1
Cinquante-deuxième année.
14 Juillet 1916
N. 28.
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ne seront pas pris en considération.
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(Phü. IV, 8).
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SOMMAIRE: Dettre du Prof. Rostagno au
Soldat Italien — Dogmes ajoutés à
l’Evangile par l'Eglise — Chronique
vaudoise — Comunicati — Nouvelles
politiques.
Lettre du Prof. Rostagno
au Soldat Italien.
Quoique en retard et quoique lue par une
quantité de soldats, nous tenons à placer
sous les yeux de nos lecteurs cette belle lettre
qui a fait un bien immense:
Soldat d’Italie !
Je t’ai vu à la gare avec ton régiment.
Au-dessus de ta tête flottait le drapeau
et plus haut encore, le soleil resplendissait comme une promesse.
Je ne te connais pas, mais je te veux
du bien parce que tu es mon frère, comme
sont mes frères tous les défenseurs de
notre sol. Je ne te connais pas, mais ton
regard résolu et doux m’a frappé comme
m’a frappé ta main tendue qui, par la fenêtre, saluait une dernière fois deux femmes et deux enfants. Ils restaient, eux,
un peu à l’écart sur la plateforme; peutêtre était-ce ta mère et, avec elle, ta sœur
ou ton épouse et peut-être tes deux petits
entants I Selon ton apparence, tu me
sembláis un mobilisé et cette main que
tu tendais, qui était peut-être la tendre
main d’un père ou la forte main d’un héros, j’aurais voulu l’étreindre dans la
mienne et te dire tant, ô tant de choses 1
Cela n’a pas été possible; pendant que
j’essayais de me frayer un chemin à travers la foule, le train partit, emportant
à la frontière et au delà, le sort et la
gloire de l’Italie.
Et pourtant! ce que je t’aurais dit en
te serrant la main, il faut que d’une façon
ou d’une autre je te le dise, voilà pourquoi je t’écris. Ton nom ? ton adresse ?
Je les ignore... mais qu’importe 1 J’enverrai une copie de ma lettre à tous les
soldats de ton tégiment, à tous les soldats
d’Italie si c’est nécessaire, sûr qu’ainsi
tu finiras bien par la recevoir.
Pendant que d’une main presque tremblante, je trace ces lignes sur le papier, les
destinées de l’Italie s’accomplissent. —
Qu’adviendra-t-il de nous ? Qu’adviendra-t-il de notre bien-aimée et grande
patrie ? Sera-ce la paix ? sera-ce la
guerre ? Si c’est la paix, sera-ce une paix
selon l’honneur ou selon la honte ? Et
si nous avons la guerre 1... Oh 1 la guerre
ne peut être que victorieuse parce que
tu es fort, parce que dans ton regard luit
une. espérance invincible, et parce que
tous ceux qui marchent avec toi où la
bannière sacrée les appelle, sont forts.
Tu seras victorieux parce que c’est une
guerre qui est une réponse aux cris des
freres encore sous le joug et aux larmes
des opprimés.
Quoi qu’il en soit, prépare-toi, ô soldat
d’Italie, aux plus dures épreuves, et ta
préparation doit être, avant tout, une
préparation morale, une préparation de
l’esprit et du cœur. Elève ta volonté à
l’apre mais noble combat de la vie. Cultive dans ton âme un amour, celui du devoir, aie une haine; celle de l’injustice, de
tout ce qui est déshonnête, de toute oppression, et de toutes les lâchetés dont est
susceptible notre pauvre nature. Celui
qui vit et meurt pour le devoir, vit et
meurt pour la gloire, vit et meurt avec
Dieu. Si tu veux conserver fermes et inébranlables toutes les énergies pour l’heure
de l’épreuve, combats les passions de
jeunesse qui te souillent le cœur, qui affaiblissent tes membres forts et jeunes,
qui corrompent ton sang et ta conscience.
Combats l’impureté, la licence, la débauche, l’intempérance.
Quand l’étendard triomphateur t’aura
conduit au-delà de la frontière, souvienstoi que le soldat d’Italie ne porte nulle
part la barbarie, mais la justice et la liberté. Souviens-toi que tu dois respecter
la mère, la sœur, l’épouse d’autrui comme
tu veux que soient respectées ta mère,
ta sœur, ton épouse. Un soldat qui ne
respecte pas la sainteté de la famille d’autrui n’est pas un soldat, c’est un lâche;
et toi, ô soldat d’Italie, tu ne veux pas
être un lâche, mais un héros. Incline-toi
toujours devant le malheur, devant la
jeunesse sans défense et devant la douleur.
Sois fort et tu vaincras.
Sois pur, loyal, juste et tu seras fort.
Mais, toutes ces choses, beaucoup d’autres te les diront et mieux que moi. D’autres te diront de penser à la patrie,
de penser au drapeau, de penser à
nos martyrs qui dorment sous terre. Il y
a une chose qu’ils ne te diront pas, et
c’est par-dessus tout, celle que moi je
tiens à te dire; ils ne te diront pas de penser à Dieu, à Dieu qui t’accompagne, à
Dieu qui te conduit, à Dieu qui punit
toutes tes fautes et toutes tes bassesses
et qui récompense ta valeur, ta droiture
et ta vertu.
Peut-être, me répondras-tu avec un
sourire, que tu es un incrédule. Mais écoute-moi, mon ami, ton incrédulité n’empêche pas Dieu d’exister, pas plus que ce
nuage que tu vois passer là-haut et qui
te cache le soleil, ne l’empêche pas de
briller dans toute sa splendeur. En outre
je te dirai quelque chose de plus, c’est
que ton incrédulité n’empêche pas Dieu
de t’aimer, de te protéger, d’accueillir le
cri qui, à l’heure du péril, s’échappe de
ta poitrine. Eloigne de toi le préjugé qui
est le nuage de ton entendement, éloigne
le vice et le péché qui sont les nuages de
ton cœur et de ton esprit et tu verras
Dieu.
Mais que dis-je ? Tu n’es pas un athée
et je suis persuadé que, plus d’une fois,
après avoir récité le Credo, tu as élevé
ta pensée jusqu’à Dieu le Père, jusqu’à
Christ le Rédempteur et à la vie éternelle
que je voudrais mettre aujourd’hui sous
tes yeux, en ces jours solennels pour la
patrie et pour toi. Comprends-moi bien,
je ne te fais pas un sermon, je te dis simplement ce que mon affection, une affection profonde, me dicte pour toi.
Oui, pense à Dieu. Tu as une âme immortelle; cette âme. Dieu te l’a donnée
et Dieu te la redemandera. Conserve-la
honnête, bonne et sans tache, pour pouvoir la lui rendre telle un jour. Et, si tu
te sens faible, coupable, indigne de la
grâce céleste, fais ce que j’ai fait avant
toi, demande au Sauveur de te rendre
-juste par sa justice, de te purifier par son
sacrifice et par le sang de la rédemption.
Prie le matin, prie le soir; prie pour toi,
prie pour tes camarades, prie pour ta famille, prie pour tes vieux parents restés
au foyer, prie pour la patrie et pour ceux
qui la dirigent, prie pour que l’héro'isme
de nos armées hâte sur cette terre l’avénernent de la justice et de la paix. Pense
à Dieu, et pense à Jésus-Christ qui t’enseigne la loi de Dieu et qui te sauve par
sa croix rédemptrice. Tu as deux capitaines. Un te conduit aujourd’hui où la
patrie t’envoie, vers les Alpes ou vers la
mer, et demain peut-être il te conduira
dans les tranchées, par-dessus les fossés,
sur le terrain labouré par la mitraille.
Suis-le, ton capitaine, suis-le avec confiance et sans peur, il te conduira toujours
sur la voie de l’honneur. Mais si tu es un
chrétien, un vrai chrétien, tu as aussi un
autre capitaine: Christ, le général des
milices célestes. Suis-le, lui aussi, suis-le
dans les âpres sentiers de la vie et il te
conduira sur les plus radieux sommets.
Combats sous la bannière blanche de la
Croix, combats pour le bien, pour la lumière et pour la liberté. Suis-le dans les
jours de la fougueuse jeunesse et suis-le
encore lorsqu’une couronne de cheveux
blancs ornera ton front. Suis-le et souviens-toi de sa loi, souviens-toi de son
Evangile, souviens-toi de son amour; et,
quand tu souffriras, souviens-toi de ses
souffrances et de sa croix et de son sang
versé pour toi et pour la rédemption lumineuse de ton âme.
Pense à Dieu, pense à Jésus-Christ et
pense à la vie éternelle. Comme tu as
deux capitaines, de même tu as deux patries. Une est l’Italie à laquelle tu offres
ton bras et ta vie, l’autre est la patrie des
âmes justes, des âmes pieuses, c’est le
Paradis que le Seigneur accorde à qui a
su vivre pour le devoir, pour l’honneur,
pour la vertu et à qui croit dans le Christ
mourant et dans le Christ triomphant»
Or, je voudrais que tu trouves dans la
pensée de cette patrie céleste une paix
infinie, comme tu trouves une force infinie dans la pensée de la patrie terrestre.
Tu le sais, de toutes les forces de mon
cœur, je te souhaite un retour victorieux,
mais, quoique victorieux, tu pourrais
aussi tomber ! L’Italie demande aujourd’hui des holocaustes qui la sauvent et
la purifient. Si tu devais te trouver parmi
les offrandes, élève ton regard vers le
ciel dans une prière suprême, et l’Eternel,
dans lequel tu te confies, accueillera ton
âme. Fais que ton âme soit prête et forte,
comme ton bras est prêt et fort. Aie confiance en Dieu et II te sauvera dans le
paradis de sa paix et de sa lumière. Si tu
laisses derrière toi tes parents ou ta femme ou tes enfants, ne crains point: le
Seigneur est le père des orphelins et le
défenseur des veuves. Ce n’est pas moi
qui te le dis, c’est la parole de Dieu.
Et maintenant, au revoir; au revoir,
ou sur nos rives bien-aimées ou dans
cette autre patrie, plus grande, plus belle
dont je te parlais tantôt. Dieu te protège et te bénisse 1 Dieu te conduise dans
la montagne, dans la plaine ou sur la
vaste mer ! Triomphe, ô héros d’Italie;
dans la paix ou dans la guerre, dans la
vie ou dans la mort, marche vers la gloire.
Je t’embrasse et avec toi la bannière
sacrée. Ton Italo-Crisiiano
ALEXANDRE RIVOIR, de Prarustin
Soldat d’infanterie
tombé au champ d’honneur - à l’âge de 25 ans.
Dogmes ajoutés à i'EvaoglIe par ilglise.
{Tableau historique).
A côté des vérités absolues, révélées
dans l’Evangile, l’Eglise a ajouté d’autres commandements, qu’elle a adopté
officiellement dans les époques suivantes
comme dogmes. Ce sont:
Le Culte de la Croix (au quatrième siècle); le culte de Marie (431); l’abstention
de la viande et le Carême (au cinquième
siècle: les apôtres ne jeûnaient pas); la
prière pour les morts; les moines et les
monastères (au cinquième siècle); la
messe date depuis l’an 539. Le culte des
saints et des anges (609); la Toussaint
(l.r novembre 835); la couronne et le
chapelet (soit le rosario) en l’an 1090.
Le culte des images et des reüques
2
; f
(787) : dès lors on viola le deuxième com
mandement: «Tu ne te feras point d’images taillées... tu ne te prosterneras
point devant elles et tu ne les adoreras
point » (Exode xx).
Le célibat obligatoire pour les prêtres
(an 1074), (les apôtres étaient mariés
tous, sauf Saint-Jean et Saint-Paul); les
indulgences (1300); la confession auricu»
laire et la transubstantiation (an 1215);
la Fête-Dieu (Corpus Domini), a été adoptée en 1319.
La diminution de la coupe (1415), (Buvez-en tous, avait dit Jésus).
Les sept Sacrements (1547); l’immaculée Conception (1854); l’infaillibilité papale (1870).
Jésus n’avait institué que deux sacrements: le baptême du croyant et la Sainte
Cène. L’Eglise en adopta sept, qu’elle
mit en vigueur depuis 1547.
La confirmation, l’eucharistie, la pénitence, l’extrême-onction, l’ordre et le
mariage sont donc des commandements
des hommes qui ne trouvent aucune
trace dans la Parole de Dieu.
Il en est de même de l’encens, des habits sacerdotaux, des cierges, de la tonsure (défendue dans l’Ancien Testament
par Dieu même), des processions, du
culte en une langue méconnue au peuple.
« Dans l’Eglise, dit Saint-Paul, j’aime
mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres,
que dix mille paroles en langue étrange »
(je serais un barbare pour celui qui écoute)
(1 Cor. XIV, 19 et 11). L’eau bénite (neuvième siècle); le scapulaire, le SacréCœur (an 1800). L’assomption de Marie
est du vingtième siècle I
Le culte de Saint-Antoine, Saint-Jo<
seph, le mois de Marie, les médailles bénites, les innombrables sanctuaires, le
sang de San Gennaro, sont tout autant
d’hérésies inèoncevables qui ombragent
sombrement l’esprit de la chrétienneté
retenue dans l’ignorance et la superstition par tous « les violents qui s’emparent
en le forçant, du royaume des deux »
(Mathieu xi, 12).
La Bible désapprouve et repousse tous
ces dogmes et commandements, en les appelant « blasphèmes ». (Apoc. xiii, 4, 5, 6),
^_____________H. Pellegrini.
CHRONIQUE VAUOOISE
BELGRANO. Nous avons reçu, de M.
le pasteur Henri Beux de Belgrano, la
somme de frs. 920, à répartir comme suit:
Evangélisation, frs. 582 —- Orphelinat,
frs. 91,50 ■ Œuvres de bienfaisance,
frs, 246. — Un merci de cœur à M. Beux
et à son Eglise.
BOBI. Mouvement de la Paroisse
PENDANT LE PREMIER SEMESTRE 1916.
Naissances: Gay J. Daniel d’Alexis et de
Marguerite Catalin —■ Gay J. Pierre de J.
Pierre et de Mad. Pontet — Pontet Albert J. Pierre d’Etienne et de Anne Mondon — Catalin J. Pierre de David et de
Anne Negrin — Charbonnier Joseph de
Samuel et de Anne Pontet — Artus Paul
de Paul et de Mad. Duval — Bertinat
Marie d’Etienne et de Constance Mondon-Marin — Bertinat David de Michel
et de Marie Gay — Bertinat Michel de
Michel et de Marie Gay.
Décès: Duval Marie feu François, mariée Jean Crof. 65 ans ~ Michelin-Salomon Salomon feu David, marié Elisab.
Summers, 70 ans — Melli J. Daniel feu
Jean, marié Susanne Negrin, 46 ans ___
Geymonat Marguer. feu Etienne, mariée
Garnier Paul, 60 ans — Lausarot Sus.
feu J. Daniel, 33 ans — Melli Paul feu
Jean, veuf de Madel. Negrin, 70 ans —
Lausarot Constance feu Paul, mariée J
Bonjour, 72 ans.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Les soldats Giacomo Berlin, A. Coîsson,
Rivoir Alexandre, Luigi Davyt, Frache
Giovanni et Pizzardi Giovanni saluent et
remercient.
— Zona di guerra, 17-5-16.
Egregio Signor Tron, ,
Ricevendo con gran piacere tutte le
settimane il caro giornale Y Echo des Vallées, la ringrazio di vero cuore. Con molto
piacere lo leggo, apprendendo cosi tante
buone notizie delle nostre care valli vaidesi e dei nostri compagni d’armi che per
la medesima causa sono al confine della
patria a compiere il loro dovere.
Ringraziando Iddio, godo ottima salute. Gradisca i più cordiali saluti dal suo
devotissimo
Caporal magg. Michelin Stefano.
— Du front, le 24-5-1916.
Honoré M. Tron,
C’est avec le plus grand plaisir que je
reçois toutes les semaines votre cher journal VEcho des Vallées et dont j’ai bien
r honneur de vous remercier. II est,
croyez-le, toujours attendu et reçu comme une chère lettre de la famille, car il
me tient au courant des nouvelles de nos
chères Vallées, ainsi que des camarades
qui sont comme moi sur le front. Je suis,
grâce à Dieu, toujours en bonne santé, et
je m’adresse à vetre journal pour en être
1 interprête auprès de mes parents et
amis, tout en leur adressant mes bonnes
salutations; et vous, cher pasteur, agréez
une sincère et cordiale poignée de main
de votre obligé
D. Mondon, de Bobi.
— Zona di guerra, 25-5-1916.
Egregio Sig. Tron,
Ogni settimana ricevo regolarmente il
caro giornale Y Echo des Vallées; con divertimento lo leggo, così apprendo tante
buone notizie delle nostre care Valli Vaidesi e dei nostri compagni d’armi che per
la medesima causa sono al confine della
patria a compiere il proprio dovere. Porgendo a lei tanti ringraziamenti per l’invio del giornale, per mezzo suo la prego
di trasmettere i piu vivi e cordiali saluti
ai parenti e fratelli Valdesi.
La saluto, e mi firmo
Sergente Rostan Giulio, di Torre P.
— Zona Carnia, il 14-6-16.
Egregio Sig. Tron, pastore.
Sono a ringraziarla del suo caro giornale che ricevo regolarmente e che leggo
con attenzione, perchè nello stesso tempo
che m istruisce di cose buone mi dà anche
molte notizie delle nostre Valli e dei nostri compagni che si trovano al fronte.
La prego d’inviare, per mezzo di cotesto giornale, ai parenti, amici e al sig. e
sig.ra Grill di Pramollo, i miei più cari
saluti. Ringraziando Iddio sono sempre in buona salute.
Gradisca i miei saluti affettuosi; sono
suo devotissimo
Caporal magg. Jahier Enrico,
— Du Trentin, le 14-6-16.
M. le Directeur de Y Echo,
Excusez-moi si j’ai tant tardé à vous
envoyer de mes nouvelles, car ici nous
n avons pas trop le temps d’écrire; mais
j en profite aujourd’hui que j’al un peu
de temps, pour vous remercier du journal
l’Echo que je reçois régulièrement toutes
les semaines avec plaisir, car j’y trouve
toujours quelques nouvelles de nos chères vallées, ce qui est toujours un réconfort pour moi et qui m’encourage à supporter bien des choses. — Ayez la bonté
de mettre sur votre journal bien des sa
lutations à tous les parents et amis de La
Tour; ma santé est excellente pour le
moment; et bien des amitiés à mon frère,
qui se trouve au ... d’infanterie, ... compagnie. Recevez, cher Monsieur, mes
respectueux souvenirs et mes remerciements infinis.
Votre dévoué Etienne Eynard.
— Du front, 14-6-16.
Cher M.r Tron,
Avec ces deux lignes je viens vous re- ‘
mercier pour l’envoi du journal YEcho
que je reçois régulièrement même ayant
changé de front. C’est un vrai plaisir de
le lire, car tout en m’instruisant de bonnes choses, il me tient au courant des
nouvelles de mes amis qui sont tous éparpillés dans les rangs de notre armée.
Ici je suis seul Vaudois, et même de
nos Vallées. — Je vous prierais. Monsieur, par l’intermédiaire du journal,
d’adresser mes meilleures salutations aux
parents et amis, afin de les assurer de ma
parfaite santé.
Recevez, Monsieur, mes sincères salutations. Bouïssa g.
— Zone de guerre, le 15-6-1916.
Mon cher M.r Tron,
Je viens par la présente carte vous remercier de l’envoi du cher journal l’Echo
des Vallées que je reçois régulièrement
toutes les semaines. Par ce moyen je suis
toujours au courant des nouvelles de notre chère Vallée ainsi que des compagnons
d’armes qui sont, comme moi, répartis
sur le front. —■ Je vous prierais donc, si
cela est possible, de leur adresser mes
bonnes salutations et souhaits, ainsi
qu aux parents et amis; et vous, cher
pasteur, agréez une cordiale poignée de
main. Grâce à Dieu je suis toujours en
bonne santé.
Caporal Mondon David, de Bobi
— Du front, le 15-6-16.
Cher Monsieur Tron,
En vous remerciant sincèrement pour
l’envoi de YEcho, recevez mes meilleures
salutations.
Votre dévoué Guido Vinay
— 22-6-16.
Preg. Sig. Tron,
Ora che abbiamo fatto il cambio di divisione le scrivo due righe in un momento
di sosta per farle noto il piccolo cambiamento al mio indirizzo. Siamo sulle montagne di Vicenza da 7 giorni sotto un
furioso bombardamento di ogni calibro,
ma Iddio mi ha sempre guardato e noi
continuiamo a sopportare... con rassegnazione e fermezza.
Il mio bravo compagno L'Echo mi arriva ora non ancora regolarmente a causa
di questo cambio, ma non importa, purché non sia più stato smarrito nessun
numero.
Ancora la prego di rassicurare per
mezzo suo i parenti sul mio buono stato
di salute, salutandoli. Suo obbl.mo
Enrico Pasquet.
Per passare più belle le ore leggo pure,
col giornale, il grazioso libro: Gesù di
Nazaret che ricevetti dal Comitato di
Tonno, al quale devo la mia gratitudine.
— Zona di guerra, 23 Giugno 1916.
Egregio Signor Pastore,
Informo V. S. di ben voler sopprimere
la sola parola (Cormons) nell’indirizzo del
gradito giornale da lei inviatomi. Lo ricevo regolarmente, ed esso mi conforta
e mi dà animo e coraggio e ferma speranza in Dio di ritornare presto nelle nostre care Valli.
Mi dico suo devotissimo
Giov. Bounous, di Pramollo.
— 24-6-1916.
Preg.mo Sig. Tron,
Sono nuovamente a ringraziarla per
l’invio regolare de suo giornale L'Echo
des Vallées. Rispettosamente la saluto.
Auguri e saluti. Affezionatissimo
Cap. magg. Long Giovanni,
— Dal fronte, il 26-6-16.
Caro Direttore,
Essendo trascorso un po’ di tempo che
non ho più fatto sapere mie notizie, mio
dovere m’impone di scriverle per ringraziarla sempre per l’invio dello stimato e
prezioso suo giornale L’Echo des Vallées.
Dicevo nella mia ultima cartolina che
non sapevo per qual inconveniente non
ricevevo sempre il giornale; posso scoprire adesso che è la grande comodità e
trascuratezza dei graduati incaricati
della.posta: pazienza.
Mi trovo adesso da quindici giorni in
combattimento; ma grazie a Dio la salute è ottima. Colla speranza di poter
ritornare un giorno fra i miei cari, invio
loro i miei saluti, assicurandoli della mia
ottima salute.
Mi firmo suo devotissimo
Paolo Lami Legger
— Le 27-6-16.
Cher Monsieur,
En deux mots par la présente carte je
voudrais vous faïTe savoir ma nouvelle
adresse, et je profite pour vous remercier
de l’envoi régulier du journal L'Echo qui
nous donne des nouvelles de nos belles
Vallées. Ayant été blessé sur le Trentiri,
j’ai été transporté à l’Ospedale Militare
de Soresina (Province de Cremona),
Veuillez agréer. Monsieur, mes salutations sincères. Geymet Gaston.
— 27-6-16.
Egregio Sig. C. A. Tron,
Da tempo non avendole più dato mie
notizie, sento il bisogno di mandarle due
righe per ringraziarla ancora per il suo
giornale inviatomi regolarmente e che
ricevevo e leggevo con molto piacere;
però pur troppo devo dirle che da due settimane non lo ricevo: ma la colpa sarà
dei movimenti e cambiamenti che abbiamo avuti in questi ultimi tempi, perchè
siamo stati dei giorni senza posta, o che
SI riceveva di notte e si leggeva nei boschi
0 dove SI poteva.
Caro sig. Tron, debbo dirle che mi
trovo in nn ospedaletto; fui ferito il mattino del 22. Eravamo ben vicini al nemico quando, tutto ad un tratto, mi sentii la spalla sinistra ferita: una palla mi
attraversò la spalla senza toccarmi l’osso;
sembra che una mano amica l’abbia guidata 1 È una ferita leggera «, ringraziando
molto Iddio, sono in buona via di guarigione: ne avrò ancora per 7 o 8 giorni;
sono ben medicato e curato.
La prego, se è possibile, di salutare i
miei fratelli e amici al fronte. Un cordiale
saluto alla mia cara famiglia; baci alle
due care mie piccine.
Riceva i più cordiali saluti a lei e signora. Suo dev.
Serg. Pontet Stef., di Bobbio.
la tour. C’est avec plaisir que nous
avons vu revenir les élèves de l’EcoZe Normale pour se préparer à l’inspection gouvernementale laquelle, en effet, a eu lieu
es le 8 du mois courant pour les mathématiques et les sciences, et du 10
au ,14 pour la pédagogie, l’histoire, la
géographie et la langue italienne. Les
quatre inspecteurs désignés par le Ministère de l’Instruction Publique nous
sont venus de l’Université de Turin et, si
nous devons juger les hommes d’après
leur affabilité, nous pouvons bien dire
qu lis ont laissé sur nous la meilleure des
impressions. Nous pouvons compter sur
leur équité et perspicacité.
Nous avons entendu, à propos de cette
inspection, des plaintes à l’adresse des
professeurs et des directeurs qui n’auraient pas su la hâter; certes, nous l’aurions vue arriver avec plaisir en avril ou
au mois de mai, mais ceux qui sont au
courant des difficultés burocratiques,
comprendront facilement ce retard involontaire et, si nous avons quelque chose
a ajouter, c’est simplement pour exprimer toute notre reconnaissance envers la
irection et les amis, comme envers les
autorités supérieures de l'Instruction pulique qui ont tout fait pour aboutir à
1 inspection avant la clôture de l’année
scolaire.
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M
3
J ■
— Dimanche prochain nous aurons,
D. V., à 9 heures, dans le temple, les promotions pour les élèves qui ont suivi les
leçons de Bible dans les écoles publiques.
Il va sans dire que l’école du’dimanche
n’aura pas lieu ce jour-là.
— Nous venons d’apprendre la mort,
au champ d’honneur, du soldat Jean
Heriri Yernet, de la classe du 1896, ce qui
porte le nombre de nos morts pour la patrie à 14. Sa mère se trouve actuellement
à Turin; que Dieu veuille la soutenir.
LUGANO. Nous apprenons avec plaisir mariage de M.lle Paola Calvino, fille
du pasteur de Lugano, avec M. Lorenzo
Meister. — Félicitations sincères.
MASSEL. Depuis environ deux mois
on n’avait plus de nouvelles du sergent
d’infanterie Alexandre Pascal, et le bruit
avait couru qu’il était tombé sur le
champ de bataille. Dans une carte postale parvenue un de ces jours à M. H.
Balme, le jeune Pascal lui annonce qu’il
a été blessé et fait prisonnier le 21 mai,
qu’il se trouve à l’hôpital à Linz où il
est bien soigné. Il prie M. Balme d’en
informer ses parents qui se trouvent à
Saint-Sauveur dans les Hautes-Alpes.
— Henri Micol de barbe Gian Gros a
lui aussi été blessé dernièrement, et se
trouve dans un hôpital à Milan.
NAPLES. Une conférence sur l’Erythrée. Mercredi 5 juillet, à 9 h. du soir,
dans le temple vaudois de Naples, M. De
Pertis, médecin-missionnaire à Asmara
(Erythrée) a tenu une fort intéressante
conférence sur notre colonie et nos missions évangéliques. La conférence était
illustrée par plus de quatre-vingt projections, qui nous ont montré des paysages caractéristiques, des établissements
publics, de nombreux types indigènes,
mais surtout les établissements missionnaires, l’hôpital de la Mission, ses salles
et une quantité de patients et d’opérations chirurgicales.
M. De Pertis est originaire de la province de Caserte; à Naples, en fréquentant la Federazione Studenti per la cultura
religiosa, il s’est converti à l’Evangile,
il y a, je crois, deux ans, et s’est uni - je
^ ne sais pourquoi - à l’Eglise Suisse. Presque aussitôt après Sa conversion il est
parti pour l’Asmara, où il s’est ensuite
marié avec une demoiselle suédoise, missionnaire. Il est venu en Italie, rappelé
pour le service militaire, que pour le moment il est appelé à prêter à l’hôpital militaire de Naples.
M. De Pertis fut présenté par le pasteur vaudois au nombreux auditoire,
composé d’évangéliques des différentes
Eglises et de quelques catholiques attirés
par l’annonce d’un journal libéral.
Il commença par rendre un courageux
et sincère hommage aux missions évangéliques en général, au point de vue social comme à celui religieux, mais en affirmant de la façon la plus claire que le
but principal et plus important de la
mission évangélique est de faire connaître
Jésus-Christ, le Sauveur.
Il nous présenta la colonie italienne
sous un aspect prospère et des plus promettants, où l’on peut aujourd’hui jouir
d’un assez grand confort. L’évangéliste
vaudois, M. Alexandre Tron, qui se
trouve aussi à Asmara, où il accomplit,
.avec sa femme, une grande et belle œuvre, à laquelle M. De Pertis a rendu le
meilleur témoignage, aurait dit qu’il « ne
pouvait guère se considérer comme missionnaire dans un pays où il pouvait jouir
de tout le confort possible ! ». M. Tron
pense peut-être à Salle, où il se trouvait
avant de partir pour Asmara ! Et il n’est
peut-être pas le seul à penser qûe certains postes d’évangélistes dans le midi
de l’Italie sont beaucoup plus ingrats et
difficiles, pour la vie matérielle, que bien
des postes de missionnaires 1
Nous nous eh réjouissons pour ces misr
sionnaires. Et nous, sommes heurçux
d’avoir entendu dire, avec une telle conviction, un si grand bien de notre colonie,
de l’Erythrée.
M. De Pertis nous donne de nombreuses statistiques sur ces missions, illus
trées par de belles photographies, des
églises, des stations missionnaires, des
écoles, des assemblées, des synodes, des
cortèges nuptiaux, des missionnaires,
etc., etc.
L’hôpital surtout a eu une grande part
dans sa conférence, et cela se comprend.
L’hôpital a rendu de grands services à
la colonie, à la mission et aux indigènes,
qui sont accourus nombreux, même de
loin.
Je remercie vivement M. De Pertis
pour sa belle conférence. — Une collecte
en faveur de ces missions a été faite à
l’issue. G. D. Buffa.
RORA. Le soldat Etienne Humbert Pavarin, après quelques jours de permission
passés au sein de la famille, on ne sait
s’expliquer comment, a été trouvé noyé
dans un étang du petit torrent de la vallée. Il laisse après lui sa femme et des
enfants, que nous recommandons à la
garde de Dieu.
SAINT-JEAN. C’est M. le pasteur
David Revel qui a présidé le culte dimanche dernier.
— Nous apprenons que le soldat Albert
Gaydou, des Boërs, blessé sur le champ
de bataille, après avoir été recouvré dans
un hôpital de camp, à Cortina d’Ampezzo, a fini par succomber. Que Dieu
console les parents si durement éprouvés.
SAN REMO. La Sala del Soldato - Via
Roma, 8, Casa Valdese - sous la direction
du rév. Ugo Janni paraît bien marcher
et donne une grande satisfaction à ceux
qui s’en occupent. On a recueilli près de
500 francs auprès des amis et des membres de l’Eglise à cet objet, sans compter
plusieurs dons en nature.
TURIN. Notre colonie vient de faire
une autre perte très sensible par le départ de M.me Lina Meille, enlevée à l’affection de sa famille dimanche matin,
après quelques semaines de maladie. —
M.me Meille-Peyrot était née à SaintJean, avait suivi notre ancien Pensionnat à La Tour, et était devenue la compagne du pasteur William Meille, en accompagnant son mari à Nice, à Turin et
à Saint-Jean. —• Après le départ de son
époux, elle continua à s’occuper du Refuge « Roi Charles-Albert» avec assiduité,
cette œuvre ayant été créée par M.
Meille. Elle laissé après elle deux fils et
une fille, auxquels nous exprimons notre
vive sympathie chrétienne.
Les obsèques ont eu lieu lundi dernier
à Turin, et mardi, à 3 heures, à St-Jean.
— Nous apprenons avec plaisir que
M.lle Hélène Rivoir, fille du Pasteut de
Nice, vient d’obtenir son diplôme de professeur de dessin à l’Académie de Turin.
VILLAR. Le îusiliev Michelin-Salonwn
Jean, du Ciarmis, blessé sous l’aisselle
droite au Col di Lana, est recouvré à
l’Hôpital Civil de Livourne. Il a été visité, tout dernièrement, par le pasteur
de cette ville, M. Arthur Muston, qui l’a
trouvé mieux et plein-d’entrain.
■— Geymonat Marcel Charles, du Ciarmis lui aussi, vient d’écrire à sa famille
qu’il a été blessé légèrement à la tête, un
des derniers jours de juin, par un éclat
de shrapnel. Son casque en acier l’a heureusement préservé d’une blessure plus
grave.
— Le jeune alpin Vernet Jean Henri,
dont les journaux locaux viennent d’annoncer la mort, était des Cliabriols de La
Tour, mais sa mère est du Villar, et il
avait son domicile dans notre Commune.
M. l’aumônier Pascal nous écrit, à propos
de ce jeune soldat: « C’était un beau et
gentil garçon, et je l’aimais beaucoup.
C’était aussi un brave, et son capitaine
a l’intention de le proposer pour une récompense militaire. Il fut frappé par une
balle à la poitrine, tandis qu’il retournait
d’une ricognizione vers les tranchées ennemies. Il repose maintenant dans le
petit cimetière de P. P., à côté d’un autre
alpin vaudois de sa compagnie, jeune et
beau comme lui. Que Dieu^soutienne et
fortifie la pauvre mère... ». A. J.
COMUNICATI.
Direzione Superiore delle Poste e dei Telegrafi di Torino. A causa dei gravi inconvenienti e danni che ai militari ne de
rivano, è soppresso, dal 10 Luglio corr.,
l’invio di lettere assicurate per i militari
dell’esercito mobilitato, ed è ammesso
invece l’invio del denaro soltanto mediante vaglia postali a tariffa militare.
Tale provvedimento non deve considerarsi una limitazione, ma solo una misura di prudenza e di precauzione, che
tende esclusivamente a meglio tutelare
gli interessi dei militari al fronte.
— Con l’pccasione si rammenta al pubblico il tassativo ed assoluto divieto d’includere valori nelle lettere raccomandate,
le quali, se indirizzate a militari, devono
essere presentate agli sportelli aperte,
perchè gli Uffici ne possano verificare il
contenuto, pur senza prendere cognizione
alcuna del testo delle missive.
INCORAGGIAMENTO alla applicazione delle donne ai lavori agricoli. Con
decreto 1° Giugno il Ministero di Agricoltura ha stabilito che verranno conferite medaglie al merito agricolo od altri
premi con diplomi di benemerenza alle
donne che durante la campagna agricola
1916 si saranno distinte in modo esemplare per operosità costante e produttiva
neH’attendere, invece degli uomini chiamati alle armi, ai lavori di agricoltura.
Al conseguimento dei premi potranno
anche aspirare le aziende e le organizzazioni che si saranno singolarmente distinte per la utilizzazione della mano
d’opera femminile nei lavori agricoli.
I Comuni, i Comitati d’organizzazione
o di assistenza civile, i Comizi ed i Consorzi agrari, le Associazioni agrarie, le
Associazioni dei lavoratori della terra ed
ogni altro ente segnaleranno le donne, le
aziende e le organizzazioni meritevoli di
premio alle cattedre ambulanti di agricoltura per la circoscrizione di ciascuna
cattedra.
Le cattedre cureranno la raccolta ed
il controllo delle segnalazioni ricevute e
le trasmetteranno insieme ad ogni altra
indicazione al Ministero di Agricoltura
(Direzione Générale dell’Agricoltura) fornendo sulle segnalazioni tutte il proprio
avviso illustrativo. — Il Ministero di
Agricoltura provvederà, inteso il Comitato tecnico dell’Agricoltura, alle assegnazioni dei premi.
Pinerolo, 4 Luglio 1916. ‘
Il Sottoprefetto Verdina.
IVouvelles politiques.
La brillante contre-offensive italienne
dans le Trentin est toujours poursuivie
avec un plein succès, ainsi que les communiqués de Cadorna en font foi. Il ne
se passe pas de.jour que nous n’occupions
quelque nouvelle position, ou que nous
ne capturions des centaines de prisonniers. Tout dernièrement nous nous sommes emparés de deux fortes positions
dans la région des Tofane, de quelques
autres positions importantes au nord de
monte Corno dans la zone du Pasubio,
et de Col degli Uccelli, sur la rive gauche
de la Brenta, au nord du Col S. Giovanni.
Mais la résistance autrichienne est loin
d’être brisée, et il se passera probablement plusieurs semaines avant que nous
ayons reconquis toutes nos positions.
Grâce aux formidables positions qu’elle
occupe encore, grâce à une non moins
formidable artillerie de gros calibre, nos
ennemis sont en mesure de prolonger la
défense; mais ils ne nous arrêteront pas;
ils ne parviendront pas davantage à nous
repousser sur l’autre rive de l’Isonzo,
malgré leurs attaques à fond, répétées
plusieurs fois chaque semaine. L’Autriche s’est d’ailleurs rendu compte de la
valeur de nos troupes et de l’importance
du front italien, tant et si bien qu’elle
vient d’y rappeler en toute hâte plusieurs
divisions qui étaient déjà en route pour
le front oriental. C’est dire qu’on a déjà
un peu moins de mépris pour l’armée des
♦ mandolinistes » 1
Le fameux critique militaire anglais
Repington estime à un million d’hommes
les forces autrichiennes qui défendent la
frontière du côté de l’Italie, et il ajoute
qu’on n’aura jamais assez d’admiration
pour l’héroïsme de nos soldats, ni pour
notre puissante organisation miU.take.
— Les Fr^ncp-Anglats- continuent à
faire de la bonne besogne des deux côtés
de la Somme ;-îls icaptureht des prisonniers par centaines et par milliers, tous
les jours; ils gagnent petit à petit du terrain sans jamais reculer d’une • sdmelle.
Les Français spnt aux portes de Péronne
et probablement, à l’heure où ces lignes
paraîtront, elle sera déjà tombée entre
leurs mains. ----
— En Bukovine, les Russes sont littéralement au pied des Cqrpltl^&'et <5ela
sur une longueur d’envirdn ¿tint dïïlomètres; ils progressent également en-Volinie, où la contre-offensive allemande a
échoué. Kowel n’est plus qu’à vingtquatre kilomètres de leurs lignes. À lîextrémité septentrionale du front, isutî le
golfe de Riga, la poussée russe oblige les
Allemands à plier, légèrement; et dans
la région du Stochod, à l’orient de Kowel.
les Allemands viennent d’être battus et
se sont laissé prendre plus de 20.000 prisonniers. Bref, la victoire continue à, sourire aux alliés.
— L’alliance russo-faponaise qui vient
d’être conclue, est encore un événement
qui va indirectement favoriser la cause
de la quadruple entente, puisqu’elle permettra aux Russes, désormais tranquilles du côté de l’Orient, de concentrer
toutes leurs énergies pour lutter victorieusement contre les empires du centre.
■— L’on prétend que la prudentë Roumanie va sortir de sa neutralité et se ranger aux côtés des alliés, lorsque les Russes auront franchi les Garpathes. Pas
bêtes, les Roumains I
— Le submersible allemand Deutschland, parti d’Helgoland le 23 juin, chargé
de matières colorantes, de médicaments,
et... d’un message du Kaiser à Wilson, a
réussi à traverser l’Atlantique et à aborder, sans encombre, à Baltimora, le 10 c.
Il paraît que ce tour de force, dont se
Vantent les Allemands, n’étonne pas autrement les Anglais qui affirment d’avoir
accompli, au cours de cette guerre, le
même voyage avec dix de leurs submersibles, de l’Amérique en Angleterre.
— Le Conseil des ministres, réuni le
11 c., a, entre autres choses, fixé les différentes attributions dés (quatre ministres sans portefeuille; il a constaté avec
satisfaction que les conditions sanitaires
sont excellentes dans toute l’étendue du
royaume, ainsi que parmi nos troupes
d’Albanie.
— La moisson, qui s’est faite dans les
conditions les plus favorables, est jugée
par les gens compétents quelque peu supérieure à la moyenne et dépasse en tpus
cas de quelques millions d’hectolitres
celle de l’année dernière. - }, c.
Ab. payés et non quittancés. ' ’
B art. Avondet (Gaydou) Envers Portes,
fr. 10 p. 1916.
1915: Albertine Reynaud, St. Cyr —
Henri Reynaud, Costabelle — Louis Grill,
R. G. Pinanza —■ Rachel Combe, Envers
Portes — Lévy Avondet (Garoussinl I(i. —
P. Combe (Martinail) Id. — Louis Combe,
33® Pant., Zone de g. (1.75) — Jahier^
instit., Prarustiu.
Eugène Rostan, Turin (éch. i juillet 1917).
Pour P s Echo» des soldats.
Union Chrétienne de J. Pilles, Bobi L. 5,—
Mlle Pauline Pons, Pertusola » 5,—
C.-A. Tron. Directeur-Responsable.
Le matin du 9 courant, à Turin,
l." lililí UIllE lit )[VmT
entrait tranquillement dans son repos.
Les enfants: docteur Louis, Marie, Arthur; les familles Peyrot, Turin, Decker, Bert, Meille, ont la douleur de
donner la triste nouvelle, et remercient vivement les personnes qui voulurent assister
au culte qui a eu lieu le 10 au Temple Vaudois à Turin, à celles qui Vaccompagnèrent
au champ du repos, mardi 11 courant, à
Saint-Jean, et à tous ceux qui, de différentes manières, ont voulu leur donner un témoignage d’affection.
Turin, 12 Juillet 1916. - - - —
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