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Soixante-treizième année
27 Août 1937-XV
N» 80
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENTI
Italie et Colonies italiennes ,
Etranger............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par ani
L. 10,. 24,. 22,
f*o«r é moif.
6,
12,
OiB a'abonnc: à TorrePellice, au Bureau d'Administrationde l’£c/io(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Prof. Luigi
L'ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE
I.» • P®“*' Ridsictlon, à M. le Prof. Louis Mu oi, - Tout Pellice - pour
I AansiDlatratlon, au Bureau du journal. Via Wigram, N" 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les aBoonees s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d'adresse coûtent fo centimes, sauf ceux du tomtnencernent de l’année.
O Le nnméro: 25 MntimM o
-95® toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablés..., dignes de louange, occupent vos peMées (Philipp. IV, 8).
Cfliiiiiiimi(atio!iOfficicilc
Messieurs les Pasteturs sont priés
d’annoncer du haut de la chaire que le
Si/node s’mivrira, D. v., dans le temple de Torre Pellice, le 6 septemhré
prochain, à 15 heures, par un culte
présidé par M. le prof. Giovalmù Rostagno, au terme duquel awn lieu la
consécration au Smnt-Minisstère de
MM. les candidats Lamy Coisson, Ernesto Ayassot, Vittorio Suhüia.
Les membres du Synode sont convoqués à la Maison Vaudoise, à 11 h. 30
précises.
Torre Pellice, 26 août 1937.
Le Modérateur : Ernesto Comba.
AVIS.
Le prochaiai numéro de î'Echo pairaîtra le 10 septembre prochain. '
Ayant le Synode.
Jeudi, 19 août, le Corps des Pasteurs
s’est réuni, à Torre Pellice, dans la Maison -Vaudoise,, pour jlifîérentels délibérations : il a, entre autre, eKaminé, en
matière de foi, les candidats au SaimbMinistère MM. L. Coïsson, E. Ayassot,
V. Subilia, ett le résultat a été des pilus
satisfaisants. Un petit public y assistait,
avec beaucoup de sérieux : un sérieux
qui permet de bien espérer pour les
séances du Synode, qu’un peu à te, fois
on voudra bien finir par ne plus considérer comme une sorte de... spectacle
plus ou moins intéressant, mais comme
des journées d’un travail qui ne siéra
béni qu’en proportion de rêsprift d’humilité, de sympathie et de prière qui
pourront et devraient les préparer et
les accompagner.
* * #
D’ores et déjà nos lecteurs sont priés
de prendre bonne note que, d’après les
délibérations de l’an dernier, la séanee
de mardi matin, 7 septembre, sera â.
huis clos ; le public pourra assister à la
séance de l’après-midi, à 14 h. 30.
* • w
Dans le but de régler, d’une façon
plus efficace la participation du public
aux séances synodales, une « carte d’entrée » sera distribuée dès le matin du
lundi 6 septembre.
« * *
Les Commissions d’examen ont été
ainsi formées :
Pour l’activité de la Table : MM. D.
Pons, G. Bertin, pasteurs ; MM. E. Rollier, prof. E. Longo, laïques.
Pour l’activité de la Commission des
Institutions Hospitalières: MJM. A. Ribet, H. Geymet, pasteurs; doct Jervis,
prof. Ferrerò, laïqui^.
Ne nous tassons pas de jeter sur notre route des semences de bienveillance
et de sympathie. Sam doute, ü en périra
beaucoup, mais s’il en est urne gui lève,
elle embaumera notre route et réjouira
nos yeux. M.me S\tETCHtNE.
^our la vie inférieure
Il y a dans la Bible certaines expressions, certains mots qui ont, pour ainsi
dire, une physionomie si caractéristique, si personnelle qu’ils sont presque
imtraduisibkB ; ils ont acquis droit de
cité dans notre langage religieux, car
ils expriment une pensée, profonde qu’il
serait fort malaisé de .retndré autrement que par beaucoup de paroles.
Par exemple un tout petit mot que
l’enfant apprend à prononcer dès l’âge
le plus tendre, en répétant avec sa
mère la prière du soir; un petit mot
qu’il répétera plus tard sur les bancs
de l’école du dimanche, et comme catéchumène ; qu’il répétera comme membre d’Eglîse, dans sa vie, dans les heures de joie ou de tristesse, dei vidtodre
ou de découragement, tour à tour avec
un accent d’angoisse et de certitude : le
dernier mot des Saintes-Ecritures :
Amen.
« $
Amen: ainsi qu’on nous l’a enseigné,
jadis, un mot hébreu qui signifie «ainsi
solit-il », exprime «,l’idée du consientement» r c’est simple et clair. L’amen
final de la prière, Vamen final du culte,
que le pasteur prononce d,u haut de la
chaire, auquel répond, dans te mystère
du silence, notre cœur, n’est pas une
formulé, c’est une promesse qui engage
UDtre responsabilité ; car en le prononçant, nous déclarons de consentir à ce
qui a été dit.:
« La grâce de notre Seigneur JésusChrist soit avec vous tous... Amen^.
«.Mes petits enfants, gardez-vous des
idoles. Amen ».
« A Lheu seul sage... soient gloire et
magnificence dans tous les siècles.
Amen ».
« Amen : c’est-à-dire : ainsi soit-ü de
ma pari, avec Ton aide, oh ! mon Dieu ».
Consentement, dirions-nous ; .ajoutons: a la volonté divine., considérée
comme parfaite, toute puissante; consentement, répétons-le encore, car cela
exclut la vision d’une sorte de dépendance absolue, de tutelle, d’esclavage
qui ferait de Dieiu un tyran et de l’homme un esclave. Le maître, par exemple,
dit au serviteur: va; et celui-ci part;
sans discuter, il obéit et se soucie ftaii
peu de la pensée d’être utile; il dit:
oui, car il craint te bâton, te chaîne,
tes fers. L’amen du chrétien sefradt-51
sur le même plan ? II suffit de se poser la
demande pour y donner une réponse négative : Dieu a besoin de notre oui, et
par cette repense a Sa grâce nous deviendrons ses « amis ».
^ «
^ Nous sommes prêts à reconnaître
l’existence d’une volonté providentieJite
de la part de Dieu, mais à la place d’un
« oui » comme réponse à cettei volonté,
nous rencontrons souvent deux atfcitudies, très communes, mais complètement
non-chrétiennes.
«Il est tout-puissant; donc c’eelt à
Lui d’agir » ; une sorte de résignation,
d© fatalisme, qui attaque les itndividus
et n’épargn© pas les Eglises. «Il faut
un Réveil», répète-t-on, «Il faut que
l’Eglise se transforme». C’est juste;
mais l’histoire du Christianisme est là
qui nous prouve que Dieu appelle toujours et de différentes manières, mais
que cet appel a besoin de notre oreille
attentive, de notre réponse, de nôtre
Amen.
L’autre a.ttitudei, nous pourrions l’esquisser en peu d© mots. On reconnaît
l’existence de la volonté divine, m¡ais
avec beaucoup d’habileté on lui substitue sa propre voiI|on|té ; aux voies de
D'èu on substitue sa propre voie et
l’on cherche à se persuader qu’elle coïncide avec cel,le de Dieu.
«Que Ta volonté soit faite y>, disonsnous ; et nous ajoutons : amein : ainsi
soit-il! Et pourtant, est-ce Sa votenté
ou la nôtre, celte qui inspire te vie des
hommes ?
! 4: » «
Fatalisme, égoïsme : ils ont réussi à
fausser la véritable signification du mot
« amen ». L’indifférence semble vouloir
la détruire. Hélas, avouons-le; lorsque
le pasteur, à la fin du culte prononce,
apres la bénédiction « Allez ein paix... »,
trop souvent l’Amen final n’est pas te
manifestation d’un sentiment de responsabilité et de grave sérénité, mais simplement une manifestatibn de froideur :
les soucis de la vie matérielle qui ont
suivi te cœur de l’homme dans te culte,
s’expriment ouvertement: C’est fini.
Ah ! qu’il avait raison ce chrétièn
lorsqu’il s’écriait ; « Pourquoi se plaindre quand les temples sont vides ? H
faut trembler quand tes foules s’y
pressent ! ». Il ne lançait pas un parar
doxe : il sentait profondément ce qu’il
y a de troublant dans la réalité : un
culte célébré par habitude, sans une
contribution peirsonnelte !
’ * » »
« V oici J e me tiens à la porte et Je
frappe... SI tu ouvres... ».
Il faut ta réponse :
« AMEN ». X. y.
Douze ans de L’Echo des Vallées.
* ' Dans un récent triage d’une grande
masse de vieux journaux, tes numéros
de VEcho des Vallées furent presque
las seuls épargnés et mis en lieu sûr,
pour être conservés. Peiu.1>-être, te bric-âbrac chargé dia la besogne sa serart-il
étonné de voir soustraire à sa partie
ces quelques kilos de papier, maintenant que la cellulose est si chère ! Il
nous a semblé que le petit hebdomadaire vaudois renfermait trop de souvenirs pour qu’il dût suivre te sort d©
ses confrères quotidijens destinés à la
macération.
Nous possédons la collection presque complète depuis 1925, et nous avons
passé bien des heures à feuilleter ces
numéros, après avoir rectifié leur ordre
chronologique. Ceitte revue rétrospective est, je vous assure, très intéressante. Il est vrai qu’une douzaine d’années ne sont qu’une goutte dans
1’« océan des âges », mais un laps de
temps tel que edui-jà ne représente; pas
peu de chose dans la vie d'un homme,
quel que soit Fâge auquel on lui ajoute
ou soustrait cette période. Aussi, la pensée que chacune de ces feuilles, aouveînt
un peu jaunies (surtout le premier numiéro de chaque année), représente un©
semaine, pourrait sans badinage amener à quelque réflexion sur la fugacité
du temps.
La date qui figure sur l’en-tête nous
rapporte à ce que nous étions en ce
teimps-là : étudiant de gymnase (au Collège), d© lycfee, au service militaire,
efte. ; non seulemeint : nous revivons *
dans notre souvenir lias principaux événements personnels, religieux, politiques de ces années. Un lecteur assidu
elt affectionné, surtout s’il est un peu
doué de mémoire locale, reconnaît des
titras (même les caractères), des phrar
se® entières qui l’avaient frappé, as
rappelle des épisodes qui se sont imprimés dans son esprit, parfois sans
raison spéciale, comme une photographie instantanée.
Ce n’est pas une histoire épique celle
qu’enregistre la journal, mais c’est bien
une chronique vivante, chronique qui
n’est pas seulement la liste des décès,
mariages, baptêmes, etc., mais te suite
des problèmes de notre peuple*et d©
notre église ; c’est, enfin, une histoire
pacifique des Vaudois, bien que pas toujours aussi heureuse qu’on devrait le
désirer.
Gribouiller quelques réflexions sur
nos vieux Echo ne peut signifieri faire
le résumé d© tous les articles, polémiques et discussions qui ont vu le jour,
depuis douze ans, sur lés colonnes < par
raissant chaque vendredi » (une fois,
du moins).
Nous venons de passer le XV août :
que de plomb a dû fondre te linotypiste sur le sujet de cette fêta (à part
les ciomptee-reindus) : Id’abord en 1926,
et puis en 1927! Nous avons parlé du
XV août la semaine dernière,: c’est un
(sujet qui tient au cœur de tous les
Vaudois.
En 1925 et 1926, l'a souscription pour
le monument à Henri Arnaud et l’inauguration.
Un autre sujelt d’actualité, sur lequel cependant nous ne nous arrêtons
pas, c’est celui du costume Taudpis:
l’Echo en parte en 1927, 1928, 1930...
— Moins que du costume, nous parier
rons du Collège: voir tes année® 1926
et 1927, avec la généreuse souscription,
digne aïeule de l’autre plus récente et
toujours ouverte; de même, nous ne
soufflerons pas mot sur te question du
bilinguisme de nos ‘écdeB et de nos far
milles (voyez 1926, 1927, 1929, 1982).
En 1927, te fameuse polémique à propos du jésuite Oldrà qui, à Turin, soutint publiquennent la nécessité de la
peine de mort pour les hérétique®, ®t
qui, à distance de peu de jours, nia et
renia sa pensée (son discours avait été
dûment sténographié) : tous le® lectmrs
s’en souviendront. A relire ces lignes
après dix ans, on n’en croit pas à ses
propre yeux.
La même année, la mort de M.ïte
2
Wi
■- íiiSí^'
.-:V
L’Echó des Vallées - Vendredi 27 Août ,1937-XV
Charlotte Betekwith, fille du Général. *
L’article comiriéniorâtif, dû à la plume
die Jean JaUa, commeinçait par ces
mots ; « Beckivith ! Tanto nomim nulhm par dagmm! T>. Nous u’ein neven
nons pas qu’il y,jaît à peine dix ans que
la fille de notre* grand bienfaiteur a
quitté ce monde î ellle représentait par
sa personne le trait d’union entre deux
époques . si différentes ! (L’époque de
Wateirloo et la nôtre).
Depuis 1931,, 1 est très intéressant de
suivre les comptes*rendus des différants
Pèlerinages qui ont aiHué aux Vallées
Vaudoises des pays protestants, notam^•
ment de Suisse, et de ceux partis des
Vallées pour ces mêmes paya Oeïa est
an train d’établir une véritable tradition, et c’est très réjouissant.
•H
En matière de départ d’id-bas, les
vieilles pages de l’Echo nous présentant une longue ISste^de fidèles amis de
notre peuple qui nous ont quittes ;
« Nos amis s’en vont ! », trouvaJt-on
très souvent, trop souvent, en tâta d’arr
tioles bardés da noir. Et de même, coonbien de visages se représentettit aux
yeux de l’esprit an parcourant les ,colonnas des annonces nécrologiques !
Combien de noms, sigles et pseudonymes que nous ne verrons plus signer
(ï’artâjclies ! Commençons par j. c„ le
proflessaur Jean Coîsson, qui dirigea le
journal pendant longtemps et qui n’en
quitta le gouvernail que deux ans avant
sa mort. A peu près tous les numéros
portaient leur brave article sigilé j. c.,
plein de verve et de bon sens, et presque aussi souvent on rencontrait
la sigle J. J. La perte de notre
historien professeur Jean JaJia, est récente. Encore en 1935 (l’année de sa
mort) paraissait son article sur « Læs
étapes séculaires de l’histoira vaudoise», qui depuis de longues années
représentait ' une véritable tradition.
Lequel' de nos jeunes historiens voudra
le faire revivra?
D est mutile de dresseo' une liste de
collaborateurs défunts : chaque lecteur
affectionné xwurrait la dresser de mémoire. Nous désirons plutôt faire une
remarque, qui probablement rencontrera
l’approbation du Rédacteur : pourquoi
certains noms ou sigles de oollahorateurs vaillants et jeunes, pasteurs et
laïques, qui paraissaient souveint, de^
Tpiuis quelque temps (parfois des années !) ne donnent plus le moiodre signe de vie sur ces colonnes ? Si tous
ceux qui em sont capables se donnaient
la peine (car le temps, on le’ trouve)
décrire cinq ou sijx articles par an,
^Echo des Vallées offrirait à ses lecteurs une variété die sujets e|t de mentalités da beaucoup supérieure à l’actuelle, et le Rédacteur serait moins souvent obligé de recourir à l’aide... fraternelle (c’est bien le mot) des confrères de Suisse ou de France. Cela, non
.seulement pour l’indépendance de notre rédaction (quoiqu’il n’y ait rien de
servile à rapporter un bon article d’un
autre journal), mais ancore pour une
raison psychologique. Nous sommes convaincu que la masse des lecteiurs préfère un article original, tant soit-il simple et modeste, à une transorilption de
seconde* main, même de valeur incontestablement supérieure. Et cel'a se
comprend, : te collaborateur de VEcho
écrit expressément pour les lecteurs de
Y'Echo, et il lui est plus facile de trouver
des sujets à teur portée et les intéressant de plus près. Cela soit dit surtout
pour la partie «laïque» du journal.
Donc, à Tœuvre, collaborateur^ aonmolemts !. Espérons que bientôt ils tous...
accablent de teurs manuscrits, n’est-ce
pas, Monsieur te Rédacteur ?
Mais reivenons à nos moutons, c’est-àdire à nos vieux Echo, jaunis et chiffonnés (mais pas tous!). Nous désiarcms
parler des «.pensées» et « maximes >
qui paraissent dans presque tous les
numéros et qui sont si commodes à Timprimeur pour combler les lacunes lors
4lu travail de la mise en pages! Rien
que depuis 1925, ce sont des cen'taines
et centaineis de noms qui figùrenîi dans
notre feuilte. Tous les gans^lïtjtéraires ,
et intellectuiels y sont représentés, plus
ou moins largejmont : réformateurs, philosophes (croyants et althées), romanciers, musiciens, humoristes, pédagogistes, historiens, inventeurs, politiciens,
savants^ tragiques, peintres, industrîlels,
e(tc., etc. Les plus grands noms de Fhumanité figurent à côté d’autdBs moins
connus ou inconnus ; mais des noms
d’écrivains ou penseurs obscurs ,souscrivent sauvent à des maxinnes de la
plus grande beauté ou de la plus profonde sagessie. Tous les âges et tous les
pays ont leur part: ¡dlepuis l’époque
classique jusqu’aux vivants ; de nos
pays à l’Arabiel, aux Indès, à la Chine !
Si l’on avait le temps de recueillir et
de classer tout ce matiériel, il en sortirait une anthologie siui generie très riche et très intéressante. — Ces citations de quelques lignes n’ont pas satiiement d’une utilité typographique, ni doivent-elles dispenser les lecteurs moins
zélés die lira les articles de plus longue
haleine : c’fâst, en quelque sorte, un
complément ou un commentaire à l’enseignement chrétien, extrait de la littérature rdigiause et profana Pour varier 'ât vivifier autant que possible aussi
cette partie du journal; voici ce que
nous voudrions proposer, toujours avec
Í8 placel préalable du Rédacteur : les
abonnés de VÈcho, au cours de teiurs
lectures diverses, devraient prendre
note des passages qu’ils croient convenables et les envoyer sur simple carie
postale au Rédacteur. C’est là une forme de collaboration aussi utile que facile, et nous souhaitons qu’elle soit dorénavant pratiquée sur une vaste échelle.
Nous avions de nouveau abandonné
moutor^s. Nous avons laissé un
nos,.
peu de côté YEcho du passé pour nous
occuper de celui du présent, qui doit
être une voix. Feuilleter ces vieux Echo,
c’est se retremper un peu dans le pas^ ;
c’est le revivre un peu, .cei passé. Il faut
l’ailmer, ce petit journal': surtout pour
les disséminés, c’est vraiment un écho
bienfaisant de la petit© patrie vaudoise.
Iv6 recueil des vieilles années porte: un
écho du passé ; ce passé qui, tout récent qu’il est, peut déjà donner quelque leçon, mettre en gardé contre
quelque danger, rappeler quelque
devoir. emm. t.
If iim m iiiHH
I
M. le Rédacteur de FEcho des Vallées,
Permettez-moi de demander l’hospitalité .sur votre journal à l’égard d’un
problème qui est peut-être un des plus
importants pour notre vie ecclésiastique : je veux dire la sanctification du
jour du repos.
Je crois qu’il est inutile de démontrer
l’urgenoe et la gravité de ce problème :
presque tous les rapports de nos paroisses se plaignent de ce que le dimanche
n’est plus observé comme jadis. Dans
tel endroit on tient le marché ie dimanche, comme si c’était un jour sur semaine, et dans un grand nombre d'autres paroisses nous assistons angoissés
au spectacle de la jeunesse qui déserte
les cultes pour répondra au rendezvous de la mondaniitié.
Il eqt évident que si la dimanche est
profané de la sorte, difficilement nous
pourrons espérer d’avoir des églises
• vivantes. Si les Vaudois dans le.ur mar
joriité ne retrouvent pas le chemin du
temple, dans peu de temps nous aurons
encore, peut-être, un peuple vaudois capable de se glorifier de la tradition de
ses pères, mais te nombre des Vaudoischrétiens diminuera toujours plus.
Mais je m’aperçois que je ne dis rien
qui n’ait déjà été plusieurs fois répété par nos pasteurs et par VEcho des
Vallées lui-même.
Toutefois, en considérant les résultats
plutôt limités des plaintes et dçs enchortations, j© m© demande si l’on ne"
pourrait pas ‘ faire quelque chose dé
plus pratique, un effort spécial et continu en vu© de la sanctification du jour
du repos, et partiiculièrement de la fréquentation des cultes.
C’est dans ce but que je m© permets
de vous présenter modestement quelques propositions.
Ne pourrait-on pas, par ©xempite,
consacrer au commencement de l’activité hivernale, un dimanche particulier
pour présenter avec force ce problème
dans toutes les paroisses des Vallées?
De la même façon que depuis quelques
années on a pris l’habitude de célébrer
le dimanche de la Mère, «nous pourrions
aussi consacrer un jour par an pour
exalter la valeur et la-nécessité du dimanche« lui-même.
Cette célébration générale recevrait
plus 'de valeur si elle était accompagné©
par un échange général de chaires de
la part des pasteiurs des différentes paroisses.
Quelle impression profonde pourrait
produire dans notre peuple un© manifestation bien organisée et bien annontée !
Dans ce but la coopération d© VEcko
des Vallées serait indispensable. Notre
journal devrait annoncer au moins peur
dant deux semaines à l’avance le « dimanche des dimanches ». L© vendredi
précédent, VEcho des Vallées pourrait
être complètement consacré à l’étude
des différents aspects du dimanche :
cultes, amuaeroents, valeur sociale, le
dimanche ©t la famille, etc.
La campagne ainsi commencée devrait évidemment être continuée avec
intensité pendant quelques semaines, let
dans chaque paroisse les pasteurs trouveraient sans doute parmi les membres
des Consistoires et des Unions des aides consacrés et zélés, afin que tous les
paroissiens, sans aucune exception,
soient informés de oatte initiative.
Enfin nous nous demandons si l’on
ne pourrait pas constituer une « Associiation pour la sanctification du dimanche ». Une cotisation très modeste —■
par exemple 50 centimes — pourrait
permettre à tout le, monde, même las
enfants de nos écoles du dimanche, d’en
faire partie, et avec quelque don supplémentaire l'Association pourrait publier et distribuer gratuiteanent de petites brochures pour adultes et enfants.
Voilà quelques idées qui me sont venues pendant que je me rendais au
culte, et que je rencontirais des Vaudois
allant au marché ou gravissant les prés,
le dos courbé sous de grosses charges
die foin.
En vous remerciant, votre dévoué
Veillemr.
Nous publions volontiers la lettre de
notre correspondant, qui réclame notre
attention pour un problème dont TEcho
des Vallées s'est maintes fois occupé.
iVoîts serons heureux si plusieurs lectewrs voudront prendre la parole sur ce
sujet, ët particulièrement sur les propositions avancées.
lIMlli miDESE PIim
TORRE PELLICE.
Esami Sessione Autunnale 1936-37-XV.
Le domande di iscrizione agli esami
di ammissione et di idoneità per la sesr
sione autunnale devono essere presentiate entro il 31 agosto, corredate dei documenti necessari.
I candidati della sessione estiva e gli
alunni interni rinviaitii, sono iscritti
d’ufficio agli esami della sessione autunnale.
Anno scolastico 1937-38-XVI.
Le domande di iscrizione aBe varie
classi saranno accettate, a partire dal
settembre, fino al 30 settembre 1937-XV.
Per maggiori informazioni rivolgersi
alla Presideinza dell’Istituto nelle ore
d’ufficio. TI Preside.
Réiiii d« Col des Fomainiis.
Elle a eu lieu l’après-midi du 22 courant, par un temps brillant et presque
froi.d.
'Dès le matin, le Col avait commencé à se peupler de groupes d’excursionnis'tes, qui avaient profité de
l’occasion pour pique-niquer en famille.
L’assemblée a commencé, ensuite, à se
former, pendant que les derniers arrivants gravissaieint la raide monté© dee
Fontaines.
Le pasteur de Massel, M. Ribet, qui
préside, .indique un cantique, fit un pHfisage de l’Ecriture ©t fait la prière. Le
pasteur de Rodoret, M. Genre, candidat en théologie, médite le verset
(Eaaïe LV, 13) : « Au lieu du buisson
croîtra le sa/pm, et au lieu de l’épine
croîtra le myrte ». Il parle du reboisement spirituel qui est nécessaire aux
Vaïïées ; mais pour que ce reboisement
soit possible, il faut d’abord arracher
les mauvaises plantes, le « buisson » et
«l’épine» de nos péchés.
M. Oreste Peyronel, pasteur au Petrrier, parle ensuite de l’abolition d© la
foi évangélique au Val Pragela : et il
en tire la conclusion qu’il n’y a rien,
en ce monde, qui ne puisse cesser d’exister et que tous nous devons veiller et
être fidèles, parce que l’existence même
de notre église pourrait bien, un jour,
en dépendre.
M. M'iegge, pasteur à Como, donne
des nouvelles des églises de la Vallée
d’Aoste, où il a travaillé quelques années, et iil parle de la fidélité de ces
petits groupes isolés, résistant à la pre.ssion toujours plus grave de rambiam-e
catholique.
Cette première partie, de la réunion
est terminée par le chant du Serment
de Sibaoud, que l’assemblée écoute
debout.
Le Président donne ensuit© la parole
au modérateur, M. le prof. Erneste
Comba, qui a bien "vonliu, malgré se«
nombreuses et lourdes occupations,
monter jusqu’ici; et qui pari© d'une façon très vivante des réunions œcuméniques d’Oxford et d’Edinbourg, dans
lesquelles il a représenté l’Eglise Vaudoise.
Le Modérateur présente, ensuite, le
nouveau secrétaire de 1’« American Wald^rian Aid Society », M. le ,rév. Antony, qui porte, en anglais, les salutations du protestantisme américailn à la
plus élevée (en altitqde), dit-il, des- réunions de culte, à laquelle il ait assisté.
Enfin, le pasteur français, M. Poulain, qui est en séjour à Maneille avec
sa famille, donne un vibrant message
de la part des églises des Cévennes, où
il exerce son minirière.
Après le cantilque et la bénédiction,
pendant que sur le Col une choral© im' provisée entonne la Cévenole et d’autres
chants religieux et profanes, un peu
plus bas les personnes se pressent autour ■ du buffet rustique organisé par
l’Union des Fontaines. Ce sont ensuite
les adieux et les départs, ©t tout le
monde emporte un bon souvemî'ir de
cette réunion particulièrement intéressante.
In memeriam.
La Chiesa dii Bergamo,
j)er mezzo del suo Consiglio, inveee di fiori,
per onorare la memoria
did signor ing. Giaconw
Frizzoni, per lunghi anni
presidente della Comunità,
all’Asilo di S. Germano L. 300,
La signora avv. Lydia Poet,
in memoria del giovane nipote Aldo Trezzi :
pel Collegio * 50,
per l’Oapadale di Torre Pollice » 50^
per la Società Pradeltomo » 50,
á
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L’Echo des Vallées -"í Vendredi 27 Août 1937-XV
3
S^js
' 'wâ^rîi
Commissione FinaDziaria
PRO EMERITAZIONE.
(Ventiquattresima Ldsta)
Signore e Signori :
Pietro Griglio, Neiw-York, in
memorila dei suoi genitori
(2° versamento) L.
Pice ed Emilio Eynard-FrizI zoni, in memioria dello zio
Giacomo Frizzord »
Pred Clarke e Signora, Roma »
200,
100,
1500,
PRO COLLEGIO.
Hanno versato una quota dd loro impegno triennale, pd 1937, d aigmori :
Oostabel Gino (L. 200)i Murri Eliaa
(L. 200), Py>et Lydia (L. 400), Ricca
Alberto (L. 100), Rollier Erico (L. 1000),
S. Servettaz (L. 200) e L. 200 pd 1938
a saldo impegno.
Pel Pondo hanno versato quote i aiigniori : Abate Domenico (L. 75), Malan
Pietro (L. 40), Pons-Koella Jna (L. 50).
Per l’Asilo dei Vecchi di S. Giovanni:
A. C., Imperia L. 100,—
CHRONIQUE VAÜD0ISE
BOBI. Le 16 août nous avons confié à
I la terre la id^ouiUie mortelle de Jean
'David Baridon, décédé au Bois dé
■ Berne, le 15 août. Que Dieu console les
affligés.
★ Le cul'te du 22 août a été présidé
par le pasteur MJ. Guido Coimba, de
Rome, que nous remercions encore très
r; sincèrement.
Ce même jour, nous avons présidé
? deux cultes au Pis et à la Roussa.
ti R.
LA TOUR. Un projet de voyage à Paris, pour visiter l’Exposition, est en
train de s’organiser par le Comité
« pro Torre Pellice », pour la fin de
septembre, avec trois ou quatre jours
-de résidence à Paris, et avec un© dépens? complète de 330 lires à peu près
(voyage, pension, transport). Vu le
nombre reistreint des places, ceux qui
voudraient prendre part au voiyage sont
invités de s’inscrire dès à présent au
président du Comité, M. Attilio Jalla.
8AIMT-OEBUAI1I. Ijc Bazair a mae
gnifiquement réussi. Les recettes Oint
dépassé tout© prévision grâce à la collaboration de tout le monde. Les dons
en nature ont trouvé des acheteurs,
quelques objets seulenrelnt sont restés
pour la prochaine Vente, et les dons en
argent ont bien grossi le total réjouissant.
Les Dames et les Demoiselles de StGarmaiin ont démontré d’aimer pratiquement leur église et la nouvélle du
succès est pour elles la meilleure des
récompensies.
★ Dimanche prochain, nous aurons la
joie d’entendre M. Emmanuel ChriMen,
pasteur à Genève, qui présidera la culte.
Le soir, à 20 h. 30, dans la Salle
■des Activités, notre Union de la Jeunesse donnera une soirée, dans laquelle
nos acteurs bien connus joueront une
pièce très amusante. Puisqu’il s’agit
d’offrir à la F. G. V. une belle contribution pour le Camp, les assistants seront nombreux.
★ Jeudi 2 septembre, à 20 h, SO, trois
pasteurs adresseront leurs messages
aux Campistee et aux parodasieins réunis dans le temple pour le culte organisé par le Camp de la F. G. V.
lAIMT-lBAN. Samedi dernier, 21 courant, dans notre temple, a été béni le
mariage de M. Alexis Marrd, de ChêneBougeries, avec ÈÎ.Ue lAna Revel, des
Revels. Aux heureux époux, ^ nos mieilleurs vœux de bonheur.
★ La Caisse d’Epargn© de Turin qui
— en plus des sommes considérablas as
signées à d’importantes institutions du
chef-lieu de province — octroie ciiaque année 850.000 lires aux oeuvres des
communes où elle tient de ses Succursales, naturellement en les proportionnant aux dépôts recueillis, a distribué
cette année, ici, les oblations suivantes :
A l’Asile d’Enfance du chef-li(eu, L. 400
- A l’Asile des Vieillards, 100 - A la
Casa-Famiglia S. Giacomo, 250 - Au Comité Communal de l’O. N. B., 250 - Au
Comité Communal de l’O. N. M. ï.» 250
- A 1’« Ente Comunale di Assistenza »,
récemment institué, 500 - Au « Patronato Scolastico », 300 - Au Refuge « Roi
Charles-Albert », 600. - En tout L. 2650.
La somme est sans doute très appréciable, mais elle encore ünauffisante
aux besoins quii se révèlent tous les jours
plus grands et plus urgents. Nous engageons partant fortement tous les
épargneurs de la paroisse, et spécdaleiment ceux qui y occupent une posiiiÿon
sociale de responsabilité, à se selrvir
plus souvenf et plus largement du Bureau ouvert tous les jours fériés en Rue
Giosuè Gianaveilo, 2, a. b.
UNION NATIONALE
DES AMIES DE LA JEUNE FILLE.
Toutes les « Amies », douloureusement
frappées par la mort de leur chère présidente M.lle Elisabeth Nœrbel, sont
cordialement invitées à prendre part à
la commémoration qui sera faite à
La Tour le maxrdi 7 septembres, à
10 h. SO, dans la Salle de l’Union.
L’Exposition Artisane.
Dimanche dernier, eut lieu à La Tour
l’inauguration de la deuxième Exposition Artisane de la Vallée du Péîis. En
la présence de toutes les Autorités de
la Vallée et de plusieurs personnaltés
politiques et syndicales provananit de
Turin., le président du Comité, M. Attir
IjO Jalla, en quèlques mots impressifs,
indiqua les buts et les méthodes de l’initiative et la ferme volonté de tous les
travaiilteurs de la Vallée d’améliorer
toujours leur production, de collaborer
ainsi avec leurs concitoyens au progrès
de la patrie. Ensuite le groupe des Au' torités visita tes différentes seieitions de
l’Exposition, exprimant aux organisattaurs leur profonde satisfactiion.
Comme nous l’avons déjà indiqué,
l’Exposition est divisée en deux grandes sections, disposées dans deux édifices
différents. La première, dans les vastes salles de l’Ecole Mauritienne, comprend tes meilleures productions des artisans locaux, travaillant le bois, les métaux, le ciment, le cuiri la laine, la
mode, le drap, l’électricité, etc., e(tc. Les
jardiniers et les agriculteurs y ont
ajouté leurs meilleurs prr/duiitfe:. O’e^
une revue très intéressante de ce qui
se fait à La Tour et dans la Vallée,
comme travail de production ; en la visitant on a une idée très claire de l’effort tenace et intelliigent de notre artisan pour accomplir sa noble tâche
pour le bien de la famille et de la société.
Dans la deuxième section, à la Maison Unioniste, sont réunies les prodiuctions ayant un caractère artistique : au
rez-de-chaussée, une exposition de peinture, au premier étage, ^une exposition
de photographies ; on y observe avec
un vif intérêt plusieurs représentations très belles de paysages de notre
VaHée et de® magnifiques mionltagnee
qui l’entourent.
Mais la section qui inspire le plus
vif intérêt et produit la plus profonde
émotion est certainement celle du coetume et de la tradition vaudoise. Sous
la direction de M, Paolo Paschertito, et
avec la précieuse collaboration de M.me
Madeleine Pasquet, de M. Jean Gottero
©t de quelques autres personnes de
bonne volonté, deux pièces caractéristiques de l’ancienne maison vaudoise
ont été reconstituées : une cuisine et une
chambre à coucher, idont tous les meublas, les ustensiles, la vaisaeUe, la batterie de cuisine, les instruments les ornements, les costumes sont absollument
authentiques; ont été pris dans de
vieilles maisons rustiques des Vallées
et offerts et réunis dans le < noble but de reconstruire rancien foyer
vaudois^ dans lequel nos pères ont
vécu, ont souffert, ont témoigné de leur
foi. Dans une petite chambne à côté,
une nombreuse collection d’objelts anr
ciens traditionnels de tout genre est
exposée. Chaque meuble, chaque objet
y est précieux, soit à cause, de l’époque ancienne dans laquelle il a été fait,
soit à cause du sens d’art, d’originalité
ruatique qu’il présenta C’est une vraie
exposition de l’ancien artisanat la plus
caractéristique de notre Vallée, qui est
organisée à côté de l’autre. Le tout,
d’autre part, est disposé d’une façon si
naturelle, si précise, si vraie, que l’impression du visiteur en est extraordinairement forte. Dans le. silence grave
de ces pièces, il semblé que l’ancien
Vaudois va reprendre sa place dans ce
milieu exprimant d’une façon si saisissante son caractère, va reprendre ainsi
tout naturellement sa vie simple eit sereine d’autrefois, va comparaître à côté
de ces trois gentilles Vaudoises, dont les
mannequins ont un tel charme de vérité.
Sur un petit meuble de la chambre à
coucher, deux vieilles Bibles sont ouvertes : c’est le fondement de l’ancien
foyer vaudpjs, qui est représenté dans
sa poignante simplicité.
En invitant tout le public vaudois à
visiter dette belle et intéressante Exposition, nous voulons exprimer un souhait : que cet ancien foyer vaudois, si
parfait dans sa simplicité, si riche d’inspiration, ne soit pas dispersé à la clôture de rExposition même. Nous savons
qu’un effort est en train de s’accomplir
pour te conserver ; nous souhaitons
que cét effort soit couronné d’un plein
succès. Notre Musée Vaudois en serait
enrichi d’une façon singulièrement impressive. A. J.
A la formation de l’ancien foyer vaudois ont contribué surijcut M.mes et
MM. ; Paok) Paschetibo, Alexandre Pasquet, Suzanne Tron-Bert, Cotta-Morandini-Vola, Jean Gottero. Ont offert
quelques meubles ou objets, M.,mes,
M.lles et MM. : Caroline Sibille, Hélène
Salomon, Oanistraro, Ilda Rivodr, famille Oudry, Amandine Albano-Pascal,
Amb^qe)li-Benéch, Davit, Becrtateit, David Jacques, Pasquet César, veuve H.
Sibille, Jourdan Delphine, Pauline Peyrot, veuve Fontana, R. Rolli'er, Elma
Pasquet, Rostagnol Jean-Daniel, Bertinat David, Masse!, Gay Marguerite, Ba?
ridon Etienne, Jalla Etienne, Charbonnier Madeleine, Costabel, Bonjour Jean
Daniel, Charbonnier Marguerite, Mondon Jean Jacques, Rivoiir Cléonisse.
Impressions d’une visiteuse
Celle qui écrit ces lignes a passé quelques instants — trop courts hélas ! —
à la « Mostra Artigiana Artlsitioa » de
Torre Pellice, mais elle en conservera
longtem,ps un souvenir non ¡seulement
charmarït, mais instructif et bienfaisant. Malgré les renseignements fournis par VEcho, j& ne m’attendais à
rien d’aussi comptet en son genre.
Que de choses il y aurait à dire sur la
belle salle lumineuse où sont exposés les
peintures et les objets d’art, signés de
noms de maîtres et d’artistes enfants !
Mais ce qui m’a surtout émue, c’est la
représentation du Foyer Vaudois. Une
petite pièce, au fond de la grande salle
des objets d’art en est, pour, ainsi dire,
le vestibule. Là sont réunis des objets
esaantiellement vaudois. J’y ai vu des
fichus de soie d’une inmnparabîe
beauté, l’un d’eux d’un coloris aussi
frais, aussi délicat, aui^i brillant que
celui d’une fleur nouvellemeint édose.
A côté, relique tout aussi précieuse, une
solide jaquette de couleur sombre.
— Madame, avez-vous lu ? — me deimande la graeieuse jeune fille qui fïiît
les honneurs de la salle.
Et elle-même, prenant l’étiquette
avec respect, commence (je cite de mé
moire); «SœuT M. Beitinat - Jaquette
laite avec la toile tissée dans la maiapin
par mon arrière-grand-père. J’y tiens ».
Mais le Foyer Vaudois! La chambre
à coucher avec aux fenêties rideaux
à petits carreaux, sa curieuse table de ^ .
jjoilelite, son grand ht de noyer où |l devait faire si txxn s’endormir après la
prière du soir, et d’où il fallait parfois déloger à la hâte, en pleine nuit,
pour échapper aux persécuteurs !
Aux plelds de sa jeune mère, un. adorable pouiK>n repose dans son petit
« moïæ », fragile berceau qui brava souvent la tempête des hautes montagnes,
quand la famille fuyait éperdue, dévanib
l’ennemâ. '
Et la cuisine ! Un bon feu rougeoie
dans l’âtre ; les chaudrons de cuivre reluisent comme de l’or, la table œt mise ;
rien ne manque, ni les écuélles à deux
oreilles ; ni les couverts de bois patiemment ouvragés, ni ta polenta, qui
fut sans doute fumante au moment de
l’inauguration ! Mais je ne dois pa^
tout dire. Que les ménagères vaudoîses viennent et voient ! L’ariffÎ!^
vaudois que nous connaissons çsi|
présent partout dans cette exposition ;
mais c’esFt Te cœur vaudote qui se révèle dans ces deux pièces si austères,
si belles, si honnêtes. On ressent de
cette visite comme une impression ree
ligieuse. On voudrait en rentrant
chez soi, relire ses opuscules du XVII
février, pour se retremper dans cette
atmosphère de droiture et de piété quî(,
hélas ! s’éloigne toujours un peu plus de
nous... E. L.
F. G. V.
Voici, dans ses lignes g^jéra|eft le
programme du Capxp de la F. G; V.,
qui ^ tiendra au Pbnxareti du meripiredi
l®*" septembre au dimanclm 6 septembre, ainsi que nous Î’aÿpps apnoncé
dans le dernier nuipéro.
U MERCREDI SOIR. 20 h. 30 : pulte
d’ouverture dans le tempi^ du Pomaret (prédicateur G. Bertin).
2° JEUDI. 10 heures : Etijidfô sur Les
paraboles du Royaume de Dieu. (doct.
A. Ricca H. Geypiet —^14 h, 30 :
J’ai rencontré un homme (M. Moreschini) — 20 h, 30 : réunion d’appel
dans te temple de Saînt-Germaîn (A.
Fuhrmann, doct. O. ¡Peyrdnel, T. Vinay).
3“ VENDREDI. 10 heu,r^ - Prali :
Etude sur La jeunesse et la Vie (T.
Vinay, A. Comba, A. Gîocoh) —
20 h. 30 : réunion d’appel dans le
temple du Perrier.
4° SAMEDI. 9 heures : Congrè» —■
15 heures : études sur Les jeunes et
la lecture, de M. 1© pasteur R. Nisbet
20 h. 30 : culte et Sainte-Cène.
Chaque journée commencera par un
culte, et le chant aura une place d'honneur.
Le dimanche 5 septembre, toute la
jeunesse se réunira 'à .BobL pour le
culte, à 10 h. 30, et pour un© réunion
d’appel, à 15 heures. Le soir, dans la
Maison Vaudoise de Torre Pellice, aura
lieu, D. v„ une réunion de clôture, à
20 h. 30.
Nous rappelons les prix : pour toute
la durée du Camp : tes membres de la
F. G. V., L. S2. — Les personnes ne
faisant pas partie de la F. G. V., L. 56.
— Pour ceux qui ne pourraient s’arrêter que pendant une partie du Camp,
L. 12 par jour.
Tous ceux qu’intéressent la vie spi, rituelle de notre Eglise et ses problèmes, sont cordialment invités.
Pour tonte înformcdim. s’adresser à
M. G. Mathieu - PomareUo (Torim).
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L’action, très simple, gravite autour
du moulin d© Ciantarana, à Prarustin.
Barba Jean-Daniel a une fille, Rosette,
et cette fille... mais comment analyser
un sourire ? Gette jolie bluette, écrite
expressément pour les plus modestes
scènes, n’offre aucune difficulté de représentation et, en sa grâce légère et
son innocente gaîté, a toute la fraîcheur
d’une fleur des champs, poussée len terre
vaudoise.
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(I) Dall’Il Luglio al 5 Settembre (2) Festivo fino al 10 Luglio e dal 6 Settembre in poi.
(3) Festivo dall'II Luglio al 5 Sett. (4) Dal 10 Luglio al .’i Seti. (5) Festivo fino al 10 Luglio e dal 6 Sett. in poi.
(6) Festivo daini Luglio al 5 Settembre.
ORARIO AfFrOMOBILE TORRE-BOBBIO PBLUCE
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Villar P. .
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7,45 12,20 18,05
(1) Al Venerdì - (2) Feriale - (3) Festivo.
ORARIO ABTOMOBILE
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
P
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè »
Crosetto-Gardiola »
Rodoretto »
Praly (Villa) •
Praly (Ghigo) a.
9
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
13,55
14.03
14,18
14,22
14,25
14,30
14,38
14,42
14,54
15.04
15,11
15,15
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
PBROBA-PEBfiRRO-PBALT
3
Praly (Ghigo) p. 5,
Praly (Villa) » 5,05
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
5,14
5,23
5,38
5,40
5.50
5.50
5,53
5,57
6,12
6,20
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
ORARIO AUTOMOBILE 8AN 8ECOHDO . PINBFOIO
S. Secondo f p.
Bivio strada S. Martino »
Miradolo >
Ponte Lemina »
Pinerolo (P. Cavour) »
Pinerolo (Staz. Ferr.) a.
Pinerolo (Staz. Ferr.) p.
Pinerolo (P. Cavour) »
Ponte Lemina »
Miradolo »
Bivio strada S. Martino »
San Secondo o.
I
6
6,03
6,06
6,09
6,12
6,15
6,30
6,33
6,36
6,39
6,41
6,45
7,20
7,23
7,26
7,29
7,32
7,35
7,50
7,53
7,56
7,59
8,02
8,05
2
9,
9.03
9.06
9.09
9.12
9.15
2
11
11.03
11.06
11.09
11.12
11.15
14,
14,03
14,06
14,09
14,12
14,15
18,
18,03
18,06
18,09
18,12
18,15
14,25
14,28
14,31
14,34
14,37
14,40
18,25
18,28
18,31
18,34
18,37
18,40
32
21,
21,03
21,06
21,09
21,12
21,15
3
21,30
21,33
21,36
21,39
21,42
21,45
(1) Al Lunedi — p) Al Sabato — (3> Alla Domenica.
Torre Pellice p. I 5,40 7,15 2 10,10 12,39 17,11 18,25 19,47 21,05
Luserna S. G. » 5,44 ^ '7,19 10,14 12,43 17,15 18,29 19,51 21,09
Bricherasio » 5,56 7,33 10,25 12,58 17,24 18,46 20,05 21,21
Pinerolo » 5,19 6,13 7,02 7,45 10,43 13,19 17,42 19,08 20,26 21,40
Airasca > 5,36 6,29 7,26 7,58 11,03 13,41 18,04 19,32 20,53 22,02
Torino a. 6,13 7,06 8,07 8,24 11,40 14,20 18,38 20,04 21,30 22,39
Torino p. 4 0,25 2 5,10 6,40 8,08 11,48 13,29 17,25 18,36 19,05 20,15
Airasca > 1,03 5,51 7,22 8,39 11,22 14,11 18,03 19,14 19,31 20,52
Pinerolo » 1,22 6,14 7,46 8,55 12,41 14,32 18,19 19,31 19,44 21,08
Bricherasio > ^ 6,31 8,04 9,08 12,57 14,50 18,40 20,02
j Luserna S. G. » , 6,42 8,15 9,18 13,08 15,01 18,51 20,13 >
' Torre Pellice a. » 6,45 8,18 9,21 13,11 15,04 18,54 * 20,16 1
i (i) Feriale - (2) Dal 1° Luglio al 31 Ottobre — (3) Festivo — (4) Al Lvtnedì.
19,— 19,40
19,05 19,45
19,11 19,51
19,18 19,59
19,25 20,06
19,30 20,10
16,25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17,20
17,23
17,27
17,42
17,50
l(t) Fra Ferrerò e Praly daini Luglio al 5 Settembre —(2) Prosegue per Praly soltanto nel giorni precedenti
i feitivi e festivi dal 10 Luglio al 5 Settembre — (3) Proviene da Praly nel giorni festivi e susseguenti I festivi,
daini Luglio al 6 Settembre. — ¡1 tervizlo fra Ferrerò e Praty si effettua dal 37 Giugno al 26 Settembre.
m
1
•■I
'4.