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Année XIV
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italîe . . ' . . . L. 3
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Ail bareaii d'AjîministraÜon;
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' ' ' M à ‘laMiroi"ai'id'(3 itíMantofí^a éti
t .L'abwmMMnt ,gàft dli, l; flfuivior
’ ' oc se pfi,ie d^àvance.
1’. »
N, m.
NiqilÿrAA demi|.Ti(10H avani;
le tirage 10 centîmefi obanuti.
A7tnonces : 20 cenCimoi par
pour une seule fois, —16 cutimos de 2 à 5 fois ot 10 een
timos pour ô fois et au deaaus.
S’adresser poxir la Kedactloir^ et
V4dniluàtr9tlP"‘ ^
tour ïi. Bosio —Snîni Í?í7*mfl:íñ- '
Clufion ^Pînerolo} Italie.
T-out chaiigeinent cT adresse eit
payé 0,25 centimes.
ÉCHO DES VALLEES VAUDOISES
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■'■¡iiif'i'i )■’ fSoKJfïimii.li»©. :••
A"t*'!u'i'ün{îe. —— fidèle'|ü'scjü’i(
*-'h- iHort! ‘' CbfréspdndancK ' ' —' * 'Nouveileg
religieuses cl fails;diyers¿-4 Chraniquosmu
* Pa,raissa.iit chaque Vendredi
Suimttf la vftrHe (tnee la cï>ayife. Tînt, iv, 18.
(flaiw.Mi^iAnnoDqefi;
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G'’test'’lorsqii’bn' li’a jitfs vu*Un enfaht
'fabudànt'des' ainnées qti’on êsi le plus
h-appé dé sé!5 progrès ;'et c’êst ausii
à'pfês unè' absënfee prolohgéê qhe l'on
' iflietri ise rendre Oôhiple de?
•change me lits lurvfeniis dans Une villeei
dsins" •iine ^fnstitütion où fbn a passé
'ùn’e piiriie de'sa jl^iitiessé.
'"'tors'qute^ , il 'y 'a "vingl' anS'," noés
''deycentîrohs, pOli'r la’prémièrê fois,
à "là Igare d'eFlorencei hoOs n'àviohs
•|iàë’ précisément ie cœur joyeux. Les
' Alpes natales éfaieni maintehant bien
"él’oigné'ésple'voyajge de Gênés à Livourne, le premier que nous faisions
par' mfer ^'àvait'été nrialHeureUx. {Jette
mer "heinle'nsè','eotte nuit passée sûr
le pont avec une pluie froide, lemal
de mer, enfin, puisqu’il faut l’ap-'
' peler par son nom, noos avaient fait
trouver bien longues les quinze heures
qu’il avait fallu pour la traversée.
Le palais Salviali où se trouvent l’école de Théologie et l’appariement
des éludianls avait acquis une mauvaise réputation, quant à la salubrité,
à la suite de la mort du jeune Peyran.
Ces pensées sombres ne furent pas
de longue durée. Les belles journées
d’automne, le* beautés de la ville,
les promenades du samedi aux environs, l’intérêt surtout qu’éveillaient
ces études de théologie qui touchent
à ce qu’il y a de plus élevé pour
l'intelligence et de plus saisissant pour
la conscience et pour te cœur, ne
tardèrent pas à dissiper la mélancolie.
' •Aujourd’hui, le Vaudois qui se rend
à Florence n’a plus le sentiment d’êtreà
400 kilomètres des Vallées. Depuis
‘l’ouverture du tunnel qui fait passpr
la locomotive sous les palais de Gênes;
depuis la construction de la ligne
Cbiavari-Spezia, vous prenez à la gare
'de Turin un billet pour Florence et
le" train d'iréct vous y amène en moins
de 42 heures. La Toscane a toujours
isori cachet particulier. Moins verte,
à celle saison, que le Piémont avec
ses' prairies, ses grands ch.amps de
2
202
'/!/ -■!*')h 11/
f
maïs et de pommes de terre, elle
déploie sur les collines le manteau
pâle de ses plantations d’oliviers et,
dans la plaine de l’Arno, ses moissons
â peu près mûres et ses longues lignes
de ceps grimpants sur les arbrisseaux
qui leur servent de soutiens vivants.
La Ville des fleurs elle-même ! a
subi peu de changements à l’intérieur;
mais elle s’est étendue et se trouve
maintenant entourée d’une splendide
enceinte d’allées larges et bien ombragées où circulent les tramways.
Cela est certainement préférable aux
vieilles et sombres murailles que le
canon d’aujourd’hui rend inutiles.
* *
Le palais Salviati a eu sa bonne
part d’améliorations. Deux ailes ont
été élevées d’un étage et forment deux
beaux appartements. Le quartier des
étudiants est mieux utilisé qu’il ne
rélail il, y a 20 ans et aussi plus
convenable. La grande salle des leçons
n’a plus la vieille statue d’Hercule,
mais elle est ornée de beaux portraits
à l’huile des Docl. Stewart, Desanctis
et J. P. Revel. Victor Emanuel et
Humbert 1 sont là pour marquer l’esprit patriotique d’une école qui s’inspire du mot de S. Pierre: « Craignez
Dieu, honorez le roi ». Savonarola,
Luther, Mélunchton, Arnaud, attendent de saluer Calvin, Zwingli eL'lanl
d’autres réformateurs. Si les traits de
Pierre Vaido avaient été conservés
par la peinture, comme son portrait
.serait bien à sa place! Puisse son
amour de' la Parole de Dieu et son
ardent désir de la répandre remplir
toujours le cœur des élèves qui viennent s’équipei’ici pour la bonne guerre.
Le (moyens d’acquérir des connaissances solides ne font pas défaut.
L’Ecole a trois professeurs qui n’en
sont pas à leurs premières armes.
Leurs ouvrages 'sont âpprédiéÿ 'au
dehors, et les Universités' Ecossaises
leur ont conféré le litre honorifique
de Docteurs en théologie. La bibliothèque a pris un extension considérable et compte aujourd’hiïi ' 6 ou
7000 volumes. Le dernier cadeau lui
est venu de la veuve de l’excellent
pasteur William Fraser de Brighlon.
Ellerestycn bon|f^ordre et s’accroil
annuellement des ouvragesl'ies plus
récents. ^ f
Il n’e|t pas jusqu’aux locaux de
l’Imprimerie Claudiehné qui n’aienl
pris un aspect plus gai, plus propi e.
Le matériel a été renouvelé, la salle
des compositeurs agrandie, les ateliers pour le brochage et la reliure
rendus plus commodes, et enfin le
dépôt de livres est maintenant ouvert
sur la rue des Serragiii '1
Voilà bien des changements heureûx
en moins de vingt ans. Il y en a d’autres hélas! que tout nous rappelle et
que le nouveau n’eiface pas. C’est
dans celte chambre au rez de chaussée que nous avons veillé la nuit dn jour
de l’an 1870 la dépouille rnprletle (je
Desanctis, et c’est dans celte charabfe
au premier que l&DoeL Revel nous fit
tous appeler le soir avant .“îa mort en
1871, pour nous serrerune dernière fois
la main. 11 souffrait beaucoup et.ee
fut un soulagement d’apprendre que,
quelques heures après ,,. Dieu avait
appelé, au repos celhomme du devoir.
Ici était la , chambre, d’un condisciple dont le ministère terrestre/a
été fort court elles souffrances bien
longues. ,i..(
Ici celle dlun autre ,, puis dUin autre encore qui sont enirési déjà dans
leur repos.
■Ht * I n •
Malgré les perles ,1e petit balaillon
d’ouvriers formés à Florence augmente
3
cha^e, et action .^s’étetni
au, Ipin,, 4epoj>^,les, ?ctmraets des AÎP«?< WMtgnWc.idé la Suisse, *
jusqu’au^ villes siqilienues, jusqu’aux
pla.in.ça de rilrq.guay el aqx valions
du, Lessoulq/ ,
aPnAft le.nombre des élèves,régqliensApiÎt de douxq. Deux .jeunes gens
PU WUqp les,,leçons comme
extpcaes çl subj, une, partie des exa-,,
meoa-. Re,5,;^2 étPf|ia,nlE;i-éguIiers, trois,
ont.,achevé leup,,jriçnnium (D. Jahier,
O,|i(j,oiia) J gqaire ont été,
pron(tuSj eq„3"’“ ,annéq, et cinq en S™",;
avecj des , çbiffqçS: qui indiquent un,;
irayail sérieux,,et persévérant,,,.
IJfl ^ancien éipdiant (B. Celli), a fait
ayçpiSUfiçèSiSe?,derniers examens généraux et sputeilP qveÇi.un de ges con-,,
discipies les dernières,éprquves scientifiqqes ,çl pratiques que demande l’Ecole, ,Be )S,ujql.,choisi par.M- Celli pour
sa .thèse, était « La doctrine de l’EpîtPfi.,ianx,(lalales » et,celui de M, Ad.
Jal!ai(q,uii , vient, de passer|,une année
à la Maison des Missions de Paris:
« S. Paul comme Missionnaire*. Notre
.jeune frère se propose en effet de consacrer ses forces a la mission païenne
et d’aller rejoindre un jour sou frère
auü^ambèze.
Cet ho.rjzon plus vaste ouvert à
l’activitéjdes élèves de l’Ecole nous
permel i.dci contempler sans appréhension la (disproportion qui existe
actuellement entre le nombre des
élèveSi, et )ef besoins de l’œuvre en
IlaTie. Pour ceux qui veulent servir Iq
Maître en (Proclamant son Salut à
leurs semblables> le travail n,e manquera pas de sil.ôt. H. B.
’’ïf il = »■>; 11;*I
‘i •* J • '
■ "**i (iî:■ r.i ■
•’¡I U.llifj; , !!J“,
• iiMi î .’¡li'ff]
. l; Missions,. ,
ï" ■ ■ ' i:* ' ■ ■
Afrique.—Le missionnaire Gordon,
suçcesqeqr, de Mr. Mackay, dans \’Üÿandci^ ..donne de. bonnes nouvelles
de son champ d’activité. 1!, est en
admiration devant les fruits que l'Evangile a portés dans, ces contrées.
Presque tous les cbré.liens l’onl visité,
même ceux qui furent exilés ou qui
doivent vivre cachés pour fuir la colère
de leur cruel roi. Kniin Bey, dont on
a aussi de^bonnes nouvelles, rend de
son côté un excellent témoignage à
cette, mission et surtout à l’œuvre du
Missionnaire Mackay. , ,
La nouvelle de la mort de Stanley,
qui a élé, donnée par plusieurs journaux, est, fornaellemcnl démentie par
le Gonvernemenl de l’Etat libre du
Congo.
Le missionnaire Scott de Blantyro
écrit en date du 25 juillet 1887: «Le
commerce d’esclaves fait par les arabes
prend des pioporlions effrayantes. De
nombreuses caravanes arrivent de la
côte Est de l’Afrique, mais sans marchandises; à peine sont-elles munies
d’une balle de drap, elles n’inlroduisent pas même de l’eaii-de-vie;
tout ce qu’elles apportent c’est de la
poudre et des fusils. Des milliers
d’êtres humains sont massacrés par
les chasseurs d'esclaves, et le pays si
beau et si fertile est ravagé par eux.
Là où s’élevaient il n’y a pas longtemps des villages florissanl.«, on ronconlre maintenant le désert.
Chaque jour la position empire. Il
ne s’agit plus d’un commerce d’esclaye.s comme il était pratiqué autrefois, mais d’une boucheiïe cruelle
et, barbare où les pauvres noirs sont
les victimes».
4
—iom
Le « Miss ion-Magflài-ii} de Bâle » confirme par quelques données ces nouvelles inquiélântès. Les arabes (Silàhili's) d’hccortf iVéc lèS MohàméïâtiS'
nègres cherchèretit même â s’empât'è'i''
au mois de novembi’d' dernier de 6 '
européens, parmi lesquels se tro'u- '
vaienl 3 missionnaires à Kârongà^ tïii
nord ouest du Lac Nyâssa. Ceul-ci,
protégés par quelques éeftiaihes d^îfj-"
digènes durent subir 'un siège de '6 '
jours pendant tes'(}ueis les hrabes ne'
cessèrent de tirer 'sur eliit. Mr. NiéOlt, '
agent delà Société conlfnerëiafe’êcofe'saise put heureusement arriver à temps
avec 5000 indigènes pbnr lés Sâuvër
d’unè mort certaine.
Que fall-on de tant d’é'ficfaves? Lèl^'
commerçants les embarcjilenr pour
rabie, où ils sont achetés par lès pè- '
lerins mahomctans qui viennent chaque année à la Mecque, et qui les
emmènent en Perse, â Con.stanlinoplc
etc. L'islamisme et l’esclavage sont
deux frères jumeaux ‘
* * .
Missions Mdraves — La dette missionnaire, à l’exiinclïon dé laquelle
plusieurs de nos lecléuii bnlcOniritué,^
s’est trouvée l'éduile au , commèncëment d’avril à la sommé'’de fr. 4^U6|’
environ, ''
Labrador. — Le fi’ère Kretschniér '
missionnaire à la station d^Hébron '
raconte le Irait snivant:
Le 30 novembre, péndant qu’iin'j
certain nombre de nos gens étaient ’
sur mer, dans leurs kajaks, une épouvantable tempête de neige se d'échaipà,
à 3 heures de l’après-midi. Lé' plus
pauvre des hommes partis, Christian, ‘
ne rentra pas cl personne ne'sut hoiis ,
dire où il s’était réfugié. Le t'Iiçrrtidmèlre marquaitdS“ R. et la mcr aflàii^
geler. Ou fit des recherches, oh exa
mVh'a',''‘par'Ù’ôk" liihëilés' 'd’ÜHjtrcliiïié',' ’
juët^u'^ali plüs'pëüt Coin dë'fè'rre'féVlnè"'’
des éhviTohS, bai^'nttité 'jfari'oii’ rië'l
pdi dêbôdVrir lâ'iéàcé'du mitlhb/t’è'ùk."*
Q'ùelié dôdleà'i èt''qttélfe a'/fg6îàs'éi
Quelle ombre lépandue sù(‘'''fés ' Se-*’
mâinés •'(ie' i*'ÀVe'hr,'"(ïôlnl hftIÜi'vériidn's
de célêbVèi le s'écorid* 'dièifa'n'c^'el''Lë-'
teiùps' lié^’th’à’nvâi’s clèS'|ôifi’4 ^tîbhiii"
achéva da Hdüs bohVâihérê (jüe
li.lh âvaif pëH.’Sél bBWjjâ’lrÎofëè*a(i^ï’?”
jugjéaiéél împ'O'Sèî'blè du’iî'ëûi'étfïiàipfl®'.’
à là dio'et. Séti'Îè sii Tértimy, rilèite dèl**
trois*' 'éhlhhlS rië’“d6sesiTéHj'it ''pàlS."l
Mhi'di'solH iibUs 1âi'vîfùéS'blilret**bh'éZ ’
nous lrèS'"à^itéé.' Chriëliatf • VitiV'
s’èCCià-t-'élle', ^édtIi!l;rA'cjüe'fe'è!s''lâri¥iës
coÜiaîërit ;’'«'bi'èr îl'k 'féjbittl ttWgeh’s’''
au 'delà de la 'hhié, él'défhâ'ih iPséitt''
ici 'Merci’iefâ'il'i le ' 8'''dééembt'ët'l'ëifi*'
effet', 'il'ài't’i'b. ‘Lès fè'ih'rtteSi èii TafeP’*
seriéè'ldbg hobméS, fè'îfêçüHèïit dèva'tit' ’
sa‘hùlU 'pâV ■!% '^èhi^nt 'dte’'’quel'^iieS''
cahtiquès.'iLiiiJmênie, tcèS*‘êÀih'^''bé‘*-'*
nissàil Diéii'dèl’avOiCfniliàétileiii'ômëHfl'
sauté-delà mort .'h' ''t- cl i.
El voici ébiiimëin'brît“S’6tttii‘‘pàlssé. ’
Hors d’étàrde'rôgagnbl'Ih lerrë'férmè; i
Chr'i'sti'àtii k’étîiil ItfisSé êrtipbrter ■'
les và'gtrè's Hblis dé ri‘birè"bàîe'âii^dlè-’'
vant de la mer ouverte, « Si
véur'Vbbt'qü'é'jé vifr'é’j i1‘'’4àPrà'mfe
sauter » b’êthh'ir’dil ; ■p'fiià'i-'pbür'>ae''
côn.Sblbr, ir s’éfàjti'biîV‘'à ’chaifttdr'déÿ'i
cariti'(|ues'.‘■En' ailéhflâ'rll!, ‘là peéSOhiib**
et sbn kàfâk' se‘cotivràient"'dè'' ¿îabè'‘
ef'les Virg'ù'es lie eeéSaiénfpaJi''de'’S'e ‘
dévei’sër sbt- *Hii.' "'i*
Erifln, après âVoir ' refièoh'tt’é"'Httel'
poitite dé glacé é’avançàhl,' db‘lü 'tëtt‘ë *
fermé bien avant dhiis là rtièr’;‘'‘ill‘
réussit, quoique avec beaucoup de
ipeine, à aborder et à gagner une
caverne dans des rochers très escarpés.
C’est là qu’il passa la nuit, sans feu,
sans nourriture, mal vêtu, transi de
5
...idS'
frôvd'. ' lie l'értdern'airt'; ''?!’ ‘j)arco'ni*Ul
l’ü,dt 6ù ir k'v^t'échôùé 6t décoiiVi‘ii
un l'iièv^re l’à’'Wollié. dévoré il,
mi)ng,ea,, Îfiï restesi.,Quelque .peu res!-.
laiirél pni' cei repaS i! il *e! consiruisiti
urte hiï'Ué'de n'eîè'é dans l'àtfiielle il'
vèéul Biiiq iôiit's'. Eéfîn,. gi âce â céu»
cirjÇQpsIapce que. la mer gela complètement, il put atteindre des eorapatrioles'iqui'iilui fournirent quelques
alihienW‘.'"Lé' lïiiil’i'èmé joui'', '‘ il reïi-'
IraU (jhèi fiilT ' 'i
: '.:l, :■
- .
, i . ;,F,i(lèlp iusqp‘îi k qiiHli,
“A'iRanikhét , hlï pied de i'HiiPalaya,
se iriruvti'üdë slalibn satliiairê powr
les üéldais fitiglaisv 'Pendani ■ la dei--';
niêrë’épidémie deoHolêra, la' mafadie
s’attaqua d’abtìrd aux SéWls'indigêrtes;
maiJi' elle *ne iSéda pas à sévir nusrsi
pafftii 'fes' éotdats'-européeiisi L’tih des
prëin!ier^'qai ett Afretit aUeitits était
un'jeéue Hônime nommé Rose, chretieit d’une ¡piété sincère' et qui jouissait' de l’'6glime'dé‘l'()Uii Sés catnaradè's.
L’un d'eüxv hdltimê Ridge, ayant appris la ‘maladie de Rose, auquel l’U
nisSail té üeii' de 'l’amitié et célui de
la'’fbi','’,dérrtatida aussitôt 'ël'iobtinl la
pérmissiiotì de sbigner son afni. Mais
Ridge 'We put exercer que peu de
fodrs'ce' dievo'îr sacré de'la charité
ch'réljehné^, dar if tomba malade à son
lcinr;'il éerwbla' pendant quelque temps
qilb' l'Otls' deux ''àHaienl Sè rétablir;
mats-de''Sfeigriènr ep avait ordonné'
aétreméHl. Ridge fiü’ Victitne de son
dévouemetit.' (Jn jour avant dé mourir
il liVa Sà'Biblé de dessous sóli oreiller
et dil'ati'soîda'f'qui le Soignait: rSi lu
étais 'Ittalaide COmmp |éfe'sùis, seraisIrt' prél '’fr'pàrt<ifré''deVc'itU l)ielf ? ï Le'
sôldai j'tfi’répondit': « Jte né stiis'-pa's
enbore en "état d'é'te dire oui,' (tuoiquè
je''Voulusse'bien pbuVoir 1e faire ».
Ridge, à l’ouïe de cette réponse, lui
dit: f Je m’en vais é Jésus. Prends
ma Bible' et lis-la'/'cHé niei'tra én
étéli'dè 'pdUvoîé'Un ioUr ‘mOtirlr *en
paix»;' ft'près"avûllr '«idsl‘eühoriôreôn'
camaradôjfRidge rendit paisibleraont
le dernier soupir. Le jour suivant on
lisait dans l’ordre du jour adressy au
régirtiePl; v Ridge est ùiorl yidtimè de
son dêvoiiémetu à un camaï'adé. Ce
jeune soldat eSl resté à son poste,
mêrtie iip'rès' avoir senti les premières
altèïntes du mal .au'^iiel il dèvait sticcomber. Lés' offlciéi'S des dibei's régiments dé ta place cohsei'Vèront VOton
tiers son souvenir, èi une plaqiïe
cornmérbbrativé ; pliaCSe danéTégl'ise,
rappellerà sa bellë'conduite j
(Î*. du sou missionnaire h&lois).
iiPoVrcepnbancc
;■ t t , ; III
' t; Il li V , <1 n
' ; I j ■ ’. ', " ; I = : ' . ■ ' ' • ’
,., Très J^onoré Monsieur,, j n :, i (.
Maiali soir 26 courant, une confè'J
renco louchant la Glorieuse Renj'i'ée
a eu lieu à Genève. Dès bircostafices'
pariiculiéi'es avaient empêché de l’annoncer offioieliement, dé sorte que le
nonrvbre dé personnes' présenles se
trouvait limite à une 30® de Vaiidbis,
outre quelques personnes amies.
La'cMe'umise’ailûcutrôrt; par laquelle Mr. Micol a ravivé dans la
mémoire des Vaudois de Genève la
plus grande de'leurs gloires hisloriqu'es, n’a pas manqué de li'Onvei' un
écho dans le ctfeur de ceux-ci. Il s’agissait de prouver par la générosité, à
l’étranger sürloul, que tes descendants
des Vaudois ebntinuÈnt à être remplis
d’enthousiasme pour tout c*e qui les
rattache é leur -glorieux passé. Aussi
immédiatement après'’la conférence
on a procédé â'I’électibn d’un comité
ayant pour but de l'émair les sacrifices que les Vaudois de Genève* youdronl s’imposiît’' en faveur deS différents monuments qui Vont se fonder
lofs de la célébraliort du bi-ee’nténàire
de' la» Glorielisé'' Rentrée. 'Le l.’omilô
volé 'paC'acetamalion se trouve composé de MM. Bourne, phar'macien,
Gay-Roche, professeur, Théoph. Malan^ paeieiiii, J, MaJan, photographe,
et Jacob Pasquelïi fonleniei'i i >
. inii'i '. lii^ ; Yotre dévôué G: li:‘
6
1
.«06.
l\(vB»ellcs ff^liifioiises ftl fflits' tlirers
L'Union chrétienne tks jeunes,de
Paris va bâlir nn palais à l’aménicaine,
qui renfermera des. salles de gjmriasliqiie, debains , d’escrime, (lescbanibres
pour les pasteurs de, passage, des, bureaux pour- les sociétés religieuses,
etc,. Mr, Stokes, de New-York, veut
l’élever à lui tout seul, comme un
moùuinenl à la mémoire de son;PÔre;
il donne k cet effet ¡a somme de
1.200.000 francs et refuse au généreux
banquier qui l’avait offerte* la 'souscription promise de 50.000 fr. Mr.
Stokes a en outre annoncé tout dernièrement,* que»,fpendarft les deux ans
que durera la construction, il donnera
k l’Union 5.000 fr par an pour la
■location d’un abri provisoire.
«On croil rêver, dit Spffttiitoren
entendent parler de pareilles chose.s
en France, il n’y a désormais plus
d’Océan Atlantique. ;■ ,»
1 . . » M I . ( , -..‘if
Le grand éditeu); italien Edouard
Sonzogno de Milan, qui ai publié,
il y a quelques années, une magnifique
édition de-la,Comédie du Dante avec
les illustrations de Gustave Doré au
prix très-modique de 12 francs, .annonce à la 4™" page des journaux la
publication de la Bible, Ancien et
nouveau Testament, traduite en italien par l’archevêque Martini et illu■sirée de^ 900 belles gravures. Une
excellente réclame qui n’est que strictement vraie, sur l’influence de la
Parole de Dieu, accompagne l’annonce
de librairie. Bien que la traduction de
Martini soit, comme toutes, les versions
catholiques, faite d’après le latin ide
la Vulgate et qu’elle laisse beaucoup
à désirer po.ur ce qui,,regarde la fi-.
délité an texte et le style, il faut se
réjouir d’une pareille.entreprise; la
Bible même mal traduite fera du bien
au milieu de nos populations qui en
ont été privées par la spéculation de
l’Eglise romaine. ,
Le vaillant sénateur! Mr. lEd. de
Pressensé vient de remporter un autre
brillant et précieux succès au Sénat
français. Promoteur,, d’une péliiion t
coplrç, la.pfesse et les,gravures ignoblès qui .servent de pâture au peuplé
en France, il ut parler avec nné*‘
telle éloquence contre le dévergoiU"
dage des entrepreneurs- de scandale;.!
qu’il s’attira les félicitaijpnsi ide; ses,i
collégu^es ,dq,lofi8 les partie, e|Î,qu,e le _
minislre dé l’intérieur' â'‘pbomis de'
donhéi’ satisfaction 'à dé voku' émi-'
nemment patriotiquei '"i lGomme; nousl aurions besoin » ijenM
Italje, aussi ;bjeu, q,u’en.France,,.,|de,
voir se produire une pujssanj.e j’é-,
action contre les publicaÜons obscènes 1
La liberté de ' dHnTscierfcè 'a* de la
peine à s’établir dans le pays de
l’inquisiDon, Les ¡pçolestanliiiittsîpa'
gnols,, qui ne se, font aiipun .scrn-;
puieqe iSalqei', A Poccaaion, un prêtre,
dans,.la;!r.ue ou, dlôter leur,chapeau aU:i
passage d’,un convoilunèbre, croiraient
en bon disciples dç. Christ .commettre,
un acte .d’'d;Olatt'iei en se .déco.uv,tiant,,
devant l’bpslie, pai’çe que .<^tte pratique est cpiiisidé,rée par jtçutivéritable,.
chrétien comme impliquant un tacle
d’adoration. Dernièrement deux in»D-.
tuteurs proleslanls deMadrid, passaOit i
dans la rue, se trouvèrent soudain en
face d’un prêtre qui portait l’oslon-i
soir. Ne pouvant s’engager dans, un
chemin de traverse, ils cherchèrent ,
à filer inaperçus lelongdes maisons-.l
Mais le prêtre les avisant dn coin de
l’oeil, cria au,X ,agents de la policoi
de les arrêter, puis marchant iriroil
sur eux, leur planta son, ostensoir
devant la figure, en disant à haute
voix; «Chapeau bas! saluez Di,eu» la,
religion dç l’Etal» ! — Ainsi mis en
demeure de rendre h l’hpïti.e des
hommages divins, ¡les deux insliluleurs s'y refusèrentcités devant les
tribunaux ils ont été condamnés, en
première instance à ime amende ei à
six mois de prison,; mais en appel seu '
lement à un jour de prison et aux
b'ais.
Propagande romaine en Norwège:
Un certain J. B. Fa|lize,,préfet apoi
siolique^ racontant fieiniei ement ses
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' travaux rrtissíonnair^s dans un journal
'de Titévesi; l'porte leii'jbgémeh'l que
voici sur l’élal social’et le Caractère
moral des habitants-protestants de la
.pidrwêge'
'...,« Et lès s.fi.iiyagés fié '(Í¡re¿Tvbu$rUPeriiiè'ts-mOj^ dé. ,rireVjjhp|'¡<Jpcleui\ Tu
as encqi'è des idées cjüej’ayals avant
J dé venir ici,, lès préjugés <jue"|npurVi^siînl la plus part dés. gens 'niVi ne
.connaissent' pas la Norvège. Plut à
Dieu qiPil n’y eût pas en Europe de
pire sauvages que les Norvégiens!
Ces bons Norvégiens sont en effet un
peuple qui, pour ce qui tient aux
arts, aux sciences, à la culture générale, se placent au premier r'ang de
la civilisation. C’est à peine si l’on
Ironverait dans les régions polaires
ùn lia pon encore iHellrè, Tons les. vrais
Norvégiens savent lii'e et écrire.’ L’üniversilô de Christiania, les gymnases,
les atiÆidémies, les écoles réales, íes
écoles moyennes, élhbliesdans toutes
les villes, les relations fréquentes
exiçlanl avec tous lc.s pays élrangei s,
le 'rêseait léjégraphiqiie incomparable, les lignes téléphoniques, qui,
même dans les régions les plus septentrionales, relient l’une à l’autre
les maisons des villes, les 'innombrables journaux qui parai.ssenl dans
tous; le$ coins du pays, tout cela t’apprendrait vite que nous n’avons point
a faire icii à des sauvages.
I »Quant au caractère du peuple, il n’a
ab.solumeril rien non plus de sauvage.
J’ai parcouru bien des pays, mais je
n’ai trouvé nulle part des' gens plus
nobles, plus aimanles, plus polis que
Içs Norvégiens., Ils sont la bonté même.
Depuis 8 mois que je .suis en Norvège,
j’ai, dp sillonner le pays dan.« loulés
les directions et perconrir au, moins
mille liepes àllemandes, Dans tous
Ces "'voyages j’ai recueilli de tous,
grands et petits, tant de marques de
bienveillance que je passais d’élonnemcpi en é^onnemènt; je n’ai encore
eu á essijyer rien qui ressemble même
de loin, à un mauvais procédé. Je
^ ai vraiment qu'un seul et unique
au faut à reprocher aux Norvégiens,
et encore la plupart d’entre eux n’en
®oni-ils pas re.sponsables: l'immense
majorité dé la population est protestante» f :'■/!: .1 ■ r
En 'présence'de ce magnifique témoignage du préfet apostolique Fallize
au sujfet'dq peuple norvégien, peut-on
s’empêcher de sè demander; pourquoi
l’église romaine voudrait instituer une
inission religieuse destinée à ramener
ce peuple si bon et si civilisé au régime dogmatique et ecclésiastique qui
a engendré l’étal social actuel de
l’Irlande, de l’Espagne, de l’Amérique
du Sud et de l’Italie? '
f La Sem. Religieuse'}.
Sardaigne. — Le 20 et ïl courant
eut lieu, devant le Tribunal Civil et
Correctional d’Oi'islano, le procès du
Syndic et du brigadier des carabiniers de Busachi, coupables d’avoir
arbitrairement arrêté et détenu en
prison pour,six jours, en mai 1887,
le colporteur Mr. John Thomas de
Sassari. Le procès fut fait enlièromenl aux frais du gouvernement, Mr,
Thomas et la Société Biblique n’ayaril
pas cru devoir sc porlei' partie civile, et se, fiant entièrement à lu
bonté de leur cause^età l’intégrité des
magistrats. Leur confiance ne fut point
déçue. Non seiilemenl.loul Je monde ,
même les avvocats défenseurs, rendirent pleine justice ,au principes évangéliques, mais les accusés, qui cherchaieut de rejeter l’un sur l’autre la
responsabilité d’un acte que i’un d’eux
qualifiait comme un i malheur, arrivé dan.s un moment où il n’avait
pas su se retenir » furent condamnés à
six mois de prison, cent francs d'amende, trois mois d’interdiction de.'^
fonctions publiques, plus le frai du
procès et les dédommagements m;ilériaux et moraux i\ la partie lésée.
! . A. N,
Cliriinique ®iiuhoi0c
Florence. -- Le.s examens de l’Ecole de Théologie ont eu lieu la semaine dernière du 19 au 22. Les
promotions ont eu lieu le vendredi
après midi.
Nos lecteurs apprendront avec regret que M. le Professeur Docl. Coriiba
8
a fòié obligé;,pa<f l’4iai (le sa siiinlé4ei
qiiiller Florence avant la fin de^ l’afiflée;
Sfiolairie pour Ise rendre daiOS iJiesi €ri-ì
sons;] Lqs i dernières floove!J,es q;0e
l’on::a jde H'i cAnstatent ce,p;endpnl uni
¡mitìiiiix dans'sa: santé' 1 •. .,i:
Neuchatelìi!;—,Do Nnuchàlel, où il
lai représenté notre Eglise au Synode
Indépendant, M: Pons Modérateur
8',est ¡dirigé f)ar la Hoillande siir PAnglefcrre- où il a rejoint M. le Doct.
Prochel. I^e! S juillet s’ouvrira à Londres le Concilë Pi-esbitêrien. La cure
d’eaux à. Divonne a élé bienfaisante
pour la santé de Ml Pons qui sejrouve
prôeeniement é St. Ives.
Sòglio ( Grisons ). - M.'le pasteur
Ed. ilalla qui travaille dans celte petite
paroisse de 300 âmes a dû, l’hiver dernier, iraVailler au rnilieu de beaucoup
d’^épreùves. Pour 6 baptêmes, 5 confirmàlibns et 4 mariages, il.n'ÿ a pas
eu'moins de qualone sépultures; Lés
pulmoiniés , la'dipblérile, la rOugeôle
ont sérné té*dëiiil dans bien des familles. Cependant l’épreuve n'a pas
été sans fruit Lé m?niSlèi-e liu pasteur
a été beaucoup plus recherché et apprécié dja jeunesse a été rendue plus
sérieuse etatléntive aux leçons de la Parole de Dieu. Lessiborinés dé l’Amico dei
Fanciulli Ont contribué pour fr. 10,50
pour les Missions. Un colporteur biblicj'Ue de Bâle a vendu tout ce qu’il
avait apporté dans le pays et en outre
4 N. Testaments et 1 Bible que M.
Jajla possédait'. '
Uii écolier' écrivit sur la première
page de son résumé d’Hisioire sainte
ces mots quë nbus traduisons de l’italien: « Dieu veuille accorder la grâce
de'son S. Esprit afin que les 'leçons
de ce livre non seulement soient lues
cl fassent impression sur mon cœur,
mais qu’elles produisent des fruits pour
la vie éternelle».
Turin. —- Mercredi 20^ courant,
MM. les pasteurs , W. Meille e|. Ç,i A.
Iron ont célébré dans le temple V.au(Iqis uii service conirnémoratif à l’ocC.a,sip,n,_ de l,a mort ^ dp l’Empereur
Frédéric III L’assistance était fort
nombreuse; iqule laÇojonie Allemande
s’jr trouvait.
«I Les paroles de ¡.M. < Meijle, dit;; ¡la
ß^zeita dl iineroloii onl arraClié dös
lames, aux ailetnandsii.' i lU r. u/
ÉoNDRES. Unè'''cbhfére'iiçé’^yu^^^^
verseile des M^^ions prqtpslattt^' s’est
tpn U e à Lbhd i’eS ces d'è r (i i èips sèm a i p es.
^Plus de 1200'délégués'dé soçiélês diverses étaient préseOls et iih graijd
rionibrë'de sujets relatifs à |à missibo
ont été 'traités,' Nous apprénons (lue
M" le Doct. Prochét, a réçu^)’fipnprâb)e
rnandal de présider la 'séarlce dii ‘18
courant. C’est un;'Hpnneoj’’y0ue tycn
a voulu accorder é la pelite 'église
vaudbise dans la personne de run de
sés représénlants. V,
D’autres séances opl été présidéepar le coiple d’Aberdeen, le comte
de Northbrook,'Sir ijjphnrç(,,^çrnplc,
Sin Monier Wiliiaips,, ,el |e ; g.épér^l
Sir Robert Pliayre.^ > , , '
Cenève;; -y. Mf. lé pasteur 'Miçül a
été chargé dé repré’seriiçr 'nbfe'e église
à l’asseuibléc annuelle de là, Société
Evangélique de Genève,, qui doit se
tbpir^a# iR, f
(iômiine iiii -Stiii (ie*inaiM), jijiisonCi
Tl K ]
È aperto il concorso"'al' poslO" di \
maestra elemenlaiè' di*'terza' 'ètassc
rurale inferiore in questó' Comune
còllo stipendio ledale', 'pagàbi'lèOa bimestri pbslicipalij óltre PallO'ggio.i;
Le domande doVi;'a'tìnb''èssérè coi’'
redate dai documenti prescritti diiD’à)'
ticolo 19 del Régòlàmentb approvato
con Regio Decreto 11 'bltobre/lSSò
N; 3Ì96 (Serie 3®',)''è saranno dlféU';
al Sindaco soltóscritto nbn' più’tacd*
del 15 agosto prossimo, , ,,.
La nomina ’s.ègnirn, a ,, t,q’i')tnne di
'Il' ■ , 11 !'>'! I" ■■!iur '
S. Gérmano-ChisOne;' d4'gitf|iiVo'1888.
' ' ‘ ]L' SiNiVAcò
i5aNKsT-..Doin;itT... fi^r«y;..y,n\I
,,J'j,gnei’'"l, Iinp. Cbiantpre-Masciirelli^