1
Soixante et unième année.
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27 Novembre 1925
N» 47
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9
VHfíf
Vallées Vaudoises
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Colonies
Italie (en dehors de.^^
Etranger . . ■ .....
Plusieurs abonnements . la même adresse
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^y, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil.. IV, 8).
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MÉDITATION.
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« LES AFFLIGÉS, LES MISÉRABLES ».
« Les affligés, les inisérnbles cherchent des eaux et n’en trouvent point
et leur langue est desséchée par la
■ . soif. Mais moi, l’Eternei, je les exaucerai, moi, le.Dieu d’Israël, je ne les
abandonnerai point ».
Esaie XLI, 17.
...Nous voudrions que notre message atteignît plus particulièrement ceux dont le
cœur est appesanti par la, tristesse, afin
que Dieu fût à nouveau l’objet de leurs
louanges, parce quTl aura répandu sur eux
l’abondance de ses compassions.
« Quand les affligés et les misérahles
cherchent de Veau». Ces quelques mots
nous font voir leur très grande pauvreté,
spirituellement parlant Ne serait-ce pas
ici la vôtre, mon frère, ma sœur ? Parfois nous déclarons volontiers que « nous
sommes riches, enrichis, et que nous ne
manquons de rien ; bien que nous soyons
en réalité malheureux et misérables, pauvres, ave.ugles et nus». Mais à d'autres
époques, nous sommes vraiment, et de façon consciente, pauvres entre les pauvres
et misérables parmi les misérables.
— Je crois pouvoir assurer que nous somi'
mes tous prêts à nous attribuer la dernière place pour ce qui est des mérites.
Des mérites, nous n’en avons pas !
Qu'avons-nous jamais fait qui puisse nous
recommander à Dieu? Même si nous avions
. fait tout ce que le Maître demande, nous
devons encore nous dire « que nous sommes des serviteure inutiles, parce que nous
n’avons fait que ce que nous étions obligés de faire». ¡Mais il s’en faut que nous
ayons parfaitement obéi à tous ses commandements 1 Le contentement de soi-même peut être un sentiment dont nous aimons la compagnie ; mais quiconque marche près de Dieu ne le connaît pas. Si jamais Dieu honore publiquement Tun de
ses enfants, j’ose dire qu'il le châtie en
particulier (je veux en apporter ici mon
témoignage), pour que le serviteur soit
bien convaincu qu’il ne- peut se glorifier en
rien, mais seulement en l'Eternel. — Qu’astu jamais fait, toi qui fus le moyen de
conduire au Sauveur tant d’âmes ? Tu
peux remercier Dieu de ce qu’il t’a si
grandement honoré ; mais prends garde à
ne rien t’attribuer, ée qui serait une perversion de la vérité. — Et toi qui as élevé
ta famille dans la crainte de Dieu, et vois
aujourd’hui la bénédiction divine reposer
sur ta maison, t'attribuerais-tu quelque
chose ? Es-tu le Dieu ‘de ta maison ? Que
serais-tu devenu, que serait devenu ton
foyer sans les bontés de Dieû envers toi et
les tiens ? Si, jetant un coup d’œil en arrière, nous regardons fios vies, nous y trouvons des raisons de bénir Dieu. Veillons à
ne pas lui ôter la gloire et à ne pas lui
refuser les actions de grâce qui lui sont
; dues... Unissons Dieu de ce que, par le
• précieux sang de son Pils- bien-aimé. Il a
, effacé nos fautes et nos défaillances. Pleu^rons des larmes de douleur et d'amertume
ide ce que nous avons pédié coritrë Lui. Si
quelques-uns s’imaginent pouvoir se, glori
• t fier en quelque mérite que ce soit, d’autres
sont prêts, bien plutôt, à s’étendre dans la
. poussière et la cendre i>our se lænenter
dans l’agonie de leurs âmes ; car nous som
mes pauvres parmi les pauvres, pauvres au
dernier degré pour ce qui est des mérites.
Et nous sommes aussi très pauvres comme force. Nous ne voudrions pas faire de
ceci une excuse pour un pauvre service —
mais bien que nous- ayons profondément
conscience de notre propre faiblesse, ü est
évident (jee la loi de Dieu n’est pas limitée
par le pouvoir de l’homme. Nous sommes
convaincus de notre devoir de faire des
milliers de choses que nous ne faisons pas
et peut-être ne ferons jamais, à cause de
notre infirmité. Cependant les exigences
du devoir sont toujours les mêmes ; car si
le péché limite notre; capacité, cela n’influencé en rien les droits divins. Nous devrions être parfaits. Frères, je considère
que même si nous étions parfaits, nous ne
pourrions nottô acquitter envers Dieu de
notre grande dette. Avohs-nous prêché
Christ ? Nous aurions dû le prêcher comme
des êtres de flamme, comme des séraphins.
Avons-nous été appelés à souffrir pour
Tamour de Christ ? Nous aurions diû être
prêts à mourir comme des martyra. Nos
vies devraient - reproduire celle de Christ.
Mais lorsque nous luttons pour arriver à
reproduire ce haut idéal, nous sommes,
eemnae Jacob, blessés dans la lutte : presque rien ne demeure intact dans notre esprit ou notre pensée ; et comme l’âpotre
Paul flous gémirons : « j’ai bien la vdonté
de faire le bien, mais je ne trouve pas le
moyen de l’accomplir ; car je ne fais pas le
bien que je voudrais faire, mais je fais le
mal que je ne voudrais pas faire ».
En vérité, rien de plus pauvre que notre force. Le plus petit péché nous fait
trébucher lorsque Dieu est loin de nous, et
la moindre tentation noi^ renverse, comme ces enfants dont les jambes sont restées faibles. Dieu seul peut nous soutenir,
et il nous est bon d’entendre quotidiennement le Seigneur nous dire, comme autrefois aux disciples : « Sans moi vous ne pouvez rien faire ». La première fois que ce
message retentit à nos oreilles, nous avons
dit : « Oh sûrement, je puis bien faire
quelque petite chose ». Mais avec chaque
journée, le mot rien venait sonner dans
nos cœurs le glas funèbre de la confiance
en soi.
Aujourd’hui encore Cihrist redit ; Sans
moi voils ne pouvez rien faire, et nous savons que ce qu’il dit est lâ vérité... Pour
ce qui est de la force, nous sommes bien,
réellement, pauvres et misérables.
Quant d la grâce, que d’enfants de Dieu
doivent confeæer, à leur honte, qu’ils sont
pauvres et misérables alors qu’ils devraient
être riches ! Pauvres de patience, de cou*
rage, de foi, d’espérance, d’amour, pauvres
de prière secrète, pauvres d’influence pûhlL
que, pauvres de toutes les manières. Et
cependant la grâce de Dieu peut nous rendre riches spirituellement, au point de nous
communiquer le bonheur, et de faire de
nous des instruments de liénédiction pour
les autres. C* H. Spürgeon.
L'ECO DELLA STAMPA
Telefono 53-01. ^
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La Bialera Peyrotta.
^Quiconque regarde, depuis le bas, la
triante colline de St-Jean, a bientôt fait d’y
remarquer deux zonœ biên différentes l’une^
'de l’autre. Au dessus, ce sont dès bois de
*châtaigniers, des vignes, des champs, des
prés qui, loin d’être verdoyants, Rougeoient,
quand vient à manquer l’eau des cianaüs,
{jui, descendent .des SonnaiUetteS. Au dos“ sous, ce sont au contraire de beaux prés,
donnant tout ce que peut produire un terrain dûment arrosé. La ligne horinzohtale,
qui sépare nettement les deux zones, marque le cours de la Bialera Peyrotta.
; Jusqu’au commencement du XV.me siè;Cle, l’aspect de toute la costière était célui
de la partie haute ; aussi l’appelait-on ü
foresto âi 'S. Giovanni. Peu peuplé et peu
cultivé, il appartenait, vers le haut, aux
habitants d’Angrogne, vers le bas, à ceux
de St-Jean,
j D’après les us et coutume féodaux, les
nobles seigneurs de Luseme avaient tous
fes’ droits sur les eaux des torrents. Ils en
avaient profité pour dériver de l’Angrog'ne,
près du touMpi Stallé, la bialera des Baus„san, cîui apr^ avoir arro^ Imrs prés des
Appiots, allait mettre en, mouvement leur
moulin de S. Georges. Mais ils ne s’étaient
ajueunement préoccupés de faire faire des
canaux d’irriga,tion, qui n’auraient servi
qu’à leurs vassaux.
L’initiative d’une telle entreprise est due
à quatre courageux habitants de St-Jean,
dont les noms mériteraient d’être gravés
profondément dans la mémoire de tout bon
Sen Gianin. C’étaient Balanger Turin, Bertin Eouer, Girard Bellonat et Jean Orsel.
Les descendants des deux premiers subsistent encore ; les famiUes des .deux autres
ont laissé leur nom au hameau centrai dé
St-Jean et à celui qui en forme comme la
prolongation, et qu’on appelle aujourd’hui
les Blancs.
Ces quatre hommes obtinrent d’Amédée
et Barthélemi Korenchi de Luserne, coseigneurs d’Angrogne, « le droit de prendre
l’eau dans l’Angrogne sous les roues du
moulin de Boche Reynaud, et dé recevoir
l'eau de ce moulin ». Cette concession, dûment rédigée par acte de notaire, est du 16
novembre 1425 ; il y a pr&isément cinq
cents ans.
Sans perdre de temps, le brave quatuor
creusa- lé cânaJ, fit estimef la valeur des
terrains occupés et dédommagea les propriétaires. Les travaux sur le territoire d’Angrogne, jusqu’au Riou Gourin, furent achevés le 13 avril 1426, le parcours à travers
le foresto di S. Giovanni le l.er juin 1427.
Le cours total de la Bialera d’Angrogna,
comme on l’appela d’abord, est de 7 km.
Ce travail n’était pas sans difficultés, à
travers une région boisée et d’une pente
assez rapide, surtout jusqu’aux Jouves (appelés alors les Bellonats). Les passages les
plus difficiles étaient la traversée de la Roccia Pissouira, où l’eau, qui déverse en cascade, revêt en hiver un ample manteau de
glaçons, et le contour du (3ourin, sujet à
de fréquente êboulements. ’ ' ' ,
Les comtes Rorenco voulurent profiter du
travail de leurs-vaseux pour installer un
moulin en pleine coUine de St-Jeian d’autant plus qu’il était défendu à quiconque
>
de battre ou moudre le blé et de cuire le
pain ailleurs qu’à l’aire, au moulin et au
four seigneuriaux. Ce moulin fut placé au
point où la Bialera coupe le, chemin, qui
monte des Appîa à la Ruà et qui était alors
le grand chemin de Luseme à Angrogne,
Il fut bâti entre ce chemin, un chemin vicinal et la maison d’Antoine, Malan, à l’extrémité orientale de la ruata de Peyrotis. Il
n’en reste aucune trace.
Ces eaux fécondatrices apportaient la
fertilité à la colline de St-Jean, qu’elles traversent dans toute..Sa longueur jusqu’à se
jeter dans la Ciamougna, aux confins de
Briquéras.
Ce fait suscita la jalousie de ceux q[üi
ne pouvaient pas en faire profiter leute
terres. Aussi, dès le 28 octobre 1427, quand
\â Bialera avait à peiné commencé à fofictionner, fallut-il aviser à établir des peines ^
contre ceux qui l’endbmmageraient.
K
Mais les Communes du Val Luserne, profitant de ce que leurs seigneurs s’appauvriraient en se ramifiant au lieu de réserver les fiefs aux aînés, réussirent, au cours
du XV.me sièéle, à s’affrarichir des innombrables obligations féodales, monopoles des
eaux, ùioùlins, Mpagës., étc., en les 'rempla^
çant pàr tffie sommé annuelle, payable; à "
époques fiXes. Survint, à la suite de la
« lourde opprèssion des seigneurs », le soulèvement de 1483, qui amena la destruction
de plusieurs résidéncës seigneuriales. C’éSf
péut-êtré alors qüè fut détruit l’ancien
mouhn dés Peyrote.
Le fait est qu’en 1503 les descendante des
quatre créateurs de la Bialera se plaignaient que les gens en occupaient le lit, '
sur le territoire de deux Communes, disant
que, si les associés y avaient les droite qu’ils
prétendaient avoir, ils produisissent leurs
documente. Ne, se; sentant pas de force à
soutenir un procès, les intéressés s’associèrent les habitante de St-Jean qui voulurent
profiter de l'occasion, entre autres les Ñazerote, Stalllats, Cirards, Appia, Peyrote,
Albarins et Curte, et le Prieuré, placé "à
l’endroit encore appelé le Priourà, Par acte
du 13 juin 1503, qui est publié intégralement dans le numéro 33 du Bulletin d’Bistoire VauMse (1Ô14), ils établirent l’horaire de manière à occuper toute la semaine, jour et nuit, fixèrent le nombre des
prises et s’engagèrent à verser chacun 16
sois pat afi pour les réparations ét pour
obtenir la sauv^arde ducale contre léíf
fMateute dé leurs droits. lia votèrent
aussi 27 florins pour àider les frèreâ Ro¿
renchi, seigneurs de Momjbron, à i’ëbâtii»
leur moulin ruiné.
Les invasions et les guerres, qüi désolèrent tout le Piémont jusqu’en 1559, empêchèrent probablement les travaux du mou=<
lin. En tous cas, il n’en est plus fait aucune
mention, non plus cpie des seigneurs de
Mombron. En 1565, c’est le, comte ffiflouhi.
appartenant à une autre branche des séi*
gneurs de Luseme, qui promet de cons-*
truire, dans T^ace d’un an, un moulin
près du hameau des Peyrote, s’engageant^
en cas de vente, d’en faire la première offre aux associés de la Bsalera. Ainri surgit
le moulin placé à l’extréinité ouest des Pqyrotej et qui a encore moulu de nos-joùïSi
Le ruisseau * porte, à cette époque, 1&
. nom de Bialera cormme di S. Giovanni.
2
•>À f
j«r
A ce moment, sinon plus tôt, commiencent les difficultés, créées par les habitants
du bas d'Ang-rogne, jaloux de voir ce canal
naître sur leur territoire et en traverser une bonne partie pour aller féconder
celui de la G>mmune voisine. Tantôt ils
rompent les travaux de soutènement, tantôt ils empêchent qu'on les remétte en état
à la suite d’un éboulement, tantôt ils enlèvent l’eau depuis l’Angrogne, se privant
- même de l’usage de leur moulin de Roche
Reynaud, pourvu de priver St-Jean de celui des Reyrots et de l’eau d’arrosage. Plus
tard, ils préfèrent pratiquer eux-mêmes
des débouchés et arroser leurs propres prés.
,C’est ce que nous apprennent une longue
série de recours des intéressés, suivis de
sentences du Sénat et d’édits du 'duc rendus en partie inutiles par le fait que ces
actes de vandalisme ou d’usurpation
étaient anonymes, et que la surveillance
était presque impossible dans ces parages
isolés. Le'podestà, ou juge de la vallée, ne
pouvait que vérifier l’exactitude des plaintes et appuyer les recours en haut lieu.
En 1673, à l’occasion-de travaux d’amélioration, le canal est appelé la Bialera de
Peyrotti.
Pendant l’exü des Vaudois, les étrangers,
qui avaient acheté à vil prix d'immenses
propriétés, ne s’en occupaient pas, cherchant uniquement.à gagner gros en les revendant en détail. L’intendant de Pignerol les menaça de les leur retirer s’ils ne
travaillaient pas les vignes, n’entretenaient pas le canal, etc. Rien n’y fit : la
bialera cessa de couler, le moulin tomba en
ruines. La dernière intimation est du mois
de mars 1689. En août suivant'arrivèrent
de Suisse les propriétaire légitimes, les
héros de la Rentrée. Leur guerre finie, ils
durent encore se battre pour leur souverain pendant plusieurs années. En 1703, le
comte BiUour se désintéresse du moulin,
dont il vend les décombres à David Frache
pour 550 livres. A la même époque, les coni. sorts s’organisent enfin en société' telle
qu’elle est aujourd’hui. Cependant, au cours
du XVllI.me siècle, 23 propriétaires angrognins créent encore des difficultés, en prétendant avoir droit à la Bialera Peyrotta
pour arroser leurs prés. Cette opposition
persista jusqu’en 1879, alors que le Consorzio put devenir définitif, mais non sans
qu’il dût céder 46 heures par semaine aux
opposants.
Cette rapide exquisse de l’histoire
demi-millénaire de la Bialera Peyrotta
nous fait comprendre la grandeur des
bienfaits qu’elle a répandus, et qu’elle
continuera à répandre sur les terrains
qu’eUe féconde. En même temps, elle
nous fait admirer l’esprit d’initiative
et de coopération de nos ancêtres, la persévérance dœ uns à la rétablir chaque fois
qu’eUe a cessé de fonctionner, celle des autres à vouloir participer à ses bienfaits,
1 une et l’autre couronnée de succès.
N’y a-t-il pas ailleurs, aux Vallées, des
villages ou des Communes, qui feraient
bien d’imiter ces exemples ? J. J.
M. Henri Peyrot, le généreux président
du Coiworzio de la « Bialera Peyrotta », a
envoyé un don de cent lires à la Société
¿’Histoire Vaudoise, à l’occasion du cinçiuîème centenaire de la «Bialera».
« « «
Honoré M, le Rédacteur,
Je regrette sincèrement que ma causerie
sur la Bialera Peyrotta ait pu offenser les
Angrognins d’aujourd’hui, d’autant plus
que je les avais préalablement avertis que
Thistoire m’obligerait à ne pas dire que du
bien de leurs ancêtres. Vous reconnaissez
que j’ai parlé en me basant sur force documents ; je les ai même résumés à grands
traits, parce que, à travers les siècles, c’est
toujours la même constatation judiciaire.
J’ai cité les documents que j’ai pu avoir. Y
.en a-t-il d’autres?
Ge que j’aurais pu omettre c’est le badünage par lequel je supposais qu’on pou
vait trouver dans ces mœurs du passé l’origine d’un dicton populaire.
J’ai par contre insisté, quoique votre /
chronique ii’en dise rien, sur l’exemple
d’initiative, de coopération et de persévérance, que, nous donnent lœ créateurs de
la Bialera et leurs succe^eurs, et invoqué
la cessation du camyavilisme, bien loin
d’avoir voulu creuser un fossé entre Angrognins et Sengianins d’aujourd’hui. Ce n’est,
du moins, pas l’impression qu’en ont rapportée les autres auditeurs, s’il faut çn
croire les relations qui ont paru dans l’Av'cisatore, le Pellice, la ÎLanterm, etc.
Aussi, tout en déplorant la chose, il me
paraît qu’eUe a été soulignée, moins par
mes paroles que par vos lignes — scripta
marient — dans lesquelles vous-même, a
mente calma, n’avez pu manquer de remarquer»tout au moins, de l’exagération. Telle
n’est pas seulement mon impression, mais
ceUe de bien d’autres. Aussi je vous prie de
bien vouloir insérer dans Y Echo cette justification de votre bien obligé
Jean Jalla.
•i» H» ®
Nous mettons un point final à la petite
polémiqué qui ne va nuUement troubler
nos excellents rapports avec .M. JaUa. J’admets que ma plume, éventueUement indocile, ait pu aller un tout petit peu au delà de
ma pensée. Vous admettrez, de votre côté,
que le ton d’une partie de votre discours —
non pas la substance en elle-même — pouvait être de nature à nous blesser... Les
Angrognins n’auraient d’ailleurs demandé
qu’une chose toute simple : qu’on expliquât runique raison de leurs oppositions par
le fait qu’on leur déniait le droit de se servir de la bialera ; oppòsitions qui ont cessé
le jour où ce droit leur fût légalement
reconnu. j. c.
Pour le rétablissement
de nos Eeoles de Quartien
Il y a du nouveau et, pour une fois,, il
s’agit de nouveautés qui ne nous seront pas
nuisibles, au contraire.
Plusieurs de nos lecteurs auront lu, sans
doute, dans les petites feuiUœ de l’Arrondissement, que, par une récente disposition
ministérielle, les écoles facultatives vont
être singulièrement favorisées. Vous savez
que, jusqu’ici, le Gouvernement n’accordait
d’allocation, à ces écoles, qu’en proportion
du nombre des élèves promus à la fin de la
3.me classe, à la suite d’un examen subi
auprès des écoles régulières. Le jmaître ou
la maîtresse recevait, pour chaque élève
promu, comme ci-dessus, 150 lires ...et rien
pour les élèves des deux premières classes.
Il s’ensuit que la grande majorité, si ce
n’est la totalité de nos petites écoles demeurées ouvertes ou rouvertes dans la suite,
dans presque tous nos villages, par les soins
des Consistoires, des Commîmes et des particuliers, ne percevaient pas un sou de
l’Etat, vu que fort peu d’entre elles, avaient
la 3.me classe.
La nouvelle loi est bien plus équitable
et nous ramène insensiblement à la réouverture de toutes nos écoles, pour peu que
nous le voulions, et voici comment : « Un
subside sera accordé au maître ou à la maîtresse ou à « TEÎnte » qui aura fait la demande pour l’ouverture d’une école, dans la
mesure de 150 lires pour chaque élève promu à la fin de la l.re année et de 150 lires
pour chaque élève promu à la fin de la
3.me ». D’après le Bulletin de la Ligue Valdôtaine, le même subside serait également
accordé aux élèves promus à la fin de la
2.me, quoique la loi ne le dise pas explicitement. Mais, nous ne voulons affirmer que
ce qui est absolument sûr, c’est-à-dire que
pour chaque élève promu de la l.re à la
2.me, la maîtresse recevra 150 lires. Les
promotions de la 3.me, qui vont être infiniment moins nombreuses, nous intére^nt
moins. En outre, la mdtresse recevra la
somme de 500 lires «pour indemnité de
loyer de l’école ». La durée de l’école et le
chiffre minimum d’écoliers ne sont pas
*
mentioraiés par les nouvelles dispositions ;
mais, d’après l’opinion du Directeur didactique de 'La Tour, il s’agirait d’école de 6
mois au plus, ayant'une dizaine d’écoliers,
au minimum.
Remarquez en outre que la demande
d’ouvrir une école subsidiée peut être faite
même pour fonder une école entièrement
nouvelle, là où le besoin s’en ferait sentir ;
ce qui revient à dire que, non seulement
nous sommes autorisés à rouvrir toutes nos
écoles de quartier, mais que tel village ou
tel groupe de hameaux reculés, qui n’en
eut jamais par le passé, peut fort bien
établir une école, s’il n’y a pas moins d’une
dizaine d’enfants qui s’engagent — sur la
demande de leurs parents — à la fréquenter.
C’est donc le rétablissement pur et simple de toutes nos écoles éloignées des centres, que le Gouvernement, avec si peu de
sagesse, avait fermées, ü y a deux ou trois
ans, et nous n’avons qu’à nous en réjouir
très sincèrement. Un trait de plume les
avait abolies, Ua trait de, plume les rétablit. Par les nouvelles dispositions, le Gouvernement reconnaît qu’il avait été trop
loin, qu’il avait fauté ; mais, à tout pôîhé,
miséricorde, lorsqu’on répare honorablement la faute commise;
Nul doute que toutes nos Communes et
Paroisses ne se hâtent de profiter de la
bonne aubaine afin que pas une seule des
écoles que nous estimions indispensables
n’ait à demeurer fermée. Je sais que le
plus grand nombre avaient été rouvertes
au prix, parfois, de vrais sacrifices de la
part des intéressés et à l’aide de subsides
venant de différents côtfe ; mais quelquesunes avaient dû être sacrifiées, [faute de
moyens. Le subside du Gouvernement va
nous permettre de regarder l’avenir en
face ; il ne nous dispensera cependant pas
de contribuer, encore à l’avenir, à compléter ce subside qui, établi comme nous
venons de le voir sur la base de L. 150 pour
chaque élève promu, serait insuffisant à
faire vivre une maîtresse qui n’aurait chaque année que. de 2 à 5 élèves miûrs pour
la promotion.
J’aperçois enfin un avantage immense
d’un autre ordre, dans le subside du Gouvernement accordé sur la base des élèves
promus. Nos petites écoles vont être contrôlées par un examen, sérieux qui va démontrer les aptitudes et le zèle intelligent
de celui ou celle qui enseigne. Il s’établira
en outre une noble émulation entre école
et école, chacune voulant rivaliser avec les
autres pour le pourcentage des promus.
Ces notes fort incomplètes n’avaient
d’autre but que celui de souligner une réforme qui nous est avantageuse. Les intéressés qui voudraient en profiter, feraient
bien maintenant de s’adresser, pour les démarches à faire, aux [Directeurs didactiques
ou à l’Inspecteur de l’Arrondissement.
j. c.
Sono state stampate dal pittore Paolo A.
Paschetto 25 copie numerate della prima
artistica serie di
RITRATTI VALDESI.
Questa prima serie comprende il ritratto di
PIETRO VALDO - ENRICO ARNAUD
GIOVANNI LÉCER
GIOSUÈ ‘GIANAVELLO
CARLO BECKWITH - W. S. GILLY.
Sono in xilografie, originali dirette, formato 22 X 27, stampate a mano su carta a
mano, mezza tinta, montate su fogli 32 X 42.
La prima serie completa di 6 ritratti L. ftOO
- Ogni ritratto separato L. 1*>0.
Richiederla all’autore: Pittore Paolo
A. Paschetto — Roma - Via Scipioni, 191.
CERCASI persona di servìzio per
Milano. Presentarsi Sig. TODROS - Villa
Fiorita - Torre Pellice.
I>A VlilllOKRli:
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Acqua potabile, Torchio, Tini - Giornate
6% : Prati irrigui. Campi, Vigneto, Bosco.
— Rivolgersi a GIOVANNI GEYMONAT vaiar Pellice (Toupioun).
UNIONS CHRÉTIENNES DU PlElONT.
En remerciant très cfuüeureusement la
rédaction de i’Echo des Vallées, qui nous
permet d’insérer les nouvelles concernant
nos Unions Chrétiennes, nous engageons les
Unionistes piérnontais, qui ne sont pas encore abonnés à TEcho, de faire tout simplement leur devoir, afin de donner à notre
organe officieux une preuve tangible de
cette même reconnaissance que nous éprouvons pour notre compte. Toutes les Unions
sont très vivement priées de faire parvenir
régulièrement au secrétaire du Comité de
Groupe, M. R. Balma - Via Angrogna, 9 Torre Pellice, des nouvelles sur leur
activité.
La première séance du Comité de Groupe
a eu lieu à La Tour le 11 courant, chez le
président M. A. Jalla. M. Guido Comba a
été nommé vice-président, M. H. Coïsson,
caissier, M. R. Balma, secrétaire. Voici
quelques décisions qui ont été prises par
le Comité : 1" Toutes les Unions de Groupe
seront visitées, si possible, avant le 20 décembre. 2‘’ Une circulaire leur sera envoyée
au plus tôt, leur proposait le programme
d’activité établi au dernier Convegno. 3°
Un pasteur a été chargé de préparer un
programme précis pour la préparation en
vue de la propagande religieuse ; et, en attendant, des manuels d’étude seront proposés dans ce but. 4° Les Unions auront à
leur disposition de nombreuse.s séries de
projections lumineuses, des listes de livres
avec un rabais très sensible pour en enrichir leurs bibliothèques, des listes de comédies adaptées à leurs soirées récréatives,
quelques drames d’histoire vaudoise, d’autres moyens encore pour faciliter leurs différentes activités. 5“ La lutte contre les
plaies sociale (ivrognerie, impureté, etc.),
et l’organisation des sports adapté à nos
Unions seront « activées » par le moyen de
Commissions spéciales.
— A. C. D. G. de Torre Pellice. C’est
grâce à- la générosité de IM.Ue Pauline Peyrot, que cette Union n’est pas encore sur
le pavé, et qu’elle peut recommencer son
travail, dont une partie importante est
consacrée aux réunions de quartiers.
—■ Société « Pra del Torno ». Cette florissante Société missionnaire, fédérée avec le
mouvement unioniste italien, commence ces
jours-ci son activité bien connue parmi les
Vaudois qui aiment à participer à leurs
intéressantes réunions, ayant lieu dans
pi'esque toutes nœ paroisses.
—■ La semaine de 'prière des Unions (8
14 novembre) a eu son couronnement le
15 novembre avec une intéressante réunion à Torre PeUiee, présidée par MM. les
professeurs Mario Falchi et Attilio Jalla,
qui ont amplement développé quelques-uns
des sujets proposés par le Comité Universel pour cette occasion.
La collecte faite, à cette réunion et aux
précédentes a été versée à PM- Henri Coïsson, caissier du Comité de Groupe, lequel
remettra ladite somme au caissier national.
■—■ « Voluntas » de Pignerol. Cette Société a décidé de, diviser constamment ses
séances en deux parties, dont la première sera pmblique, et dans laquelle les
membres, tour à tour, prœenteront des
études bibliques, des causerie, des conférences avec projections lumineuses, etc.
Les réunions de, prière ont eu un grand
succès, tant à Pignerol qu’à Saint-Second.
Faute d’espace nom nom voyons obligés de renvoyer aux prochains numéros de
très intéressantes nouvelles des Unions de
St-Second, ViUar Pellice, St-Jean, etc.
r. b.
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LlTYOcato STEFANO PEÍROT
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in Torre PeUice ogni Venerdì, ore antimeridiane
in Porosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
3
tit
I
ft
CHRONIQUE VAUDOISE
Poar le Monninent il HENRI ARNAUD.
.2.1 .me Liste de Souscription:
> 'Report rectifié 20.me Liste L. 37.277,60
Alexis Griot, Jacipto Arauz,
Argentine » 50,—
Krnestine L. Parise, Washington D. C., 100 - M.me Clara
Gersoni-Coïsson, Riga, 23 Edouard Bellion, Montreux, 20
- Louise Muçis, Paris, 10 = » 153,—
Edgard et Micliel Peyrot, descendants d’Henri Arnaud » 100,—
Alexandrie : Giulio Cougn, 50 Piccotti-Voglino, 25 - Famille
Maggi, 20 - Une faniille vautloise, 45 = > 140,—
Prarustin (2.me liste) : Jeanne
Avondet, Ciarvet, 7 - Ancien
B. Pastore, 2 - Laurent Benech, 2 - Emm. 'Gay, Buffe, 2
- Paul Simondet, Homans, 2 Emm. Fomeron, Caveia, 2 Delio Gay, Pooapaglia, 2 - iM.
Forneron, Favé, 3 - Jacques
Grigiio, Giacoutins, 5 - Laurent Forneron, Ga,rdons, 2 = » 29,—
Angrogne : Par P. Benech : J.
Hicca feu B., Prassuit, 2 - Th.
Ginosia, Raggiou, 1 - J. P. Rivoire, Ciampas, 1 - J. Chauvie, Rochaille, 1 = » 5,—
A reporter L. 37.754,60
Dans la. Id.me liste, au lieu de J. Eostain,
ing., lire Alfred Eostain, ing.
Un magnifique résultat a été obtenu jusqu’ici. Des Comités ont été désignés dans
toutes nos Paroisses et Communes; au'cune des personnes indiquées n'a refusé
Ja charge. Qu’ellœ veuillent donc se hâter
■de remplir les listes et les renvoyer au
'soussigné. Et que les personnes, qui tiennent à ce que leurs noms ne soient pas ab-sents dans ce plébiscite vaudois mondial,
.s’empressent d’envoyer leur contribution.
Nous publierons prochainement les totaux
■encaissés par paroisses. J. Jalla.
^ H» H*
A'NGRDGNE. A sept jours de distance
.seulement de la mort de celui qui a été
pendant plus d’un demi-siècle son mari
« ici-bas, notre sœur Eivoire Suzanne veuve
I' de Bertin Jean Paul, de Bolabert (Pons),
a été rappelée à Dieu, après une courte et
' pénible maladie, le 22 courant, dans sa
f 75.me année.
L'ensevelissement a eu lieu lundi après'' midi, 23 courant, avec un grand concours
de parents et d’amis venus de tous les côtés de la paroisse ainsi que des paroisses
voisines, La Tour et St-Jean.
^ Que Dieu console et soulage les cœurs
qui sont dans le deuil et dans les larmes !
— D^ réparations importantes ont été
faites au temple de St-Laurent et à la chapelle du 'Pradutour. Une coRecte pour cou
, vrir ces frais extraordinaires est en cours
dans la paroisse ; nous nous recommandons
à la générosité des Angrognins qui résident
hors des Vallées afin qu’ils veuillent eux
./ aussi nous venir en aide dans cette cir
I
constance. Les souscriptions peuvent être
adressées directement au ¡Pasteur.
— Le Consistoire a décidé la réouverture
t des écoles de quartier de Serre-Malan, des
^Pons et des Jourdan. - ,D. P.
LA TOUR. Dans une autre partie du
.journal, il est question du magnifique
i. élan de notre peuple qui veut spontanément contribuer au payement d^ la
première annuité de notre dette envers
les Etats-Unis. Il s’est donc constitué à
La Tour, tout comme ailleurs, un Comité
présidé par le Syndic et dont font par^ tie maints citoyens un peu eh vue, pour
’ solliciter les dons volontaires de Téqui' valent d'un ddlar, c’est-à-dire 25 Eres. Ce
Comité s’est aussitôt mis à l’œuvre, et il
nous revient qu’ü a déjà obtenu de fort
r - beaux résultats. Nous ne pouvons donc
vVt
qu’engager tous nos lecteurs qui en ont
les moyens à verser leur doHar entre les
mains du caissier, M. Margaria, ou du
membre du Comité qui se rendra chez eux
pour les inviter à faire ce beau geste patriotique. La capitale des Vallées doit se
faire honneur, comme toujours.
ROME. La 71 .me année, académique de
la Faculté Vaudoise de Théologie a été solennellement inaugurée le 11 courant, par
un docte et profond discours (prolusiom)
du prof. A'. Taglialatela, sur le sujet : La.
pensée chrétienne dans le dogme du péché
originel, que le nombreux public évangélique de- toutes dénominations et les étudiants de la Faculté ont vivement golûté
et applaudi.
Nos étudiants vaudois, ou appartenant à
l'Eglise Vaudoise, sont cette année au nombre dé 11 : dont 5 en Ill.me année, 3 en
Il.me et 3 en I.re.
SAINT-JEAN. Le 11 novembre a eu lieu
l’ensevelissement de EUsabeth Bounous
veuve Balmas, entrée dans son repos à
i’âge de 89 ans, à Saint-Michel de Briquéras, après une longue infirmité Supportée
avec courage et avec foi. Le service funèbre a été fait par le pasteur de Saint-Jean,
M. Tron, qui s’est adressé à une foule nombreuse composée en grande partie de
catholiques.
Nous renouvelons ici à la famille en
deuil, et tout particulièrement à -Un de ses
fils, concierge très apprécié de la Maison
Vaudoise de La Tour, l’expression de notre
sympathie chrétienne. Y.
]\01JVELLES POLlTiaiJES.
A la suite de la conclusion de l’accord
italo-américain pour le règlement de notre
dette de guerre, d’un bout à l’autre de la
péninsule, dans un élan magnifique de patriotisme que nous signalons à nos populations, le peuple italien a ouvert spontanément des souscriptions publiques afin
de fournir à l’Etat les fonds pour le payement de la première annuité. L’initiative
de la noble lutte, pour laquelle rivalisent
en générosité toutes les classes de la population sans distinction de parti, vient
de Gênes, mais aurait pu partir de n’importe quelle localité, car elle a été suivie
sur le champ dans tout le, pays. Par cette
Souscription du dollar l’Italie donne au
monde entier, un admirable spectacle de
dignité nationale dont la .beauté consiste
non dans l’importance des sommes souscrites, mais bien plus dans la spontanéité
de l’élan. Des centaines de milliers de dollars ont déjà été recueillies ét l’on prévoit
que le million de dollars demandé aux Ita,liens par M. Mussolini, dans son discours à
la Chambre, sera dépassé bien avant le
l.er décembre.
L’activité politique à la capitale bat son
plein avec la réouverture des deux branches du Parlement qui sont appelées à discuter de nombrexix projets de loi dont
l’importance est grande.
Le Sénat, après avoir approuvé le projet de loi qui accorde le vote administratif
aux femmes, a commencé la discussion sur
les projets concernant la liberté d’association. La discussion s’est toujours maintenue sur un ton élevé et ü n’est pas même
nécessaire d’ajouter que le projet en question a été approuvé. Nous devons signaler
le remarquable discours du sénateur Ruffini qui, tout en protestant de n’avoir jamais appartenu à la franc-maçonnerie
dont ü désapprouve ouvertement les méthodes et les buts utilitaires qui la caractérisent, s’est déclaré carrément contraire
au projet qui constitue une limitation au
droit d’association, en hommage à la liberté
dans la plus vaste acception du mot.
• A la Chambre, au cours de la première
séance qui a eu lieu le 18 courant, le Président du Conseil a prononcé un brillant
discours et a adressé une fière admonestation à l’étranger pour qu'on cesse de
dénigrer et d’insulter notre pays comme
on le fait danâ certains milieux, en ajoutant que l’Italie, qui ne. se mêle pas de
la politique intérieure des autres pays,
prétend qu’on en use de même avec elle.
Durant les séances suivantes, la Chambre
s’est occupée du projet de loi concernant
le règlement des professions, d’avocat et
de procureur. Au cours d’une de ces séances, quelques affirmations imprudentes du
député communiste Maffi au sujet Res ma
nifestations de joie faites, en l’honneur de
M. Mussolini après la nouvelle du complot
échoué, ont provoqué des tumultes qui ont
dégénéré en pugilat et fini par l’expulsion
violente des députés communistes de la
salle de Montecitorio.
— Allemagne. Malgré la campagne acharnée que les nationalistes ont ces derniers
temps menée contre l’acceptation du pacte
de Locarno, le Cabinet Luther a tenu ferme, énergiquement appuyéi'par le président de la république, Hindemburg. Dans
une réunion des premiers ministres et des
chefs des Etats confédérés, pr^idée par
Hindemburg même, les deux projets présentés i>ar le ministre des affales étrangères Stresemann, concernant l’approbation du pacte de Locamo et de l’entrée de
l’-AUemagne dans la Société des Nations,
ont . été approuvé définitivement.
Angleterre. A la Chambre des Commîmes le pacte de Locamo a été approuvé.
Le ministre Chamberlain a reçu les congratufations de l’assemblée, et en particulier de MM. Lloyd Georges et Mac Donald,
pour l’œuvre qu’il a faite à Locarno en
vue de la pacification européenne qui semble désormais un fait accompli.
La famille royale anglaise est "en deuil
pour la mort de la reine Alexandra, mère,
du roi Georges V et veuve d’Edouard VII,
décédée dans sa 81 .me année. Toute la nation prend part au deuil de la famille
royale et se prépare à donner une attestation de profonde affection pour la reine
défunte, qui était très aimée dans toutes
les classes sociales pour sa grande bonté
et son grand cœur. La reine Alexandra
était fille du roi de Danemark, Christian I, '
qu’on appelait le « b6a,u-père de l’Europe »,
puisque plusieurs de ses filles avaient
épousé des princes des Cours d’Europe.
-—^France. La discussion des prqjets financiers du Cabinet Painlevé s’est conclue
lundi dernier par la démission du Ministère battu à la Chambre par trois voix de
minorité. M. Painlevé avait proposé une
loi urgente pour l’émission d’un milliard
et demi de francs en papier monnaie ; loi
qui n’a pu être approuvée et qui a provoqué la crise. M. Doumergue, président
de la république,, a chargé de la formation
du nouveau Ministère M. Briand qui, ayant
accepté, s’est mis de suite à la besogne,.
M, Briand a consulté plusieursï . députés socialistes, ce qui laisserait croire que la nouvelle formation s’appuyerait sur la gauche
et préluderait à la restauration, du Cartel,
qui, durant ces derniers temps, avait perdu
de son prestige. t.
OÜVEAGES REÇUS.
M.me G. B-bünel : Pain Quotidien. —
Recueil de textes pour tous les jours de
l’année et douze méditations de Spurgeon.
Prix : frs. 7,50. (Librairies Protestantes
de France ou chez M.me Brunei - Rue de
La Haye, 8 - Metz (France).
Un beau volume de 200 pages, illustré
de jolis dessins à la plume et contenant
non pas 365, mais deux fois 365 passages
de l’Ecriture, parmi les plus amnus et les
plus « impressifs », et pouvant fort bien
servir de textes pour le culte de famille
ou même pour les assemblées publiques.
« Que ce petit recueil de paroles divines »,
éerit M.me Brunei, dans la préface,
« éclaire, fortifie, console ; qu’ü soit un
moyen béni pour ranimer la foi et l’amer
ner à l’action ! ». Les 12 méditations de
Spurgeon (de qui M.me Brunei nous^donna
l’année dernière unç excellente biographie)
sont des plus édifiantes et des plus suggestives du célèbre prédicateur.
Somme toute, voüà encore un ouvrage
destiné à faire du bien aux âmes et qui
est tout particulièrement à recommander
aux personnes pieuses.
Hs « «
Almanach pour tous, 1926. — Ed. J. H.
Jeheber, Genève —r 1 franc suisse. (En
vente à la «Bottega della Carta», Torre
PeUice, pour L. 4,50).
Il s’agit d’un « volume » d’une centaine
de pages, grand format, avec 8 magnifiques
illustrations hors texte et contenant, à côté
des rubriques communes à tout ouvrage
de ce genre, d’excellents articles d’actualité, de divulgation, de morale, plus quelques nouvelles et récits amus2ints et instructifs. Bref, une lecture qu'on ne peut’
que recommander.
DICTONS VAUDOIS.
Amour, mariage, etc.
L’amour a Vei vê pâ.
Tiro pi Un pèl dë bloundo - Quë Veitacdo
d’üno vaccio
ou
Tiro pi iin pèl dë bloundo - Que düi büou.
Qui ê marîà - E eitaccià.
Entà lou maria - Për l’arëstâ!
Muriate, peui grigna...
A mariagge e a la mort - Satan fai si etfors*
Quant lou Boundiou vôl castigâ iin’om A li biitto ënt la têto dë se mariâ.
Qui së mario fai ben - E qui së mario pâ
fai ëncâ meigl.
Tm feo quë fai pâ Vagnel - I leu bërsèl
pâ (1). t. p.
(1) elle ne bêle pas après lai.
PENSÉES.
Nous aimons toujours ceux qui nous ad' mirent, et nous n’aimons pas toujours ceux
quie nous admirons.
On ne-doit pas juger dui mérite d’un,
homme par ses grandes qualité, mai» par
Tusa-ge qu’il en sait faire.
Nos ennemis approchent plus de la vérité dans les, jugements qu’üs font de nous,
que nous n’en approchons nous-mêmes.
' Les esprits médiocres condamnent, d’ordinaire, tout ce qui dépasse leur_ portée.
La Rochefoucauld.
La dernière démarche de la raison est de
reconnaître qu’il y a tme infinité de choses qui la surpassent ; elle n’est que faible,
si elle ne va jusqu’à connaître cela.
Que si les choses naturelles la surpiassent, que dira-t-on des surnaturelles?
Pascal.
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mediante cartolina-vaglia a *~ —Lt (provincia di toriho)
MB. Cbl desidera la raccomandazione ageionea Centesimi &0
INDIBlZZl delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
'ANSHOGNA - Pastore : Davide Pobs.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSEENA S. ©lOV, - Pastore : EmUio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Mlegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore ; Luigi Hicoi.
PINBROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastoie': Guido Comtià.
PRALI - Sig., Roberto Jahier, studente teol.
PHAMOLLO’ - Pastore: Pietro Chauvie.
PKAROSTInO - Pastore : Augusto Jabifer.
jSIC®,AHEl’'fOi ^ Sig. D. Gaydou, evangelista.
R0iX>RElTO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
BORA’ T.Pastore: Alberto Fuhrmann.
S. GÉRM. CHISONÈ - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTOHNO - S-igs E.- Ccfl'sson, eivangelista.
'ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
'AOOTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VUle PàSferè : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesas - Candidato teol. T, R. Castigifonè. Via Roberto da Bari, 10&.
BEREVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Cohisorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BÓÈRELLQ,- Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Blllour^ evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUIe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zhcearo - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFÈHRATO - Chiesa: Piazza
Giardini PubfaBel - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualonìy evang., Villa Comunale, Casa ,Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Beri, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Vìa Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
COHATO - Chiesa Evangelica : Vìa Garibaldi Pastore; G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via SepragU, 51
store: V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13
store : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Ourtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore.:
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelicà.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturù Muston, ivi..
- Pa
Pa
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Etomenica aUe ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Y'iale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa,: Via Bacchio, 4 Pastore :
Benvenuto G^, dà Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pàstgre ; Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca PaStoré ;* V. Alberto CoStabel, Via Tèlesie,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastóre ;
» Emilio Hivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 -_
Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani,. evangelista (Diaspora). '
NIZZA - Chiesa : Rue Gioflredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. AzzareUi,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PIEDiCAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Berna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chièse : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Oavòur - Pastori: Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Cardùcci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa : Corso Crisi. Colombo; 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa;: Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18 - Pastore : S. Col ucci.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) ■ Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora).
TRIESTE - Chiesa : Via S. M, Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Foimosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celeòra in tutte le
Chiese alle ore 11 eirea della Dommicà.
Vla'Arnaad, 31 - TORRE PELUCE - Via Arnaud, SÌ
LAVORI COMMERCIALI E DI LUSSO - EDIZIONI
ciroppo
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Malarie degli organi respiraiori
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linea - Avvisi economici, L". 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15
per tre. - Minimo L. 9.
Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
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