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Soixante-huitième année - Anno X"
5 Février 1932
N“ 6
8
LEGHO DES VALLEES
PRIX D'ABOf ;
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
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AO, Le numéro; 20 centimes -«v
S
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR I A VIE INTÉRIEURE
« ...Et celui qui ne prend pas sa
croix et ne me suit pas, n’est pas digne de moi». Matthieu X, 38.
PreiKlre sa croix, notre croiix, voilà une
image qui ne nous est pias familière, un
orxire qui sonne d’une façon étrange à notre esprit, qui s’habitue si facilement à
ne voir dans Jésus que Celui qui portera
« notre proix ». Aussi, quand l’épreuve
nous frappe, quand nous sommés en butte
à la tentation, quand la croix devient si
lourde qu’elle va nous écraser, nous crions
à Jésus, pour qu’il nous en délivre, pour
î qu’il sèche nos plteurs, calme nos inquiétudes, efface nos tourments, éloigne le Malin.
Mais, souvent, Jœus nous semble sourd ;
nous implorons la délivrance, et Celui qui
a prononcé les paroles sublimes : Venez à
mai..., nous laisse en proie au mal, au péché, à la douleur.
* ^ Hî
Prendre notre croix et marcher ; quelle
sombre perspective, nous semble-t-il : une
route ensoleillée, ou un sentier jonché
d’épines : tour à tour, le vent, la pluie se
déchaînent ; quelques instants d’azur, toujours menacés de nuagesnoirs ; un but
qui semble s’éloigner à chaque pas que
nous faisons vers lui..., n’est-ce pas là,
bien souvent, la marche de l’homme, dans
cette vie ? Et pouï cette marche qui est
• souvent un rude combat, ne faut-il pas
avoir le corps libre pour avancer plus rapidement, pour être prêt à repousser toutes les menaces, à éviter tous les dangers ?
- Or, voici, dans ces conditions, prendre sa
croix, quel homme y songe ? La raiisqn n’a
qu’un seul conseil: jette-la; et cette
raison qui s’accorde æ>uvent avec une certaine forme de christianisme, fait que l’on
- ne se souvient du Christ que dans l’adver^site, lorsque notre croix devient écrasante.
Image sombre, disions-nous ; mais considérons ces paroltes conune Jésus les a prononcées : comme un ordre ; et elles apporteront un baume ineffable à notre coeur,
qui en sera fortifié comme le furent jadis
les douze, pour qui elles furent le
...rayon qui rassure
dam la plus sombre nuit,
le viatique qui devait les réconforter, et
, après eux tous les disciples, sur les routes
impériales, dans la prison, dans le cirque,
dans le doute, eh face de la mort.
^ ^
Pour être digne de Lui, il nous faut
prendre notre croix ^ et Le suivre : il est
imiK)Ssible de marcher sur ses traces sans
notre croix, nous dit-Il, mais il est donc
certain que, avec elle, nous, pourrons Le
f suivre.
j Oh ! la bienfaisante assurance : cette angoisse qui opprime mon cœur, cette
écharde qui tourmente ma chair, cette
blessure qui aigrit mon esprit, ma croix,
c'est aussi mon saldt, d je ne m’arrêterai
I)as à me plaindre, à gémir, à blasphémer,
d je la plaice courageusement sur mes
épaules, pour marcher en Le suivant, car
h est là, devant moi ; peut-être ne puis-je
Pas distinguer ses traits : mais
Il l’a dit,
71 je le crtds.
Pourquoi dis-tu : « Je suis trop las, la
^ I T^te est trop longue, l’épreuve tro^p rude,
m'en délivrera ? ».
^ ¡Vois cet homme qui marche devant toi :
sa croix est raboteuse, de longues mala^
dies ont brisé ses forces ; pourtant il
avance sûrement, car il sait que Celui qui
lui a dit,; Prends ta croix, et suis-moi,
peut aussi lui donner la force de marcher.
La croix, notre croix, nous la considérons
souvent comme une malédiction, comme
une punition que Dieu a voulu nous infliger, pour des raisons que nous nous efforçons en vain de chercher à compren,dre ;
et elle finit par nous obséder : comment
s’en délivrer ?
Sî * :’f
Un écrivain raconte une anecdote très
suggestive : Un père était sorti avec ses
enfants ; ceux-ei se promenaient, insouciants, quelques pas en avant, quand tout
à coup ils s’arrêtèrent : « Papa, passe de^
vant » ; papa obéit : « Pourquoi, mes enfants ? ». « Oh ! c’est qu’il y a des serpents ». Papa écarte le danger, et les
garçons le suivent confiants ; c’est simple :
quand il y a un danger, le père s’avance :
d’une main il tue les serpents, et de l’autre il caresse ses enfants qui ne craignent
plus rien.
Prends ta croix, mon frère, et ne crains
point : Il marche devant toi ! Il tend Sa
main, et une force mystérieuse t’est communiquée ; la route est longue, mais le
but est certain ; ce ne sont plus les montagnes qui s’estompent au loin, un idéal
aux contours vagues et nébuleux : c’est le
Calvaire, avec sa Croix. Jésus, le Fils de
Dieu et le Fils de l’homme. Celui qui s’est
fait parfaitement tout à tous, jusqu’à
mourir sur la Croix pour indiquer aux
hommes la véritable force : le sacrifice.
Oh ! prends ta croix, et suis-Le : car tu
pourras maixlier, tu pourras la supporter : oh ! sains discuter, marche ! a. b. c.
C’est la faute à...
c
II.
On a souvent déploré que dans l’opinion
de bien des chrétiens le culte, au fond,
se réduit à un prêche, tant il est vrai que
dans le langage familier on en est venu
à dire : « aller a.u sermon », pour ; « se
rendre au culte ».
Il ne s’agit pas, ici, de corriger seulement une expression' imparfaite, en ia
remplaçant par une autre plus exacte,
mais il est de toute nécessité que nos gens
se persuadent que si le sermon a sa place,
même diraiii3-je Line place de première importance, il y a d’autres éléments non
moins essentiels, tels que lia lecture de la
Parole de Dieu, la prière, le chant, la célébration de la Sainte Cène, qui concourent
tous ensemble à former ce tout, homogène
et harmonique, qui constitue le culte public, que nous devons rendre à Dieu.
Concentrer l’entière valeur du culte
dans la prédication c’est, en ne donnant
pas l’imijortanoe due aux afutres parties,
se priver de précieux secours spirituels
et exagérer le rôle du prédicateur.
De là il s’en suit que si, pour une raison ou l’autre, une prédication ne satisfait pas, il se trouve qui ne se fait pas
scrupule d’abandonner l’assemblée et de
ne plus mettre les pieds au temple.
Naturellement la faute n’en est pas aw
partant, mais au pasteur ejui prêche de la
sorte.
Pour X. il a un organe désagréable, qui
irrite l’ouïe et trouble l’attention, ce qui
l’empêche de se recueillir et de profiter
de ses ense%nenïents, par conséquent faire
acte de présence est inutile ; tandis que
pour Y. son pasteur a une voix si monotone, une cîadence si régulière, que cela
l’endort. Or pour dormir jà la dure, au
temple, tant vaut-il le faire commodément
chez soi.
Pour certains auditeurs, qui se piquent
de lettres et de purisme, la forme dont le
prédicateur revêt ses discours est trop négligée, parfois fautive, aussi dirait-il de
très bonnes choses, ils ne saunaient les
; goûter ; même le diamant, s’il n’est pas
poli, n’attire pas.
«Nous, prétextent d’autres auditeurs,
nous ne donnons pas trop d’importance à
la forme, mais nous visons à la substance!,
et à cet égard nous trouvons notre pasteur trop élémentaire, sans envergure ; ij
nous prend pour des enfants au catéchis;j,me... or, comme nous avons depuis longtemps fini notre cours, nous n’avons pas
'■ •besoin de recommencer, aussi il peut débi^ ter ses maigres homélies à qui il veut,
» mais pas à nous ! ».
Voici une autre classe de gens, qui ont
' voyagé et ont entendu, dans telle ou telle
autre grande ville, un prédicateur de re,.îiom; son éloquence les a conquis, et, de
î retour à leur foyer, üs ont commencé à
faire des rapprochements avec leur propre prédicateur, qui, en face de ce géant
de la chaire chrétienne, est par trop de
la tribu des naips. Et alors... ? « Quand
on a entendu cet aigle, véritable prince
de la parole, on ne peut plus absolument
se contenter d’un roitelet quelconque ! ».
Pour un quidaim, son pasteur cpltive le
genre ennuyeux, il se répète, il patauge,
il est interminablement diffus, en un mot,
après l’avoir assommé, d'retarderait encore l’heure de son repas, s’il se rendait
au cul'te.
Pour un autre, son pasteur ést trop direct, trop pressant ; on croirait, plus d’une
fois, qu’il fait des allusions personnelles
et qu’il se sert de la chaire pour flétrir
la conduite de tel ou tel autre de ses paroissiens ; aussi refuse-t-on d’être en butte
à ses traits acérés.
A cet égaird, qu’on nous permette de remarquer que tout ministre de la Parole,
fidèle à son mandat, sans penser à aucun
membre palrtioulier de son troupeau, doit
dénoncer jle mal, condamner le péché de
telle façon que chaicun puisse en retirer
un salutaire avertissement, si jamais il s’y
trouvait enchaîné. On ne bat pBs l’air en
amateur, mais on vise à un but, et quel
but ! Celui de fàire rentrer en soi-même
chaque aiuditeur pour un sérieux examen
de conscience.
Je me souviens que dans une église,
que j’ai desservie pendant de longues an-“
nées, ne voyant plus au culte un frère,
des plus assidus, je m’informai auprès de
lui de la raison de son éloignement, et il
me répondit que plüs d’une fois, dans le
cours de mes prédiications, en parlant des
hypocrites, des traîtres et notamment de
Judas, je m’étais tourné de son côté et
mon bras s’était tendu dans sa direction ;
qu’il avait aussitôt fermé les yeux car, à
ce moment, il lui semblait que tout l’auditoire devait le fixer. Combien de cas
analogues se produisent ! Le phénomène
s’explique non par l’intention du prédicateur de censurer en public tel ou tel autre frère, mais parce que, en déclarant
tout le conseil de Dieu, puisé dans sa
Parole, celleKii agit comme une épée à
deux tranchants, « elle pénètre jusqu’à la
division de l’âme et de l’esprit, jusque
dans la jointure et les moelles, elle juge
les sentiments et les pensées du cœur »
(Héb. IV, 12).
En résumé, au sujet de ces divers prétextes d’éloignement de la chaire chrétienne évangélique, je voudrais demander
aux nombreux mécontents s’ils se rendent
un compte exjct de ce qu’impliquent leurs
exigences au sujet de la prédication.
Un pasteur, à la tête d’une vaste paroisse ou d’une église nombreuse, est débordé de travail, et s’il n’est pas un orar
teur né, doué de facultés exceptionnellés
— ce qui est plus que rare — ü n’a guère
de temps •i&ponible pour le devenir à la
satisfaction de toutes ses ouaiües; car on
arrive difficilement à préparer de deux à
trois prédications par semaine, qui répondent, pour la forme et pour le fond,
à toutes les exigences d’une éloquence
impeccable.
Dans l’Eglise romaine on a tourné la difficulté, en réduisant au minimum d’un
prône ou d’une courte homélie la tâche
homüétique des curés. On a réservé altt
carême la grande prédication, qui est longuement et soigneusement préparée, le
plus souvent en collaboration, dans chaque
ordre religieux, et qui est débitée par
des hommes de choix, comme un acteur
réciterait son rôle.
Je n’entends point, par esprit de corps,
justifier ou acquitter le pasteur qui, se
fiant d’une certaine facilité de parole, ne
se prépare pas consciencieusement, ne soigne pas ses prédications, utilisant les
moments que ses multiples opérations lui
amcèdent pour cela; qui flâne, qui gaspille son temps dans des occupations domestiques, dans des lectures ou des conversations oiseuses. Non, il ne s’agit de
rien de pareil; mais, d’autre paîrt, en
abandonnant le cuite, ce n’est pas au pasteur, à qui l’on fait tort, avant tout;
c’est à soi-même, c’est au témoignage que
l’Eglise, 'dans son ensemble, doit rendre
devant le monde indifférent et incrédule.
En admettant plusieurs des plaintes susénumérées et bien d’autres, est-il possible qu un honnête homme ne trouve rien
pour son âme, même dans une prédication défectueuse ? Si un pèlerin est vraiment altéré, se refusera-t-fl de boire, parce
que la coupe qui contient de l’eau potar
ble n’est pas de cristal moulé, d’argent ou
d’or,? Si l’on a véritablement faim, on ne
s’abstient pas de manger un pain, parce
qu’il n’a pas une forme esthétique ou
parce qu’il n’est pas tout de fleur de farine ! L’affamé mange, avec appétit et
transport, le grossier pain de seigle, si
noir soit-ü ; il bénit Dieu d’en avoir à portée de main, et à volonté !
Est-il possible qu’une prière, qu’un
chant ne puisse pas donner à chaque auditeur un nouvel et puissant essor à son
âme, pour l’élever, des misères d’ici-bas,
dans la pure atmosphère des hautes cimes
de la spiritualité ? Pourquoi, alors, fuir ce
lieu où de telles occasions lui sont offertes ? C’est aussi injuste qp’insensé ! Si
chacun se retirait sous sa tente, armé de
si spécieux prétextes, qu’en adviendrait-il
de l’assemblée des croyants, qui doit réfléchir la lumière du Christ dans un monde
de ténèbres, qui doit pénétrer les masses
du bienfaisant leviain de l’Evangile ?
Que chacun prenne sa part de responsabilité et qu’aucun ne prétende se blanchir d’une faute de lâche désertion, en en
noircissant son pasteur.
Arthur Muoton.
2
Théologie pastorale... poor toas!
« Oh ! notre pasteur (...il) prêche si bien,
nous ne pourrions désirer mieux... mais il
ne fait pas de visites, il est toujours pressé
quajnd il nous serre la main tout près de
la maison !
« C’est vrai que les devoirs absorbants
ne lui manquent pas 'dans notre église
avec les catéchismes, les Unions de jeunesse, la Chorale, les réunions sur semaine,
les cultes du dimianche, etc., et cependant
combien on aimerait, on voudrait l’avoir
aussi quelques moments chez nous... nous
en avons un tel besoin ! ».
Ces paroles on les dit tout bas dans le
petit salfln, souvent autour de la«* table à
thé, quand on se rencontre entre amis ;
ces désirs on les exprime peut-être plus
ouvertement à la montagne pendant les
douces veiiUées, le. soir à l’écurie, quand
on parle de os,que l’on aime... de son église
et de son pasteur !
!li * 9
EUles ont le droit de paraître, aujourd’hui, sur l'EcJw... de la famille, de l’Eglise, et d’arrêter un instant l’attention
de tous. Elles nnt le droit de rendre pensifs les pasteurs, même si elles ont l’air
d’une chanson bien connue...
Elles leur rappellent qu’il ne suffit pas
d’ébaucher un gros sourire quand on rencontre ses frères, dans la rue ou au magasin ; qu’une bonne poignée de main, très
longue, très fraternelle, ne peut tenir lieu
de cet entretien béni qu’œt la visite du
pasteur à la maison.
Les membres d’église sont... exigeants.
Les pasteurs au^î (sauf exception), le
sont ! Il me semble entendre encore un
bon membre d’église aux cheveux gris,
avec une pincée de poils au menton, qui
disait un jour à son ami Barbo Jean Daniel : « Notre pasteur, il nous exhorte, et
avec quelle ferveur, à fréquenter les saintes assemblées pour y écouter la Parole de
Dieu, et il en a tous les droits ! De notre
part, il nous faut l'inviter, vu que nous
sommes un grand nombre de familles, à
« nous fréquenter t» aussi au moins une
ou deux fois par an ! ».
Nos pasteurs n’ignorent certes pas tous
les bienfaits qui découlent de ces visites
pastorales. C’est le pasteur qui se fait
vraiment l’ami de tous ses frères, qui fait
entendre non seulement du haut de la
chaire une parole qui fait du bien, mais
qui l’apporte dans rintimité du foyer, là
où elle n’est plus ni vague, ni générale,
ni imprécise. C’est le pasteur qui pénètre
dans l’intimité de la ^ie de ses frères : qui
se soucie d’en connaître de près les besoins, les détresses, les angoisses, les joies
et les espoirs.
C’est le pasteur qui laisse tomber un
peu de cette réserye qui lui sied lorsqu’il
est dans le temple ou dans l’écolei, mais
qui doit s’effacer lorsqu’il est en contact
direct avec les âmes et les cœurs.
C’est le pasteur qui ne fait acception
de personne, qui s’efforce de «se faire
tout à tous » ; qui oublie sa science, ses
études particulîèreis, ses goûts personnels,
I)Our se consacrer uniquement à sa mission apostolique...
Mais prétendons-nous dire quelque chose
de nouveau à nos conducteurs spirituels ?
Absolument pas ! Qu’ils souffrent cependant que nous soyons aujourd’hui les portevoix de nos frères.
Nous sympathisons avec nos pasteurs
lorsqu’ils doivent franchir le seuil des demeures où l’incrédulité, l’inconduite, la
haine, l’avasrice dominent. Nous pouvons
imaginer les luttes qui se livrent dans
l’âme du paisteur lorsqu’il doit dire les
paroles qui coûtent cher à l’homme qui
ne voudrait jamais « déranger » personne, mais que sa mission lui impose de
prononcer !
Nous sommes à même de comprendre sa
tristesse lorsqiu’il imtre de certaines « visites» dans lesquelles des cœurs froids
comme les pierres, des consciences sourdes
comme les talons, lui ont fait l’acaueil le
plus glatiial.
Mais lorsqu'il a vu une plîrte qu;’il
croyait à jamais fermée s’entr’ouvrir ; lorsqu’il a senti un cœur, auparavant dur,
frémir soius le souffle de l’Esprit de Dieu ;
lorsqu’il a vu l’un de ceux qui ne vont
jamais au culte ni à la réunion du soir,
courber son front, s’humilier, se repentir... quel ineffable bonheur, quel chant
de victoire sur ses lèvres !
Et à nous qui avons toujours la porte
ouverte pour^notne pasteur, qui le recevons comme l’on reçoit celui qu’on aime
parce qu’il nous est préposé dans le Seigieur, combien il nous tarde que ses pas
se dirigent vers notre demeure lorsque les
longs mois passent... !
Nous apprécions les sermons, les conférences, les leçons de notre pasteur ; mais
surtout ses précieuses « visites pastorales ».
e. g.
Il y a sept ans déjà, que Madame Lin a
Ginoulhiac-Erizzoni, fidèle membre de notre Communauté Vaudoise de S. Giovamii
in Conca (Milan), faisait paraître un
«Jour après Jour» qui — sans doute à
cause de l’extrême modestie de son Auteur — n’est pas encore très connu dans
nos milieux protestants italiens. Deux ans
plus tard, si je ne me trompe, notre sœur
vénérée rendait à Dieu sa belle âme de simple et fidèle servante du Seigneur.
Ayant moi-même beaucoup profité, spirituellement, du Giorno per Giorno composé pair Madame Ginoulhiac, je tiens à
le faire connaître .autour de moi et je
m’en vais donner — comme spécimen —
la traduction de quelques-aines des courtes pnières — qui avec des passages bibliques fort bien choisis — constituent ce
« Pain qiiotidiein » pour la vie de l’âme.
* * s
Père céleste, je voudrais me souvenir
dans mes prières de ceux que trop faciles
ment j’oublie. Je Te prie d’une façon toute
spéciale pour ceux qui ne me sont pas
sympathique. Enseigne-moi à voir partout Ton image.
* * »
Je Te remercie, ô mon Père, pour tout
ce que m'enseigne « le matin ». La longue
nuit finira, la douleur disparaîtra, les larme seront esuyée...
® H: *
O mon Sauveur ! Fais de moi un enfant de, lumière, afin que les découragés
retrouvent la force en voyant mon invincible et tranquille confiance en Toi.
* :¡:
Elargis mon cœur, afin que chacun de
mes Frères y trouve sa place.
* !¡= *
Enlève le brouülard de mes yeux, afin
que je voie les choses et les gens comme
Tu les 'vois.
® * *
Seigneur, fais-mpi connaître quelle est
Ta volonté à mon égard pour aujourd’hui.
Quelle est la tâche que Tu m’âs fixée ?
Que veux-tu que je fasse pour Toi ?
« » H:
Mon Père ! Je veux Te servir dans la
Liberté. Elargis mon cœur et aide^moi à
faire Ta volonté spontanément et avec joie.
* * »
Fais que la vision de ce qui est spirituel et éternel soit constamment devant
mes yeux.
* * «c
Que, dans mes (he^ures d’insomnie, je
puisse voir Tes étoiles et que, dans mes
heures de découragement, je sois fortifié
par Ta présence.
* * »
Fais-moi connaître et aimer la Vérité.
* * *
Que je pfuisse attirer d’autres frères à
Toi par la pureté de ma vie.
» « «
Mon Père céleste, je T’apporte mes péchés. Détruis leur influence sur mon âme.
Qu’ils soient effaofe de Ta mémoire, pour
l’Amour de Christ.
* * H:
Père ! Je veux me réjo.uir en Toi ! Non
seffienient Te suivre, mais Te suivre avec
joie
*
Que ce jour m’apporte la vision de la
réalité : une nouvelle perception du devoir, une nouvelle connaissance de la vie
et de mon privilège de T’appartenir.
;ic * *
Fais que ma folie de hier se transforme,
par Ta grâce, en sagesse pour aujourd’hui.
;I: :l!
Accorde-moi de sentir pronfondément les
injustices qui sont faites aux autres.
î^:
Que le sentiment d’être Ton enfant
m’empêche aujourd’hui de faire quoi que
ce soit d’indigne.
îiî M: :l!
Que ma, vie soit une continuelle ascension.
Que je ne me plaîgne jamais.
S! * *
Que je porte les fardeaux des autres.
# ü:
Que mes compagnons de route trouvent
en moi un reflet de Ta sainteté.
C’est lorsque naus sommes, mis en contact avec des âmes éludes comme celle de
Madame Lima Ginoulhiac-Frizzoni, que
nous .apercevons, tout autour de nous, l'es
gratides ailes blanches des anges.
J. Henry Meille.
.-O .-O WO ^
La Bibie,
Traductions. Durant l’année 1930-31, la
Bible a été traduite en 14 nouvelles langues : c’est-àndire que nous avons des éditions complètes des Saintes-Ecritures dans
148 langues différentes, des Nouveaux Testaments dans 157, des portions de la Bible
dans 339.
La plus grande partie des dernières traductions a été faite pour les Africains
{Bira, Hunde, Tula, Nuba, etc,.), et il est
à remarquer aussi qffiun Evangile a été
impripié pour les Vovrora, tribu d’aborigènes de l’Australie occidentale. Enfin, un
Bohémien de rAUemiagne septentrionale a
traduit le Nouveau Testament dans la
langue de aqn peuple, et de traducteur devenu colporteur, il a fondé une sorte de
librairie pour les Bohémiens, en Allemagne.
Dans les pays où l’Islamisme domine, la
diffusion des Saintes-Ecritures se poursuit
d’une façon des plus encourageantes,
grâce aussi au fait que l’écriture latine
est rendue obligatoire de par les lois : on
a ainsi publié une nouvelle édition de l’Evangüe selon Matthieu, et les travaux
pour la révision du Nouveau Testament
turc sont assez avancés, ce qui va permettre de répondre d’une manière favorable au désir du peuple turc, désir qui
se manifeste clairement par le fait qu'à
Constantinople, par exemple, le 80 % des
acquéreurs des Saînites-Bcritures sont des
disciples de Mahomet. En outre, au Caire,
centre înteflectuel 'de l’Islam, 17.000 volume,s, à peu près, ont été vendus, jour ne
pas parler du nombre, trois fois plus
grand, de volumes répa,ndus dans la région du delta du Nil. Nos colporteurs par^
courent aussi, avec un grand succès, les
régions du Soudan et de la Perse, où ils
sont accueiüis comme des bienfaiteurs.
Même parmi les Juifs les lecteurs du
Nouveau Testament sont nombreux.
Les cdportmrs. C’est à eux que l’on
doit, en grande imrtie, d'être parvenus à
vendre plus de 11.000.000 de volumes contenant les Saintes-Ecritures. Tout un
groupe (de <x>lporteurs a pu parcourir
4.800 milles dans l’intérieur de l’Algérie,
en visitant 137 villages et en vendant
5.000 volumes, parmi les Juifs et les Musulmans. Un autre colporteur a réussi à
pénétrer dans les contrées du Maroc méridiional, inaccessibles jusqu’ici.
Un autre s’est aventuré dans le Thibet,
en prenant rapparence d’un berger ; et il
a pu fonder une sorte de vente biblique,
en imprimant les Evangiles avec les ca
ractères en usage au Thibet, au milieu
même des lamas.
Un autre colporteur encore a pénétré
dans les contrées les plus sauvages de la
Nouvelle Guinée Hollandaise.
Préjugés qui disparaissent. H y a, certes, beaucoup d’hostilité diaffs le monde, à
l’égard du Saint Livre, hostilité due, en
très grande partie, à des raisons d’ordre
apparemment politique.
Les Birmans repoussent la Bible parce
qu’ils la considèrent comme une tentative
de conquête de la part des Anglais ; les
Druses de la Syrie l’apcusent d’être un
livre frmigcds : les Arabes de la Palestine
ne veulent pas des Saifites-Eeiiitures parce
qu’ils prétendent qu’elles sont un moyen
pour rendre lia, Palestine aux Juifs, ...et
ainsi de suite.
Il est bon toutefois de ixiuvciir constater que cette incompréhension de la valeur religieuse, spirituelle et morale, s’efface peu à peu, comme le prouvent les
épisodes suivants.
Un colporteur Ifeait un jour la parabole
de l’enfant prodigue, dlans un de ces cafés
de Paris, où les noirs se réunissent. Un
jeune homme originaire de la Eabilie (Algérie), se leva tout-à-coup, grandement
excité, et s’écria ; « Mais, c’est .mon histoire que vous lisez ; je suis l’enfant prodigue,» ; et il disparut dans la nuit..
Dans les régions du Népal, un coliwrteur
iriidien rencontra un brahmane (prêtre
hindou), et commença à lui parler de Jésus et du aalut. Le brahmane ouvrit cdors
un petit sac qu’il portait sur ses épaules,
et en tira nn Nouveau Testament hindou.
« J’ai reçu ce livre, dit-il, il y a trente ans,
et depuis lors je l’ai lu chaque jour. Je
suis chrétien dans mon cœur ; je crois en
i
ï
-J,,
m
m
Jésus-Christ ». o. l.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
SOCIETÀ DI STORIA VALDESE.
Anche quest’anno, seguendo la tradizione, per la ricorrenza del XVH Febbraio
verranno pubblicati due opuscoletti : uno
in lingua francese, dovuto alla penna del
prof. CiO'VANNi Jalla, dal titolo ; La Glorieuse Rentrée - De Sibaud à la BalsUle
(1689-1690) ; l’altro in lingua italiana, vergato dal prof. Davide Jahier, dal titolo :
I Valdesi sotto Vittorio Amedeo I, la Reggente Cristina e Carlo Emanuele II (16301665).
Prezzo solito, per chi si prenota : 50 centesimi la copia (più le spese postali).
Il Presidente.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA *
Un Œuf de cristal.
L’autre jour, je songeiais à mettre une
couveuse à l’œuvre, afin de in’asaurer quel-,.*
ques jeunes pondeuses ix>ur le printemps.
Deux poules désiraient couver. Je les .mis f*
toutes deux dans le compartiment réservé
aux couveuses. Il ne s’y trouvait qu’up
nid, dapis lequel j’avais dépose un solitaire
œuf de cristal. Les deux poules agirent
en cette occasion comme deux types d’être^
humains auraient agi. Jugez vous-mêmea
L’une monta vers le nid, examina l’œuf
de cristal et se mit à radiographier son *
mécontentement. Elle ne pouvait pas en- j
trer dans mes plans pour deux raisons.
D’abord elle ne voulait pas gaspiller son
temps à couver un œuf unique ; elle était
une couveuse à quinze œufs, et si on ne^
lui donnait pas quinze œufs elle n’en couverait aiucun. Deuxièmement, l’œuf était
un ceuf de cristal ; il suffisait d’avoir des
yeux pour s’en apercevoir : jamais nii
poulet n’en sortirait. La prenadt-on
une folle ? Bile se mit à alrpenter le pOMr
lailler, hochant nerveusement la tête, piV®
elle entra dans la cour où, d’Tine vi^ ^
rauque, eUe proclama à l’univers son dfe-,
goût de mes procédés.
L’autre poule se oondluisit différenunent.
Elle s’approcha du nid, regarda rcedf ^
cristal,- se mit à glousser, regarda de
veau l’œuf apocryphe, puis eUe s’installft\
dans le nid et semblait dire : « Si c’egt. I®
mieux que tu peux faire pour moi, jq f®'
rai de mon mieux pour toi». Et qwl
/ à
if.
3
: fut pas son contentement quand, le soir
niême jour, je remplaçais l’œuf de
r cristal pair quinze œufs authentiques ! A
' la même occasion, j’enfermai la poule tur’. búlente 'dans unie caisse pour la guérir de
sa folie.
; Ces deux poulœ m’ont rappelé certains
êtres que je connais. Les uns refusent de
S’accomnwder aux circonstances dans lesquelles ils se trouvent placés. Quand les
choses ne sont pas exactement comme ils
P les désirent, ils jettent le malnche après
,1a cognée. On ne doit pas intervenir avec
leurs privilèges ; et si tout n’est pas disposé à leur goût, ils refusent de s’associer
à l’entreprise.
Il y a aussi des hommes qui ressemblent à l’autre poule. Sans se plaindre, ils
font de leur miemx dans les circonstances
j où ils se trouvent. Us font ce qu’ils peu. vent avec les outils à leur disposition. Ils
: ne sont ni chatouilleux, ni chercheurs de
renommée. Pbste élevé ou poste humble,
travail ingrat ou travail rémunérateur, ils
se livrent à la tâche qui se présente à
eux et s’en acquittent de leur mieux.
(L’Aurore). E. A. Curdy.
CHRONIQUE VAUDOISE
POUR LE COLLÈGE VAUDOIS.
ïn memoria di Enrico L. 200.
Hi * 3:
BROUTILLES
MDi l’bistoire de dos Colonies de l'dm^rinue du M.
i COLONIA VALDEHSE. J’ai obtenu d’un
des premiers colons (il in’y en a presr
que plus), des données intéressantes sur
11 Pendleton, chapelain de l’ambassade
britannique à Montevideo, qui s’occupa
beaucoup des Vaudois.
M. Pendleton avait entendu que la Compagnie de Colonisation traînerait en longueur pour idélivrer les titres de leur
ferme aux colons. Il vint alors à la Colonie, s’informa du nombre de ceuX qui
avaient déjà fini de payer leurs terres,
aida a quelques families auxquelles il manquait très peu, puis se présenta à la Compagnie à Montevideo, en demandant les ti■tres pour 40 familles. Comme on lui faisait
dqs difficultés, impatienté il dit au Diirectelur : Si vous ne me faites les documents
tout ide suite, il y a un bateau anglais
dans le port et demain même je prendrai
. des mesures iDour que les Vaudois soient
conduits en Australie.
On lui accorda alors sa 'demafnde et voilà
..Commeint 40 familles furent assurées de
^ propriété de |leurs fermes. Pour les
titotres, ü n’y eut plus de difficulté.
' Quand les colons récoltèrent le premier
^é, ils ne savaient à qui le vendret. Il n’y
levait pas encore de maison ni de négoce.
Ce ne fut qu’aprœ que s’ouvrirent les maisons de Baridon, Long et ensuite Griot.
M. Pendleton se fit envoyer tout le blé
à i^ntevideo, et le vendit pour les colons,
auxquels il envoya l’argent tout de suite,
H tirant lainsi d’embarras.
, En 1875, le pasteur M. J. P. Salomon
partit seul avec sa famille pour les EtatsUnis. Ce ne fut que trois mois après que
q^lques familles le suivirent. Elles s’embarquèrent sur un bateau allemand pour
ifi Havre et de là aux Etats-Unis où elles
rejoignirent M. Sabmpn.
^ ^ V
Mon fils, pasteur à Mendoza, a visité,
la province de S. Juan, -une famille
«affo, de Carrara, venue d’Italie il y a peu
^ temps. Elle dit qu’elle appairtenait à
l’%lise Vaudoise.
" ^ ^ ^
Une gelée tardive, outre la sécheresse,
Aeniporté presque toute la récolte vinih
^ de Menidozia ; eUe a aussi causé beam
Poup de dommage aux récoltes dans tous
^ sud de l’Argentine et dans la Colonie
dlrii
is.
« $ ^
Uans les dernières élections il y avait
ï^tsifeums candidats Vaudois. Pour le Oon^ du Département de Colonia, M. Ale^<lre Bertin et M. Amédée Soler (dont
P, mère était Travers, des Tournims de
Pramol) ont été élus. Pour celui du E)épartement de Soriano, M. Jean Daniel Rostan, de DolOres, a été nommé. Nous espérons que, par leur honnêteté, ils feront
honneur au nom Vaudois. L. J.
LA TOUR. Dimanche dernier, au culte
du miatin, M. Margiunti, membre de la Ta^
ble, bien qualifié donc pour pairler en connaissance de cause, a fait un eximé, clair
et précis, des besoins de l'Eglise, qui demande pour pouvoir vivre, et non pas végéter seulement, un grand effort de la
part de tous. La voix de M. Margiunti
n’aura pas été entendue en vain et nous
saurons tous nous imposer le sacrifice qui
nous est commandé par le sentiment de
notre devoir et de nos responsabilités et
par l’amour xK>ur notre Eglise.
— MM. Théophile Mathieu, Etienne
Eynard et Clrarles Meille ont été élus,
par l’assemblée électorale, le premier, « ancien », et les deux autres diacres. Ces frères connaissent bien, leur mission, ayant
occupé déjà ici QU ailleurs la charge qui
leur a été de nouveau confiée. Que le Seigneur bénisse le travail qu’ils vont reprendre au sein de notre paroisse.
— Dimanche soir, la saille de Sainte-Marguerite était archilxmdée. M. le prof. Falchi nous parla d’une façon fort intéressante des catacombes de Rome. Sa conférence était ülustrôe par des projectio'ns
lumineuses.
— M. et M.me Paul Roistagno, géomètre,
ont eu la douleur de perdre leur petite
enfant que Dieu leur a redemandée bientôt après la leur atvoir donnée. Qu’Il leur
accorde cet esprit de soumission et |de
paix qui leur fasse redire la parole de la
foi : L’Eteriael l’avait donné, l’Eternel l’a
ôté, que le nom de l’Etermel soit béni.
ÿ ^
— Dimanche passé, à 17 heures, à l’Aula
Magna du Collège, M. le docteur Olivero,
de Turin, présenté et chaudement remercié par M. Attilio Jalla au nom du Comité
de la Croix-Rouge, développa son intéressant sujet sur les naaladies des poumons,
montrant d’une façon très compétente
leurs causes et (les moyens de s’en défendre. Le public, très nombreux et attentif, remercia Torabeur par de vifs
applaudissements.
PBALI. Dim,anche dernier, M. G. Mar
thieu, pasteur à Villesèche, a présidé le
culte, et le soilr précédent il a adressé la
parole à la jeunesse de notre Union. Nous
le remercions pour son fervent message.
PBABUSTIN. Actes liturgiques de janvier. Un baptême : celui de Ferruedo Cardon de Guido (CombaJasinà), et trois ensevelissements : le 4, celui de Jacques Peuget, des Grills, décédé à l’âge de 81 ans,
— le 29, celui de Barthélemy Gaudin, mari
de Caroline Goiudin, décédé à la Veirolera,
à l’âge de 83 ans, — et celui de Michel
Gaudin, mari de Marie Perraphon, décédé
à Taqagn, âgé de 75 ans. M. le pasteur
Matrauda et M. le professeur émérite Forneron se joignirent au Pasteur de la paroisse pour des deux derniers services
funèbres.
Nous tenons à rappeler que dans ce
même mois deux autres membres de notre
Eglise sont décédés hors de la paroisse :
le 8, à La Tour, M.lle Ada Gardiol, de la
Massera, enlevée à l’affection des siens, à
l’âge de 23 ans, — le 16, César Pasquet,
des Tilla, décédé au Refuge de Saint-Jean,
âgé de 43 ans ; il laisse une veuve et
trois enfants en bas âge. Un bon nombre
de Prarustinencs ont tenu à rendre les
derniers honneurs à cette jeune sœur et
ce frèi’e rappelés par le Seigneur.
Un autre membre de notre paroisse,
Jacques Avondetto, des Barbé, est mort à
New-York, le 29 décembre dernier, à l’âge
de 56 ans.
Aux famiUes dans le deuil, l’expression renouvelée de notre vive sympathie
chrétienne !
— Le 17, dans l’école du Roc, M. l’étudiant Ivan Godino, de Pignerol, entretint
un auditoire assez nombreux et très attenr
tif, de l’Amiciatiion des Chevaliers de la
Paix, fondée par le capitaine Bach, et de
la noble œuvre qu’elle poursuit dans différents pays.
— Le soir de lundi 25, onze étudiants
de la Société Missionnaire « Pradeltomo »
ont présidé cinq réunions dans les principaux quartiers de la paroisse. Les auditeurs ont démontré leur intérêt par les
sommes encourageantes collectées à l’issue
de ces réunions. A. J.
SAINT-GERMAIN. Samedi dernier a été
célébré le mariage de M Gallian Gustave
Philippe, fils de Barthélemy, des Garoussins, avec M.Ue Rosa Amtmann, du Palaïiset de l’Envers-Pinache. Anx jeunes époux
nos meilleurs souhaits.
— Pendant la maladie ,de M.Ee Lisette
Rostan (qui va déjà mieux et à laquelle
nous souhaitons une prompte guérison),
c’est MJle Hilda Long qui a pris la direction de notre Asile d’enfance de Ville.
— Nous exprimons nos plus vives condoléances à M.me Angèle Griset qui a eu
la douleur de perdre son frère, M. Long
Louis, décédé à Turin, il y a quelques jours.
— M.mie Hilda Beux’'née Bertalot, a dû
se rendre à Turin pour y subir une opération. Nous sommes heureux d’apprendre*
qu’eUe est en voie de guérison et qu’elle
espère retourner à la maison dans peu de
temps.
La maiison de notre frère'M. Gustave
BaJmas, du Ciampet, a été réjouie par l'a
naissance d’une fillette, et celle de M. Emile
Beux, 'des Gaydou, par la naisslancte d’un
ÎJetit garçon.
SAINT-JEAN. Dimanche, 31 janvier,
ont eu lieu lés obsèqtles de notre frère,
M. Etienne François Andréon, décédé aux
Nazerots, à l’âge de 80 ans. Notre sympathie chrétienne à la famille affligée.
.— Nous avons reçu, de la famüle du
défunt M. Jacques Long, « en souvenir le
leur père », la somme de L. 350, ainsi répartie : L. 100 ati Refuge Roi Charles-Albert, L. 100 à TAsile des Vieillards de StJean, L. 100 à l’Asile d’enfance de SUGermain, L. 50 à l’Eglise dé Pramol ; nous
remercions les donateurs.
— Notre frère M. Jean Bonnet, des Airais, est gravement malade, à la suite d’un
accident. Nous sympathisons avec lui, et
demandons à Dieu de se tenir près de lui
dans cette épreuve.
— Comme par le passé, nous aurons
cette année notre agape fraternelle du
XVII dans la Saflle Albarin Une Commission a été nommée, et l’on peut s’inscriîre
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Nous avons déjà parlé, par le passé, de
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l’Amitié Internationale par les Eglises.
Tous ceux qui s’intéressent aux différents
problèmes que pose, jour après jour, la
réalisation du Christianisme dans le domaine de ](a ■vie sociale, trouvent dans les
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sur « Le Paganisme de nos contemporains », moyennant cependant L. 4 pour
les frais d’expédition. (Le prix de ce Cahier, qui a eu un grand succès, serait de
15 frs.).
Les semeurs.
Tous nos lecteurs recevront, ou ont déjà
reçu, le rapport annuel de la Société Biblique, que M. le pasteur E. Pons dirige,
avec tant d’enthousiasme, au milieu de diffiicultés qui sont loin de diminuer en nombre et en gravité, vu l’intolérance du
clergé romain qui cherche partout à rele.ver la tête.
Tous liront avec intérêt cet opuscule,
riche en données suggœtives, épisodes significatifs, à l’égard de la diffusion de la
Bible et de l’œuvre tenace et courageuse
des colporteurs, souvent traqués par |e
dergé, comme des mercenaires. Mais l’œuvre avance, nous sommes heureux de le
constater ; et en parcourant les arides colonnes ides contributions, nous sommes certains que beaucoup de lecteurs voudront
devenir des collaborateurs.
«■
Le Protestantisme Européen.
Le protestantisme européen iagé par
nn Américain.
Il existe à New-York une instituticm
d’études sociales qui a organisé récemment une conférence sur la crise économique actuelle et les moyens d’en sortir. Au
cours de cette conférence, l’éditeur en chef
de la Nation a parlé de ce que peuvent
faire les Eglises et s’est exprimé à cette
occasion en termes regrettables sur l’état
des Eglises eurqpéennes qui, selon lui,
manqueraient totalement à leurs devoirs.
Il a fait mention de lettres envoyées d’Amérique aux pasteurs protestants de
France pour leur demander leurs intentions relatives à la Cbnférence. du désarmement et déplore que pas un pasteur a
répondu à cet appel.
Le même journaliste a déclaré que l’Eglise protestante était aur le point de disparmtre en Allemagne, et qu’on n’y sem
tait plus aucune vitalité.
Ces appréciations inexactes ont provoqué une lettre de protestation du doct. A.
KeUer, de l’Institut international du Christianisme pratique à Genève, qui a relevé
le fait qu’on ne se rendait nullement
compte, en Amérique, de la situation des
Eglises européennes et de l’effort considérable qu’elles sont obligées de faire pour
réagir cointre l’athéisme et le bolchévisme.
S. p. p.
Bateau missionaire.
La Mission populaire évangélique de
France (ci-devant Mac AQ) ne se contente
pas de locaux fixés pour son œuvre d'évangélisation. Il y a longtemps déjà qu’elle a
des bateaux missionnaiires qui circulent
dans les diverses ramifications du réseau
fluvial et qui obtiennent souvent d’excellents résultats. En ce moment le bateau
« La Bonne Nouvelle » parcourt les affluents de la Seine et attire de nombreux
auditoires. A Château; Thierry, le bateau
s’est trouvé trop petit et 4(K) personnes
ont dû se grouper tout autour. Et cela,
malgré ou... à cause des interdictions sévères prononcées par les évêques de Soissons et de Meaux qui menacent d’excommunication qutoonque suit ces réunions
et ont chargé de bonnes dames de se tenir aux àlentouTs pour noter les personnes qui s’y rendent. S, p. p.
Dans le protestantisme bulgare.
En Bulgarie, le protestantisme a ouvert à Sajnokov un séminaire où sont inscrits 18 étudiants et étudiantes qui y reçoivent la formation nécessaire en vue des
œuvres religieuses et sociales de l’Eglise,
tout en accomplissant des travaux manuels à côté de leurs'études. Cette école
est dirigée par le pasteur Pumajef.
m
4
3ppartient à l’Eglise congrégationaliste,
farte de 6 à 7.000 protestaaits bulgares.
Fait intéresaant à noter : sauf en Tchécoslovaquie, il n’existe pas d’autre église
congrégationnaJiste sur le continent que
cdle de Bulgarie. S. p. p.
Les Eglises de Genève et la Conférence.
Sur l’initiatilve du Consistoire de l’Eglise nationale protestante de Genève, il
y aura, dès le début de février, des cultes liturgiques hebdomadaires, en français, en anglais et en allemand, célébrés
à des jours différents, à la Madeleine, et
destinés à entourer la Conférence du désarmement d’une atmosphère spirituelle
favorable à sa réussite. S. p. p.
Coiiffr(ii(($ par T. 5. F
l’We (t lis V Ai dn teniis peut.
Tel est le sujet que, comme les quatre
années précédentes, M. le pasteur Marc
Bœgner donnera, de l’Eglise de Ptassy, les
six jeudis qui précèdent la semaine aaitnte.
Elles seront la suite nécessaire de l’étude
qu'ü a faite, l’année dernière, du problèipe de l’Eglise. Avec elles s’achèvera la
série ouverte, en 1928, pair les conférences sur le Christianisme et le Monde
moderne.
Voici les dates et titres de ces six conférences : Jeudi 11 février : L’Eglise et la
Famille. Jeudi 18 février : L’Eglise et le
Travail. Jeudi 25 février: L’Eglhe et l’Argent. Jeudi 3 mars : L’Eglise et l’Etat.
Jeudi 10 mars : L’Eglise et la Colonisation.
Jeudi 17 mars : L’Eglise et la Paiix.
L’heure des conférences de 1932 a dû
être avancée d’un quart d’heure, à la demande de Rddio-Parîs, qui les diffuseront
comme les années précédentes. Elles commenceront donc à 18 heures précises au
lieu de 18 h. 15. (B. I. P. P.)
M. Daniel Avondetto (Barbé, Prarustin), et M.lle Marie Avondetto (Pignerol),
remercient M. le pastmor Pietro Griglio, de
New-York, et les amis qui.ont donné un
témoignage d’affection à leur cher frère
JACiiDES ÂYOKDEÏÏO
en aocompcngncmt sa dépouille mortelle au
champ du repos.
Lina e Paolo Rostagno, intimamente
commossi, ringraziaii(io dal più profondo del
cuore tutte indistintamente le gentili persone che, in qualunque modo, vollcì'o dimostrar loro simpatia, sia nella gioia sia nel
dolore, durante la fugace apparizione del
loro caro angioletto
Genzianella
(¡apparso alla luce U 15 Gennaio, e involatosi
al cielo a giorno 31.
In partioolar modo desiderano ricardare
le cure indefesse, materiali e '¡inorali, della
signorina Alice Chauvie, levatrice, e dell’ottima famiglia Pasquet-Mourglia„ <M Condré, U sig. prof. Giovanni JaUa e Signora,
U sig. pastore Giulio Tron e Signora, le affettuose CoUeghe ed i Signori Colleghi Insegnanti, gli Amici fedélissimi ; nè intendono dimentiocure le persone che vollero inviare fiori, 0 fare personali sacrifizi, conservando l’anonimo.
Torre PeUice, 1“ Febbnaiio 1932.
COMUNE DI TORRE PELLICE
TABELLA STATISTICA - Mese di Gennaio 1932-X.
Nascite N® 5 — Decessi N° 5
Differenza —
SOCIETÀ ANONIMA COOPERATIVA fra i prodtfttori di fratta e
prodotti del snolo dcl'a Val Pellice.
Una seduta straoirdinaria avrà luogo Domenica 14 Febbraio 1932-X, alle ore 14, nel
Salone della Società Operaia, al 1" piano.
Via Roma, Torre Pellice. — Ordine dd
Giorno : Conferma verbale notarile di
scioglimento.
Tutti i Soci sono vivamente pregati di
intervenire, e ne piendano nota, perchè
non si inviano avvisi personali.
Torre PeUice, 31 Gennaio 1932-X.
Il Consiglio d’Amministrazione.
Abonnements payés et Dons.
(Le «don-xr est entre parenthèses).
1932 : Rochon-I'ravers, Inverso Pimisc a Tron Maddalena, San Germano Cliisone, et
1931 - Rœhon Judith, ViUar Pero.sa (2) Subiglia Davide, Id., et 1931 - Reynaud Hem-i,
San Germano, et 1931 (.5) - Louise Bou
vier, Id. - GaUian Giovanni, Inverso Porte Gallian Barthélemy, Id. - Avondet Ale.ssandro,
Id. - Avondet Levi, Id. - Bertalot Su.sunna, id.
- Avondet Umterto, Id. - BertaJot Antonio, Id. Avondet Emilio, Id. - A'vondeit Barthélemy, Id.
- Beux Lamy, Id. - Combe Chaiics, Id. - Comte
'Paul, Id. - Bleynat Marie, Id. - Comlic Jacques, Id., 1931 - Gonibe Levi, Id. - Pontet AD
bert, Id. - Bleynat Marie, Id. - Baracca-Mail;!nat Jenny, Id. - Martinat Loiri's, Id. - Long
Henry, Id. - Ghigo Abele, S. Gei'niano - Baimas Eugenio, Id. - Rostan Lisette, Id. - IVoodBrown, Firenze - Ritet Lidia, S. Gciuiano Lidia Poët, Pinei'olo - Loui.se Reynaud, S. Germano - Soulier AUiguste, Id. - Soulier Leouitiiia,
Id. - Emma Bouchard, Id. - Bouchaid Giovanni, Id; - Long Giovanni, Id. - Bouchard
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11,17
11,24
11,27
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12,52
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13,09
13,12
13,17
13,20
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,15,08
15,11
15,19
15.25
16,50
16,58
17,01
17,05
17,07
17,10
17,13
17,16
17,23
17,30
17,33
17,38
17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
(1)
20,—
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(1) festivo
Perosa Argentina p. 6,07 7,45 11,50 13,40 16,20
S. Sebastiano » 6,10 — 11,53 13,44 16,23
Pinasca , 6,15 7,53 11,58 13,50 16,28
Dubbione » 6,18 7,56 12,01 13,53 16,31
Villar Perosa » 6,24 8,02 12,08 14,— 16,45
S. Germano » 6,31 8,09 12,15 14,07 16,53
Malanaggio (fac.) » 6,33 8,11 12,18 14,15 16,56
Porte » 6,36 8,15 12,24 14,20 17,
S. Martino » 6,39 8,18 12,27 14,23 17,03
Riaglietto-Fiugera(/ac)» 6,42 — 12,30 14,26 17,06
Abbadia . 6,45 8,24 12,33 14,29 17,10
Ponte Lemina (/flc.) . 6,48 8,27 12,36 14,32 17,13
Pinerolo a. 6,54 8,34 12,42 14,40 17,20
(I)
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18,24
18,27
18,30
18,33
18,36
18,43
____(1)
19,33
19,36
19,43
19,50
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,15
festivo
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBtO PELLICE
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Chabriois »
Villar Pellice »
Via Fourca »
èobbioPçllicea.
' (1)
8,40 15,15 19,15
8,50 15,25 19,25
8,57 15,32 19,32
9,04 15,39 19,39
9,09 15,44 19,44
9,15 15,50 19,50
_________(I) Venerdì
BobbioPellice/t. 7,15 11,20 18,15
Via Fourca » 7,20 11,25 18,""“
Villar Pellice » 7,26 11,31 18,L
Chabriois . 7,33 11,38 18,^
¿.Margherita » 7,40 11,45 18,W
Torre Pellice a. 7,50 11,55 18,50
e festivo. _________ "
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
Perosa Argentina p- 9- 13,30 19,30 «1
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38 .3
Chiotti-Riclarelto > 9,23 13,53 19,53 1 19,57 - : “1
Trossieri-Faetto » 9,27 13,57
Perrero a. 0) 9,30 (2) 14,- 20,- i i
Perrero p. 5,25 7 - 11,10 17,i3:-g 17,17» 17,32 1 17,40^
Trossieri-Faetto » 5,28 7,03 11,13
ChiotH-Riclaretto 5,32 7,07 11,17
Pomiiretto » 5,47 7,22 11,32
Perosa Argentina a. 5,55 7 30 11,40
¥ (1) solo al sabato (2) escluso al sauato ^
-•Í