1
Soixante-neuvième année - Ânno XI®
27 Octobre 1933
N® 42 .
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prendre note. Nous remerdom notre a'trd
pour l’intérêt qu’ü démontre à notre
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8^Vatioit $piritnclU.
Le remerciement.
Notre Père qm es auiœ deux, de notre
part m de-ha part de. nos frères, nous te
remercions.
Tu as ouvert notre esprit, tu as réchauffé nos cœprs, tu as ouvert nos yeux.
Nous voyons devant nous la route à suivre : c’est un chemin étroit et ardu, un
cbâmin qui monte: et qui cotnjdiuit en droite
ligme à Toi. Il est pavé, ce chemin, de
bofiine volonté, il se prolonge à l’infini entre
deux hautes murailles : le service et la
fidélité. Seigneur, nous te remercions de
nous l’avoir montré.
La requête.
Notre Père qui es aux deux, de notre
part et de la part de nos frères, nous te
smpplions.
Tu as allumé dans notre oceur tune flanofme arldlente pour le bien, tu as fait briller
dev,ant nos pas un idéal merveilileiux d’action spirituelle, tu as exalté notre âme
daPs un rêve sublime ide fraternité humaine. Oh, donne-nous la force, donnenous la résistance, donneMiaus la hardiesse
et la ténacité. Donne-nous la patience,
l’humilité et, s’il le faut, l’héroïsme'. Ce
n’est pas pour nous que nous demandons,
mais pour le biew de nos semblables, auxquels nous voulons nous consacrer, nous le
demandons pour Toi, Père céleste, pour
ta gloire, pour la .cause sainte de ton règne. &igtieur, nous te supplions.
La promesse.
Notre Père qui es aux deux, de notre
part et de la part de nos frères, nous te
promettons.
Tu nous as révélé pleinement l’essence
de ton Evangile et tu as pJlacé devaïit notre conscience toute la divine beauté, toute
la formidable réalité de la vie. Nous voulons te servir et t’être fidèles ; nous voulons travailer dans la confiance et l’obéisii
sance pour l’avatacement de ton royaume
dans le monde, pour la victoire — en nous
et autour de nous — du Bien sur le mal.
Nous voulons aimer ; nous voulons nous
donner nous-mêmes et ce qui est à nous.
C’est pourquoi, nous serons forts, sereids
et courageux. Aujourd'hui et toujours,
jusqu’à la fin... Seigneur, nous te le promettons. Ainsi soit-il.
15 septembre 1933. j. h. m.
Chaeun à son poste.
Nous « rentrons » en ce bel a/utomne de
1933, sms le double signe des responsor
büités et de l’espénmce. A. N. B.
(Evangile et Liberté).
Les forces du mal sont à l’œuvrei et semblent être raenaçanites comme une formidable marée, prête à s’abattre sur les
fragiles demeures des hommes. Au moment même où l’on attendait la détente
dans les rapports des peuples de l’Europe,
l’horizon se voile d’épais nuages, s’assombrit et .prend l’apparence d’une cruelle
énigme que nos regards inquiets ne pieuvent ni pénétrer ni comprendre. U|ne fois
de plus la colombe avec le rameau d’divîer
s’envole ; on reprend la course aux armements ; la méfiance s’empare des esprits
et le domaine religieux est loin de: i)ersonnifier la vie telle que Christ l’a manifestée à la terne.
Le tableau du monde, en ce moment,
est rien moins que satisfaisant, mais c’est
aux heures sombres que le chrétien doit
sentir sa responsabilité et prendre son
poste de combat.
Il serait aisé de dire : Que m’importe
si la civilisation sombrei et si le monde
s’effondire? On pourrait, avec Caïn, répér
-ter : Suis-je le guardien de mon "frèreT^
Peut-être sommes-nous tentés de prendre
cette attitude, après avoir assisté, impuissants, à la chjute de bien des espérances ;
mais cette attitude n’est pas chrétienne.
Au moment de reprendre notre campagne d’hiver ¡avec toutes ses multiformes
activités, nous voulons une fois de plus
affirmer que, en tant que chrétiens, nous
acceptons notre tâche, quoique lourde, avec
joie, avec le sentiraent du devoir qui nous
incombe.
Les difficultés et les obstacles sont
grands : nos responsabilités le sont de
même et nous ne les repoussons ipas ; noiis
voulons être quelque chose, représenter
quelque chose dans ce dangereux tournant
de l’histoire de l’humanité, qui est, qui
sera l’histoire d’un chacun de nous.
Tous, tant que nous sommes, nous voulons être à notre poste, aiux ordres du
divin [Maître qui nous invite' à ne pas avoir
de crainte : « Ne crains point, petit
troupeau... ».
Nous sommes en petit nombre, sans
armes charnelles, mais la foi qui nous anime triiomphera si nous oserons faire ce
que Dieu demandé de nous.
Répondéns donc à l’appel et acceptons
les responsabilités qui nous incombent;
prenons notre \ppste, les uns aux leviers
de commande, les: autres dans les endroits,
reculés, obscurs, et tenons jusqu’au jour
dé la idéliviiance et du triomphe.
Travaillons « sous le double signe des
responsabilités et de l’esi)érance », et la
lutte sera toujours éclairée par la lumière
d’en-haut.
Si nous avions le sentiment d’être seuls,
le pessimisme, l’esprit défaitiste ne tar(tenaient pas à s’emparer de nous; mais
nous savons en qfui nous avons cru, nous
réalisons que le Tout-Puissant est avec
nous, et l’Espénauce marche (tevant nous,
colonne de fumée pendant le jour, flamme
luminieuBe pendalnt la HPit.
n me semble que plus que jamais il fatit
placer notre espérance dans l’esprit de
(Christ : tout le reste a fait ou est (testiné
à faire faillite. Nous jetterons donc l’ancre
de salut dans tes profondeurs dés mers,
a(a milieu des écueils battus par les tempêtes, et le hateaiu sera sauf. Il faut cependant ne pas tarder.
Le LiïPe de? livre?.
•ti>îleM vemMe, par sa grâce, la conserver à ffuvenir comme par le passé et faire,
par son Scmit-Esprit, qu’eUe soit en bénédiction dans ma famille, ainsi qu’à tous
ceux qm la liront. Antem».
Oes paroles furent écrites sur un rare
exemplaire de la Bible d’Olivétan par le
forestier Pierre Abram Moreîilon, de
Gryon, ikns le Canton de Vand, en 1855.
De longues années se sont écoulées, mais
te resp^ pour la Bible n’a presque pas
subi d’atteintes, et le monde entier continue à admirer et à ^aimer le saint livre,
sortece d’inspirations profondes et de
douces consolations aux heures de peine
eL. de deudl.
C’est l’impiression que nous avons reçue
en lisant la broeh'ure et te granjd rapport
annitels dé la Société Biblique Britannique
et^[Etrangère, la plus grande entreprise
quil s’occupe de la piublicationi et de la diffiton des Saintes Efcrïtiures.
iMalgré lœ diffioultés financières et les
ohètiâcteB de différente nature, il n’y a pas
ei/' d’arrêt.
Xe paragraphe! du grand rapport consi#é à riitalie est des plus intéressants
e®es plus élogteux ; te Rédacteur reconfijre-loyalement tes grandis progrès <ïih on'k^
été réalisés iplafr ntrtre patrie pendant les
d( ’nières années.
Nous en citons une partie.
« Le régime fasciste a célébré son dixième anniversaire peindant la période que
nous examiinons... Les statistiques publiées
par le Gouvernement démontrent qu’on a
réalisé ides progrès dans toutes les branches de l’activité nationale. Rome même a
été transformée. Cinq avenues nouvelles
ont été ouvertes dans le centre de la vile,
tatidih que dans la banlieue de nouveaux
faubourgs ont été créés, avec des habitations modèles pour ouvriers et employés.
Les marais Pontins, terribles sources d’infection aux portes mêmes de la viUe, ont
été ressaisis et transformés en terrain
apte à produire du blé. L’irrigation a été
intensifiée dans phisileurs régions et de
vastes étendues qui restaient en, jachère
depuis bien des génératicffis ont éité transformées en fermes. Des experts agricoles
vofnt de lieu en Lieu pour enseigner au
peuple les méthodes intensives de cultiver
la terre. Le reboisement a été entrepris
en grand surtout sur les montagnes. Les
communications ont améliorées pair la
construction d’un nouveau réseap de routes, dont quelquies-un^ sont réservées aux
automobiles.
« Toutes ces améliorations ont eu en
outre le grand avantage de fournir du
travail à plusieurs mffliers d'ouvriers...».
Quant aux conditions religieuses, te
rapport est explicite et reconnaît qpe «
lois promulguées par te Gouvernement de
M. Mussolini garantissent la pleine liberté
de conscience, de culte et de propagande ».
« Le Gouvernement fascaste a souvent
été accusé par ses ennemiis d’être antireligieux. Tout© la tendance de sa législation prouve le contraire. S’il restait un
doute sur ce point, il a été dissipé par
l’un (tes timbres-poste de la série commémoratii(ve du dixième anniversaire du
fascisme, celui de 30 centimes avec l’Evangile et le mot croire... ».
Ajoutons qu’ji y a dans le même rapport une parole d'appréciation, de Tacti
vité catholique pour la diffusion des Saints
Livres : « Ce mouvement est digne de la
plus haute louange et annonce une nouvelle vie spirituelle qui est biblique et
évangélique ».
Le Protestantisme connaît ce genre de
générosité et ne ferme pas tes yeux sur,
le bien qui est accompli par d’autres.
Ek pour me pas (revenir au paragraphe
de TItalie, nous dirons Q(ue la vente a
subi une petite diminiution malgré le fcrar
vail et l’activité de Tagent, M. le docteur
Henri Pons, et des vingt-cinq colporteurs
employés par la Société; nous n’a/vons
aucun doute, cependant, que la Bible sera
toujours plus lue dans notre patrie comme
conséquence de là restauration religieuse
entreprise par te (teuivernemientl
Dans plusieurs ipayis, malgré la crise, il
y a eu augmentation ; on a obtenu d'^'^
celtents résultats dans l’Europe Occidenn
taie; TESpagne, purgée du cléricalisme
intransigeant et fanatique, est un centre
de grande activité à l’heure aetuelè; la
vente la augmenté en France aussi, ce
qui veut dire que tout n'est pas athéisme
et irréligion dans notre sœur latine
La Russie, par contre, reste toujours
fermée et la Parole de D Jeu y est remplacée par les pakoites des hommes qui promettent le paradis sur la terre.
L’Amérique du Sud a été un bon
champ de travail et a (tenné de grandes
satisfactions.
Le programme de la Société c’est de
fournir la Parole dé Dieu à tous les hommes : or, comme les hommes parlent les
langages les plus divers, un (tes graves
problèmes qu’oin doit résoudre c’est de
traduite dans te langage de chacun : voilà
pourquoi chaque année on ajoute un certiain nombre ide langues ou de dialaütes.
Pendant la dernière année on a publié,
po,ur tes aveugles, des parties dé la Bible
en trente-neuf inouveles langues.
Pour sie faire une idée des efforts de la
Société, qu’il suffise de dire que l’édition
dé la Bîbte, système Braille pour les aveugtes, compte 5356 pages et coûte 12 livres
sterlings.
Si nous voulions glaner dés épisodes, ils
ne manqueraient pas : à Boulogne-sur-mer,
par exemple, un colporteur demande la
permission de vendre la Bible; mais on
entreprend d’abord un examen minutieux
des livres par crainte qu'ils soient (testinés à la propagande communiste ; aiUeuirs
ils sont classés comme livres pornographiques ou miafuvaise littérature...
Ulne anecdote illustre bien la valeur régénératrice de l’Evangüe. Dans une ville
de Franc© un homme, tout en racontant
au colporteur cfuelques détails de sa vie,
vole ;un Evangile et s’en va. Il le lit, heureusement, et (ïueique temps après, ayant
rencontré le colporteur, il vient réparer
sa faute let paye ce qu'il doit. H n'arrive
pas souvent (p'un vol soit béni !
Pour conclure nous dirons que la Société
Biblique est une colosaaie entreprise (jui
a plus d'un siècle d’existence, et sont activité n’a connu ç[u’iln' continuel crescendo.
L’année dernière les entrées ont subi une
diminution, mais on a continué avec cnnfiance le travail de donner la Parole de
Dieu à tout te monde. Le budget fut de
369.392 livres avec un déficit de 26.533
livres.
Pendant le mois de novembre nos églises, comme d’habitude, seiohit appelées à
verser leur obole pour cette Société, et
2
» V
nous ipouvons etre assurés qu’eUas rép(»i
dront aiviec générosité piwr téiàioiigner de *
teuor recoinnaiasanaa/et poiir permettre
que le travail c^itiniue avec le mêmes
rythme que par le passé.
% C'est iUti motif de joie que de constater
que partout l’on appirécie l’œiuvre de la
Société Biblique et que partout l’on fait
dies effoiltis pour en assua^r l’existence et
le progrès. Sauvent les dons sont^anonymes : il y a plus''de vingt ans qiue l’on
reçoit chaque année un (dxèque de 1500 üvres sans qu’on en connaisse Fauteur, Des
terres les plus lointaimes la Société reçoit
des contributions : il a pi® longtemps, <
une ipersonne qui a travaillé pendant cinquante ans en Chine passait a la Maison
de la Bible à Londres pour y déposer une
petite somme, deux sheUings environ, ajvec
quelques expressions de gratitude de la
part d’une pauvre femme chinoise, qui de
l’extrême orient suivait les labeurs de la
Société, qui débite chaque année de dix
à douze millions id’exemiplaireB de la Parole de Dieu, qui emploie plus de mille
colporteurs, qui a des agences dans tous
les pays.
Le monde a besoin de lumière, de paiv
intérieure et extérieure, de foi : la Bible
riœte la grande et précieuse source de ces
dons qui ne p^uvent venir ni de l’argent
ni de l’or de notre dvilisatiom matérialiste
et calculatrice.
la Bible et la pressa
Le Times, de Londres, a consacré un
de ses principaux articles à l’œuvre de
la Société Biblique : cela ne nous étonne
Pias, cair dans lœ pays protestants les hommœ de lettres, les journalistes, les hauts
fonctiormiaires ne dédaignent pas de traiter les questions religaeuses.
J E faut reconnaître oeptendant que le
monde fait quelques progrès et même chez
nous, dans la presse quotidienne, on commence. à s’occuper de sujets bibliques et
religieux.
î' Nous nous faisons un plaisir de citer
un artide du Popola di SicÜia - Catane,
la octobre 1933 - consacré à la Société Biblique Britannique et Etrangère. E y a
bien quelques inexactitudes, mais nous
tenons cornue du ton et de l’esprit.
« En Italie, la coiossaJle activité de la
Société Anglaise de la Bible, fondée depuis 1805, est peu connue ou passe inaperçue ; cependant aussi à Eome et à Ploraice il y a deux agences très actives, qui
distribuent les textes sacrés, même dans
le iiatois piémontais.
« Cette institutton grandiose a dépensé
depuis sa fondation, pour ses agences, pour
la traduction et l’imprimerie, environ deux
milliards de lires ; on calcule qu’On ait distribué ^us de 400 millions d’exemplaires
de la Bible ou de portions, dans les'différentes langues ; dans quelques contrées
sauvages il n’y avait pas même une langue écrite et ce furent les missionnaires,
qui par un merveilleux et consciencieux
travml, étudièrent et adaptèrent des caractères faciles et primitifs pour exprimer les ^aits du langage et les aptitudes
particulières de chaque peuple».
« Cinq générations ont bénéficié de
l’œuvre précieuse de cette Société, qui,
atprès 130 ans de sa fondation, a l’honneur
d’avoir traduit la Bible en plus de 600 /
langues »,
L’article rend hommage au travaü de
traduction et à l'influence spirituelle de
la Bible.
« E reste démontré qu’aucune langue
connue n’a rendu impossible la traduction
des Evangiles, le patrimoine commun de
toute l’humanité».
Que nos grands journaux nourrissent
leurs lecteurs d’articles animés de cet esprit, et ils exerceront une influence bénie.
ALMANACH JEAN CALVIN 1934.
Editim de Genève,
A Torre Pelliœ, L. 3 - Ailleurs, L. 3,50.
Escompte du 10 % sur l’achat d’au moins
dix exemplairei;
S adresser, pour recevoir cet intéressant
Almanach de 64 pages, illustré, enrichi
de très intéressants articles, à la Libreria
Editrice Cimdicma. - Torre Pellice (Torino).
Causa decesso del proprietario, RIMETTESI avviato Albergo d'Oriente^ centro Pinerolo. —Rivolgersi* Ved. Balmas
- Via Carlo Alberto, 6 - Pinerolo.
INGLESE, lezioni. — Signora Feyles
- Piazza Cavour, 4 - Torre Pellice.
.. .
i,M. Jean Jacques Inrdan.
Doyen de la famile paroissiale de TÁ
Tour, il vieint de s'en alleir « par le che- >
min ide toute la terre », Qieu Fayiant pris,
ce samekli dernier, à Fâge de 94 ans. :
C’^*une .belle figure, portait Fem-v
preinte marquée des traits du type-;
^vaudbis, qui d%araît de'notre milieu:
travaiUfitur, ^^nome, simple, mqdeste -ÍV
fidèle à son Dieu et à son église — con-,
scient de ses devoirs, qu’il s’efforça de ; remplir scrupuleusement, doinnaint ain^i
à ses enfants lun exemple! à suivre. !
M. Jourdan avait choisi la carrière de'^
régent, et comme tel ü eut un long ser- "
vice, ayant exercé son ministère successivement à Courœa^eur, à Prarustin, à'
Plgnerd, à Saint-Second et à La Tour.
E ipassa les lannées de sa retraite aux
Hugons, niais non pas dans l'inaction.
Aussi bngtemps que les forces le lui permirent, il continua à s’occuper de sa campagne, en homme qui veut faire valoir
tous les talents que Dieu lui a confiés, et
qui désire bien remplir sa journée. Inutile de idlire que sa paroisise eut toujours
m lui un mieimbre vivant et s’intérœsant
activement à ses différentes œuvres.
E est vrai que ces dernières années il
dut forcément prendre m repos dont il
n’aurait pas encore voulu. Et .alors il ai;
mait s’entretenir de son passé, racontant
les expériences faites au cours de sa vie
comme régent et soulignant sa reconnais^
sanee envers Dieu qui l’avait béni de tant
de manières. C’est idians ce repos' aussi qt l’il
continua sa_ préparation dans l’attente du
grand départ, que désormais il souiiaiit'ût
vivement, bien que touché et très sensu ¡le
de la chaude affection dont l’entoura] nt
ses enfants, M.Ue Adèle, M.me veuve
dîol et IM. le sénateur Giordano, qu’il . ut
le bonheur d’avoir tous pir& de lui durant
ses demies jours.
Nous aimons à leur rappeler ces par< ¡as
de foi et d’espérance chrétienne : il n . ^
, pas perdu, il vous a dev||pcés., ^ a. [
CHRONIQUE VAUDOISEà
LA TOÜB. Mercredi, dans Fécolê'. de
Sainte-Marguerite, se réunissaient les anciens et les diacres de toute la vallée, pour
s’entendre sur le iprogramme de travail
de la campagne d'hiver.
Nous altitendons un compte rendu.
f'
LONDRES. Le petit groupe des Vaudjis
dé Londres a repris son activité diînanèbp
dernier, 15 couraait. Les convocations ayant
été envoyées trop tard, la réunion, habitueUement mieux fournie, ne groupait
que quinze personnes. «
Les absents ont manqué une bonne aubaine : en effet, M. Ghristol, notre président honoraire, après le chant d’un cantique et une courte mais fervente prière,
a donné la parole à M. Eoux, élève misSionnaire, qui se destine à l’œuvre d'évangélisation au Dalhomey, en Afrique occidentale. Il rentrait d’un© croisière en Méditerranée et avait eu l’occasion de visiter
les principales localités de Grèce qui ja^
lonnèrent les itinéraires de Saint-Paul. A
sa suite nous avons donc côtoyé le rivage
de l’île de Crète, théâtre du naufrage rar
conté dans le livre des Actes, celui de File
de Saraos, nous sommes entrés à Simyrne,
à Corinthe, à Athènes, à Ephèse^ et partout M:. Roux a évoqué la figure du grand
Apôtre ides Gentils; il nous Fa montré
révolutionnant, par le dynamisme de sa
propre conviction, les idées réligieuses de
ses contemporains, inoeuiant alux fanlop
la nostalgie du seul vrai Dieu, cette ifji|itn
spirituelle que le message de FEvangile
apaise et satisfait Nous sentions (|ue le
narrateur et ses compagncois avaient
trouvé sur place, vivante encore après dixneuf siècles, la personnalité du prenuer
et du plus grand des missiloinnaireat et
avaient reçu de ce contact comme aor un
nouveau «chemin de Damas», une efitosion plus abondante de ce même esprit
de conquête, une consécration renouvelée
à l’œuvre d'évangélisation.
Nous reme#pioins M. Roux de nous avoir
mootré que le; missionimire, le témoin de
FEvangile, ce n’est pas seulement celui
qui est mis à part spécialement pour porter au loin le message de la, Parole, mais
que tout diisciplei de Jésus-Christ est| missionnaire dans la spbère où la viie l’a placé,
fSaint-Pauli, tout m prêchant la bonne liouvelle du salut par la foi, continuait à exercer son métier. Ainsi Dieu ne nous ôte
pas du monde, de notre milieu, pour que
nous vivions de béatitude contemplative,
mais il nous y laisse pour qu’en tissant
^la toile, en battant le fer, en vaquant au
ménage et aux affaires, nous prêchions
l’Evangile par l’exemple d’unie vie chrétiennement vécue, par le rayonnement de
cette lumiiere que la présence de Dieu met
en nous.
Nous remercions d’autant plus M. Roux
que ce bref aperçu de son voyage était,
si j’ai biletti compris, une primeur, à laquelle nous sommes très seosibleS.
La prochaine reunion du Groupe aura
lieu, D. V., le 12 .novembre, à 3 h. 30 précises, dans la salle de l’Eglise Française 9, Soho Square, W. I. M. Ghristol a p.romis
de nous raconter un peu du voyage qu’il
a fait il y a quelques mois au Lessouto,
en qualité de délégué de la Société des
Missions de Paris, à l’occasion du centenaire de la fondation de la Mission en ce
pays alors complètement païen. Tous les
Vaudois résidant ou. de passage à Londres
sont condialemient invités.
Nous serions ipartibulièrement reconnaissants à MM. les Pasteurs Vaudois de sign.aler à M.me J. Lageard - 5 B. Fairfield
Roaid, Crouch End - Londres N. 8, les noms
de leurs paroiæiens ou paroissiennes qui
viennent en Angleterre pour y séjourner
quelque temps ou s’y établir, afin que nous
puissions nous intéreæer à eux et les
accueillir comme il convient .dans notre
groupe. L. A. Hugon.
NEW-YORK. Les amis de César et Madeleine Bôunous (Crouzet), se réjouiront
d’apprendre que tout récemment ils ont
eu le bonheur de célébrer leurs noces d argent. Liévénement s’èst passé au restaurant que dirigent M. Henri Garrou et ses
.associés au N. 312 Ouest 58® Rue. Au dessert, car il y a eu dîner, les invités (une
Yingtaine) n’ont pas manqué de leur faire
leurs Vives félicitations et de leur souhaiter d’arriver aux noces d’or et plus
loBi- H. G.
PIQNEROL. Lundi les Pasteurs des Vallées se son,t réunis à Pignerol, sous la présidence de IM. Rinaldo Malan, membre de
1a Tabler surintendant du pr et du II®
Districts.
Ils ont préparé ensemble un plan de
travail ipour la campagne d’hiver et étudié
quelques importantes questions de notre
vie religieuse et ecclésiastique.
Que Dieu bénisse les délibérations qui
ont été prises dans le but de travailler
Piour l’avancement de son règne.
POMARET. Mardi a eu lieu ,une réunion d’anciens et de diacres de tout le
Val Babille. Convoqués par le surintendant, M. Rih,aldo Malan. ils ont étudié les
questions les plus importantes de nos
vieilles églises des Vallées.
Nous espérons doniier un compte rendu
dans le numéro de la sema,lue prochaine.
RODORET. Dimanche 22 courant, nous
avons accompagné aù champ; du repos la
dépouille mortelle de Pascal Jean, des Fontaibes. E s’en est allé à Fâge de 64 ans,
entouré des soins afifectueux de sa nombreuse famille.
Aux obsèques, plusieurs des dirigeants
de la Société « TaJeo e Grafite » pour laquelle il avait (dôplo3œ une activité intelligente et (appréciée étaj^t priésents, à
côté de la foule d’ouvriers qui ont voulu
honorer la mémoire de leur chef au cœur
gênérieux et plein d© .bonté, et des nombreux amis.
Nous invoquions les consolations divines
sur ceux que ce deuil a plongé dans
l’afflictioia
ROME {Eglise de Piazza Cavou/r). Pour
lai première fois, lisons-nous dans le Bdlettino, an a tenu même pendant l’été un
cours d’instruction reügjeuse.
— Les cultes du mercredi seront reprb
dès le 1®*' novembre, à 18 h. 30.
— Les jeunes Vaudoises auront leur
première réunion le dimanche 5 novembre, à 15 h. 30, daine la saille de Via Marianna Dionigi, 59.
— Pendant ses vaioanices, le Plasteur a
été remplacé par le candidat en théologie
M. Tuilio Vfaay. ■ -iti'-t:'
SAN GUSTAVO, le ,25 septembre 1933.
...J’ai été envoyé vers «les bre(bb perdues de la maison d’Israël». En passant
p(ar Buenos-Aires j’ai visité te Séminaire
de l’Uniôn Evangélica où étudient deux
jeunes Vaudois : Blio Maggi et Victor
Bounous. Pluiissent-Jb .apprendre toute la
théologie de Spurgeon ! Elle se réduisait
à ces quelquies mots : « Christ est mort
pour moli ». Quel plaisir de retrouver quelques-uins des nombreux disséminés, dans
cettle immense Ville, de plusieurs dont on
ignore même l’existence : Arthur Peyronel, Marie Vigne, du Villar, Magdeleine
Peyrot-Rivoira et sa fille Marie, d© Rorâ,
Marguerite Charboninier, dfe Bobi, etc.
Souvent il arrive qu’après. avoir couru
une demi-journée, on 'perd la trace de la
personne qu’on cherchait, parce qu’elle
a changé d’adresse ou qu’elle est partie.
Tel a été le cas pour Suzanne Démas Kirt,
de La Tour, et Anna ¡Michelin, de Bobi.
J’ai passé quelques jours à Belgrano,
où travaille M Lagèalrd, et où il y a beaucoup de difficultés à surmonter, mais
aussi de grandes espérances. La jeunesse
y est nombreuse et Si elle accepte Christ,
elle laissera te monde et ses amuæments.
M. Caíame, ¡de Neuchâtel, a ouvert une
saie d’éviangélisation, à la, gare de Rigby.
Nous y avons eu une belle réunion. Le
local était bondé et on voyait la vie rayonnante sur beaucoup de visâges.
A San,te Fè j’ai pu saluer Jean Bertin,
de Saint-Jean, et sa petite famile, qu’il f
élève dans la connaissance des Saintes îc.i tres (2 Tira III, 15).
Et me voici à San Gustavo, que je visite pour la septième fob. Queb changements et queb piTOgir^- depuia^ma,^
mière visite en 1915 ! La petite colonie
d’alors, s’est étendue aux alentours d’une
manière merveilleuse. La piété, qui a été
à la base de leur vie, a aussi lœ promesses
de la vie préænte. « J’honorerai celui qui
m’honore ».
Les colons en général ont prospéré
beaucoup, aussi matériellement. C’est par
centaines d’hectaresi tes campos qu'ils ont
pu acheter pour y établir leurs enfants.
Aussi sont-ib au large pour le travail et
ib ont tous de l’occupation tant qu’ils veulent. L’oisiveté est la mère des vices. Le
travail est aussi un© bénédiction, quand
nous reportons tout à Dieu, qui le bénit.
Mais avec la grand© expansion, il y a un
dialngier : celui de s’éloigner des choses de
Dieu et de se préoccuper seulement des
choses du monde. Pub les mariages mîx- i \
tes, qui sont un problème sérieux pour
toutes nos colonies en général.
Dieu .m’a accoitié te privilège de passer
trofe dimanches consécutifs à San Gustavo.
Nous y avons eu des réunions bénies. Accomipagné soit par David Garnier, soit par
Etiehne Baitolin, j’ai visité toutes tes familles. J’ai même pu aller à 40 km. vbiter
les fib de feu Jean Barolin, colporteur.
Un d’eux. Benjamin Barolin, a ouvert une
école du idimanche pour lui et ses vobins.
C’est ainsi une petite lumière qui briUe
dans ces immenses campos, loin de tout
centre. Et Dieu bénira ce travafl fait
pour Lui.
La vie spirituelte est assez développée
à San Gustava Quoiqu’il n’y ait aucun
ouvrier à poste fixe, les colons se réunissent régulièrement tous les dimanches,
pour le culte, l’après-midi, et il y a aussi
Fécote du dimanche le matin. Beaucoup
de personnes ici sont converties et ont la
vie. Elles exercent ainsi une bonne influence sur les autres.
Nous ¡avons eu un culte avec Sainte-Cène
et réaeptioni des catéchumènes. L’instruction de ceux-ci, à la charge de David Garnier, avait été orientéei, comme eUe devrait toujqiurs l’être, vers la conversion.
Est-ce à dire que tout'est bi«i ici ? Oh,
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nota,! sariB doute, loin de là. Il y a aussi
des ombres aiu tabteau et l’enneim est à
l'œiuvre toujours : mass Dieu garde les
siens.
Les colons ont bâti une belle maison,
éclatante dans sa blaincheur, pour le régent, près de: l’école^chapelle. Une jeune
dUe de San Gustavoi quà a fait ses études
à l’école normale du Gouvernement, à Paraná, dirige l’école aetuefflement. C’est
M.Ue Adélaïde Biaroliini Une de ses sœurs
étudie aussi pour devenir maîtresse. Les
colons font des sacrifices pour maintenir
leur école, et avoir ainsi un peu leurs enfants sous les yeux. L. Joürdîajî.
TRIESTE. -Le pasteur, M. Del Pesco, a
inauguré les cours di’instruction religieuse,
par un culte solennel, le dimanche 22 octobre. Il a fait un appel partiouliër aux
parents par la circulaire Urdom e Forza,
afin qu’ils s’occupent avec le plus grand
soin de l’enseignement religieux de leurs
enfants. Il a insisté sur .la valeur de l’éducation de la ifamiUe.
— L’église a été desservie, pendant les
vacances du Pasteur, ipiar l'étudiant en
théologie M. Chalrles Gay,
— Le dimanche 8 octobre le nouvel évêque ide Gibraltar visitait, la première fois,
la communauté anglicane de Trieste : le
pasteur M. Del Pesco et sa Dame furent
invités à la réception donnée en l’honneur
de l’évêque.
— Dans les compétitions pour sténographes qui ont eu-lieu à Venjseï, deux diemoiseles de cette église se sont classées
troisième et quatrième. Hiles se rend^rait
utiles en sténographiant les sermons du
Pasteur et les transcrivant en écriture
ordinaire. Ajoutons qu’eHes sont monitrices de l'école diu dimanche
VTLLAR. Visites. Nous rappelons les
noms des ifrères qui nous ont apporté, pendant ces derniers mois, leur message de
foi et d’amour : MM. les pasteurs Auguste
Jàhier, Corrado J,alla, Charles Guillon, de
Genève, et le candidat en théologie M. Ernest Ayassot, auxquels nous renouvelons
“Texpr^sion dé notre vive reconnaissance.
— Baptêmes. Nous‘ avons eu la joißi pendant la saison d'été, de préseluter à Dieu,
par le rite du baptême, quatre chers enfants ; Garnier Renato die Jean Pierre et
Baridon Marguerite (Uchoires), le 16 juillet - Gönnet Robert Daniel de Paul ett Gaydou Adeline (IMoûtiers), le 27 août - Giacomelli Jacques Louis de Félix et Ostorero Corinne, petit « villeggianfe » milanais, le 10 septembre - Geymet Georges
de Auguste et Janavel Marie (Cîarmis),
le 24 septembre.
Que Dieu bénisse ces chers agneiajux du
troupeau let qu’il inspire les parents dans
leur tâche immense!
— Départs. Au moment de la reprise
de nos activités d’hiver, nous rapiiielons
a,vec recueillement les noms de ces frères
et sœurs qui nous ont quittés pour une
activité plus haute; pendant la saison des
vacances : Plajnchon J. Pierre, de la Ruà,
décédé le 11 juin, à l’âge de 70 ans ; Grand
Madeleine veuve Baridon, du Chiaus, décédée le 10 juillet, à l’âge de 67 ans ; Rivoira Jean de Jeajn, des Foûrnell^ diécédé
le 4 août, à l’âge de 66 ans.
Nous recommandons les familles affligées au seul' Consolateur. j.
A. ED. G.
Le «Convegno» dos Unions Cliriennes.
Le «Cîonvegno» aura lieu à Pignerol,
le novembre, au Itoiple Vaiudois, selon
le programme qu© nous avons publié et
nous rfeumons ici : 9 h. 30 : Culte
d ouverture ; Rapport monal et financier
du Groupe - 12 h. : Dîner - 14 h. : Proposition pour la formation d’un groupement
vaud^ di’Uhions Chrétiennes ; Programme
d'action; Election du Comité.
Les séances sont publiques.
IAj l’occasion du Convegnjo », on a obtenu la rêdUctîoin du 70 % sur les chemins die fer ; le prix du voyage aller et
retour Turin-Pignerol est de L 6, et de
Torre Peliice-Pignerol de L 3,40.
Le biUet pour cette réduction étant cu
mulatif, il Ifaut s’fcacrire avant te 81 ooiirant, à Torre Pellice, chez M. te prof. Attilio Jalla ; à Turili,, chez M. ^meoniL pasteuT (Via Pio Quinlto, li5).
Le dépairt de Torre Pefflioe est fixé pour
le train de 8.43 r et l’arrivée, te soir à 19 L
0 0 0 0 0 0 0 0:00 oooooooo
U. C. D. G.
La Conféreince annuele des Unions Chrétiennes (de Jeunes Filles du Groupe Piémont laurai lieu, D. V-, à Pignerol, te 1“
novembre, à 9 L* 30, dans te Temple.
Toutes tes Unionistes sont oondialement
invitées à y pireudre part.
Le programme sera te suivant : Culte
d’ouverture - Lecture du verbal de la der* nière Conférence - Appel des déléguées Relation du Gomaté de Groupe - RaP'Ports
des Unions - « La Section des Cadettes »
(A. Mathieu) - «Simplicité» (L Gay) Election du Comité.
Le Comité de Grovxpe.
Au Directeur de « La Luce ».
Le professeur David Bodo, de notre Faculté (de Théologie, a été nommé par l'a
Table directeur de La Luce, e(n remplacement de son frère, surchargé de travail
Il a .accepté le pressant appel de l’Administration, et nous faisons pour lui les
meilleurs vœux.
la iiffa pnliliiiDa m Vallèa.
Pour les lectepira disséminés aux quatre
extrémités de la terre, nous croyons bon
de signaler les changements qui se sont
effectués aux Viallées, surtout en fait de
J, viabilité, penidlaint les dernière années.
Le 'régime fasciste a pris l’habitude
d’inaugurer tes œuvres publiques le 28
octobre, anniversaire de la marche de
Rome.
Noris saisissons cette occasion pour conimuiüquer aux lecteurs teintains qu’il n’est
presque plus une seule commune de nos
VaUées qui ne soit fournie di’une bonne
route. Parmi les travaux tout récents,
nous signalons la roulte de Miassel, terminée
ou à peu près, jusqu’au moulin, sous te
Robers ; et celle de Pramol, en construction. Un embranchement (de la route de
Massel servira à relier Satee qui forme
une seule commune avec Massel
Il n’est plus nécessaire de dire — car
cest du vieux — qu’cHi arrive en auto
jusqu’au Ghigo (de Prah et jusqu’au Serre
de Maneilte.
A ce qu’il paraît, la route d’Angrc^e
se fera aussi.
D autres œuvres sont à l’ordre du jour
ou en exécution : rehoiseiment des montar ;
gnes, endiguement des cours d’eau qui
oaiusent de graves dégâts, construction de
refuges alpins, amelioratiQn des rou’tes
existantes.
Nos Vallées ne sont pas oubliées par
le Gouvernement.
FÉDÉEATION DES VAÜDOIS
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pom nos Institlutiom HosiritaHères,
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2 - Jean Et. Rostan feu Etienne, 1 - Jacques et Marguerite Balme, 2 - BteaneoÎB
Peyrot feu Jacques, 1 - Phüipipie et Louise
Berger, 3 - Eugène Breuüsai 1 i-, Marie
Pons, i - Henri et Lydie Gril, 5 - il et
Mme Ernest Mûris, 2 - M et Mme Antoine Pons, 2 - Albert Peyrdt, 1 - François Peyrot (lou Grand!), 5 - Jean Louis
Gàrreu, 1 - François Richard, 1 - Joseph
Bortalimliol, Î' - Philippe Berger, S.r, 1, Total $ 35.
. DIASPORA.
M. et (Mme O. B. ViHante, pasteur, et
Îdusieuns agutres membres de leur église,
Kew-Rocheie, N,-Y„ $ la
$
•( REOAPITULATION,
De l'année précédente , ,
PhJlad^pihfe »
Kèw-York (avec le don spécial) »
Chicago ' • »
Diaspora (New-Rochellte) »
2,07
40,30
236,11
35,—
$ 323,4S
Un gros merci à tous tes donateurs ; un
plus gros merci aux chefs die groupe pour
la 'peme qu^ils dnt bien voulu! encore se
donner en ces temps critiques de collecter
de personne à personnel.
, Pasteur Pierre Griguo
Secrétaire.
NB. Nos" chefs die groupe Alice Duvoisin
et J^ué Tron ont vérifié nos comptes et
ont trouvé le tout exact.
"Mw i»t*> i*t*i <***> <*¡*1 1*1*1
L'Alinach Jean Calvia 193i
vient de sortir dé presse. Il paraît pour
la troMèrae fois. L'histoire du Protestautisme étant universelle, l’altraanajch, dont
, jle but ^t de mieux faire connaître les
^^temps héroïques vécus piar nos aucêtres',
affirme à nouveau son caraiotère .universei
i
A la tête du Comité d’honneur sont
’ "placés : le doyen Eîraile Doumergue, de
fMontaulfân (France), et te prof. Eugène
' Ghoisy, de Genève, président de la FédéI ration des Eglises protestantes de la
Suisse. Dafns la liste des membres^ nous
1 êirouvons pour la France les noms du pasI ^teur Marc Bœgner, pjrésddent de la Fédéi Ration prottetante de Francé ; des professeurs Aug. Leœrf,, W|tfred Monod et J.
Viénot; des pasteurs J. Panniër, Henri
Dartigue et PSielrre Maury; ont encore
prêté teurs noms des personnalités dé premier plan du Protestantisme de l’Angleterre, d'Ecosseï, d’AHemagne, l’archevêque
Erling Eidem ,pour la Suède, des professeurs et pasteurs dé la Hollande, de l’Italie et diu Gamad^ etc.
Li’Alimmidi Jean Calvin publie te bois
GosseJMaiHart, représentant Calvin dans
la force de l'âge. Ge. portrait n’a été re-^
produit, jusqu’à présent, que dans l'Ico- ‘
nographie Galviniienme de E. Doumergue.
M. Boïssonas-Maiïïart l’a aimablement mis
à la disipositîon de YMmcmach Jean Calvin
1934 qui contient de nombreuses autres
illustrations.
Parmi ses collaborateurs, il compte des
noms connus : le prof. Khut Westman, de
l’Université dfUpsala, parte de GustaveAdolphe dont on vient de fêter te quatre
centième anniversaire de sa mcfft ; Charles
Bost, ipasteur et écrivain au Havrei, continue ses articles sur les événements qui
se déroulèrent au XVTI® siècle dans les
Cévennes; le prof. Hendersom, de l’Université d’Aberdeen, a envoyé des pages
sur John Knox; le prof. Statémaker de
Bruine, ministre du Tra’vail au Gouvernement hollandais, riaconte le dévdloppeiment de la « Ligue Protestante Ulniversele » dont il est te prfeident ; le prof. Eugène OhoiSy (narre rhistoire du mariage
de Calvin avec üdidette de Bure ; Eva Lecomte dépeint, d’une façon émouvante,
la tragique histoire de Jeanne de Cari^an, puisée dans lés archives des Voudms
dn Piémont dn XVII® siècle, et M. Hugues
parte du Musée du Déseart, etc.
U Almanach Jean Calvin représente encore un effort d'entr'aide, le bénéfice éventuel devant être distribué parmi tes œuvres protestantes. Nous le recommandons
chaleureusement à tout te monde.
Le prix est de L. 3 l’exemplaire; son
poids de 150 grammes.
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SOMMAIRE:
Flaïux-titre :'Les tours de la CoQ^iale
de Neuchâtel (1), (André Emery - Catendriier : La vie de Caivin en douze estampes (2-13), Henry vau Muydeu;^Texte
accoraipagnant Jes estampes (2-13), H.
Denkinger; Pensées dé Calvin, Faiel et
Virent ^2-13) - Pbrtrait de Calvin (Iwis
Gosée-Madllart) 014) - Trois prières huguenotes (15) - Les portraits de Calvin (16),
Henri Denkingrâ* - Le mariage de Calvfii
avec le ,portrait d’ïdeletté dé Bure (17),
Eugène Choisy - Deux événements eu 1533
à Genève (le McJard a(u XVI® siècle), (19),
Henri Denkinger - A propos d'une poule
(21), Théodore de Bèze - John Khox a(Vec'
son monument comme illustration (¡22),
G. H. Henderaon - Au déclin de la Mi-uuît
((poème eu vers libres) (28), Louis Brasseler - Gustave-Adojphe avec son portrait
(28), Knut Westman - Chrysoetokne (32)
- Jeanne de CMfenabi (33), Eva Lecomte
L’Eglise du Refuge à Bâle (avec illus
tration) (37), H. Durant-Pahod - Ancien
sceau huguenot, sceau de l'Eglise de Bâle
(39) - Pierre Gortdiz et Antoine Court
(le baptême clandestin par M. Lombart,
ilustratiop) (40), Charles Bost - Le Musée
du Désert (45), P. B. Hugues - Une tragique partie de ski (la tempête par R.
Uriech, ilusitration) (46), Margi R Bienz
- Réflexions d’enfants avec illustrations
(50) - La Ligue Protestante Universelle
(53), prof. iSlotemaker (de Bruine, G. Ohlemüler - Chronique œcuménique (55), Ad.
Eeller - Timbre italien de 30 centimes
(56) - Chronique des Eglises Romandes
sous la direction de Roger Bomandi : a)
Neuchâtel : Eglise Nationale (58)„ Bd.
Quartier-la-Tente - b) Vaud (59), Roger
Bornand - c) Juna Bernois (60), Ch. Pierrehumbert - d) Genève : lAlîanee Evangélique (62), Max Dominicé ; Evangélisation populaire (62), H. Houriet ; Le Foyer
de l’âme (63), Hélène Naville - e) EgUsœ
libres et indépendantes (63), Aug. Thiébaud - Ch!: qui me donnera des ailes!
(poésié) (85), Ant. Maurice-Bouvier Deux légendes : La Libellule (67), Marg.
’ E. Bienz - L’oasÜs (68).^
h’Alnmnach Jean* Calvm-FasiH-Viret a
été créé idans te b«t d’aider par ses faibles
moyens à faire mieux connaître i’histoire
meiveiieuse du Protestantisme Si riche en
actes héroïques, et que nous, les laïques,
ignorons à notre conf,usion.
Bnj ces temps de flottements nous cherchons à mettre le lecteur en contact avec
ce noble passé, pour qu'il y puise force
et courage.
UAhnanach Jean Calvm-Farel-Viret désire être, à l’appjroche des fêtes de fin
d’année, un lien entre les diverses Eglises
caMniennes à travers le monde.
Un bénéfice éventuel sera réparti parmi
les œuvres d’entr’aide protestante.
M. JtAOQUis MoiNUOii remercie tOMÈes les
personnes qui durant la maladie et lors
du départ de ce monde de sa bien-amée
épouse
nie
\i\
ont bien voulu lui témoigner leur précimse agissante sympathie.
La famMe de
JEAN JACQUES JOURDAN
r^neint émérite
émus,'^ remercie les Pasteurs, Autorités,
CoUèguBs et tcMtes les personnes qui de
quiconque manière leur ont témoigné,
dans leur éprame, leur sympathie.
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