pie, chose inconnue jusipj’ici, aucun des examens
écrils n’a été renvoyé. Il y a donc
tout es[)oir ipie les Irois éÎéves qui
ont des branches à réparer réu.ssiront à la session d’octobre.... s’ils
travaillent. I,e Commissaire, M. le
picfessenr Antognoni (du lycée
Cavour de Turin) s’est montré fort
satisfait de la marche de notre collège el en particulier de l’éducation
que les élèves y reçoivent et des
principes de droiture el de sincérité
que l’on cherdie à leur inculquer.
Lui-même, continuaiil celle bonne
tradition à laquelle nous avaient
habitués ses prédécesseurs appartenant au même lycée, nous a témoigné une confiance dont nous lui
sommes très reconnaissants.
ANGRüGNE. — Dans une réunion lenue en plein air, Dimanche
liernier, M. le pasleur David Deyrol,
mernhre de la délégation synodale,
a donné d’intéressants détails sur
la partie du cliamp d’Evangélisalion
qu’il a été appelé à parcourir. Nous
l’en remercions cordialement.
E. B.
Le 11 c. s’éteignail à Genève,
dans .sa 7U' année, le pasteur Louis
Tournier, connu chez nous surtout |
comme poète, l'auteur ^ des Enfan -,i ÉVANGÉLISATION
fines, des Lhants de la jeunesse, etc,, ; ^ ^
étant aussi l’auteur de la belle poésie; , , ' * '
Du haut des monts, du fond, de nos vallées Les députés au synode désignés
que M. Tournier composa à l’époipie ÎA', l^o^je-Naples sont
de l’Emancipation, et qu’il dédia à n H' 'V' ^«^co di Ruifiiio,' et
M. le pa.sleur Davyl, alors son con- fuppleants
disciple à la Faculté de théologie ^ et 1 roi. Eni.
de Genève. * lovanelli.
! Les députés de la Sicile sont
JVIM, Mallone ing., et C. A, Bulfa,
7
231
i
évangéliste à Syra(3use ; snppléanl.s
MM- Gaetano behilio et Riccariio
ïfomltetia.
À TRAVERS LES JOURNAUX.
liB N” de juillet du Teslimoniu,
oi'gane des églises haptisles, eonlient.
un récit ému de la visile faite à la
Tour et Aiigrogne à l’occasion de
la (Conference Laiitiste de Turin.
On y lit aussi une [loésie de M.
le pasleur Tummolo, intitulée : Nella
valle d'Angrogna.
— La Feuille Religieuse du Canton
de Vaud, du '17 juillet, ra|t|>orte les
imiiressions de M. Giiarles Glialelanat
sa tournée aux Vailée.s en mai
dernier.
Etudiants vaudois.
M. Eugène Pievel, de la Tour, a
sa licence lycéale à Ivrée,
• lu Irnaa Gay, de Id-aïustin, a
oiuenii son diplôme d’inslilutrice
a 1 Ecole Normale de Verceil.
Parmi les licenciés de ¡’Ecole
Normale de Pignei'ol, nous remar'pions Alexandre Pons de (.Ihahi'aii,
•lean Tron de Tia|>ani, Daniel Ricca
d’Angi'ogne, tlepms ]ilii.siems aimées
l’égont au Villar, à rinslilut leclmi‘pie Fréil. Avondet de S. Second,
Kl. Bertin de S. Jean, A l’Ecole
technique M. Albertazzi, ancien élève
de notre Gollège.
INFORMATIONS.
La junte provinciale a déclaré n’avoir
rien à décider au sujet ite « l’eccedenza
sovrinaposta sui terreiii e falibricati » pour
1898, au Villar. lîlle a approuvé la ciMiflrraalioii de l'adjoint au secrétaire de LusS--Ieari et raii(imeritatiüii de seis lionoraii'es.
Elle a approuvé l’exaction pour uouvej
üiïiplüi d’un capital de la Congrégation de
charité de Lu.serné'tte, et désapprouvé ta
Cüugrég. de S, Second pour avoir entamé
lei /'onds de réserve- Elle a approuvé la
concession de 2 rnélèze.s à, S Martin, et
de plantes à Pral, ainsi que le réglement
de Pral sur la taxe d’exercices. Elle a ap
prouvé la demande do la C.ie de cuivre
et soufre de Pignerol pour riniplantatiuii
! du téléphone aux carrières du Het.
I — M- Noël Rostan a été nommé juge
de paix a Pinaclie, et M. Eirimarinel Cardon
I vice-juge de paix à S. Second,
j — M- Léon Covarel-Tonrn, de S. Jean,
est nommé juré du 27 juillet an 6 août
et .suiv.
— Depuis le 10 e. un nouvel horaire est
on vigueur sur la ligne Pignerol-CavoiirSaluce.
FONDS DE DOTATION
l)ü " REFUGE „
(IJ.'"« liste)
Repoi t L. 6018,65
Gollecté |)iir Marie Gounliii (I)‘-»ô
— Jouve lailleiir 4 — François Fraj che (S t Jean) 20 — Un Ronreiig
! (ill ) 20 — Conseil Gornrmmal de
S. Germain 200, — Edouard Jalla
(h’Iorenee) 10.
! NR. An lien de M. P. Marlinat
50 IV. lire dams la 12.™“ Auguste
I Martina t 50 fr.
I ECOLE VACANTE
L ou a su déjà par VAvvisalore
; Algino (¡ne l’Ecole do flllos d’An(ji’ogiio est vacanle. Nous rappelons
I aux personnes ipii voudraient se
[M'ésenter pour la dn iger, que leurs
demandes doiveiil èire faites avaiU
\ la fbt de Juillet courant.
I E. Ronnet, Tpanleur.
Hpviie PoiÜiqiic
La Chambres a repris ses vacances après
dix jours de travail assidu; non pas qu'elle
^ manquât de besogne, oh non ! mais parce
: (?) Une sœur 2 fr. — .Jenny Geymonat
1 — Marie Garnier 1 _ Marianne Nioolet
1 — M.me Giraud!n 3 — M.ine Pontet 3
— Marie Bonjour 1 - Marie J. Geymonat
1 — .Viiiiette Cairu.s Ü..50 — Marguerite
Mûris I — Siisette Roland 0,50' - Marguerite Revel ü,.50 — Hélène Beidalot 1,50
— Eugénie .lahier 0,50 — Louise Jahier 1
— Catherine Bouchard 0,25 — Monsieur
Irving 5 — Agio sur l'or 1,25.
8
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que les députés, redoutant particulièrement les grandes chaleurs, se IjiUaient de
quitter Rome, et que plusieurs diseussians
importantes avaient dù se dérouler devant
des bancs presque vides. La santé avant
tout! Quelques jours plus lard, sur la demande du Cabinet, le Roi a signé le décret
de clôture de la Ses.sion du Parlement, Le
Ministère a donc tout le temps nécessaire
pour étudier à fond plusieurs projets de
loi concernant particulièrement la politique intérieure. On prétend même que
Pelloux aurait la louable intention do consacrer se.s vacances à un voyage dans les
provinces, pour se rendre compte des différents besoins des populations et do la
manière dont elles sont administrées ot
gouvernées.
Le parti constitutionnel de Turin a subi
un nouvel ocliec dimanche dernier. Contrairement à ses prévisions par trop optimistes, le candidat monarchiste a été
battu, grâce surtout à l’inexplicablo apathie et au manque d’entente des libéraux;
et M r li. De Amicis, candidat des socialistes, a été élu, avec une simple majorité
de 69 voix cependant. Voilà donc 3 députes socialistes sur 6, dams la ville qui
fut le berceau de notre émancipation politique. Heureuseraeiit que M r De Amicis
n'a pas lo tempérament d’un anareliiste,
et que les institutions no courront aucun
danger avec lui.
LL. MM. le Roi et la Roinc, sont arrivés
à Turin lundi matin pour une nouvelle
visite à l’Kxposition. lis étaient attendus à
la gare par les autorités au grand complet,
par plusieurs membres delà famille royale
et par une nombreuse foule enthousiaste.
Santiago a capitulé, le pavillon américain
tiotto sur les murs de la forteresse, et la
garnison espagnole a rendu le.s armes. Les
dernières informations portent que la capitulation englobe environ 1,5.000 b. de
troupes espagnoles, qui seraient transportées en lîuropo par des bateaux américains; et que les deux gouvernements
seraient d’accord pour que Cuba désignât
par le moyen d’un plébiscite, le l'égime de
gouvernement qu'elle désire.
On annonce comme imminente l’arrivée
d’une flotte américaine destinée à semer
la désolation sur le.s côtes de la péninsule
espagnole et à détruire complètement ta
puissance navale de l’Espagne. Noms aimons
à croire que les Etals-Unis n’abuseront
pas de la victoire ju.squ’à ne point. Mai.s
la nouvelle, .plusieurs fois répétée, ne iai.sse
pas de préoccuper sérieusement le Gouvernement espagnol ([ui, par décret royal,
a fait abolir les gai'anlies consi,itiiUonnollüs
dans toutes l'étendue du royaume, vu que
les républicains et .surtout les Carliste.s
inspirent de sérieuses inquiétudes.
Le 18 c. la flotte américaine a bom
bardé le port de Manzanillo. Trois vaisseaux ont été incendiés.
Zoia a été nouvellement comlamné par
les ASSÍ.SOS do Versailles à un an de prison
et 3000 fr. d’amende.
BAINS DE MER
La s<|uü(lra des garçons partira
1). V. le 27 Juillel (et iiuti le 26,
comme cela avait été amioncé par
errear) par le premier train liii
matin et aux mêmes comlitions ipie
celle (les jeunes filles.
Vaudois de Marseille
Le 10*^ rapport de Y Asile Marcel
nous apprend que, dan,s le demiei'
exercice, lroi.s vieillards Vaudoi.s,
Tron, Gras et la<jeard, y ont été
soignés avec amour jusqu’au moment
de leur départ pour une meilleure
[iatrie. Les suivants ont été admis
[tendant ce même temps: François
Logeard, Slringat, liostan et Albarin. l7Asile abiite en ce moment
38 perisionnaires.
Mouvement du Sû Avj'il au 3o Mai.
Jiaptëmes. Rose Masscl, Amélie Parise.
— Confirmaiion. Eugénie Balmas, à Aubagiie. — Maria//es. Alexandre Gaudin et
Apollonie Rossi, .Jean Roman et Maileleirie
Combo, Edmond Viüelrn ot Marie Lcloup,—
Décès. Emilie Fornoron, 3 triois; Siisann^
Bertot cpoiiso Marconi, 50 ans; Alexaii'
drine Bert épouse Mègo, 52 ans.
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