1
- .
U. B. Léger, pasteur
<2. copies
Quarantième année.
25 Août l»06.
Ñ. 34.
L’ECHO DES VALLEES
l’ARAKSiSA.lSr'I' OHÀQUB> ViBlVORJ®»!
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et pour l’Administration A MM. Travers et Malan, TorrePelliee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE
Communicatton officielle — Pacifisme et
patriotisme — Variétés: Code moral
des Japonais au moyen âge — L’âge
de la consécration — La fête du 15
Août à Nice — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Sommaires — Revue politique.
COMMUNICATION OFFICIELLE
MM. les pasteurs sont priés d’annoncer du haut de la chaire, les dimanches
2‘J Août et 3 Septembre, la consécration de MM. les candidats Adolphe
Chauvie, d’Angrogne, et Ernesto Comba,
de Florence, qui aura lieu D. V., le
4 Septembre, au culte d’ouverture du
Synode.
Torre-Pellice, le 23 Août 1905.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
I Pacifisme et Patriotisme
Nous reproduisons volontiers cet article publié
dans le Pelèvement Social par un distingué pacifiste français, parce qu’il exprime bien les idées
que nous avons nous-mêmes plus d’une fois essayé
d’exposer, sur la position que doivent prendre
les vrais amis de la paix et l’esprit dans lequel
ils doivent accomplir leur œuvre de propagande.
C’est le sort commun de toutes les
idées neuves et complexes d’être faussées, au moment où elles passent à
l’application, en deux sens opposés par
les esprits outranciers qui se rencontrent
dans tous les partis. Tandis, par exemple, que les anarchistes poussent à ses
extrêmes conséquences les principes
généraux du libéralisme, certaines gens,
qui se disent et pensent être des libéraux, ne croient possible la liberté
civile et politique que sous la tutelle
d’une législation minutieuse, autoritaire,
tracassière. De même, le socialisme,
dont presque personne n’ose aujourd’hui
rejeter d’emblée les thèses fondamentales, se borne chez les uns à de simples
mesures protectrices du travail ou même
à la bonne volonté de la philanthropie
privée, tandis que des théoriciens simplistes vont jusqu’à rêver le partage
des biens. De même enfin le pacifisme,
dont les progrès sont suffisamment signalés aujourd’hui par les clameurs de
ses adversaires, se trouve tiraillé entre
les tendances contradictoires de tous
ceux qui s’accordent simplement à déclarer la guerre haïssable. Les uns s’en
tiennent à la manière forte ; l’antique
maxime : Si vispacem,para bellum, résume
toute leur politique; ils estiment que
tant que l’homme sera l’homme, c’està-dire l’animal dti proie combatif et
accapareur décrit par Hobbes, le «loup»
dont la civilisation règle et contient,
sans les jamais transformer, les instincts
lutteurs, la force prévoyante restera
pour les nations l’unique garantie contre
les tentatives de la force agressive : les
grands armements sont, à les en croire,
— tant apparaît redoutable un conflit
entre nations équipées selon toutes les
règles de l’art et de la science modernes
— la meilleure sauvegarde de la paix
européenne. Ceux-là ne vont pas «bêlant
la paix» ; ils la crient, le poing serré
sur la garde de l’épée. Telle est l’attitude de Guillaume II, qui prétend au
titre d’Empereur de la paix, et telle
est aussi celle de beaucoup de publicistes, .et d’hommes politiques français,
qui veulent sincèrement la paix et consentent d’enthousiasme à l’accroissement
incessant des dépenses de guerre.
Un vieux républicain comme M. Goblet
se déclare «excédé des campagnes internationalistes et pacifistes » et assure
que « le premier devoir est d’être fort ».
Et voici qu’en même temps M. Hervé,
qui ne veut point de la guerre parce
qu’elle ne profite qu’à la classe bourgeoise, invite, au jour de la mobilisation, les réservistes à se mettre en
grève....
On conçoit qu’il soit difficile de mettre
d'accord des conceptions et des méthodes pacifistes aussi différentes. Et
le pacifisme organisé, qui occupe une
position moyenne entre ces extrêmes,
— car il n’admet ni la perpétuité du
cauchemar de la paix armée ni l’abdication anarchique du devoir militaire
— ne risque-t-il pas de recevoir tous les
coups que se destinent les deux adversaires ? Vous allez trop loin, disent les
uns, et donnez des gages à l’internationalisme antipatriotique. — Vous n’êtes
pas conséquents avec vous-mêmes, disent
les autres, et la logique de vos idées
vous conduit à la négation de la patrie
et à la suppression de la guerre par
l’abstention du soldat. Est-il possible
d’échapper à ce dilemme : « la paix par
la force » ou « la paix par la grève » ?
L’alternative semble embarranssante
et je sais des pacifistes qu’elle a troublés.
Elle pourrait être gênante, en effet, si
le parti de la paix avait attendu ces
objections pour formuler sa doctrine,
s’il en était réduit à inventer des arguments de circonstance. Mais il suffit
de remonter aux principes, cent fois
énoncés et expliqués, du pacifisme pour
se sentir en pleine sécurité aussi bien
en face des théoriciens de la grève
que de ceux de la paix par la force.
Car nous dirons aux premiers :
C’est vous qui n’êtes pas conséquents
avec vous-mêmes. Si vous croyez supprimer la guerre par la grève des combattants, pourquoi attendre l’heure trouble
de la déclaration de guerre, où l’élan
populaire, en face du danger national,
balayera à la fois excitateurs et grévistes ? Pourquoi ne pas attaquer en
pleine paix l’institution militaire et
prêcher la grève des conscrits ? Or, si
vous allez jusque-là, vous n’inventerez
rien, vous reprendrez sous forme laïque,
et au nom de mobiles apparemment
moins nobles, l’attitude de certaines
sectes religieuses, Doukhobors et autres,
qui n’attendent pas lé moment où l’armée
devient un organe indispensable de la
vie nationale pour affirmer leur invincible répugnance à manier des outils de
mort. Mais, cette attitude même, le
parti de la paix l’a jugée à plusieurs
reprises. Il est essentiellement un parti
légalitaire ; il attend du droit, c’est-à-dire
de la justice traduite sous forme de
conventions légales internationales, un
ordre de choses analogue à celui que
la loi civile assure entre individus ou
groupes relevant d’une même juridiction
nationale. Comment donc admettrait-il
comme instrument du pacte international
«J
à venir, la violation du pacte social
par l’arbitraire des individus ? On ne
fait pas à l’anarchisme sa part. L’anarchie qui règne actuellement entre les
nations, et dont la guerre n’est que la
manifestation violente, ne saurait être
atténuée par l’ffaiblissement de la solidarité juridique au sein des groupements
nationaux. Quoi que l’on pense, d’ailleurs, de l’idée de patrie, de son origine, de
sa valeur morale, métaphysique, religieuse, elle représente, en fait, le milieu défini
dans lequel s’élabore le progrès scientifique, politique et social. Supprimer
ce milieu, c’est noyer l’individu dans
je ne sais quelle mêlée humaine, où la
force des plus puissants et des plus
habiles aurait tôt fait de rétablir les
inégalités dont l’humanité ne s’est partiellement affranchie qu’aux prix d’efforts
séculaires. Non pas qu’il faille méconnaître les violences et les injustices que
les ambitions dynastiques, les intérêts
des classes riches ou guerrières ont
abritées sous le pavillon national ! On
a pu, au nom des patries, violenter,
piller, opprimer, massacrer. Mais, en
définitive, on ne fonde rien de réel que
sur le réel ; l’internationalisme suppose
les nations ; les nations modernes sont
les blocs imparfaits mais solides, sans
lesquels ne saurait s’édifier la maison
meilleure qui abritera l’humanité future.
C’est pourquoi l’attitude du parti
pacifiste organisé — de celui dont la
doctrine a été définie par une série
continue de treize congrès internationaux et qu’on ne peut, par conséquent,
juger d’après les déclarations de tel
pacifiste ou internationaliste isolé — n’a
jamais varié au sujet du devoir militaire présent. Soucieux de fonder la
paix sur le droit, nous posons en principe la suprématie de la loi, même
imparfaite et gênante, sur l’individu,
en face des problèmes pratiques qui
exigent une solution immédiate. Mais
nous ne croyons pas intangible ni perpétuelle la loi positive d’un temps et
d’un pays. Dans l’espèce, nous pensons
que le système de défense actuel, qui
transforme les nations modernes en
camps retranchés, ne saurait durer, et
nous travaillons de toutes nos forces à
le transformer, en France et hors de
France à la fois. Ce système nous
semble destiné à la faillite : d’abord
parce qu’il ruine les nations qu’il prétend sauver, ensuite et surtout parce
que révolution rapide de la vie internationale diminue graduellement les
conflits d’intérêts entre groupes voisins
et établit entre les pays civilisés du
monde entier des liens de solidarité
sans cesse plus étroits, qui se traduisent déjà par d’innombrables conventions juridiques, et permettent de prévoir l’avènement d’un droit international
de plus en plus précis et compréhensif.
Ainsi, nous croyons les armées nécessaires encore, parce que, dans la transition confuse de l’ancienne anarchie à
l’ordre nouveau, il y a encore place
pour les menées dangereuses d’un Alexeieff et, les mauvaises humeurs d’un
Guillaume II ; mais, nous n’avons pas le
droit de désespérer de l’avenir et d’affirmer que le désarmement qui s’est
opéré au cours de l’histoire, entre Armagnacs et Bourguignons, Anglais et
Ecossais, Souabes et Bavarois, restera
indéfiniment interdit entre la France,
la Grande-Bretagne et l’Allemagne,
ouvrières de la même civilisation emportées, par les mêmes besoins matériels
et la même conscience du droit, vers
rétablissement d’une même justice sociale. Th. RuysSEN.
Code moral des Japonais, au moyen-âge
Le Bouddhisme a donné au Japonais
un sens de confiance calme dans le destin, une attitude stoïque en face du
danger ou du malheur, le dédain de la
vie, l’amitié pour la mort.
Le Shintmsme ( autre système religieux) communique le loyalisme au
monarque représentant du ciel, le respect des aïeux à un degré extraordinaire, la piété filiale. Il ne fait aucune
place à la doctrine du péché originel,
il a la foi en la nature humaine. Et
comme instruments de cultes, il n’y a
dans les temples shintoïstes, qu’un miroir
nu : ce miroir symbolise le cœur humain, qui, lorsqu’il est calme et clair,
reflète l’image même de la divinité —
Devant ce miroir on se voit soi-même;
c’est comme si l’on entendait l’oracle
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— S —
de Delphes : « connais-toi toi-même ».
Le Shintoïsme donna à la vie de la
race sa sensibilité: patriotisme, loyalisme.
Les idées proprement morales vinrent
de Confucius. Son caractère doux et
calme, aristocratique et conservateur
allait bien au Japon. Mencius (autre réformateur) agit sur les natures ardentes
par son esprit démocratique, mais par
là aussi on put le considérer comme
subversif et ses écrits furent longtemps
interdits par la censure. Mais l’on sentit bientôt qne l’étude purement intellectuelle a peu de valeur, il faut que la
connaissance aboutisse à la formation
des caractères ; la science n’est qu’un
moyen pour la sagesse.
Que sera cette sagesse ? Le i.r caractère est la rectitude ou la justice. La
rectitude est le pouvoir de décider la
marche à suivre conformément à la raison, sans hésiter ; de mourir quand il
faut mourir, de frapper quand il faut
frapper. La rectitude est comme l’os
qui donne au corps fermeté et stature.
2) De pair avec la rectitude devait
aller le courage, et il ne devait pas aller
sans elle : connaître ce qui est droit et
ne pas le faire est un manque de courage, a dit Confucius. Le courage est
donc de faire ce qui est droit. «Mourir
pour une cause indigne qu’on meure
pour elle c’est la mort d’un chien ».
Valeur, courage, bravoure, hardiesse,
tout cela va bien aux âmes des jeunes
gens : aussi les histoires de bravoure
étaient la nourriture des jeunes. On élevait les enfants à la Spartiate. On les
envoyait tout petits au milieu des étrangers porteurs d’un message, on les faisait lever avant le soleil, et travailler
à leurs exercices de lecture avant le
déjeuner, après s’être rendus pieds nus
chez leurs maîtres dans le froid de l’hiver. On les menait sur les lieux de
supplices, dans les cimetières, dans les
maisons qu’on disait hantées, etc.
3) Malgré cette éducation à la Spartiate, chez les Japonais la sgmpathie et
la pitié étaient considérées comme les
vertus les plus hautes de l’âme humaine.
C’étaient les vertus princières, princières
comme étant à la tête des autres, princières comme convenant surtout à un
prince. Sous le féodalisme, qui pouvait
si facilement dégénérer en militarisme,
la bienveillance délivra le Japon du pire
des dispotismes ; mais précisément ce
n’était pas une charité molle, sans discernement, elle n’allait pas sans justice
et rectitude. La bienveillance réduit
sous son sceptre tout « ce qui fait obstacle à son pouvoir ».
Le chevalier du moyen âge, qui tâchait de pratiquer ce code de lois, pour
adoucir son âme cultivait la poésie
et la guitare. Par-dessus tout sa délicatesse de sentiments fleurissait dans la
politesse. Encore aujourd’hui, la politsse
du Japonais frappe l’étranger. On l’accuse même de faire passer la politesse
avant la véracité. Le mensonge et l’équivoque étaient considérés comme une
lâcheté. Plus était élevée la position
sociale, d’un homme, plus haute aussi
devait être sa véracité ; sans cela il se
mettait au même rang qu’un marchand
ou un paysan.
Aujourd’hui les Japonais ont en affaires une déplorable réputation. Mais
anciennement la profession des armes
était fort éloignée du commerce. Les
chevaliers détestaient le comptoir, la
classe des marchands était la basse ; le
commerce était pour les gens qui se
souciaient peu d’un bon renom. L’honneur du chevalier était l’honnêteté.
L’honneur était une passion dont les
excès étaient contrebalancés par la prédication de la patience et de la magnanimité. L’épée était la compagne fidèle
du chevalier. Elle était toujours à la place
d’honneur, et à la portée de la main.
On la parait avec amour, on l’enrichissait de ciselures, et on s’en ceignait
avec prière.
De nos jours la chevalerie a fait son
temps, et les Japonais comme nous sont
entrés dans l’époque de l’industrialisme,
c’est pourquoi le matérialisme va grandissant, mais plusieurs commencent à
comprendre que le christianisme seul
peut relever les caractères et introduire
chez le peuple la vraie morale de l’amour envers Dieu et envers les hommes.
(Extrait d’un article de M. P. Doumergue dans
Foi et Vie). D. T.
L’âge de la consécration
Monsieur le Directeur.,
Veuillez livrer au public les appréciations suivantes, si vous croyez
qu’elles puissent intéresser les lecteurs
du journal.
La lettre de M.r Jean H. Meille, me
fait l’effet de quelqu’un qui introduit
de l’eau d’une fontaine limpide dans
un récipient avec des matières colorantes, agite le tout et dit que la
source ne donne pas de l’eau claire.
« Avéré conipiuto il 25.o anno di età
semble un article clair, mais il ne l’est
pas du tout » dit-il — Parler de l’âge
d’une personne sans tenir compte de
l’acte providentiel inscrit dans les Archives de l’état civil de chaque commune
pour toute éventualité prévue par la loi,
c’est jouer avec la lanterne magique
en négligeant de l’allumer. On peut
bien dire alors : « ce n’est pas clair du
tout ».
Dans tous les pays du monde l’âge
d’une personne commence par le jour
de sa naissance. On ne dit pas d’un
enfant nouvellement né, qu’il a atteint
sa I .re année ou qu’il a un an : on le
dira après une durée de temps déterminée par le calendrier en vigueur ; on
parle alors d’anniversaire.
La succession des années pourrait
se calculer mécaniquement (mathématiquement) avec un chronomètre décimal.
En attendant que l’auteur livre au
public son instrument : Fin-commencement de siècle, qui précise la durée de
25 ans, ou d’un demi siècle, s’il s’agit
de la Faculté de théologie vaudoise,
servons-nous d’une montre ordinaire
avec l’indication des secondes. A partir
de l’instant où l’aiguille des minutes
en mouvement touche le nombre XII
(appelons-le n° o) nous comptons 25
tours de l’aiguille des secondes et nous
avons 25 minutes de temps indiquées
par l’aiguille des minutes qui a parcouru 25 divisions du cadran. Le tour
complet de l’aiguille des secondes représentant une année entière, nous avons
à ce moment l’indication de 25 ans révolus. Un enfant de nos écoles élémentaires peut faire ce calcul pour chacun
des membres de sa famille en consultant le registre enserré dans la Bible
que le consistoire donne aux nouveaux
mariés. Cette démonstration mécanique
est assez claire pour tout esprit non
préoccupé de questions politico-religieuses
ou économico-sociales. Une bonne maman
enseignant à son enfant l’arithmétique
des 100 premiers nombres peut en être
satisfaite.
Monsieur Meille invoque une loi égale
pour tous affermissant que : < U faut
calculer l’âge des candidats en prenant
La Fête du 15 Août à Nice
comme point de départ une date légitime
et non pas une date arbitraire ». De fait
il exclut la conclusion dont il parle,
puisqu’il n’est donné à personne le
pouvoir de changer le jour de sa naissance établi par un acte légal.
C’est tout à fait à tort que l’on
cherche les raisons de l’âge de 25 ans
révolus pour la consécration au St.
Ministère en dehors des conditions établies par l’article 140 des Réglements
organiques de nos églises. — D’après
l’alinéa b du dit article, le candidat
doit possedere i requisiti fisici e morali
indispensabili aWesercizio del ministerio,
et pour s’assurer que ces conditions
existent l’alinéa d établit ahneno un
anno di prova al servizio di una dette
amministrazioni délia Chiesa. On sait bien
que le banc de l’école et la chambre
d’étude ne sont pas des lieux très
aptes pour fortifier la santé et développer les forces physiques, comme
les meilleures leçons des professeurs
d’académie ne produisent pas souvent
le développement intellectuel et moral,
désirable pour l’entrée dans une carrière
publique où le sentiment de la responsabilité individuelle est à la fois le sti- !
mulant et le frein directeurs de l’œuvre.
Pour répondre aux besoins croissants,
toujours plus variés de l’œuvre de
r église vaudoise dans les différents
champs de travail ouverts à son activité,
on ne peut pas considérer comme trop
élevé l’âge de 25 ans révolus pour la
consécration de ses ministres, surtout
si l’on considère que dans cette durée
est compris au moins un an d’exercices
pratiques sous la dépendance d’une
administration synodale. Les difficultés
rencontrées dans cette période préparatoire, contribuent puissamment à développer les forces physiques, intellectuelles et morales des aspirants, et
amènent comme conséquence plus de
sérieux et de maturité de jugement en
face de l’engagement de servir Dieu en
esprit et vérité. Si l’on réfléchit que
Jésus Christ et son précurseur n’ont
commencé leur ministère qu’à l’âge de
30 ans, on reconnaît que l’Eglise Vaudoise vise à élever la dignité du S.t
Ministère en portant à 25 ans l’âge
d’entrée en carrière pour ceux qui en
prennent l’engagement solennel.
D. Gay.
P. S. ■—■ La Table investie du pouvoir établi à l’article 159 des Réglements organiques ferait bien d’aviser
à ce que la fin de l’article 146 et le
suivant concernant la consécration ne
soient pas lettre morte.
Nice est une des rares villes (si ce
n’est l’unique) où hors des Vallées est
célébrée la fête du 15 août, en effet si
Nice ne fait pas partie des Vallées elle
a bien des titres à être estimée des
Vaudois, elle est une ville où l’Eglise
vaudoise porta le flambeau de la vérité,
et passa sous la croix.
Sans faire allusion au temps où les
pasteurs Jahier et Malanot
. . . . mis au château de Nice,
Hâtaient de leurs vœux l’heure chère et propice
Ouïrant les durs verrous de leurs lointains cachots
dès 1437 des chrétiens originaires du
département des Alpes Maritimes furent
victimes de l’inquisition pour cause de
religion ; d’autre part chaque année un
bon nombre des habitants des Vallées
vient séjourner dans cette ville pour
trouver une occupation ; aussi la fête
du 15 août s’est acclimatée chez nous
et est devenue une fête familiale pour
les protestants de cette ville.
Cette année la fête eut lieu à la Pension Solar, gracieusement offerte par
le sympathique propriétaire, à 10 heures précises du matin, par un culte en
plein air présidé par M. le pasteur
Emile Pons.
M. Peyran, président honoraire du
Comité d’organisation, après avoir donné
lecture d’une lettre de M. le pasteur
Aug. Malan, dans laquelle notre cher
pasteur nous exprime en termes charmants ses regrets de ne pouvoir prendre part à cette fête, tout en étant avec
nous de cœur, prononce une allocution
de circonstance. M. J. Giaime déclame
une poésie ayant trait aux anciens Vaudois.
A midi une trentaine de personnes
prennent part à un repas fraternel, pendant que les autres personnes déjeunent
sous les arbres ; la plus grande cordialité n’a cessé de régner parmi les convives. Après le dessert des toasts sont
portés à la santé du Président de la
République et du Roi, du Modérateur,
de M. le pasteur Malan etc., et comme
suite à ces toasts, des adresses sont envoyées au Modérateur, à M. le pasteur
Malan, à M.lle Bertinat, etc. Au cours
de l’après-midi des solos très applaudis
furent exécutés par M. Franco et les
fillettes de notre ami M. Pontet, une
poésie a été aussi récitée par le jeune
Marcel Valdois.
Des chœurs furent improvisés ; le
serment de Sibaud :
Levez vos mains au ciel, c’est ici que vos pères...
a été particulièrerrient bien exécuté.
Un grand nombre de nos frères des
autres églises ont participé à cette fête
familiale et religieuse, qui a contribué
à resserrer les liens de la solidarité
chrétienne.
Il nous reste encore à adresser nos
meilleurs remerciements à tous ceux
qui ont contribué à la réussite de la
fête et tout particulièrement aux journaux quotidiens de Nice qui ont bien
voulu l’annoncer et en insérer le compterendu, ainsi qu’à notre excellent confrère, le correspondant à Nice du Petit
Marseillais, qui a eu l’amabilité de rédiger lui-même le compte-rendu publié
par cet important organe.
F. Arnoulet
Secrétaire du Comité d’organisation.
Ù fi ^ O ]>J I Q If 11
Conférence missionnaire. M. Louis
Jalla a parlé dimanche soir à la Maison
vaudoise, devant un très nombreux auditoire, de son grand voyage à travers
l’Afrique centrale. A l’aide de fort belles
projections, il nous a fait admirer quelques-unes des merveilles de la nature
dans cette région et visiter avec lui les
nombreuses stations missionnaires (quarante établissements appartenant à 15
sociétés) qui en ont déjà en bonne partie transformé les habitants, de tribus
sauvages et sanguinaires en peuples civilisés, paisibles, actifs et désireux de
faire connaître à d’autres l’évangile qui
les a sauvés. Quoiqu’ un peu longue,
la conférence a été écoutée jusqu’à la
fin avec un visible intérêt par les auditeurs grands et petits — car il y avait
beaucoup d’enfants. Une collecte a été
faite pour les frais de la soirée et pour
les Missions.
-fl
Dimanche matin à l’issue du culte,
M. Pons a lu à l’assemblée une lettre
de M. le pasteur Charles-Albert Tron,
3
/
jainonçant qu’il accepte l’appel qui lui
a" été adressé par l’église de la Tour.
Villtll* Pélis. Dimanche dernier 20
garant M. Louis Rostagno pasteur à
¿ivourne occupait la chaire en prêchant
siir 1®® paroles de Matth. 7 v. 13. —
1,’aprè-midi à trois heures sous les châjgâgniers du Cassarot le même pasteuré^ngéliste donnait devant une assemblée attentive et nombreuse une Conférence sur l’Oeuvre d’Evangélisation
jans notre patrie. Lqs traits saillants
que l’orateur sut si bien présenter inI téressèrent et édifièrent vivement l’auditoire.
_ Dimanche dernier encore, l’assemblée électorale de cette Eglise, à la
suite du service divin, nommait comme
son représentant au prochain synode
M. J- Buÿa, régent paroissial. Les deux
autres députés appartenant à cette Eglise
jna|s nommés par la Conférence de District sont : l’ancien J. J. Bonjour et le
Fiacre Barolin. X.
Saint-Jean. MM. les candidats au
^•iSaint Ministère, Adolphe Chauvie et
Ernest Comba, ont prêché leurs sermons
d’épreuve mercredi à 10 heures dans le
temple de Saint-Jean, devant un auditoire
plus nombreux que de coutume. Ils ont
été admis à l’unanimité par la commission
'examinatrice, composée des pasteurs de
la vallée et dé plusieurs autres ministres.
Rectification superflue. A propos
de notre article de la semaine passée sur
• • les causes des meurtres que l’on connaît,
M. Pittavino, directeur de la Lanterna
Rnerolese-i nous écrit pour « rectifier une
* assertion qu’il n’a pas écrite, à savoir
qu’aucun des crimes en question n’a été
commis par des ouvriers des fabriques. Il
a dit, au contraire, qu’ il est juste de
faire à ceux-ci la part qui leur revient».
La rectification n’était pas nécessaire, car
nous n’avons pas attribué cette « assertion » à la Lanterna. C’est nous qui avons
cru pouvoir affirmer que la présence d’une
jopnibreuse population ouvrière n’explique
pas les crimes en question, puisque leurs
auteurs ne fréquentaient pas les fabriques.
V Nous n’avions en vue que les cas, bien
connus, de meurtres commis par des
' Yaudois.
^ Nouvelles et faits divers
TJ Evangelista se plaint d’un acte d’intolérance commis par le préfet de RoVigo. M. Panza, évangéliste méthodiste
à Adria, ayant donné dans le petit village de Gavello une conférence sur « la
Morale des prêtres », exposant simplement la doctrine des Jésuites, le dit
préfet, sollicité par les prêtres, aurait
écrit au syndic de Gavello et au delegué d’Adria d’avoir à interdire ces réunions de propagande et de faire une
enquête pour procéder, s’il y a lieu, contre l’évangéliste, en hommage au premier article du Statuto !
— Le même journal rapporte que
l’évêque Miraglia a donné dernièrement
deux conférences à Biasca (Tessin) sur
le sujet traité dans sa brochure intitulée
Il Diritto assoluti) del potere laico nella
legislazione matrimoniale que nous avons
annoncée il y a quelques semaines dans
le bulletin bibliographique. Le temple
n’était pas assez grand pour contenir
la foule des auditeurs accourus pour
entendre le fameux évêque et beaucoup
durent rester dehors.
— Un Congrès du christianisme
libéral se réunira à Genève le 28 courant. Le Protestant dit que près de 500
membres sont déjà inscrits# Dans le
nombre M. Hyacinthe Loyson, qui a
expliqué ainsi son adhésion dans une
lettre au Rinnovamento :
«J’ai toujours été parmi les chrétiens
amis de la liberté et du progrès, c’est
pourquoi j’ai accepté comme un honneur l’invitation qui m’a ete adressée
de parler dans cette assemblée. Toutefois, je ne me suis jamais séparé de
l’orthodoxie de l’antique Eglise, pourvu
qu’on ne lui prête pas les hérésies
qu’elle a condamnées, en particulier
celle d’Eutychès, affirmant l’unité de la
nature de Jésus-Christ. Quant à la Trinité, que je ne confonds pas avec le
Trithéisme, je ne conçois pas hors d’elle
le Dieu personnel et vivant.
Dans une autre lettre publiée en partie par le Rinnovamento le célèbre orateur suggère à M. U. Janni de faire,
en guise de distraction, un voyage à
Genève pour assister au Congrès, où
« vous représenteriez, avec moi et, je
l’espère, quelques autres, la droite et,
si vous voulez, l’extrême droite : je dis
l’extrême droite du Congrès, par rapport à M. Réville, et non l’extrême
droite des églises, que nous laissons a
d’autres »,
i NFORMATIONS
A partir du premier septembre, l’affranchissement des lettres pour l’intérieur,
en vertu de la nouvelle loi postale, sera
réduit à 15 centimes au lieu de 20.
Par contre, les cartes de visite et les
cartes illustrées, sans correspondance,
devront être affranchies avec 5 centimes
au lieu de 2.
La chasse, dans nos « communes de
montagne » (toutes celles des Y allées
sont dans cette catégorie),“^sera permise
à partir du premier septembre.
' SOMMAIRES
La Rivista Cristiana. Agosto 1905.
G. Ruzzi-. Il dogma delFImmacolata
Concezione (fine) — V. Tummolo : La
psicologia di Haeckel — G. Grilli : La
Sacra Scrittura nella vita spirituale moderna — G. Banchetti : Ancora dei metodi di Evangelizzazione — E. Bosio :
Schiarimenti biblici — L. Golani : Rassegna mensile — Dalle Riviste — Notizie
spicciole.
L’illustré de la Famille. (20 Août).
La littérature danoise contemporaine
__ Propos d’un passant — La Haine,
nouvelle — Chronique d’Angleterre (ili.)
— Les petits aveugles — Un nouveau
facteur dans l’éducation — Monique, roman, Paul Bourget — La vie pratique:
En vacances — A travers la vie — Nos
services de correspondance, de graphologie et d’étude scientifique de la main.
Minerva. 20 Agosto.
Rivista delle Riviste: L’eclissi totale di
sole del 30 agosto 1905 — Gli ornamenti origine del denaro — San Francisco in balia di predoni — Un romanziere originale inglese : Leonardo MerricI;
— Attraverso le Riviste italiane : Barto lomeo Borghesi — Denti e dentisti nell’antichità — Roma porto di mare e la
navigazione interna sul Tevere e sul Nera
— I primi vocabolari e le prime grammatiche della lingua italiana — Il censimento di Buenos Aires — L’alpinismo
nel 1904 — L’agricoltura in Eritrea —
L’educazione del clero nel Seminario Arcivescovile di Pisa — II contratto di
“ claque „ — L’insegnamento della geografia in Italia — Nuovi vocabolari della
lingua tedesca e italiana — Un trentennio di vita di una grande Società industriale italiana — Questioni del giorno
— Spigolature — Fra libri vecchi e nrovi
■— Rassegna settimanale della stampa.
Revue Politique
[
La lumière n’est pas encore entièrement faite sur les causes qui ont provoqué
l’émeute de Grammichele, et les responsabilités de ce grave fait ne sont pas
encore établies d’une manière certaine. Les
journaux socialistes, naturellement, rendent responsable de tout, le délégué Basi
lico, qui aui ait d’abord provoqué le tumulte
en interrompant un orateur, ensuite aurait
non seulement poussé le lieutenant Festa
a commander le feu, mais excité les
soldats à viser à la poitrine. D’autre
part, le lieutenant affirme sur son honneur qu’il n’en est rien, que le délégué
s’est maintenu calme jusqu’à la fin et
que le feu a été commandé par lui-même
Pesta, quand il a été convaincu qu’il
n’y avait plus d’autre moyen d’empêcher
le massacre des soldats et tous les excès
qui s’en seraient suivis. M Fortis a ordonné une enquête sévère, et nous avons
tout lieu de croire que les trois commissaires de confiance qui en ont été
chargés s’en acquitteront avec une diligence et une impartialité scrupuleuses.
Comme on pouvait facilement le prévoir,
ce fait déplorable a donné lieu à une
nouvelle explosion de passions démagogiques, les manifestations « piazzaiole »
n’ont pas manqué et le mot d’ordre
« grève générale » a été lancé dans plus
d’un meeting et répandu dans la foule
sur de petits feuillets. On n’en fera rien,
croyons-nous, car les expériences faites
à plusieurs reprises au cours de ces
douze derniers mois ont quelque peu
modéré les ardeurs belliqueuses, mais
soyez certains que si l’on avait le moindre
espoir de réussir on n’hesiterait pas.
Nous espérons que l’enquête du gou, vernement ne se bornera pas au fait en
lui-même, mais en recherchera les causes
profondes et que des mesures efficaces
seront prises en faveur de ces populations, car si nous ne pouvons que nous
indigner contre les meneurs irresponsables de Rome, de Milan ou d’ailleurs qui,
sans bonne foi, exploitent les événements
les plus douloureux pour exciter les passions les plus violentes, nous ne pouvons
rester indifférents en présence des souffrances de populations entières vivant
dans les conditions les plus déplorables
de misère et d’oppression.
— Le manifeste du czar proclamant la
constitution attendue avec tant d’impatience, a été signé le 19 à Peterhof.
L’empereur ne s’est pas trop avancé sur
le chemin de la démocratie. Le pouvoir
autocratique est expressément maintenu,
et l’Assemblée d’Etat {Gossudarstvennaja
Duma) n’aura que des attributions limitées.
C’est plutôt une assemblée consultative
qu’une vraie assemblée législative, puisque
toute loi doit être en définitive approuvée
par le conseil de l’empire. Le corps électoral sera assez restreint. Ce qu’on peut
dire en faveur de cette réforme, c’est
qu’elle constitue un premier pas, et si
le gouvernement a la sagesse d’appliquer
la loi dans un esprit de largeur et de
ne pas se montrer trop jaloux des prérogatives impériales, on peut espérer que
l’institution de la Duma sera le commencement d’une vraie transformation
de l’empire et que les révolutions violentes dont il est menacé lui seront
épargnées.
— Les travaux de la Conférence pour la
paix n’ont guère avancé depuis notre
dernière revue. L’accord n’ayant pu se
faire sur les conditions touchant la cession de Sakaline et l’indemnité, la Conférence a interrompu pendant quelques
jours ses séances pour que les plénipo
tentiaires pussent consulter leurs gouvernements sur la possibilité de taire des
concessions. M. Roosevelt emploie toute
son influence pour empêcher la rupture
des négociations, que les plénipotentiaires
de leur côté s’efforcent d’éviter, mais
comme chacun des belligérants déclare
qu’ il ne peut transiger sur ces deux
points, on ne voit pas comment on pourrait arriver à s’entendre. Les dépêches
de mercredi soir annoncent que la Conférence s’est de nouveau ajournée a samedi, ce qui montre, en même temps
que la difficulté d’arriver à un accord,
le désir que l’on a de part et d’autre
de ne pas en venir à une rupture, et
permet d’espérer qu’on finira par trouver
le moyen de s’entendre.________________
FONDS DU JUBILÉ
de la Faculté de Théologie, Florence
5.me liste (V. N® 26) L. 8585,70
A. Simeoni, past., Mantoue (i .r v.t) 25
P. Griglio, » Florence 50
P. Giraud, » Rio Marina 50
Unione femminile » io
Eglise de » 10
Comm. E. Soulier, député, par
M. Luzzi 500
Et. Revel, past., Caltanisetta
(i.r v.t) 40
G. Banchetti, p.r, Vittoria (i .r v.t) 40
E. Meynier, » Rome 3°
J. Bonnet, » Cuorgnè » 30
P. Coïsson, év., Syracuse » 30
G. Messina, p.r. Milan >> 30
B. Celli » S. P. d’Arena
(i.r v.t) 25
D. Revel, p.r, Ivrée (i.rv.t) 25
J. Pons, » Corne (2.d v.t) 25
Henri Pons, prof.. Col. Vaidense 53,60
Ph. Rostan, past., Paierme 50
Eglise de Milan (S. Giov. in
Conca) loo
Eglise établie d’Ecosse (50 L. st.) 1250
Eglise de Périer-Maneille 106
B. A. Pons, agent S. B. Buenos
Ayres 65
J. B. Bosio, past.. Còme 50
J. Marauda, » Aoste 25
Eglise de Pise 53
» » Rorà 17.50
J. D. Cougn, membre laïque Table 20
]. P. Pons, past.-mod. (2.dv.t) 50
N. Tourn, prof. » 25
Ph. Griglio, past., Chicago 50
Comm. M. Prochet, past. (2.d v.t) 75
Eglise de Vérone 40
J. Bonnet, past. Cuorgnè (2.d v.t) 15
V. A. Costabel, past.. Messine 100
Eglise de Venise 3°
» » Naples 60
B. Celli, past., S. P. d’Arena
(2.d v.t) 10
G. Messina, p.r. Milan, (2.d v.t) 5
Eglise de Bobbio Pellice » 50
» » Torre Pellice L. 86,55
id. concert (i) 333.5® 420,05
M.lle Ch. Beckwith 2000
H. Bertalot, past., Massel 50
M.me Eugénie Decker-Peyrot 25
M, Charles Decker 25
M. J D. Jourdan 10
X (enveloppe) 10
M. et M.me H. Peyrot-Eynard 25
M.lle Elisa Meille 5°
Fr. Balmas, p.r, Rodoret 50
D.l Jourdan » Rochefort, Neuchâtel 20
Total général L. 13.895,85
(1) Ce qui s’est fait à la Tour pourrait être
imité avec succès dans beaucoup d'endroits, surtout dans nos grandes villes. Des concerts, voire
même des bazars produiraient souvent bien
plus que les collectes à. l’église et même à
domicile.
A. MEILLE
caissier de la Faculté.
AVIS IMPORTANT
Il y a encore un grand nombre d’abonnés qui n’ont pas payé leur abonnement. En leur rappelant que l’abotmement se paye d’avance (voir l’en tête du
journal), nous les prions de se mettre
en régie, au plus tôt, avec
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pep cai^aJiià Jei si jpap^isc©:^® pune COrone
in metallo c®:^ nastri^ ® nelaii^e iscrizioni,
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