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Gmqoante-lHroiRième année.
30 Mars 1917
N. 13.
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DES VALLEES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vor pensées. (Phil IV, 8).
SOMMAIRE : Ee jour des Rameaux — Mme
Giampiccoli née Rostagno — Voix de
nos Pères — Correspondance — In Me-,
moria del Maggiore Ribet —■ ha page
de nos Aumôniers et de nos Soldats —
Chronique vaudoise — Indirizzi utili
— Nouvelles politiques.
Le Jour des Rameaux.
Eue XIX, 36-46.
Jésus aurait pu être proclamé Roi et
régner sur son peuple, car cela lui avait '
été offert par ses compatriotes qui, dans
un moment d’exaltation et d’admiration
touchantes, n’hésitêrent pas à lui faire
une telle proposition, espérant ainsi se
soustraire au joug odieux des Romains
•t reprendre le fil interrompu de l’histoire glorieuse de leur passé.
Jésus ne se prêta pas à ce mouvement
généreux de l’instant, uniquement parce
que son royaume n’était pas de ce monde
et que, par conséquent, il n’était pas
venu pour jouer un rôle politique. Il
avait un but plus noble et plus grandiose ; il devait être et il était en effet
un Roi, mais pour régner dans les coeurs
non pas d’un peuple seulement, mais de
tous les peuples de l’univers.
On dirait cependant que le jour des
Rameaux est en contradiction avec ce
que nous venons d’affirmer; apparemment oui, en réalité non. Il est- vrai que
le Seigneur fit son entrée à Jérusalem sur
une ânesse, entouré d’une foule qui le
saluait par ses hosannas, se prosternant
devant lui, mais cela devait être ainsi
parce que prédit par les prophètes; l’Ecriture devait être accomplie. Ce n’est
pas en roi des Juifs que Jésus fit son
entrée dans la ville sainte, mais en roi
du monde entier, Israël étant le représentant de tout le peuple de Dieu, de
tout cœur qui accepte Jésus comme son
roi. C’est dans ce sens que nous nous
arrêtons volontiers chaque année sur la
fête des Rameaux, fête sympathique qui
est comme une réponse à tout ce qu’a
fait Jésus au milieu d’un peuple rebelle,
qui est surtout comme une révélation sur
la mission de Celui qui étant riche s’est
fait pauvre pour nous attirer à Lui et
nous rendre heureux.
Quand il fut près de la ville, nous dit
Saint-Jean, en la voyant, il pleura sur
elle et il dit; Si tu avais reconnu, toi
aussi, au moins en ce jour, ce qui pouvait
te donner la paix! Mais maintenant ces
choses sont cachées à tes yeux!
Jésus est notre roi spirituel voulant régner sur nos corps et dans nos âmes. Nous
lui appartenons, puisque par son sang il
a racheté l’humanité pécheresse. Mais
alors nous lui devons ‘obéissance, soumission, ayant toujours devant nous le
devoir de le faire connaître et de l’aimer;
nous devons lui rendre hardiment notre
témoignage non pas seulement par des
paroles, mais par des faits, des œuvres
qui proclament sa gloire, sa puissance,
son amour. En est-il réellement ainsi?
Oui, certes, il y a partout où l’Evangile
a été annoncé, au milieu des populations
payennes comme dans les grandes masses des nations chrétiennes, il y a toute
une armée proclamant Jésus comme roi,
imitant les disciples de Christ, lors de
son entrée à Jérusalem. Les soldats de
cette armée ne se connaissent pas personnellement, mais ils ont la certitude
qu’ils y sont et qu’un jour ils se trouveront pour acclamer ensemble leur roi
pour se proclamer heureux de n’avoir pas
fléchi dans les moments de la détresse,
de la calamité. Nous sentons que cela
est une force pour nous à persévérer jus
qu’au bout dans notre fidélité, malgré
toutes les apparences d’une défaite de
notre roi. Courage, soldats, du Christ,
dites bien haut: Hosanna, hosanna !
c’est votre cri qui aura le dernier écho,
celui de la victoire.
Mais, en attendant, n’oublions pas que
Jésus pleura sur Jérusalem qui n’a pas
su apprécier son jour de paix, c’est à dire
qui n’a pas reçu Ehrist, le salut, la joie,
la grande délivrance. Si Jésus se trouvait
en ce momeiît sur la terre, il pleurerait
oit qu’il fut près de Rome, de Paris
de Londres, de Piétrograd, de Washington, de Vienne ou de Rerlin. Qui, il pleurerait, car aujourd’hui comme alors on
n’a pas compris ce qui pouvait donner
la paix; aujourd’hui comme alors, les
hommes vivent publiquement dans le
péché, se moquant de Dieu et de ses lois;
aujourd’hui comme alors, on court et on
recherche avec passion les plaisirs mondains; aujourd’hui comme alors les scribes et les pharisiens sont irrités de voir le
triomphe de Jésus; aujourd’hui comme
alors on se délecte dans l’égoïsme, dans
le désir de dominer; aujourd’hui comme
alors on veut triompher par la violence,
la force brutale; aujourd’hui comme alors
on voit des Hérodes faire mettre à mort
les petits enfants, de telle sorte que les
mères sont inconsolables; ce sont partout
des ruines, des déserts, les victimes se
nombrent par millions et millions, la rage
du diable se déchaîne aveuglement sur
tout, n’épargnant rien, absolument rien.
Des jours, dit encore l’évangéliste, des
jours viendront sur toi, où tes ennemis
t’environneront de tranchées, t’investiront et te serreront de toutes parts. —
Ne dirait-on pas que ces jours sont arrivés ? Nos péchés scandaleux ou cachés
nos guerres, nos atrocités, nos cannibalismes, nos barbaries modernes, oui,
tout cela ferait pleurer Jésus s’il s’approchait d’une de nos capitales. N’allons
pas nous récrier et proclamer notre innocence, car les coupables se trouvent
partout, dans toutes les nations. Si des
peuples combattent aujourd’hui pour la
liberté et la justitë, si les grands coupables devront comparaître bientôt devant
II
les assises de Dieu et des peuples pour
rendre compte de leur cynisme, de leur
mépris pour tout ce qu’il y a de saint,
de juste et de bon, confessons tout d’abord notre culpabilité, car nous ne pouvons pas briser les liens de la solidarité,
et ensuite, sôldats du Christ, serrons nos
rangs autour de notre Maître, en ne nous
laissant pas décourager, mais en luttant
avec courage et avec foi. Répétons les
paroles de notre beau cantique:
Debout, debout encore!
Luttez jusqu’au matin;
Déjà brille l’aurore
A l’horizon lointain.
Bientôt, jetant nos armes
Au pied du Roi des Rois,
Les chants après les larmes.
Le trône après la croix.
C. A. Tron. 4
Madame .HENRIETTE GIAMPICCOLI
«de ROSTAGNO.
Mardi soir, à 11 heures, à La Tour, le
Seigneur a rappelé dans les demeures
éternelles Madame Henriette Giampiccoli
née Rostagno. Fille du pasteur-évangéliste François Rostagno, de Praly, qu’elle
perdit bien jeune encore, et de M.me
Joséphine Rosiagno-Meille, de La Tour,
elle suivit les classes de notre ancieh
Pensionnat, où elle se distingua par son
intelligence et son travail.
Appelée à être la compagne du pasteur
Ernesto Giampiccoli, elle fut une épouse
vaillante et une mère fidèle. Frappée depuis longtemps dans sa santé, ébranlée
par la maladie, elle veilla cependant avec
sollicitude sur ses chers enfants en les
dirigeant par ses conseils et ses prières.
Elle accepta la volonté de Dieu avec foi
lors de la mort de son premier-né, qui
tomba, l’année dernière, au champ d’honneur. Elle lutta jusqu’au bout avec confiance, courage et sérénité d’âme. Elle
a combattu le bon combat de la foi.
Nous exprimons à notre modérateur
M.r Ernest Giampiccoli, à ses quatre enfants, à Madame Joséphine Rostagno,
sa mère, qui a été près de sa fille jusqu’au
dernier moment, à notre collègue M.r le
prof. G. Rostagno, notre plus vive sympathie chrétienne. Que le Seigneur soit
avec eux tous dans leur deuil.
Les obsèques auront lieu aujourd’hui,
vendredi, au Temple, à 3 h. et demie.
VOIX DE NOS PERES.
2. La guerre (C/r. Ephes V, 16).
Où trouverai-je des paroles assez vives
pour exprimer l’horreur que m’inspire la
guerre : cette chose exécrable, ce mot infernal qui a la puissance de renverser
dans l’esprit des hommes toutes les notions du bien et du 'mal ?
Rappelez-vous seulement le prix qu’on
attache en temps ordinaire à la vie d’un
homme, d’un seul homme et tous les sacrifices qu’on n’hésite pas à faire pour la
conserver. Q’un homme tombe malade,
aussitôt on appellera le médecin le plus
habile, on emploiera les remèdes les plus
efficaces, on veillera jour et nuit à son
chevet pour arracher une proie à la mort.
Qu’un homme soit enseveli vivant dans
des travaux souterrains, aussitôt on voit
acliburir toute une population pour travailler à sa délivrance: on travaille le
jour et la nuit; on n’épargne ni l’argent,
ni le temps, ni la fatigue; il se trouve
toujours des hommes généreux qui n’hésitent pas à exposer leur propre vie pour
la chance incertaine d’en sauver une autre; personne ne demande si ce malheureux est français, ou anglais, ou allemand
ou de quelque autre nation; c’est un
homme: c’en est assez pour justifier tous
les efforts et tous les sacrifices. Cela est
bien, cela est beau, cela est grand; c’est
a traduction sensible de cette vérité morale q’une seule vie d’homme a plus de
valeur que les trésors du monde entier.
Eh bien ! dès le moment que cet affreux
mot de guerre a été prononcé entre deux
peuples, dès lors, par un épouvantable
renversement des notions morales, la vie
des hommes n’est plus comptée pour
rien; dès lors, contraste horrible, on se
propose pour but, non plus de sauver les
hommes, mais de les tuer, d’en tuer le
plus possible dans un temps donné. Dès
lors le génie de l’homme s’étudie à inventer des instruments de mort;- et ces
machines à tuer, qui suivent dans leur
développement les progrès généraux de
l’industrie, sont arrivés aujourd’hui à
un degré de perfection tel, qu’elles ne
laissent vraiment plus rien à désirer comme puissance de destruction. Ce n’est
plus par centaines, c’est par milliers qu’il
faut compter les hommes qui périssent
victimes d’un engagement de quelques
heures. Et si nous voulions évaluer le
nombre total des hommes, auxquels la
guerre a coûté la vie depuis que les hostilités ont éclaté..., c’est par cent mille
qu’il faudrait compter.
Vous avez beau nous dire que la guerre
est une nécessité politique: si vraiment
un pareil mal est nécessaire, s’il est nécessaire que des frères s’égorgent mutuellement, le mal n’en est que plus horrible. Vous avez beau jeter sur ces flots
de sang, pour les couvrir et les cacher à
nos yeux, les palmes de la gloire et les
lauriers de l’honneur national: vous avez
beau étouffer, sous une fanfare de victoire, les plaintes des mourants et les
gémissements des veuves...; j’entends
d’ici les gémissements de mes frères qui
tombent loin de la patrie, moissonnés à
la fleur de l’âge dans les champs dévastés
de la guerre...; mon cœur saigne de douleur à la pensée de ce monde immense de
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veuves et d’orphelins qui le deviennent,
non pas du fait de Dieu, mais du fait de
la volonté humaine; et je répète avec
l’apôtre, en considérant les malheurs de
notre époque, mais surtout les maux de
la guerre : « Les jours sont mauvais ! ».
{Décembre 1854 - H. Monod).
Que dirait H. Monod s’il vivait en
1917 ?
CORRESPONDANCE.
Monsieur le Directeur
de V « Echo des Vallées »,
Me voici de retour depuis quelques
jours d’un voyage dans le midi de l’Italie.
Permettez-moi d’en dire quelques mots
aux lecteurs de notre journal.
La pénurie d’ouvriers se fait sentir un
peu partout au sein de notre église. Èlle
est surtout sensible dans le Midi où les
groupes de fidèles sont assez nombreux et
placés à de grandes distances les uns des
autres. Pour obvier dans la mesure du
possible à cet inconvénient, la Table a
décidé de confier au soin d’un seul ouvrier plusieurs congrégations qu’il est
invité à visiter périodiquement. Disons
à l’honneur de nos pasteurs et de nos
évangélistes qu’ils ont fait bon accueil
à l’appel qui leur a été fait. Ils n’ont pas
marchandé leurs services et avec des
efforts qui ne se sont jamais démentis,
durant un hiver qui a été très rude, même dans ces régions privilégiées, ils ont
accompli leur tâche avec beaucoup de
dévouement. Malheureusement ils n’ont
pas, comme Saint-Antoine, d’heureuse
mémoire, le don de l’ubiquité qui lui permettait de se trouver à la même heure
dans plusieurs localités différentes ; aussi
avons-nous pensé de leur envoyer du
renfort. M. le docteur Grilli de Còme,
pendant quatre mois et par tous les
temps, a voyagé d’ici de là et a annoncé
l’Evangile à Orsara di Puglia, à San Giacomo degli Schiavoni, à San Severo, à
Castel del Giudice, à Pescolanciano, à
Schiavi d’Abruzzo, à Carunchio, à Casalanguida et dans d’autres localités encore. Il a été d’une activité dévorante et
inlassable.
M.r Banchetti, de Chieti, qui avait fait
le même travail avant lui, s’est même
senti un peu mis de côté. Que notre collègue ne se plaigne pas ! Il y en aura encore pour lui et pour d’autres si la guerre
continue. Qu’à Dieu ne plaise !
En quittant Sienne pour me rendre à
Brindisi pour l’inauguration de la chapelle que le capitaine Giovanni Zaccaro
a fait construire au rez-de-chaussée de
son palais et qu’il a mise généreusement
à la disposition de la congrégation locale,
j’ai visité sur ma route Orsara, San Giacomo, Cerignola, Bari, Corato et partout
j’ai eu de bons auditoires. A Cerignola,
pour citer un exemple, la salle était bondée. M.r H. Tron de Corato ne peut s’y
rendre que chaque 15 jours, parce qu’il
doit s’occuper aussi de Bari et de Brindisi, mais les membres de l’église se sont
subdivisé le travail. Les uns président
les cultes, les autres s’occupent du chant
et de l’école du dimanche. La population
de Cerignola a été fortement entamée par
le socialisme qui lui a fait du bien. Les
ouvriers de la campagne ne travaillent
que 5, au plus 6 heures par jour et gagnent de 4 à 5 francs. Je me suis permis
de trouver que la journée était un peu
courte, mais ils ont essayé de me persuader qu’ils travaillent rondement et qu’ils
abattent plus de besogne dans 5 heures
que d’autres dans 8 ou 10. Le plus clair
de la chose est qu’au plus tard, à deux
heures de l’après-midi ils sont libres et
ils peuvent penser à s’instruire si le cœur
leur eu dit.
Admirons, ea passant la magnifique
cathédrale qui sera bientôt terminéet^
M.r Tonti a laissé trois millions pour la
bâtisse.
A Bari,“j’ai aperçu le professeur Attilio Jalla ; avec quelques membres des <
églises évangéliques, il est la cheville ouvrière du Circolo del Soldato dont la fondation est toute récente. M.r Jalla, à
cause de son activité fiévreuse est en
train de devenir populaire. San Nicola,
le patron de la ville, n’a quà se tenir sur
ses gardes s’il veut conserver sa place
dans le cœur des habitants.
A Brindisi l’inauguration de la chapelle due à la générosité de la famille
Zaccaro a bien réussi.
M.me Zaccaro avait préparé quelques
cantiques pour la circonstance; j’ai prononcé le discours, et MM. H. Tron et H.
Corsani ont terminé le culte, le premier
eu ajoutant quelques réflxions, M.r Corsani par la prière. J’ai aperçu dans l’auditoire les familles Zaccaro, Mariani, les
capitaines Bonnet et Giordano avec leurs
dames, les familles Liccesi çt Caprich et
d’autres encore dont le nom m’échappe.
Le capitaine Zaccaro n’aurait pas pu
trouver un meilleur moyen pour honorer
la mémoire de son beau-père, le pasteur
Mariani, que celui de consacrer à la prédication de l’Evangile une partie de sa
maison.
A Tarante j’ai assisté à la naissance
d’un nouveau Circolo del Soldato et disons aussi del Marinaio. Une bonne réussite lui est assurée d’avance, parce que
les membres de la petite congrégation
qui sont sous les drapeaux sont prêts à
coopérer avec notre évangéliste.
Il n’est pas facile de voyager de nos
jours surtout dans le ■ Midi de f Italie,
mais on oublie la fatigue quand on voit
l’œuvre de Dieu faire des progrès.
Pénétrer en temps de guerre dans des
villes comme Brindisi et Tarante n’est
pas donné à tout le monde, à moins d’avoir comme le soussigné,, l’appui du capitaine Bonnet qui sait être sévère comme un gendarme et aimable comme ün
frère en Christ. '
Salutations cordiales. '
Sienne, le 22 mars 1917. F. Rostan.
Ili wimirìa del Maoolore RlbeL
Se a Pinerolo, per merito del sottotenente Cicchino spetta l’onore di essere la
città italiana che diede i natali al primo
decorato, in questa guerra, della medaglia d’argento al valor militare, a Pomaretto, al piccolo paese, che come disse De
Amicis guarda ab’imboccatura, la soli
taria Valle di S Martino e pare un mucchio di case ruzzolate giù dalle alture,
tocca la gloria, per virtù del valoroso
maggiore Ribet, di essere il primo Comune
valdese che ha un suo figlio decorato di
ben cinque medaglie al valore militare
fra cui quella d’oro, l’altissima decorazione, che solo per meriti eccezionali,
viene concessa ai valorosi.
Sabato scorso, nella seduta della Direzione della Colonia Pinerolese a Torino,
il suo presidente avv. Armandis, ha ricordato le mirabili gesta del maggiore
Ribet e fra gli unanimi assensi ha proposto, che per iniziativa della Colonia,
fosse murata nella casa ove egli ebbe i
natali, ai Masselli di Pomaretto,una targa,
che ricordasse alle generazioni venture
il suo nome e le sue valorose imprese.
La Direzione deliberava inoltre, di
organizzare una solenne commemorazione di questo intrepido figlio delle nostre Alpi e dava incarico al prof. Placido
Bresso di voler rievocare in una nota
biografica le sue eroiche gesta, e la nobile
sua figura dì cittadino e di soldato.
Il sig. Enrico Tron, che del maggiore
Ribet, è compaesano, e fu a lui unito da
stretti vincoli di amicizia, volle, gentilmente assumersi la spesa delia sua pubblicazione.
Apprendiamo che i sigg. Enrico Tron,
Amato Jalla ed il cav. Enrico Ribet,
hanno rivolto calde lodi al Presidente
della Colonia, per questa sua iniziativa,
e recandosi da lui, per attestargli tutta
la loro gratitudine, gli preannunziarono
un loro primo contributo, per queste
onoranze, di lire cento caduno.
La Direzione della Colonia ha deliberato di aprire ad un tal fine, una pubblica
sottoscrizione, e che le somme raccolte,
sotto deduzione, di quelle necessarie, per
l’acquisto della targa, siano versate al
Comitato costituitosi fra gli amici del
Ribet, per istituire nel Rifugio Carlo Alberto di Luserna S. Giovanni, un letto
dedicato al suo nome.
Al venerando cav. Ribet, che per moltissimi anni fu sindaco e conciliatore di
Pomaretto, auguriamo che la salute lo
assista e di poter presenziare all’apoteosi
del suo valoroso figlio. {Dal « Pellice»).
La pape de aosAaiaSalers et de nos Soldats.
Nous recevons du Comité de Turin:
Il cappellano capitano E. Bertalot
scrive: Il soldato Pons Augusto di Rodoretto sta molto meglio; il soldato
Comba Giovanni dall’ospedale di Padova
fu trasferito a Firenze; il soldato Negrin
di Bobbio si trova ancora a Palmanova,
lui pure sta migliorando ; il sottotenente
Giulio Comba trovasi a Udine, ammalato
di congiuntivite (19-3-17).
Riceviamo dal cappellano tenente D.
Bosio le seguenti notizie; Il soldato Pontet Stefano di Bobbio Pellice trovasi ancora all’ospedale 040, sta meglio e saluta
affettuosamente i parenti e gli amici
tutti; il soldato Gönnet Davide, per qualche giorno ancora trovasi all’ospedale
225 in seguito a congelamento del piede
sinistro, è quasi guarito.
Nous recevons directement:
Nouvelles de nos Militaires: Osp.
Caserma Alpini, Cividale, soldato Olivieri Giuseppe (125° fanteria), malato —
Sottotenente Giulio Comba (osp. di Udine), congiuntivite — Soldato Befani
Salvatore (osp. S. Osvaldo - Chiesa bat-'
tista di Terni), riformato — Tenente Ernesto Gag (Prarostino), osp. S. Osvaldo
— Aspirante uff. Morsiani (Chiesa metodista, Spezia), osp. Seminario, Cividale
Tenente Weber-Arnoulet, va bien — Les
Vaudois de la 527^’ comp. mitr. vont bien
— Tenente Paolo Bosio, art. mont., va
bien — Les Vaudois de Gorizia vont bien
—■ Tenente Jalla Luigi (art. mont.), leggero esaurimento nervoso — Fuhrmann
aiutante cappellano, uscirà presto dall’ospedale — Tenente Giuliozzi (art. assedio - A. C. D. G., Roma), va bien —
Présents au culte de R.; A. Buglioni
(Toulon), Malan Giov. (Luserna S. Giovanni), Jouvenal Giulio (Luserna S. Giovanni), Gardiol Paul (Favé de Prarustin),
Bourne Charles (Cardon de Rocheplate),
Bertalot Jean (Rimà de Prarustin), Demarco Michele (Cosenza), un jeune prêtre,
caporal Annese (Torino). —■ Soldato
Annese Vincenzo, 118^ batteria somegg.,
va bien — Soldato Cardon Vittorio, osp.
guerra 42, va bien — Capitaine Grill,
art. assedio, va bien —■ Capitaine Aldo
Muston, 7° bersaglieri, va bien — Soldato Michel Beux, 623^ centuria, va bien:
les compagnons vaudois sont allés dans
une comp. presidiaría — Caporale Diasparra Giuseppe (Corato), va bien — Soldato Martino Carmine, va bien —■ Caporale Casciato Enrico, batteria d’as
sedio, vpi. bien (Chiesa wesleyana, Roma)
— Soldato Satoa/ore Locastro (Catania)*
va bien -é- Sergente Sébastiani (Canadá),
va bien'—■■‘'Caporale Rosario Consoli (Catania), va bien — Soldato Provesti Ruggero, 13° fanteria, va bien — Soldato
Vezzosi Ettore (Cairo), va bien — Soldato
Santucci Quintino,, 156° fanteria, 10»
comp., Z. d. G., va bien, mais voudrait
une Bible italienne. Qui la lui enverra ?
— Caporale Pilade Biagi, art., va bien —
Soldato Ribet^Cesare (Perrero), du Convalescenziario de San R..., salue parents
et amis — Soldato Long, 142° regg., 5»
comp., va bien —■ Soldats Tron Michel
et Tron Elie (centuria 208») font saluer
parents et amis, et soupirent après la
licenza —^ Soldat Jîiàe/ Ferdinand, 34°
fanteria, va bien. E. Bertalot.
P. S. Les Vaudois de la 2» et 3» Arrqées
qui désirent ma visite feront bien de
m’écrire en m’indiquant le lieu où ils se
trouvent. E. B.
— Zona di guerra, 5-3-1917.
Cher Monsieur Tron,
Je viens à vous pour vous, deinander
pardon du retard que j’ai fait: je suis malade, et je change souvent d’hôpitaux;
mais maintenant je suis presque guéri,
et je pense, dans peu de temps, de sortir
pour aller en permission. Ça me ferait
bien plaisir de pouvoir un peu aller voir
ma famille. Monsieur Bertalot est venu
me voir dans le premier hôpital où j’ai
été, il m’a fait bien plaisir; je ne le connaissais pas, mais j’ai pensé de suite à
l’aumônier parce que j’avais écrit au Co-,
mité.
Je reçois toujours VEcho, mais je le
reçois à la section; quand je sortirai, j’en
aurai de quoi lire pour passer mon temps.
Enfin, je vous 1î isse la peine de mettre
mes salutations dans VEcho, d’y mettre les
compliments aux compagnons d’armes
et à toute ma famille.; Je vouSilaisse, i en
me disant votre dévoué
Long Auguste (Pramol).
— Zona, 14-3-17.
Bien cher Monsieur,
Je vous remercie de toüt mon cœur
pour l’envoi régulier de VEeho des Vallées.
Il m’arrive tous les mardis, m’apportant
les nouvelles de mes amis et frères qui
se trouvent au front, et de nos chères
Vallées. En vous assurant de ma parfaite santé, agréez les sincères salutations
de votre tout dévoué
Sergent Bertalot Henri.
— Z. g., 15-3-17.
Pregiatissimo Signore,
Mi vorrà scusare se non le ho scritto
prima due righe dandole notizie e ring aziandola per l’invio del suo caro giornale VEcho; quanto alla mia ferita va
molto meglio e spero di presto andare
a mio turno in licenza.
Le mando i vivi ringraziamenti, sperando che mi vorrà scusare per il mio ritardo, e porga, per piacere, i più affettuosi saluti ai parenti e amici. — Gradisca, colla sua Signora, i miei più sinceri saluti e mi creda suo dev.mo
Artigliere Mourglia Remigio.
CHRONIQUE VAUDOISE
BARI. Nous lisons dans VEvangelista
qu’on a aussi ouvert à Bari le Foyer du
Soldat et que notre prof. M. A. Jalla, qui
se trouve actuellement dans cette ville,
y prend une part active, en qualité de
vice-président du Comité qui a pris cette
noble et patriotique initiative.
BRINDISI. Il y a longtemps que l’Evangile est annoncé à Brindisi; nous y
avons eu quelques évangélistes à poste
fixe, tels que M. les prof. Ribet et Vulicevic. Actuellement cette ville est visitée
3
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1/
fi pa,r l’ouvrier de Corato et celui de taf- rante. Jusqu’ici nous n’avions pas un
lieu de culte f iTiciel, mais, tout dernièjif rement, grâce à la générosité du capitaine Zacearo, biten connu parmi les Vaudois, puisque sa famille a été en villégiature à La Tour, l’été dernier, une
I c/iapelle a été aménagée dans son palais,
r et le 10 du mois a eu lieu l’inauguration
de cette maison consacrée à Dieu, élevée
à la mémoire du pasteur Mariani, beaupère du capitain Zaccaro. — MM. F.
Rostan, chef du district, H. Tron de Cerato, et H. Corsani prirent part à cette
cérémonie religieuse, à laquelle assistaient une cinquantaine-j.de personnes,
i presque toutes appartenant au culte
évangélique.
Que le Seigneur veuille lui-même se
servir de ce nouveau moyen pour attirer
des âmes au salut et qu’il fasse reposer
ses bénédictions les plus précieuses sur
la amille Zaccaro qui rend un si beau
témoignage à l’Evangil dans cette ville.
COLONIA VALDENSE. Les nouvelles de nos différentes colonies de l’Uruguay et de l’ Argentine ne sont pas bien
brillantes. L’année a été pénible et difficile; les récoltes mauvaises et, par surcroît de malheur, la plaie des sauterelles
à été plus mauvaise que jamais. — Le
Lycée de Colonia a eu, par contre, une
bonne année. Le beau temps a facilité
le fréquentation régulière des étudiants
au nombre de 34, quelques-uns ayant
une distance de 10 à 15 kilomètres à parcourir. La Commission d’examen, présidée par le recteur de l’Université, a été
satisfaite. On a ajouté pendant l’année
un nouveau professeur, M. Prichard,
? chargé de l’enseignement de l’anglais.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENaNE. Les soldats Rostagno Luigi, Benia~,^ino Tron, Paul Michelin, Enrico Pianta,
César Barai, Allio Stefano, Bounous GioÌ. vanni saluent, demandent un change
i,' ment d’adresse et remercient,
r ^ LA TOUR. M. le pasteur en retraite
J. J. R. Tron a donné, dimanche soir à
Ste-Mraguerite, une conférence très intéressante sur les Etats-Unis d'Amérique.
f — M.lle Violette Vinag a été nommée,
à dater du l.r mars, professeur de chant
à l’Ecole Normale.
H' — La célébration de la Sainte-Cène
qui devait avoir lieu Dimanche prochain
aux Coppiers, est renvoyée au dimanche
après Pâques.
NICE. {Un Valdese). Il 17 febbraio fu
festeggiato dalla Colonia Valdese nel laicale della Mission P. Ev. de France.
La bambina Pons recitò molto bene
il Colportore Valdese. Il sig. Arnaldo Ma^ ,, lan tenne un bellissimo discorso sofferf * mandasi specialmente sulle tre date storiche: 12 settembre 1532, Sinodo di
^^Ichanforan; 15 agosto 1689, glorioso rimpatrio, e 17 febbraio 1848, Editto dì
emancipazione. Bellissimi inni si interI calarono fra i discorsi degli orntori. Seguì
rii fratello del pastore Malafi, il quale
Idisse che se da Torino, antica capitale
del piccolo regno Piemonte-Sardegna ai
Valdesi, in maggioranza nelle valli del
Piemonte, Carlo Alberto concesse l’Editto dell’emancipazione unitamente agli
Israeliti, da Roma capitale d’Italia il
popolo italiano, per bocca del suo degno
Sovrano, proclamerà la separazione della
Chiesa dallo Stato. Oramai Roma contiene due Facoltà teologiche italiane,
quella battista e quella metodista e b’Italia si è arricchita di centinaia di chiese
'P evangeliche italiane che sono valdesi del
|| Piemonte, ma che risalgono ad ■origini
^^iùT remote e gloriose, chiese che lavorino per l’emancipazione del popolo.
L’oratore, seguito con grande e simpa
'■p w
f 9'l'ï
5-‘' -J»...;*, ^ »
tica attenzione, , disse che il passato glorioso di un popolo non è sufficiente per
garentire Tavvenìre e che i Valdesi di
oggi non sono più quelli di ieri e che, se
essi guardano indietro, le chiese evangeliche italiane debbono guardare avanti
perchè dalla capitale d’Italia partirà
l’Editto d’emancipazione di tutte le confessioni religiose e saranno annullate
quelle iniperfette del 48 che riguardano
solo gli evangelici di una regione d’Italia.
Il sig. Malan fu vivamente complimentato per le sue energiche parole di incoraggiaraentp p di fede nell’ideale prossimo alla realizzazione.
La commèmorazione lasciò in tutti,
e specie nei numerosi Valdesi presentì,
un grato ricordo. {Testimonio). „
POMARET.\,C’est M. Emile Tron qui
a occupé la chaire, dimanche dernier.
' PRARUSTIN. M. l’aumônier E. Bertalot, plein de force et très gai, vient de
nous faire une très courte visite. Nous
sommes toujours heureux de revoir notre pasteur.
— A propos du major Constantin, voici
ce que La Luce écrit par la plume de l’aumônier M. A. Comba:
« Il maggiore Costantino era un vero
. valdese e carissimo amico ; qualche mese
fa ero andato a vederlo su quel monte
della Vallarsa, dove è ritornato pochi
giorni fa, e dove è rimasto ferito. M’aveva
accolto come un fratello. Insieme abbiamo parlato delle nostre Valli, dei parenti, degli amici; e poi mi diceva della
sua fede nella vittoria; e del sentimento,^
vivissimo ch’égli provava della presenza
divina che gli manteneva indomito il coraggio e delia sua preparazione ad accettare con sottomissione quel che poteva
accadere.
Mi sono fatto raccontare qualcosa intorno alla sua fine... Conservò intera coscienza di quanto accadeva e le ultime
sue parole furono: « Cosi vuole Iddio, sia
fatta la sua volontà».
Molti amici e colleghi lo circondarono
in quelle ore perchè era assai conosciuto
e stimato pel suo valore e la sua grande
bontà.
Alle esequie cui quattro generali presero parte, il comandante della divisione
generale G. tenne un nobilissimo discorso
e disse tra l’altre queste parole che produssero viva impressione: «C’era lassù
una porta aperta e qualcheduno dormiva; io ho mandato su il maggiore Costantino a chiuderla. Egli l’ha chiusa e
Tha suggellata colla sua propria vita. Noi
dobbiamo chiedere perdono alla moglie
a cui l’abbiamo preso per darlo alla patria ch’egli ha eroicamente servita fino
alla morte». Alle quali parole rispondeva fiera e nobile la signora Costantino :
« Egli ha fatto il suo dovere ed io perdono 1 ».
«Esprimo qui, a nome di tanti che
hanno conosciuto ed amato il maggiore
Costantino, le loro vive condoglianze e
la loro profonda simpatia per la famiglia ».
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert: Souscription pour Zii Major JEAN
RIBET — 8me Uste;
Paul Benech, Angrogne L. 2,50
Ten. Colonnello Lorenzo Ri
voire, Angrogne » 15,—
Auguste Jahier, pasteur,Turin » 5,—
Ferrier François, Perder » 1,—
L. 23,50
Listes précédentes » 4.798,—
Total L. 4.821..50
Souscription pour lit W. et L. MEILLE
— 22“' Liste:
Paul Benech, Angrogne L, 2,50
Emile H. Tron » 10,—
Chev, Albert Büchi » 100,—
L. 112,50
Listes précédentes » 13.482,75
Total L. 13.595.25
* s»
— M. le pasteur Bertinat a remplacé
dimanche dernier notre pasteur.
tTARANTE.v Notre évangéliste, M. H.
Corsani, a la joieMe pouvoir annoncer
que dans les locaux de l’Eglise Vaudoise
s’est ouvert un Foyer pour les Soldats
dans la ville de Tarante. Il se propose
de donner à nos,défenseurs de la patrie
des conférence morales et des projec.tions lumineuses. Tarante étant un centre important pour notre flotte, nul doute
qu’un grand nombre de marins sauront
profiter de ce nouveau privilège qui s’offre à eux.
INDIRIZZI UTILI.
Comitato d'Assistenza ai Militari Evangelici (Torino - 15, Via Pio Quinto).
Ufficio Assistenza religiosa ai Militari
Evangelici (Udine - 12, Via delle For. naci).
Cappellano Evangelico Valdese della
Armata: Tenente Arnaldo Comba
(Vicolo Quadrelli, 3 - Verona).
Cappellano Evangelico Valdese della 2^ e
3^ Armata: Capitano E. Bertalot
(Intendenza 2» Armata - Direzione di
Sanità - Zona di Guerra).
Aiuto-Cappellano Evangelico Valdese della
2^ e 3® Armata: Tenente Fuhrmann
Alberto (12, Via delle Fornaci Udine).
Cappellano Evangelico Valdese della 4®
Armata: Tenente Davide Bosio (Ospedale Militare di Riserva - Belluno).
Cappellano Evangelico Valdese del Battaglione Pinerolo (3° Alpini): Tenente
E. Pascal.
Cappellano Evangelico Valdese per i Prigionieri di Guerra: Tenente Guglielmo
Del Pesco (57, Via Marianna Dionigi - Roma).
IVouTelles politiques.
Les grandes chutes de neige de la semaine dernière retarderont encore la reprise des grandes actions de guerre sur
notre front. L’activité de l’artillerie n’en
continue pas moins, ainsi que les combats de patrouilles. A la partie supérieure
de la Val Visdende (Piave) un détachement ennemi s’étant avancé vers nos
positions à la faveur d’un épais brouillard, a tenté de surprendre nos défenses;
il a été nettement repoussé.Sur le massif
de Costa Bella (vallée de San Pellegrino)
après un violent bombardement par obus
asphyxiants, l’ennemi a attaqué avec
insistance nos positions avancées. Il a
été repoussé avec des pertes sensibles.
Un avion est tombé en flammes près
de Locvizza (Carso). Les deux aviateurs
sont morts.
Une escadrille de nos avions a attaqué
et bombardé Geroli (Vallarsa). Tous nos
appareils sont rentrés indemnes.
Sur le front du Carso des troupes ennemies, après un violent bombardement,
ont fait irruption contre nos lignes dans
le secteur de Lucati. Elles ont été repoussées et complètement dispersées
avec de lourdes pertes.
Nous avons repoussé deux attaques
entre le Frigido et le Dosso Faiti et à
la cote ^26 où l’ennemi a occupé quelques
éléments de tranchée.
— La Chambre des députés s’est ajournée jusqu’à une époque indéterminée, sur
la propositiôn du Président du Conseil.
Le Cabinet a remporté une nouvelle victoire à la votation par appel nominal.
M.r Boseili a tenu à prononcer des paroles rassurantes à propos des menaces
d’offensives prochaines contre notre
front. « Quelles que soient les intentions
de l’ennemi, les défenses nécessaires ont
été préparées pour la sécurité de la Patrie. Le Gouvernement veille, l’armée
est prête, la victoire ne pourra manquer».
— En Russie le Gouvernement provisoire a procédé à l’arrestation du Czar
et de la Czarine, qui sont gardés séparément dans la résidence de Tsarkoje-Selo.
■Lef élections générales auront lieu à la
fin d’avril. Dans les grandes villes le mouvement en faveur d’un Gouvernement
républicain semble s’accentuer. Tous les
fonctionnaires et les soldats avec leur
chef ont prêté le serment de fidélité au
Gouvernement provisoire, qui a déjà introduit bon nombre de réformes démocratiques. Le général Alexeieff a été
nommé généralissime de l’armée russe.
— Les dépêches qui arrivent de la Hollande parlent de graves désordres qui
auraient éclaté à Berlin et en d’autres
villes allemandes. La révolution russe
semble avoir fait une grande impression
aussi en Allemagne. Si les nouvelles sont
exactes o'n aurait prononcé au Reichstag
et publié dans la presse socialiste des paroles très dures contre l’autocratie militariste et les chefs responsables de la
guerre. La disette alimentaire reste pourtant la cause principale des désordres et
des plaintes.
— Les troupes françaises ont continué
leur mouvement offensif de la Somme à
l’Aisne, où elles ont avancé de près de 50
kilomètres. La retraite allemande s’est
pourtant ralentie, ils résistent avec plus
d’opiniâtreté rendant la marche des Alliés plus difficile. Les Français ont franchi le canal de Saint-Quintin : leurs avantgardes ont poussé jusqu’à trois kilomètres de la ville. Les Anglais ont aussi réalisé de nouveaux progrès.
L’empereur d’Allemagne a envoyé au
maréchal Hindenbourg ses félicitations
pour la brillante manœuvre de retraite.
E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1917: Mme Bertinat-Mondon, ViUar Pellice — Chanforan, diacre, Id. — Héli Long,
instit., Pramol — J. H. Plavan, St-Germain.
Pour r «Echo des Soldats».
Mme Panny Rinesi, Angrogne Fr, i,—
Vittorio B aimas, vétérinaire » 3.^
C.-A. Tron, Ditectear-Responsable.
Les sœurs Catherine et Alexandrine,
les beaux-frères, neveux et parents de
M™ PAULINE MARTIN AT
remercient toutes les personnes qui voulurent donner à la chère défunte une dernière preuve d'estime et d’affection, en accompagnant la dépouille à sa dernière demeure terrestre.
Luserne St-Jean, 25 Mars 1917.
Martedì 27 Marzo, alle ore 22.45, dopo
lunghissime sofferenze e ricca di tutti i
conforti della fede cristiana, è entrata nella
Vita Eterna
ENRICHETTA GIAIWPICCOLI
NATA ROSTAGNO
nel suo quarantesimo terzo anno di etéU
Profondamente angosciati per la dolorosa separazione, ne dònno Vannunzio: il
marito Ernesto Giampiccoli, pastore
valdese; i figli Maria, Lisa, Renato,
Guido; la madre Giuseppina Meille
vedova Rostagno; il fratello prof. Giovanni Rostagno ed i parenti tutti.
Non «i mandano partecipaatoni pertonaU.
Il servizio funebre avrà luogo nel
Tempio Valdese di Torre Pellice, Venerdì 30 Marzo, alle ore 15,30.
Torre Pellice, 28 Marzo 1917.
prnpAQI p®*' i'istituto gould
UCnUHol on prefetto, celibe, evangelico. — Rivolgersi al Direttore dell'Istituto medesimo. Via Magenta, 18 - Roma.
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