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Qaarante-neuvième année.
11 Avril 1918
N. 15.
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L ËCHO DES<: VALLEES
PARAISSANT CHAQÜE VENDREDI
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil IV,
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^SÔM'MAIEE:
Un retour àvi mysticisme — L’empereur Constantin — Pro Scuola Normale — Ne soyons
pas trop exigeants — Courrier américain —
Chronique vaudoise — Livres et journaux
UN RETOUR DU MYSTICISME.
Comme l’on parle beaucoup d’un réveil
du mysticisme, il est bon que les lecteurs
de YEcho sachent de quoi il s’agit. Le pasteur G. H. Morrison de Glasgow a publié
sur le British Yfeehly un article très intéressant à ce sujet et c’est cet article qui
nous fournira les données dont nous avons
besoin. Tout le monde sait que dans ces
cinquante dernières années, on donnait
une importance extrême à l’intelligence et
à la science. Les vérités qui ne pouvaient
pas être comprises par l’intelligence et analysées par des méthodes scientifiques,
étaient tout simplement rejetées comme
étant sans importance pratique. Maintenant on sent qu’il n’en est plus ainsi. Le
mystère qui pénètre la création toute entière commence à être perçu. On commence
à croire qu’il y a dans les deux et sur la
terre bien des choses auxquelles n’ont jamais rêvé nos plus grands philosophes; il
y a une foi toujours plus grandissante dans
le verdict de nos sentiments et dans l’illumination de notre volonté. On sent, vouloir ou non, que ce qu’il y a de plus réel ne
peut pas être démontré, mais doit être profondément senti dans les grands silences de
l’âme. Or cette attitude est l’attitude du
mysticisme. Qu’est-ce que le mysticisme ?
Dans son sens très large, c’est l’attitude de
l’esprit qui sent intensément les merveilles
et le mystère des choses. Le mystique
trouve sous la beauté naturelle et apparente des choses l’ombre d’un monde invisible et éternel. Pour lui dans chaque oiseau qui vole et dans chaque fleur qui s’ouvre, il voit un esprit désireux de se manifester. Pour lui il y a plus que de l’eau
dans la cataracte et plus que de la chaleur
dans les rayons du soleil. Pour lui la nature entière est un sacrement, le signe extérieur du Dieu éternel. Le mystique n’est
pas en guerre avec la science, mais il maintient que la réalité a plusieurs aspects dont
l’aspect scientifique n’en est qu’un, et il
demande pour ces autres aspects, une
place dans l’interprétation du tout. Le
mystique sait que tous les sons de la musique ne sont que des vibrations de Téther ;
il sait qu’on peut rendre compte scientifiquement de toute mélodie, maiis pourtant,
quand il écoute le chant des psaumes à
l’Eglise, où les notes sonores de l’orgue, ou
l’ouragan sur la plaine, ou le zéphir dans la
forêt, il sait qu’il n’y a pas seulement des
vibrations dans la musique. Il ne doute
pas du fait scientifique, mais ce fait scientifique n’est pas la vérité pour lui. Pour
lui la vérité consiste dans ces flots de sentiment qui s’échappent de notre ame au
contact de la mélodie, dans le désir ardent,
le vague regret, les visions de paix et d’amour, de Dieu, qui surgissent de la nuit
de son être vibrant sous les notes de la
mélodie. Pour le vrai mystique ces choses
sont les seules réalités, ce qu’il touche et
ce qu’il voit n’en est que l’ombre. Mais le
mysticisme est plus que cela, si nous le
prenons dans son sens religieux. C’est la
doctrine que Dieu doit être cherché et
trouvé dans les profondeurs secrètes de
l’âme. La véritable vision de Dieu ne doit
pas être cherchée dans le monde extérieur, tout beau qu’il est; c’est dans notre âme, dans le sanctuaire caché, dans le
silence et le secret du cœur humain que
nous pouvons avoir l’union bénie avec
Dieu, la vision de Dieu source de notre
pêüix. Dans ce but, l’homme doit apprendre à se retirer en lui-même, à pratiquer
la méthode spirituelle du détachement, et
ainsi, seul, en silence, s’éveiller au fait de
Dieu. C’est alors que l’âme a le sens mystique de la présence de Dieu. Pour quelques-uns ce sera une simple intention
pour d’autres cette sensation intérieure de
la présence de Dieu est si vive qu’ils sont
ravis dans les deux et entendent ce que
des lèvres humaines n’ont jamais pu murmurer.
On accuse les mystiques de n’avoir aucune place pour Jésus-Christ. Quand ils
sont ravis en extase par la communion
avec l’infini, la figure du Christ historique
disparaît. On pourrait dit M. Morrison
faire la même objection à l’égard de la
prière, car quand nous prions, nous ne
sommes pas conscients du Christ historique.
Nous élevons nos cœurs à Dieu, oubliant
le Christ, et pourtant en agissant ainsi
nous glorifions le Christ, car ce que nous
cherchons et trouvons en Dieu c’est ce
qu’on nous a enseigné à chercher et c’est
ce que nous avons trouvé dans la vie et
dans les paroles du Christ. Un mystique
payen se retire dans le silence tout seul,
sans amis, tandis que le mystique chrétien
se retire dans le silence avec tout ce qu’il
a appris en Jésus-Christ, touchant un Dieu
puissant et aimant. Comme l’enfant prodigue, le mystique chrétien crie; Je me
lèverai et m’en irai vers mon Père. Et ainsi
il abandonne le règne des sens pour se
retirer dans celui de son âme. Là il est
rencontré dans le secret et dans le silence,
non pas par un esprit froid et inintelligible,
mais par un Père qui n’a jamais cessé d’aimer et d’espérer. C’est possible qu’on n’ait
pas conscience de la présence de Jésus, et
pourtant Jésus est glorifié. Le mystique
rencontre là son Dieu, et non pas n’importe quel esprit de l’universelle nature,
se séparant conséquemment de tous les
panthéistes et de tous les neo-platoniciens.
C’est le mysticisme de St-Paul et de StJean. Le mysticisme empêche le religion
de devenir trop rigide et d’obliger le sentiment à chercher un refuge dans la beauté
du rituel. H offre uo refuge aux personnes
épouvantées par la haute critique qui semble menacer les bases les plus solides de
la foi. Il contrebalance l’intense activité
qui est la caractéristique spéciale de l’Eglise moderne, bonne en elle-même, mais
qui semble aussi être un obstacle à la
rencontre personnelle de notre âme avec
notre Dieu. Le mysticisme chrétien nous
sera donc d’une immense utilité et en
grande bénédiction, pourvu que nous ne
perdions pas de vue le Christ historique et
que le Dieu que nous cherchons dans le
silence de notre âme et dans l’âme de toute
chose, soit le même Dieu à nous révélé
par le Christ. E. Beetalot.
L’EMPEREUR CONSTANTIN.
Dans notre dernier numéro du journal
nous avons dit deux mots des fêtes constantimennes initiées à Kome, le 30 mars.
Il est plus que juste, nous semble-t-il, de
donner quelques détails sur Constantin luimême, l’auteur du célèbre édit de 313. Constantin I, surnommé le grand, empereur romain^ fils de Constance Chlore et d’Hélène
est né en 274 à Naisse dans la Dardanie.
Il sut se concilier la faveur de Dioclétien
et de l’armée; il épousa la fille de l’empereur Maximien, et fut proclamé auguste par
les légions de la Grande-Bretagne à la mort
de son père, en 306. Après avoir pacifié les
Gaules, il se vit dans la nécessité d’ordonner la mort de son beau-père, qui avait
voulu l’assassiner (310), puis marcha contre
i le tyran Maxence, fils de Maximien, sous le
joug duquel gémissaient l’Italie et l’Afrique,
Pendant cette marche il vit, selon certains
historiens, apparaître dans les airs une croix
entourée de ces mots tracés en lettres de
fer:Tu vaincras par le signe (Hoc signo vinces) : frappé de cet avertissement, il adopta
ce signe pour étendard sous le nom de labarum, et s’avança avec confiance contre
les troupes de son ennemi. Elles furent successivement défaites dans les plaines de
Turin et sous les murs de Eome, et Maxence
lui-même périt dans les eaux du Tibre, au
pont Milouis (312). — S’agit-il vraiment
d’un miracle, d’une visiou, d’une hallucination ? Est-ce que nous devrions la liberté
à une intervention directe de la divinité^
comme cela a été le cas pour un Saul de
Tarse ? Nous ne le pensons pas. Constantin ne s’est fait baptiser qu’à sou lit de
mort, et il n’a jamais été un chrétien fervent, comme c’est le cas des convertis qui
passent par une crise réelle, par des angoisses poignantes. Nous inclinons plutôt à
croire que nous avons à faire avec un
homme habile qui avait le flair politique, et
qui a dû s’apercevoir que le paganisme
était miné, se trouvant à son déclin, et
que le christianisme pénétrait partout,
exerçant son influence bénie. Déjà Galérius, l’ennemi acharné des chrétiens, avait
vu le déclin du paganisme, et dans ce but,
vers la fin de sa vie, promulgua un édit de
tolérance. Il avait voulu détruire le chris
tianisme par la persécution, mais ses efforts •
ont été impuissants, aussi dans l’intérêt de
l’Etat, comprenant que le christianisme
survivra toujours, il se hâte de publier
l’édit de tolérance, exhortant les chrétiens
à être unis, les divisions étant une cause
de faiblesse.
Instruit par l’expérience de Galérius,
Constantin publia en 312 un premier édit
de concert avec Licinius. Si la liberté fut
accordée en 313, en 312 ce n’était encore
que la tolérance; or, si l’édit de 312 est
abrogé, c’est que Constantin est persuade
que le christianisme seul doit triompher.
En 313, il fait le pas décisif, il promulgue
l’édit de Milan qui accorde aux chrétiens
libéra et absoluta facultas colendae religionis.
L’historien Neander ne croit pas que Constantin en promulgant l’édit qui est une
gloire de ce siècle, fût dicté par la foi, mais
que son but était simplement d’élever le
christianisme à la dignité de religion d’Etat.
Nous louons Dieu et nous le remercions
d’avoir choisi Constantin comme instrument pour proclamer le grand principe de
la liberté de conscience, mais nous déplorons
qu’à dater du 313 le monde fasse son entrée,
dans l’Eglise d’une manière officielle. En,
favorisant les chrétiens qui jusque là avaient
été persécutés, en leur accordant des privilèges, le véritable esprit chrétien a disparu. On entrera dans l’Eglise non plus par
la foi, par le désir de confesser Christ, mais
par intérêt. Après 17 siècles de luttes nous
souffrons encore aujourd’hui de ce grand
confusionisme qui s’appelle mariage entre
le monde et l’Eglise. La mondanité a été
néfaste à la vie spirituelle, et l’esprit laïque
a été l’esclave de l’arrogance ecclésiastique. Le conflit a été néfaste au développement et à l’extension du royaume de Dieu.
Si donc Constantin est l’auteur d’un édit
qui est une gloire pour le triomphe de la
vérité, il est aussi la cause d’une grande
ruine qui ne laisse que des désastres comme
résultat final. — Cet empereur, chrétien,
du reste, a sur la conscience quelques crimes horribles : Il fit étrangler Licinius après
l’avoir gracié; le jeune fils de son rival,âgé
de 12 ans, fut aussi mis à mort par son ordre. Il fit trancher la tête à son fils Crispus,
ajoutant foi à une fausse accusation de sa
femme Fausta qu’il fit elle-même étouffer
ensuite dans une étuve.
Comme premier empereur chrétien, nous
ne pouvons pas le doimer positivement
comme un modèle. Cependant, hâtons-nous
de le dire, il a pris des mesures'qui indiquent que c’était un homme sagace et intelligent. Il défendit les sacrifices nocturnes et les assemblées suspectes, il cassa la
garde prétorienne, il abolit le supplice de
la croix, défendit d’exposer les nouveauxnés ou de les faire mourir, de saisir pour
dettes les animaux ou les esclaves employés
à la culture, de soumettre les débiteurs au
fouet ou à la torture, il punit le rapt et le
parricidej prohiba les combats de gladia^
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te,uri, permit aux prêtres chrétiens d’afffanchir les esclaves sans lè concours des
magistrats civils, ouvrit aux crhninels des
asilffl dans les églises. Toutes,cès mesures
portent l’empreinte de l’influence du christianisme, et, en tenant compte des temps
et de ce qu’est le cœur de l’homme,toujours
méchant et rusé, nous reconnaissons que
Constantin a fait du bien. Dans tous les
cas, son décret du 313, restera dans l’histoire comme le véritable monument élevé
à sa gloire. C. A. Tron.
L’article qui précède était écrit quand
nous avons lu le discours prononcé par
Pie X en réponse au cardinal Ferrari et
au pèlerinage lombard. Nous regrettons
que l’idée de la liberté ne soit pas conçue
par Pie X comme elle l’a été par Constantin
et'par l’édit de Milan. Que l’Eglise veille
sur son héritage, sur ses doctrines et dogmes, elle en a le droit, mais qu’elle s’arroge le droit d’empêcher que d’autres ne
partagent pas sa manière de voir, c’est
une éüormité inconcevable et qui détruit
l’idée de la liberté. La liberté est pour l’Eglise complète, absolue, mais elle doit aussi
l’être pour la société civile, qui vit de sa
propre existence, en dehors de l’Eglise. Or
quand Pie X prend un ton menaçant en
s’écriant : « Guai a chiunque insegnasse il
contrario il méconnaît la valeur de la
parole liberté, il devient un autocrate, en
imposant par l’intolérance ce qu’on ne peut
pas absolument admettre. Il se peut que
le principe protestant qui admet la liberté
illimitée, au point de vue religieux comme
au point de vue civil, ait donné parfois
des fruits amers, il se peut que dans certains cas il ait produit la faiblesse, une espèce d’anarchie, de confusion, et cependant nous ne voulons pas être plus sages
que Dieu lui-même, notre Créateur, qui en
plaçant l’homme sur la terre, l’a laissé parfaitement libre en présence du commandement duquel devait dépendre son bonheur
ou son malheur. Que 1’ Eglise de Eome
veuille bien se persuader de cette vérité:
la liberté dans l’ordre est pour tous, même
quand cela devrait nous nuire et nous déplaire. C. A. T.
PRO SCUOLA NORMALE.
Fa egli ancor bisogno di tornare ad insistere sul progetto della « Scuola Normale
Mista Pareggiata » in Torrepellice ? Non
pare, poiché esso progetto è oramai nel
dominio del pubblico, che l’ha fatto suo,
compiacendosi di metterne in rilievo la
bellezza, la convenienza, la utilità, infine
la desiderabile, nonché possibile pronta
effettuazione.
Una cosa tuttavia ancor merita di essere
particolarmente rilevata, ed è che non si
tratta punto di istituire una nuova Scuola
Normale, — come taluno erroneamente ripete, — si bene di ricostituire, fondendole
in una sola, e pareggiandole a quelle governative, le due antiche Scuole Normali,
maschile e femminile, che già fiorirono in
queste storiche Valli e buoni frutti arrecarono in passato a queste laboriose popolazioni.
Chi non ricorda invero la « Scuola Normale Maschile » fondata fin dal 1852, poco
dopo l’emancipazione dei Valdesi, e durata
fino al 1883 ; •— e chi non ricorda la « Scuola
Superiore Femminile », comunemente chiamata « Pensionato », quale fu in realtà alle
origini, quando istituivala nel 1887 il tanto
benemerito Beckwith, ma trasformatasi
poi in vera e propria « Scuola Normale Femminile » e vissuta fino al 1906 ? — Queste
scuole ebbero, ■— è dovere ricordarlo, —
un lungo periodo di vera prosperità allorché, specialmente nel decennio dal 1870 al
1880, i loro alunni inscritti oscillarono dai
)00 ai 116, ed axmqalmente non pochi fra
loro superarono felicemente gli esami di
Patente (Licenza) àella E. Scuola Normale
di Pinerolo ed in altre vicine città. Fra i
patentati usciti dalla Scuola Normale di
' Torrepellice, non pochi furono insegnanti
distinti che onorarono le Scuole Elementari di queste Valli, non solo, ma di parecchie città d’Italia; e quanti furono e sono
egregi professori di lingua francese, favorevolmente conosciuti in tutta Italia !
E che dire degli alunni ancor più numerosi che riuscirono, mercè l’istruzione ricevuta in quelle Scuole, ottimi commercianti
e industriali, buoni impiegati ed ammioistratori, apprezzati precettori ed istitutrici in patria ed all’estero, con grande
utile loro e del paese tutto ?
Quando una dura necessità finanziaria
indusse la Tavola Valdese, non più in grado
di fronteggiare le crescenti spese che, per
rapidi progressi delle Scuole Pubbliche,
ognora causarono quegli Istituti, a lasciarli
un dopo l’altro cadere, senza però mai dichiararli soppressi, ben si capisce che la
popolazione tutta ne provasse vivo rammarico. Nè seppe mai rassegnarsi al loro abbandono, e tanto meno alla loro soppressione, come dimostra il fatto che ripetutamente tornò in campo l’idea di ricostituirli,
a questo o a quell’altro modo, senza che
mai si disperasse di riaverli un giorno.
Quel giorno, che sembrava ancor molto
lontano poco tempo fa, sembra ora essere
molto vicino, imminente. L’idea della
« Scuola Normale Mista Pareggiata », in
Torrepellice, testé lanciata, auspici le Amministrazioni riunite della Chiesa Valdese,
da quésto Comitato, ha trovato quanto mai
terreno favorevole e momento propizio. —
La Legge Daneo-Credaro apre invero una
èra nuova per la carriera magistrale, da
quindi innanzi più rimunerativa e più considerata. — E questa popolazione ha dato
segni non dubbi della sue ottime disposizióni d’animo. — Le locali Amministrazioni
comunali, apprezzando al suo giusto valore
il gran vantaggio della progettata « Scuola
Normale », generosamente votarono in suo
favore un annuo sussidio; nei principali
centri delle Valli e di molte città d’Italia,
già sorsero Comitati locali per raccogliere
le generose offerte di privati, allo scopo di
costituire un fondo dotazione della Scuola.
È una nobile ed edificante gara che dimostra, ora come sempre in passato, il riconoscimento dell’istruzione quale fattore
principale del benessere materiale e morale
di ogni popolo !
Pubblicheremo man mano, in questo
giornale, le liste di sottoscrizione: servano
esse di ricevuta agli oblatori e valgano come
nobile suggestione a chi ancora non ha inviata la sua offerta. — L’opera è grande:
è necessario per conseguirla il concorso di
tutti !
IL COMITATO CENTBALE
Perazzi \Ai.SRiA.no, presidente. Corso Vittorio
Emanuele 44, Torino — Jahier Davide, professore, segretario. Torre Pellice — Decker
Carlo, tesoriere generale, Corso Re Umberto 17, Torino — Turin Daniele, dottore,
Luserna S. Giovanni — Maggiore Giovanni,
professore. Torre Pellice.
NB. — I fratelli ed amici residenti all’estero possono inviare i loro doni al Tesoriere Generale: Sig. Decker Carlo, Corso
Ee Umberto 17 - Torino.
U LISTA DI SOTTOSCEIZIONI.
Torre Pellice e Luserna S. Giovanni.
Signorina Beckwith Carlotta L. 3.000,—
Signora Pons-Karrer Rosa . . » 50,Sig. Dr Turin Daniele e Signora . » 100,—
Sig. e Sig.ra Guy^Morglia . » 100,Siiinorina Arnoleito Giuseppina . » 100,Signora Fergusaoii-Watson . . » 125,Sig. Vertu Edoardo » 250,Torino.
Sig. e Sig.ra Decker Carlo . . > 1,000,» » Cav.Bounous Leopoldo» 600,
In omaggio al prof. G. G.Malan,
strenuo propugnatore della istituenda Scuola :
Signora M. Rivoir Ved. Malan, '
L. 100 — Signóra Emilia PerazziMalan, L. 100 — Sig. Valeriane
Perazzi, L. 100 — Signora Elena
Rostain-Perazzi, L. 100 — Sig.na
Lina Perazzi, L, 100 — Sig.na Ada
Perazzi, L. 100...................L. 600,
Sig. e Sig.ra Decker Ing. Gustavo » 200,
» » D. Peyrot-Zureher . » 400,—
» » Turin Ernesto . . > 400,—
Fratelli Prochet (Piazza S. Carlo) » 600,—
Totale L. 7.425,
Me pa^ tiop a:^igeanÉ^.
Tout récemment, un maître d’école de
notre connaissance a eu le malheur de blesser légèrement, derrière l’oreille, un de ses
élèves, avec une baguette dont il se servait,
sur l’heure, pour indiquer à la carte les
noms de sa leçon de géographie. Le père
ayant porté plainte aux autorités, il s’ensuivit naturellement un procès et notre
pauvre régent se vit condamné à trois jours
d’arrêt, qu’il ne dut pas subir heureusement, mais qui vont peser sur toute sa carrière d’éducateur de l’enfance.
Voilà le triste fait dans toute sa laconique simplicité, et voici quelques-unes des
sérieuses réflexions qu’il nous' suggère.
Demandons-nous d’abord si le maître
d’école a sagement agi en frappant un élève
qui, par son inattention, voire par son indiscipline, méritait d’être puni? Non; les
châtiments corporels qui « ont du bon quelquefois » sont bannis des mœurs du temps
et-de la législation scolaire. Il ne serait plus
permis aujourd’hui de saisir — ainsi que
je l’ai vu faire il y a au moins quarante ans
— un garnement par les deux oreilles et
de le porter tout autour de l’école ; ni de
donner le « cheval », ni d’administrer ces
volées de coups dont tel de mes lecteurs se
souviendra peu+-être. Les punitions corporelles ont donc fait leur temps; aussi
l’acte qu’on reproche à notre régent n’estil pas à approuver, 'quoiqu’il ne soit pas à
comparer aux bourrades vigoureuses de nos,
éducateurs de jadis.
Mais combien doit-on juger plus sévèrement la conduite des parents qui ont porté
plainte pour une action que le maître s’est
sans aucun doute reprochée le tout premier
et qui ne constituait nullement un crime.
Je veux bien me mettre, un instant, à la
place du père; je puis comprendre jusqu’à
un certain point le sentiment que la vue
de son fils légèrement entamé a pu faire
naitre en son cœur, de prime abord. Mais
je voudrais que, après une première explosion de légitime courroux, il se fût dit : « Le
régent a voulu punir mon enfant, pour son
bien à n’en pas douter, par surabondance
de zèle; il a eu le malheur de lui produire
une petite éraflure, mais sans le faire exprès
et je lui pardonne. D’ailleurs, moi qui connais mon enfant, et qui sais combien souvent il a poussé ma patience à bout, je ne
dois pas trop m’étonner si son maître a pu
éventuellement en manquer à son égard ».
C’aurait été là, je ne dis même pas le langage de la charité, mais celui du simple bon
sens. Eh bien non ! le père courroucé a
voulu « faire un exemple » sans se préoccuper le moins du monde du mal incalculable qu’il ferait au pauvre régent !
Vous rendez-vous bien compte, chers
parents, de la somme énorme de patience
que les braves régents « dépensent » au
profit de vos enfants, vous qui en manquez
si souvent à leur égard ? Or, vous en avez
deux, quatre, cinq à supporter ; ils en ont
quarante, soixante parfois ! Veuillez y songer, de temps à autre. — Les régents ne
devraient jamais punir sous l’empire de la
colère, dites-vous. — D’accord; mais n’avez-vous absolument rien à vous reprocher,
sur ce chapitre, pour votre compte ? « Que
celui d’entre vous qui est sans péché... »
réponde Et alors, de grâce, ne mettons pas
sun les épaules de notre prochain des poids
que nous ne saurions supporter. Le régent
ptrfait est celui qui, à côté d’une foule de
qualités éminentes d’ordre pédagogique et
moral, aurait encore une constante égalité
d’humeur, une patience inaltérable, avec
assez de prestige personnel pour mener au
doigt et à l’œil tout son petit monde. Y- en
a-t-il beaucoup ? et, dans ce cas, veuillez
me dire où on les fabrique.
Bref, sur ce chapitre, ainsi que sur bien
d’autres, il ne faut pas exiger l’impossible
ni demander que nos régents aient toutes
les vertus et pas un seul défaut. Lorsqu’un homme accomplit consciencieusement sa tâche journalière — et c’est le cas
de M?P., qui a droit à toute là sympathie
de ses collègues'— il faut aussi savoir se
montrer indulgent à l’endjToit de ses petits
travers, s’il en’a: c’est mieux que de la
morale courante, c’est l’esprit 111606 de
l’Evangile.
Cependant, qu’il me soit permis de nous
exhorter, nous tous les éducateurs de l’enfance et de la jeunesse, à la patience, à une
grande patience. Sachons toujours commander à nos nerfs parfois surexcités, et
surtout soyons prudents, dans notre propre intérêt d’abord et aussi dans celui des
enfants confiés à nos soins. j. c.
COURRIER AMÉRICAIN.
Les désastres causés par le cyclone et
les inondations sont énormes. C’est l’état
de rOhio qui a été la plus durement frappé.
Des villes entières ont été détruites ou sémidétruites; les dommages sont incalculables et somment à des millions et des mi]lions de dollars; les victimes humaines
s’élèvent à des milliers de personnes, et des
centaines et des centaines de familles n’ont
plus un toit sous lequel se recouvrer. Ces
désastres sont'bien solennels et disent assez
combien peu nous pouvons compter sur les
biens terrestres. - . , . ,
— Le président Wilson et sa famille se
font remarquer par leur grande simplicité
dans leur manière de vivre et de recevoir.
Le mobilier apporté à la maison Blanche
a fait un complet divorce avec le luxe.
— Le président Wilson, qui est un presbytérien, n’a pas encore choisi l’église qu’il
se proposerait de fréquenter. Dans tous les
cas l’áñluence du public a été énorme ces
derniers dimanches dans les églises presbytériennes, surtout là où l’on s’attendait
à la venue du président. La police a du intervenir pour le maintien de l’ordre,
■— Le président Wilson a offert à M. John
Mott, Tâme du mouvement des étudiants
chrétiens et des Unions chrétiennes, la
place d’ambassadeur à Pékin. Tout d’abord M. Mott a refusé, cependant on le
presse de tous côtés, l’invitant à reconsidérer l’offre, qui serait toute à l’avantage
de la grande cause, dans la capitale de la
plus grande république du monde entier.
— M. Johù Mc Neill qui a quitté récemment Liverpool pour le Canadá, a son église
à Toronto, avec un auditoire de 2000 personnes au culte du matin et 2500 au culte
du soir. Il a institué un culte, le mardi, à,
midi, et on calcule que 1200 à 1400 personnes considèrent comme un privilège que de
pouvoir le suivre,
— Dans la ville de Toronto Miss Lilian
Smith a institué l’/teure historique-, dans laquelle on raconte de petits faits aux enfants ; 2978 enfants ont profité avec joie de
cette innovation.
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOÜE. Samedi dernier MM. les étu’
diants de la Balziglia ont donné leur soirée
littéraire Pro Scuola Normale. Malheureusement il pleuvait à verse, et l’Aula Magna
ne présentait pas son aspect ordinaire. Cela,
cependant, n’a pas empêché les courageux,
qui ont bravé le temps, de jouir, en passant
quatre heures à écouter ces braves artist§|
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qui ne se sont pas épargnés pour montrer
au public ce que peut l’étude et l’art de
déclamer. Le public a été vivement intéressé et c’est l’essentiel, aussi nous passons
sous silence le nom des artistes et des acteurs. — La soirée sera répétée samedi
prochain à la même heure, et nous souhaitons à MM. les étudiants un heureux succès et un temps favorable, permettant au
public d’accourir très nombreux.
— Dimanche après-midi, l’école de SteMarguerite était bondée ; ce qui signifie que
notre jeunesse est accourue en corps pour
souhaiter la bienvenue à nos nouvelles
recrues.
•— Le soir, à 7 V2¿ans la même école,
M. le prof. J. Coïsson plaida avec une très
grande clarté et chaleureusement la cause''
de VEcole Normale parifiée.^mis regrettons que le public ne soî^as accouru en
plus grand nopifere et nous remercions de
grand coeur le Conférencier qui déjà le dimgiache précédent avait traité le même sujet dans le quartier de l’Envers,
—’ AVIS. Dimanche 13 courant, à 3 h. de
l’après-midi, dans la salle du Synode, à la
Tour, aura lieu, D. V-, la Fête musicale de
nos différentes Chorales de la Vallée. Le
public est invité a y assister moyennant la
petite taxe d’entrée de 25 centimes.
La Fête de chant pour les Ecoles du dimanche du Val Pélis se tiendra, D. V., dans
le temple de la Tour, jeudi 17 courant, à
10 heures du matin. Celle des Paroisses du
Val St-Martin, aura lieu au Perrier, le 23
courant, à 2 j/2 heures de Taprès-midi. —
Le public est aussi cordialement invité à y
prendre part.
NE- — En cas d,e pluie la fête des enfants sera renvoyée à, un autre jeudi
La Commission du Chant Sacré,
PBABU3TIN. Union des mères. Dimanche après-midi plus de 40 mères de
famille se réunirent un peu ayant l’heure
habituelle dans la grande salle de la Cure.
C’était pour faire une surprise à Mme Bertalot leur présidente. En effet, quand celleci entra dans la salle, elle fut très surprise
mais très agréablement surprise, de voir
la table couverte d’une belle nappe et sur
la nappe un magnifique service à thé, accompagné d’une très affectueuse lettre suivie de 43 signatures. Décidément la population de Prarustin est de nature très généreuse et désire encourager pratiquement
geUJi qui s’occup.erit d’^h®- veuille
que la société des mères de famille soit
en grande bénédiction à toute la Paroisse.
EOCHEPLATE. Vendredi eurent lieu
aux Eostans l’examen de l’école dirigée par
M. Pierre Tron. La Commission d’examen
trouva que l’instruction avait été soignée
et cela dans son ensemble, y compris le
français. Que Dieu conserve longtemps encore à la population notre excellent régent
évangéliste.
EOME. Lettre de M. Soulier,
La 23a Legislazione sta per raggiungerei!
suo termine,e seppure non si conosce quando
avrà luogo la convocazione dei comizì eletÌ.orali,non vi può essere dubbio che la nuova
legge votata dal Parlamento chiamerà fra
breve il paese alla rinnovazione della sua
rappresentanza.
In previsione di questo avvenimento io
credo che non possa spiacere agli elettori
di questo Collegio che io fin dh)ra manifesti
ad essi una decisione che ho irrevocabilmente presa, e che, portata a loro conoscenza prima ancora eh ) sia aperto in Italia
il periodo elettorale, avrà certamente il pregio di dare ad essi il modo di maturare serenamenfe e meditatamente la scelta di
ohi dovrà rappresentarli per l’avvenire nella
Camera dei deputati.
La decisione da me presa è quella di non
ripresentare la mia candidatura nel ColleÇQ di Bricherasio per le prossime elezioni.
Non è senza un profondò senso di rincrescimento e di riooncfflcenza che io dico questo mio proposito.
Rincrescimento provo nel lasciare la rappresentanza di queste ottime popolazioni a
me così care ; rincrescimento provo nell’allontanarmi da tanti amici politici coi quali
ho avuto comune una sola rigida linéà^di
condotta parlamentare ispirata sempre ai
principi più saldi di una vera, sana politica
democratica.
Riconoscenza sento per questo corpo elettorale che rappresentai durante ormai 17
anni, sorretto sempre dalla sua fiducia, interprete modesto ma sincero delle sue aspirazioni liberali, della sua fede nelle istitu_zipùi, della sua devozione alla nostra monarchia.
Lasciando la mia carica di deputato, io
sono ben sicuro che il Collegio di Bricherasio, fermo nella purezza delle sue idealità,
farà cadere la sua scelta sopra chi continuerà questa sua tradizione nobilissima per
la quale io ebbi ripetute volte la rinnovazione de-mandato parlamentare; e mi conforta il pensiero che le stesse convinzioni,
la stessa fede, gli stessi principi che avevano
creata una cara solidarietà coi rappresentanti di altri Collegi del Circondario, troveranno in chi mi succede un difensore, il
quale potrà superarmi in abilità, ma non
mi supererà certamente nel caldo costante
inalterabile affetto, che anche in futuro mi
legherà a queste popolazioni carissime e a
queste regioni degne di ogni migliore avvenire.
Borna, 18 marzo 1913.
Enbico. Soulier
Debutato al Patiamento.
Nous regrettons de devoir nous séparer
de notre député qui, quoiqu’on en dise, a
fait tout ce qui dépendait de lui pour bien
représenter notre collège. Il n’a pas ennuyé
la Chambre par ses discours et il aurait
peut-être pu, dans deux ou trois circonstances, faire entendre sa voix pour représenter certains principes chers, à tout cœur
Vaudois, mais nous avons déjà trop de
parleure et Thon. Soulier a racheté d’une
autre manière ce qu’il n’a pas fait comme,
orateur, en rendant tous les, services desquels il était capable et en donnant un
exemple modèle de régularité aux séances
de la Chambre. Nous tenons donc à la remercier publiquement, car en se retirant il
a voulu montrer que c’était un homme qui
avait maintenu sa parole et éviter des luttes
personnelles qui ont déjà fait un mal énorme
au sein du collège et surtout de la population Vaudoisè. L’hon. Soulier saura encore
se rappeler qu’il est Vaudois, en gardant
pour ces populations une affection qui ne
s’est jamais démentie.
— Le capitaine Alfred Bertrand de Genève, a été à^ Rome avec sa dame, pour
participer au Congrès international de géographie. Il a eu l’honneur d’être admis en
audience privée par S. M- le Roi, qui Ta
entretenu pendant plus d’une heure.
--Jeudi soir dans le salon de TA. C. D. G.
TAlliance Evangélique, sous la présidence,
du doct. Gordon Gray, a offert une réception en l’honneur de M. le Rev. Prebendary Fox de Londres. — Le Rev. prof. J.
Stalker D. D., d’Aberdeen, était parmi les
présents à la fête sympathique, où Ton eut
entre autres la communication officielle que
le Congrès universel de TAlliance aurait
lieu non plus en 1914, comme il avait été
décidé Tannée dernière, mais en 1915.
— On assure que les travaux de restauration de la façade du temple de Via Nazionale vont commencer bientôt.
SAINT-GERMAIN. La société des Jeunes Filles et de chant nous a fait paryenir, par le moyen de Mlle Balmas, frs.
25 pour V Asile des Vieillard, ce dont nous
la remercions en la priant d’exprimer notre
reconnaîssanee aux deux pociétéa en question.
— Nous avons aùssi*rèçu pour le même
objet, et avec gratitude, frs. 15.50 de M.
Santiago M. de Ombuës de Lavalle,
frs. lO^de Mrs Bluett et frs. 5 de Mlle Alice
Pons de Angors,. , ,
- - H : > : Lj ■ ' ^
^ I
'-JEAN. Visite d’Église: Ce dimanche dernier, 6 avril, là Commission
Exéchrive représentée parfMMfjHèiui:
Garrou, secrétaire,- et Attilio Jalla, viceprésident, ont procédé à la visite d’Eglise
dans notre Paroisse.
Si la visite proprement dite, qui a suivi
le culte au temple, n’a rien offert de particulièrement intéressant (nous exprimons
même le doute que dans sa forme actuelle
elle réponde à un besoin réel de nos Eglises)
les appels adressés par nos frères dans les
différents services qu’ils ont présidé, ont
été en bénédiction pour notre public.
A l’Ecole du dimanche d’abord, M. le
pasteur H. Garrou parla en forme enjouée
et suggestive à nos enfants, et au culte
principal ensuite, devant une bonne assemblée, en développant avec une clarté enviable et d’une façon aussi intéressante que
édifiante le texte Col. III, 1 : « Affectionnezvous aux choses qui sont en-haut ».
Dans Taprès-midi, à 3 heures, c’était le
tour des Mourcious, cette fraction isolee
mais importante de notre Paroisse, à l’instruction et à l’édification de laquelle M. le
régent-évangéliste David Bertinat, vaillamment secondé par sa digne compagne,
se consacre avec tant de dévouement,
d’entendre le message de nos deux orateurs.
A cet effet, une vraie foule d’auditeurs
reconnaissants et attentifs se pressait dans
le vaste local de cette école.
Le soir enfin, dans la salle Albarin, à
la Maison Vaudoisè, devant un public des
grandes occasions,, et au sein de l’attention
soutenue des assistants, M. le prof. Attilio
Jalla*nous donnait, sur « l’attitude aimante
du Christ vis à vis des mécRants », une très
bonne conférence où Texposition réfléchie
des faits, et les vues originales s’alliaiént
çhea Torateur à un acecnt, ira|tcherQien|.
chrétien et à la chaleur des appels.
En conclusion : une journée bien remplie
et certes riche en bénédictions pour notre
Paroisse, au nom, de laquelle noua eiipri. mons à ces deux frères nos vifs et sincères
remercîments pour tout le bien qu’ils noua
ont fait.
—■ É^oh Normale. Bien qu’en retard,
nous tenons à rappeler la séance présidée
pàr M. le prof. Attilio Jalla, qui a eu lieu
à la Maison Vaudoisè, salle Albarin, dans
le liut d’intéresser notre population à la
fondation d’une Ecole Normale Vaudoisè
à la Tour.
Après, que notre conférencier eut plaidé
cette cause avec toutes sortes de bons arguments, et après une rapide échange de
vues entre les présents chez qui régnait là
meilleure entente, on procéda à la désignation d’une vingtaine de collecteurs, daines
et messieurs, pour solliciter au plus tôt les
souscriptions de nos paroissiens.
R noua résulte que la collecte commencée
sans retard a donné dans tels quartiers des
résultats fort encourageants. J. B.
VILLAR. Notre Eglise aussi a célébré
le centenaire de David Livingstone. Dans
'trois réunions du dimanche soir, le pasteur
a rappelé Tenlance et la jeunesse, les travaux missionnaires et les voyages d’exploration de ce ^and sendteur de Dieu.
« —- Nous avons eu de très belles assem
blées le jour de Pâques et le dimanche suivant, où le culte fut suivi de l’admission
dans l’Eglise de 23 catéchumènes. La cérémonie, émouvante en elle-même, fut rendue plus touchante encore par léchant d’un
cantique d’occasion exécuté par la chorale.
des Jeunes Filles donnait une petite iêtèi
dans le local de ses séances*
admises le matin dans l’Eglise. Réception
intimé et cordiale, qui a certainement fait
du bien à ces jeunes recrues.
— Les jeunes filles de l’Union ont travaillé, pendant l’hiver, en vue d’un Bazar,
qui leur permit de payer les grands rideaux
qui ornent maintenant les fenêtres du temple. Ce Bazar est fixé pour le 19 mai prochain, le jour même de la foire du ViUar.
jQue les amis de l’Union et de l’Eglise veuillent bien prendre bonne note de cette date.
— Dimanche dernier, MM. les étudiants
Besson et Vola, délégués de la Sasiété Rradel-torno, présidèrent une réunion missionnaire dans le temple. Ils firent passer^ dg*.
vant nos yeux et expliquèrent plusieurs
vues du Congo. A. J.
LIVRES ET JOURNAUX.
Giovanni Mari. Vocabolario Hoëpli délia
Lingua Italiana, 2 volumi di complessive
pag. 2226, solidamente legati. Milano,
Uhico Hoepli, L. 18.
Il De Amicis dedicò un capitolo alla lettura del dizionario, ed è un capitolo dei più
interessanti e curiosi, non sólo per quello
che, dice, quanto per l’arte ingegnosa di
cui si vale per persuadere anche i più restii a leggere qualche pagina del Dizionario della lingua italiana.
Sul principio tale lettura non è delle più.
piacevoli, ma ben presto'16 diventa, se si
ha pazienza di continuare, sia pure a sbalzi,
attraverso le pagine del grosso volume, ^
non molto maneggevole, e che a molti rie- ^
see, purtroppo, molesto. Ma oggi, che si,;
vuole essere pratici sopratuttq, la non sicura conoscenza dei vocaboli nuovi, di talune frasi che spesso si odono senza affer- ì
rame bene il significato, non basta agli usi
quotidiani e alle molteplici necessità a cui ì
la lingua deve adattarsi er ispondere compiutamente. La vita odierna ha intensifi*|
cato l’attività, accresciute le energie, e pare j
abbia pure allargato gli orizzonti-delia vita, !
e introdotto, colTincremento degh studi e ^
col tramestìo degli affari, un nuovo patri- ;
monio di voci e di frasi che non sono an- ^
cora tutte vagliate, eppure sono già di do- f
jniniò pubblico, e |)arè rispondano ai nuovi.j
atteggiamenti del pensiero. f.
A questo bisognò risponde il prof. <310*'
vanni Mari col suo nuovo Vocabolario., delia
lingua italiana, unponderosO làVoip di più
di 2200 pagine, a dùe colonne, che s’informa a quei criteri linguistici che aVeva
additato trent’anni fa il D’Ovidio. Questo
nuovo vocabolario è pratico e moderno ad
un tempo, perchè ci offre le vóci della lingua viva, intesa oggi in Italia, e quel tanto
di lingua morta che basti a comprendere i
nostri classici anche minori.
Se il De Amicis fosse vivo, dovrebbe aggiungere qualche pagina al suo indimenti-cabile capitolo, per rilevarci piò che in altri
vocabolari, per quanto eccellenti, manca
affatto, e che per quello del Mari costituisce
una particolarità veramente caratteristica.
Infatti il suo Dizionario supplisce anche
alla grammatica e alla sintassi, indicando
le forme irregolari 0 difficili, le reggenze
delle singole parti del discorso, ecc., in
guisa da togliere molte incertezze, w nui
cadono spesso anche i meno profani della
lingua. '
Nelle scuole, specialmente, deve dMondersi quest’ottima pubblicazione. X.
Ami de la Jeunesse et des Familles.
Sommaire du N° d'avril.
Le naufrage de la Belle-Louise — Méditation — Le soleil guérisseur — L’origine
du nom de M. Poincaré — Toujoura gracieux — Sâblette (suite) — Le —
Camp de vacances — Une poigneé d’histoires — Madame Ed. Lantz (suite) — Un
souverain devenu chef de brigands — En,core de la magie — Variétés. ;
Ab. parèH Pt non tinlttancë'.
1913: J. Mondon, La Tour — J. Hugon, exancien, Id.
C.-A. Tron, Gireçtewr’resfonsabli»
4
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dir«tto dal Sig. P. A. HOliDON D.D.S.,
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Barge . aperta Lunedì, Martedì Giovedì e Domenica.
Cavour . » Lunedì, Giovedì e Domenica.
Torre Pellico » Mercoledh, Venerdì, Sabato e Domenica.
Porosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Succursali si eseguisccno le seguenti operazioni:
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 0[0, con un massimo credito di L. 10.000
ed un. disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OiO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. 100
Emissione di librétti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’interesse del 3,50 0[0.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (cbèques), pagabili alla Sede
Centrale.
Servizio Cassette di Risparmio a domicilio: tali cassette vengono distribuite gratuitamente
dalla Cassa a chiunque possieda già un libretto di risparmio nominativo o al portatore
con un credito di L. 3.
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OiO, con un massimo
credito di L. 25.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
La Sede di Barge funziona anche da Esattoria del Comune stesso.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate ;
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esigono le
semestralità.
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d'iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa.
Si accettano domande pev essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano:
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0[0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione uiretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo risparmio fino alla concorrenza di L. 3000.
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
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