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Oin^aanie^M^^
24 Octobre 191Ö
N. 43
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L'ÉCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises
Italie . . .
Etranger * . .
Par an Poar 6 mois
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» 4.50 a.25
fi 7 — 3.50
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selon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50.
On s'abonne: à Torre Fellice au bureau d'administration et à
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIEE : Des prières non exaucées —
Christ dans la famille — D’inauguration des cours d^ns nos Etablissements
d’instruction — Pour l’Asile des vieillards de St-Jean — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers.
Us prières oee exaucées.
Deutéronome III, 26.
« C’est assez ! Ne me parle plus de
cette affaire ! ». — C’est ainsi que Jéhovah répondait un jour à Moïse, à l’égard
d’une requête que celui-ci lui présentait
avec insistance, mais que l’Etemel refusait d’exaucer. Il y a donc des prières
que Dieu entend, mais qu’il n’exauce pas.
Est-il nécessaire de le démontrer? Ah !
que d’afïligés dont le cœur gémit à cet
endroit: nous Lui avions (Jemandé de
protéger, de guérir une créature adorée
— et nous avons dû passer par le déchirement de la'séparation; nous avons
imploré une délivrance — et notre
écharde continue à nous faire souffrir;
nous invoquons depuis si longtemps —
et nous attendons en vain — le retour
d’un enfant prodigue, la conversion
d’un être bien-aimé...
Certes, nous ne blasphémons pas avec
les ennemis de Job : « Qu’est-ce que le
Tout-Puissant? Et que gagnons-nous à
lui adresser des prières? ! ». Mais qui dirá
l’ombre que ces prières non exaucées
projettent parfois sur notre âme?
I. Dieu n’exauce pas toujours nos
prières. Pourquoi?
II. Dieu cependant ne laisse point
sans réponse les prières qu’il n’exauce
pas. Quelle est cette réponse?
*
« *
I. Dieu n’exauce pas toujours nos
prières;^'mon texte nous l’affirme: le
grand Législateur hébreux avait conduit Israël, à travers les mille péripéties
du désert, jusque sur les confins de la
Terre Promise; il avait été trouvé par
Dieu « fidèle dans toute sa maison ». Dans
une circonstance seule, à Mériba, il avait
cédé à un mouvement d’impatience, si
naturel du reste; mais son intercession
auprès de l’Eternel avait toujours été si
efficace pouf les rebelles... et il implore:
« Laisse-moi passer, je te prie, laisse-moi
voir ce bon pays de l’autre côté du Jourdain, ces belles montagnes !... ». Mais
l’Eternel est inflexible: «Tu ne passeras
pas... Ne me parle plus de cette affaire !
Était-ce un châtiment? Sans doute:
n’est-il pas beaucoup redemandé à celui
auquel il a été beaucoup confié? — Ou
peut-être Dieu avait-il en vue un bien
supérieur? Sans doute aussi: son serviteur était désormais trop âgé pour la
lourde tâche de la conquête de Canaan;
et Dieu, tout en rejetant sa prière, faisait éclater envers lui comme envers le
peuple sa miséricordieuse sollicitude.
Il n’en est pas autrement pour nous.
lorsque le Seigneur n’exauce pas nos
prières. C’est parfois (pas toujours, loin
de là) par une juste correction, et II fait
alqrs concourir au bien nos rebellions
elles-mêmes. C’est souvent en vue d’un
bien supérieur, éternel, que notre raison
limitée ne saurait comprendre actuellement. Cela peut encore être afin d’éprouver notre foi, —• ce fut le cas pour Job.
N’est-ce pas, souvent, parce que nous
« demandons mal? ». Comme des enfants,
qui ne savent pas bien ce qu’ils veulent?
Ou uniquement guidés par des préoccupations égoïstes, voire toutes charnelles?
Ou parce que nous prions par pieuse habitude plus que par besoin de l’âme, sauf
tel cri de désespoir que l’adversité arrache même à l’impie? Et notre manque
de foi véritable, de cette foi qui ne voit
point en Dieu un magicien au service de
nos petits caprices, mais qui croit, en la
sagesse autant qu’à la puissance du TrèsHaut 1 Et les « mains souillées » que nous
élevons parfois au ciel, souillées par une
rancune secrète, souillées, parce que si
nos lèvres prient Dieu, notre cœur adore,
iMammon 1
♦
* ♦
IL Si Dieu n’exauce pas toujours nos
prières. Il ne les laisse cependant point
sans réponse. Moïse en fit l’expérience:
dans le refus même de Jéhovah, quelle
réponse miséricordieuse ! « Monte au
sommet... porte tes regards... et contemple «. Il pouvait donc le contempler dans
toute son étendue, ce beau pays de la
promesse, car « sa vue n’était point affaiblie» et peut-être même Dieu l’avait
merveilleusement douée à cette heure:
quelle compensation ! Mais il y a plus
encore. Quant à lui, il allait entrer dans
son repos, à l’abri de toute lutte, dans le
vrai pays de la promesse, où son âme
pourrait contempler le mystère ineffable
de la Rédemption; ne retrouvons-nous
pas en effet notre héros s’entretenant
avec Jésus du salut du monde? Quelle
glorieuse compensation !
Je crois en de semblables compensations pour ceux qui prient dans un esprit
chrétien sans obtenir d’exaucement visible; je sais que Dieu répond à nos requêtes, quand bien même II nous arrête:
« C’est assez ! ». A nous d’exercer notre
ouïe à percevoir la réponse, lorsqu’elle
n’est|pas celle que nous attendions ! —
La réponse, c’est tout d’abord et toujours
Sa présence, cette présence de Dieu en
nous, qui n’est pas un vain mot, mais la
réalité précieuse dont ont fait la douce
expérience un Asaph : « Cependant, je
suis toujours avec Toi ! », un S. Paul,
auquel le Christ répondait, sans l’exaucer: « Ma grâce te suffit », Jésus lui-même
qui pouvait|dire au plus fort de la détresse : « Je ne suis pas seul, car le Père
est avec moi ».
La réponse divine, c’est encore la certitude inébranlable (malgré les obscurités
inévitables d’ici-bas) qu’au-dessus des
grâces particulières, légitimes que nous
réclamons comme bonnes et nécessaires
à notre point de vue, il y a un plan parfait établi par l’Amour infini, à la réalisation duquel le Tout-Puissant fait concourir dans sa Sagesse toute chose, les
exaucements comme les épreuves; il y a
Sa volonté, qui seule est « bonne' et parfaite » ; et que, par conséquent, au-dessus
de toutes nos invocations les plus légitimes, il y a celle-ci qui les prime et les
contient toutes : « Que ta volonté soit
faite ! ». « Enseigne-moi à faire ta volonté ! ». Donne-moi ton Esprit, qui
« intercède lui-même » pour moi !
♦ *
‘C’est là qu’est tout le secret; c’est en
pénétrant dans la communion de tout
notre être, de toute notre vie avec le
Pèfe, que nous entrons dans ses vues
et que ses pensées deviennent nos pensées; et c’est dans la mesure où nous
connaissons mieux sa volonté, que nous
apprenons aussi à « prier comme il faut »
et que nous pouvons alors triompher avec
le Rédempteur: «Je savais bien que tu
m’exauces toujours ! ». ,
Louis Marauda.
Christ dans la famille.
I. Dans chaque famille il y a un élément de nécessité et un élément de liberté.
Le premier consiste dans le fait qu’on ne
peut pas choisir la famille dans laquelle
on entre. Et lorsque l’on entre dans une
famille on est tout de suite uni à tous
ses membres par des liens qu’on ne
pourra jamais délier. Cela peut être un
bonheur ou un malheur; on peut hériter
ainsi la santé physique et morale ou bien
toute espèce d’infirmités physiques et
morales.
Jésus en naissant sur la terre dans la
famille de Joseph et Marie ne pouvait
pas se soustraire à ce lien de la nécessité.
Il entra donc dans une famille qui avait
ses traditions, ses habitudes, et sa place
bien claire dans la société; il eut par la
suite des frères.
Toutes ces circonstances ne furent pas,
sans effet sur lui, et il est très probable
que Joseph et Marie aient exercé une
influence marquée dans son éducation.
Nous n’avons aucun détail à ce sujet,
mais n’est-ce pas un fait caractéristique
que les pensées exprimées par Marie dans
son cantique soient si souvent présentés
dans la prédication de Jésus?
Une autre influence qui s’est exercée
sur lui etjà laquelle il ne s’est pas soustrait, bien au contraire, est celle de la
tradition de famille, d’après laquelle il
était descendant du roi David. Sa famille
était une] de celles dont pouvait sortir
le Messie. Serait-ce lui-même? En tout
cas: Noblesse oblige.
Enfin il supporta l’opprobre de son
humble origine, car quoiqu’il fût d’origine royale la famille dont il était issu
vivait dans la pauvreté. Lorsqu’il parut
sur la scène de la vie publique, on disait
de lui: «N’est-il pas le fils du charpentier?».
Sa vie est la meilleure réponse à ceux
qui n’ont égard qu’à la condition des
personnes ; elle est un encouragement
pour les méprisés et pour les personnes
d’humble naissance, et leur montre qu’on
peut fermer la bouche aux adversaires
et gagner l’estime et l’affection des hommes par la force du caractère et par une
vie consacrée au bien.
♦
L’élément de liberté que nous trouvons
dans l’institution de la famille nous est
donné par le fait que l’homme n’entre
que de sa volonté dans l’état du mariage.
On peut choisir le compagnon ou la compagne de la vie et on peut exercer sa
volonté dans la formation du nouveau
milieu de famille.
Jésus n’a pas usé de ce privilège et
n’est pas devenu fondateur d’une famille. Il n’a pas manqué de gens qui
ont considéré cela comme une lacune
dans l’exemple qu’il nous a laissé. Et
toutefois lorsqu’il s’agit du plus sacré
des liens, c’est encore son exemple qu’on
nous donne. «Maris —• dit S. Paul —
aimez vos femmes comme Christ a aimé
l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle,
afin de la sanctifie^ après l’avoir purifiée
par le baptême d’eau et par la Parole,
pour faire paraître devant lui cette
Eglise pleine de gloire, sans tache, ni
ride, ni rien de semblable mais sainte et
irrépréhensible ».
IL Jésus a honoré la famille pendant
toute sa vie.
De son temps on dénouait les liens de
famille avec la plus honteuse facilité.
Un rien, une vétille suffisait pour obtenir le divorce qu’on pratiquait couramment. Jésus condamna hautement cet
abus et insista sur la sainteté du mariage.
Son amour pour les énfants est bien
connu et s’il n’a pas créé l’amour paternel ou maternel, il les a rendus plus
profonds et plus raffinés. L’amour de
parents payens pour leurs enfants est
quelque chose de rude et sauvage en comparaison de l’amour de parents chrétiens.
En disant : « Laissez venir à moi les petits enfants » il a transformé la maison
en un sanctuaire et a fait de l’œuvre des
parents un ministère. Les leçons d’une
mère et les exemples d’un père chrétiens
ont plus fait pour le Christianisme que
les sermons des plus éloquents prédicateurs. Parmi les grands chrétiens de tous
les temps, il y en a bien peu qui n’aient
formé leurs plus profondes convictions à
la suite des impressions reçues dans l’intimité de la famille.
Ce sont sûrement aüssi les affections
2
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de la famille qui ont suggéré à Jésus tels
de ses miracles. Quand il guérit la fille
de la Cananéenne, quand il rendit le fille
de Jaïrus à son père, et à la veuve de
Naïn son fils, quand il ressuscita Lazare
pour les deux sœurs de Béthanie il
éprouva certainement un vrai bonheur
à la vue de ces rénuions de famille. Et
dans la' parabole de l’enfant prodigue il
nous montre comment il entendait l’amour paternel.
Mais c’est surtout par sa propre conduite qu’il nous montre son respect pour
la vie de famille. Nous avons peu de détails à ce sujet, mais ceux que nous avons
nous montrent un fils parfait. Il croissait en stature, en grâce et en sagesse devant Dieu et devant les hommes. Quelle
plus grande joie pour des parents? S’il
a su dès sa jeunesse qu’il serait le Messie,
n’est-ce pas d’autant plus remarquable
ce qu’il nous est dit dans l’Evangile de
Luc : « Il vint avec eux et leur était soumis ?»
On suppose généralement qu’après la
mort de Joseph c’est Jésus qui est devenu le chef de la famille et en a eu la
charge. Nous ne savons rien de précis à
ce sujet, mais nous trouvons au moment
de sa mort un fait très instructif. Quand
il était cloué sur la croix il vit sa mère
et lui parla. C’était une heure d’agonie
pour lui et un tourment inexprimable
déchirait son corps; il ne demandait qu’à
laisser de côté les choses de la terre pour
s’entretenir avec son Dieu seulement.
Son cœur était opprimé par le poids du
péché du monde. Et au milieu de tout
cela il aperçoit sa mère et tout de suite
pourvoit à son avenir. Il demande à un
disciple de le remplacer auprès d’elle et
il choisit tout juste le plus aimable entre
tous. Ce n’est ni Pierre, l’inconsidéré, ni
Thomas, le mélancolique, mais Jean,
celui qui, avec plus de tendresse, pouvait
s’entretenir avec elle de Celui que tous
deux aimaient, et qui pouvait le mieux
pourvoir à Marie sans qu’elle aie le sentiment de lui être à charge.
Dabrusio.
L’ : : DES COURS
d’i
résonner les échos du Palazzo Salviati,
que Diep bénissè vos âmes et leur, donnq|
,,Sa vision I Et qu’il soit avec notre chère
Faculté pour eh faire toujours plus une|
Ecolé de Prophètes ! ■
Nous sommés heureux de pouvoir offrir à nos lecteurs un compte-rendu de la
séance d’inauguration que notre ami
l’étudiant M. Costabel nous a gentimentî
envoyé :
Mardi 14 courant, dans l’après-midi,
a eu lieu l’ouverture du 65.me cours de j
notre Faculté de Théologie. La cérémonie’
a été cette année particulièrement solennelle puisque la Faculté reprend sesr
leçons après quatre ans d’interruption^’^
et avec un bon nombre d’étudiants.
Huit, en effet, étaient présents à l’ouverture et probablement trois autres ne tarderont pas à les rejoindre. Le public serait accouru plus nombreux à la cérémonie de l’ouverture si la pluie ne l’eût
pas retenu. Il y avait, cependant, outre
un bon nombre de membres de nos Eglises de Florence, plusieurs de nos pasteurs, des amis de notre Eglise et même
des personnes de marque, telles que le sénateur Chiappelli, le prof. Pio Rajna,
padre Ghignoni et d’autres.
A 3 heures et 30, dans l’Aula Magna
du palais Salviati, la cérémonie, présidée
par le Modérateur, commence. Après
avoir déclaré ouvert le 65.ihe cours de
la Faculté, M. Giampiccoli donne la parole au doyen de la Faculté même, M.
Luzzi, qui est chargé du discours d’ouverture. M. Luzzi traite le sujet: La nostra Facoltà di Teologia e il suo compito.
L’orateur développe successivement les
trois points suivants: 1° Che cosa sia la
nostra Facoltà; 2° Che cosa faccia; 3° Che
attitudine assuma di fronte alle manifestazioni del pensiero moderno. Le discours '
• ■
de M. Luzzi, clair et élevé, est vivement
applaudi, par l’auditoire. M. Giampiccolii
ajoute quelques paroles en s’adressant '
surtout aux étudiants après quoi la cérémonie est terminée.
Nous ne pouvons que remercier Dieu
de ce qu’il accorde à notre Faculté de
Théologie de commencer cette année
académique sous d’aussi heureux auspices.
un Collège et une Ecole Normale à nous.
Que Dieu iwus aide à y former des jeunes
gens et def heunes filles qui aient du caractère et'ijui se préoccupent comme Salomon d’acquérir avant tout la Sagesse.
M. Tron donne enfin le bentornato à MM.
les prof. A. Jalla et Ad. Tron, qui nous
reviennent de l’armée, et la bienvenue aux
nouveaux proff. MM. Albert Sibille, David Bosio et M.lle Muller. Après une
prière de M. le pasteur Soulier, M. le présidé Maggiore lit sa prolusion qui a pour
sujet: La Psychologie des insectes. Après
nous avoir donné une idée du nombre des
insectes (il y en a 350 mille espèces) de
leurs moyens de se défendre, de leurs habitudes souvent très cruelles, de leur prolificité (p. ex. philloxéra), de leur sagesse
dans la division du travail (p. ex. les
abeilles et les fourmis), M. Maggiore examine les sujets de l’influence de la lumière sur les habitudes des insectes, de
la simulation de la mort de la part de
quelques-uns d’entre eux, de leur mémoire locale, de leur possibilité de modifier leurs habitudes et conclut: «Que
l’instinct à lui seul laisserait l’insecte
sans défense; mais au moyen de l’intelligence ou du discernement l’insecte
peut perfectionner l’instinct ». La belle
et intéressante prolusion est accueillie
par de longs applaudissements.
M. le Méodrateur, puisqu’on a parlé
d’insectes, veut rappeler aux élèves un
exemple que nous donnent les fourmis:
l’activité. C’est le travail qui a rendu puissants les Etats-Unis, et c’est le travail
seulement qui peut résoudre le grand
problème qui se pose aujourd’hui devant
nous, celui de la reconstruction. « Mes
amis, conclut le Modérateur, je veu^ç vous
laisser une parole de la Sainte Ecriture
dont j’ai fait moi-même maintes fois
l’expérience: Les jeunes gens se fatiguent
et se lassent... mais ceux qui mettent leur
confiance en V Eternel prennent de nouvelles forces i> (Esaïe xl, 30).
On donne enfin lecture des noms des
élèves promus dans nos deux instituts.
pom< líÍBÍIlai>d0 dB ^-jBan.
Ecole de Théologie.
Qu’il est beau de pouvoir, après quatre
ans de silence, parler de nouveau de
l’inauguration de notre Ecole de Théologie de Florence 1
Nos étudiants avaient été dispersés
par la guerre; nos professeurs avaient
laissé leurs cours et leurs études pour
remplacer les pasteurs mobilisés. Et le
Palazzo Salviati qui accueillait chaque
automne la bruyante compagnie de nos
étudiants, est resté silencieux et triste
pendant ces dernières années: plus de
chants, plus de courses dans les escaliers,
dans la crainte d’arriver en retard aux
leçons (surtout à la première du matin),
plus de jeux de boules et de discussions
théologiques dans les allées du jardin 1
Pendant que ses étudiants étaient à la
guerre, le Palazzo est devenu un asile de
souffrance : la charité fraternelle y a accueilli nos frères des pays envahis par
l’ennemi.
Mais l’heure du silence et de la tristesse est passée. Dieu merci. Le palais
séculaire ouvre de nouveau ses grandes
portes cochères à de nombreux jeunes
gens qui arrivent des 'Vallées et des villes
d’Italie, poussés par le désir de se préparer au S. Ministère, et de contribuer
ainsi de toutes leurs forces à cette œuvre
de renouvellement moral et religieux
dont notre patrie a si urgent besoin.
Jeunes gens, qui faites de nouveau
Collège et Ecole Normale.
La séance d’inauguration des cours
pour le Collège Vaudois et l’Ecole Normale a eu lieu à La Tour lundi 20 cour.,
à 2 heures de l’après-midi, dans la grande
salle de la Maison Vaudoise.
Quel magnifique coup d’œil offrait
notre belle salle 1 Les bancs, qui sont
occupés pendant les séances du Synode
par les pasteurs et les députés des églises,
avaient été envahis par une foule de
garçons et de jeunes filles ; les plus grands
s’étaient rangés d’un côté; les plus
bruyants s’étaient placés aussi loin que
possible de MM. les professeurs. C’était
surtout le Val Pélis qui était représenté,
mais les garçons et les jeunes filles du
Val St-Martin ne manquaient pas non
plus. Ces dernières s’étaient réunies dans
un banc: on les reconnaissait à l’austérité de leur habillement et à leurs grands
yeux rêveurs et profonds, les yeux des
filles de la haute montagne.
Le vice-modérateur C. A. Tron, surintendant de nos instituts, ouvre la séance
par la lecture d’un passage de la Bible
et par une allocution: «C’est une fête,
dit-il, que nous célébrons aujourd’hui:
une fête pour les étudiants consciencieux
qui recueillent le fruit de leurs labeurs;
une fête pour les professeurs qui ne se
sont pas épargnés; une fête pour les parents...
Nous avons le grand privilège d’avoir
de notre Œuvre et auxquels nous expri
mons notre profonde reconnaissance.
Jîais nous sommes loin, hélas ! d’avoir
en caisse cette somihe. Vu qu’une partie
a été absorbée déjà parles frais courants
de ces derniers mois. C’est à peine si,
ajoutée à nos entrées ordinaires, elle nous
permettra d’arriver jusqu’au 30 juin
prochain.
Et après? Nous ne pourrons pas abuser
de la bonté de nos amis au point de transformer en collecte... cronique la collecte
extraordinaire que nous avons lancée en
mai dernier, lorsque nous étions hantés
par le déficit et l’impossibilité d’assurer
le pain quotidien à nos vieillards.
Nous ne voulons pas capitaliser non
plus, sauf... occasions providentielles et
invoquées de tout notre désir.
Notre souci est de pouvoir traverser
ces deux ou trois années de crise, de garantir l’existence à notre Institution,
c’est à dire le pain ej le toit à nos vieillards d’aujourd’hui et de demain, jusqu’à ce que de meilleurs jours ne soient
revenus. Notre tristesse c’est de ne
pouvoir accepter toutes les demandes
d’adniissjon de ces pauvres vieillards de
la vallée, dénués de toutes ressources et
dont les Consistoires ne sont pas à même
de garantir le moindre secours.
Il y a, nous en sommes certains, bon
nombre d’amis vaudois, auprès et au loin,
qui ont à cœur les vieillards du Val Pélis.
Puissent-ils entendre notre voix et répondre bientôt à notre appel.
On est prié d’adresser les dons à M.
Jean Bonnet, pasteur, de Luserna S. Giovanni et président de l’Administration
de l’Asile.
CHRONIQUE VAUDOISE.
M. l’ing. Rostaing, président de l’Union Chrétienne des jeunes gens de Turin, nous a remis L. 250 pour notre
« Asile des Vieillards » sur l’en-caisse de
la soirée Britannico que ces jeunes gens
ont donnée dans notre Maison Vaudoise.
L’Administration de l’Asile leur adresse
à tous ses plus vifs remercîments.
Voici la liste des dons que nous avons
reçu depuis le 15 août dernier en réponse
à notre appel en faveur du même Asile:
Henri et Mathilde Ribet (Turin),
L. 100 —■ Noëlie Malan, 50 — Robert
et Georges Turin, 25 —■ Gustave Turin,
25 —’ Sophie Servettaz, 100 — Henri
Peyrot, 50 — Union Chrétienne des
Jeunes Gens, 250 —• Amato Jalla, 200 —■
Hélène veuve Bellion (Saint-Jean), 20 —•
Marie Bertin (Cabianca), 4 —■ Susette
Revel, 1,30 —■ Collecte au temple, 57 —
Eléonore Calïarel, 10 —■ Société « Le
Printemps», 700 —• Barthélemy GayMourglia, 50 —• Marie Veuve Decker, 50
— Revellino Camillo, 10 — Frédéric
Eynard, 10 —• Soirée Alleanza Nazionale,
36 — Albert Albarin, 20 —■ Doct. Stanislao Rocchi (Como), 50 — Amato Albarin (Ferrara), 50 — Nourrice M.me
Giampiccoli (T^rariras), 183,50 — Robert
Bauer, Gênes, 100.
L. 2151,8
Listes précédentes « 2418,
BOBI. Nous apprenons que dimanche
dernier M. le pasteur Gardiol faisait ses
adieux à la paroisse qu’il « desservie pendant 44 ans. L’assemblée écouta dans un
profond recueillement et avec la plus
grande émotion l’allocution du pasteur
sur les paroles de l’apôtre Pierre : Croissez dans la grâce et dans la connaissance
de ,N. Seigneur et Sauveur Jésus-Christ,
ê
paroles qui lui avaient servi de texte le
jour de son installation, en octobre 1875.
Dans l’après-midi eut lieu une agape
fraternelle organisée par le Consistoire
avec l’intervention du syndic, du juge
de paix, des pasteurs Bertalot et David
Revel et d’un certain nombre de frères
et de sœurs de l’Eglise; au cours de cette
agape bien des souvenirs intimes et précieux furent rappelés, d’un côté et de
l’autre, jusqu’à ce que trop t^ hélas !
arriva l’heure de la séparation. Comme
témoignage de reconnaissance et d’affection chrétienne on offrit au pasteur un
parchemin accompagné d’un objet qui
será’ encore fort utile, même pour un
pasteur en retraite.
Quelques dimanches auparavant, les
mères de famille et les jeunes filles de
l’Unioh Chrétienne, au grand complet,
avaient pris congé de leur présidente
M.me Gardiol, dans une réunion qui ne
sera pas oubliée de si tôt.
Après quelques allocutions, des chants
et des prières, on offrit à celle qui allait
partir un souvenir précieux qui l’a profondément touchée.
Nous recevons et publions très volon
tiers:
Total L. 4569,8
Nous remercions le Seigneur d’avoir
pu recueillir cette somme grâce à la touchante générosité de tous ces chers amis
M. et M.me Gardiol ne pouvant, comme ils l’auraient désiré, visiter chaque
famille en particulier, se servent de
l’Echo pour remercier la paroisse toute
entière qui leur a toujours témoigné, et
surtout à l’occasion de leur départ, une
si chaude sympathie, et ils implorent sur
elle toutes les bénédictions d’En-Ha ut.
Barth. Gardiol, pasteur.
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FLORENCE (Via Manzoni). Le 12
courant a eu lieu, dans notre église, l’installation du nouveau pasteur M. H. Meynier. M. le prof. E. Comba qui pendant
lés années de guerre a été le conducteur
de notre congrégation, a présenté M.
Meynier et lui a donné la bienvenue dans
son nouveau champ de travail.
M. Meynier a pris pour texte de son
sermon d’installation les paroles de l’Apôtre: «Nous ne prêchons pas nous-mêmes
mais nous prêchons Jésus-Christ (2 Cor.
IV, 5).
LA TOUR. Les séances de la Société
missionnaire Pra del Torno seront régulièrement reprises dans une salle de
l’Ecole Normale le samedi soir, à 8 h.,
à partir de samedi 25 courant.
Le président Rivom Guido.
Conférence sur l'Anoiériqae.
—■ Dimanche 26 octobre à 7.30 h. du
soir, dans l’école de Sainte-Marguerite,
M. le docteur Théophile D. Malan, pasteur à Philadelphie, donnera une conférence familière sur l’Amérique.
— Lundi 20 cour., M. Cesare Gay, secrétaire de la Fédération des Etudiants
Chrétiens (Branche italienne) a eu une
entrevue à La Tour avec nos jeunes frères de la société missionnaire Pra del
Torno. Nous apprenons que notre société
sera représentée au Convegno de la Fédération qui se tiendra au mois de janvier à Rome, et nous sommes sûrs que
nos jeunes gens y porteront une note
franchement et positivement évangélique
— C’est M. le pasteur Lévy Tron qui
a occupé la chaire dimanche dernier en
prêchant sur les paroles de louange adressées à l’église de Sardes: Sois vigilant et
affermis le reste qui est près de mourir;
car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites
devant mon Dieu (Apoc. iii, 2).
— Fonds de retraite pour pasteurs, ve-noes et orphelins. Seconde liste. Quartier
des Rousseîngs: Armand-Hugon, ex-ancien, frs. 20 — Armand-Hugon H., veuve,
5 — Armand-Hugon Marguerite, 5 —
Aftnand-Hugon S., 3 —- Armand-Hugon
J. (Ciamboun), 3 — Charbonnier Elisa, 1
— Famille Eynard (Arnoulets), 5 —
Gönnet J. (Pension du Fort), 5 — Gonin Jean Daniel, 5 — Gonin Jacques, 1
— Gonin Louis, 2 —■ Jourdan J. J. et
famille, 25 — Jourdan J. Daniel, 2,50
—■ Jourdan Jean, 3 —■ Long Etienne, 1
— Meynet Léon, 2 —• M. M., 1 —■ Travers Jean, ancien 5 — Travers. Jacques, 2
— L. 96,50 — Liste précédente L. 7.100
— Tofal L. 7.196,50.
MASSEL. Notre paroisse aura le privilège de jouir déronavant du ministère
régulier d’un pasteur. Dimanche l9 cour,
a eu lieu l’installation de M. P. Chauvie
qùe la V. Table à désigné comme nouveau conducteur de notre congrégation.
C’est M. Louis Marauda, délégué de la
Commission exécutive, qui a procédé à
l’installation. Son allocution claire et
éloquente et pratique rur Josué i, 9 et
celle de M. Chauvie sur Ps. cxxiv, 8 ont
été fort appréciées par la nombreuse assemblée attentive et recueillie.
Dimanche prochain aura lieu, D. V.,
l’élection du nou^veau Consistoire.
PRARUSTIN. Dimanche dernier a
eu lieu l’installation du pasteur J. Bertinatti devant une nombreuse assemblée
très attentive et émue.
Le pasteur délégué par la Commission
exécutive, M. C. A. Tron, prit comme
texte les paroles: Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur sournis; car ils veillent
au salut de vos âmes dont ils auront à rendre compte (Héb. xiii, 17).
M. le pasteur Bertinatti s’adresse en
suite à l’assemblée en lui indiquant le but
que chaque membre d’église devrait se
proposer. *
Nous formons les meilleurs Vœux pour
que le ministère de M. Bertinatti soit
abondamment béni au milieu de nos
frères de Prarustin.
TRIESTE. Le 15 cour., d’une manière
soudaine et inattendue. Dieu rappelait
à Lui M.me Gina Vidossich-Varisco, femme de M. Carlo Vidossich, qui s’était
établi dans cette ville depuis deux mois
seulement. Fiancés depuis bien des années, ils s’étaient mariés en 1917 et après •
avoir connu les horreurs de l’angoissante
et interminable guerre, ils avaient pu,
enfin, se réunir. Le soleil le plus beau brillait dans leur ciel serein, après une si
longue et terrible tempête et ceux qui savaient combien ils avaient souffert
croyaient que leur vie devait s’écouler
désormais, paisible et heureuse dans
l’amour qui les unissait sous le regard
de Dieu. Et leur bonheur allait devenir
plus profond à l’arrivée du petit fils qu’ils
attendaient d’un jour à l’autre. Mais
Dieu en avait autrement disposé I O, Seigneur, que tes jugements sont insondables et tes voies incompréhensibles !
L’ensevelissement eut lieu le 16 et le
service funèbre, auquel prirent part aussi
quelques frères de l’église romaine, fut
présidé par le pasteur Del Pesco.
Encore une fois nous exprimons notre
sincère et profonde sympathie à M. Carlo
Vidossich, qui dans sa grande douleur a
su démontrer la puissance bienfaisante
de la foi chrétienne; à sa mère et à sa
sœur qui, venues ici pour un tout autre
évènement, ont rendu un si beau témoignage à l’Evangile de la grâce de
Dieu; à son père et aux membres de sa
famille qui sont à Milan et à La Tour;
et à la famille Varisco, si durement
éprouvée. g. d. p.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOÎSES.
3.me Liste de Souscriptions.
M.me Noélie Malan (Orphe-
linat) L. 100,—
M. Attilio Jalla (Hôpitaux) » M.me Durand-Canton veuve 40,Gay (Refuge) » 25,M. Albert Gay (Id.) » 25,—
M. Charles Vola (des Cafareis) » 5,L. 195,—
Listes précédentes » 315,50
Total L.' 510,50
Lit Doct. Chev. Amëdée Rostan.
22.me Liste de Souscriptions.
M. P. G. Crouzet L. 5,M. Albert Gay » 10,—
L. 15,Listes précédentes » 777e,—
Total L. 7791,—
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
è per i nostri orfani di gaerra
59^ Lista.
Somme precedenti L. 179.453,02
Gente Alessandro, Bovile » 5,—
Peyronel Alessadro, Trussan,
Villasecca i,—
Brès Lorenzo, Riclaretto » 2,—•
Poét Pietro, dei Poèt, Perrero » 2,—
Gay Margherita, vedova Godino. Benna (32) » 50,—
Louis Pilon, Tunisi » 5,—
N. D. Sig.ra Carla Corradini
Tobler, Firenze (164) » i.ooo,—
Q. Gay-J non, Lus. S. G. (165) » 25,—
Coniugi Teresa e Giuseppe Bessone, Pinerolo » 200,—
B. P. e famiglia, Torino (2) » 50,—
B. P. e famiglia, Torino (166) » 50,—
■ Luigi Vidossich, Milano » 25,—
Bmilia Pons, Torino » .21,—
Livia Tarducci, Roma (167) • 5.—
Colucci Bey cav. Dom., Cairo » 40,—
Colacci Amalia, Id. i 24.—
Colucci Seiffredo, Tenente, Id. . » 24.—
Colucci Nicola, caporale, Id. > 24.—
N. N., Id. » 4.—
Tagliacozzo Giulio, Id. , * 4.—
lacovelli Diego, Id. i 12,—
N. N., Id. » 20,—
Zaghikian Jean, Id. > 20,—
Ablitt Walter, Id. » 40.—
Anonimo, Id. » 40,—
N. N., Id. • 4.—
Schinazi, Id. 1 8,—
A. P.. Id. > 4.—
Ramel Boutros, Id. » 4.—
Mikhail Guirguis, Id. » 4.—
Scarzella Giovanni, Id. » 8.—
Kaddad avv. T., Id. » 4'—
Messina A. G., Id. » 12,—
R. G. L-, Id. » 4.—
Vescia Emmanuele, Id. » 4.—
De Cristoforo Nicola, Id. » 4.—
I. N., Id. » 8,—
C. Q., Id. » 4.—
D. C., Id. ]» 4.—
Altobello Nunzio, Id. i IO,—
M. S., Id. • 4.—
J. E. K., Id. » 4.—
E. C. T., Id. » 4.—
E. B., Id. » 4.—
A. Z., Id. » 2,—•
Meschemberg Sarina, Id. » 6,^
X., Id.' » 2,—
Tedeschi Giacomo, Id. » 4.—
Ramé, Id. )» 2.—
Mieli E., Id. » 2,—
Cohen Elia, Id. » 2,—
A. F., Id. » 2,—
Nome illeggibile, Id. » 2,-—
Widmet C., Id. » 2,—
Balzan G., Id. • 2,—
Braunstein, Id. )» 4.—
Nome illeggibile, Id. » 2,—
De Martino Domenico, Id. » 20,—
Amato Giuseppe, Id. » 4.—
De Martino, Bartolomeo, Id. 12,—
N. N., Id. » 4.—
Altobello Maria, Id. D 2,—
Buccellati A.. Id. » 8.—
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
BELGIQUE. Les nouvelles qui paraissent dans les journaux à propos de Ja reprise du travail de la part de l’Eglise
missionnaire Belge, après les longues et
tristes années de l’occupation allemande,
sont excellentes, M. le pasteur écossais
Cairns en parlant du dernier Synode de
cette Eglise, auquel il a eu le privilège
d’assister comme délégué de l’Eglise
Unie d’Ecosse, nous dit sur le Record
l’impression bienfaisante qu’ont produit
en lui les séances consacrées à l’étude
des problèmes spirituels et financiers qui
sé présentent aux membres de cette vaillante petite Eglise. « L’esprit qui régna
dans ces réunions fut admirable. Tous
semblaient remplis d’un profond sentiment de reconnaissance envers Dieu qui
avait préservé son petit troupeau pendant ces années critiques et lui avait enfin donné la joie de voir le jour de la délivrance. Ce sentiment trouva sa plus
complète expression dans le chant du
Psaume cxviii. Ces mêmes paroles qui
furent chantées sur le champ de bataille
de Coutras par les armées d’Henri de
Navarre, sont aujourd’hui encore l’expression naturelle de la louange, dans
l’heure de la délivrance, chez tous les
protestants de langue française.
Les jours suivants bon nombre de rapports, concernant les différentes activités
de l’Eglise, furent lus (on n’avait pas
pu les imprimer à cause des prix excessifs). La position financière de l’Eglise
est la source de graves anxiétés. Elle
avait déjà avant la guerre un déficit chaque année ; ce déficit a maintenant énormément augmenté, soit à cause des
grandes dépenses que l’on a rencontrées
pendant ces dernières années, soit par le
fait que pendant le temps de l’occpuation
, allemande l’Eglise a refusé systématique
ment l’aide financière de l’Allemagne. Le
Synode considéra ‘ cette situation avec
foi et avec courage et nous sommes sûrs
.qu’il aura l’appui généreux des Eglises
protestantes d’Angleterre et d’Amérique.
— M. Cairns relève enfin le fait que
la plupart des pasteurs de cette église
sont de nationalité française ou suisse.
C’est ainsi que le Synode a nommé comme successeur du docteur Anet, à la
place de secrétaire général dé l’œuvre,
M. Gautier fils du prof. Gautier de Genève; un autre suisse, M. André Frommel, fils du regretté professeur de Genève, a offert dernièrement ses services
à l’Eglise missionnaire Belge; il paraît
aussi que, après la retraite de l’ennemi,
huit pasteurs et candidats accoururent
de la Suisse pour aider leurs frères Belges
dans la reconstruction de leurs églises.
Six d’entre eux sont dernièrement retournés en Suisse.
Que Dieu veuille bénir la vaillante petite Eglise Belge, dans la grande œuvre
à laquelle Dieu l’appelle !
CORÉE. Fuyant les persécutions et
le joug intolérable des Japonais, les Coréens émigrent en grand nombre dans la
Mandchourie. On en compte déjà 75,000.
Ils entreprennent la culture des pentes
montagneuses qui dominent les plaines^
fertiles occupées par les chinois. La Man-"
chourie est un vrai grenier à blé. Les missionnaires presbytériens, nombreux en
Mandchourie, accueillent les Coréens et
leur œuvre en sera fortement agrandie
et affermie.
Cette émigration s’est opérée dans le
courant de l’hiver dernier et elle comportait de grandes souffrances. Les fugitifs
traversaient les montagnes dans les neiges et par des froids rigoureux, la plupart mal vêtus, à pieds nus, dans un
grand dénuement, conduisant avec eux
leurs petits enfants. Admirons l’héroïsme
qu’ils ont déployé. (Journal Religieux).
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