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0inqttante''qaati>ièm6 année.
1 Février 4918
N. 5.
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VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an
..........Fr.
Pour 6 mois
2.—
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Vallées Vaudoises ..................J^r. 4,—
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Pasteurs.
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concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Trow, past., Vorre Pellie»
et pour l’Administration à M. J. CoïssOM, prof., Torre Pelliee.
Tout changement d’adresse coftte if centimes, saut ceux du
commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de if centimes,
Kne seront pas pria en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. l'V, 8).
SOMMAIRE: Dent à la colère — Correspondance — Une belle biographie —
Da page du soldat Chronique vaudoise.
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Lent à la eolère.
ps. cm, 8.
En lisant attentivement les Saintes
Ecritures, on est souvent frappé de voir
les auteurs sacrés se servir d’expressions
humaines en ce qui a trait aux perfections
de Dieu. Nous comprenons qu’on nous
parle de l’éternité, de la toute-puissance,
de la tonte-science de notre Dieu, mais
nous sommes un peu perplexes quand on
nous représente le Seigneur comme un
Dieu jaloux, colère, c’est-à-dire, coihme
ayant les mêmes infirmités qu’une simple créature humaine. Encore ici nous
devons avouer cependant que ces expressions sont employées pour nous aider
à mieux comprendre; c’est encore Dieu
qui se prête à nos infirmités pour nous
élever à comprendre ces grandes vérités
que nous ne pourrions pas saisir autrement. Quand on nous parle de l’amour,
de la bonté, de la justice, de la sainteté
de Dieu, nous devons admettre que tout
cela, en le comparant à ce que nous sommes vis-à-vis de ces vertus chrétiennes,
est très relatif.
Il en est de même quand on prête à
Dieu les défauts des hommes. D’après
le Psalmiste Dieu est lent à la colère.
Quelle idée nous faisons-nous de l’homme colère? C’est tout ce qu’il y a de plus
désagréable. Un homme colère est un
véritable ennemi que l’on s’efforce d’éviter. On n’aime pas entendre toujours le
grondement du tonnerre ou le bruit mugissant des vagues de la mer. Ah ! quelle
triste existence que de vivre à côté de
quelqu’un qui ne sait pas ce qu’est le
sourire, la douceur, le calme, de quelqu’un qui trouve à redire à tout avec
rudesse, qui vous foudroie par ses paroles et ses regards. Un tel homme est
une calamité. C’est un désordre continuel dans la famille et dans la société.
^ Et cependant, il y a de saintes colères que nous saluons avec joie, telles
que celles qui ont pour but de résister à
une iniquité, à une injustice, à ün débordement du mal. Nous nous réjouissons
de voir que tout n’est pas indifférent et
qu on sait faire une différence entre le
bien et le mal. La colère d’un Moïse qui
brisa les deux tables de pierre, la colère
d un Jean-Baptiste contre les foules asservies au mal; la colère d’un Pierre contre Simon le magicien; la colère d’un
Luther contre la vente des indulgences;
la colère d’un Calvin contre les libertins
de Genève; voilà autant d’exemples qui
nous disent combien la colère est quelque chose de noble, un acte courageux,
parfois.
Or, d’après le Psalmiste, Dieu est lent
à la colère. Ce qui signifie qu’avant d’en
arriver-là, il emploie tous les moyens
pour l’éviter. Nous n’avons qu’à passer
en revue ce que Dieu a fait pour son peuP,’.^®^^ël, pour nous persuader de cette
K n A patience en Egypte d’a
bord, à travers le désert et ensuite dans
le pays de Canaan; quelle patience n’a-til pas eue envers son Eglise qui a été plongée dans la plus grande détresse; quelle
patience envers les peuples qui se sont
détournés de la voie de la justice et de
la vérité 1 quelle patience envers chacun
de nous pris individuellement, avant de
nous lâcher, avant d’agir à notre égard.
Oui, notre Dieu est un Dieu abondant
en grâce, miséricordieux, bon et lent à
la colère, mais après avoir eu recours à
tous ces moyens, alors il permet à sa
colère de se déchaîner. Il en a été ainsi
à l’époque du déluge, quand le prédicateur de la justice, Noé, n’a rien pû obtenir; alors les bondes des deux s’ouvrent
et l’humanité, à l’exception de la famille
de Noé, est anéantie; il en a été ainsi à
l’égard des villes de Sodome et Gomorrhe
qui se raidirent contre les avertissements
de Lot; il en a été ainsi à l’égard de Jérusalem, la ville privilégiée, qui a eu
dans son sein les prophètes, les serviteurs
de Dieu, le Saint et le Juste, mais qui a
été sourde à tous les appels: en l’an 70,
cette ville, si orgueilleuse, si corrompue,
a été rasée au sol par les légions romaines, plus de deux millions d’hommes
ayant été massacrés ! Il en a été ainsi à
travers les âges quand les épidémies sévissaient moissonnant les existences humaines. Il en est ainsi encore aujourd’hui.
Ce ne sont pas les appels qui ont manqué ! La lumière pénétrait partout à
flots; la vérité était bien connue. Le résultat a été une prospérité extraordinaire
une abondance réjouissante, mais cela
n’a valu qu’à pousser les peuples à l’orgueil, à l’ambition, à la corruption, à
un luxe débordant. Qui un peu plus, qui
un peu moins, mais le mal était général.
La colère de Dieu s’est enfin déchaînée,
en laissant agir toutes ces forces délétères.
Jusques à quand? Nous l’ignorons; cependant nous croyons fermement que la
colère^ de Dieu s’arrêtera au moment même oû les hommes sauront crier à Dieu
avec un cœur repentant. Dieu ne demande qu’à pardonner et à remplacer sa
colère par l’amour.
La colère de Dieu, toutefois, persistera
contre les rebelles, ceux qui sont sourds
à ses appels. Rappelons-nous la parabole des talents, et, surtout, n’oublions
pas ce qui est arrivé à ce serviteur qui
avait enfoui son talent. Il existe aujourd hui tout un courant d’idées qui voudraient prendre la place de Dieu même, en
le substituant dans ses jugements. Oui,
insistons sur l’amour, le pardon, et cela
pour encourager les faibles, ceux qui
sont tombés bien bas, mais n’oublions
pas que si notre Dieu est un Dieu d’amour, il est aussi un feu consumant.
N oublions pas que nous devons nous en
tenir à ce qui est clair, explicite, à ces
déclarations qui ne peuvent pas être
modifiées, .et éloignons-nous de tout ce
qui, fruit de 1 imagination humaine,
pourrait être une cause de ruine fatale.
C. A. Tron.
CORRESPONDANCE.
Monsieur le Directeur de Z’Echo,
Il ne semble pas que les journaux, surtout les journaux religieux de la Péninsule, aient donne assez d’importance
à la décision du Gouvernement italien qui
dès les premiers jours de janvier a mis
entre les mains de nos soldats qui se battent pour la patrie deux polices d’assurance. La première de 500 francs, en cas
de mort du bénéficiaire, ira, à ses parents
ou aux personnes qu’il aura préalablement désignées. La seconde de 1000
francs, ne sera touchée par le militaire
qu’après trente ans (laps de temps trop
long, selon nous), à moins qu’il ne s’engage à employer cette somme dans une
nouvelle industrie ou bien pour l’amélioration de l’agriculture.
Avouons franchement que ce n’est pas
beaucoup, mais c’est un premier pas
dans la bonne direction. Nos soldats doivent savoir que non seulement nous les
entourons de toute notre sympathie,
mais que la nation sait s’imposer des sacrifices pour ceux qui sont appelés à
tout sacrifier pour elle.
Que nous sommes loin, à cet égard, de
la largeur des Etats-Unis. Pour nous en
faire une idée écoutons le dialogue suivant entre l’oncle Sam qui représente
cette grande nation et John Smith qui
veut servir dans l’armée.
John Smith (en entrant dans le bureau
de Vomie Sam, à Washington). Je viens
pour m’enrôler.
L'oncle Sam — Entre, mon enfant, je
suis heureux de t’avoir dans mon armée.
John Smith — Mais je dois vivre; j’ai
laissé mon emploi et je n’ai plus d’économies.
L'oncle Sam — Je te donnerai, lorsque
tu seras à l’étranger, 165 par mois sans
compter la nourriture et ton habillement.
John Smith — C’est très bien pour
moi, mais que ferez-vous pour ma femme et mes trois enfants?
L'oncle Sam — Voici ce que je ferai.
Tu me donneras la moitié de ta solde de
guerre, j’ajouterai le reste et ta famille
aura 270 f. par mois.
John Smith — Et si je meurs dans la
bataille ou si je suis mutilé?
L'oncle Sam — Je donnerai 275 f. par
mois à ta veuve si elle ne se remarie pas,
ou bien 275 à tes enfants jusqu’à leur
maj orité.
John Smith — Mais si je suis tué, ma
famille ne peut pas vivre avec cette
somme.
L'oncle Sam — Eh bien, je ferai quelque chose de plus. Tu prkèvera encore
sur ta solde 35 f. par mois ou 400 f. par
an (note qu’il te restera toujours encore
47.50 f. par mois pour tes menus plaisirs) et je donne à ta famille une police
d’assurance pour 50.000 f. payable dans
20 ans, en raison de 2500 f. par an, ainsi
ta famille touchera entre pension et assurance 5800 f. par an, somme qui n’est
pas à dédaigner.
John Smith — C’est raisonnable. Mais
que ferez-vous pour mon frère Bill? Il
n’est pas marié, mais il laisse son emploi
et quand il retournera aux Etats-Unis
après s’être battu en Europe, il n’aura
pas un liard pour commencer.
L'oncle Sam — Ne soit pas inquiet à
son sujet, mon enfant. Il devra me laisser la moitié de sa solde, soit 82.50 f. par
mois. A son retour, je lui rendrai le capital avec l’intérêt du 4 %, et s’il meurt
ce^'te somme ira à ses héritiers.
Cette noble initiative est due au ministre des finances, M.r William G. Mc
Adoo.
Certes, même une nation riche comme
celle des Etats-Unis, ne peut pas compenser les ravages causés par la guerre
en morts, mutilés, malades et ruines de
tout genre; mais elle peut en mitiger les
horreurs et diminuer les souffrances inutiles.
Les Etats-Unis peuvent nous enseigner bien des choses, surtout à ne pas
nous contenter de^beaux discoursfet à
écrire des articles dans les journaux (pour
engager les autres à se lancer contre l’ennemi tandis que nous restons bien tranquillement à la maison, heureux si nous
avons réussi à embusquer quelques membres de notre famille.
Le Popolo Senese, le journal clérical
de la ville dans son dernier numéro, ne
lésine pas les louanges au Roi Georges
de la Grande Bretagne et au président
Wilson pour l’invitation qu’ils ont lancée
aux deux grandes nations protestantes
pour les engager à prier Dieu tandis qu’en
Italie (c’est le Popolo Senese qui parle)
on fait la guerre aux prêtres; mais il se
garde bien de nous dire les raisons qui
poussent les peuples catholiques à partir
en guerre contre la religion de leur pays.
Si ces prêtres s’occupaient moins de
politique et un peu plus de religion, le
catholicisme serait plus respecté par ses
adeptes.
Votre correspondant de Londres, A.
Friend, se réjouit de ce que le docteur
Henson a été nommé évêque de Hereford parce qu’il avait eu le courage en
1917 de prêcher dans le City Temple, la
forteresse des congrégationalistes. Je
partage cette joie, mais je serai plus heureux encore lorsque l’évêque Henson
aura le courage d’ouvrir les chaires de
son diocèse à un pasteur dissident, voire
même au collecteur envoyé par l’Eglise
Vaudoise.
Sienne, Janvier 1918.
F. Rostan.
UNE BELLE BIOGRAPHIE.
Je regrette d’avoir laissé s’écouler l’an
1917 sans signaler aux lecteurs de l’Echo
des Vallées l’un des plus beaux ouvrages
protestants parus ces dernières années.
Dans un temps où tous les esprits sont
dirigés d’un seul côté, et semblent ne
pouvoir se concentrer que sur un seul
sujet, tragique, angoissant, sur cette effroyable guerre — enfantement douloureux d’une nouvelle et meilleure humanité — M.r Henri Cordey et son éditeur,
M.r Georges Bridel, n’ont point craint
d’offrir au public un gros et fort beau
volume de plus de 600 pages, en l’honneur de Edmond de Pressensé, l’un des
plus illustres représentants du Protestantisme français de la seconde moitié
du siècle dernier.
Ils ont pensé, avec raison, qu’on leur
serait reconnaissant d’une lecture reposante, extrêmement intéressante et bienfaisante, venant fortifier notre foi, ranimer notre courage et nos espérances,
au contact du chrétien si vivant et si
éminent qu’était Edmond de Pressensé.
C’était certainement une des plus riches natures et des plus intéressantes
personnalités de l’église française.
D’ancienne famille Huguenote, Edmond de Pressensé a été: pasteur distingué, plein de ce zèle qui faisait dire à
St-Paul: ^Malheur à moi, si je n'évangélise ! », conférencier, sur l’éloquence
duquel toutes les bonnes causes pouvaient compter, écrivain distingué, journaliste, fondateur de la Revue Chrétienne,
historien des trois premiers siècles de l’Eglise chrétienne, député au Parlement,
(*) Edmond de Pressensé et son temps
(1824-189U par Henri Cordey ancien pasteur de l’Eglise de Taitbout à Paris. Lausanne, Georgés Bridel & C.ie, éditeurs.
2
sénateur, membre de l’Académie Française, tout cela furent autant d’étapes
dans sa course, autant de victoires de
ce vaillant soldat de Jésus-Christ.
Grâces à de nombreuses citations de
lettres, fort bien choisies, l’Auteur nous
permet de suivre pas à pas, d’année en
année, cette belle vie, d’une activité merveilleuse, d’une piété vivante et communicative, qui ne fit que croître en profondeur durant les dernières années de
sa vie.
« L’or doit passer par la fournaise.
Et le chrétien par la douleur ».
Si dans ses années de force, de santé,
Edmond de Pressensé nous apparaît
comme un vaillant et admirable athlète,
soutenant le bon combat de la foi, il nous
apparaît plus grand encore, plus puissant, c’est-à-dire plus touchant, quand la
souffrance, lente, persistante, vint mettre son sceau sur son front, sur son ministère et nous montrer un saint dans
celui qui avait été un si brillant et vaillant champion de l’Evangile de Christ
et de son église.
En terminant la préface, qui précède
cette biographie, M.r Philippe Bridel
écrit :
« A en juger par l’effet que nous a pro« duit la lecture de ce livre... nous cro« yons pouvoir affirmer que nul n’arri« vera au bout de ces pages sans s’être
« senti repris dans son égoïsme, mais aussi
« restauré dans son désir de mieux faire
« et fortifié dans sa foi au Christ rédemp« teur ». Giov. Roghat.
P.S. J’ai été si incomplet, je sens avoir
si peu dit sur ce bel ouvrage qu’on me
permettra de me refaire en citant quelques passages du discours que M.r Boutroux fit à VAcadémie des sciences morales et politiques en lui présentant le volume de M.r Henri Cordey;
« J’ai l’honneur d’offrir à l’Académie
de la part de l’auteur M.r le pasteur Cordey, un volume intitulé : Edmond de Pressensé et son temps... ».
« Ce théologien et ce pasteur se consacra avec ardeur passionnée à la tâche de
tirer la religion hors des chapelles fermées, pour la mêler à la vie sociale et
publique, pour en faire l’âme de notre
monde humain... Et les deux pôles, en
quelque sorte, du christianisme, tel que
le voyait Edmond de Pressensé, c’était, d’une part, la soumission cordiale
à la voix de Dieu, au sein de la conscience;
d’autre part, le libéralisme le plus large
et le plus confiant au sein de la société.
« ...Il avait adopté la maxime inscrite
sur le socle de la statue de Vinet, à Lausanne: «Le christianisme est, dans le
monde, l’immortelle semence de la liberté ».
« ...Le biographe est digne du modèle ».
_______________________________^
LA PAGE DU SOLDAT.
Long Louis reçoit avec plaisir le journal, salue et remercie; Caialin Stefano a
changé d’adresse et réclame le journal;
Malan Paolo écrit une excellente carte
que nous insérons; Enrico Jahier reçoit
de nouveau le journal dont il remercie;
le sous-lieutenant Billour Amato se félicite de recevoir le journal qu’il apprécie,
et salue ; Léopold Chauvie est bien, espère
venir en permission et revoir ses parents
et ses chères Vallées; Long Eli Giovanni,
télégraphiste, espère être stable et réclame le journal, il est bien et salue;
Charles et Henri Ribet, Beux Michel et
Bertalot Edvigi sont bien, saluent Pramollins et amis; Martinal Dante serait
heureux de recevoir le journal, et envoie
ses cordiales salutations; Bertin Giovanni
de la « brigata Pinerolo », est bien et salue; Bertalot Gio'vanni, de la Barina de
Prarustin, salue: nous insérons sa carte;
Griglio Giovanni de Rocheplate, salue:
nous insérons; Bicca David salue: nous
insérons; Pegronel Jean remercie et salue; Lantaret David du Villar est bien et
remercie; Long Héli est bien et salue en
donnant une adresse fixe; Besson Isacco
reçoit avec plaisir le journal et remercie;
le lieutenant Arturo Besson envoie ses
meilleures salutations du Piave; Eiriilio
Beux d’Envers-Portfcs et Jacques Poët
de La Tour, sont bien, reçoivent avec
joie le journal et saluent; Long Enrico
est bien, heureux de, lire le journal, et
salue; Emilio Regnaud se recommande
pour l’envoi du journal qu’il dévore, salue et remercie; Bein Atdo de La Tour,
remercie pour l’envoi du journal, est
bien, se trouve sur le Trentino ; Rostagno
Philippe de Massel, se trouve à l’hôpital
de Pignerol et va assez bien: M.r Marauda l’a visité, ainsi que les autres soldats Michelin J. Daniel du Villar, Rivoir
Etienne d’Angrogne, et Bouchard Ernest
d’Envers-Pinache; Long Ernesto est bien
et réclame le journal; Bounous Luigi, de
Pramol, remercie vivement pour le journal et salue; Rostan Paolo de La Tour,
salue parents et amis, et remercie; le
gendarme Henri Long envoie ses souhaits pour le 1918, salue et remercie vivement; Egidio Forneron n’a pas assez
de paroles pour dire le bien que lui fait
le journal qu’il dévore, remercie et salue;
Elia Pegronel remercie et salue : l’adresse
de Charles Vinçon est Vérone; Daniel
Bouchard, seul de Vaudois dans sa compagnie, est si heureux de recevoir le
journal; Berton Etienne du Villar, remercie infiniment pour le journal et le Comité de Turin pour la paquet reçu, et salue sa famille; Bounous Edvigi salue le
vieil ami qui vient de nouveau de lui
parvenir et remercie; Michel Beux ne
peut assez remercier de recevoir'de nouveau le cher journal et salue; Rostan Giovanni de Praly, éprouve une véritable
joie en recevant le journal et remercie;
le soldat Coïsson Stefano d’Angrogne rassure sa famille sur sa santé, salue et remercie; Massel Giacomo du Perrier, fait
saluer parents et amis; Vertu Edouard
de La Tour, salue parents et amis; Long
Giovanni de Pramol, salue ses Pramollins
et son pasteur; Martinat Paolo salue et
est bien; le caporal Long Ernesto salue
parents et amis, est bien; Buffa Stefano
salue parents et amis, est bien; le lieutenant Charles Ribei écrit une bonne lettre que nous insérons; Ferrier Ferdinand
de Riclaret, Bertalot Henri du Pomaret,
Poët Alexis de Faët, remercient et saluent parents et amis; le caporal Pegronel François jouit d’une bonne santé,
salue ses parents qui sont à Cannes,
ainsi que les amis; le gendarme Jouve
Emmanuel de St-Germain, remercie le
Comité de Turin pour le paquet reçu,
pour le journal et envoie ses salutations
chaleureuses aux parents, amis et soldats qui sont au front; EugènePegrot de
La Tour salue et remercie : nous insérons ;
Bouchard Albert écrit une bonne lettre
pleine de confiance en Dieu; remercie le
Comité de Turin pour le paquet, remercie
pour le journql et salue parents et amis;
Roman Valdo remercie et fait saluer parents et amis.
— Zona di guerra, il 12-1-18.
Egregio Pastore,
Trovandomi in buona salute, e dove
il destino vuole, con i cari fratelli d’armi
Francesi, mi trovo contento di adempiere
mio dovere verso la patria. — Per le feste
scorse ricevetti una bella lettera da un
membro della Jeunesse di Torre Pellice.
Mi trovo felice di poter leggere ì’Echo des
Vallées, ringraziandone Lei, sig. Tron,
che si prende tanta pena per i suoi soldati; ben presto speriamo di ritornare
alle nostre care famiglie. — Invio un
saluto a. tutti i conoscenti.
Carabiniere Dema Giacomo.
CHRONIOI^AUOOISE
BOBI. Une nombreuse assemblée s’est
réunie l’après-midi de dimanche dernier
dans le temple pour rappeler le souvenir
de nos soldats tombés au champ d’honneur, implorer la protection de Dieu sur
ceux qui sont sur la brèche, et les consolations divines seules efficaces sur les
douze familles qui ont été appelées à
faire à la patrie le sacrifice de ce qu’ils
avaient de plus cher. On n’a pas oublié
les dix prisonniers en Autriche et en Allemagne, ainsi que les dispersés au nombre de douze dont on n’a pas de nouvelles depuis la débâcle d’octobre dernier.
Après le chant du cantique 100, le sergent major Jean Fostel, qui allait repartir après une vingtaine de jours de permission, a adressé la parole à l’assemblée,
en rendant témoignage à la bonté de
Dieu qui l’a gardé à travers les plus grand
dangers, et en exhortant les familles de
nos vaillants soldats à s’armer de courage dans l’assurance que Dieu nous donnera la victoire, puisque de concert avec
nos Alliés nous combattons pour la
bonne cause de la liberté, du droit et de
la justice.
Une bonne réunion, en un mot, qui a
fait du bien à tous ceux qui y ont pris
part. B. G.
BRINDISI. Siamo informati da Roma
che il nostro capitano dei carabinieri sig.
Carlo Bonnet è stato insignito della Croce
di cavaliere su proposta del Ministro
della Marina.
Vogliamo essere noi i primi a pubblicare la notizia, certi che la cittadinanza
brindisina, che stima ed ama il capitano
Bonnet, apprenderà tale notizia con vero
compiacimento.
Al cav. Bonnet, impareggiabile funzionario, dalle colonne dell’Azione, le
nostre congratulazioni.
Nous unissons de grand cœur nos félicitations à celles de l’Azione Pugliese.
COLONIA VALDENSE. Si nos informations sont exactes, M.r le pasteur
Ernest Tron, pasteur à Iris, aurait épousé
dans le courant de janvier, la fille aînée
de M.r le pasteur J. D. Armand-Hugon,
pasteur de Colonia. Nous adressons aux
époux nos plus sincères souhaits.
LA TOUR. Tourn Henri, originaire de
Rorà, établi depuis longtemps à Luserne
St-Jean, ouvrier à la fabrique de Pralafera, vient de mourir à l’hôpital, à l’âge
de 72 ans.
— Dimanche dernier M. le pasteur G.
Rodio nous donna un excellent discours
sur ces paroles de Christ : « Heureux les
pauvres en esprit, car le royaume des
deux est pour eux ». — Un merci bien
cordial.
— Dimanche soir, devant un nombreux public, le Pasteur traita le sujet
suivant: Pietas adversus Ecclesiam ou le
cri d’un laïque de l’Eglise Romaine. Ce
cri s’est exprimé par la publication d’un
opuscule très bien fait et qui révèle bien
des misères; ce cri est un appel à une
nouvelle réformation !
— Nous relevons avec plaisir du Bollettino ufficiale delle ricompense al valor
militare du 3 janvier 1918, que le capitaine d’artillerie Luigi Jalla, fils de M.r
Edouard Jalla de Florence, vient de mériter deux nouvelles médailles de valeur,
une d’argent et l’autre de bronze, pour
le courage et le sang-froid démontrés dans
des moments difficiles.
M.r Jalla avait déjà reçu, en août 1915,
deux médailles d’argent, comme prix de
son courage. — Félicitations et souhaits.
LONDRES. On nous apprend que
M.lle Emilia Romano, fille du pasteur en
retraite, qui est devenue une célèbre
conférencière en Angleterre, vient d’être
nommée professeur provisoire de langue
italienne à la chaire de Cambridge. —■
Nous félicitons notre jeune compatriote
et paroissienne.
PIGNEROL. Notre collègue, M. le
pasteur Bertinatti, promu depuis quelque
temps au grade de lieutenant, vient
d’être chargé d’une mission honorifique
par le général de la division Del Poggio,
en visitant les différents centres pour y
pérorer la cause de la résistance et de
l’emprunt national. C’est ainsi que notre
collègue a pu parler dimanche dernier
efficacement à Perrero, Villasecca, Perosa, San Secondo, et le jour après à Bibiana et Piscina. — Partout M. Bertinatti a été accueilli très favorablement
et salué par des applaudissements.
SAINT-GERMAIN. Notre Asile vient
de perdre la doyenne de ses membres,
M.me Catherine Pegronel née Jahier. Elle
était entrée dans notre Maison de bienfaisance, avec son mari, en qualité d’administrateur, le l.r janvier 1895. Elle
s’en est allée à l’âge de 83 ans.
Un autre frère a été rappelé par le
Maître: Jean Clapier, du Pomaret, décédé à l’âge de 78 ans.
— Dans quelques jours va paraître
le Rapport sur notre Asile; en attendant
nous signalons le don de 10 francs de M.me
J. Charbonnier, de La Tour, et frs. 10
de la Société des Mères de famille de la
paroisse du Villar. N’oublions pas de
mentionner aussi un don de frs. 250, de
la part de deux époux reconnaissants.
SAINT-JEAN. La famille du jeune
soldat Jean Monnet, tombé au champ
d’honneur le 20 Mai 1917, nous communique la motivation de la médaille d’argent
donnée à la mémoire du valeureux soldat; « Monnet Giovanni, sotto il violento
fuoco nemico, giunto tra i primi sulla
trincea nemica, mentre con la voce e
con l’esempio del suo sereno coraggio
incitava i compagni alla resistenza, cadeva colpito a morte, nobile esempio di
valore e di alto sentimento del dovere.
Monte Vodice, 20;Maggio 1917 ».
— Refuge Roi Charles-Albert:
Infirmerie Meille, 4« lit. — Lit
William et Lina Meille •— 36m« Liste:
N. N. par M.lle M. Meille L. 1.000,-—
Listes précédentes » 5.820,95
Total L. 6.820,95
— Refuge Roi Charles-Albert. ”
Lit Major Jean Eibet — 31«* Liste:
Frédéric Bounous, brigadier
R. Carabiniers, Z. de G. L. 2,_______
En mémoire de Enzo Pons,
Paierme ,> 20,—
2^
Listes précédentes > 7.985,—
Total L. 8.007,
TURIN. Lundi de la semaine passée
Dieu a rappelé M. Adrien Varese, décédé à Turin, bien jeune encore, laissant après lui une veuve et cinq enfants.
Notre frère avait été pendant un certain
nombre d’années à l’île d’Elbe ; nous
l’avons connu jeune homme, bon et
aimable. Que Dieu soutienne sa famille
bien éprouvée.
2,—
2,—
2.50
5.50
5,~
4,—
11,35
I.—
Pour l’«Echo» des Soldats.
B. Léger, past. t
Sœur Ida Bert, Bovile j
Giov. Jahier, RR. Carab., Brescia .
Doct. H. Pons, Paierme »
Cap.ne Carlo Eynard »
William Decker „
Union chrétienne du Teynaud >
Paul Bouïsse, Teynaud ,
Ab. payés et non quittancés.
Lina Janavel (Ville), Villar solde 1018
M. Bertinat-Mondon (Teynaud) » ,
Antoine Gras (Barneoud) » ,
Madeleine Davit (St-Christophe) » >
Mondon-Marin Madeleine (Sablon) > ,
Catherine Peyronel, Marseille » ,
César Peyronel » » »
A. B. Tron, Bordighera » „
D. Barus, Crô di Paetto » ,
Marie Revel, Ivrée , „
Reynaud V ve Rivoire, Prarustin » »
Roman Giulia (Roman), » „ ,
Marie Griglio, St-Second ,, »
Paschetto Luigia » „ „
Plavan Jacq. (Gardes), St-Germain » »
Em. Pons, Perrier ,, ,
Marthe Bounous, St-Germain » „
H Rostan (Armaria), La Tour » „
Jean Vinçon, .St-Germain , ,
Louise Bonetto, » » „
Adèle Rostan (Asile), Id. » „
Marg.te Turin, Turin » „
Albert Rostan, » fr. 4 » »
Rachel Soulier, Marseille » 1917
Jenny Soulier, St-Germain fr. 2,95 p. 1918
Frédéric Bouchard, St-Germain solde 1917
H. Reynaud, Costabella » 1918
H. Bounous; New-York » ,
Soldat Bounous Ch. Albert, Z. d. g. » »
J BounousE., Ponte di Brenta» »
Arn. Comba, past., St-Germain » »
Cap.ne Paolo Bosio, Z. d. g. « j
François Soulier (Lucia), Pramol 5 fr. »
Avondet, anc., p. 10 N.os 1918 Envers
Portes fr. 30.
Susanne Gallian, Envers-Portes solde 1918
Jacq. Long, St-Germain » »
J. J. Ribet, past. » „ „
J. Griset » ,, „
Bertalot Enrico » » „
Césarine Ribet » » „
Louise I.ong » » „
Marg.te Bouchard » ,, „
Rachel Peyronel » » „
Jeanne B aimas » » »
Lydie Martinat, Marseille » »
Adèle Gallian » » „
Anna Micol, Maneille » »
Cath. Poët-Refourn, Faët » »
H. Martinat. Maneille » »
Th. Pons (Bessé), Perrier » »
Adrien Pons, syndic, Maneille » »
Fréd. Balmas, past. Perrier » »
Ghigou Jules (Ghigou), Praly » »
Perrou Jean, anc. (Coin) » » »
Grill Philippe » » » „
Bounous Cath. (Ghigou) » » »
Garrou Fr. f. Fr. (Ville) » » »
Malan J. Louis, douanier » » »
Artus J. Daniel (Adroits) » » »
Richard Daniel (Ville) » » »
Genre Marguerite (Adroits) » » »
Richard Daniel (Ville) » » »
Genre Marg.te (Adroits) » » »
Rostan Alexis, New-York » »
Rostan Marie (Ghigou), Praly » »
Perrou Jeanne V.ve Menusan » » »
Pons Alice, Paris » »
Martinat Antoine (Ghigou), Praly » »
Ghigou J. Daniel » » » »
Rostan J. Et. f. J. D.l » » » »
Grill Et., ancien (Jourdan) » » »
Menusan Pierre (Adroits) » » »
Menusan Henriette (Ville) » » »
„ (J suivre).
C.-A. Tron, Directeur-RespmsabÎë.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
RIFORMATI
Accorrete alla Primaria Scuola Piemontese Chauffeur di Pinerolo e sarete certamente ammessi al Corpo Automobilisti con seria ed assoluta garanzia.