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Soixante-et-unième année.
23 Janvier 025
PRIX D'A.
Vallées Vaudoises . . .
Italie (en dehors des Vallées) ^ colonies
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Etats-Unis d’Amérique .............................. l'doll. % doll.
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Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud.
N» 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
NOTRE ÉQLI5E.
(Du Semeur Vaudois).
Est-elle à nous ou sommes-nous à elle ?
Quelques-uns accentuent l’idée de possession. Leur Eglise est celle où l’en doit
faire tout ce qui leur plaît,_ enseigner exactement selon leui' formule, prier et chanter selon leur goût et à leur façon. A la
moindre difficulté, dès que surgit un différend et si la majorité a d’autres idées
que les leurs, ces « fideles » d’un genre particulier s’empressent de devenir infidèles.
Le pasteur ne leur a pas rendu assez de
visites, souvent par ignorance d’un désir
bien légitime ; et l’on se hâte de passer à la
communauté sœur. Le pasteur ne prend pas
assez souvent ses textes dans les prophéties de l’Apocalypse ou de Daniel, il évite
1 abus des images empruntées aux sacrifices .sanglants de l’ancienne alliance et du
paganisme ; ce sera une raison suffisante
pour organiser une minuscule «fraternité» sectaire. La force du protestantisnie est dans ce respect des consciences,
dans cet individualisme où chacun doit
chercher fa comanunion personnelle avec
Dieu en Jésus-Christ, où tout croyant ne
«’irwllrie ctue devant la iEarole sainte et pou
sous jleis termes définitifs d’un catœhisme
Ou d un Syildbus. Mais c’est là aussi une
cause de fail(lesse, certains esprits ne voyant jamais que ce qui sépare et chacun
pouvant mettre une importance capitale à
des différences qui ne sont que des nuances et ériger une erreur où une dani-erre.ur en vérité centrale.
Je sais bien que les sectes ne sont qu’une
Itetite minoîrité ; mais quelle force cette
minorité dissidente enlève vraiment à l’Eglise, à Ja puissance de rayonnement de
1 Evangile. On trouve des âmes éprises de
cet individualisme excessif, qui savent
pourtant se joindre, aussi souvent que
possible, à la plus grande Eglise et qui
sont ainsi pour elle une source de force
nouvelle. La diversité même des points de
vue et des ferveurs ne peut être qu’un
enrichissement.
Mais il y a une autre manière de dire :
Notre Eglise. C’est celle de la reconnaissance et du dévouement.
Notre Eglise, mais c’est l’Eglise qui a
fait notre instruction religieiuse, qui a
veillé sur nous dès le jour de la présentation à Dieu au moment du baptême.
C’est elle qui a recueilli notre promesse au
jour solennel de notre « réception ». Notre Eglise nous a encouragés et consollés
dans les grandes heures de notre existence;
elle nous a nourris, dimanche après dimanche, dans la mesure où nous avons
bien voulu répondre à la voix maternelle
de ses cloches. Nous lui devons beaucoup,
et nous lui avons peut-être moins donné,
n’esfrce pas ?
Aljons-nous oublier tout cela dans un
mouvement d’orgueil ou d’ingratitude ?
A-t-on moralement le droit de passer si rapidement l’éponge sur une si beBe et si
grande dette ? Notre Eglise, nous l’aimerons dans la mesure où nous n’attendrons
pas tout d elle, ma,is ou nous lui donnerons
davantage. ICe qu’elle veut de vous, c’est
d’abord votre attachement, votre amour
et moins de critiques ; elle ne vous a pas
ab„.nd(tnnés, quand voris la négligiez ; elle
a répondu à tous vos appels, quand vous
lui avez fait savoir que vous aViez besoin
d’elle. Elle est venue chez vous en toute
circonstance grave, alors que vous n’alliez guère chez elle, dans son sanctuaire.
Accordez-lui plus de temps, plus d’argent
pour toutes ses œuvres, plus de vous-même par un travail direct : il y a, place encore, en toute paroisse, pour de nombreuses bonnes volontés.
L Eglise qu’on aime, à laquelle on reste
fidèle, est cefie qu’on sert humblement,
sans se rechercher soi-même, sans prétentions d’amour-propre ou d’orgueil; celle
dont on attend beaucoup, mais à laquelle
on veut donner plus encore en signe de reconnaissance. On ne lui demande pas de
tant changer : le foyer familial est le lieu
où l’on retrouve, même aprœ l’absence,
toutes choses comme on les a vues chaque
jour. L’Eglise aussi doit garder cette sérénité des formes et des habitudes, qui sont
comme de très doux liens, pareils à ceux
qui nous unissent à la maison paternelle,
où des transformations trop profondes
nous donneraient la sensation d’être des
étrangers.
L’Eglise vivante est cele, où sous l’activité continue, au milieu des choses nouvelles, on retrouve toujours les formes qui
■ont charmé notre enfance et soutenu notre jeunesse, ou l’on se sent chez soi à
quelque moment qu’on y revienne.
Notre Eglise, nous l’aimons pour tout
ce que nous en avons reçu et dans la mesure où nous nous sommes donnés à elle,
pour vivre en elle et travailler avec elle
à la réalisation du royaume de Dieu. Nous
la vouions vivante et généreuse, humble
et fraternelle, fidèle et accueillante. Que
Dieu nous donne d’être tout cela nous-mêmes, afin d’en enrichir notre Eglise !
RoGEii Borvand.
Sus aux Protestants!
'Vaut-il la peine de reiever une fois de
plus que la presse politique de notre pays
— nous ne parlons pas de la « catholique »
qui fait son métier — sauf de rares et fort
louables exceptions, manque généralement
de mesure, de tact, d’opportunité et surtout d’équité lorsqu’elle croit devoir s’occuper des protestants — italiens ou étrangers, mais surtout étrangers — de leur
activité dans les domaines moral, social,
civil et religieux, de leurs dqgmes et rites
et de l’influence qu’ils exercent à travers
le monde ? Nous sommes désormais fixés
là-dessus, et chaque fois qu’il est question
de protestants ou de protestantisme, dans
un article quelconque, on peut-déjà s’attendre, même avant de le lire, au persiflage, aux moqueries plus ou moins spirituelles, aux exagérations les plus invraiseni)blables, si tant est qu on n ’ait pas recours a la calomnie ou au mensonge voulu.
Journaux fascistes ou antifascistes, qui se
déchiraient à belles dents lorsque la presse
était libre, s’entendent admirablement
pour taper sur le protestantisme.
On pourrait faire maintes réflexions sur
le sujet : dire, entre autres choses, que la
mission de Ja presse honnête doit être, d’éclairer les lecteurs; qu’elle doit s’efforcer
d’être juste et impartiale en mettant en
regard des défauts ou des lacunes éventuelles, les qualités et les beaux côtés ; se
garder de dénaturer les faits de parti pris;
user d’un peu de délicatesse et de tact
l»ur ne pas froisser les gens qui n’ont
pas votre foi. Oui, on pourrait faire toute« ces remarques et quelques autres encore... mais le chroniqueur, qui croit avoir
beaucoup d’esprit lorsqu’il malmène un
brin ^es protestants, vous répondrait
qu’avec tous ces scrupules, la majorité des
lecteurs ne, se retrouverait plus, chaque
suj;et ayant son ton particulier consacré
par l’usage.
iParmi (le« quotidieins de Turin, ü y en
a un, fort répandu aux Vallées, qui ne
manque pas une occasion de manifester,
plus ou moins ouverteiment, son animosité,
j’allais dire son mépris, à l’endroit du protestantisme.
J’ai nommé La Stwnvpa. Un de ses correspondants, de fameux Arnaldo CipoMa,
qui voyage à travers l’Ancien Monde et le
Nouveau, pour le compte de cette feuille,
semble s’être spécialisé en la matière. En
lisant unie de sep dernières chroniques,
datée des Etats-Unis, intitulée « Prisons
américaines», et en voyant la légèreté de
ses jugements, la supeifficialité de ses observations, nous nous sommes dit que très
probabliament toutes ses autres impressions
de,voyage, datéœ des quatre coins du globe,
eité T^igées avec le même souci ,de la
vérité (!) et de l’impartialité, et qu’il faudra mettre dorénavant en quarantaine les
descriptions mirobolantes de ce; voyag&UT
à 1 imagination si fertile... qui oublie parfois de dire où et comment il se documente.
Pour M. Cipolla, le pasteur protestant
américain est un être qu’il faut charger
de tous les péchés d’Israël ; c’est lui qui
exerce une pernicieuse influence sur les
membres du Congrès; lui qui tyrannise le
peuple ; lui qui a fait voter la loi de la prohibition (et ici fi a peutiêtre, raison) ; lui
qui serait responsable, en grande partie,
de 1 excessive limitation de l’immigration
italienne ; lui qui s’abandonne à toutes les
excentricités, témoin ce pasteur de NewYork qui, au dire de Cipolla, aurait introduit dans son église rm nouveau rite où il
serait question de danses de femm,es à
demi nues,!
Pour M. Cipolla, l’état religieux des populations .des campagnes — en très grande
majorité protestantes — serait des plus
déplorables, preuve en soit qu’un grc« tiers
des enfants, quelque chose comme 5 millions, n’ont aucune idée de religion et sont
élevés comme des payons! Dans tel canton, on ne voit que des mariages... forcés ;
ailleurs, infanticides, suicides, «truci superstizioni », sont à l’ordre du jour. Et
« penser, ajoute-t-ÿ, que la saine émigra,tion italienne aurait pu sauver l’Amérique
d un prcxîhain désastre spirituel ! ». Vous
entendez : le catholicisme superstitieux,
niariolâtre, paganisant de l’Italie du Midi
qui pourrait sauver l’Amérique protestante d’un « désastre spirituel ! ».
Mais c’est sur le chapitre de la « prohibition des boissons alcooliciues » que l’imagination de notre ICipoUa s’est donné carrière. (Des statistiques très sérieusement
documentées ont surabondamment prouvé
que la loi de la prohibition a déjà obtenu
les plus heureux résultats, au point de vue
de la criminalité qui est en très sensible
diminution, ainsi qu’aux points de vue
économique et social. Des résultats qui ne
sont mis en doute que par les trafiquants
clandestins de boissons frelatées ou par des
gens' de mauvaise foi. Or, M. Cipolla est
ici d’une mauvaise foi insigne. S’il a parcouru dernièrement les Etats-Unis (on serait tenté d’en douter) il est impossible
qu’il n’ait pas dû constater, personnellement ou par le témoignage impartial des
honnêtes gens, les bienfaits incalculables
de cette loi providentielle. lEt alors, pourquoi la ridiculiser, pourquoi la combattre en citant des faits isolés — dont l’authenticité n’est nuUeiment démontrée —
qui, dans son intention, tendraient à prouver que jamais on n’a bu aux Etats-Unis
comme depuis que les boissons alcooliques
y sont défendues ; que jamais on n’y a \ni
autant de soulards ? « On peut voir, affirme-t-il, des enfants des écoles, cachant
dans leurs poches des flacons de liqueurs !
Des propagandistes prohibitionuistes s’enivrant au point de rouler sous la table entre une conférence et l’autre ! ».
Pourquoi ? ,Mais c’est simple comme bonjour. Le « prohibitipnnismie » est d’inspiration protestante et ses mefileiurs champions se trouvent dans le clergé protestant de toute dénomination. Voilà le mot
de l’énigme. « Que peuteil venir de bon de
Naziareth ? ».
Je souhaite que la prose «cipolliana»
soit à jamais ignorée au delà de l’Atlantique. On ne sert pas les intérêts de son
pays en jetant le ridicule et de blâme, h
pleines mains, sur une grande nation où
des millions de nos concitoyens ont trouvé
la plus généreuse hospitalité. Et qui vous
dit que les intempérances de langage des
journaux, informés et inspirés par les Cipolla,, n’aient pas leur bonne part de responsabilité au sujet de la loi, assurément fort
regrettable, qui ferme la porte des EtatsUnis à la, masse de nos émigrants italiens ?
y. c.
Menus propos de DAND' ROSO
Le Grand Défatigateur.
Le cœur joyeux embellit le visage. .
(Pror. XV, 13.
Quoiqu’elle n’eût jamais entendu parler
de la Jouvence de l’abbé Soury, ni d’autres
remèdes préconisé contre la vieillesse, elle
avait l’air décidément jeune malgré l’exécrable cinquantaine qu’elle avait enjambée
depuis bien longtemps. C’était un je ne
sais quoi dans le regard, dans le sourire,
quelque chose d’indéfinissable qui l’embellissadt, la rajeunissait : une ex,pression confiante, un charme presque enfantin.
Il faut dire qu’elle vivait avec des jeunes et l’ardeur juvénile déteint sur l’âge
mûr.
— Ah ! vous voulez nous parler d’une
bonne grand’mère, direz-vous, ou peut-être
d une institutrice ou d’une directrice de
foyer. — Détrompez-vous ; les jeunes dont
S occupait « Dand’ Gianno » — pardon aux
âmies poétiques — n’étaient qu’une demidouzaine de veaux à poils roux, fougueux
et turbulents. Les gens de son village, absorbés par les travaux des champs, lui confiaient la jeunesse de leur étable pour
qu’elle les conduisît à l’alpage. C’était vraiment un déhcieiux tableau qu’offraient
« Dand’ Gianno » et ses veaux, quand par
les clairs matins d’été, ils partaient tout
joyeux, humant l’air pur et l’âpre senteur
des mélèzes.
Nous les suivions du regard tandis qu’ils
2
r
gravissaient le chemin serpentant le long
du torrent qui bouiilonne. Nous les trouvions charmants... chacun dans son genre.
Les veaux allaient devant, tête basse, avec
un faux air de douceur, méditant, sans
doute, bonds et gambades dans la verte
prairie. «iDand’ Gianno» suivait, prudemmeni armée d’une verge, car, s’inspirant
à la sagesse de Salomon, elle sa,vait que la
verge est pour le dos des insensés ; puis
cela lui donnait une contenance, même si
elle ne s’en servait pas. Ah ! les bonnes journées qu’ils passaient ensemble à l’alpage,
eux à brouter l’herbe tendre, elle à les surveilli&;r du coin de l’œil tout en tricotant de
gros bas de laine !
11 est vrai que certains jours ils étaient
par trop turbulents, comjme grisés par l’air
des hauteurs. Eie était bien un peu lasse
parfois, et, à la ndntrée, en parlant d’eux
à ses bons voisins, eie s’écriait d’un air dégoûté : ah ! U vel ! comme d’autres femmes
disent : oh ! les hommes ! quand elles ont
été déçues par eux. Avec cette différence
que chez ¡Dand’ Giarmo l’amertume ne persistait pas. Les coins de sa bouche avaient
décidément une forte tendance à se relever. Elle comprenait que-J’enfance a des
droits et qu’ils n’avaient qu’une saison
pour être jeunes ces pauvres petits veaux.
Un jour, un orage s’abattit brusquement
sur la valée, gronda le long des montagnes. Nous vîmes ’Dand’ Gianno et ses
veaux rentrer au village, mouiUés comme
des barbets.
Le lendemain eUe était rnalade. J’allai
la voir et lui demandai : Que puis-je pour
vous^ ^ ■
Lisez-moi seulement «ça qui défatigue»,
répondit-eUe avec son bon français de... la
haute valée.
Je trouvai le Nouveau Testament dans
la poche de sa robe encore humide de l’orage de la voile. Il tenait bonne compagnie à une croûte de pain, reste évident
du repas interrompu. Je lus l’ineffable invitation : «'Venez à moi, -vous tous qui êtes
fatigués et chargés, et je vous soulagerai ».
Puis— je la regardai : ses yeux brilaient
comme des étoiles, sa tête était légèrement
inclinée comme si elle s’appuyait en effet
sur quelqu’un.
Effe répétait dans son patois, avec enthousiasme : « la m’ermounto, la vi’ermmnto eiken ! », comme si elle buvait à une
source restauratrice.
Un flot de lumière m’inonda. Je compris comment la jeunesse de « Dand’
Gianno» avait survécu aux métamorphoses de l’âge, pourquoi son cœur avait été
joyeux. Elle avait trquvé la vraie eau de
Jouvence, le grand Défatigateur des pauvres feroimes surmenées par le travail. Elle
avait'eu recours au spécifique contre la
vieillesse du cœur, la solitude, le découragement, la tristesse, la neurasthénie...
Quand je la revis pour la dernière fois,
elle était dans son cercueil. Sous sa belle
coiffe vaudoise son visage était serein, comme si râme en allant vers l’éterneflie jeunesse et l’éclatante lumière avait voulu lui
jeter un dernier reflet. Et en la contemplant, oubliant, une fois encore, que depuis
longtemps elle avait dépassé l’exécrablo
cinquantaine, je me surpris murmurant
tout bas : comme elle est mprte jeune !
iD.\nd’ Roso.
OPUSCOLO del 17 FEBBRAIO,
La Società di Storia Valdese sta preparando, come di consueto, due opuscoli
commemorativi per la ricorrenza della fausta data dell’Emancipazione dei Valdesi.
L’opuscolo francese, dettato dal prof. Giovanni Jalla, rievocherà la bella figura dello
storico valdese Giovanni Léger; l’opuscolo italiano, dettato dal prof. Davide
Jahier, tratterà un argomento di grande
attualità, qual’è quello del 1° Articolo
dello Statuto e della sua abrogazione.
Il prezzo degli opuscoli è mantenuto a
L. 0,50. Le prenotazioni devono farsi entro
il corrente mese di Gennaio presso
il Presidente
- Prof. Davide Jahier
Torre Pellice.
LA VEILLÉE.
Tout s’en va, les plaisirs et les mœurs
d’im autre âge. Aitreu de Musset.
Assis à mon écritoire, éclairé par une
lampe électrique, je pense aux veillées du
temps jadis, quand, enifant, dans l’écu. rie, j’apprenais l’a h c sur les genoux de ma
mère, à la pâle lueur d’une misérable lampe
à pétrojie qui donnait plœ de fumée que
de lumière.
(Malgré ce milieu matériel si peu confortable, ces veillées ont laissé dans mon esprit des rayons de clarté que les luttes et
les travaux de la vie ne réussiront jamais
à effacer complètement.
Je voudrais être poète pour chanter la
joie que j’éprouve à la pensée de ces heures bénies passées au foyer domestique, de
ces veillées paisibles, tranquilles comme la
nuit des solitudes alpines,. Né l’étant pas,
je confie à la prese ce qui pèse sur mon
cœur.
U me semble (je voudrais me tromper)
que la veijlée de nos familles de campagne
n’est plus ce qu’elle était iUn’y a pas bien
longtemps.! ''
Vous en souvient-il'^ncore, chers amis,
des soirées d’hiver ? La mère, de ses mains
de femme vertueuse, piéparait le fil de
chanvre ou de laine, tout en chantonnant
pour endormir dans son berceau de bois
le plus petit des enfants...
Le père fabriquait des hottes, des râteaux, des paniers, et les enfants qui fréquentaient l’école préparaient leurs leçons,
car les parents ne manqueraient pas de îles
leur faire réciter avant la fin de la soirée.
Puis, le sommeil commençant à appesantir
les paupières, on prenait la vieille Bible de
famille, usée par le temps et par la piété,
et on lisait tout un chapitre au moins. Une
prière, généralement l’Oraison Dominicale répétée par un enfant, terminait l’entretien familier. On se souhaitait la benne
nuit et on allait dormir après, ce culte
simple et primitif, mais suffisant pour témoigner qu’on n’allait pas se livrer au rc/pes comme, le cheval, la vache ou l’âne.
Et maintenant ? L’aisance a confiné les
rouets dans les gafetas, les hottes on préfère les acheter ; on se réunit volontiers
chez des voisins où l’on cause à tort et à
travers, où les enfants apprennent à médire... Bien des hommes font une visite à
l’aubarge. Le vieillei Bible repose sous la
poussière, et une grande bénédiction s’ept
envolée de nos foyers.
lEt pourtant, qu’elle était précieuse cette
veillée d’hiver ! Qui aurait dit qu'elle allait disparaître? 11 faut la faire revivre.
Il faut se, persuader qu’il n’y a riep de
plus beau que notre, demeure, rien de plus
attrayant malgré sa pauvreté quand la
paix y règne.
Pourquoi donc clrercher ailleurs un passetejmps et rêver à des chimères'lointaines,
quand nous pouvons trouver le bonheur
tout '^près ? Restons au foyer pendant la
soirée et profitons-en pour nous instruire
et nous édifier, et pour instruire et édifier
nos enfants.
S"
plusieurs de nos écoles restent fermées,
le français se perd peu à peu, on ne chante
plus comme on chantait par le passé. N’y
a-t-il rien à faire ?
Parents, que les soirées sont longues, et
que de temps on a, malgré tout, à sa disposition ! (Pourquoi ne pas soigner un peu
plus l’enfance, en surveillant les devoirs
assignés à l’école, en faisant lire, chanter ?
Et pourquoi terminer la journée sans
une pensée pour Dieu, sans lire un chapitre de sa parole, sans une prière ? Remettons en honnqur la veillée du passé. Nos
parents étaient plus pauvres que nous et
cependant ijs avaient le temps de faire plus
que nous et étaient plus heureux que nous,
j’ep suis sûr. Ils travaillaient, lisaient,
priaient, chantaient pendant la veillée, et
la veillée était pour eux le couronnement,
la bénédiction de la journée.-Dans leurs
sombres demeures resplendissait une lumière divine, Vm.
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CHRONIQUE VftUDOISE
A la mémoire de l'av. JEAN GAY.
Deuxième liste de Souscriptions: Ignar
zio e Ida Bessone-Tron, L. 1,00 - Susetta e
Paolina Robert, S. Giovanni, 20 - Anita
Turin, 20 - Giulio Tron, pastore, 20 - Cav.
aw. Stefano Reyrot, 100 - Gay Daniele fu
Stefano, S. Giovanni, 25. '
Trosiènte liste de Souscriptions: Valeriano Perazzi, 50 - Olga BioUey, 25 - iMarie
Ribet, Rome, 2p - Luigi Bertalot, Pterosa,
50 - Enrico Tron, Pinerolo, 25 - Geometra
Pietro Gay, 10 - Aflclifo e L. Comba, 20 In memoria di Èva G riset, le amiche, 10 Prof. Corrado e Renata Jalla, 20 - Enrico
Bounous, Roma, 50 - Breuza Enrico fu Pier
tro. Fontane, 40 - Pons Luigi, Id., 20 - Pascal Giulio, Id., 20.
■.Balle Fontane - L. IC ciascuno : Brèuza
Augusto fu Giov., Breuza Giacoma fu Giacomo - L. 5 ciascuno: Genre Federico, Pascal Giov. Enrico, Pascal Emilio, Pascal Enrico .di Giovanni, Genre Beniamino, Barai
Dom,enico, pons Giov. fu Giov., Pascal Qiovanni di Enrico. — L. 4 ciascuno : Tron
Giov. Pietro, Tron Beniamino — L. 2 ciascuno: Tron Giulio, Bounous Giov., Barai
Giacomo, Tron Giov. Pietro, Genre Francesco, Léger Emijlio — L. 1 : 'Meytre Aug.
— Pour l’agrandissement de l’Hôpital
du Pomaret, M. Henri Ferrier, du IMouras (Faët), a versé L. 300.
(LA TOU|R. M. C. A. Tron, appelé à desservir temporairement l’qglûe de ¡Messine,
est aurivé à destination sans encambres et
s est aussitôt mis à l’œuvre avec l’ardeur
et lë zèle juvéniles qu’on lui reconnaît.
Nous le suivons par la pensée, en .demandant à Dieu de le soutenir et de bénir son
ministère.
— Décès. M.lle Giulia Gilles l’ex-propriétaire .de l’ancienne librairie Gilles, bien connue de la grande majorité de nos lecteurs,
des Vallées et du dehors, vient de s’éteindra à la suite d’une courte mais douloui.euse maladie, à l’âge de 52 ans, dans la
maison d© M.me Cocorda qui l’a assistée,
aidée de quelques autres amies, avec dévouement jusqu’à ses derniers instants. Un
nom.breux cortège d’amies, d’anciennes con.disciples et de connaissances l’a accompagnée, samqdi dernier, au champ du repos.
Les funérailles ont été présidées par le
pasteur de la paroisse,.
Que les parents et les amies, qui pleurent
la défunte reçoivent l’expression de notre
sympathie.
— Il faudra décidément songer à écarter
les m.urs qui enserrent la vaste, salle de
Ste-Marguerite, si l’on veut qu’eUe puisse
contenir tout le public qui voudrait s’y
presser les dima,nches soir pour l,a « conférence ». Dimanche dernier, par exemple,
quantité de personnes n’ont pas pu y pénétrer, faute de place, et ont été ainsi privées .du plaisir .d’entendre l’excellente conférence du pasteur d’Angrogne, (M. David
Pons, sur « la Palestine ». Un travail soigné,
nourri, a,bonda,mm(ent documenté par des
citations tirées de la Bible ou des meilleurs
ouvrages des voya.geurs célèbres, par lequel |M. Pons, qui a vu tous les lieux qu’il
nous décrit, nous fait parcourir — à l’aide
de bonnes projections lumineuses — une
.partie de l’Egypte, de l’ancien pays des
philistins, .et les villes et localités les plus
célèbres de la Palestine. Une conférence
des plus attrayantes, des plus instructives
qu’on pût souliaiter et qui valut à l’orateur
les applaudissements chaleureux du nombreux auditoire.
■— La Table a tenu ses séances de janvier à La Tour, à partir du 13 courant. A
l’heure où nous traçons ces lignes elle continue à siéger pour le développement complet de son vaste ordre du jour, et ne terminera probablement ses travaux que dans
la journée de jeudi 22 courant.
IMILAN. M,. le chev. Pierre FontamiBaux, ,de Milan, a vers^ dernièrement, pour
nos œuvres de bienfaisance, la somme ron|
delette de L. l.CÛO, ainsi distribuées : Refuge Roi -Charles-Albert, L. 200 - Asile des
'Vieillards de Saint-Jean, 200 - Asile des
Vieiljards de Saint-Germain, 200 - Hôpital
,de La Tour, 20C - Orphelinat de La Tour,
200. — Les intéressés remercient chaleureupejment.
POiMARET. Le conducteur de la paroisse,
(M. Guido Comba,, vient de s’embarquer
pour les Etats-Unis, en voyage de missions
et ,de collecte. Nous l’accompagnons de nos
prières et de nos bons vœux, et nous saisissons l’occasion pour souhaiter la bienvenua au pasteur d’Ijvrée, M. Forneron, qui
vient le remplaceir pendant sa nécessaîremieint longue absence. , ,
TURIN. Nous apprenons avec plaisir que
M,. Carlo Bo.unous 'vient de subir avec succès, a,U polytechnique,, ses .examens de di,plôm,e (la.urea) de chimiste industriel, oe
dont nous le 'félicitons vivement ainsi que
la famille du comm. M. Léopold Bounous.
VILLAR. Actes liturgiques du second semestre 1 924. BaptênKs: Charbonnier Attilio
de Jean Pierre etOaydou Catherine (Chiotillart) - Charbonnier Jean de Jean Pierre
et Nicolet Marie (Ruà) - Frache Attilio
de Paul et Gönnet Anna Marie (Cassarots) - Gönnet Etienne Daniel d’Etienne
et Janavel Catherine (Saret) - Charbonnier llda de David et Armand-Bosc Marie (Teynaud) - Cougn Alice Suzanne de
Jean Pierre et Jourdan Lina (Méï) - Davit Pauline de Daniel et Negrin Madeleine (Artusot) - Berton Daniel, Joseph,
Catherine, David et Suzanne de Joseph
et Lausarot Annette (Sarëtas de Lioussa),
Mariage: Rambaud Jean de Jean avec
Gönnet Jeanne de Jean Pierre (Garins).
Décès: Dalmas Jeanne née Berton, femme de Dalmas Jean Daniel, 62 ans (Teynaud) - Lautaret Judith née Dalmas, veuve,
83 ans (Ruà) - Giraudin Louise de François, 29 ans (Buffa) - Buffa Aline feu
Jacques, 22 ans (Ville) - Berton Madeleine née Dalmas, femme de Berton
Etienne, 66 ans (Sablón) - Monnet Jean
Rodolphe, 77 ans (Chiotillart) - Berton
Etienne, 70. ans (Sablón) - Barolin Barthélemy, 91 ans (Cassarots) - Charboni.njer Jaça.qes,....82*ûas jlSubiascX B. S_
Pour la Revue mensuelle
“ Le Christianisme Social „.
Je suis un ,peu en retard, cette année,
mais j’ai confiance que mon appel en faveur de la Revue de langue française, Le
Christianisme Social, sera également bien
accueilli par ‘Jes .anciens et par les nouveaux abonnés.
Si une telle Revue est accueillie, depuis
des .apnées, .dans notre, pays, par tant de
chaleureuses adhésions, c’est qu’elle est
unique en son genre. Ses gros cahiers constituent un effort précis, sérieux, compétent et enthousiaste pour faire pénét.i’er
l’Esprit de l’Evangile dans tous les domaines de la vie.
Elfe est intéressante, par la variété des
études, .des opinions et des faits qu’elle recueille ; courageuse, par la loyauté avec
laquelle e,lle pose devant les consciences les
questions vitales. Elle est apostolique, paisa fidélité au messa.ge évangélique.
Elle est ridve de pensée et d’expériences
humaines, elle est proVestante, nettement,
largemient, librement, généreusement.
.La Revue du Christianisme Social mérite d’être soutenue parce qu’elle établit
le contact entre notre pensée 'vaudoise et
celle du monde évangélique .des principaux
p.ays ; France : Suisse, Allemagne, -G.randeBretagne, Etats-Unis, etc. Elle est donc un
excellent organe d’informations.
Un appel en faveur de la Revue publié
l’année dernière portait les signatures d’éni.in.ents chrétiens de toutes les grandes nations. Pour l’Italie, on pouvait lire, par ordre alphabétique, les noms ,de MiM. J. Bonnet, J Cervi, Jean Coïsson, E. Comba
A. Fasulo, C. M. Ferre,ri, E. Gervis, B. Léger, T. Longo, E. ¡Meynier, L. Pasebetto, H. iP'ons, E. Postpischl, J. Rostagno, A. Taglialatela.
I| rhe semble que d’autres recommandations soient superflues, et que bien des
lecteurs de ces lignes vont s’abonner.
Les abonnements pour l’Italie sont reçus
par le soussigné, J. H. MEILLE - 22 Vin
Masch'eroni - Milan, au prix égal pour tout
le monde, cette année, de 25 lires. Les riouveaux abonnés recevront le nuiméro de janvier. Des numéros d’essai sont envoyés sur
demande accompagnée de une lire en timbres-poste. Jean H. M.eille.
3
li
.La Chambre, à sa réouverture de mercredi 14 courant, a procédé avant tout à
l’élection de son nouveau président, en
remplacement de* M. Rocco, actuellement
ministre de la Justice. Le candidat du Gouvefnejment, iJVT. Casertano, a été élu avec
unie forte majorité et le lendemain, après
son discours d’installation, discours d’intonation ministérielle, quoique l’élu ne soit
pas ¡fasciste, la discussion de la nouvelle
loi électorale a commencé et même les députés communistes, qui ont fait leur rentrée à iMontecitorio, y ont participé.
Les trois ex-présidents du Conseil, Giolitti, Orlando et Salandra, et les Combattants, se sont mis d’accord pour prés'einte.r
à la Chambre un ordre du jour qui, tout
en a,pprouvant le principe de la nouvelle
loii électorale, veut démontrer qu’on ne
peut être sûrs que la volonté de la Nation
puisse s’exprimer en toute liberté, étant
données les mesures du Gouvernement actuel contre la liberté de presse, individuelle, de réunion et d’association. Vendredi, [MIM. iGiolitti et Orlando, en, présentant cet ordre du jour et en le développant, ont été fréquemment interrompus
par les députés fascistes, qui se sont ainsi
montrés peu respectueux envers ces personnalités .parleimentaires de tout premier
ordre, tandis que, les communistes avaient
pu parler bien plus librement le jour précédent. A propos de la loi électorale qui a
été approuvée, dans cette séance de vendredi, avec la majorité d’us,âge, nous constatons avec plaisir ; 1“ que les articles concernant le vote plural ont été rayés ; 2“
que le président du ¡Conseil a renoncé à
une convocation immédiate des comices
électoraux et préfère tenir la réforme
électorale en réserve pour une échéance
proibablement assez lointaine.
Le change de la lire vient de subir une
chuta impressionnante : à 117,50 avec la
livre sterling et à 24,70 avec le dollar.
Cette cliute œt i-mputecbiE sortocct à la suppression de la liberté de- presse dans notre
Pays, ce qui a permis aux journaux a,méricains de répandre des nouvelles fantaisistes sur notre situation intérieure. Tout
darnièrement, ce,pendant, la lire a gagné
quelques points sur les deux valeurs que
nous ayons mentionnées. Il est à espérer
que, cette amélioration fasse de sensibles
progrès.
■— Allemagne, Après maints efforts, M.
Luther a réussi à former un nouveau Cabinet. Cabinet ,de spécialistes où tous les
partis de la coalition sortie des ,dernières
élections sont représentés, ,ma,is surtout les
nationalistes monarchistes. On a lieu de
croire que la politique intérieure et étrangère ne subira pas, ,dans ses grandes lignes, de sensibles modifications.
— Chine. Trois cents soldats d’infanterie de marine, français, italiens, anglais
et japonais, aux oidres de l’amiral japonais Nura, sont débarqués à Sha,ngaï poui’
maifitenir l’ordre dans les concessions respectives. iDe nouvelles luttes se préparent
dans le voisinage de, 'Nanikin, entre les forces des satrapes Kiang-Su et Ce-Kiang et
celles du maréchal Lu-Yung^ia,ng.
— Russie. Dans quelques jours, à Moscou, aura lie¿i une conférence des ambassadeurs soviétistes de Pa,ris, Londres et
Berlin, qui devront examiner, avec le Conseil des Commissaires du -Peuple, le problème des rapports économiques entre la Russie, l’Angleterre, la France ef l’Allemagne.
Des résultats de cette conférence dépendront les pourparlers pour le traité commercial franco-russe.
Le fameux Trot^ky, malgré sa lettre de
défense, vient d’être accusé d’antibolchévisme par le Comité central du parti soviétiste, et a été sommé d’obéir à la discipline du parti.
— Les représentants des Etats de la
Baltique (Finlande, Esthonie, Lettonie, Lituanie) et de la Pologne, se sont réunig,.
dernièrement en conférence à Helsingfors
(capitale de la Firfemde) et ont, entre autres choses, voté un ordre du jour « sou
mettant tous les conflits à l’arbitrage ».
C’est donc un vrai pacte d’union et de solidarité qui Va les prémunir de quelque
façon contre le péril bolchéviste russe, toujours suspendu sur leurs têtes.
— Les journaux nous apportent la nouveUa de la ,mort de la ,duchesse Marie Sophie de Bavière, qui fut la dernière reine
de Naplep. Elle était âgée de 84 ans, s’était mariée en 1859 avec le duc François
¡Marie qui monta sur le trône de Naples
la imênie année, sous le nom de François fl.
A,près la capitulation de Gaëte, en 1861,
elle séjourna à Rome jusqu’à la fin du gouvernement paipal et, depuis lors, elle s’était retirée ave« son mari, à Munich. t.
IVouvelles et laits diyers.
Les Eglises en Allemagne. « La lutte
pour la vie dans les Eglises allemandes»,
est le titre d’un article du professeur Julius Richter, de iBefrlin, communiquée au
Fédéral Councü BiiMétin :
« 11 est vrai, que la nouvelle Constitution
de 1919 a traité les Eglises avec bienveillance. Néanmoins, en plusieurs Etats, tels
que la Thuninge, la Saxe, le: Brunswick,
il y a eu « un véritable martyre des Eglises ». Les Gouvernements payent leurs
obligations en marks-papier, au taux nominal d’avant-guerre, autant dire qu’on
ne payait rien... Les salaires des pasteurs, en beaucoup de c^, étaient nuis.
Le moindre travailleur de la terre avait
un r,evenu meilleur que beaucoup -de pasteurs. Da-ns quelques-unes des Eglises
nationales, les pasteurs cherchaient à gagner leur vie comme mineurs, employés
de fabrique, commis aux cours de justice et aux banques, etc. Leurs femmes et
leurs filles acceptaient des situations domestiques inférieures, — leurs familles
souffraient de la faim. Presque pire était
le cas des nombreuses institutions et associations de la mission intérieure, des
hôpitaux, des instituts d’éducation, des
diaconesses, des refuges, etc.
Les villes et municipalités, dans beaucoup de cas, se croyaient justifiées en
sais'ssant l’occasion de séculariser ce travail philanthiropiquei et de l’arracber aux
mains de l’Eglise. Plus d’argent pour les
mala,des, les infirmes, les enfants arriérés
m-oralomient et mentalqment. Et là où on
le pouvait, les établissements étaient sai. sis sous le prétexte de servir d’abri ».
Le pi'ofesseur Richter indique ensuite
les secours reçus des Eglises luthériennes
d’Amérique et d,e Suède : les autres pays
Scandinaves, la Hollande, la Suisse, ont
fait de grandes choses. Il rappelle l’œuvre de la Conférence de Copenhague
(1922), les efforts du docteur Adolphe
Keller, de Zurich, l’assistance venue d’Angleterre, d’Ecosse, die l’Afrique du Sud,
du Cana-da :
«-Les Eglises Evangéliques n’ont pas
perdu couraige. Leur tâche a été de se
réorganiser et -de se donner une nouvelle
constitution adaptée aux conditions entièrement nouvelles. Cette, entreprise a
été partout couronnée de succès. Sur
^ un fondement presbytérien-synodal toutes
nos Eglises nationales ont été transformées en Eglises libres, -entièrement indépendantes, et. capables de diriger leurs
propres aifai:res. Et elles ont eu, e-n outre,
assez de confiance, assez de foi, une concentration (une lamalgamation) de leurs
forces, sous la, forme de k Fédération des
Eglises allemandes évan,géliques. Elle a,
sur des questions importantes, des pouvoirs exécutifs qui lient les Eglises associées. Il est possible maintenant de parler de 1’« Eglise allemande évangélique »
comme d’une ünité organique ». B. C.
(Le Christianisme).
H: :a H:
France. La « Commission d’action protestante» a présenté au Congrès National
de la natalité, qui eut lieu dernièimnent
à Strasbourg, l’ordre du jour suivant
adopté à runanimité ;
«La Commission protestante, considérant (plie rim.moralité sexuelle est l’ennemi
le plus dangereux de la jeunesse, de la famüle et de la patrie, parce qu’elle restreint
le nombre des mariages, les rend plus tardifs, multiplie les maladies dites vénéréennes, favorise le nombre des divorces,
«Considérant que les droits de la femme étant aussi sacrés que les droits de
l’homme, une société vraiment civiliséci ne
saurait plus tolérer qu’une catégorie de
femmes soit -mise hors les lois morales et
le droit cominifUn pour être livrées à toutes
les passions de l’homme,
\
«Considérant que la prostitution sous
ses formes diverses, réglementée et clandestine,, ne peut subsister que grâce à l’indifférence ou la com,plicité des 'honnêtes
gens qui pourtant sont la majorité,
« Considérant qu’un peuple a besoin,
pour trouver la solution des grands problèmes de la vie, d’écouter c,e que proclame la voix do la conscience dont les intuitions profondes sont le guide le plus siùr,
« Emet le vœu :
«Que toutes les organisations ecclésiastiques et que tous Icis pasteurs placent ces
problèmes avec une courageuse franchise
dievant la conscience des pères et des mères de famille, et les encouragent à collaborer à leur solution,,
«S’efforcent d’inviter les organisations
de la jeunesse elle-même à la lutte contre
l’immoralité sous toutes ses formes,
«Rappellent aux jeunes gens qu’il n’y a
qu’une seule morale pour les deux sexes
et que si rinconduite des jeunes filles est
funeste et blâ,mable, il en est de même pour
les jeunes igens,
l«lEeur fasse comprendre que les amours
illégitimeis sont un leurre et que le seul
amour qui donue le bonheur est celui qui
mjène à la fondation du foyer familial»..
La Mer Morte. Depuis la guerre, des
routes à automobiles peirmettent d’aller en
deux heures de Jérusalem à la Mer Morte;
un bateau à vapeur fait le service entre
l’embouchure du Jourdain et la région de
Kérak, pour y porter des provisions et en
ramener le blé. La Mer Morte a 920 kilomètres carrés de superficie et une longueur
de 76 km., qui est à peu près celle du lac
Léman. Dans sa partie nord, elfe forme
une cuvette profonde de 300 mètres. Le
sillon creusé par le Jourdain atteint donc,
i en certains endroits, 700 mètres au-dessus du niveau de la Méditérranée ; des
I montajgnes élevées de lOOO métrés bordent
' la cuvette où s’est amassée la solution saline, qui compose l’eau de la |Mer Morte.
Le niveau de celle-ci s’élève et tend_ à s’élever constamment, suivant les observations du professeur Hermann von Schrœt- ■
ter. L’évaporation, puisque la Mer Morte
n’a pas d’écoulement, est inférieure à l’apport d’eau nouvelle par le Jourdain. C’est
ainsi qu’upe petite île (Rotscoum-el-Bahr),
mentionnée par Gustave Flaubert, par
exemple, est maintenant submergée. Pour
éviter les inondations et la destruction
des ma,ssifs d’arbres par l’eau salée, il faudrait détourner une partie des eaux du
Jourdain dans sa partie supérieure et utiliser cette eau par le moyen de canaux
d’irriga,tion pour fertiliser la plaine de
■''Chor. Citons encore l’exploitation du sel
marin par évaporation, à la partie nord
de la mer, et la source thermale, bien connue déjà de l’antiquité,, de Kallirhoé. Ctette ^
région mieux arrosée^ porte de nombreux
bouquets de palmiers sur les pentes escarpées des rochers. La partie méridionale
de la Mer Morte est peu .profonde, 4 à 6
mètres ; ce sont des lagunes salées où l’on
situe l’emplacement des villes de Sodome
et de Gomorrhe. {Du. Semeur Vaudois).
Intolérance étrange. Le 11 mai dernier,
jour des élections généra,les d’où est sortie la Cham,bre actuelle, le pasteur d’une
paroisse du Vivarais, rem,plissant son devoir civique, va porter son bulletin de vote
au bureau électoral de sa commune. Pour
garantir le secret du scrutin et la pleine
liberté d’opinion, les bulletins sont insérés
par les électeurs .dans des enveloppes identiques. Par quelle manœuvre déshonnête
l’enveloppe du buipetin .pastoral a-t-elle été
cornée ou maculée ? :Le fait est qu’a,u dépouillement, les scrutate,urs apprennent
- ils s’en doutaient - que le pasteur a voté
pour les candidats du bloc national. Or
scs ouailles en tiennent pour le bkc des
gauches. Grand sca,nda,le ! On en glose .par
le village. Le dimanche suivant, le pasteur
se rend au temple pour les services accoutu,inés : aucun enfant à l’école ; aucun auditeur au sermon ; c’est une grève générale, un boycottage en règle, une signification très nette de congé. ITne reste plus
au pasteur que de donner sa démission ; ce
qu’il a fait. Heüreusem'ènt pour lui, une
Eglise du midi a accepté ses services et lui
permetti’a sans doute d’être républicain à
sa manière, pourvu qu’il prêche^fidèlement
l’Evangile et remplisse avec dévouement
les multiples devoirs de son ministère. Mais
il faut convenir qu’en fait de devoirs, la
paroisse qui l’a contraint de partir a une
étrange conscience des siens.
. (Evangile et Liberté).
lom PEi U sonni muti iiiimiiii e FiiEsmu.
Doni e Collette - Dicemnre 1924.
Riporto 11“ Lista, L. 35.144,10 — Lanciano :
Cliiiesa Metodista Episeojjale, 15 >— Savona :
Clii’eisa .M^edista Episcopale, 30 — Meana :
Chiesa Battista, 57,75 — Roma: Cav. C. Di
Pisa, 50 - Miss Noble Jones, 500 - Miss Morgan, 100 ■— Firenze: Colportore Vecchi, 1 —
Salerno: Chiesa Wesleyaiia, 80 — Cremona:
Chiesa VVesleyana,- 40 1— Bosco Beale: Chiesa
Battista, 9 — Tortona: Cartasegna, 20 — San
Paolo (Brasilo) ; V. Cigli, 1.000 ■— Ponte Buggiaricsc : CoUeittato da R. Mai'chesìni, 6 —
Nizza : A. Pons, 12 i— Torino : CoUettato dal
colportoTO Roddi, 10 - Collcttato dalla sig.ra
M. Troll : S. Re^’el, 25 - 'Miss Beckwith, 10 L. Perazzi, 5 - M- W. B,., 10 - R. Reivq!, 25 E. Troll, 30 - Altro somme, 28,20 - Coiportore
Roddi, 20 — S. Germano Chisone : Fratelli Vinçon, 20 — Benens : Chiesa Metodista Episcopale, 30 — Acqui: Rev- Naldi, 21,70 '— Spinetta Marengo: Chiesa dei Fi'atolli, 02,75 —
Genova : C. De Matieis, 1,25 - Chiesa Mietodista, 50 — Terni: Chiesa Metodista, 30 — Cortandone d’Asti, iC. Stroppiaiia, 25 — Trieste :
Chiesa Elvetica, 50,90 - Colportore Fantini, 3,50
— Porto Toile : N. G., 5 — Napoli : Coiportore
Cuccaro, 5 - Cttllcittato dal colportore Sale.rno :
Ing. Janiitolo, 15 - Ing. Vlscafè, 5 - F. Riccio,
5 - H. W., 5 - Rev. Contino, 5 - Rev. Milato, 10
— Rev. G. Verdesi, 10 - G, VoRanova, 5 - Rev.
Agliata, 5 - Altre somme, 54,40 - Colportoie
Santoro, 4,80 — Palermo: Colportore Sciidea-i, ^
11 — Sampierdarcna : Adunanza Ciistiana, 25
— Altamnra : Colportoi-e Desimini, 5 ■— Ariano
di figlia: Cofiiortoie Fiorella, 7,15 1— Liiino:
Colportore Grassi, 3 Scicli : Chiesa Metodista Episcopale:, 54 - Famiglia GaUiani, 5 CoUettato dal colportore. Jurato, 4,50 — Modica :■ Chiesa Metodista, 10 — Milano: Colportore Marchignoni, 5 :— Senigallia : Colportore
Paielli, 7,30 — Igldsias : Cokoitoi-e Piras, 4,05
:— 37 Chiese Valdesi, 2.001,25 — Contribuzioni
parie Chiese Valdesi (Rimanenza 1923-24), 171.
— Totale 12“ Lista, L. 40.600,50.
NB,. I doni e le collette sono ricèivuti con
gratitudine dal doti. Enrico Pons - Foro Italico, 25 - Benna 1.
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastóre : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Souller.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. ,T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Bogliettl Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
"brindisi - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
(X)AZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
CX)URMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVadola - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici »*'
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51
store : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13
store : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34. *
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni Via Curtatone, 2. •
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni DcMnenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriRi.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca * Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
- Pa
- Pa
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attillo Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore ; S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista: G. B. AzzareRi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, AsRo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Eterna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ; G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13
- Pastore: G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto R Martedì,
ogni 15 giorni, aRe ore 18 - Pastore^ S.'
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Piipino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. J
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Itestore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535,
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : EmUio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso R Duomo) - Pastore: B. CeRi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeRice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : piof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelllce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeRice - Direttore : Pastore P, Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeRice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoRet, 36 - Direttrice: S uor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
Via SerragU, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelRee - Direttrice-. Suor Ida Bert
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaRecrosia - Direttore ; Pastore P. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoRet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neRe
VaRl Valdesi ; Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaRe, Sanremo, VaRecrosia,
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Martinat Louis, Chiotasso - Bertalot Ernest, Cnmhina - Long Henri, Id. - Long Albert, Id. - Combe: Henri, Martinat - Àvondet Lévi Id. - 'Bleynat ¡Marie, Baracca Bieynat ¡David, Bleynats - Com,be Jacques
feu Michel,, Martinat - Long Paul, Saret *Ponteit Oatherine, Ijd. - Sappei Pierre, Id.
- Bertalot Jean, iGiardalinera - Com,be Jacques feu Franç., iMartinat - Bleynat Jean,
TaHiaret - Martinat Augustin, Saret - Pons
Louis, Ciauvina,.
Inverso Pinasca- Coucourde Ardoine,
Plan - Constantin Pierre Eli - ^Beux Barth.,
Chenevières - Bouchard Henri, Vergé Ctwistantin Alexandre, Saret - Clonstantin
Louis, Plan - Constantin Barth., Id. - Rochon Jacques, Rucassa - Justet Céline, plan
> (Maurin Gathefinei, Id. - Griset Henriette,
Id. - Ghamhon Catherine, Vouta - Constanifcin Alice, Saret - Beux lElmmanuel,, Chenevières hautes (lÛ) - Griset Barth., Vouta
- Travers Jacqueline, Gamba - Genre J. P'.,
Chenevières - Constantin Louis, Rucassa.
Pramoïh ■' Soulier Pierre, Ferrier - Bouchard Alexis, Id. - Bouchard Catherine, Id.
- Bouvier Barth., Costabella (12) - Bouvier Henri feu Jean, Id. - 'Bouvier Lou'ise
feu J. Paul, Ijd. - Long J. J., Molino nuovo
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François, Lussie (10) - Bouchard Henriette, Ferrier - Soulier Charles, Lussie Bouchard Adolphe, Ferrier - Bouvier
Louise, Costahela,
AUiaud IMichel, Borgone di Susa - Fa
mille Gamma, Milan - Combe John A., Ogden - Reynaud Henri, Id. - Mathieu J. H.,
Pomaretto - Serre Henri, ViUar P'erosa Prof. Forneron, Pomaretto (10) - Long
Jenny, Valentin, Inverso Pinasca, 1924 Jahier Marie, Fayole, Id. - Buffa J. P., S.
Antonino - Sappé Adolphe, Château’de
Viarmes (24,40) - Tourn Jacqueline, Rorà
(10) - Fuhrmann A,, Id. (10) - Gay H. T.,
Bergamo - Negrin Marguerite, Bobbio Coucourde Barth., Inverso Pinasca - Monastier C-, Casale (12) - Mûris Adolphe,
Milano (15) - Bar et Albertine (Aprile
1924-Dicembre 1925) - Peyroneî Jeanne,
Cannes (24,20) - Bounous B., Id. (24,20)
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Marie, Didier, Salza - Tron-Micol A., C.-laSalza (IjO) - Mûris D., Montecarlo (25) Peyronel Clothilde, Id. (25) - Travers, frères, Croix Rousse (25) - Pons-Gay M., Milano (15) - Guigou calv. S., Pomaretto (12)
- Bounous Marthe, S. Germano Chisone Long Carlo, Piobesi - Rabaglio Sophie, Torino - Ollivetti-Revel ;L., Ivrea - Berseifi M.
M., Salerno - Mûris Ernest, Chicago - 'Revel David, Còrno - Tron J. P., Pomaretto Ribet cav. Giacomo, Sulmona - MolnaT-SelLi
A., Praga - Pavarin Etienne, Rosario S. Fè
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Fayole, Inverso Pinasca (9) - Revel Robert,
Paris ('50) - GriU Marie, Fleurier - Pons
Arnaud, Nice (24,80) - 'Bertalot et Avondet, Abbadia (10) - ¡Ptellegrini cav. D„ Torino (15) - Pons Darius, Inverso Pinasca
(10); - Grill Stefano, Vicenza - jComba Gustavo A., Genova - Peyran Adele, Torino.
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