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Quarante-quatrième année.
11 Juin 1909.
N. 24.
L ÉOHO DES VitlLEES
«a*
PARAISSANT C H A Q U E V E N D R E D I
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie ... Fr a 00
Etranger............................... '
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On s abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
1 Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour toutes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toürn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof.. Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Avis — Faites-le! — Rphémérides vaudoises
— L’nouvre de Calvin — Nouvelles de la
colonie Iris — Clironiqiio — Nouvelle.? et
faits divers — Livres et journaux — Nouvelles politiques — Souscription.
AVIS
—wvVw—
La Table a décidé de mettre tout
le monde à même de se procurer le
beau portrait du l'egretté Modérateur
Monsieur J. P. Pons, que les abonnés
de l’Echo ont déjà reçu. Les demandes,
accompagnées de fr. 0,25 doivent être
adressées à V Imprimerie Alpine Torre Pellice, qui se charge de le
donner franco.
Nous avons vu avec plaisir que la
Conférence du Perrier a consacré
quelques instants à un enti'etien sur
VEcho des Vallées, journal - dit le
secrétaire dans le compte-rendu que
nous avons publié la semaine passée « que nous devrions tous travailler à
rendre toujours plus édifiant et intéressant par de courtes méditations et
eon'espondances ».
C’est fort bien dit, et nous n’avons
autre chose à ajouter que les deux
mots mis en tête de ces lignes. C’est
d’ailleurs, vous le savez, ce que nous
n’avons cessé de demander, sans beaucoup de succès, un petit nombre de
pasteurs, seulement, ayant pris à fâche
de communiquer à VEcho, régulièrement, les nouvelles de leurs paroisses.
»Si la plupart d’entre eux n’écrivent
presque jamais, c’est peut-être parce
qu’ils n’ont pas assez compris la valeur des petites nouvelles rédigées
en quelques lignes, et croient qu’il ne
vaut la peine de se mettre à écrire
que si l’on a la matière d’un article
ou tout au moins d’une lelEe. Erreur.
La longueur ne fait rien à l’affaire;
au contraire, les correspondances les
plus courtes sont celles qu’on lit le
plus volontiers. Au.?si, n’attendez pas
d’avoir beauconp de matière pour
écrire ; n’eussiez-vous que deux lignes,
mettez-les sur une carte postale et envoyez, les lecteurs vous sauront gré
et de la nouvelle et de la brièveté
avec laquelle vous l’aurez écrite.
Quant aux méditations, nous n’osons
dire, en parlant aux pasteurs, comment
elles doivent être faites pour qu’elles
soient lues et appréciées, mais n’avonsnous pas le droit de nous étonner que,
tandis que tous sont d’accord pour les
réclamer, il y en ait si peu qui soient
disposés à mettre la main à la plume,
et que même pour les grandes solen
nités nous soyons obligés demous adresser toujours aux mêmes?
Nous n’écrivons pas ces lignes pour
récriminer, ni pour nous plaindre, au
contraire, nous voulons vous remercier très cordialement de l’intérêt que
vous avez montré pour VEcho en vous
en entretenant ii la Conférence ; mais —
veuillez nous permettre de le répéter
— ne dites pas seulement « nous devrions»: failes-le. Les lecteurs vous
en seront aussi reconnaissants que
le Directeur.
ÉPHÊMÉRIDES VAUDOISES
I I Juin.
Trahison de l’avocat Bastia. '
Au lendemain des Pâques Piémontaises, Pianezza voyant qu’il était impossible de vaincre les Vaudois par
les armes, mit en œuvre toutes les
ressources de la fourberie. Il tâcha
d’abord de les désunir en instigant
quelques Vaudois mécontents à accuser Jean Léger de malversation dans
le maniement des deniers des Vallées;
et voyant ses plans déjoués par les
justifications des Synodes des Vallées
et de l’étranger, il mit en mouvement
un avocat catholique, de Luserne, fort
considéré par nombre de Vaudois et
appelé Stefano Bastia.
C’est en 1662 que ce triste sire apparaît pour notre malheur sur la scène
de notre histoire. Le grand prétexte
que la cour de Turin mettait en avant
depuis 1620 pour légitimer ses attaques, était la persistance des Vaudois
à vouloir prêcher ou tenir au moins
le catéchisme au temple des Malanots,
ou dans la salle du conseil communal
de Saint-Jean. Léger avait été condiimné à mort pour cela et les conseillers de St-Jean à la galère; et malgié tout les Vaudois maintenaient leur
droit à faire le catéchisme à »St-Jean.
Un beau jour, le J Juin 1662, l’avocat
Bastia écrit de Turin aux Vallées une
lettre (conservée aux ai'chives du consistoire du Villar) où il annonce que
Pianezza fera accorder par le duc
comme faveur le catéchisme à »St-Jean
si les Vallées consentent â y i:enoncer
comme â un droit. On lui l’épond, demandant si sa pi'omesse est sûre, et
il récrit le 7 Juin: « Si jamais de votic obéissance il vous survient le
moindre préjudice, je me soumets à
peidre tout ce que j’ai au monde »
(Léger II, 296). Sur ce, un »Synode généial se l’assemble, où l’on se laisse
persuader de rédiger Pacte fatal de
renoncement au catéchisme de SaintJean et en même temps une requête
(demandant la gi'âce des bannis, le
catéchisme à St-Jean et liberté de
commerce) que Bastia promettait de
présenter à Pianezza avec le premier
document.
»Séance tenante, le modérateur Michelin envoie la requête à Bastia lui
promettant d’envoyer l’autre acte s’il
pouvait garantir l’exaucement de la
requête.
Ce 'jour fatal de la rédaction de
Pacte de renoncement, dut être le 11
Juin, icar nous savons que Bastia écrivit à; Michelin le 12, à la réception
de la missive du Synode, insistant pour
le prémpt envoi de Pacte de renoncement, et donna évidemment les pro-^
messes demandées, puisque Pacte fatal lut fut expédié.
Le ^3 Juin, tandis que les Vallées
attendaient l’exaucement de leur requête, Bastia leur écrit qu’il a pré-,
senté â Pianezza les deux documents,
et que le ministre a gardé avec satisfaction Pacte de renoncement, mais
lui a'tendu la requête, disant que les
Vaudois devaient en effacer les demandes relatives à St-Jean et au commerce et alors il leur accorderait la
gi-âce des bannis... moyennant finance
(Léger II, 296).
En présence d’une si noire trahison,
les Vaudois protestent en vain. Bastia
leur répond le 27 Juillet essayant de
les persuader qu’ils devraient déjà être
bien contents de ce qu’ils peuvent
obtenir.
Ils répliquent qu’ils maintiennent
leurs trois demandes, et qu’ils savent
à quoi s’en tenir sur son compte. Il
faut lire (Arch. Consistoire, Villar) le
dernier acte de cette infâme comédie,
c’est-à dire la dernière lettre du traître Bastia, écrite le 23 Août, où cyniquement il essaye de se justifier et
de rejeter tout le blâme... sur les Vaudois eux-mêmes.
L’acte de l'enoncement fut donc dédit et annulé; on continua les catéchismes à ,St-Jean... jusqu’à l’année
suivante où Bagnolo et Fleury vinrent
avec une armée les faire cesser.
Teofilo Qay.
L’ŒUmj£JCALVIN
Nous croyons faire chose agréable
à nos lecteurs en transcriixant cette
page qui forme la conclusion de l'excellente brochure que vient de publier
M. le pasteur Eugène Choisy, sous le
titre: -Jean Calvin - InOO-l'Mi - »S'a
vie et son œuvre. <’>
Les Eglises réformées de France
doivent à Calvin leur doctrine et leur
(1) Geneve, Jeheber, 1909. Brochure de 40
pages in-8", illustrée d’une dizaine de gravures. Prix; 0,50 cent.; 25 ex-, à 45 cent., 50
ex., à 40 cent; 100 ex., à 35 cent.
organisation. Bien qu'absent, il était
leur conseiller, leur docteur et leur'
chef. Le synode de 1559, qui pour là
première fois réunit en un corps les
Eglises auparavant i.solées, prit comme
règle de foi la doctrine de Vlnstitution et comme modèle la discipline
de l’Eglise de Genève.
Quant à Genève, elle ne pourra jamais oublier ce qu’elle doit au grand
Réformateur. »Si Calvin ne fut pas
Vinitiateur de sa liberté et de son indépendance politique, c’est à lui, à la
fermeté de sa foi, à la clairvoyance
de son jugement et à l’énergie de son
caractère, que Genève doit d’être restée indépendante et religieuse, malgré
les implacables ennemis du dehors, les
libre-penseurs, les moqueurs et les
.viveurs du dedans. Si Genève n’est
devenue, ni savoyarde, ni bernoise, ni
fi’ançaise, si elle est restée protestante
et a pu entrer comme 22"’® canton
dans la Confédération helvétique, c’est
certainement à Calvin qu’elle le doit.
Il a sacrifié sa paix, ses goûts et sa
santé pour enseigner aux enfants de
Genève à craindre Dieu et à ha'ir les
vices, il a fait de l’Eglise réformée
de Genève un pouvoir spirituel travaillant efficacement à l’éducation des
consciences. Sans Calvin, qui leur enseigna que mieux vaut mourir que
fléchir quand l’honneur de Dieu est
en jeu, jamais les Genevois n’auraient
eu l’énergie, la constance et la foi
nécessaires pour résister aux entreprises incessantes qui se tramaient
contre leur cité et pour espérer contre toute espérance. Grâce à lui une
merveilleuse transformation s’opéra;
«La cité rieuse, satirique, effangeante
comme son lac, où tant d’esprits élevés allaient s’abîmer dans les superstitions du Moyen-âge, tant de nobles
cœurs se perdre dans les souillures
de la dissipation, devint une ville
étonnante, où tout était flamme et
prière, lecture, travail et austérité, la
grande école de la foi et des martyrs».
(Michelet).
Cet homme chétif et timide, ardent,
insensible aux séductions de l’argent
et de la sensualité, travailleur acharné
et absolument consacré à la tâche que
Dieu lui avait confiée, a fait de l’ancienne ville des foires et des plaisirs
la cité du refuge, le phare qui lance
au loin dans les ténèbres ses rayons
lumineux et perçants, et il a marqué
Genève d’une empreinte si forte, qu’aujourd’hui encore, après trois siècles et
demi, elle n’est pas entièrement effacée.
Calvin était une personnalité fortement marquée, une conscience ferme
et austère, un grand caractère autant
qu’une grande et belle intelligence*
2
Les Eglises dont il fut le guide et I’oPîî
ganisateur, le conseiller et le défelfe
seui’jjont donné à^ la chi'étîeuté dès
hommes aux convictions fermes, h la
volonté énergique, des hommes respectueux de la volonté souveraine du
Dieu tout puissant, nouri'is des leçons
salutaires de la Bible, victorieusement
armés contre les séductions et les erreurs du papisme, pénétrés d’un austère sentiment du devoir, poussés par
un besoin indestructible de science,
d’équité et de pureté, et prêts à tout
souffrir plutôt que de mentir à leur
conscience.
Si l’on veut se faire aujourd’hui une
idée vraie de la grandeur de l’œuvre
de Calvin, qu’on regarde aux Eglises,
aux peuples marqués de l’empreinte
de son génie. L’Ecosse presque tout
entière, les protestants allemands, hollandais et irlandais, la moitié au moins
de ceux des Etats-Unis et de l’Angleterre, une portion considérable de la
population du Canada, de l’Australie,
les réformés hongrois, polonais, français et suisses, avec leur amour de
l’instruction et de la liberté, leur esprit d’ordre et de gouvernement, leurs
besoins de moralité et de vérité, leurs
vertus domestiques, leur culte simple
et sérieux, leui- attachement à la Bible et leur zèle missionnaire, se présentent comme l’œuvre vivante, comme le fruit du travail, des luttes et
des prières de celui qui avait offert
son cœur en sacrifice à Dieu, dont la
devise était el sincère: de
tout môn cœur et de toute mon âme.
Quelles qu’aient été les erreurs et
les fautes de Calvin, il mérite la reconnaissance et le respect de la chrétienté tout entière; car il a été entre
les mains de Dieu un de scs plus grands
ouvriers pour l’avancement de son règne. Aussi disons-nous avec Calvin
lui-même, en terminant cette courte
esquisse: Deo sali gloi'ici. A Dieu seul
la gloire! Euuène Choisy.
NOUVELLES DE LA COLONIE IRIS
Nous recücons :
tenant les colons* labçurent à force,
Dans cette colonie-ci on fait de grandes semailles et il en est de même’
dans les autres qui l’entourent.
M. Léger nous a fait une bien bonne
et chère visite, qui a été appréciée
de tous. Que Dieu lui rende le bien
qu’il a fait dans son grand voyage.
Votre bien dévoué
Emile Bouchard.
CHRONIQUE
Dimanche, 13 courant, à 8 Q2 du
soir, la société du « Pra du Tour »
tiendra sa séance anniversaire dans
r « aula * de l’ex Ecole Normale, qui
a été gentiment mise à notre disposition. Le public et tout spécialement
les Membres Honoraires y sont cordialement invités. Le Président.
medi matin, 5 courant, à l’âge de 85
ans, après une maladie de deux mois
environ. — Notre frère a eu pendant
sa longue vie'trois occupations favorites: la culture de sa belle vigne, le
soin de ses nombreux essaims d’abeilles et l’étude passionnée de l’histoire
vaudoise. Rien de ce qui a trait à la
prospérité de notre peuple et de notre église ne le laissait indifférent.
Aussi la paroisse de Villesèche se
sent-elle appauvrie par son départ.
Nous prions les parents en deuil de
bien vouloir agréer nos sentiments de
sympathie chrétienne. B. S.
Une de nos familles vaudoises, celle
de Jean Daniel Bcrgei-, originaire de
Pral, a été éprouvée, ces dernières
semaines, par la perte de plusieurs
de ses membres. Le 27 mars, c’était
un jeune bomme de. 35 ans, Pierre
Berger, qui succombait à une maladie
dont il souffrait depuis des années.
Quelques jours après, le 31, le chef
de famille lui-même, âgé de G9 ans,
mais encore ti'ès robuste, fut victime
d’un terrible accident. Pendant qu’il
attelait un cliar, les chevaux s’effrayèrent et partii'ent au galop, renversant
le pauvre vieillard et l’écrasant sous
les roues. Le 1(5 avril mourait un enfant de François Bergei-, âgé de 20
jours. Notre sincère sympathie â cette
famille si dui-ement éprouvée.
M. Fo rneron a déjà pu prêcher en
langue espagnole et s’en est joliment
bien tiré pour la première fois. 11 a
beaucoup de travail et doit beaucoup
courir de côté et d’autre, pour visiter
les groupes épai'pillés à de grandes
distances. Iléurcusement qu’il jouit
d’une bonne santé, ainsi que Madame
Fornerón.
Le jour de Pâques nous avons été
visités par une bonne pluie qui a duré
deux jours. Elle était très désirée, car
il y avait près d’un an qu’il n’avait
plu un pou abondamment, et le printemps et l’été ont été très secs. Main
Les funérailles de M. Elisée Costabel ont été solennelles. Les autorités et toutes les sociétés locales y ont
pris part ainsi que les écoles. Le service funèbre a été fait à la maison
mortuaire par M. C. A. Tron qui a
parlé de M. Costabel comme homme,
comme éducateur et comme chrétien.
M. Em. Eynard, premier assesseur, a
parlé brièvement au nom de la Commune et M. A. Jahier a prononcé la
prière. Au cimetière de Saint-Jean M.
le pasteur T. Gay a prononcé le discours funèbre et M. Pascal a fait la
prière. M. le prof. D. Jahier comme
membre du Conseil Municipal de la
Tour et M. l’avocat Giretti ont ajouté
quelques paroles de circonstance. Nous
renouvelons l’expression de notre sympathie à la famille affligée.
Ala.sscl. Le 20 Mai, les jeunes fil*les des deux Unions Chrétiennes de
Massel tinrent leur bazar annuel dans
la grande salle du Presbytère, au Reynaud. La journée - chose très rare fut magnifique, aussi le public qui
assista à la vente fut-il nombreux. Le
produit total fut de francs 171,50. Une
partie de cet argent fut destiné â différentes œuvres :
Missions, frs. 10 — Refuge Charles
Albert, 15 — Foyer, 10 -- Orphelinat,
15 — Evangélisation, 10 — Ecole de
théologie, 10 — Total frs. 70.
Nos félicitations pour la bonne réussite de leur bazar à ces laborieuses
jeunes filles et nos meilleurs vœux
pour l’avenir. X.
Nouvelles et faits divers
Le Municipe de la Tour et la population tout entière prendra part à
la Commémoration du cinquantenaire
de 1859. Des manifestes portant les
noms de la Junte, du Collège et de
toutes les sociétés locales sont affichés,
invitant la population à participer à
la commémoration sans distinction de
partis. Le programme est établi comme suit :
Dimanche 13 juin. 1 h. Q2 Formation du cortège, place Cavour, défilé
par via Roma. 2 h. Place municipale.
Commémoration populaire par l’av.
Ch. Goss, notaire. Dépôt d’une couronne à la pierre commémorative
des victimes de la guerre pour l’Indépendance italienne. 3 h. Goftter
champêtre aux Giordanots.
Jeudi 17, â 8 1[2 du soir, conférence
de M. le prof. Jahier, à l’Aula Magna,
sur « La preparazione diplomatica
del 1850 ».
Dimanche 20, id. conférence de M.
le prof. Jalla sur « L’azione mililare
del 1859 ».
Jeudi 24, id. conférence de M. le
prof. Coïsson sur « Le conseguenze
politiche del 1859. »
Dimanche 27, id., conférenee de M.
le prof. Ribet sur * La poesia del
¡850 ».
—■ Les examens sémestriels de la
Faculté de théologie de Florence
auront lieu du 14 au 19 c., et les examens généraux du 21 au 24.
— La conférence du district Toscane-Sardaigne s’ouvrira à Rio marine le 15 c. à 8.30 du soir, et celle
de Sicile le même jour, à Vittoria.
professeur de philosophie à l’Université de Genève depuis 1878. Son ouvrage le plus connu est celui qui a
pour titre « Les Trois Dialectiques»,
paru én 1897, mais comme synthèse
philosophique, « Le Phénomène », publié en 1888, est peut-être encore plus
remarquable. Une autre importante étude que M. Gourd préparait sur la
Philosophie de la Religion n’a pu être
achevée, mais on espère qu’elle pourra
être publiée d’après les notes que l’auteur a laissées.
Un des élèves de M. Gourd qui l’ont
le mieux connu écrit de lui dans le
Journal de Genève: « Il a mis dans
sa vie toute la noblesse qu’une vie
d’homme est capable de porter. Toutes
les délicatesses de la conscience, il
les a eues à un degré de raffinement
inouï. Sa conduite, jusque dans les
moindres circonstances, était dirigée
par le souci constant du bien. Chacune de ses paroles, chacun de ses
gestes, toute son attitude révélaient
la grandeur morale, qui s’est manifestée pendant ces dernières années
dans la sérénité avec laquelle - soutenu, il est vrai, par une femme admirable - il a supporté l’épreuve d’une
terrible maladie. Il était bon, comme
il ne semble pas qu’il soit possible de
l’être. Sa bienveillance, son indulgence,
étaient sans limites. Il était toujours
disposé à donner des paroles et des
actions des autres une interprétation
qui permît de les approuver ou de les
excuser. Par contre, il n’était jamais
satisfait de lui-même... Tous les instants de son existence ont été consacrés à la recherche ardente, souvent
douloureuse, de la vérité, au libre
culte du bien... »
On nous prie d’annoncer que l’Union chrétienne de la Tour répétera
samedi, 12 courant, à prix réduits, la
soirée récréative qu’elle a donnée samedi dernier.
— Le « Foyer » de Milan, maison
pour employées, étudiantes, maîtresses,
etc., a eu, au cours de l’année 1908,
vingt-cinq pensionnaires de 16 â 35
ans. Il a reçu en outre et logé 140
dames de passage à Milan. Ces chiffres auraient été beaucoup plus élevés,
si le manque de place n’avait obligé
la direction à refuser l’acceptation â
bien des pensionnaires ou personnes
de passage. Le « Foyer » dispose actuellement de 5 chambres à un lit et
6 à deux lits et paye 3100 fr. de loyer.
H est dirigé par M.lleCerruti, de Gênes,
qui a remplacé M.lle Rau, démissionnaire, et qui est aidée dans sa tffehé
par sa sœur, M.lle Adelina Cerruti,
secrétaire de PUnion chrétienne des
jeunes filles. Le Foyer offre aux jeunes filles qui se trouvent seules à Milan
« l’illusion de la famille avec sa vie
régulière et saine, ses joies en même
temps qu’une protection morale », et
les entoure d’une atmosphère de piiix
chrétienne. Les dépenses du dernier
exercice ont été, au total, deLr 12,236,89.
Vilicscelic. Une figure bien caractéristique et très connue dans les Vallées en général, et dans le Val Saint
Martin en particulier vient de disparaître. M. Darid Henri Bert des Clos
est mort à l’hôpital de Poinaret, Sa,
— L’Eglise vaudoise de Milan vient
de perdre un de ses membres les plus
dévoués. Demetrio Rivara, de Guastalla, avait assisté à la première réunion d’évangélisation que le regretté
D. Turino, alors au début de son long
ipinistère, tenait dans cette antique
ville de l’Emilie. Rivara s’y était rendu
armé d’un bâton noueux destiné à interrompre le prédicateur. Mais, â la
vue du sérieux et de l’onctiQU de ce
jeune homme plein de saint entbuUsiasniie et â l’ouïe du message salutaire, tout honteux, il cacha son bâton
sous le banc, fut un des auditeurs les
plus attentifs et s’attacha pour tour
jours â l’Fvangile. Il était établi depuis plusieurs années â Milan, où U
avait ouvert un cginmprce de cartes
illustrées lorsque, à la suite d’une maladie de cœur, il expira en paix le 2f
mai, à l’âge de 83 ans.
— C’est avec douleur que nous avons
appris la mort de M. J, J, Gourd,
— M. Henri Peyrot, de S. Jean,
élève de la Maison des Missions de
Paris, sur le point de terminer ses
études, a été désigné, sur sa demande,
pour le champ, si épineux actuellement, de Madagascar.
— La Société biblique britannique et étrangère a, dernièrement,
ajouté six nouvelles langues à
celles dans lesquelles on peut lire les
S. Ecritures: le Kanauri du Thibet et
le Rabha de l’Assam, eu Asie ; l’Ora,
de la Nigritie et le Ndau de la Rhodésia, en Afrique; le Lan des îles Salomon et le Maïlou de l’île de Toulou,
en Océanie.
— La Mission Urbaine de Berlin ne disparaîtra pas avec son éminent fondateur, Stoecker. M. Ohly, l’un
des prédicateurs de la Cour, en assume
la direction générale. Un pasteur très
actif et orateur distingué, d’origine
huguenote, M. Le Seur, est chargé des
prédications et conférences â l’église
de la mission.
— En attendant les libres--(soi-disunt) penseurs d’Europe accentuent
leur ignorance de la Bible que,
sans la connaître, ils jugent du haut
de leur vanité. Le pasteur de Sens
(Yonne) cite le cas suivant: Une élève
des cours secondaires de cette ville,
âgée de 15 ans, fille de parents qui
n’ont jamais voulu lui parler de Dieu
ni de religion, a un devoir de français â faire sqr Athalie. Le professeur,
intrigué par certaines expressions étranges de son travail, lui demande;
« PQUve^-Vous me dire ce que c’est
que la Bible? — C’est un recueil de
tragédies où Racine a puisé. »
— Un envoi de Bibles au Brésil,
dont le port depuis Londres et l’emballage avaient coûté .306 francs, a
été grevé par le gouvernement de cet
Etat, où le prêtre commande, d’un
droit de douane de 1170 francs.
— Le Pqrtqgal a, au contraire,
décrété récemment l'entière liberté
du colportage biblique, et l’Autorité
a ouvertement réprimandé ses agents
qui avaient continué les errements du
passé, et fait des excuses aux victimes
de leur brutalité.
— Un administrateur allemand vient
de s’établir sur la rive droite du Zambèze« en face de Sesheke, dans Ig.
partie du pays de Lôonnika qui a été
adjugée au protectorat allemand. Tôffâ
s
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4.
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:
ceux, écrit Mme Voila, qui ont à se
plaindre des Ba-Rotsi vont à lui et
s’établissent autour de son poste. C’est
un homme charmant, cultivé, honnête
dans sa vie privée, très bon et toujours prêt à prendre le parti du plus
faible. Très ferme, en même temps, il
a déjà su Se concilier bien des gens.
Les Ba-Rotsi, race dominante, quoique,
peu nombreux, continuent à faire beaucoup de mal: ils prennent ce qui ne
leur appartient pas et, malgré l’abolition de l’esclavage, continuent à écraser de corvées les indigènes des
autres races.
— Litia vient hélas! de prendre une
cinquième femme! Il i-eproche à sa
première femme que les quatre jumeaux, qu’il en a eu en deux fois,
n’ont pas été viables, et cherche ainsi
à s’excuser vis à vis de sa propre
conscience.
— M. le capitaine et M.me Alfred Bertrand, après avoir assisté
au jubilé du Lessouto en octobre dernier, ont prolongé leur séjour en Afrique, et se sont surtout arrêtés chez
le missionnaire neuchâtelois, M. Paul
Ramseyer, à la station de Mafoubé.
M.inc Bertrand, naguère Vice Présidente du Comité National des U. C.
de J. F. d’Italie, a fondé deux de ces
Unions, à Thabana Morena et à Mafoubé. Les voyageurs ont ensuite traversé à cheval tout le Lessouto, recueillant de nombreuses observations
ethnogi'aphiques, géographiques et ecclésiastiques. M. Bertrand est, en effet, Président de la Société de géographie de Genève. Ayant rejoint à
Bloemfontein la grande voie ferrée
qui remonte depuis le Ciip l’intérieur
du noir continent, ils en ont profité
pour visiter, au moins partiellement,
la Mission du Zambèze. Le 11 mai, ils
étaient à Livingstone, sur la station
de M. Louis Jalla.
— L’état de New-Jersey, qui confine à celui de New-York, vient de se
signaler par une innovation hardie et
dont l’expérience montrera la valeur.
Nombre de communautés avancées
dans la gi'ande lutte contre l’alcoolisme ont adopté des dispositions qui
interdisent aux dispensaires ou débits
monopolisés de boisson de servir une
consommation enivrante aux dipsomanes, qui sont assimilés aux individus mineurs,
La nouvelle loi de la NouvelleJersey va plus loin. Elle institue dans
chaque ville un « comité de protecteurs ■» qui sont investis des pouvoirs
nécessaires pour faire interdire l’usage
des boissons contenant de l’alcool, non
seulement aux dipsomanes connus,
mais même aux personnes pour lesquelles il n’y a encore qu’un danger
manifeste de devenir des buveurs.
Des amendes de 150, de 500 et de
1000 francs sont prévues pour les infractions que les débitants pourraient
se permettre à cette défense, et passé
oes trois contraventions leur patente
leur serait retirée.
— D’après le dernier recensement,
Londres compte six millions et demi
d’habitants, avec un accroissement
annuel de 80.000 âmes. On y compte
une naissance chaque 3 minutes, et
un décès chaque 5 minutes. La longueur de ses rues est de 13.000 kilomètres, soit comme de Lisbonne jusqu’en Chine.
LIVRES ET JOURNAUX
'n-.
Bart. Pons : Geografia biblica della
Palestina, con illustrazioni. — Firenze, Tip. e Libr. Claudiana, 1909.
C'est la seconde livraison — de 112 pages
grand format — de l’important ouvrage que
M. le pasteur émérite Pons, de Florenee, a
entrepris d’écrire sur le pays do la Bible.
La première livraison, parue en Ì907, avait
pour titre: Le pays et ses habitants. Celle
qui parait aujourd’hui, ornée de 36 belles illustrations dont quelques-unes à peu près
inconnues, est intitulée; Le tittorq,l cfe la,
Qrç^nde lifer.
h'Anteur y décrit les localités de la Palestine qui longent la Mer Méditerranée, trace
l’histoire des peuples qui ies ont habitées,
s’arrêtant de préférence sur leurs institutions
politiques, sociales et religieuses, et rappelle
les relations commerciales ou autres que ces
différents peuples ont entretenues avec les
Israélites.
Les quatre livraisons qui suivront traiteront
successivement du Pays d'Israèt, d'n Peuple
d'Israël, des Villes d'Israël et de Juda, et
de Jérusalem
Quand i'ouvrage de M. Pons sera complet,
— il formera un beau volume de 050 à 700
pages in 4°, — il constituera certainement le
meilleur manuel populaire sur la Palestine le
notre littérature religieuse évangélique italienne.
Le volume que nous avons sous les yeux
n’est pas moins intéressant que celui qui l’a
précédé. Il contient une foule de données importantes et de renseignements précieux que
doivent connaître, ou tout au moins pouvoir
consulter, tous ceux qui veulent faire une
étude intelligente et profitable de la parole
de Dieu.
Aussi nous ne doutons nullement que les
membres de nos Eglises un peu cultivés et
surtout les pasteui'S, instituteurs, directeurs
et moniteurs des Ecoles du Dimanche tiendront à se procurer les deux volumes parus
et à souscrire à ceux qui paraîtront prochainement. Ils feront ainsi une excellente acquisition pour eux-mêmes et, du même coup, ils
encourageront l’Auteur, qui n’épargne rien, ni
temps, ni fatigue, pour contribuer à l’instruction et à l’édification de ses frères en la foi.
Prix de souscription pour les six livraisons;
5 francs ; chaque livraison séparément, 1 franc.
A bientôt, clier M. Pons, le plaisir de vous
lire ! A. J.
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero di Maggio.
L’Esilio dei Valdesi nel 1686 ed il loro «Rifugio» nella città di S. Gallo (1687-1589), P.
Longo. - Crisi ecclesiastica e crisi religiosa,
A. Mingardi: - Divagazioni su vocaboli in
« ismo », M. Falchi. - L’Accademia di Calvino,
G. Rostagno. - Cronaca del movimento religioso, - U. Janni. - Quel che si dice e quel
che si scrive, E. Giampiccoli. - In biblioteca,
E. M.
Minerva.
Sommàrio del numero 25.
Rivista delle Rivisto : Lo schiaffo di Bismarck
- Lettere di Wagner alla fomiglia - Mark
Twain - L’attività benefica dell’Esercito della
Salute a Londra - Un poeta brasiliano - La
nuova logge inglese per la protezione dei minorenni - L’agonia d’un pianeta - Un nuovo
metodo della criminalistica - Nel paese di
Madame Bovary - L’esplorazione degli alti
strati aerei. - Questioni del giorno - Spigolature e Notizie Bibliografiche - Rassegna teatrale - Rassegna settimanale della stampa.
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N. H.
I Castelli Romani; conferenza tenuta il 27
marzo 1909, presso l’Associazione Artistica fra
i Cultori d’architettura in Roma, da Saverio
Kambo. •• Giulio Verne; discorso pronunziato
da Jules Claretie in Amiens il 9 maggio 1909,
inaugurandosi il monumento.
IVouvelics politiques
La fête nationale dite du Statut,
qui ooïiicidait cette année avec le jour
anniversaire de la mort de Cavour, a
été célébrée dans toute l’Italie avec
un entrain particulier. On aurait quelque raison de reprocher au jeune peuple italien son indifférence en matière
de solennités patriotiques; mais, pour
blasés que nous soyons devenus, nous
ne pouvons absolument pas oublier ce
que nous étions, il y a tout juste cinquante ans, avant la campagne victorieuse contre les » oppresseurs de
l’Italie. Ce serait de la plus noire ingratitude et un crime de lôse-patrie.
Aussi nous Sili lions avec joie les fort
nombreuses commémorations qui évoquent, dans tout le courant du mois
de juin, tant d’heureux évènehients,
de giorieux faits d’armes et d’enthousiasme patriotique. C’était hier Montebello et Magenta, c’est aujourd’hui
l’entrée,triomphale de V. Emmanuel
et de Napoléon III à Milan, au milieu
d’une foule en délire: viendront ensuite Solferino et S. Martino: toute
une épopée. Et nous ne saurions pas,
une fois au moins, nous élever audessus des mesquines rivalités de parti,
pour honorer, pour rappeler d’un commun accord ceux qui nous ont donné
une patrie? Nos cœurs ne battraient
pas plus fort qu’à l’ordinaire en évoquant le souvenir de tant de milliers
de jeunes gens qui ont versé généreusement leur sang afin que nous fussions libres... et unis?
— Pressée par la besogne, la Chambre travaille ferme depuis quelque
temps, malgré la coupable indifférence
du grand nombre. Les nouveaux projets! de ch. de fer, amplement discutés, offrent au ministre des T. Publics
l’occasion de mettre en relief les progrès réalisés, avec l’exercice d’état,
soit dans le service proprement dit,
soit dans le mouvement des marchandises et des voyageurs. L’assemblée
discute actuellement le projet Spingardi à l’endroit des augmentations extraordinaires du budget de la Guerre.^
Il s’agit d’augmenter la partie ordinaire- du budget de 10 millions pour
l’exëi'cice en cours, de 16 millions
pouf l’année prochaine; et de 125 millions la partie extraordinaire - distribués!'en cinq exercices - dans le but
de repourvoir notre artillerie et de
compléter les fortifications des côtes
et des frontières. Il est évident que
le projet du ministre de la guerre va
être longuement et amplement discuté,
et qli’on ne l’examinera pas uniquement au point de vue technique, mais
encore et surtout dans ses rapports
avec' la politique étrangère et avec
les ressources économiques du pays.
Nous renseignerons prochainement nos
lecteurs sur le résultat de cette fort
importante discussion.
— Vous savez que la question de
Crète est intimement liée aux questions d’Orient proprement dites; que
la tyrannie odieuse du gouvernement
turc envers la population de Elle, en
majorité chrétienne, avait provoqué,
il y a bien des années, l’intervention
de quatre grandes puissances - l’Italie
entre autres - qui avaient pris les
Crétois sous leur protection et nommé
le prince Georges de Grèce en qualité de gouverneur; que la Grèce
caresse le projet de s'annexer tout
bonnement la grande île. Or, comme
les troupes internationales vont êti’e
retirées, et que la grande majorité
des habitants de Crète penche pour
l’annexion à la Grèce, le moment
semble arrivé pour celle-ci de mettre
à exécution des desseins plus ou moins
ouvertement manifestés. Mais la Turquie ne saurait tolérer, sans protestations, ce nouvel amoindrissement
de territoire. C’est donc la guerre ?
Je ne pense pas car l’on n’a pas grande
envie de se battre ni d’un côté ni de
l’autre, heureusement. Gageons qu’avec la complicité des puissances protectrices, à une époque plus ou moins
éloignée, la Grèce aura sa Crète,
moyennant une indemnité pécuniaire,
ou par tel marchandage diplomatique
que nous ne saurions deviner aujourd’hui ?
— Encore une entrevue de souverains. Le Czar et Guillaume II {« toujours lui, lui partout») auront un
abouchement, à bord du yacht de
Nicolas II, à Reval sur la mer Baltique, entre le 16 et le 19 c. L’attitude, par trop décidée et autoritaire.
de l’Allemagne vis à vis de la Russie
à l’occasiôn de l’annexion de la Bosnie
à l’Autriche, avait contribué à gâter
la bonne harmonie entre les deux
grandes nations. L’entrevue de Reval
aura pour eft’et de dissiper les malentendus et ramener la concorde. On
l’espère du moins. De Reval, LL. MM.
russes se rendront directement à Stockholm, d’où elles reviendront en Russie pour assister au 2“'® centenaire de
la victoire de Pultawa. j. c.
POUR Éi/ANGÉLIOUES
VICTIIWES DU TREMBLEWIENT DE TERRE
Par M. le 'pasteur P. Davit :
Paroisse de Cavalle el annexes.
I. Lavalle. - Angelica Andrada, pesos 0,50
- Giovanni Armand-Pilon 0,50 - Clemente Armand-Ugon 3 - Giov. Daniele Aitns 1 - Fratelli Artiis 1 - Giovanni Berger 0,.50 - Pietro
Caamano 3 - Giov. Daniele Cayrus 0,50 Maria M. S. ved. Cayrus 0,50 - Augusto Charlin 0,50 - Giaeomo M. Cosfabel 1 - Giov. Giacomo Dalmas 0,50 - Paolo Davit, pastore 4 Bambini Davit (pastore) 1 - Davide Davyt 2 Paolo E. Davyt 1 - Davide Felix 0,50 - Emilio
Felix 0,80 - Giulio Gay 2 - Fratelli Gay 1 Davide Geymonat M. M. 2 - Stefano Geymonat 0,50 - Giov. Daniele Geymonat 1,50 - Giov.
Davide Geymonat 1,50 - Emmanuele D. Geymonat 0,50 - Paolo Geymonat Bonjour 1,50 Paolo Geymonat M. M. 1 - Ernesto Klett 1 Margherita R. ved. Long 2 - Bartolomeo D.
Long 1 - M. M. 2 - Giov. Pietro Maurin 1 Giulio Maurin 0,50 - Giov. Daniele Mondon 1
- Paolo Negrin 0,20 - Paolo Piene 1,50 - Stefano Pontet 0,50 - Emilio Rostan 1 - Giov.
Pietro Salvageot 0,50 - Giacomo Vinçon 1,50
- Giacomo Michele Vinçon 2 — Pesos 49.
II. Nueva Iberia, - Bernardo Ahlers, Pesos, 2 - Enrico Ahlers, tiglio 1 - Paolo Berger 1 - Giacomo Charlin 0,50 - Bartolomeo
Comba 2 - Davide Comba 1 - Giaeomo Costabel 1 - Giacomo Costabèl, nip. 1 - Bartolomeo
Fostel 1 - Antonio Grill 1 - Guglielmo Mahr
0,50 - Giov. Clemente Malan 1 - Enrico Meyer 2
- E. Cristiano Meyer 4,66 - Bartolomeo Peyrot ]g- Giov. Francesco Rameau 1 - Giovanni
Rameau, tìglio 1 - Federico Tourn Boncœur 2
- Pesos 24,66. — Total pesos 73,66 ~ francs
394,80.
I*ni ■oisse de Knlvsidor,
Luigi Avondet, pesos 0,50 - Eni ico Bonjour
0,50 - Susanna C. ved. Bouïssa - 1,65 - Abele
Caffarel 0,50 - Davide Caffarel 4,66 - Pavide
Cairus 1 - Giov. Pietro Caïrus sen. 1,50 - Giov.
Pietro Caïrus jun. 1 - Giuseppe Carrea 2 50Eliseo Charbonnier 0,50 - Giaeomo Dalmas 2 Giov. Bartolomeo Durand 1 - Abele Felix 0,50
- Adolfo Felix 0,50 - Enrico Felix 0,50 - Stefano Gauthier e f.llo 1 - Giov. Pietro Gauthier
1,50 - Luigi Gauthier 1,60 - Giacomo Gauthier
1 - Giov. Davide Geymonat 1,50 - Daniele
Guigou 4 - Giov. Luigi Guigou I - Pietro Guigou 6,23 - Teofllo Guigou 1 - Eliseo Negi'in 1
Giov. Tommaso Rochon 2,20 - Filippo Rostan
1 - Giov. Daniele Rostan 4,66 - Giulio Rostan
2,16 - Cesare A. Tourn 0,50 - Giovanni Tourn
0,50. — Total pesos 49,66 = francs 236,20^
PENSÉE
Evitons tout plaisir qui nous asservit,
qui règne sur notre cœur, qui y exerce
un empire dont nous ne saurions nous
soustraire. Il devient criminel par cela
même. Saurín.
Ab. payés cl non (|uillancés<.
1909; François Chanforan, Genève - H. Gaydou, Pomaret.
A. Rivoir, gérant.
La famille de Monsieur
ELISÉE COSTABEL.
remercie toutes les personnes qui ont
pris part à leur grande douleur et
celles qui ont donné à son vénéré chef
une dernière marque d’affection en
l’accompagnant au champ du repos.
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“ vemente profumata che agisce sui capcHt e
sulla barba in modo da ridonare ad essi il
loro co’ore primitivo, senza maccliian' ne la
biancheria, nò la nelle. Di facile applicazione.
Basta una botligiia por ottenere un clTeiio
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