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Ixa^te-septièine année ■ Anno IX"
23 Janvier 1931
N* 4
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DES VALLEES
PARAISSANT
CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONN^ENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les dübx Amériques)
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Que toûtes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Etflie Ile Psjicboloyle Repose.
Ls [ODveiii
fis.
II.
Les Actes des Apôtres i»tis enseigneint
que la conversion produit in changement
radical ; tout d’abord ©xténeurement : le
Juif cesse de fréquenter la synagogue,
le païen brise ses idoles, les magiciens
d'Ephêse brûlent leurs livres ; la plupart
des convertis oanfessent leurs péchés et
déclarent ouvertement cei qu’ils avaient
fait; Satd cesse de persécuter l’Eglise et
le geôlier de Philippes accueil e dans sa
maison les prisonnière qu’fl avait auparavant maltraités. Mais à côté de ce premier changement, il en es| un autre plus
profond ; le changement ^ intérieur. La
transformation est si intime que les choses auxquelles on attachait de la valeur
(gloires, honneurs, iiatteries) apparaisifent
méprisables : tandis que ce que l’on avait
auparavant méprisé acquiert de la valeur.
Quelle crainte, quelle piété, quelle vie spirituelle dans ces chrétiens primitifs qui
« persévéraient dans la doctrine des Apô^
très et dans la communion fraternelle » ;
quel amour parmi ces gens qui « étaient
enœmble et avaient toute chose en commun » ; quelle union dans ce groupe de
fidèles « a'reidus au temple », rompant le
piain et prenant ensemble leurs repas
« avec joie et simplicité de çœur » ! Quel
spectacle que la multitufle de ceux qui,
ayant cru, « n’étaient /qu’un cœur et
qu’une âme » ! Et tout cela pourquoi ?
Parce que c’était des convertis, des hommes et des femmes doninant la première
place aux seules valeurs qui existent réellement : les valeurs divines, éternelleB; des
hommes et des femmes qui se sentaient
désormais rentrés dans l’ordre tandis que,
aiuparavant, ils se trompaient. Oui, le converti trouve en Dieu une ixisition fixe ;
il est en Christ ; c’est Christ qui dirige
aes pensées, qui le inusse à pardonner, à
réparer les fautes commises, à bien employer son temps; c’est Christ qui l’aide
à marcher dans la voie de l’obéissance et
de la soumission.
Les changements produits par la conversion, comme nous les présentent les
Actes des Aplôtres, sont tels cpie nous
pouvons bien 'souscrire, à leur égard, à
ce que Jonathan Edwards dit de la
conversion en général : « J’ose déclarer,
dit-il, que la conversion d'une seule âme,
si l'on tient compte du vaste ensemble
qu’eUe suppose, et des conséquenceis éternelles qu’elle entraîne, est une œuvre de
Dieu plus admirable que la création de
l'univers matériel» (W. James, L'Expérience Religieuse ; Paris, F. Aloan, 1908 ;
pages 202). Une œuvre de Dieu, dit-il; la
philosophie matérialiste le nie; elle explique la conversion sans Dieu. Mais la
science matérialiste, incapable d’expliquer
les conversions modernes, malgré toutes
les tentatives faites à cet égard, est plus
encore embarrassée lorsqu’il s’agit d’expliquer cette véritable et subite explosion
de vie nouvelle au sein d’un monde plongé
dans les ténèbres morales et spirituelles,
tel que nous le présentent les documents
de l’Eglise primitive. Et cependant c'est
bien une vie nouvehe, de marque supérieure, que celle çiui se produit dans le
cœur de ces 3.000 contemporains des bourreaux de Jésus-Christ. Cette vie 'nouvelle
n’est-elle pas l’œuvre de Celui qui, comme
le dit le Livre des Actes même, « donne
à Israël la repentance » ? (V, v. 3,1).
La conversion n’est-eUe pas l’œuvre de Celui qui appelle, offre et agit dans les profondeurs de fâme humaine, ces « mystérieuses régions du subconscient psychologique », comme les api>elle Gaston Frommel (Etudes Morales et Religieuses ; SaintBiaise, 1908, pages 329), d’où Sortent
« d’autres suggestions que celles du péché ; celles-là mêmes qui nous poussent au
devoir et nous sollicitent à l’accomplissement du bien ». Du subconiscient ne sortent pas seulement les mauvais instincts,
la tendance au mal, mais aussi les aspirations au bien.
Il y a dans le subconscient des richesses
de péché et des richesses de grâce ; nous
nous y retrouvons avec notre moi, plus
aiutre chose : c’est le foyer de l’âme et lâ
maison du Père. Quoi d’étonnant, dès lors,
qu’à l’ouïe de la prédication enflammée
des Apôtres, les âmes.bien disposées, préparées par le Dieu du subconscient, se
soient subitement décidées à faire le pas
décisif, le « volte-face », cornipe dirait
Moody, de la conversion ? Ce qui confirme
cette hypothèse, c’est l’expérience religieuse subséquente ; Finney, entre autres,
précise même les termes de la, relation de
l’ânie avec Dieu dans le phénomène de la
conversion. Relation réelle avec un Dieu
qui reste, dans une certaine mesure, voilé,
comme s’il se dérobait aux regards, afin
de sauvegarder notre liberté et notre perEonnalité qui serait écrasée s’il intervenait
directement. Dieu est là, dans les pretfondeurs mystérieuses de notre être, qui nous
inspire, qui nous invite, qui nous pousse...
A nous de nous déterminer, à nous de
Lui répondre ; à nous de prendre la décision virile que prirent ceux auxquels
s’adressa, pour la première fois, l’appel
des Apôtres. D. P.
LE PSAUME XXIII
expliquâ par Fadui|i Moghabghab
d*apràs la vie naturelle des bergers de Syrie.
Ncm sommes heureux de pouvoir offrir
à nos lecteurs cette primeur. Il s’agit de
l’extrait d’un charnumt récit de M. Knigt :
Le Psaume XXlll, dû à la plume d’am
ami des Vaudois, M. H. L. Dingenums,
secrétaire de l’Alliance Evangélique Néerlandaise, qui a lui-même offert cet extrait
à notre journal va\iuhis. Nous le remercions profondément, ainsi que M.me N.
Messemaeckers Van der Graff-Klett, qui a
traduit du néerlandais ce charmant récit pour « mtre Echo ». RÉu.
« Faduël Moghabghab », dit notre hôte
Syrien, tandis qu’en riant il so penchait
vers deux fillettes qui faisaient toutes sort^ de moues pour réussir à prononcer
son nom.
« Faduël Moghabghab », répéta-t-il, en
scandant les syllabes, l’une après l’autre ;
et, offrant son billet de visite : « Mettez
l’accent tonique sur le « u », dit-il, et
omettez les « g ». Ses yeux noirs brill'aient
de plaisir et tdut en riant il découvrait
ses lx;l]‘es dent^ blanches .sous la moustache noire, ce qui relevait davantage la
beauté de sa douce physionomie.
Il était charmant, notre hôte syrien, et
son intelligence égalait son amabilité. Nous
nous souviendrons bien longtemps de lui,
tel que nous l’avons vu et entendu ce
soir-Ià, nous parler de sa maison paternelle à Ainzekalte, sur les collines de Syrie, des souvenirs de jeunesse et de chants
de bergers.
— « C’est de la vie des bergere de mon
pays que naquit le plus beau poème
religieux qui ait jamais paru, dit-il, le
Psaume XXI II ».
S’adres.sant à moi, sérieux et pensif, il
ajouta :
— « Bien des choses qui nous sont iamilièras doivent vous paraître étranges. Dans
la Bible sont tissées bien des pensées et
rappelées bien des circonstances de la vie
de mon peuple qui est, aujourd’hui enœre, ce qu’il était dans le vieux temps.
iVous, les occidentaux, vous n’ein saisissez
pas toujours le juste sens : Voyez le Plsau
me XXIII. J’ai remarqué que parmi vous
on le considère formé de deux parties,
l'une prise de la vie pastorale, l’autre représentant un festin avec l’hôte et les
invités ».
— « Il est certain, dis-je, que, dans ce
Psaume incomparable, la façon dont la
doiïxième partie nous présente la scène
d’un festin, ne correspond pas à la fraîcheur aimable et simple du commencement. Pensez-vous qu'il s'agisse réellement, jusqu’au bout, de vie pastorale ? ».
— « Certes, mes amis, il s’agit, du commenoeinent jusqu’à la fin, de vie pastorale,
clans toute sa simplicité. Voici comment
ce Psaume représente, en effet, la vie tout
entière du berger».
Do sa belle voix grave et Sérieuse^ le
syrien continua :
— <i L’Eternel est mon berger, je ne
manquerai de rien. Dès ici commence le
thème fondamental qui résonnera jusqu’à
la fin de ce chant, car ce commencement
éclaire tout ce qui suit».
Je voudrips ici pouvoir rendre l’expression radieuse de mon ami syrien, et le ton
de sa voix.
Il reprit aussitôt :
— ail me fait reposer dans de verts
pâturages. Les brebis sont stupides ; elles
se bousculent sottement les unes après les
autres vers des endroits arides ; de sorte
que pour elles c’est un grand avantage de
se trouver sous la garde d’un bon berger.
Alors, elles sont mieux que les jeunes lions,
(Es. XXXIV, 11) qui ne peuvent compter
que sur eux-mêmes ; et me dirige vers des
eaux paisibles. Ceci vous fera penser à des
ruisseaux coulant doucement et éveiEcra
en vous une image fautive du sens de « paisible », car les cours d’eau sont exceptionnels dans ce pays de bergers. Cependant
les brebis boivent de préférence de l’eau
courante ; le berger les conduit alors vers
les sources et les fontaines, non pas pour
les faire reposer, mais pour les abreuver
en formant lui-même souvent des bassins
autour desquels il réunit ses brebis alté
rées. Connaissez-vous rien de plus charmant qu’un tel tableau ? Rien ne pourrait
représenter aussi bien les soins que le bon
Berger prodigue à nos âmes ».
Le syrien continua à nous parler des
soins divers que les brebis exigent et que
le berger leur prodigue ; tous ces soins 'se
trouvent minutieusement décrits dans les
courtes phrases de c^Psaume. Chaque circonstance y a sa valeur spéciale, trop préoieusie pour être négligée.
— « Il restaure mon âme. Vous savez
qu’en hébreu le mot âme signifie : « oantre de vie consciente ». Or, dans ces pays
de bergers, il se trouve des propriétés privées, prés ou champs ; chaque brebis qui
s’y hasarde est perdue pour le berger et
devient la propriété du maître du champ.
Ce passage du Psaume signifie donc que
le berger sauve sa brebis de sa situation
dangereuse, ce que rend très bien le mot
« restaurer » ; rétablir, redonner de la
force ».
«71 me conduit dans les sentiers de
la justice, à cause de son nom. Bien souvent, dans ma jeunesse, j'ai erré à travers les vastes champs et j’ai remarqué
combien il est difficile de choisir le ban
sentier pour les brebis ; l’un conduit à un
précipice, l’autre à un endroit d’où il serait impossible aux brebis de retrouver
leur chemin. C’est pourquoi le berger marche toujours à la tête du troupeau, le « conduisant » sur le « juste » sentier, très fier
de sa bonne renommée. Cependant les bor;B
sentiers paient quelquefois par des beux
menacés de dangers mortels. Voilà ce que
veut dire le. texte suivant : Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la nwrt.
C’est tout à fait en rapport avec la nature de notre pays. Aux environs de ma
maison s’étendait une région qui s’appelait « la vallée des brigands », et une autre qui s’appelait « la vallée des oiseaux
de rapine ». Voilà les « vidlées de l’ombre
de la mort ».
« De même en est-il du texte suivant ;
Je ne crains aucun mal, car tru es avec moi.
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Les bergers portent deux armes : l’une
pour défendre, l’autre pour conduire. Le
berger se sert de la houlette en passant
le crochet Bous le cou de la brebis ; il l’éloigne ainsi des endroits dangereux, règle sa
marche, la ramène dans le troupeau si elle
s’en éloigne, et s'en sert même pour l’arracher des griffes des bêtes féroces si elle
est aBSaiUie. Une bonne brebis aime autant
le bâton qui la protège que la houlette qui
la conduit, surtout dans l’obscurité.
« L’interprétation conventionnelle de ce
texte, c’est-à-dire « discipline douce et sévère », ne tient pas. Il faudrait avoir vu
comment les brebis se réfugient sous la
garde du berger pour comprendre la signification des mots : « me rassurent ».
« L'appel du berger ; Fa-a-a, Ho-o-o, et
le piétinement des brebis qui accourent,
voilà une image appropriée à rendre avec
clarté la pensée de Dieu appelant à lui les
âmes qui, dans ce bas monde, attendent
son appel pour recevoir sa grâce. Cette
façon des bergers d’appeler les brebis est
e,ncorc on usage aujourd’hui dans mon
pays, comme aux jours du Psalmiste ».
Le syrien s’arrêta comme pour rappeler un instant l’appel bien amnu.
(A suivre).
2
Problèmes d'édacàtlon
ni.
La famille. - Obstacles.
!A.vajit d'aller plus loin nous voulons parler de quelques otetacles à la fondation
d'une famille.
Un obstacle contre lequel la volonté ne
peut rien, c'est la disproportion numérique
entre les hommes et les femmes ; la polygamie n'étant pas admise dams les nations
civilisées, il est évident qu'un, certain nombre de créatures humaines ne trouvent pas
de compagnons ou de compagnes.
Lorsque Dieu créa notre espèce, il créa
un homme et une femme : l'idée divine
visait donc à oet équilibre des deux sexes
qui s'est perdu pour des raisons que nous
ne pouvons pas étudier ici.
Aujourd'hui le nombre des femmes, dans
certains pays, en Angleterre par exemple,
est sensiblement supérieur à celui des
hommes, ce-qui veut dire que pour plusieurs personnes la création d'une famille
est impossible et il serait inutile d'y
insister.
D'autres renoncent à la vie de famille
pour aider des parents âgés ou pour se
consacrer à deS activités qui demandent
toutes leurs forces et toutes leurs ressources ; c’est leur affaire, et nous ne voulons
pas nous en occuper.
n y a une raison sur laquelle, au point
de vue éducatif, il est utile d’attirer
l’attention : c’est la santé. Nous en avens
déjà parlé, mais elle a une telle importance qu'il faut y revenir.
Un homme et une femme consciencieux
et honnêtes ne devraient pas s’unir en
mariage si leur santé ne garantit pas la
possibilité de travailler et si elle peut
avoir des conséquences fâcheuses sur la vie
des enfants qui pourraient naître de leur
xmion.
Les habitants de l’ancienne Sparte exposaient à la mort, sur la montagne, près
de la viUe, les enfants difformes et chétifs ; notre mentalité moderne i>eut crier
que c’était une abominable cruauté, tout
à fait contraire aux princif»es du Qiristianisme. Est-ce une cruauté moins abominable de donner l’existence à des créatures dont toute la vie conàstera simplement à ne pas mourir ?
Tandis qu’on ne donne, règle générale,
aucune importance à la question de la
santé, qui est un élément indispensable
pour le bonheur des parents et pour celui
des enfants, on exagère, pour ne pas se
marier, les difficultés économiques.
¡Voyons ce qu'on pourrait dire à ce propos. La vie moderne n’est certes pas facile : il faut penser au chômage, aux faillites, aux « cracs » des banques, etc. H faut
reconnaître que tout est cher et que 1©
travail ne reçoit pas toujours la rémunération qu’il mérite.
Beaucoup de jeunes gens se préoccupent donc à la pensée de la responsabilité
de créer une famille, et ils finissent par
conclure : nous ne gagnons pas assez pour
entretenir une femme et des enfants.
11 y a du Vrai : cependant nous devons
combattre cette idée, dictée par un esprit
de paresse, et démontrer qu'on peut faire
plus qu’on ne pense, si l’on a des habitudes d’ordre et de discipline.
Tout d’abord, il y a des jeunes gens que
nous voulons démasquer sans pitié ; ce
sont ceux qui ne peuvent maintenir une
femme, dûment reconnue devant Dieu et
devant les hommes, mais qui peuvent satisfaire tous les caprices d’une femme légère, pour laquelle ite dépensent beaucoup
plus qu’ils ne dépenseraient pour toute
une famille.
A cenx qui prétendent ne pouvoir faire
aucune économie, je demande : est-il bien
nécessaire d’avoir toujours la cigarette à
la bouche, d’être tous les soirs au cinéma,
au théâtre ou au café et ailleurs encore,
où l’on dépense beaucoup d’argent ?
Il nous faut revenir, hommes et femmes, à une plus grande simpheité : pourquoi les jeunes filles devraient-elles dépenser tout ce qu’elles gagnent, et souvent
même ce qu’elles ne gagnent pas, en toilettes ? Est-il vraiment nécessaire qu’on
ne distingue plus l’ouvrière de la dame,par le fait que l’ouvrière veut s’habiller
comme^les diameS riches?
Avec un peu de bonine volonté et de bon
sens on peut épargner quelque chose et
on doit le faire avec le plus grand plaisir quand on a un noble but.
Et venons au ménage. Autant que possible, il faut que ceux qui se marient pensent à Créer leur propre nid pour être
indépendants : c’est une des conditions de
la bonne harmonie et du bonheur conjugal.
Il y a des familles patriarcales où tous vivent ensemble, dans le plus parfait accord ;
mais elles sont l’exception, et comme règle
noujs disons à ceux qui veulent se marier ;
Créez votre propre nid et, autant que possible, faites vos propre affaires.
Et alors, me dira-t-on, il est donc difficile d’avoir les moyens d’entrer en ménage, car il faut le nécessaiïe. Le nécessaire : voüà la grand© question
En quoi consiste le nécessaire ? Pour
1 ouvrier italien, c’est un morceau de pain
et un verje de vin ; pour celui anglais ou
américain, c’est la viande régulièrement,
la téléphonie sans fil, l’automobile... ; pour
celui de l’Orient, c’est une poignée de riz
contre la faim et une natte pour se
coucher.
Entre ces extrêmes il y a toute une
gamme de possibilités, et les personnes intelligentes doivent savoir choisir ce qui
leur convient et adopter le système de vie
que leurs moyens leur permettent.
S’il faut renoncer à quelque chese, ne
renoncez pas à la joie d’avoir une famille ;
voudriez-vous renoncer au a>urire des enfants plutôt qu’à un salon que vous ne
réussirez pas à avoir dans votre demeure ?
La question économique que l’an redoute
teUement est, au fond, une excuse et un
prétexte pour beaucoup de gens, et il ne
faut pas.trop l'exagérer. (A suivre).
Indiscrétion...
Nous prions les lecteurs qui auront la
patience de lire ces lignes de nfe pas s’étonner si elles ne sont pas très claires... C’est
un péché que notre profœsion de journaliste nous à fait commettre que nous voulons leur confesser.
Nous nous trouvions, par hasard, tout
dernièrement, dans le bureau ajccueillant de
M. le commandeur B., lorsque l’occasion,
l’herbe tendre, c’est-à-dire quatre mor- j
ceaux de papier nous induisirent en ten- l
tation. Le papier ne nous a jamais attiré, i
mais ces quatre feuillets nous fascinaient ; i
il y avait quatre croquis dont nous ne pouvions détacher nos regards. C’était... au
fait, vous auriez été tout aussi embarrassés que nous l'étions, car il n’y avait pas
de doute... c’était bien l’Hêpital, notre
Hôpital de La Tour, et cependant à mesure que nous y glissions de plus fréquents
coups d’œil furtifs, l’image familière de
notre Hôpital s’effaçait.
Notre hôte parlait et nous, en vrai hypocrite, faisions semblcint d’écouter, tout
en nous creusant le cerveau pour déchiffrer ce mystère !
Bref... pour abréger, nous vous dirons
qu’il s’agit d’un projet d’amélioration à
l’Hôpital de La Tour ; un excellent architecte en a déjà tracé le plan ; nous avions
donc sous les yeux les croquis de ce que /
sera notre Hôpital demain. Ici l’an pourrait encore dire : nos pères en parlaient
déjà, et nos grands-pères aussi ! Mais cette
fois il y a plus. Projet, dans le dictionnaire de la langue vaudoise, signifie ; Ce
que l’on espère que les autres feront dans
un avenir plus ou rmins éloigné. Or, dans
notre cas, il faut remarquer que les autres ont déjà fait une partie de l’œuvre :
car, oyez, oyez, il y a déjà de l’argent en
caisse ; une bonne partie de la somme nécessaire est déjà trouvée, mais U manque
encore quelqiïes vétillles ; bientôt on mettra la main à l’œuvre. Nous voyons déjà,
sur... ie papier, une gracieuse maisonnette, où 14 lits pourront accueillir les
malades. Il y a longtemps, n’est-ce pas,
que l’on se plaint d’une certaine pro
mismitê, inévitable avec le nombre restreint des Mts et des chambres de la bâtisse actuelle. Or, rejouisfeons-nous : cet
inoolnvénient va être éliminé : il ne manque plus que quelques (oh! quelques-uns
aeulement) biUets... de 100 ou de 1.000
lires. Et si un ami des malades ne savait
pas comment bénéficier, d’une manière
pratique et durable, «la gent Souffreteuse », qu’il sache qu’en aidanit rHôpital
de La Tour dans cette œuvre, il pourra
réaJii^r, de la manière la plus sûre, son
idéal. g, c.
0j>^0; <»000'0-000"0"0-0-0- O-OOO-OO
UNIONS CHRÉTIENNES.
Le Comité de Groupe des U. C. de J. G.
est en train d’envoyer aux Unions de
Groupe, comme préparation pour uare
étude pour le mois de nuars, le beau volume d’Alexandre Vinet : Selezicxm, traduit par Mario Falchi. Le volume est très
riche en considérations sur des sujets spirituels et moraux. Nous conseillons pour
l'étude un de ces deux chapitres : II (L’Evangile et la conscience) et XIV (Morale
Chrétienne).
— Sur l’initiative du Comité de Groupe,
M. Perruccio Avondetto, de l’Union Vaudoise et du G. G. V. de Turin, tiendra deux
conversations sur Calvin et ses principes,
aux Unions Chrétiennes de la Vallée du
Pélis : la première, mardi, 27 courant, à
rUnioln de Saint-Jean, à laquelle sont invités aussi les Unionistes de La Tour ; la
deuxième, mercredi, 28 courant, à l’Union
du Vihar, à laquelle sont invités les Unionistes de Bobi et de Caïrus.
— Nous enverrons aux Unions du
Groupe un opuscule intéressant et riche
en données, sur les Missions, pour organiser la séance missionnaire, que touteî les
Unions sont priées de préparer à l’occasion
du dimanche des Missions, le 25 janvier
courant.
— Les Unions du ViUar, de La Tour,
de St-Jean, de îtorà, du Cacet d’Angrogne, de Prali, ont constitué des groupes
de skyeurs, qui n’attendent plus qu’une
neige un i>eu plus abondamte pour démontrer leur habileté...
♦:* »:• ♦> *>
CHRONIQUE VAUDOISE.
AMSTERDAM (Pays-Bas). Nous recevons la triste nouvelle, de la Hollande, de
la mort d’un des meilleurs amis de notre
Eglise, M. Cristiaan Beels, de Amsterdam,
a été rappelé subitement par le Maître, le
11 courant, à l’âge de 68 ans. II avait parcouru une carrière brillante comme officier
supérieur dans la Marine Hollandaise et
était entré ensuite dans les affaires. 11
nourrissait une grande vénération pour
les Vaudois du Piémont et pour leur histoire qu’il étudiait avec passion. Dernièrement il avait entrepris des recherches
intéressantes sur les collectes qui eurent
lieu clans son pays, il y a deux siècles, en
faveur des Vaudois. Il avait trouvé la liste
détaillée des dons des différentes viUes et
l’indication des textes développés à cette
occasion par les prédicateurs d’Amsterdam, afin d’intéresser les ouailles à notre
cause. M. Beels aimait aussi notre Œuvre
(l’Evangélisation en Italie ; il s’y intéressait rivement et c’est dans son «home»
si hospitalier que les Collecteurs Vaudois
trouvaient un accueil des plus aimables
et des plus généreux. Nous perdons dans
la personne de M. Cristiaan Beels un ami
dévoué et un soutien précieux dans les
Pays-Bas. Nous tenons à exprimer à la
veuve, M.me L. Beels Van Eeghen, ainsi
qu’à toute la nombreuse famille en deuil,
l’expression de notre plus vive sympathie
chrétienne. D. P.
BOBI. (Retardée). Mercredi, 31 décembre, ont eu lieu les funérailles de Constance Geymonat née Plenc, âgée de 66 ans.
A cinq mois de distance, elle a suivi dans
l’éternité son mari, après une vie consacrée au bien de sa famille.
Nous renouvelons à la famille en deuil
notre sympathie chrétienne.
ÆL
FLORENCE. Depuis le mois d’octo(l)re,
nos deux églises ont repris leur activité bénie : culte du dimanche matin
dans noe deux temples et culte en commun, alternativement deux mois ici, et
deux là, leçons de catéchisme, écoles
du dimanche, réunions de couture, dirigées par les Dames de nos deux Pas
teurs, -- Depuis quelque tempis, en Via
Manzoni, ont été tenues, chaque quinze
jours, des féuinioins pour des études bibliques, suivies d'un exercice de chamt. L’essai a paru assez encourageant pour qu’au
puisse ^p^r les avoir plus frécTueanment.
-— Dams le temple de Via Manzoni a été
célébré, sel^ù la irumvelle loi, fe mariage de
M. Giuseppe Guerrini avec M.He Clorinda
Favéttini, Institutrice. — Dernièrement,
le pasteur Mêyinîer a été appelé à présider l'entei^emelnlt de M.lle Elise Fontwmeu, appartenant à l’église suisse, mais
qui, par conimodité, à cause de la distance
et de son âge avancé, fréquentait notre
églilse avec sa sœur, à qui nous exprimons
eincore nos sincères condolêainces.
— Arbres de Noël. Ils ont eu lieu dans
toutes les Eglises et les Instituts de langue italiennie et peut-être aussi dans celles de laingue étrangère ; je ne ferai que
mentionner les trois fêtes auxquelles j’ai
assisté :
Le 24 décembre, l’arbre de l’école du
dimanche de l'église de Via dei Serragli
et de l’Institut Gould, tenu dans PAul*
Magna de l’ex-Faeulté de Théobgie. Une
fête tout à fait spéciale par le cachet qu’a
su lui imprimer M. Sommani : chants,
piano, violon. Dialogues et autres récitations, parmi lesquelles « La légende du
vieux l^rtin qui attend la venue de Jésus dans soin échoppe et qui finit par le
reconnaître dans tous les pauvres qu’il
avait accueillis chez lui ».
Le ,30 décembre, l’arbre de Noël à l’Orplielinat protestant (ex-Asilo Ferretti), dirigé par M.Ue M. Coucourde ; fête très intéressante aussi : poésies, dialogues, chants,
spus la direction des institutrices et de
M. Gino Di Roberto. Les chœurs surtout,
nous rappelaient ceux quie nous entendions,
il y a quelques années, par les jeunes filles de l’Orphelinat de La Tour. A mentionner les Storneüi, vraiment spirituels,
et le dialogue Odio e amore, d’une originalité captivante.
Enfin, le 6 janvier, ainsi que cela se fait
depuis la fondation de l’église, l’arbre de
l’école du dimanche de Via Manzoni, préparé avec soin par M. et M.me Meynier
et leurs collaboratrices. Une école du dimanche assez nombreuse et une foule de
petits artistes désireux de contribuer à la
réussite de leur fête : chants, récitations,
même aussi lés essais d’un violiniste « in
erba». Les jeunes fiUes de l’Orphelinat,
qui font partie de cette école, ont répété
quelques-uns de. leurs jolis chœurs : Dame
tme humble étable (en français), et La
speranza; et un petit Pons a bien récité
Pastore di Massello, récemment publié
dans La Luce ; le tout, à la satisfaction
des petits et des grands. Une foule d’amis
et quelques étrangers ont pu enteindre
ainsi, plusieurs fois, les louanges de Dieu
de la lx>uche des petits enfants. pJig.
Merci aussi pour le reste, qui sera publié dans le prochain numéro. REd.
GENÈVE. Nous recevons des Vauclo.’s de
Genève, par l’entremise de M. Henri Rostan, en faveur de Y Asile de Saint-Germain,
les sommes suivantes : M.lles : Alexandrine Long, frs. 5 - Louise Marti nat, 1 Adèle Adrion, 1 ; et de MM. : Henri Rostan, 5 - François Clianforan, 3 - Paul Pasquet, 2 - Louis Gardiol, 2 - D>uis Gay, 1 E. Benech, 5 - P. et J. Beux, 2 - Soulier, 5
- Daniel Martinat, 2. - Total frs. 35,50, ce
qui donne, au change, L. 131,50. Nous remercions sincèrement nos chers Vaudois
de Genève. C. A. TrON.
LA TOUR. (Retardée). La Société Missionnaire Prcudel-Torno, samedi 13 courant, a clos les comptes du deuxième trimestre de son année sociétaire. Le rai>
port de la Difection fait ressortir que l’activité extérieure n’a pas été intense, pendant ces quelques denniers mois, et que
par conséquent les collectes et les dons
pour les Missi(3ins laifssent aussi à désirer.
Il faut toutefois remarquer que la saison
favorable à une activité plus intense ne
fait que commencer pour ¡notre Société,
car c’est en hiver que nous accomplissons
la plus grande partie de notre œuvre. Il
nous faut toutefois reconnaître que notre
bilan trimestriel s’est clos avec un léger
déficit, en comparaison de celui de l’année
dernière, à cette même époque. C’est pourquoi nous adressons un chaleureux appel
à tous nos amis et d’une manière spéciale
à nos membres honoraires, afin qu’ils ne
nous oublient pas et qu’ils ne fassent pas
attendre leur collaboration. Bientôt nous
enverrons à chacun d’eux les bulletins de
l’activité 1929-30. Nous sommes toujours
à votre disposition pour des informations
éventuelles. (Torre Pdlice - Torino).
L’activité interne a été remarquable,
mais comme elle n’intéresserait probablement pas les lecteurs de l’Echo, nous dirons simplement qu’on a nommé une Commission pour reviser les règlements. Afin
de pouvoir toujours mieux accomplir sa
3
If
p
missiion, la Société Prardel-Tornio a au^i
cru Qu’ii valait miexix pour elle de se tenir à l’écart de toute pdémique sur l’orffamsation de la jeuuicsse.
La ^Direction est formée par les étadiamts : Liibork) Naso (président) ; Giu"seppe Briante (vice-président-caissier) ;
Claudio Comba (secrétaire).
LONDRES. Un joli sapin de Noël, coquet mais digmie dans sa jeune élégance
d'arbuste, avait réuni autour de lui,
l’après-midi du dimanche 21 décembre 9, Soho Square - et sur l’initiative de M. le
pasteur Ohristol, une quarantaine de Vaudois. Il y avait : M.Ue Arnaud, M. et M.me
Atkey, M.lle Emma Ayaesot, M. et iM.me
Eertin et leurs entfants, M. Jacques Bertiu
et ses enfants, M.lle Bertin, M. le pasteur
et M.me Christel et leurs enfants, M. Dieni
et son fils, M., M.me et M-Ue Gras, le pa&teur Hoffmann de Vismes, Mlle Hugon,
M.lle Letizia Jalla, de passage, M.me J.
Lageard, M. Dino Lageard, M.me Judith
Long et ses filles, M. et M.me Marajuda,
M.me Martial, M. et M.mie Micol, M.lle
Mondon, M.lle Revel, M. et M.me Simon et
leur fils, M. et M.me Sturge-Moore, M.lle
Sturge-Moore, M. Sturge-Moore, fils, M.lle
Elena Vigliano. ^
Tous ont déploré l’absence de M.
Lageard, retenu au lit par une laryngite,
de M.lle Emfllia Ayassot, de M.lle Mirni
Vigliano, de M.lle F. Davit, de M. MarineUi et de plusieurs autres qui, sans être
nos habitués, n’en sont pas moins sur la
liste.
Après les salutations, les présentations,
les ébauches de conversations, les derniers
préparatifs, on débuta par le chant de
cantiques de Noël. Après le deuxième, toutfâ les bougies de l’arbre s'allumèrent ; on
entonna «'Mon beau sapin, roi des forêts y>, et c’est dans le charme intime de
cette pénombre que M. Christel nous relut l’histeire, toujours .nouvelle et touchante, de la naissance du Christ parmi
les hommes ; puis, discrètement, sa.ns commentaires, mais par une prière^ érnouvante où il évoqua les sapins chargés d’ans
et de neige sur les pentes des monts qui
entourent et dominent nos Vallées comme
un idéal, il acheva de réveiller en chacun
le véritable esprit de Noël, esprit de bienveillance joyeuse et spontanée. C’est lorsque le thé fut servi que cet esprit se donna
libre carrière et mit l’animation à fion
comble.
Ensuite, on procéda à l’échange de cadeaux : chacun avait apporté une bagatelle, se procurant ainsi, pour quelques
pennies, le plaisir de donner, et recevant
en retour quelque humble objet, au hasard
de sa chance. L’occasion était belle pour
témoigner à M. et M.me Christel aïotre
estime et notre reconnaissance pour la
part décisive et essentiefie qu’ils ont prise
à la formation du groupe, en lui prêtant
l’hofepitalité de leur saloin et, sur l’initiative de Mre. Sturge-Moore, notre présidente, ces sentiments trouvèrent leur expression concrète, que nous remercions
encore,ici M. et M.me Chri.stol d’avoir bien
voulu accepter.
M. Hoffmann de Vismes, pasteur de
l’Eglise Suisse, qui, lui auæi autrefois s'eït
occupé des Vaudois avec beaucoup de zèle,
était arrivé dans l’intervalle et a pu nous
dire en quelques mots l’intérêt qu’il ixirte
toujours à ce groupe et rappeler l’idéal de
fermeté dans la foi que nos ancêtres ont
tnacé devant mous en traits .Sanglants.
Nous lui somme.-; reconnaissants de sa sympathie, que nous sentons sincère.
Vint ensuite une saynète amusante,
jouée par MM. Jacques et Michel Christel,
avec beaucoup de l)rio et un sens du comique dignes d’une meilleure scène et d’un
public plus nombreux. Nous les remercions ici encore pour le concours très efficace qu il ont apporté au succès de la. fête.
Le dernier numéro du programme était
un jeu de personnes célèbres ; rien, de tel
pour faire 'sortir les timides de leur pénible réserve. !
A tous ceux qui, par leur activité ou
leur présence, ont contribué h faire de
cette rencontre une vraie fête de Noël,
nous adressons un joyeux merci.
La prochaine réunhn, de caractère famüial, aura lieu le 18 janvier - 9, Soho
Square • à S heures après-midi.
Bonne armée à chacun.
Pour la Secrétaire : L. HitcîON.
L’Echo remercie pour tous scs lecteurs ;
îî échange les vœux et il est heureux que
Vaudois de Londres éprouvent un sentymmt d’affinité avec lui. Tl voudrait tcUr
jours plus être, pour les Vaudoits dissêmi^8, un Echo fidèle du pays natal, leur
'Opportatnt l’écho de notre me. Et si dans
a. i caT-dé ü n’est pas ce qu’il verudrait être,
^ les colcmnes de la Chronique Va.udoise
swt couvent bien... courtes, toutefois, dans
_ for intêneur, chaque correspondamt,
^ue lecteur pense am frères lointains;
^df^memt, voüà: U croit que la preuve
de son amour corniste à lire les nduveHes
des frères kmtaim ; Ü oublie que ceux-ci...
ont de « l’affinité » avec ' i’Echo et qu’ils
aimeraient, eux amsi, avoir des nduvelles
du «pays».
MASSEL. Deux nouveautés. Là première, c’est l’harmonium au temple. Nous
le devons à l’initiative de M. 1© paßteur
Jean Miegg© (qui a eu le plaisir de l'iniaugurer avant de partir pour sa nouvelle
résidence) et à la générosité des MlasS©lins. Noiis les remercions tous en lès assurant que rharmönium va à merveile. Seulement, c’est dommage que nous n’ayoïiô
pas... un orgainiste pour y jouer ! !
La seconde nouveauté, c'est la lumière
électrique qui inonde, s’ü ne gèle pas trop,
et réjouit notre vaUon.
— Union des Mères. Elle se réunit une
fois par mois sous la direction de M.me
Davit ; et nous savons qu’on travaile, à
l’Union des Mères !
— Uïïâon des Jeunes Gens et Jeunes
Filles. Notre Union mixte a adhéré à la
« Federazione Giovanile VaideSe ». Elle
continue son activité religieuse, éducative,
récréative.
— Union Chrétienne des Jeumes Filles.
L’U. C. des J. F. est dirigée par M.lle Hilda
Ricca. Quoique fort réduite en nombre, à
cause de l’émigration d’hiver de nos jeunes
filles, eUe se réunit régulièrement et déploie une bonne activité.
— Fêtes de Noël. Le jour de Noël a été
bien rempli pour les MasselinS. Le matin,
culte imposant rendu plus Solennel par
l’exécution d’un chœur (qui aurait cependant pu être... pins solennel) et par la
célébration de la Sainte-Cène. L’après-midi,
dans la grande salle du Reynaud, une centaine d’entfants et de jeunes gens se réunissaient autour de l’Arbre de Noël, magnifique sapin dû à la générosité de.
M. Meytre, de Milan. Après l’allocution du
Pasteur, la récitation des poésies, le chant
de quelques cantiques, les monitrices distribuent aux enfants le modeste cadeau de
NoëL C’eSt ici le clou de la fête!
PEBRIER. Dimanche prochain, 25 courant, à 15 h. 30, dans la Salle des Combattants, le docteur Jervis — sur l’initiative de la Croix-Rouge — tiendra une conférence sur le sujet suivant ; Les ennemis
invisibles, illustrée par d’intéressantes projections lumineuses.
Le piiblic y est cordialement invité,
SATNT-JEAN. Lundi, 19 courant, une
nombreuse assemblée se réunissait, d’abord
à Gagnapan, ensuite au temple, pour rendre un dernier témoignage d’affection et
d’estime à celui qui, pendant ces huit dernières années, avait fidèlement desservi la
îlaroisse de Saint-Jean.
En 1922, M. Emile H. Tron avait commencé son ministère au milieu de nous
avec zèle ; nous savons combien il nous
aimait, et comme il regrettait de devoir
nous quitter, lorsque, bien souvent, la Vénérable Table avait besoin de lui pour
d’autres activités, l’étranger surtout, où
sa culture et sa conversation, jamais banale, étaient fort appréciées. Pa.steur à Rodoret, à Pramol, à Saint-Jean, dans sa
courte vie, si agitée, M. Emile H. Tron
avait acquis une profonde expérience du
cœair humain ; c’était lii. ce qui frappait
les jeunes qui out le plus joui de .son minieïtère, de sa sympathie, dans les séainces
de l'Union ou de la Chorale. Ils sentaiemt
une âme d’élite, qui s’impoisait tojijours
xine certaine réserve de crainte d’effaroucher. d’intimider, de gêner. Nous avions
l’impression qu’il voulait s’effacer pour
nous laisser croître : nous sentions sa
supériorité dans cette aide discrète et
bienveillante d'un frère aîné. Tous ceux
qui ont conmi M. Emile H, Tron, ont senti,
dans l’intimité d’une conversation ou dans
une poignée de main, que c’était véritablement le coeur sensible d’un pa.steur qui
battait Sous le rabat de l’hardi théologien.
A S heures, à Gagnapan, après une
prière du pasteur de Saint-Jean, M. Lorönzo Rivoira, le cortège se déroule vers
fe temple. Le culte est présidé par M. le
pasteur L. Rivoira, qui développe avec
émotion le texte de l’apôtre : ,Tai com,hattu le ban combat ; M. le pasteur .Jules
Tron, de La Tour, parle sur ce texte :
« Nous disons heureux ceux qui ont souffert patiemment ». Le Seigneur avait appelé Emile Tron au ministère de la Parole,
d’abord, puis, durant ces derniers mois,
au mini,stèrc de la souffrance. Il a été fidèle grâce à la puissance de Christ qui le
fortifiait. Le chant de : Oh ! beati su nel
cielo, clôt cette partie du service funèbre.
M. L. MarmUda, pasteur de Pignerol,
modérateur-adjoint, rappelle l'esprit de
soumiißsioin et de confiance du coillègtie
tombé sur la brèche, et, comme membre
de notre Administration Centrale, il exprime les condoléances de l’Eglise, du peuple vaudois, des amis, de la Vénérable Ta
hle. M. Ermcmm Genre, pasteur de Pramol, exprime la douleur de Sa paroisse pour
le départ de celui dont elle a pu, pendant quelques années, apprécier les talents.
M. Albert Ricca, pasteur de Massel, dit
combien profondément sa paroisse a ressenti le coup de la ixerte d’un de ses enfants, auquel la vie semblait devoir maintenant sourire. M. L. Micol, pasteur du
Perrier, termine par une prière le culte
au temple. Au cimetière, M. L. Rivoira
préside le service liturgique.
Aux parents affligés, à M.me Tron, à
M.me L. Tron-Vigliano, aux enfants si
gravement frappés dès leur jemtesse, nous
exprimons encore toute notre sympathie
chrétienne.
Madame Emuæ Tron et sa famille, profondément touchées de toutes les marques
de sympathie qui leur ont été manifestées
durant la longue maladie de leur cher disparu, comme aussi dans leur deuil, prient
les amis d’agréer l’expression de leur très
vive gratitude.
— Pour l’Asile des Vieillards de St-Jean.
Fleurs m souvenir du regretté pastemr
EmÛe Tron : M. et M.me Léopold Bounous,
L. 50 - M. Henri Peyrot, 50 - M. Ernest
Beiniech, 30. — En souvenir de M.me Pauline Long : M. Henri Peyrot, L 50 - M. Ernest Benech, 10 - Lieutenant-colonel Laurent Rivoira, 25.
^ Mardi, à 2 h. 30, a eu lieu la sépulture de M.me Pauline Long-Buffa, compagne fidèle et dévouée de notre ancien
M. le prof. J. Ix>ng : la mort l’a frappée
d’une manière subite, à la suite d’un accident, à l’âge de 73 ans. Que Dieu veuille
consoler et soutenir la famille éprouvée.
— Dans la grande salle des écoles
des Ayrals a eu Meu, dimanche dernier, la fête annuelle des enfants du « Ricreatorio » de la Croix-Rouge, sous l’active
dinection de M.llas Bianca Qay, Yvonne
JaSa et Joie Rasetto. Devant un joli arbre'de Noël, une soixantaine d’enfants, les
plus pauvres de la Commune, ont développé un très joli programme de chants,
poésies, dialogues, devant une foule de parents enchantés; ils ont reçu, à la fin,
deux beaux paquets de cadeaux utiles.
M. A. Jalla, après avoir adressé aux enfants quelques bons coniseils, et lu qudques adhésionB, parmi lesquefies celle de
notre pasteur M. Rivoira, exprima la plus
vive reconnaissance aux personnes qui
s'occupent de cette belle institution.
SAINT-SECOND. Samedi et dimanche
soir, 17 et 18 janvier, a eu lieu la première soirée de bienfaisance organisée par
l’Union ; soirée très bien réu.ssie dans son
ensemble, et qui amusa vivement le public
qui accourut nombreux, malgré le vent,
La comédie 11 bugiardo, de Goldoni, et la
farce I due timidi, amusèrent beaucoup les
spectateurs, qui ne ménagèrent pas leurs
applaudissement aux braves acteurs.
La Chorale aussi, dirigée par M. Vicino,
contribua à la bonne réussite de la soirée,
en chantant deux chœurs très appréciés.
J’oubliais de dire un bravo à notre petit
orchestre qui débuta pour la première fois
en irulJic, en se faisant honneur.
—• Nous avons le plaisir d’annoncer que
samedi soir, 31 janvier, à 8 heures, dans
l’école Umberto I, M. le prof. Samuel Tron
prononcera une conférence religieuse, illustrée par des projections lumineuses.
Le public est cordialement invité à profiter de cette bonne occasion. r. p.
VILLAR. Nos vieillards s’en vont ! Nous
avons, en peu de jou,rs, accompagné à leur
dernière demeure les dépouilles mortelles
de trois de nos frères ; Jean Daniel Ælîo,
de la Ville, frère de notre cher ancien J.
P. Allio, décédé le 16 janvier, à l’âge de
79 ans ; Daniel Janavél, du Ciarmis, décédé le 17 courant, à l’âge de 78 ans, et
Madeleine Dalnms veuve Moncbn-Marîn,
du Sablón, décédée le même jour, à l’âge
de 91 ans.
Tous les trois se sont endormis paisiblement dans le Seigneur, et presque sans
maladie.
De grandes foules ont pris part aux
services funèbres, en témoignant ainsi de
quelle estime et de quelle affection étaient
entourées ces belles figures de vieillards.
Aux nombreux parents, aux enfants, et
particulièrement aux veuves Allio et Janavel, nous renouvelons ici l’expression de
notre sympathie fraternelle.
Que les assurances que nous donne la
Parole de Dieu soient leur force en ces
heures d’épreuve : « Jésus-Christ a détruit
la mort et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Evangile».
— Du 9 au 11 j,anvier, notre paroisse
a eu la joie de recevoir la visite et d'en
tendre les chaleureux messages de M. Albert Fuhrmann, pasteur à Prali, qui présida parmi nous deux réunions de quartier
et occupa la chaire, dimanche 11 courant,
en nous délivrant un impressif sermon sur
le texte 2 Cor. III, 3 : « Vous êtes une lettre de Christ».
Au nom des nombreuses assemblées qui
ont bien apprécié ses messages chrétiens,
nous remercions encore une fois notre cher
collègue et nous lui disons : au revoir !
3.
OQ. O OOO. OOP ■O-O'O-O-O-O OO-OO-O'OO
RESTE AVEC NOUS...
Cet hymne (traduit en italien par le
prof. G. Rostagno), fut écrit en 1847 par
le pasteur Henry Francis Lyte, gravement malade. Sa vie avait été très dure.
Toutejs ses plus chères ambitions avaient
été brisées, ses affections treihiies, sa santé
ruinée ! Quoique de famille noble et d’une
culture vaste et raffinée, ü avait été envoyé dans une petite église à demi déserte
et solitaire, en Irlande. Mais sa seinté, qui
dédinait chaque jour, le contraignit à
quitter cette église et à partir pour l’Italie, dans l'espoir que le climat plus doux
lui serait favorable.
Avant de partir, il rassembla ses forces
pour un dernier culte avec la Sainte-Cène,
bien qu’il se Sentît à peine capable de
marcher.
Après avoir fait ses adieux à son petit
troupeau, il se retira dans sa chambre, et
lorsque les ombres de la nuit conunençaient à tomber, il en sortit et remit aux
membres de sa famille un feuillet sur lequel il avait écrit cet hymne. Cet hsrmne,
qui est une prière, naquit dans l’heure
où une âme luttait contre les ténèbres du
découragement : « Reste avec moi, Seigneur, le jour dédine». (Traduit).
•9
M. Ignazio Rivera, pasteur de l’Eglise
Baptiste de Florence, vient de publier une
brochure d’une centaine de pages sur
L’Evangelizzazione, théorie et pratique.
Ce petit volume est divisé en trois chapitres : Evangelizzare ; Chi deve evangelizzare ; Come evangelizzare.
Les exemples, les conseils, les moyens
d’évangéliser, etc., sont dictés par la Icav
gue expérience personnelle de M. Rivera.
Tous les pasteurs, les évangéliistes, et
les personnes qui s’occupent d’évangéhsation, doivent se procurer cet intéressant
opuscule, qui leur sera bien utile.
Casa Editrice < Büychnis y> - Piazza in
Lucina, 35 - Roma. — L. 1,50. — Pour
l’étranger, L. 3. e. e.
M. Joseph Long et famille expriment
Mur profonde reconnaissance à tous ceux
qui, soit par leurs soins, soit par leur présence ou par lettre, leur ont démontré une
précieuse sympathie à l’occasion du départ
soudain de leur chère
PAULINE LONG-BUFFA.
Luserne St-Jean, les Peyrots, 20 Janvier 1931,
COMUNICATO.
I proprietari di quadrupedi, veicoli, automezzi e bardature riconosciuti idonei per
i bisogni del R. Esercito, in caso di mobilitazione, dovranno presentare subito i relativi precetti al Comando della Staasione
dei CC. RR. di Torre PeSKce,
I possesairi di quadrupedi uniranno si
precetto il mod. 17 «Avviso personale».
Per comodità della popolazione dei Comuni di Villar e Bobbio Péllice^ i singoili
posse^ri dei quadrup.edì e veicoli potranno
presentare i documenti ai Messi Comunali.
Achèterais petit Harmonium,
ser Journal.
Adres-
4
f,{
Abonnements payés et Dons.
(Le *don» est entre parenthèses).
19311; Balmas Margh., S. Germano (2) - Coissoa Augusto, Torre Pelllce (2,,50) - Coisson Enrioo, Asmara (2.50) - Bert Biiigi, Torre Pellioe (2) - Ribet Enrlieo, Napoli - Pascal Emico,
Torino (i2) - M. GaJllan-Bauer, Genova (5) Rostan Susanna, Prali - Grill Luisa, S. Germano (2) - Salce Abranso, Villar Perosa (2) Rochon Judith,, Id. (2) - Antonna Ester 'vedova Trolia, Pachino - Qléanthe Chauvie, Paris
- Bertin Paolina, Luserna S. Giovanni - Ca•therine Pavarin, M. - Pons Paolo,, Id. - Suzanne Durand-Ritet,, Perosa Argentina - dalla
Marie, Cannes - Guido Kicca, Torino - GordonBateUi XiCtizia, Firenze (5) - Rostan Susanna,,
Chicago - Simeoni Alessandro, Torino - A'ondetto Paolo,, Id. - Bouchard G. G., S. Germano
Fossàt Dina, VOlar Perosa - Maggior’e Giulio
Martinat, Trieste (2) - Baridon Daniel, VUlar
Pellice - Balmas B., Torre Pcllice - Vinay Ermanno, Carmagnola (5) - Berselli Oscar, Alba,
Cuneo (2) - Oocito déanthe,, Firenze (2) - GosSTurin à, Torino (2) - Jean Charbonnier, Torre
Pellice (2) - Bertin P., Villar PeUice - Rocliat
Leo, Firenze - Benz, Lausanne (6) - Pon? Jean,
Eymet, Dordogne (13) - Bounous Ltontine,, Riclaretto - Arturo Mingardi, Vittoria - Benech
EmUe, Genève (6) - Gervis, Milano (10) - G.
ole
BRODOiCÄRNE
,pu rissimoiiilkcccGllenrc
.aromi Wiv clrggtic
, «v <’ |4»
Catalin, Bobbio Pollice (2) - Malanot Lca.„ Luserna S. Giovanni - Granii M., Bus.sum - Selma
Longo, Roma - Long Eli, inaiescialio maggion’,
Torino (5) - Messa Angelo. Milano (10) - Beux
Albert, Oaliley, Calif., e 1930 - Margherita Piscini, Roma (4) - M. Forne,ron ^olova Ri stagno, Prarostino (2,50) - Rounou.s Giovanni
Paolo, Luserna S. Giovanni - Adele Avcirckt, Iti.
- Jacciues Long,' Id. - Morglla Angiolotta, Rora
- Morel Giacomo, Id. - Ernestine Gaudin, New
iTork - Jourdair Catherine, Palisades Park P'ierre GrigUo, Ne^w-York - Vidosslch Giu.soppe,,
Milano (10). (A suhre).
Jules Tren, dìrecteur-responsabìe
Torre Peliice - Imprimerie Alpine
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrraann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jaliier.
RICLAREPTO - Pastore : Guido Mìegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore ; Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore; Cand. TeoU Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jaliier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado JaUa, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore : C. Bonaria, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Oliiesa-Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZB - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
(X)MO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore ; Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangeilca, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47 - Pastore :
Emilio Tron.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Cliiesa: Via Sem BeneUi, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore : Corrado Jalla, Via
Sem BeneUi, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Cullatone, 2.
GROTl’E - Cliiesa Evangelica - Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Coi^o Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via GaUì Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Gr-Uli, Viale
Franscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore ; Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavi a, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - (Coadiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Cliiesa Evangelic.. - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Clilesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Razza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, Gasa
di Nava, Via Demeteno Trlpepl.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto BUlour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Noveinb: e. 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, iyi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi,, 57.
SAMPIEHDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurìn.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABlìUkZO - Cliicsa Evangelicn.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour, Culto il Martedì aUe ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto 1, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarvelU, ivi,
TARANTO - Cliiese : Via Di Palma, 13 - Pastore ; Gustavo Bertin.
TORINO - Cliiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivL — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupa Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Vìa S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Gìov, Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. CeUi, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
71 culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastor^ V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107. Roma (1).
FACGLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cosse,
42, Roma (26) - Professori : (?. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio. «
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUoe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaxetto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente; Davide Bosio,
Enffico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofà Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel-,
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
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Pachino, Palermo, Riasi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria,
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NELL'AMERICA DEL SUD,
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CXDLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (I^
partamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous;
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrin, Ombues dè LavaJJe.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysaudù)
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de SanU
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wildormuth, F. C. C. A.
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