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Soixante-cinq uiêm r année - Anno VII°.
4 Janvieic 1929
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0 DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABOKNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deax Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par ao
L. 10,—
» 24,—
. 22,—
Pour 6 mois
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jkar Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Naméro: 95 centimes -wv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...», dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
^ons vœux!
Au moment d’entrer dans la soixantecinquième année de son âge, à l’heure où
l’an nouveau vient à peine de commencer,
i’Echo des Vallées, toujours fidèle aux bonnes traditions, adresse ses vœux les plus
sincères à ses lecteurs, à tous ses lecteurs,
y compris bien entendu ceux qui sont répandus dans le vaste moyide ; à nos groupements de l’étranger comme aux isolés,
auxquels Z’Eclio veut apporter chaque semaine un souffle d’air natal.
Nos bons vœux vont également, et en
tout premier lieu, à nos chers, précieux
et fidèles collaborateurs et collaboratrices
qui vont nous demeurer toujours plus fidèles; aux amis qui nous soutiennent de
leur chaude sympathie, comme à ceux qui
nous assistent de leurs deniers. Que Dieu
se tienne près des uns et des autres durant
ces douze mois encore plehis de mystère !
Soixante-cinq ans ! « Nous voici bientôt
des vieux!». ü'Echo va cependant aborder sa nouvelle tâche avec tout l’entrain..,
compatible avec son âge, avec toute l’ardeur de celui qui a conscience de l’utüitê
de la mission qu’il s’est imposée, et avec le
désir ardent de continuer à travaüler selon
ses faibles moyens en vue du .progrès
spirituel, moral et mtêllectuel du petit
peuple auquel nous nous honorons tous
d’appartenir.
UNUM CORPUS SUMUS IW CHRISTO
ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE UNIVERSELLE
sili MliDELLE OBEIIE DE PMÈDE
(organisée par l'Alliancz depuis 1846)
du DIMANCHE 6 jusp’au SAMEDI 12 JANVIER 1929 iuciuü
Sujet d'ensemble pour la Semaine:
La vision dn Royaume
et le don de servir avec paissance.
(Pour les chrétiens évangéliques du monde entier).
DIMANCHE 6 JANVIER 1929 : Textes
proposés pour Sermons et Allocutions : Actes I, 8 ; Genèse XIII, 12 ; Luc IX, 51 ;
Esaïe XXXV, 1 ; Apoc. XXI, 5.
LUNDI 7 JANVIER 1929: Actions de
grâces et humiliation. La Promesse ; Il
peut faire infiniment plus que tout ce que
nous demandons et que nous pensons
(Ephésiens III, 23). — Sujets d’actions de
grâces : La joie d’être appelés à connaître
et à servir les desseins de Dieu. L’innombrable armée de ceux de toutes races et
de toutes langues qui louent aujourd’hui
le nom de Dieu. L’Evangile, qui répond
pleinement aux besoins du monde entier...
— Humiliation: Nos divisions et le manque d’esprit d’unité, ainsi que de véritable
esprit missionnaire, dans l’Eglise — Prière:
Le don d’un témoignage hardi et courageux rendu à la puissance du Christ sauveur, notamment lorsqu’il s’agit de questions morales....
mardi 8 JANVIER 1929 : L’Eglise Universelle (Ephés. I, 9-10 ; Matth. VII, 7). —
Actions de grâces: Le développement de
l’Eglise dans de nombreux pays durant
l'année écoulée, et les progrès de l’aide mutuelle entre les Eglises. — Humiliation;
Notre préoccupation des choses secondaires et notre négligence à mettre au premier plan lœ choses essentielles. La satisfaction de nous-mêmes qui entrave l’œu
vre de Christ. Le manque d’une consécration véritable au Christ. L’égoïsme, qui
vient contrecarrer les desseins miséricordieux du Christ. — Prière ; Demandons
que l’Eglise soit délivrée de la satisfaction
d'elle-même. Qu’elle retrouve l’audace de
sa foi en Christ.
MERCREDI 9 JANVIER 1929 : Les Nations et les Gouvernements (Apoc. XXI,
23-24 ; Matth. VI, 33) . — Actions de grâces : La Société des Nations et tous les efforts qui sont faits dans Je sens d’une nouvelle entente internationale. La liberté de
conscience en de nombreux pays, et la
porte qui est ouverte aux nations vers
l’Evangile du Christ.'^ Humiliation : Les
haines de races qui entravent'la fraternité
en Christ. Les jalousies internationales qui
menacent la paix du monde. Les plaies
béantes : la traite des blanches, le trafic
des stupéfiants et de l’alcool, l’industrialisme et la misère encore sans remèdes en
bien des pays. — Prière : Demandons une
nouvelle ouverture des cœurs, afin que
dans la communion fraternelle tous les
peuples apportent leur tribut au commun
trésor. Prions pour tous les hommes de
bonne volonté qui s’efforcent d’établir
l’amitié internationale.
JEUDI 10 JANVIER 1929 : Les Missions
(Matth. XXVIII, 19 et 20). — Actions de
grâces : Le Royaume de Dieu qui s’avance
visiblement dans le monde entier. — Humiliation : L’échec des nations occidentales
dans leurs efforts pour faire comprendre
le Christ aux Orientaux. Le point de vue
étroitement local qui nous rend aveugles
sur les nécessités du monde. Le nationalisme qui refuse de voir Tappel du monde
entier au Christ. L'insuiffisance des vocations et des ressources financières pour répondre aux circonstances favorables du
moment. — Prière : Demandons que
l’Eglise entende comme à nouveau l’appel
du Christ à prêcher l’EVangile à toute
créature...
VENDREDI 11 JANVIER 1929: Les
Familles, les Ecoles et les Universités (Actes II, 39). — Actions de grâces : L’amour
familial et les liens de la vie du foyer, qui
mettent dans le monde leur douceur pure
et paisible. L’éducation religieuse dans les
écoles et les collèges. Le témoignage rendu
au Christ dans les Universités et le nombre croissant d’étudiants qui offrent leur
vie au service du Christ. — Humiliation:
Le matérialisme d’aujourd’hui, qui cherche
une base à l’existence en dehors de Dieu,
L’immoralité et les vices qui s’étalent sans
rencontrer d’obstacles, et l’impuissance de
1 Eglise à les combattre. — Prière : Demandons chez tous les peuples un sens plus
profond de la sainteté du mariage. Que
1 usage du culte de famille quotidien soit
rétabli dans nos foyers. (Jue tous les foyers
chrétiens aient pour idéal « l’Eglise qui est
dans leur maison ». Que l’esprit du (Xirist
pénètre toutes les écoles et tous les collèges.
SAMEDI 12 JANVIER 1929 : La Mission
intérieure et l’évangélisation des Juifs
(Jean XV, 7). — Actions de grâces: Le
témoignage que les Juifs du premier siècle ont rendu à la résurrection du Christ.
L’exemple d’évangélisation universelle
donné par l’Eglise primitive... — Humiliation : ...Le mépris de la parole de Dieu et
de ses commandements que révèlent les
péchés contre les Juifs. Notre incapacité
à reconnaître le Christ en ceux dont nous
sommes séparés par des divergences. —
Prière : Demandons un retour au souci
J d’évangéliser avec de nouvelles méthodes
et un nouvel enthousiasme, en nous appuyant sur la puissance constante de Dieu
par l’Evangile du Christ... ...Qu’un plus
grand nombre de Juifs, en voyant vivre
les Gentils, disciples du Christ, puissent
trouver en Christ leur Messie.
l’armi les Vaudois da Wurtemberg et du Baden [Allemagne].
(Suite et fin,
' Nous voilà entrés dans l’ancienne parôi^e d’Henri Arnaud.
Dürrmenz, viUe de quatre à cinq mille
habitants, est très attrayante, illuminée,
comme elle nous apparaît, par les rayons
du soleil couchant. Mais les Vaudois y sont
devenus rares. Nous ne nous y arrêtons
même pas ; et une demi-heure après nous
sommes à Shbnenherg, le village fondé, sous
le nom de Les Mûriers, par Arnaud luimême. Le jour fuit ; mais l'objet de nos
désirs les plus ardents est atteint. L’humble maison que le héros se construisit est
encore là. Le temps l’a vieillie, mais sa
structure a dû rester essentiellement la
même. Une plaque métallique, qu’un cep
inenace de couvrir, rappelle qu’il y habita
de 1699-1721. Dans l’entrée, deux écritaux
enguirlandés témoignent de l’ardeur avec
laquelle Vaudois et Allemands^ fraterneleihent unis, lors des fêtes du bicentenaire,
rendirent leur hommage d’admiration et
de reconnaissance à sa mémoire...
C’est M. Christian Talmon, propriétaire
actuel de la maison, qui nous reçoit. Il est
sensible aux salutations, dont notre vén.
prof. Alex. Vinay (qui m’a facilité de
beaucoup cette entreprise) m’avait chargé,
et exprime son bonheur en revoyant finalement un représentant des Vallées,
— Que personne — dit-il — ne vînt
pendant la guerre, c’était compréhensible ;
mais que personne ne vînt après, cela
commençait à nous surprendre et nous finissions par croire que vous nous aviez
tout à fait oubliés.
Il ne les oublie pas, lui, les chères Vallées du Piémont et retournerait volontiers
les revoir s’il ne lui manquait « la santé
et les moyens ».
Mais s’il ne peut pas revoir les rochers
de la BalsiUe, où l’intrépide Arnaud tenait
en échec les troupes de Louis XIV et de
Victor Amédée, ne lui arrive-t-il pas d’entrevoir, dans la pénombre qui envahit peu
à peu les pièces qu’il a le privilège enviable d’habiter, le héros, tantôt fixant sur le
papier le récit de cette rentrée qui s’appellera pour toujours « glorieuse », tantôt rédigeant un message pour un des souverains
dont il a su gagner la faveur, ou préparant un sermon pour ses compagnons
d’exil ? N’est-ce pas dans une maison
comme ceUe-Ià qu’il doit être facile de prendre ses visions pour des réalités ?
En face de la maison Arnaud, passé le
jardin potager, où furent plantées les premières pommes de terre d’Allemagne, et
le grand chemin, surgit le beau temple
qui a remplacé le chétif lieu de culte dont
la plupart de nos ouvrages d’histoire vaudoise portent la gravure. On se rend
compte aussitôt qu’en consacrant une si
belle bâtisse à l’adoration du Dieu de nos
pères, on a tenu aussi à honorer dignement
1 éminent pasteur-colonel, qui s’était si admirablement acquitté de sa double mission
de prêcher et combattre pour « rebâtir
Sion ». Sa tombe occupe dans le nouvel édifice la place qu’elle occupait dans l’ancien :
voir Nos ço et 51).
c’est à dire qu’elle est toujours au pied de
la table de la communion, et en vous approchant, le mot : Sta heroem calcas ! vous
revient à l’esprit. Vos pieds ne se posent
cependant pas sur la pierre tombale qui
porte l’inscription que nos historiens ont
publiée ; car avec beaucoup d’à propos on
la protège avec une lourde plaque métallique. Mais on sait user de prévenances
envers des pèlerins vaudois. En effet, voilà
M. Talmon, fijs, et un de ses voisins, avec
des leviers, et l’inscription est aussitôt découverte. Puis ils vous offrent aimablement la bougie pour vous mettre à même
de déchiffrer ce latin ; mais comme on se
sent confus de se trouver là avec le cœur
si plein et les mains'si^ vides !... et comme
on se reproche de n’^yojr pas songé, avant
de quitter les Vajlééi', à'àller chercher les
plus belles immortellsa des Quatre Dents
pour couvrir ^
Ce tombeau, si bien entretenu, et ce
beau temple dont le clocher domine le vÛJage qui s’endort paisiblement dans l’ombre de la nuit, au moment où nous partons,
nous prouvent que le culte des souvenirs
est tout aussi vivant chez nos Vaudois
d’Allemagne que chez nous et que la grande
figure du héros, d’abord méconnue par les
Allemands de l’endroit, a fini par s’imposer
à leur vénération, car ils ont dû généreusement concourir pour ériger un si beau
monument. Et voilà même (ceci est une
indiscrétion !) un étudiant universitaire,
fils de père allemand et de mère vaudoise,
qui se propose d’en élever un autre encore, de nature assez différente, puisqu’il
s’agirait... d’un roman historique vaudois,
auquel nous souhaitons, d'ores et déjà, le
plus grand succès.
Je viens de dire qüe le village s’endort paisiblement ; et en effet de ces concerts (?) de cabaret qui sont de mode, nous
savons tous où, 52 dimanches soir par an,
pas de trace ! Quelle bénédiction ! D’ailleurs, pendant toute cette journée, rien de
malséant nuRe part ! Et au travail dans les
champs... personne;! N’y avait-ü pas de
quoi remplir un cœur de joie ? Certes que
oui, mais,., la rougeur me naontait au front
à la pensée que d’autres Vaudois, descendants dé ceux qui sont rentrés aux saints
lieux, ne savent bientôt plus qu’il y ait un
jour de dimanche !
• # * ■’ ^
Le mardi matin, guidés non plus par
M. l’ingénieur Gustave Baral, mais par son
père, M. Daniel, et avec des compagnons de voyage différents (les dames Baral étaient de la partie) nous nous dirigeons vers Palmbach, du côté de Karlsruhe,
à travers des campagnes toujours admirables, où la vigne, bien entretenue, reparaît de loin en loin. Hommes et femmes
travaillent d’arrachepied autour de leurs
pommes-de terre. Et une des premières
personnes que nous rencontrons en arri-':
vant à Palmbach (anciennement La Balnie) est un colosse de femme (une Jourdan) qui rentre des champs, sa pioche sur
2
l’épaulê. On se présente, on cause, puis,
avant dé nous quitter, je lui annonce que
la récolte de pommes de terre, aux Vallées,
a été très mauvaise cette année et qu’il
serait opportun qu’on nous rende la semence que G. A. Seig-noret, de Luserne,
avait apportée à H. Arnaud, en Allemagne.
La bonne femme ne trouve pas hors de
proixs ma proposition et semble disposée
à exaucer ma demande ; aussi, craignant
de la voir bientôt reparaître avec un sac
qui m’aurait joliment embarrassé, je la
prévins que trois pommes de terre auraient
fait parfaitement l’affaire.
En attendant, nous entrâmes au palais
communal, qui est aussi le palais des écoles. Là un secrétaire allemand nous informe que le nombre des habitants est de 394,
à trois quarts Vaudois ; que leur condition
économique est assez bonne (malgré les
impôts élevés !), puisque Je terrain est fei'tilc et que chaque famille en possède de
trois à quatre hectares et une moyenne de
trois vaches dont on se sert aussi pour le
labourage. Les gens sont sociables : Vaudois et Allemands vivent en bonne harmonie et les procès sont très rares. Voilà encore une bonne note.
Vaudois de Palmbach.
Le monument aux victimes de la grande
guerre, très beau dans sa simplicité, surgit au centre du village qt plusieurs couronnes de fleurs fraîches en entourent la
base. Il porte le nom de quatre Tron, un
au tout commencement et l’autre à la fin
de la liste, parmi des Granget, des Guigas,
des Raviol, des Jourdan, des Soulier, des
Berger, des Baral, etc... en tout 19 noms,
je crois. Dans la photographie que nous
reproduisons, figurent une partie du monument, et, tout 'à fait contre, le père et
la mère de l’un de ces Tron, et, devant eux,
trois de leurs voisines. Ce vieux Jean Louis
Tron se préparait à célébrer avec sa femme .ses noces d'or ; mais le jour de notre
entrevue il était fier, au moins autant que
le soussigné, de- penser qu’il n’y ait bientôt plus un pays au monde... où l’on ne.
trouve des Tron ! Vous pouvez sourire librement et penser même à la... mauvaise
herbe... de bonne mémoire !
Temple de Palmbacli.
Le temple est de toute beauté. Notre
cliché, d’après une carte que Frau Pfarrer
Mack a eu l’amabilité de me donner, me
dispense de parler de l’extérieur. A l’intérieur, voilà bien de quoi « convoiter » de
nouveau ! A gauche, un grand vitrail, aux
couleurs très belles et très vives, montre
H. Arnaud (avec sa Bible pressée sur son
cœur par sa main gauche et l’épée dans
sa droite) au retour d’un de ses exploits
victorieux, en compagnie d’une quinzaine
de combattants, de tout âge,-portant tous
les marques de l’action et celles du triom»
phe. Belle scène, vivante et édifiante. Puis
tout au fond du temple, derrière la table
sainte, un autre vitrail colorié représen-, ■
tant le Seigneur Jésus dans le Getsémané,
en compagnie de l’ange qui vient le fortifier au moment où il doit boire la coupe
amère : tableau des plus expressifs qu’on
puisse désirer, reproduit avec beaucoup de
finesse.
Le temple est vide, mais j’assiste néanmoins en esprit, à l’aide de la description
qu’on m’en a fait, à un service de SainteCène ; et je vois s’approcher de la table
d’abord les Vaudois qui célèbrent la Communion comme nous la célébrons aux Vallées (et dans les Eglises réformées); puis
viennent les Allemands, et le service continue selon la liturgie luthérienne. Et remarquez que, ce qu’on fait à Palmbach, on
le fait dans les autres colonies. Obligés à
céder quant à la langue (le français fut
aboli au commencement du siècle passé)
et sur d’autres points, on les a trouvés
inébranlables pour ce qui a trait à la
Communion.
ÿî ❖ *
À ce point nous allons nous arrêter, non
pas parce qu’il n’y a plus d’autres colonies vaudoises à voir, car il en reste bien
d’autres et tout aussi importantes dans le
Wurtemberg et le Baden mêmes, outre toutes celles qui se trouvent disséminées ici
et là dans plusieurs autres Etats allemands,
mais parce que les autres nous n’avons pas
eu le bonheur de les voir... et d’ailleurs la
patience des lecteurs les plus bienveillants
a une limite.
Et ne vous attendez pas non plus que
j’essaye de décrire les agréables et inoubliables soirées passées chez les amis Baral,
à Pforzheim, ou chez M. Traub, à Stuttgart, ainsi que notre délicieuse promenade
dans cette merveilleuse Forêt Noire, avec
son charme, ses légendes et son mystère ;
car il me faudrait trop de superlatifs et,
d’ailleurs... je risquerais de devenir trop
personnel. Je me limiterai donc à leur exprimer à nouveau les sentiments de ma
plus vive reconnaissance et à former pour
eux, comme pour tous les Vaudois que j’ai
eu le privilège de rencontrer et leurs vé-!
nérés Pasteurs, les vœux les plus ardents...
avec le souhait que l’union dé la grande
famiUe vaudoise devienne toujours plus
réelle et efficace. Eîiilb H. Tron.
litoi Viiii! i Ém.
Qui se charge de cette peu honorable
besogne, auprès du public anglais, c’est
l’écrivain Hilaire BeEoc.
Pour qui ne le saurait pas, ou l’aurait
oublié, Hilaire Belloc n’en est pas à ses
premiers essais d’escamotage historique et
de prestidigitation littéraire. J’eus déjà en
1920, dans La Lues, à m’occuper de ce champion du Vatican, qui, dans son histoire
d’Europe, ressassait la basse calomnie que
la grande guerre 1914-1918 était due aux
principes de la Réformation qui avaient infecté l’Allemagne. En généralisant, ensuite, il n’avait pas hésité à affirmer que:
« Tous les maux du monde entier sont dus
à la révolte contre Rome et que le seul
salut de la société se trouve dans un
prompt retour 'à l’obéissance à l’Eglise
romaine ».
Dans un récent volume sur le roi Jacques II, malgré les faits les plus avérés
et la documentation la plus sûre, il transforme ce misérable prince, fléau de son
pays, en un héros... et pour cause, puisque
ce monarque s’efforça de rétablir le catholicisme en Angleterre et persécuta à mort
les protestants, en bon Stuart qu’il était !
Un tel procédé ne s’appelle pas refaire
l’histoire, mais la contrefaire.
Nous sommes redevables au pasteur
écossais de Bower, le rév. John Mac Neilage, d’avoir attiré l’attention du public
protestant sur un nouveau pamphlet qu’Hilaire Belloc vient de publier, en une édition populaire à six pence, sur Olivier
Cromwell.
Naturellement, de la plume d’un histo-..
rien de cet acabit, la noble personnalité du
Lord Protecteur sort défigurée, méconnaissable. Le vocabulaire des défenseurs du
romanisme se retrouve avec toute sa haineuse vulgarité dans ce pamphlet ; tout
comme le jésuite Deaiffle au sujet de Luther, il couvre de vilenies Cromwell, en
fait un ivrogne, avare, cruel, dissimüateur,
prompt à la chicane, etc.
Nous n’avons pas à réhabiliter la mémoire d’Olivier Cromwell, il y a qui s’en
chargera, et de la bonne manière, dans
son pays ; mais H. Belloc n’a pas voulu
perdre l’occasion d’asséner quelques coups
de sa trique aux Vaudois du Piémont, dont
Cromwell eut pitié et qu’il secourut — lui,
l’avare — de 2.000 livres sterling de sa
poche, en initiant une collecte publique en
leur faveur, outre son efficace intervention
auprès du roi de France et du Duc de Savoie, ainsi que la spéciale députation aux
VaUées Vaudoises de son envoyé Sir Samuel Morland.
C’est justement ce que Hilaire Beflôc
ne peut lui pardonner ; son crime est
d’avoir empêché la totale extermination
d’un petit peuple de montagnards, qui refusaient de plier le front et le genou devant le potentat du Vatican.
Du moment qu’il s’agit de justifier les
persécutions, vicant à l’anéantissement de
ce peuple, Belloc n’a pas de scrupules à
le calomnier, en dépeignant les Vaudois
comme des gens séditieux, transgresseurs
des lois, fomentant des troubles agraires,
ne payant pas leur redevances... de sorte
que le Duc de Savoie ne pouvait faire autrement, pour les dompter, que de se servir de la force militaire. *
C’est ainsi que H. Bejloc renverse les
termes de la vieille contestation entre des
sujets qui réclament la liberté de conscience, et des souverains qui la leur nient,
et s’imagine de blanchir les pages d’une
histoire de violence et de persécutions,
écrites avec le sang de nos pères, en noircissant les victimes de l’intolérance cléricale. C’est faire de Thistoire à rebours !
f Le rév. Mac Neilage a rudement raison
de rappeler (en l’appliquant à H. Belloc)
ce que le catholique Lord Acton écrivait
de Newman : « Il manipulait, mais ne servait pas la vérité ». Arthur Mu.ston.
leDoct. THOMAS RIBET.
Un journal de Pittsburgh nous apporte
la nouvelle du départ pour la patrie céleste du docteur Thomas Ribet, décédé à
Pittsburgh. Cette mort inattendue nous
reporte aux beaux moments passés avec
ce frère, aux Vallées comme en Amérique.
Tliomas Ribet appartenait à la paroisse
du Pomaret ; il fit ses études à l’Ecole Latine, ensuite à La Tour et à Florence, ayant
en vue la carrière pastorale. Après avoir
terminé ses études à la Faculté de Théologie, il ne se présenta pas aux examens généraux, et accepta d’aider le Pasteur de
Saint-Germain pendant quelques mois. Ce
fut alors que, vu la pléthore de pasteurs
et la difficulté de trouver une place, il se
décida à partir pour Jes Etats-Unis dans
le but de se vouer à l’évangélisation des
Italiens. Il fut béni dans cette œuvre, mais
il trouva le temps de faire les études de
médecine, et après quelque temps il se
voua tout entier au soulagement des malades du corps.
Dieu mit sur son chemin une demoiselle
écossaise qu’il épousa, et il trouva en elle
une compagne joyeuse et dévouée. Nous
eûmes le plaisir de les voir tous deux à La
Tour, lors d'une visite qu’ils firent en Europe, et ils laissèrent sur nous tous une
excellente impression.
De retour en Amérique, M. Ribet perdit
sa compagne et eut le malheur d’être la
victime d’un accident qui le rendit infirme
toute sa vie. Il persévéra, malgré cela, dans
son ministère, en soignant nos compatriotes, qui affluaient nombreux à son modeste
cabinet de consultations. Il s’intéressa généreusement à nos œuvres, et reçut toujours avec amabilité le Collecteur Vaudois.
Tout dernièrement, un prédicateur mé
thodiste exerça une grande influence sur
lui, au point de vue spirituel.
Thomas Ribet a accompli fidèlement sa
noble tâche. C. A. Tron.
« L'Ëcho des Vallées » eut, dans le docteur Ribet, un ami dévoué et généreux. Il
aurait voulu placer notre modeste journal
dans chacune de nos familles vaudoises, et
nous avait soumis un projet dans ce sens,
accompagné de la promesse d’un secours
pécuniaire en vue du but à atteindre. Vers
la fin d’octobre, ü nous adressait son dernier don de 200 liree «pour le déficit de
l’Echo qui n’ouhlie jamais son programme
et que je suis toujours plus heureux de
lire... ».
Nous allons garder le souvenir reconnaissant du bon Vaudois qui, quoique exüé
volontaire de ses Vallées, aima et honora
son Eglise et son peuple. Réd.
CHRONIQUE VAUDOISE
—^—
SOUSCBIPTION PDUB LES COLLÈGES VAUDOIS.
Les lecteurs intelligents... et généreux,
qui n’ont pas encore oublié ce que nous
écrivions ici même, ü y a de cela à peu
près deux ans, au sujet des besoins de ms
Collèges, ne seront nullement étonnés de
voir qu’il nous faut rouvrir la souscription
pour les Collèges. Ils n’ont pas oublié —
nous le leur avons clairement démontré,
du reste — que le déficit des Collèges,
l’état actuel des choses, est nécessairement
chronique et ne peut être comblé, année
après année, que par des dons volontaires :
plusieurs dizaines de milliers de lires au
total. C'est vous dire que la somme collectée jusqu’ici, de L. l-El.OOO environ, est
d’ores et déjà totalement dépensée, et c’est
à peine si elle a pu faire face aux besoins.
Une nouvelle souscription est donc ouverte, à partir d'aujourd’hui. Nos Instituts
d’instruction secondaire sont indispensables
à l’Eglise et a» peuple vaudois, et comme
tels ü faut leur fournir les moyens de vivre et de se développer. C’est pourquoi
nous avons la ferme assurance que la nouvelle souscription <— qu’il faudra rendre
permanente — aura le même succès que
la précédente.
M.mes et M.rs :
Sénateur David Giordano (S*"®
versement) L. l.OQO,—
Eugenia Socci, Rome » 500,^—
Willy Long, Rome (3™® versement) » 50,—
Prof. Hermann Vinay (2™® id.) » 50.—
Ferruccio Destradi, Trieste » 20,—
Emilio Bühler » 100,—
Michel Coucourde » 20,—
Virginie Balmas veuve Codino » 50,—
Ing. Olivetti » 300,—
^ H*
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital do Pomaret.
Listes précédentes L. 11.638,’86
M.mes et M.rs:
A. Long, Genève » 25,—
Eugène Jahier, Paleizet » 10,—
Pons Filippo, Perosa Argentina » 25,—
Rostan Maria, Masselli » 5,—
Jacques Massel » 12,—
Poêt François, Plan de Faët » 10,—
Charles Grill, Pomaret » 50,—
Aline Oleari, Monterey » 75,—
Jacques Bernard » 10,—
Catherine Léger » 15,-
Paroisse de Perrier-Maneille » 402,—
(Voir la liste au prochain numéro) .
Arthur Vinay, pasteur » 25,—
G. D. Maurin, pasteur émérite » 50,—
F. A. Billour, id. » 50,—
G. D. Buffa, id. » 25,—
César Peyronel, New-York »_____37,60
Total L. 12.415.46
^
ANGROGNE. Les cultes de la semaine
de Noël ont été, comme d’habitude, caractérisés par une plus grande affluence de
public. La Chorale a chanté, le jour de
Noël, un chœur de circonstance.
— Le dimanche 23 décembre, nos enfants
3
ont été réjouis par Ja fête de l’arbre, qui
a très bien réussi, grâce à nos maîtresses
et à notre régent paroissial, auxquels, nous
•exprimons notre reconnaissance.
— Le candidat en théologie M. Albert
Ricca, a aimablement aidé le Pasteur à
•différentes reprises en novembre et décembre, soit en présidant des cultes au Serre
L| et à Saint-Laurent, soit en tenant des réu■* nions de quartier. Ce dont nous le remercions cordialement.
— Au moment de terminer l’année, nous
•devons enregistrer un décès des plus pénibles ; après une courte, mais violente maladie, notre sœur Benech Marguerite née
'Malan feu Paul, de la Bonetta, a été rappelée à Dieu à l’âge de 44 ans. Sa sépulture a eu lieu le jour du Nouvel-An. Nous
^sympathisons profondément avec la famille
en deuil et demandons à Dieu de lui accorder ses plus précieuses consolations.
D. P.
DOBI. L'après-midi de Noël, dans le temple de Bobi, un beau sapin, resplendissant
de lumière, attirait les regards de quelques
centaines d’enfants. Je n’eus pas la possibilité de m’asseoir tant il y avait de
monde, mais les récitations, les chants, les
vues claires et superbes de la vie de Jésus furent in\ régal pour mon âme.
Oui, chère jeunesse de Bobi, comme vous
l’avez chanté, « Jésus est au milieu de vous,
•Son regard s’abaisse sur vous. Il veut vous
bénir tous ».
Le matin, nous avions déjà eu le privilège d’entendre un excellent sermon sur
ce texte : « Que ferais-je ? J’enverrai môn
fils bien-aimé », suivi d’un chœur fort bien
e.xécuté par la vaillante Chorale, chaque
fois plus nombreuse.
Le soir encore, dans quelques écoles de
quartier et dans maintes familles, de petits arbres ont brillé, de ferventes prières
sont montées à Dieu, et on a entendu la
douce voix de Jésus dire ; « Oh ! je vous
aime tous !.».
Noël de chez nous ! aussi longtemps que
tu seras célébré avec autant de ferveur et
d’entrain, aussi longtemps .que des voix,
enfantines chanteront les louanges du
Dieu-Sauveur, il y aura des âmes assoiffées
de vérité et d’amour qui suivront ton
étoile. Palavas.
LA TOUR. Dans l’espace d’une semaine,
deux vieillards de cette paroisse ont terminé leur existence terrestre : Henn Peyrat, décédé au «Cairo», à l’âge de 84
ans, et Marguerite Béin, qui s’est éteinte,
samedi 29 décembre, comme une lampe à
laquelle l’huile vient à manquer, dans sa
maison des Dagots, à l’âge de 87 ans. Les
deux convois funèbres ont réuni bon nombre de parents, d’amis et de voisins autour
des familles en deuil auxquelles nous exprimons notre sympathie.
PARIS. « Le 19 décembre, lisons-nous
dans Le Témoignage, a été rappelée à
Dieu, dans sa SS*"® année, M.me Airina
née Hélène Sturge, veuve du vénéré et
toujours regretté pasteur Georges Appia ».
« D’esprit doux et paisible... orné d'humilité, M.me Appia fut une femme de pasteur accomplie », ajoute le même journal ;
et les nombreux lecteurs de notre feuiUe,
de La Tour et d’ailleurs, qui l'ont connue
de près, ne peuvent que s’associer à ce
beau témoignage, et vont dire avec nous,
à la famille Appia, toute la part que nous
prenons à son deuil, toute notre profonde
s.rmpathie.
PERRIER-MANEILLE, Le temps tout
à fait exceptionnel a favorisé les fêtes de
Noël et du Nouvel-An ; on a eu des assemblées imposantes comme on n’en voit pas
souvent.
Deux arbres de Noël ont été allumés,
un à Maneille, le 25 décembre, et l’autre
au Perrier, le 26.
Nous renonçons à donner des détails qui
sont à peu près les mêmes dans toutes les
paroisses.
POMARET. Comme d’habitude, Noël a
été rappelé par un culte solennel auquel
environ 320 personnes ont pris part, avec
célébration de la Sainte-Cène. La Chorale
a exécuté un beau chœur de circonstance :
Le campane di Natale, de V. Sommani.
L’après-midi du jour même a eu lieu, avec
succès, la fête des enfants dœ écoles du
dimanche, accompagnés par un bon nombre d’adultes.
Le culte du 31 décembre, au soir, a réuni
— comme d’habitude, à la grande école
— un bon nombre de personnes désireuses
de finir, sous le r^ard de Dieu, l’année
1928, une année d’épreuves pour beaucoup
de personnes, une année aussi de bénédictions pour tous, malgré les épreuves.
Après avoir rappelé les chers disparus et
nos absents, nous avons commencé, avec
une confiance renouvelée, l’année 1929.
G. C.
PRAMOL. Le jour de Noël, au culte du
matin, bonne assemblée, excellent sermon
de circonstance, dont le texte a été le cantique de Siméon.
Le culte est rehaussé par un joli chœur
de Noël, chanté par la Chorale forte d’une
quarantaine de voix, habilement dirigée
par M.me Genre.
Les deux tiers environ de la grande assemblée ont participé à la Sainte-Cène.
— Jeudi 27, à 2 h. de l’après-midi, les enfants de l’école du dimanche, avec moniteurs et monitrices, et un nombreux public, se sont groupés autour d’un splendide
arbre de Noël autour duquel, après le petit
discours du Pasteur, se déroule le programme de circonstance, par les enfants.
A la fin, le public semblait se disposer
à partir, mais les enfants attendaient encore quelque chose. Tout à coup la grande
porte du temple s’ouvre, et un personnage
étrange entre ; il avait une longue barbe
blanche et un chapeau blanc aussi, en forme de cône, long presque un mètre ; sur
le dos une grande hotte rempbe jusqu’au
bord. Lentement il va jusqu’au fond, où
était l’arbre. M. Genre lui serre la main
et lui demande qui il est. — Je suis Papa
Noël et vous apporte une bonne nouvelle;
aujourd’hui le Sauveur vous est né. — Excellente nouvelle, en effet, mais que portez-vous dans cette grande hotte, demanda
le Pasteur. — Un symbole du don î>àr excellence, répondit Papa Noël, des petits
dons pour les enfants de cette paroisse.
— Merci bien. Papa Noël, on va donc les
distribuer. — C’est bien. (Deux moniteurs
aident Papa Noël à poser à terre la hotte).
Et chaque enfant reçoit une belle brioche,
une orange et une plaque de chocolat.
L’Eglise remercie sincèrement M. et
M.me Genre, ainsi que moniteurs et monitrices et toutes les autres personnes qui
ont travaillé à la bonne réussite de la fête.
David Grill.
SAINT-JEAN. Les différents cultes qui
ont eu lieu à l’occasion des fêtes de Noël
et Nouvel-An, ont groupé partout de
grands auditoires. Le matin de Noël, grâce
à des chaises et bancs supplémentaires,
tout le monde a pu trouver place pour
écouter avec attention le message d’amour
prononcé par le Pasteur. Un chœur d’église
bien entraîné, chanté par plus de 50 voix
aux ordres de M, le prof. Tron, a contribué au recueillement et à l’édification de
l’assemblée.
— Le lendemain, le temple présentait de
nouveau un beau coup d’œil, bondé par
plus de 300 enfants des écoles du dimanche, et par un grand nombre d’adultes.
Le programme de la fête de l’arbre, toujours le même, a été développé par les enfants, des plus petits aux plus grands, à la
grande satisfaction du public. Les récitations étaient intercalées de jolis cantiques
chantés par les enfants sous la direction
de M.lle Arnoület. M. Gardiol, qui a présidé cette fête, a fait un culte approprié,
et à la sortie, tous les enfants ont été gratifiés de quelques gâteries, brioches, etc.
— Parmi les nombreuses fêtes dont nos
, Institutions de bienfaisance ont été l’objet,
nous mentionnons en passant celle offerte
par l’Union Chrétienne de Jeunes Filles de
La Tour, qui, comme les années précédentes, a voulu faire une surprise aux vieillards, et celle préparée par les enfants de
l’Asile d’enfance qui ont apporté, avec leurs
chants et. poésies, des cadeaux aussi utiles
qu’appréciés.
— La coUecte faite à l’issue du culte, le
25 décembre, en faveur de l’Asile des 'Vieillards, a atteint la somme de L. 279,85. A
ce propos nous voulons rappeler à ceux qui
ont à cœur cette œuvre humanitaire, et
qui ont suivi avec intérêt son développement, que les réparations faites à la nouvelle bâtisse vont être terminées, et que
le Comité de l’Asile compte, pour faire face
aux fortes dépenses que ces améliorations
indispensables ont entraînée, sur la générosité des Vaudois, et des Sengianins en
particulier, établis à l’étranger.
Tous les dons sont reçus avec reconnaissance par M. le pasteur Emüe H. Tron,
Luserna S. Giovanni.
— Le 25 décembre a eu lieu la bénédiction nuptiale de M. Etienne StaUé et de
M.lle Bólla Emma. Bons souhaits.
— Beau culte de fin d’année avec un auditoire des grandes occasions et un grand
nombre de communiants.
— M. le pasteur émérite B. Gardiol a
occupé la chaire le 30 décembre et le 1®’’
janvier successif. Nous lui exprimons ici
encore notre vive reconnaissance.
Décès. Notre paroisse a été frappée par
trois deuils récents. Le 27 décembre, M.me
Jenny Travers veuve Frache nous quittait
pdur une patrie meilleure. Née il y a 80 ans
et élevée à notre Orphebnat, elle en était
sortie avec un talent bien développé pour
les travaux d’aiguille, ce qui l’avait rendue
populaire et fait apprécier à notre Comité
de couture dont eUe a été un membre
très actif pendant longtemps.
Le jour suivant avait lieu l’enterrement
de Pierre Boër, de 76 ans, et le 31 décembre, un très long convoi funèbre accompagnait à sa dernière demeure la dépouille
mortelle de Favout Pierre, entré dans son
repos dans la force de l’âge : 49 ans. C’est
une sympathique figure d’agriculteur, honnête, laborieux, qui s’en va et qui laisse
un grand vide non seulement dans sa famille éplorée, mais chez tous ceux qui l’ont
connu. Ces trois services funèbres ont été
ptésidés par M. le pasteur B. Gardiol,
ÎNous adressons aux parents éprouvés
l’expression de notre profonde sympathie
chrétienne. l. c.
ÎnstitQtiODS Hospitalières Vaadoises.
«Fleurs» en souvenir de M. JEAN
MAGGIORE.
M. Arthur Vinay, pasteur, Ivrée L. 25,—
S:
En souvenir de M.me Françoise Coucourde : r
M.Ue Grâce Baxter, Naples L. 50,—
(Au numéro précédent, lire Emmanuel
Coucourde, fils de la défunte),
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Novembre 8 6 1
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M. le pasteur Louis Appia, M.lle Caroline Appia, M.me Sturge-Moore et leurs
familles, ont la douleur d’informer leurs
amis et connaissances du départ de leur
bien-aimée mère et grand’mère
M.me GEORGES APPIA
née HÉLÉNE STURGE
que Dieu a rappelée à le 19 décembre
1928, dans sa 98“® année.
Paris - 9, Rue du Val de Grâce.
«Un esprit doux et paisible est
d’un grand prix devant Dieu ».
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FERRERÒ - Pastore ; Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
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Garibaldi, 63.'*^
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del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabeUo.
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- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
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Francesco Pey.ronel, ivi.
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Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 rotore : G Bonavia, ivi.
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Giardini PubbUci.
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Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
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A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
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Attilio Arias, ivi.
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Friuiscini, 11.
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MESSINA - Chiesa j Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo ColuccL
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore ; B. Celli, Piazza Missori, 3 —
Chiesa dì Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, l.
NA^TILI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
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PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
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PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
FlEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA • Chiesa : Via Dema, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
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Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi. 57.
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SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
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SIENA - Cliiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
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alle ore 18. - Cand. teoL Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umber-to I, 14 - Evange^
lista Gustavo Bert, ivL
TARAN'rO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, i5. —
Per la Diaspora ; Sig. Cario Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Oavagnìs (S. M.
Formosa) - Pastoire ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) -. Pastore; P. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese atte ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
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42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
■Pastm’e Luigji. Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - 'Torre PeUice - Direttore ; Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO femminile - Torre Felice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Contba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gouid)
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Pastore V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ; Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore; Pastore
Davide Forneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
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Valli Valdesi ; Garema, Dpvadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
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Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Enrico Beiix - Pastore emerito : Pietro
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COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Enrico
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COLONIA BELGRANO (Est. Wildermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. ré - Rep. Argentina) Pastore : Levi Tron.
Colonia del Sacramento, Colonia De Nin Y Silva,
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hanno un Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.
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RAGGIO DI PARADISO, S. Longo............................
LE DUE STELLE, N. Donini-Bùffa..........................
IN MEZZO AI FANCIULLI, S. Longo.........................
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