1
s.
-_î Soixante-neuvième année - Anno XI®
ETÍ
3
mte
2 Juin 11^
N® 22
Spett ^QUE VENDEEDI
S
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris ies Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
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L. 10,» 24,» 22,
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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Le numéro: SO centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,,, dignes de louange, occupent vos pensées (PhiL IV, 8).
AVIS.
Toute personne souscrivant un abonnement nouveau pour le second semestre de
l’année 1033 recevra le journal gratuitement dès le mois de juin. — Montant L. 6
(L. 12 pour l’étranger).
■•M fil
CONFÉRENCES DE DISTRICT.
La Conférence du II« IHstrict se rémnim duns l’église de S., Giovcmni in Cmca,
le mercredi 21 juin. Le culte d’ouverture
aura lieu le soir à 9 h. 30, et sera présidé
par le pasteur H. Geymet,
* *
La Conférence du IV« District est convoquée à Messine, le 6 jfuin, et s’ouvrira
le soir par im culte présidé par M. Bonavia.
Æfe
POW L1 M INTERieDM
Pentecôte.
« ...U vint du ciel un bruit pareil
à celui- d’un vent qui souffle avec
impétuosité... ». Actes II, 2.
Il est piarifois nécessaire que le ciel intervienne directement dans les événements
die lai terre et marque piar quelque sîgne^
ëxiceptioninel son vouloir et indique aux
hommes le chemin qui mène au salut et
à la victoire.
Notre monde s’écoute volontiers et est
toujours idisposé à eherchier en lui-même
toutes les solutions pour griaves qu’elles
soient ; il n’est pas de; situation qiu’il ne
croie de pouvoir débroiuiEer, pas de problème qu’il estime supérieur à ses capacités, pa.s d’impasse iwur son orgueil.
Tjcs résultats de cette prétention et de
cette attitude ne sont pas toujours brilIrnty, et les esprits réfléchis ne peuvent
que regretter qu’on ne soit pas plus disposé à écouter les voix qui viennent du
ciel et -qui produisent des reviremients
inattendus, des éclaircies merveilleuses.
Pour mieux comprendre le pouvoir de
la puissance du ciel idans les affaires d’icibas, remontons à la première Pentecôte
chrétienne, à ce grand miracle qui peut
être considéré comme le fondement de
l’Eglise. Voilà les disciples craintifs et
inquiets, tous réunis dans un même
heu : ils priaient et attendaient que la
promesse -diu Maître s’accomplît. Un grand
silence régnait dans le local où ils se tenaient, car ils craignaient les adver^reg ;
le moindre bruit au dehors devait les alerter et les faire frissonner ; qui sait s'ils
étaient découverts ? qui sait si on en voulait à leur vie ?
Pauvres gens ! ils durent passer des
heures pénibles, angoissantes, et le souvenir de leur Maître expirant sur la croix
devait leur indiquer plutôt la voie du
supplice que la voie de l’espérance.
n y .avait une promesse, cependant, et
ils attendaient, car certains signes, certains faits, laissaient dans leur cœur quelque trace d’espoir.
Finalement, voilà que le ciel sembla leur
parler ; ils l’avaient iîiterrogé de leurs regards, ils l’avaient supplié par leurs prières, Cinquante jours après la Pâqu^, dix
jours après l'Ascension, Celui qu'ils avaient
vu monter au del regarda ces âmes souffrantes et fli en eut pitié, ü leur parla.
Le langage était encore de nature à les
effaroucher, ce n'était pas des paroles
clairement formulées dans langues
bien connues; non, il se fit un bruit...
Mais ce bpuit venait du ciel... S’il était
parti de la rue, si on ayait entendu sur
le ;pavé le p|as cadencé des soldats, quelle
enainte n’aurait-on pas éprouvé, quelle
frayeur se serait emparée de ces cœurs
déjà fatigués par uhe tongue attente !
[Mais le bruit venait diu ciel, c'était de
l’endroit où ils avaient vu monter Jésus :
au lieu de craindre, ils se raniment ; ils
sentent que dans leur esprit fl se produit
un merveilleux changement, c’est encore
quelque chose d’indéfinissable, aux. contours mal définis, rnais dont le processus
est en pleine activité.
Le vent souffle avec impétuosité sur
cette maison où les disciples attendent,
et leur attente n’est pas déçue.
Le vent n’est pas toujours agréalble,
mais il est iparfoïs nécessaire pour chasser
lœ brumes et les nuages, pour faire reparaître le soleil. Il souffla sur la chambre
qui devait être la; première église de la
chrétienté et le soleil y reparut, les nuages de la crainte, de l’opprobre, de l’inquiétude dispiarurent.
Ces simples pêcheurs, ces pauvres campagnards furent comme secoués par ce
' vent miracidéüix jusque dans ks profondeurs de leur être et une vie nouvelle
commença pour eux.
Vous les trouverez tôt après annonçant
avec ferveur la bonne nouvelle du royaume de Dieu : les reconniaîtriez-vous ?
Où est donc leur timidité ? où trouver
encore quelque trace de crainte ? Ils sont
partis avec le cœur débordant de joie et
l’âme ravie pan la foi et ils pairlent, eux,
les simples gens du peuple, avec un élan,'
une conviction qui conquiert même les
hommes de lettres, les savants, les philosophes. Mieux encore : ife possèdent une
énergie, une pluissance qui se manifeste
par des actions qui tiennent du merveilleux et que le ipeuple appefle miracles, car
il ne sait comment les expliquer. Et ces
clirétiens sont toujours prêts à faire le
bien, ils ne pensent pas à eux-mêmes, tous
leurs efforts sont tendus vers le grand
but qui leur a été indiqué par le divin
Maîtire. Il se dégage de toute leur personne
un indéffniasable parfum de bonté, de dignité, de tendresse et de gravité en même
temps.
Ce sont de nouvelles créatures, on ne
peut le contester ; renouvelées dans leur
for intériteur et manifestant au dehors,
par la vie la plus digne, les vertus de
l'âme.
Si vous les suivez pendant quelque
temps, vous aurez l’occasion de voir ce
qu elles sont capables d’accomplir ; vous
verrez comme le monde se transforme sur
leur passage ; vous leur trouverez des vertus conquérantes : les ennemis d’hier, les
plus acharnés, déposent les armes et se
rahgent du côté des porteurs de la croix,
symbole d’opprobre et de victoire qui devient le drapeau de la fraternité humaine.
Plus encore ; ces nouvelles créatures ne
seront pas seulement capables de conquérir au nom de Christ, elles sauront aussi
mourir ; lorsqu’il s'agira de le proclamer
devant les puisants ide la terre, lorsqu'on
leur imposera de se courber, en signe
d'hommage, devant les divinités payennes,
on se trouvera face à face avec des héros
et des martyrs.
Et ainsi, non seulement .pendant les premiers siècles de l’ère chrétienne, mais
pendant toute l'histoire du christianisme :
conquérants ou martyrs au nom du Crucifié.
, Mais, ne l’oublions pas, du Crucifié qui,
le jour de la Pentœôte, avait déchiré le
voile céleste et avait faîtt entendre ce bruit,
pareil à un vent impétueux.
Oh ! que je voudrais entendre ce bruit
pour devenir un conquérant ou un martyr, faire quelque chose pour la gloire de
Dieu!
Comme nous voudrions tous que lès brumes qui nous voilent le soleil de justice
fussent emportées ! comme nous aimerions
•qtfe notre pauvre terre; devienne le siège
du-royaume de Dieu!
, ¿Et pourquoi ne pas invoquer à nouveau
l'Esprit du ¡Maître et ne pas l’attendre
avec toute notre ferveur ?
Eéunissons-nous en esprit pendant la
prochaine Pentecôte et faisons en sorte
.-due le souvenir historique se tnaiisforme
leu une nouvelle effusion du Saint-Esprit
■pour chacun de nous, pour nos églises,
pour l’humalnité entière.
i'Nous voyons bien des signes peu encourageants, mais n'oublions pas l’état d’âme
QÙ se trouvaient les premiers disciples...
¿Rilen n’est'inapeable à Dieu,
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
£e pasteur Pierre Ceydet.
La famflle Leydet, de Pinafche, appartenait à l’Eglise Vauidoise dès le Moyen
Age. Un de ses membres, François, fonctionnait comme diacre au 15® siècle, récoltant les offrandes des fidèles pour les envoyer, ou les apporter, au chef des Barbes, qui s© trouvait alors dâns les Pouilles.
Au 17® siècle, Pierre et Françoise Long
Leydet habitaient la Eivoire d© Pinaçhe.
C’est là que naquit Pierre, leur fils aîné,
^ entre 1650 et 1655. Son père mourut en
1665, le laissant, bien' jeune encore, chef
de famîllei, lalvec sa mère veuve, deux frères et deux sœurs. Destiné au minktère,
' il dut quitter le foyer familial pour poursuivre dans lès Académies étrangères ses
études seconjdaireis et les cours de théologie.
Il les acheva en 1677 et fut admis par le
synode de cette année, qui le plaça à PraJ.
Il y succédait à Jean Lanrens, transféré
au Villair.
Cette paroisse alpestre était la plus pénible, non seulement à cause de ses « neuf
mois d’hiver », maïs aussi par l’obligation,
qu’avalit le pasteur, de desservir en même
temps Rodoret. Il devait pour cela descendre des Guigou jusqu’au Rivet, sous lat
Gandióle, pour gravir le chemin, rude; et
dangereux, de l'Eicialeîras. Dès que la saison le permattait, il passait paï le Coin
et le Pouset, d’où un mauvais sentier,
qu’on appelle encore la Vio da’ mrdstre,
le conduisait sur la croupe de Galmont,
et de là, par ime rapide descente sous bois,
à Rodoret.
Il y avait huit ans et demi qu’il acwjnirplissait fidèlement son ministère parmi ces
populations alpestres, quand éclata l’orage
destiné à anéantir l’Eglise Vaudoise.
La Révocation de l’Edit de Nantes, en
1685, exécutée à l’aide des dragonnades,
avait déjà détruit son église de Pinache
et les laïutres de la vallée du Cluson, alors
sujette à la France. Par son édit de janvier 1686, Victor Amédé© voulut, ou dut,
imiter son puissant voisin.
Les eujets Vaudois s’étant montrés résolus à défendre pa,r les armes leurs droits
séculaires, les troupes ducales marchèrent
contre le Val Luserne, celles de France,
alux ordres de Catinat, .contre les autres
vallées.
Le 19 a'vrU, les députés de toutes les
Vallées, réunis à Rocheplate, jurèrent de
rester unis. Hélas ! le lendemain, celle de
Saint-Martin, rompant cette union, décidait de se rendre. Cette décision venant
après le terme fixé, Catinat n'en’ tint aucun compte, Les troupes l'envahirent le
24. Bien qiu’ils n'y eussent pias rencontré
de résistance, ils se déchaînèrent avec tant
de fureur et de cruauté, qu'un millier de
personnes, hommes, femmes et enfapts,
furent mis à mort au milieu des tournients
les plus ignobles et les plUs cruels,.
Les collègues ide Leydet, Léger, pasteur
à Villesêche, et Chauvie, à Matieille, se
rendirent et furent enfelnhés dans la ci~
tajdelle de Turin avec leurs familles. Leydet, préférant demeurer libre, se cacha
dans ;une grotte du versant boisé de Galmont. Comme il demetirait introuvable, le
bruit courut qu’étant sujet frençaite, il
s’était catholisé et était rentré chez lui,
où il posædait de bonnes propriétés.
Au contraire, retiré dans sa caverne, il
se consolait ën chantant des psatunes, pensant que sa voix serait couverte par celle
du torrent de Rodoret, qui descend de cascade en cascaidé. Miafe ü fut entendu des
soldats français, qui erraient à la recherche des derniers survivants. Envoyé à Luserne le 16 mai, comme il ne s’était pas
rendu spontanément, on l'enferma dans
une tour du palais d’Angrogne, où était
logé Victor Amédée.
On hissa comme trophée, hors de la porte
de Luserne, la tête d'un Micol, aussi de
Pinache. Surpris avec Leydet dans la
grotte, il avait fait ime tellè résistance,
avec plusieurs fusils, qu’il tenait toujours
chargés, qu'd avait tué vingt-sept soldats.
Désirant vaincre sa constance pour pouvoir se vanter de la, conversion d'un pasteur, on le tint, les ceps atux pieds, dans
une posture qui ne lui permettait aucunement de s'étendre. Il resta ainsi pendant trois mois, au pain et à l’eau, harcelé chaque jour par les disputes des prêtres et moin.es, entremêlées de promesses,
de menaces et d'outrages.
Rien ne pouvant briser sa fermeté, on
le condamna à être pendu. Ayant surmonté toutes les tentations, il marcha
joyeusement au devant de la mort, qui
devait, disait-il, libérer à la fois son corps
et son âme.
L’échafaud avait été dressé sur le fort
Saint-Michel qui dominait Luserne.
Nous iparlerons prochainement du sort
de sa jeune famille. J. J.
COMMISSION .DU CHANT SACRË.
Les Fêtes de Chant des Sociétés Choror
les et des Ecoles du dimanche ont désormais Tmntré publiquement avec quel
amour, quel sérieux les personnes qui s’irin
tér’essent au chant sacré {Pasteurs, Directeurs, Moniteurs, chanteurs petits et
grands) ont accompli leur belle tâche pendant l’armée ecclésiastique qui va se clore, ■
A tous ceux-ci, ainsi qu’amr nombreuses
personnes qui, accourant amc Fêtes de
Chemt, ont démontré leur sympathie pour
cette œuvré qui s’accomplit au sein de
l’Eglise, la Commission du Chant Sacré
des Vallées Vaudoises tient à exprimer
publiquement ses sentiments de vive satisfaction et de reconnaissance.
Pour la Commission ; Le Président.
2
Ì^-Cit- '„
1^;'
>>(I'
■v<,v»ä5^
Le mariage;" ehfótien
d’après une lettre pastorale
■= de l’archevêque de Canterbury.
5,1(0 6 jmmer 1^2, l’archevêque de Canterbuiy al publié une lettre pastorale sur
te M^iriage chrétien, lettré qui sera désormais remise à tous les fiancés de son dio. oèse désirem de faire bénir leur marhffe
par l’Eglisew Ce message s’efforce de préciser Vidéai âu marmge chrétien et les
obligations solennelles qbù’Ü comporte. En
voici le teate, adapté aux dispositions du
Code cwü suisse:
L(9 mariage est, pour rhomme et la femme, une magnifiqpe et bienheîureuse expêrience .humaine, s'il est contriajcté avec un
bon partenaire et dians im bon -esprit.
Mais, oomme tout grajnd projet de la vie,
le mariage a ses exigences très graJves et
demande une préparatîoln consciencieuse.
Il ne doit pas être contracté à la légère.
Le bonheur ne serai durable q|ue si, dans
leur vie conunune, l'homme et la femme
apportent tous deux de l’abnégation, de
la compréhension et des égairds mutuels
dans les plus petites dioses de l'existence.
Les époux cjui adopteront cet idéal crée■ront une communauté qui doublera les
joies de la vie et en atténuera les soucis.
Vous désirez être mariés par l’Eglise.
Cette cérémonie est réservée à ceux qui
se déclarent chrétiens. Par le fait que vous
désirez la consécration religieuse de votre
mariage, vous exprimez le désir de vivre
une vie chrétienne. La bénédiction est un
acteh solennel. Bile s’accomplira sous le regard de Dieu et en présence de vos parehts et amis. Je voudrais vous prier de
donner u|ue lattentïon toute spéciale aux
promesses que chacun de vous va faire.
he" mariage est conclu pour la vie, quoiqu’il .advienne dans l’avenir pour chacun
de vous, dans la santé ou dans la maladie,
jusqu'à ce que la mort vous sépare.
Si l’on fait de telles promesses devant
t)ieu et en présence de témoins, le devoir
et l’honneur ex;ige|nt que l'on y reste fvdèle
à tout prix. Si vous n’êtes pas prêts à
prendre ces éngagements, qui sont d’une
Pioitée immense, il vous reste la faculté
de ne pas vous faire marier par l'Eiglise,
mais de vous contenter du mariage cMl.
Celui-ci est seul obligatoire, et seul vala'ble au point de vUe ries affaires terrestres. C'est un contrat solennel qui lie les
deux parties.
La bénédiction' d'un mariage par l’Eglise
n'est donc pas obligatoire. Elle ne peut
être imposée à personne. C'est un acte
religieux librement consenti. Mais cette
cérémonie engage l’homme et la femme
par une promet faite devant Dieu.
Pensez qu’un véritable mariage chrétien
vous assure l'aide de Dieu nécessaire pour
que vous puissiez rester fidèles à votre
promesse. Par sa grâce, il vous donnera
de mener une vie pleine d’amour et de fidélité. Dans votre existence, il y aura des
difficultés et des peines, comme il y aura
du bonheur et de la joie; mais chaque
chrétien se sent assuré qu'aucune tentati<Hi ne pourra l’atteindre sans que Dieu
ne l’aide à la vaincre. Ainsi ne vous éLoigtruez pals de Dieu. Faites-lui' xme place
dans votre vie; confiez-vous à lui dès le
début. Pensez aussi que la chrétienté est
une grande famille et recherchez les occasào'ns de répandre autour (te vous im
peu de votre bonheur.
Mais le mariage religieux a encore un
Bjutre sens qui demande également votre
sérieuse attention. L’un des buts du mor
riage est de domer la vie à des enfants;
il n’est donc pas bien d’entrer dans le mor
riage avec la^ oponté de ne pas avoir dfmfmts. La maternité et la paternité sont
le couronnement de la vie conjugale. Tant
pour l'homme que pour la femme, üi ne
peut exister d'expérience plus touchante
q)ue la naissaïwïe de leurs enfants. Lorsque
l'amour conjugal est ainsi élargi, il devient dans le monde une source intarissable d'abnégation, de bonté, de joie.
RendleB-vous compte toutefois que Ut par
temité et la maternité réclament du dévouement et ime discipline de soi-même.
tf, ^^
Vous devez avoiif constamment des égards
ruïii pour l’autre, être convaincus qu'aimer
signifie donner et non pas prendre; danS^,
toutes vos rdattens conjugales, vous devez
exercer un contrôle ré fléchi sur vous- ..
mêmes.
Si vous avez besoin d'aide ou' de conseils,
n’hésitez pas à vous adresser à votre pas- ::
tew ou à toute autre personne chrétienne %
z^'da/ns laquelle wiîfls aurez pleine confiance. S
Que Dieu voxis conduise, et que par son #
ai|de
vous trouviez ensemble dans votre
nouvéUe existence, avec ,xin bonheur gran
dissant, la bénédiction et la paix que rien
ne peut détruire sur la terre.
Le texte origind de cette lettre a été^
traduit pour les Cahiers iprotestanits (N. 6, f?
septembre-octobre 1932, page 382).
M.me et M. Gustave Pelletier, pour la cordiale hospitalité offerte à l’envoyé de
l’Eglise Vaudolse. De même je garde un
agréable souvenir des diverses personnes
qui m'ont donné des témoignagnes de leur
affection chrétienne, ainsi que de celles
qui m’ont remis un dan pour la Table
Vaudoise.
Que Dieu bénisse abondamment, soit au
point de vue maltériel, soit aussi et surtout
au point de vue spirituel, nos chers frères
Vaudois de Marseille et Iqur accorde la
grâce de se souvenir toujours plus et
mieux du rocher duqisel üs ont été taillés
et de la carrière d'où ils ont été tirés
(Esaïe U, 1).
Bien à vous
Auguste Jahier, pasteur ém.
CORRESPONDANCE.
Totre PeUice', le 29 mai 1933.
Cher Monsieur le Rédacteur,
Invité par la Vên. Table à me rendre à
'I
Marseille pour y visiter lets Vaudois qui "
ÿ sont établis ou en séjour momelntané,
j'ai eU l’avantage de passer, tout derniè!rement, quelques semaines dans cette ville
et d'y visiter plusieurs famiUes que les '
nécessités de la vie ont poussées à quitter
les Vallées et à se rendre dans la grande
cité de la France méridionale. J’aime à
croire que quelques nouvelles, toutes fraîches, de là-bas, ne seront pas sans intérêt i
pour les lecteurs dé l’Echo, surtout pour
ceux d'entre eux qui ont des parents ou '
des amis dans cette vide.
D'après les informations que j’ai eues
directement par les Pasteurs de Marseille,
ainsi que par les renseignements que j’fli
pu me procurer moi-même dans mes nom- '
breuses visites, j'aJ pu constater alvec plaiair que bon nombre de Vaudois sont des
membres vivants et actifs des différentes
Eglises de la ville. Miais il est à regretter
que plusieurs d’entre eux ne puissent pas
fréquenter les cultes aussi régulièrement
qu’ils le voudraient, soit à cause des distances très granides, soit surtout à cause
de leurs occupations : ils sont, pour la plU“
pairt, employés dans les hôtels, tes cafés,
les reutaur^ts et les bars. Mialheureuse-^
ment, il en est aussi, en trop grand nohiF
bre, hélas ! qui sont devenus complètement indifférents et n’ont plus de Vaudois que le nom ; ils ne se font connaître
aux Pasteurs que lorsqu’ils ont besbàl
d’eux, pour uii baptême. Un- mariage, un
enterrement ou un secours d’argent.
J’ai eu te privilège de parler dans deux
Dccasionis à nos frères de Marseille : te
dimanche 7 mai, dans une réunion en pteiu
air, à la Campagne des Platanes, de M. Jean
Clôt, de Villesèche, et le dimanche suivaittt,
dans la grande salle attenante à lia chapelle de Menpenti, aimablement miiae à
notre disposition par Ml. le pasteur Kaltenbach. Ce dernier s’iunit au soussigné
pour exhorter vivement tels auditeuiirs à
la fidélité à Dieu et à sa Parole. J’ai aAfsi
cette occasion ipour remercier M. Kfdten*bach et ses colègues pour tout tel bien
qu’ils ne cessent de faire aux Vaudois qui
se scint rattachés à leur Eglise.
h’Union Vaudoise, qui compte plus de
40 ans d’existence, est le triait d’Union de
nos frères de Marseille. Malheureuseoiieint,
ne possédant ppint de local en propre, elle
n’a pas piu, ces dernières années, réunir
régulièremait ses membres. Le président
actuel, iM. Daniel Rivoir, pteiln id'éntrain
et d’initiative, se propose idè louer une
salle ad hoc pour les séanœs, eit caresse
même le projet de bâtir une «MaSsoUi
Vaudoise ». Un beau plan est déjà traicé ;
nous Bouihaitons de tout cœur que notre
ami puisse voir son projet couronné de
succès.
Plusieurs des frères et des sœurs que
j’ai ©U le plaisir de visiter m’ont chargé
d’apporter leurs salutations affectueuses
à leurs parents et à teuirs amis des Vallées. C’est <îe que je fajs par la présente.
Pour ce qui me concerne personndllement,
je garde une vive reconnaissance envers
FOYER.
Le « Foyer » pour jeunes filles qui fréquentent le Gymnase et le Lycée de Torre
PeUice, va continuer son œuvre.
Nous prions les iparents de prendre
bonne note qu’on y trouve une très bonne
pension de famille et à des conditions très
avantageuses, surtout pour les jeiun.es filles des Vallées Vaudoises.
On est prié d’adresser les demandes de
renseignement au Directeur du Convitto,
et celles d’inscription exclusivement au
Medérateur.
A. c. D. G.
«CONVEGNO» DE L'ASCENSION.
Ainsi quTl avait été annoncé, il eut Heu
au Coulet de Rabbi, par une belle journée : le temps quekpe pieiu incertain dans
_la matinée, devint bientôt rassurant.
Depuis 8 heures du matin on voyait du
monde mOtïter le sentier de l'Envers des
Bruns. On notait le fort contingent des
Unionistes Turinais, au nombre de 90, qui
jouissaient d’un rabais exceptibnuel accordé par les Chemins de fer pour cette
circonstance; et la joyeuse escouadie des
Cadets de Pignerol, avec leurs bérets
caractéristiques.
A 10 heuires, une bonne assemblée de
jeunes était réunie pour le culte, présidé
par M. Falohi en l’absence du Président
du CSomité de Groupe, qui était occupé ailleurs à oette heure là.
Dans l’apr^midi, une lassemblée bien
plus nombreuse se réunissait encore
avec la ;partifcipa'tion des Pasteurs des
paroisses voisines que les devoirs de leur
milndstère avaient empêchés de venir le
matin. On entendit les salutations fraternelles de plusieurs Unions sœurs, une
bonne lettre du Président du Comité de
Groupe de Lombardie-Vénétie, ,un chaud
ménagé d’aiîectueuse sympathie du Modérateur de notre Eglise, accueilli par de
viifs applaudissements.
Puis M. Jules Tron, releviant avec grande
satisfaction la présence d’une si nombreuse
réunion — environ 450 personnes — salua
au nom du Comité de Groupe tes délégations piéseiiites qui représentaient toutes
tes Unions du Val PéHs, de Prarustin, de
Turin, dei Saiht-Second, de Pignerol.
Nous eûmes ensuite plusieurs discours,
mais brefs et tous avec une note caractéristique. M.Me Meynier, de Turin, qui
rappiela et iüustra le bel idéal chrétien
que tout jeune homme et toute jeune fiUe
doivent se proposer et poursuÎATe. M. A.
JaJila qui donna des nouvelles des Associations du Groui», en mettant en relief
Tflctivité particulière /de chacune. Ml FalcM qui nous entretint brièvement mais
d’une façon claire du futur Congrès National et du « CiHivegno » qui le précédera, en traçant les grandes Mgnes du
programme. IM. Ghetti et M. Di Gregorio
mettent en évidence l’effort des jeunes
pour Tœiuvre d’é\%ngéliaation dans les
grandes vültes. M. Bbssd, de Milan, relève
(îuelquies traits qui distingueront le prochain Congrès National
A 4 heures le «Oonvegno» était fini.
Mais tout ce monde de jeunes s’attarda
sur le bel emplacement et passa d’autres
agréables moments à chanter nos beaux
chants et à jouer, comme sait chanter et
jouer unie jexinesse saine dé corps et de
cœur. JJtn< Unioniste.
F. G. V.
Une belle réunion die la jeunesse faisant
partie des Unions Vaudoises a eu lieu di'
manche, 28 mai, dans la parodie de
Villesèche.
Le matin déjà, au culte principal, un
auditoire nomibreux, composé en partie de
la jeunesse des Unions fédérées, écoutait
une bonne méditation- de M. Oreste Peyronel, palsteur au Perrier. M. Henri Tron,
pasteur à Saint-Germain, dont le message
était attendu, n’avait pas pu venir, à cause
des devoirs ide son mihistère, mais il in
tervint, avec Madame, à la réunion .qui!
suivit.
Dans l’après-miidi, malgré le temps un
peu incertain, une foule de 230 personnes
environ, y compris un groupia d’adultes,;
membres de l’Eglise -de ViUesèche, se ré
nissait sous tes châtaligniers, à Peiroplatno,
un -peu au-dessous de la chapelle de Com-i
begarin ; l’enidroit était bien indiqué pou
une réunion ; c’est un amphithéâtre n
turel, agréablement omibragé. Dimanche
le soleil n’était -pas menaçant, mais le feuite
läge se prêta à in/ous réparer des quelquesiî
gouttes de plufe qui nous dlisposèrent à la
teconnaissance de ce qu’eUes n’étaient pas|
plus nombreuses...
Apres 1 invoca,t-ion prononcée par le pré
sident M. Jean Tron, pasteur, et le chani
bien enlevé d’un cantique, M. GuidO
Comba, pasteur, présenta une étude su
la question des mariages mixtes, en parlant du danger qu’ils représentent, dé
leurs causes, de leurs conséquenoes et d
moyens à adopter 'pqur les enrayer. D’autres orateurs parlèrent sur ce sujet, exhortant les jeunes gens et jeunes filles à êt
fidèles ein- ceflia comme en toute autre chos^
se souvenant de leur vocation de chrétien
et de Vaudois.
Ensuite M. Albert Ricca, pasteur, par
d’une manière fort intéressante de so
voyage en Angleterre et de ses exjpérien
ceS dans ce pays.
Des jeux suivirent, tels que le permet
tait la nature accidentée du terrain.
La jeunesse de Villesèche, sous la dirf
tion de son Pasteur et de M,me MathieuJ
offrit à tout le monde une excellente! tass
de thé, accompagnée de brioches non mom
excellentes et appréciées. Ce dont no
leur sommes bien reconnaissants.
Le soir, une partie de cette jeunesse
ainsi que beaucoup d’autres, se retrouv
rént dans le temple du Pomaret pour écou^
ter ;une belle et utile conférence d«^
M. Henri Tron, pasteur, sur lés « origines
de la Papauté». \
Nous avons eu tous le sentiment q
les liens fraternels qui nous unissent
sont fortifiés encore et que cette ted
journée a été pour tous une joie et u
encouragement. Merci de tout -notre cœui
à ceux qui l’ont organisée. g. b. c
CHRONIQUE VAUDOISE.
AIVQR06NE. Dimanche passé, idans
temple de Saint-Laurent, a été bap-tis
Monnet Jeanne de Laurent, à laquelle nousj
souhaitons une vie longue, heureuse
chrétienne.
— L’assemiblée d’église a décidé d’ad
ter le système de Communion par coui
inldividuelles. On ne fera aucune coltecteJ
mais les paroissiens qui le veulent son^
priés de faire parvenir leur céntributic
au ipasteur Robert Niîsbet.
ENVERS-PINACHE. Dimandie, 21 maj|
a eu lieu, au Clôt de l’Envers^PinacIi
une petite fête pour tes mènes, très bie
réussie, organisée ipiar la maîtresse, M.l
Bsther Vilhay, avec te concours des jéun«
filles qqi ont fait entendre chants, récit
tifcins, saynètes.
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Préparées ¡avec plaisir et aÆection, ces
heures de gaîté ont procuré beâjucoiup, de,
joie aux mères. Aussi est-ce avec reconnaissance que nous disons à M.lle Vinay,
ainsi qu’à ses collaîboriatrices, le plus chaleureux « merci » et « à une autre fofe ».
A. G.
FLORENCE. Nous apprenons le dépiart
pour la patrie céleste du docteur Giomnni
CoTT^dini, (décédé le 27 mai à ïlarence,
après une longue et pénible malajdie, à
l’âge ide 29 ans. Les funérailles ont eu lieu^
dimanche 28, dans l'église de Via de’ Serragli, l’église où nous l’avoins eu comme
élève de l'école, du dimanche.
Le idocteur Corradini s’étaiit beaucoupi
intéressé aux questions de jeunesseL
Nous exprimonis à sa mère et aux autres
parents notre plus profonde sympathie.
Réd.
LA TOUR. M. et M.me Henri Coïsson
avec leurs enfants sont rentrés il y a quelques jours à La Tour, veinant (dfe l’Erythrée où ils triavalülent dans un champ
missionnaire d’une Société Suédoise. Nous
leur souhaitons de bonnes vacances bien
méritées et un heureux séjour au sein de
leurs familles et de la plus grande famiUe
— celle paroissiale — qui se réjouit à la
pensée (de les voir et de les entendre aussi.
L’Union Chrétierme des jeunes gens
à donné, à l’Aula Magnat, samedi soir, la
bienvenue aux catéchumènes reçus dernièrement. Pas nombreuse la réunion, mais
intime. Apnœ le culte et une allocution
du Pasteur et de ÎM. Fialchi, il y eut des
chants, des récitations, et puis des jeux
et la tasse de thé.
Les catéchumènes et ceux qui étaient
avec eux sont reconnaissants envers les
Unionistes qui collaborèrent à la réussite
de la soirée.
Dimanche passé, durant le culte, le
Pasteur a lu le Rapport annuel qui n’a
pas fait l’ol^jet de discussion pluisqu’ii sera
examiné à fond l’automne prochain, à la
reprise de l’actiVitê de l’hiver.
-.J,. — L’assemiblée électorale a nommé
M. David Gaydou, évangéliste, et M. Théophile Mathieu, délégués de la paroisse à
la Conférence de District ; iM. J. P. Massel
a été niomimé député au prochain Synode.
— Le Pasteur a célébré, ces derniers
jours, le majriage de M. Simond Ernest,
du CoumbaJ, avec M.lle Costabel Eveline,
des Copiers de Ville; et celui de M. Angelo Parma, de Gastelvetro Piacentino,
avec M.llei Ehm Taglierò, des Copiers.
Nous idemandons à Dieu de bénir ces
nouveaux foyers. j. f,.
— Les Artigianelli Valdesi de Turin seront nos hôtes le dimanche 11 juin ; à 16
liieuires, au Théâtre Trento, ils représenteront une jolie comédie de FerraVillp, :
La classe degli asini, suivie d’exercices de
gymniastique.
Tout le public vaudois devrait être présent à cette représentation de propagande
au bénéfice de poire excellente Institution
Turinaise. Les écoles d(u dimianche y sont
particulièremenl invitées.
Les bflfets d’invlitation peluvent se retirer chez MM. les Pasteurs de La Tour,
Saint-Jean et Villar, et à la « Bottega della
Carta ».
— (Retardêd). Les Mères de l'Union de
Torre Pellice, qui ont fait dimanche passé,
21 courant, ime belle randonnée dans le
Val’ SainUMartin, remercient chaleureusement toutes les nombreuses pe<rsonnes
qui, par leur accueil affable et empressé,
ont contribué (avec le temps d’une pureté idéale) à rendre leur tournée toiutà-fait inoubliable. Merci à ML le candidat
L. Coïsson, qui les a reçues à Frali ; à iM.
et M.me O. Peyronel, au Perrier ; à M. et
M. me Guido Maithieu et aux demoiselles
Villelm, alux Clos ; à ML et M.me Guido
Comba et à ¡Mime Lantaret-Gay, aux Sœurs
de ÌHopiital et ute la Maison des Diaconesses, au Pomiaret. Un merci tout sQpécial
aux deux Unions des Clos et du Pomaret
qui, réunies ellies-mêmes dans leurs paroisses respectives pour la journée de M'
Mère, les” ont invitées, et, a|u Ponuuret, ont
partagé avec elles leur thé de fête. Mierci
à ML Comba de leur avoir fait goûter les
sons mélodieux des orgues du beau temple du Pomaret!
Eînim, merci à Sœur Rina, de l'Asile des
Vieillards de Salint-Germain, de les avoir
accuefllies avec tant de chaleur, malgré
l’heure un pielu avancée de l’après-müdi, et
aux gentilles Dames du « Villino » qui les
ont xdlotées dans la visite aux' quatre bâtiments de FAsÜe. Les Mères de l'Union
de La Topr giarderont longtemps, ajU' fond
de leur cœur, un souvenir ému et reconnaiæant de cette bdle journée de dimanche.
Qu’il leur soit permis encore de répondre à quelques pères et- mairis (heureusement pas très nombreux 1) qui n’approuvent pas ces « aortifes des Mères » devenues Un peu à la mode, et de leur dire
que, s'il est vrai que la place de la mère
est dans sa maison et aiu- milieu de ses
enfants, il n'en est pas moins vrai que
ces belles journées passées hors de chez
soi et en commun avec d'autres mères, renouvellent le courage et l'entrain de la
mère, trop souvient écrasée sous le poids
des soucis elt dé la tâche quotidienne de
ménagère ! Sî on n’en abuse paS (et
rUnion de La Tour sortait pour la première fois depuis les 31 années qu'elle est
fondée !) ces sorties ne peuvent que faire
du bien ari corps et à T âme, et il est temps
que l’on comprenne que la mère a, ‘pour
le moins, autant besoin que les autres
membres de la famille, d’un peu de relâche et de déteinte ! Une Mère de La Tour.
— Per domenica 4 giugno, aile ore 14.30,
al Convitto Valdese, è fissata la visita medica per i bambini che hanno fatto demanda per i bagni di mare a BbrgioVerezzi.
PERRIER-MANEILLE, Le culte du dimanche 14 mai a été tenu par le pajsteur
R. Nisbet, qui, en s’adressant d’une manière spéciale aux mères, nous a apiporté
un chateureux messa'ge.
— Le dimanche 21, les étudiants de la
« Priadeltomo » ont tenu les deux cuites :
celui de ManeiUte fut présidé par O. Coïsson et celui du Perrier i>ar A. Fomeron.
La collecte a donné L. 62.
— A ce dernier culte nous avons eu la
très agréable surprise de voir un bon
nombre de Mènes de l’Union de La Tour,
pilotées jusqu'ici par la présidente. Mime
Ida Jalla.
— Le Seigneur a rappelé à Lui, le 15
mai, Poët Cdtherine, du Cloutés, âgée de
50 ans. Une maladie inexorable avait miné
sa santé depuis. longtemps. Que le Consolateur veuille répandre les divineB consolations sur ceux qui pleurent.
— L’assemblée d’église est convoquée
pour le dimanche 4 juin pour la lecture
du Rapport dlu; Consistoire et pour la nomination des déléguiés à la Conférence de
District et ,a(u Synode.
— L’Union ides Mères et des Jeunes Fililes tiendra le Blazar annuel à Ma,nftine,
D. V., le 11 juin. Voilà une bonne occasion
pour tous tes paroisisiiens de près et de Idn
de montrer leur amour pour l’Eglise.
FRAU. M. Tron, pasteur à Rodoret, a
aussi desservi ipendant quatre mois la paroisse de Prali. Nous te remercibns cordialement pour l’œuvre bénie qu’il' y a
accomplie.
— Vendredi, 12 courant, a eu lieu
sevelissement (de Ciàgou Stuaanne veuve
Richard, du Jourdan, encore présidé par
M. Ttion. Que Dieu cdnsole les affligés. ^
— Samedi, dans notre temple, se sont
unis en mariage PasocA Mario de Jean
Etienne, des Orgères, avec Peyrat Irma
die Henri, du MWzat, et Peyrot MarceUim
de Jean Etienne, des Adroits, avec Grüll
Jmrvy feu’ Jean, de la Ville. Que Dieu
bénisse ces deux jeunes couples.
VILLAR. Dimanche, 28 courant, à La
Tour, un cortège de parents et de connaissances, accourus du Villar, accompagnait à leur dernière demeure les dépouilles mortellès de notre sœur Marguerite
Vian née Pons, de Lioussa, décédée le jour
précédent à l'Hlôpital, après une doutoureuse maladie, à l’âge de 38 ans à peine.
A la famille affligée notre sympathie
fraternelle. Que Dieu soit le consolateur
des huit orphelins !
V L’assemblée d’église du 28 mai a
nommé notre représentant au prochain
Synode en la personne de M. J. Pierre
lAillio, et nos députés à la Conférence de
District en la personne de MML David Giraudin et Paul Vigne, anciens. r. j.
VILLESÈCHE. Le culte de dimanche
nialtin a été (pîrésidé par M. te prof. Jean
i^alla, qui nous a adressé un vibrajnt appel
âiiï service de Dieu, ce dont nous le remereions encore chaleureusemient.
— A 3 h. de l’après-niidi, un public formé die plus de 130 personnes, venues de
fous les côtés de la paroisse et du ddiors,
miaiis surtout des haimeaux de Rtelaret,
réuni dans la chapeUe de Combegarih, pour participer à l'înaugUTationi de
ee local restauré en le consacrant de nouveau au culte. Les giarnitures dl© fleurs
et de verdure que la jeunesse de Riclaret
avait eu soin dè placer à l’extérieur et à
l’intérieur, mais surtout les visages rayonnants de joie et de reconnaissance de tout
te monde donnèrent à la simple cérémonie
un virai caractère de fête.
Le'Pasteur de la paroisse, après avoir
prononcé une courte, allociution de circonstance, donna la parole tour à tour à M. le
prof. Jean JaiUla qui attira l’attention dù
public en traçant brièvement, mais avec
la clarté qui lui est connue, l’histoire des
temples de notre .paroisse et des noms des
familleg de 'Riclaret ; à M. te pasteur émérite B. GardioTl qui, malgré son âge avancé,
a bien voulu prendre part à notre petite
fêt^ pour nous exhorter à une conséëration toujours plus complèbe à Dieu ; à M. te
felissionnaire en retraite Louis Jalla, qui
pàr des paroles très ajfectueiusies, souligna
son persominel attachement à notre pafoisse. Après quoi l’assemblée se dispersa
dans te vaste- vallon de Riclaret, portant
>dans son cœur un pèU ,de cette atmosphère
jde fête et, nous voulons l'espérer, des ré^éhitions nouvelles en vue d’un ifflus grand
èt'complet attachement à Christ et à son •
^-lise.
y^En remerciant encore de tout notre
' C(Bur tes ¡Messieurs qui ont voulu s’,unir
d nous et surtout nous encourager par
leurs messages affectueux; nous n’oublions
pas l’adhésion cordiale de M. te vice-modérateur Louis Marauda et de M. et M.me
Jacques Maraudia, auxquels nous exprimons notre plus profonde reconnaissance,
ainsi^ qu’à tous ceux qui ¡nous sont venus
en aide finaucièreiment.
— Nous avions l’impression et même la
certitude que les membres de notre paroisse résidants à Marseille, malgré la dtetaince, n avaient ipas oublié leur Eglise
d’origine ; mais nous en avons eu une
preuve tangible lorsqu© tout dernièrement
ils (nous ont fait parvenir la généreuse
et belle somme de 5155 francs. Somime d’autant plus apprécialbtei èu ces temps de crise
qui afflige aussi nos frères dè Marseilte.
Ciest -un exemipjte' de généreuse libérailité chrétienne qu’ils nous ont donné et
pou,r lequel nous tes remercions ide tout
notre cœur, ainsi que MM. dot Jacques,
de Combegarin, et Vifflelmi Henri, de Viltesêche, qui se sont intéressés beaucoup
de la chose.
— La somme versée par M.me Clôt Henriette veuve Peyronel (Marseille), pour le
poêle (de la chapelle de Combegarin, n’est
pas de 100 francs, comme il a paru'
te dernier numéro de l’Echo, mais de 100
lireis.
Dimanche, 21 courant, nos Unions des
Mères, des Jeunes Filles et des Cadiettes
ont eu leur réun,ion de clôture, qui a eu
tout l’air d’une fête puisque après la partie religieuse, (faite par la présidente, M.Ue
A. Vigliehno, les Cadettes et les Jeunes
Fife nous ont vivement réjouies paï* leurs
récitations et leurs chants. A tout cela est
venue s’ajouta une bonne tasse de thé
bien garnie, après quoi on s’est dit «au
revoir» à cet automne, cajr nous sentons
que ces réunions (nous font beaucoup de
bièn.
Un bon nombre de membres d© l’Union
dos Mères de La Tour, de passage aux
Clos, nous ont fait une court© visite, que
nous avons bien agréée et dont nous les
remeircions sincèremeinit. Nous espérons
qu’une autre fois elles voudront bien nous
faire cadeau d'une visite plus longue.
La protection des oiseanx.
Avez-vous observé que le hombre des
oiseaux diminlue ?
Cette diminution doit nous prêoeeuper
soit à un point de vue idéal, soit à un
point de vUe pratiqua ^
Il .ÿy a pas de créatures plus aimables
que les oiseaxix : ils nous égayent par leurs
couleurs variées et par leur diant; ils
sont les messagers du doux printemps.
Pensez combien le jardin serait triste s’il
n’y avait plus d'oiseaux, comme nos canV'
pagnes perdraient de letir attrsiit si éUeS
étaient privées de leurs habîtaints ailés.
Les poètes qui ont été inspürés par le
rossignol, par l’alouette, par te pélican
même, seraient les premiers à souffrir de
cette perte.
Mais s’il est bon de défendre tes oiseaux
à un point de vu© idéal, humanitaire, nous
devons les sauver pour une raison d’utilité.
Tout te monde sait qu’ils se nourrissent
d’une quantité d’insectes et de cbeniHeg
extrêmement (nuisibles à l’agrioidture.
Il est vrai qu'il y en a qui causent
quelques dégâts, mais ceux-ci ne sont pas
considlénabtes.
Eb ce moment ,il faut conduire une campagne ipour la protection de ces indispensables auxiliaires : voulez-vous bien prendre la chose à cœur et en parler autour
de vous ? Les maîtres d’école ne devraient
pas manquer (de faire une leçon sur cet
important aujèt qui doit être mis en étroit
rapiport avec la vie agricole
Dans certains pays, l’Angleterre par
exemple, il y a des lois très sévères pour
la protection des oiseaux ; mais il est une
loi que nous voudrions voir primer toutes
les autres : c’est la loi monale du respect
pour tes créature!, qui non seulement ne
font pas de mal, mais qui, au contraire,
favorisent le travail des hommes.
Que les enfants surtout soient mis au
courant de cette question et qu’ils apprennent qu’il ne flalut pas détruire les nids,
qu’il faut ne ipas prendre tes oisillons dans
l’espoir de tes élever, car, règle générale,
si on les met en cage ils meurent.
Quelqu’un peurrait même, dans nos campagnes, former une ligue de protecteurs
qui se chargeraient d'exercer ttne espèce
de police.
Aimons les oiseaux, protégeons-les, et
nous contribuerons ainsi à notre propre
agrément et à notre propre utilité.
Piccola famiglia cerca CAMERIERA
parlante francese, abile cucito, eventualmente dattilografa. Esigonsi referenze
controllabili. — Delfino - Genova Assarotti 31/10.
CINEMA TRENTO - TORRE PELLICE
Sabato 3 - Domenica 4 Giugno 1933
Ore 20.30
Domenica, MATINÉE, Ore 15
il SUPERCOLOSSO che entusiasmò le folle!
GLI ULTIMI GIORNI
DI POMPEI
Faits et Nouvelles.
France. Superstitions. On annonce que
la robe sans couture du Seigneur Jésus
sera exposée à Trêves, du 23 juillet au
3 septembre de cette aimée, « pour la consolation de tous les croyauts en ces temps
de détresse ».
(Le Christimisme cm XK* siècle).
** *
SraasB. Concours littéraire d’averigles.
Le quatrième concours littéraire entre
aveugles, orgalnîsé par l'Association suisse
romande pour le bien des aveugles, aura
pour sujet : « Les conseils à donner aux
clairvoyants sur la façon de se conduire
envers les aveugles».
(Semame Rdigîeme).
* * Ht
Repos dominical. Dans une session récente, la Comrmssion consultative des employés du B. I. T. a souligné la nécessité
urgente d’une réglementation internationale assurant à tous tes employés un repos
dinninical complet et leur permettant de
remplir leurs devoirs relilgieux et de
famiUe
Bu outre, la prochaine session de la C<»iférence intemationate du Travail, qui s'eu-
4
ç*.-»
f.'. J. ;.V:' •
r?'-.
fe"'
vrira à Gmève aai début de juin, s’occupera en pairtieu'Uer die la régrleanentation
du travail dans les verreries à vitres automatiques. Dans cette industrie, le progrès technique a été accompagné di’une
prolangation de la' durée du travail et, par
suite, de l'abalndiolu du repos dominical. On
se préoccupe actuellement d'obtenir, dans
la nouvelle réglementation internationale,
1 insertion d une disposition assurant le
respect du repos hebdomadaire et sa coïncidence avec le dimanche. (S. p. p.).
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Jalla. — Tipograiìa Giuseppe Anfossi,
Torino. (:^ratto dal «Bollettino della
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7,30 8,10 8,30 10,03 14,07 18,44 19,51 21,27 22,40
5,01 6,40 7,56 0) 11,30 13,18 17,27 18,20 19,06 20,05
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6,11 7,43 8,39 14,22 18,18 19,49 19,44 21,05
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(*) Al Venerdì (mercato a Torre Penice) e nei giorni festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA' ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(/ac)»
S. Martino »
Porte .
Malanaggio (fac.) »
S. Germano >
Villar Perosa >
Dubbione >
Pinasca .
S. Sebastiano >
Perosa Argentina a.
6,19
6,27
6,30
6,35
6,41
6,44
6,52
7,02
7,09
7,12
, 7,22
(1) Sabato (mercato a Pinerolo)
(1)
7,52 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25
7,59 10,52 12,40 14,32 16,48 18,32
8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35
8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38
8,08 11,01 12,49 14,42 16,57 18,41
8,11 11,04 12,52 14,45 17,- 18,44
8,16 11,07 12,56 14,49 17,03
8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51
8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58
8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05
8,36 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08
— 11,34 13,24 15,19 17,28
8,45 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16
(2)
19,50
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20,37
20,40
(2) Festivo dal 15 Maggio al 15 Luglio.
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
Porte
S. Martino
Ö. martino »
Riaglietto-I*iugera(/flc)»
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,01
6,04
6,09
6,12
6,18
6,25
6,27
6,30
6,33
6,36
6,39
6,42
6,48
8,10 (1) 8,55 11,55 13,40 16,20 17,56
— — 11,58 13,44 16,23
8,18 9,02 12,03 13,50 16,28 18,06
8,21 9,05 12,06 13,53 16,31 18,09
8,27 9,15 9,22 12,13 14,- 16,45 18,16
8,34 12,20 14,07 16,53 18,24
8,36 9,25 12,23 14,15 16,56
8,40 9,28 12,29 14,20 17,- 18,31
8,43 9,31 12,32 14,23 17,03 18,34
— 9,33 12,35 14,26 17,06 18,37
8,49 9.36 12,38 14,29 17,10 18,40
8,52 9,39 12,41 14,32 17,13 18,43
8,59 9,45 12,48 14,40 17,20 18,50
(2)
20,35
20,38
20,43
20,46
20,53
21,
21,03
21,06
21,09
21,12
21,15
21,18
21,25
(1) Sab.ifo (mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
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(I) Sabato e Lunedì feriali — (2) Non Sabato e Lunedi feriali.
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