1
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Jalla, prof., Torre reUice.
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DKS VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Voua inoBOïoz l.fimolua. Ac(. [,ii. Suivant la vAi-ité aveo la uhavlté. Bi'h, IV, 15. ljuo ton vègiia vienne. Uatt. VI, 10.
Somitiaire :
C’onféreuce — L'.Asceiision — 47.e Conférence
des paroisses du V.al-Pôlis — Cln'oniqne
— Société “ Prn-del-Torno „ — Nouvelles
et faits divers — Revue Politique —
Aiiuoiioes.
COIVI^BRIÎJVOIS
La Conférence du Val Pérouse est
convoquée à S. Germain pour mardi
2 1 c.' Les membres des Conférences
du Val Pélis et du Val S. Martin
sont cordialement invités à y intervenir. Pascal.
L’ ASCENSION
Si vous in’aiuiiez vous tous réjouiriez
de ce que j'ai dit : Je m’eu vais à mou
Père...
Noël et Pciqucs sont des fêtes
célébrées par tous, croyants et non
Croyants, i.c.s églises se remplissent
beaucoup plus que d’habitude, c’est
ce qui a fait dire qu’il y a des chrétiens de Noël et do Pâques ; et l’on
cherche la joie de diverses manières.
L’ascension et Pentecôte ont moins
de vogue. Surtout le jour de l’ascen
sion on n’accourt joas en foule aux
cultes publics. D’où vient cette différence ?
La stiison est plus favorable aux
deux premières fêtes, et il est porobable que de tout temps, bien avant
la venue de Jésus-Christ, les peuples
ont eu l'habitude de se réjouir à
ces époques de l’année. Les festins
où figurent les oies, les dindons,
les soirées avec la bûche et les arbres de Noël, pas plus que les œufs
et les oranges de Pâques, ne sont
d’institution chrétienne. Le monde
en devenant chrétien, de nom, a
gardé la plupart de ses habitudes,
et voilà comment Noël et Pâques
sont des fêtes plus à la mode.
Peut-être y ei-t-il encore une autre
raison, c’est qu’elles sont plus que
les deux autres à la portée de l’intelligence des hommes par les évtmements qu’elles rappellent. La naissance d’un enfant est un sujet de
joie que tous peuvent comprendre.
I.a mort de Jésus sur la croix c;sL
un spectacle tel qu’il amène tout le
peuple à se frapper la poitrine. Le
retour à la vie plaît meme aux non
cro3uants. Mais quand Jésus ressus
cité apparaît et disparaît, et finit
par monter au ciel enveloppé d’ime
nuée pour envoyer au bout de quel- .
2
15i
ques jours, le Saint-Esprit, cela devient tout-à-fait spirituel, et l’homme
animal ne comprend plus rien, ou
ne veut plus comprendre. Les fêtes
de l’ascension et de Pentecôte le
laissent froid.
Par contre, c’est dans ces évènements rappelés par ces fêtes que la
joie de ceux qui aiment Jésus devient de plus en plus grande. Il y
a pour eux un crescendo merveilleux.
Grande joie à Noël, grande joie à
Pâques, grande joie, joie accomplie
à l’ascension et à Pentecôte. « Et
maintenant je vais à Toi, et je dis
ces choses dans le monde, afin qu'ils
aient ma joie accomplie en eux».
Ils ont la joie du Saint Esprit.
Pour que cette même joie demeure
en nous et s’y développe, il est bon
de nous répéter souvent ce que nous
dit l’Ascension :
Celui qui s’est anéanti, qui a participé à notre chair et à notre sang,
et a, dans cette condition, parfaitement accompli la volonté de Dieu,
a été glorifié. En lui, les hommes
ne sont plus des pécheurs privés de
la gloire de Dieu, mais ils sont participants de la nature divine. Il vaut
la peine d’appartenir à la race humaine, de souffrir et de mourir avec
Christ, d’avoir notre vie cachée avec
Christ en Dieu, pour paraître avec
lui dans la gloire.
Jésus a fait plus que vivre saintement, il s’est abaissé, il s’est rendu
obéissant jusqu’à la mort, mais la
mort de la croix, pour ôter la malédiction qui pesait sur nous. Aussi
Dieu l’a souverainement élevé et lui
a donné un nom qui est au-dessus
de tout nom.
Il est notre souverain sacrificateur
qui est entré dans le ciel, et qui est
toujours vivant afin de sauver parfaitement tous ceux qui s’approchent
de Dieu par lui.
Il est le Roi des rois devant qui
tout genou doit fléchir et que toute
langue doit confesser.
Il a la toute-science, et il entend
foutes les prières de ses rachetés,
« Si vous demandez quelque chose
en mon nom, je le ferai». Nous
voyons présentement que tu sais
toutes choses.
Il a la toute présence. Je suis
avec vous tous les jours jusqu’ à la fin du monde.
Il a la toute puissance : Toute
puissance m’est donnée dans le ciel
et sur la terre». Il a puissance sur
toute chair, afin qu’il donne la vie
éternelle, à tous ceux que le Père
lui a donnés.
Que toute âme qui aime Jésus se
réjouisse de ce qu'il est monté vers
le Père, et de ce qu’assis à la droite
de Dieu, il est le Tout-Puissant qui
accomplit en tous ses rachetés, l’œuvre du salut, «s Ne crains point, dit-il,
je suis le premier et le dernier, le
vivant ; j’ai été mort, mais maintenant je suis vivant aux siècles
des siècles, Amen ! et je tiens les
clefs de l’enfer et de la mort.
C’est donc au ciel qu’est Jésus notre frère,
Notre avocat, notre chef, notre époux.
Le llédompt.eui' en qui iiutre âme espère.
Ah ! quelle gloire et quel bonheur pour nous.
Il est allé lions y préparer place,
Et de ce haut et hieiilienrenx séjour,
Il nous fait part de sou Esprit de grâce
Et des effets de sou plus tendre amour.
J. D. H.
47.^ CONFÉRENCE
des paroisses du Val-Pélis
Notre 47.e conférence a lieu dans
la grande école de Saint Jean. Elle
est présidée par M. B. Gardiol
qui, après le chant, la prière et la
lecture de II Timothée 1, prononce
une allocution sur ces paroles ; « Soyez
fermes, inébranlables, abondant toujours dans r œuvre du .Seigneur,
sachant que votre travail ne sera pas
vain auprès du Seigneur.» .
M. Th. Gay nous expose sa relation sur le sujet proposé. L’homme
Huturel, et V homme en état de grâce,
3
155
Ce sujet dit-il, ne semble s’adapter
qu’à une discussion théolog’ique, mais
il est ce qu’il y a de plus ¡pratique
et de plus social.
La science parle de certains cas de
double personnalité. Une jeune française, examinée par un docteur de
Bordeaux était nerveuse, indolente,
de mauvaise humeur, et en ■ vint à
avoir de graves crises d’hystérisme.
Après une de ces crises elle était
dov’enue tout autre, d’un caractère
charmant. Elle finit par considérer
avec mépris sa première personnalité
et put devenir une bonne épouse et
mère de famille.
Bien avant les docteurs modernes,
la Bible parlait déjà de doux personuiüités bien distintes qui peuvent
se succéder dans le même individu,
par l’action toute puissante de la
grâce de Dieu.
La première, c’est l’homme naturel.
S’il y a dans la Bible un enseignement clair, c’est celui sur l’état de
'péché dans lequel sc trouvant tous
les hommes san.s exception, quelle
que soit la variété de leurs caractères,
ou les apparences de leur vie. Et
tous les hommes à l’unanimité moins
un, c’est à dire en ce qui concerne
leur mo!, sont d’accord pour déclarer
que tous sont pervers. Chacun le
dit de son prochain. Le Seigneur
trouve cependant encore quelque
chose de bon dans l’hoinme naturel,
même chez un Samaritain, mais il
déclare que cela ne suFiit pas. Même
tout ce que peut posséder un Nicodème, en fait de connaissances, do
vertus, est insuffisant, il faut un
changement radical que Jésus 'appelle: nouvelle naissance.
Le vieil homme ne sent pas toujours son état de perdition ; le nouvel
homme sent son état de grâce, et
le montre toujours en quelque mesure.
La proclamation de Jésus au monde,
a été : Dieu vous fait grâce par suite
de mon sacrifice expiatoire, de mon
sang versé pour la rémission de vos
péchés. Chez ceux qui croient à cotte
proclamation, il se forme une nou- .
velle personnalité qui les rend aptes
au royaume des deux, parce que
leur cœur s’ouvre, et l’Esprit saint
y vient détruire l’œuvre de l’esprit
malin et former un nouvel être;
De ce fait suprême surgissent des
questions pratiques,;
1. Cette naisssance se produitelle chez tous les rachetés en suivant
toujours exactement la même filière
d’opérations ? Nous ne le croyons
pas, car l’Esprit saint ne se soumet
à aucune procédure fixe, méthodique
et invariable. Son but est toujours
de faire passer de la mort à la vie,
mais il n’ agit pas chez tous de la
même manière. Rappelez Pierre et
Paul, Marie de Béthanie et la pécheresse. — Gardons-nous donc de
vouloir appliquer aux autres, et exiger
d’eux exactement tous les stages par
lesquels nous sommes passés nousmêmes,
2. Cette nouvelle naissance“ détruit-elle tout ce qui caractérisait
notre première personnalité, pour
produire chez tous ceux qui y passent exactement la même nouvelle
personnalité, de façon que tous les
convertis se ressemblent absolument
en toute chose ? Non. Jean converti
sera toujours bien distinct de Pierre
et de f’aul, renouvelés eux aussi par
le même Esprit. — Gardons-n<,ms
donc d’exiger de tous les mêmes
formes de manifestations de la vie
nouvelle.
3. Cette nouvelle naissance se démontre-t-elle par des signes certains?
Bans doute. L’hoirmip dans l’état de
g'râce a conscience de son salut et
le montre dans sa conduite. Mais
quels sont ces signes certains ? Ce
ne sont pas certaines abstentions
comme de n.e pas boire du vin. ne
pas fumer, ne pas jouer.... car il en
est qui ne font pas ces choses tout
en n’étant pas enfants do Dieu. Le
vrai signe est positif : c’ est la manifestation du même Esprit qui était
en Jésus, sincère humilité, profond
amour,
4. Nous est-il permis de juger
k
4
15Ô
notre prochain à T endroit de la
nouvelle naissance et de seiitencier:
dans telle âme elle a eu lieu, dans
telle autre non? Nous ne le croyons
pas. Ce jugement appartient à Dieu
cpii sonde les cœurs. Ce que nous
pouvons juger ce sont les actes extérieurs ciui sont ou contraires ou
conformes à la loi de Dieu. Mais de
là à juger des relations de l’âme de
notre prochain avec Dieu, il y a un
abîme. La vie nouvelle n’est parfaite
ici bas chez personne, elle est parsemée d’infidélités, ou d’inconséquences. Pierre et Paul en fournissent
des exemples.
5. Quel est le meilleur moyeir
de provoquer chez le pécheur cette
foi qui lui donne la nouvelle naissance ? Est-ce de l’effrayer en déclarant sa condamnation ? Cela peut
arriver. Mais le grand moyen, est
de mettre le pécheur en présence
de l’amour immense de Jésu.s, et de
lui montrer par notre exempte ce
que c’ est que 1’ homme dans 1’ état
de grâce. Présentons Jésus, sans insister sur la question des œuvres,
autrement on se figure que ce sont
les œuvres qui produisent le changement.
Dans la discussion qui suit, l'on
émet les idées suivantes ;
Nous devons chercher à présenter
l’homme naturel à ses divers aspects
comme mort, ennemi, né de la chair,
attaché à sa propre justice. Et comme
il y a une grande variété dans la
nature, nous devons reconnaître une
variété infinie chez les enfants de
Dieu. — La plupart des Vaudois
sont disposés à dire comme les Juifs :
Nous sommes enfants d'Abraham.
Ils admettent qu’il y ait quelques rares
mauvais sujets dignes d’être ensevelis en terre maudite, mais chez
la plupart il n’y a qu’à corriger quelque chose, couper un peu les ongles,
ou la langue, il n’est pas nécessaire
de se convertir. Il faut persuader
nos gens qu’ils n’ont pas seulement
besoin de quelques amendements.
mais de la création en' eux d’iine
vie nouvelle. — Il ne faut pas fonder son salut sur les œuvres, mais
il est bon de répéter que le pardon
n’est pas complet sans la sainteté,
que l’avare se fait illusion s’il se
croit enfant de Dieu, que le menteur ii’cst pas né de nouveau. — La
difficulté n’est pas de prouver aux
gens qu’ils sont méchants, mais de
les en faire convenir. Depuis que le
Refuge Charles Albert existe, bien
vingt personnes qui auraient pu y
entrer, ne l'ont pas voulu, pour ne
pas se déclarer incurables. Il nous
faut combattre les narcotiques, et
rendre un témoignage vivant pour
que d’autres se réveillent. — Est-ce
/qu’un homme est converti, quand
sa bourse ne l’est pas ? — Un grand
obstacle à la conversion, c’est la conduite de ceux qui se disent chrétiens
et ont souvent la parole do Dieu à
la bouche. Ils sont une pierre de
scandale par leur avarice ou leur
hypocrisie ’— Ceux-là sont de faux
chrétiens. Il ne faudrait pas se figurer
qu’en se convertissant on devient
un mauvLiis sujet. Au reste le monde
lui-même "sciit très bien reconnaître
ceux qui sont réellement convertis.
Ceux-ci rendent un bon témoignage,
et un témoignag'e efficace. Et celui
qui veut réellement se convertir ne
se laisse pas arrêter par les hypocrites. — Il y a la nouvelle naissance, mais aussi la sanctification,
une réelle obéissance à l’Evangile:
la manifestons-nous dans toutes nos
relations avec le monde ? Pour qui
est converti, le péché est un malheur, nous ne pouvons vivre de
malheur !
M. Ch. Chatelanat a aussi pris
part à notre conférence qui lui a
paru être bien semblable à celles
du Canton de Vaud, et nous a rendus attentifs au danger que court
notre jeunesse. M. C. A. Tron nous
a apporté les salutations du Val
Pérouse, et de M. Weitzecker. M. J.
P. Mlcol convalescent nous a adressé
quelques lignes pour nous saluer.
5
- 157
La prochaine conférence est fixée
pour AngTogne. M. Th, Gay est
nommé président, et il est chargé
de s’entendre avec les présidents
des deux autres conférences au sujet
d'une assemblée générale du 15 Août.
Ci lî O j\ I Q ll h
Pour l’orgue. Nous avons rendu
compte, il y a cpielques semaines,
d’une soirée récréative donnée à
l'Ecole supérieure dans le but de
grossir le fonds pour l’achat de l’orgue dont on désire doter le Temple
neuf de la Tour. Ceux qui y ont
assisté — et ceux c[ui en ont été
empêchés — seront heureux d’apprendre que les mêmes acteurs préparent dans le même but, une autre
soirée publique, avec un programme
plus riche et, si possible, encore plus
attrayant. Elle éiura lieu samedi soir,
18 courant, à 8 h. ip, à la Maison
Vaudoise. Nous n’avons pas besoin
d’engager nos lecteurs de la Tour
et des paroisses voisines à y accourir en grand nombre. Le programme, que nous transcrivons, et
le but de la soirée les y invitent
avec une éloquence à laquelle nous
ne pourrions rien ¿ijouter.
PR0GIIAM31E :
1. — PIANOFOETE. Ouverture à
4 maius.
Sig'.iia Pomoroii, Sig'.ua Piazza.
2. - O BERE 0 AFE0G.4.RE. Com
media iu un atto di Leo di Ca
Btelnuovo.
PERSONAGGI :
Beatriue, nipote e pupilla di
Ariberto Sig-.na I. Piazza
Aribeito Giiidobakli, padre di
Maroellu Sig. A. Rostaiiig
Marcello Ouidobaidi „ E. Bachi
U» servo „ G. Vigne.
3. ~ SOGNAI. Rêverie di Scliira.
Sig-.a A. Tourn.
4. — C]T.ARYBDE”E'L’ SCYLLA. Pro
voi'he eu trois tableaux d’Octavo
Feuillet,
PERSONNAGES :
M.me da V'cniage, mèro
d’Odette Sigma L. Vola
Odette, l'emiue de La
, Tuimielle „ L. Pons
La Jouruelle Sig. D. Rivoir
Jujie, i'/niuie de chambre Sig.mx N. Niccolini
Bapeisto, valet ,sig. q. Vigno.
5. -- ET DLK VENIR! Romanza
neirOpera UEbrea di llalévy.
Sig’.a A. Tonni.
G. — MONOLOGUE.
7, — UNA LEZIONE. Commedia in
un atto di Luigi Grandi.
PERSONAGGI :
hi>- Sig'.na I. Piazza
La niiiotc l. Vola
11 professore Sig. A. Rostaing
Un servo j pi, Ahgne.
iloiiiepcacc. .Sur U invitation de
la section locale de la Société d’Utilitc publique, M. le jrrofesseur Angelo hraca.sso, de Pigiierol, donnera
dimanche 19 courant, à 3 heures,
à S.te Marguerite, une conférence
sur lu protection des nichées et des oiseaux
utiles à l'atjricuüurc.
Le sujet est des plus importants.
L habitude de détiuiire les oiseaux,
et surtout de les dénicher, est malheureusement encore très répandue
dans nos campagnes, sans parler de
la ville où les pièges en détruisent
chaque hiver un très grand nombre.
1.1 e.st urgent qu’une parole autorisée
fasse connaître à notre population
le mal immense qui se fait ainsi à
ragriculture et la néces.sité de. protéger efficacement ce.s petits alliés.
Nous engageons nos lecteurs de la
campagne et de la ville à assister à
cette conférence.
Echo du Vallon. Cette société
chorale a donné samedi soir à S.te
Marguerite une soirée littéraire et
musicale à laquelle nous n’ avon.s
malheureusement pas pu assister, mais
que l’on nous dit avoir très joliment
réu.-si. Outre plusieurs chœurs il y
avait mi monologale, un dialogue et
des comédies en français, en italien
et même en dialecte.
6
— j58 —
Une coiifévencc de 3Î. Appîa.
il. le pasteur George.s A[)[)ia, qui
est au milieu de nous depuis quelques jours, nous a donné dimanche
à 4 heures une coniéreuce sur fos
martyfÿ de Ckim, montrant comment
« Dieu s’est gloriiié en eux, .soit en
les préparant à l’heure suprême, soit
en leur accordant, au sein des tourments et de la mort, une parfaite
paix et une ferme assurance », 11 a
surtout vivement ému l’assemblée
en lisant une lettre d’un de ces martyrs, M.me iVLwater. I.e mmivais
temps a maUieurcusement eihpêché
beaucoup de gens d’assister à cette
réunion ; cependant la salle du collège s’est remplie,
Vülescclic. M. le pasteur Micol,
dont la santé, grâce à Dieu, s’est
déjà beaucoup améliorée, est parti
pour une cure à Aix-les-Bains, il
est remplacé dans sa paroisse par
M. le professeur Rivoir, ministre
émérite. Nos voœx pour un prompt
et complet rétablissement,
Massel. Dimanche la Table a procédé à la visite d’église dans la paroisse de Masse!. C'était la visite
ordinaire, par rapport au temps, mais
les conditions où elle se faisait n’étaient pas ordinaires. Un certain
nombre de membres de la paroisse,
67, si nous avons bonne mémoire,
avaient fait parvenir à la Table une
pétition formulant des plaintes contre
le pasteur. D'autres en plus grand
nombre (98) avaient fait une contrepétition. l.e.s membres de la Table
étaient tous présents. La séance ouverte, le chef des pétitionnaires contre le pasteur (dont une douzaine
avaient déjà retirés leurs signatures)
s’est levé pour déclarer que ceux-ci
n'attendaient rien ni d’une visite d'église ni de la Table et qu’il ne leur
restait qu'à s'adresser au Synode. Cela
dit, il est sorti, s’épargnant ainsi la
peine de répondre à tout ce que
l’on aurait pu trouver à redire à
cette manière d’envisager les choses.
Les téinoignag'cs de cepx qui ont
pris la parole ont été généralement
i'avorablcs au pasteur. N’eût-il pas
mieux valu que chacun exprimât
franchement son opinion et que
l’on cherchât à s’entendre, que de
laisser ainsi, par l’abstention des
opposants, une situation équivoque ?
Nous faisons des vœux pour que la
paix et l’union de l’église ne soient
pas troublées ou soient au plus tôt
rétablies.
Société Pra del Torno
1,50 —
- S.t Lau
Résiiiné (lu ra])port flnanciei'
de l’exercice 11)00-1901
Recettes
Collecté aux réunions de
Aimnigne ■. Rounenuit, 1,50 —
Caoct, 2,50 — Jourdans, 5 —
Martel, 1,50 — Pons,
Pra du Tour, (1,75
rent, 2,85 — Serre, 4,50 —
Sorve-Malan, 1,50 27,60
Ihbi •• clief-licu 5,00
jVfi.s'.'ic/; BaLillo, 2 Champ
la SiUse, 4 — Grange Didier, 3
— Salse, 3 12,00
Fomaret : Cher-lion, 9,30 —
Env.Pinaclie, 4,35 13,65
Ferrinr: Miincillo, 5,60 —Creuset, 5 10,60
Piijne,n)l 18,50
Frarnstin : Crota, 1,50 — Roc,
4, — Rouheplate, 3—8. Barthélemy, 4,50 13,00
Forà : Chef-lieu, 5 — Pusinos,
0,20 5,20
S. Germain: Clief-liou 21,15
S. Jean : Airals, 7 — Blonats,
11 — Dauno.s, 4 —• ,Poud de
5. J., 5 — Goniins, 1,50 — Moiir
cious, 1 29,50
Tarin: 35,40
La Tour: Appiota, 11,50 —Bonnets, 1,50 — Boïasa, 2 — Copiers, 2, St) — Envers, 1, 50 —
Ravadevii, 4 — Simoimds, 11,60
— Taillai'üt, 2 36,90,
Viliar : Bessé, 2 — Buffa, 1,45
7
159 —
■— Chef-ììen, 6,10 — Ciarmis,
1,25 — Teyiiau, 2,80 1B,60
Total (46 réunions) L. 242,10
Ooiitributions do 55,müinbrcs honoraires 215,62
Don de l’Eglise de Villesèclie 5,00
Contril). des inombres elFoetil's ' 4,00
Eli caisse de l’exerc. précéd. 35,50
502,25
Dépenses
Poste, voyage etc. 23,45
Don à M. Lagoard 50
73,45
En caisse au 30 avril 1901 428,80
Le caissier
J. Berïtnat.
M.me Louise Weitzecker née
Ebert, M. le capitaine et M.mc C.
Vrabie et leurs filles Georgette,
Marie et Lisette, M. le pasteur
et M.ine J. Weitzecker et leur
petite May remercient toutes les
personnes qui ont sympathisé avec
eux, à roccasiou de la mort de leur
bien-aimé mari , père, beau-père,
grand-père, frère, beau-frère et oncle
M. le Prol. AMÉDÉE WEITZECKER.
Nomelles et faits diiers
Allgleterro. Le Christian Life cite
un trait intéressant, il riioimeur dos
Sociétés de secours pour les ))riKonuier.s libérés. Un prisonnier qui sortait de la maison centrale de Cambridge remit au Gouvenienr un shelling
en don à l’une de ces Sociétés. En
remettant ce don, il c-K-priina sa reconnaissance pour le truitement cpi’il
avait reçu en prison, et loin de doniander le secours que les sociétés
offrent aux liliévés, voulut contribuer
effectivement à la imbno œuvre.
I
Impor:
Tante alle persone sorde.
1 Tiuipimi ai'tiflfiriU in oro dell ' itstUnto
Hollcbelce, .sona 2-})nUati gli unici effìcici
contro la .sordità c vuhkm'ì nella testa e
nelle orecclile. Grazie a un fondo pevi-nanenie,
Husteso pei doni dei pazieiiii riconoscenti,
(luestMstituio è autorizzato a mamlarli grat.iiitamentG :iH« p-rsone die non possano procurarseli. Imliriz/avsi alVIstiiuto Hollelieke,
Kemvay Tltuise, liiu l’a Court , Londra W.
Inghiltevri..
Revue Politique
M. Zaïiardelli a déclaré s.amedi ileriiier à
la Ohamlire à la suite de l’attitude et des
diseoiirs de quelques eliefs de l'Oppositioii,
qu’après mûre réflexion, le gonveriienieiit proposera des modifications aux mesures financières
(lu 7 mars. C est reconnaître par là que le
fameux projet fruit des profondes études de
MM. Giolitti, l’riucl.ti, I)i Broglio et AVolJemborg (lont on a tant parlé et (jiii semblait
destiné a révuhitionncr notre .système tributair,;, est loin d’avoir reiiecintré l’approbalion
générale pui.squ’ou n’ose même pas le mettre
en discussion sans le modifier radicalement,
dit-üii. AI. Di Broglio est donc en train de
préparer un contre projet beaucoup plus modeste où ou 11’introduirait que des réformes
insignifiantes e.t qui obtiemhnit la sanction
de AlM. Luzzatti et. Sminino. Mais le ministre
des Finances n’est pas satisfait.; il est même
nu peu humilié de voir qu’on fait si bon
marché d’un projet (lui lui avait coûté bien
du travail et tant d’eimui.s. zéussi rien d’étonnant qu’il se prépare à donner sa (lêmission.
L’ lion. (Il Brogdiii garderait provisoirement
l’intérim des Fij|,ij|,,0s.
L’expédition italienne en Cliine va coûter à
r Etat environ 15 millions do francs, soit
B.fOO.OOO assigné.s à la Marine et les autres
au ministère de la Guerre.
On aftinne que depuis l'avènement du ministère actuel lions avons èu en Italie 210
grèves ! Il est prestjne impossible de contrôler
l’exactitude de ou idiitTre furmidable que nous
eroyon.s axagéré. Il n’ en est pas moins vrai
qn’ une grève e.st à peine finie, qu’ il en unit
¿’autres par dizaines. Los ma(;.üus de Alilan,
le.s pelletiers de Varese, les paysans de plusieurs coinimmcs de.s provinces de Ferrare,
Bergarao, 5''icenzn, Vérone, Mautone et même
les fossoyeurs de Naple.s sont actuellement
en grève ; .sains compter les norabreu.ses agitations de milliers d’autres ouvriers des campagnes qui essayent, hélas eu vain! d’Cibtenir
do leurs patrons des salaire.s nu peu plus
rénuméfateurs.
— M. 'Wiildeck-Ibm.sseau est rentré en
Franco apri's nu assez long séjour eu Italie
pour raison de .santé. 11 a l'ait en partant,
rimiorcier notre prô.sidcnt du Conseil pour
rac.cueil l'ourtnis et les gciitille.sse.s dont il a
été çoiîstainmeiit l'objet, durant sou s(\junr à
Venise.
8
- ICO
Pins (le doute maintenant que l’objet pviu(îipal du voyage de M. Dolcassé à St. Pétersbouvg- n’ait été la cuiitractation d’uu prêt à
la Russie. Celle-ni vient en effet de faire un
emprunt de 424 millions de franes au 4 '’/u,
emprunt que les capitalistes français vont
s’empresser de couvrir.
— Le bruit court que De P>idow, Golucliowskl et Prinetti auraient prochainement
une conférence à Venise où la question du
renouvellement de la tri)dice en rapport avec
les traités do commerce serait amplement
discutée. L’ Italie ferait dépendre le renouvellement de 1’ alliance d'un renouvellement
■plus favorable des traités, n’en déplaise aux
protectionnistes alleniand.s et autrichiens qui
en veulent surtout à nos vin.s. On ajoute que
l’Italie voudrait aussi un peu plus (le liberté
en ce qui concerne se.s rapports avec la
France.
j. C.
Le tirage des conscrits de 1881 aura lieu
le 17 à S. .lean, le 20 à la Tour, le 23 au
Perrier, le 27 à la .Pérouse.
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Diamo ai ottovi la lieta notizia che T illustre
scrittore ANTON Gtt'LÌO B A BUI LI ha dettato
per la Gazzet(>(. i‘o/>o'n un commovente romanzo:
IL TONTE DEL PAliADlSO, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzicn italiani.
La Gazzetta l'ojyitn ha, pure ii.ciiinstata la proprietà di romanzi di MIjY MONTGLlÌilG. dì BENE'1)U
l'Or<T-JliST e di UAUUliT, cte ebbero in Fraiicin
suceesso clamoroso e di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
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~ della Gmzi'tta del l'opolo, direttamente
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2. La Cronaca Agrìcola, coi prezzi dei principali
Mercati Italiani ed Esteri ;
R. 11 Bollettino UfticLale dello Estrazioni Fi;
iianzlaric, colla 'fuhHfa biwcniti/é dei corsi dei valori
0 titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa.
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