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V.--ÍÍÍ:. >
Soixante-septième année - Anno IX"
10 Avrilîl931
N" 15
L ECHO
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'Spett.
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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,r 4"^,
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It&Ue (y compris les Vallées et Colonies) .
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,..,; dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR LÀ VIE INTÉRIEURE.
« Je stiis le cefp et vous êtes les
sarments ». Jean XV, 5.
C’est l’époque où, dans nos pays, on
commence à travailler la vigne. Quoi de
plus .nlaturel que de nouis arrêter un instant à la parabole de Jésus où il est question de cep et de sarments ? parabole que
Jésus prononça après avoir quitté la saUe
du dernier souper, après avoir silencieui, sement traversé les rues: de Jérusalem et
commencé à descendre, avec ses disdplës,
la pente couverte de vignes qui de la viUe
mène rapidement au Gédron.
« Nous sommes des sarments ».
Qu’est-ce qu’un Sarment ? C’est une
branche, un rameau que la vigne poussechaque année ; et le sarment vit, bourgeonne, fleurit, fructifie à la seule condition d’être uni au cep. Détachez le sarment du cep ; le sarment mourra inévitablement. C’est-à-dire que le sarment ne
possède pas en lui-même la vie. De même
en de nous qui sommes des Sarments
humains. Pour vivre, pour nous développer, il nous faut être étroitement unis au
cep qui, pour nous, est l’humanité danfâ son
ensemble. Ne possédant pas en nous-mê1 mes la -vie nous vivons sur un cep qui, à
'j son tour, «iSt alimenté par de nombreuses
racines. Et combien de racines n’y a-t-il
pas qui concourent au développement de
notre vie !
Il y a la racine de la vie physique : ce
sont nos parents qui nous appellent à
l’existence.
Il y a la nacine de la vie végétative :
ce sont la nature et nos semblables qui
nous donnent du paiin pour nous nourrir,
dies vêtements pour nous: habiller, un toit
pour nous abriter.
Il y a la racine de la vie intellectuielle :
ce sont les savants et les livres qui nous
ouvrent les portes de rédifice miajestueux
de la science.
Il y a la racine de la vie artistique : ce
sont leis poetes, les musiciens, les peintres,
les sculpteurs, tes architectes qui nous introduisant dans le domaine merveilleux
de l’art.
Il y a la racine de la vie morale : ce
sont les éducateurs qui se soucient de la
formation de notre caractère, de l’épanouissement de notre conscience et de
notre dignité d’hommes.
Il y a la racine de la vie spirituelle : ce
sont les personnalités religieuses qui s’efforcent de diriger nos regards au delà de
tout horizon humain, vers la source de
toute vie : Dieu,
ÎAliwsi, nourri par de nombreuses racines,
te sarment se fortifie jusqu’à son développement complet.
Le sarment a b^oin du cep. Mais n’arnv6-t-il pas souvent que le eep envoie au
sarment une sève maladive, empoisonnée ?
Nous avons dit que, sarments humains,
nous vüvons sur le cep de l'humanité. Mais
ce cep n’est-il pas malade ? n’est-il pas
îPngé par te phylloxéra du péché ? ne
sfesbiil pas arraché lui-même du soi divin
où plongeaient ses racines ? Hélas ! Ce c^p
végète misérablement et ne nous envoie
Qù uine vie délétère ; nous végétons à notne tour, nous nie vivons pas ; le cep ne
I>OUt pas donner la vie qu’il ne poissèdo
point.
Ce qu’il nous faut c’est une rupture,
« Une opération qui a ses douteurs ; il fiant
que le Céleste Vigneron nous arrache à
ce tronc décomposé qui nous porte, et nous
greffe sur le cep qui seul peut nous rendre la vie et la fertilité. Ce cep ce n’est
pas un oep comme tant d’autres, ce n’est
pas un oep malade, chétif, rabougri ; ce
n’est pas un cep qui s’épuise, qui vieillit,
qui meurt ; c’est le vrai cep, c’est le Christ.
C'^ Lui qui nous transmettra la plénitude de la vie, c’est par Lui que nous
donnerons des fruits et qu’une sève vivifiante circulera dans nos -veines en y détruisant les germiœ' de toute maladie.
Et de même que les fibres qui 'attachent
le sarment greffé sur un oep nouveau deviennent toujours plus nombreuses et plus
fortes, de même l’homme, devenu nouvelle
créature en Christ, doit s’unir en Lui toujours plus étroitement, dans une communion toujours plus aisée, plus naturelle,
plus douce.
Alors ce Cep divin lui communiquera
une -^e incorruptible, la -vie de Dieu, la
vie de l'esprit, la vie éternelle, Alb. R.
*1* *1* *X* *1* *1* *** *1* ♦»* ♦♦♦ ♦♦♦ *X* *1*
lecoL. à des celi
J’ai contemplé une dernière fois les visages de ces garçoirs et de ces jeunes filles
de 16 et de 15 ans. J’aurais voulu trouver, derrière leurs dernières réponses, derrière la rougeur de leur front abaissé, leur
âme, leur conscienice...
Qu’on rfô dise pas que c’est là une curiosité de tout maître d’éede... que c’est
là un sentiment qui bourgeotnne sous la caresse des effusions de la dernière heure !
Quand on a suivi pendant trois années
consécutives le développement inteflectuél
et moral de ces' jeunes ; quand on a treisSailli de joie à entendre certaines réponses quii révélaient un « monde intérieur »
dans lequel besognait TEsprit de Dieu
quand vous avez secrètement pleuré à la
vue de l’endurcissement de jeunes cœurs,
ingrats envers Dieu, et envers tous, pourriez-vous éviter l’enquête sur le lendemain
■de cette jeunesse ?
Quand vous songez aux parents de oes
enfants qui vous ont été confiés — qui ont,
plus 'siouvent que vous ne le doutiez peutêtre — prié afin que votre œuvre ne fût
IKDiint vaine... Quand devant vous l’avenir
de ces jeunes a pris la forme de la vie,
de la vie avec toutes œs conséquences,
comment pourriez-vous, au moment même
où vous allez leur dire qu’ils seront désormais responsables, vis à vis de Dieu et de
l’Eglise, de leur vie, ne pas être inquiet ?
Pouvez-vous VOLTS débarrasser si aisément de votre amour, de votre espérance
qui vous ont guidé pendant votre travail ?
Me direz-vous qu’il faut mettre « sa
conscience en paix » parce que vous avez
rempli fidèlement votre tâche ?
Mais où est le maître, le guide spiritu^
qui oserait accepter, dans une parfaite
ttanquiUité, cette récompense si douce ?
Me idirez-vous que Dieu « accomplira »
ce dont son serviteur a en vain cherché à
voir même les commencements ? Me direzvous enfin que mes espoirs et mes craintes,
mes joies et mes anxiétés doivent disparaître parce que le souffle de l'Esprit de
Dieu les anéantira ?
Sans doute ! Il me suffit de penser à ce
que je suis moi-même, par la grâce de
Dieu, pour déposer mon fardeau d’espérances et de craintes... Car, à bien y regarder, mes inquiétudes mêmes au sujet
de « mes catéchumènes » ne seraient-eles
point dues à l’orgueil de mon cœur ? Ne
'•seraient-elles point dues au désir, si hu!taiain..., de ne point voir mes efforts frappés de stérilité, de ne point être, aux
' yeux du monde, surtout, « un serviteur
^ïHutiile » ?
' Oh i^gesse hum;aine, combien facilement
tu sais tromper notre cœur quand il
t'écoute !
’’ Alors j’ai levé une dernière fois mon
regard -vers ces chers catéchumènes que je
leverrai le jour de leur confirmation dans
Maison de Dieu, et je leur ai dit tout
has^ ; « Je remercie Dieu de m’avoir acpendant ces trois ans', tous ces moments d’entretien avec vous. Je vous ai
invités, pressés même, à étudiier, à méditer Sa Parole, afin de mieux Le conBtftre, pour mieux L’aimer et Le servir.
vous ai encouragés, je vous ai punis ,"
je me Suis réjoui avec vous de vos progrès ét j’ai constaté avec tristesse vos né^igenees ; j’ai souvent prié pour vous tous
# pour moi... Ma tâche, ïci, est termiiê&.. vous saluez avec joie le .« terme »
de vos courses chez votre pasteur. Nous
Éous disoins donc adieu. Eh bien ! îaissezi&oi vous dire que ma joie est grande
aussi, immense même. Je sais que, avant
efforts et vos faibletees, avant mes
instructions et mes exhortations, mes espoirs et m;es craintes.,, à' votre sujet, demeure la Grâce de Dieu... qui, «S’il,vous
a apiielés, vous a aussi justifiés... » !
e. g.
OO-O-e-OO ■0-OD"0"&-0"0"0-0'0"0'0'D'0"0'0
la Un»! aDnoElit ili Disltlct • Rio PlatcDit •.
2-4 mars 1931.
La Conférence annuelle a eu lieu, cette
année, à San Pedro, une des trois églises
de M. Guido Rivoir, où elle a commencé
le lundi matin par un culte présidé par le
pasteur Silvio Long. Il nous développe son
texte (Ephés. V, 14) en nous parlant de
la nécessité d’un réveil dans nos églises,
et, en s'appuyant sur les enseignemente
que nous donnent les réveils du paissé, il
affirme et soutient son espérance d’un prochain réveil. Après avoir esquissé les objections plus fréquentes que l’on fait aux
réveils, il invita les membres de la Conférence, au retour dans leurs églises, à reprendre leur tâche avec la pleine espérance
que le souffle puissant de l’Elsprit agitera,
plus tôt que l’on nie pourrait croire, nos
assemblées. Ainsi l’Evangile se mointrera
une fois de plus puissance de Dieu pour
le salut de quiconque croit (Rom. I, 16).
Le ’service terminé, les 34 délégués se
constituent en Conférence, qui nomme Son
Bureau dans les personnes de MM. : Guido
Rivoir, président ; Daniel Breeze, viceprésident ; Charles Negrin (candidat en
théologie) et Emile F'élix, secrétaires.
Dans l’après-midi, M. Beux lit le ri0,pport
de la Commission de District, dont il est
président, donne un compte-rendu des différentes activités locales et met en relief
l’expansion de l’œuvre, à Ddores et à
Rosario, deux villes de 5 à 6.000 habitants.
En étudiant le rapport, le pasteur émérite M, Bounous nous dit, avec émotion;
la grande joie de son cœur pour les progrès que l’Eglise Vaudoise a faits dans
ce District, dans ces cinquante dernières
années. '
La Conférence reconnaît l’œuvre d’évan
gélisation dans la viUe de Colonia (cheflieu de Département) comme église régulièremwt constituée avec plus de cin-quante membres ; c’est la dixième du District. On recommande à la prochaine Commission de District d’envoyer au plus tôt
un ouvrier à Las Garsas, dans le Nord de
rArgentine, localité où il y a une quararataine de familes vaudoises, au centre de
la région Chaco Santafecino qui compte la
plus grande quantité de € disemimados '».
On voit aussi lia nécessité d’y ouvrir une
école que les parents désirent et réclament
depuis longtemps.
Mi. Ernest Tron lit le rapport de la
Commission nommée pour la construction
d’un Asüe des Vieillards à Odonia Valdense. Elle a déjà reeueilM 15.000 piastres
(plus de 200.000 lires) et compte sur d’autres 20.000 promises; elle espère que la
bâtisse sera achevée en juin 1932.
Parmi les délégués des églises sœurs
représentées à la Conférence nous rappelons les MM. : Saturnino FardâguMa, pasteur de l’Eghse Méthodiste Episcopale ;
Jean D. Montgomery, de l’Eglise des disciples, professeur à l’école de théologie de
Buenos-Aires ; Jules Tron, pasteur, envoyé
de la TaMe en qualité de visiteur et collecteur ; Ddia Benech, représentant les
U. O. Vaudoises. Le Président a répondu
aux Délégués par des parotes fort apprœ
priées. La Commission de District est confirmée dans ses membres : Henri Beux,
pasteur, président ; Guido Rivoir, pasteur,
vice-président-oaissier, et Pablo MichelinSalomon, membre laïque, secrétaire.
M. Beux est chargé du discours d’ouverture de la prochaine Conférence qui aura
lieu, D. V., à Cosmopolita. Le candidat en
théologie Charles Negrin est nommé orateur supïfiéant.
M. Jules Tron clôture la Conférence par
un culte de Sainte-Cène, célébré le mercredi aprœ-midi. E. G-z.
Il» Epfitre de la Mission lidrienre.
L’AUemagne protestante célèbre, cette
année, le centenaire de Frédéric de Bœ
delschwingh, l’homme qui, s’inspirant des
principes de la charité chrétienne, a su
roinoncer à une position enviable, pour se
faire tout à tous.
Frédéric niaquit en Wiestphalie le 6 mars
1831 ; sixième fils d’une famille noble, il
jouit de Tamitié du futur empereur Frédéric III (ron père était ministre des Finances de Prusse). Le milieu profondément moral dans lequel il fut élevé, exerça
une influenice bienfaisante sur son caractère : il ne connut pas une véritable Crise
religieuse, mais, dès son jeune âge, il sentit la nécessité de rendre active et agissante sa foi.
A l’âge de 18 ans, Frédéric de Bodelschwingh fut nommé inspecteur dans un
vaste domaine, en Poméranie, et les conditions économiques, religieuses, morales
des agriculteurs le tourmentèrent aussitôt,
plus encore que 1^ travaux de la compagne. Il essaye de venir en aide à ses subordonnés, soit dans les difficultés de la
vie matérielle, soit dans celles de la vie
religieuse. C’est ainsi que, en travaillant
pour le salut de son prochain, il se sent
appelé à servir son Dieu d’une manière
plus complète. Il est saisi par la lecture
d’un opiLscuïe édité par la Mission de Bâle,
2
et comprend qu'iil doit proclamer la vérité
qm’il connaît, car Dieu lui demanderait
compte de son silence.
F. de Bodelschwingh renonce à sa brillante carrière; il entreprend de sérieuises
études pour dlevenir pasteur et miisSioinnaire, c&r son. Idéal c’est le service dans
les pays lolintainis. IVIais il ne devait pas
en être ainsi. Le noble Frédéric est appelé,
comme pasteur, à Paris, en 1858, car il
y a dans cette ville nombre de chiffonnierls
et de balayeurs de rue allemands qu'il
faudrait organiser. Bodelschwingh accepte
l’appel et, après quelques années, il fonde
une école et une église. Mais le surmenage a ébranlé la santç de sa compagne
et les deux époux retoumient daps leur
patrie. Sur la Euhr, une paroisse importante appelle ce pasteur, quand l’épreuve
le frappe ; ses quatre enfants sont emportés par le croup, tandis que la guerre
(1870) édate. Toutes ces épreuves sont
l’école où s’eSt trempé le caractère de Bodelschwingh : désormais il se sent mûr. Il
est nommé directeur de Swepta et EbenEzer, un refuge pour garçons épileptiques, une maison pour former les diaconesses. Pendant 38 'ans d’une œuvre inlassable, Bêthd a surgi : le petit refuge
est devenu un grand village : « 6.000 habitants, nous dit la « Semaine Religieuse »,
y sont acueUlis..., épileptiques, invalides,
buveurs, anormaux, idiots, neurasthéniques, aliénés, vagabonds, inadaptés..., les
poïïiàs de la société. Béthel a ses asiles,
ses hôpitaux, sa clinique chinwgicale, ...ses
boutiques, ...sa pharmacie, sa poste. Même
il y a une Faculté de Théologie pour permettre cnuix futurs past&urs de faire leurs
études en tablier bleu, c’est-à-dire en contact immédiat des œuvres du Maître ».
Et dans icette Cité de la douleur, tous
les visiteurs sont frappés d’une même manière : l’œuvre de la Providence s’etet manifestée par l’amour, dans la prière.
N’était-ce pas, là, le fondement de l’œuvre de Bodelschwingh, lorsqu’il disait aux
plus misérables ; « Fous pouvez encore
joindre les mnins » ? Al.
CARNET DE VOYAGE
VERS LMSLAHDE.
Si l’on veut faire la traversée HoiyheadKingstown de jour, il faut laisser Londres
relativement de bonne heure, par le Royal
Irish Mdû. C’est samedi et le nombre des
voyageurs est considérable, quoique, règle
générale, on voyage très confortablement
sur les trains anglais.
Rien, de spécial à relever quant au
voyage. J’arrive à Eingstown, laocueiüi par
les amis de Dublin, qui m’emmèneint en
aiito et facilitent ma tâche.
Comme je dois m’arrêter quelques jours
à Dublin, j’en profite pour visiter le Trinity College et sa grande bibliothèque. Le
Trinity College de Dublin est une des plus
anciennes et des plus renommées Universités de l’Empire Britannique et sa, bibliothèque contient des trœors dont la valeur
ne peut être exprimée en argent. Le livre
de KeUs, par exemple, un manuscrit du
iVIP siède contenant les Evangiles et ülustré à la perfection, attire les visiteurs
de tout le monde.
Mais ce qui m’attirait particulièrement,
c’était les documents vaudois. Je savais
qu’ils y étaient, mais je n’avais pais eu le
temps de les voir lors de mes deux précédentes visites à Dublin.
Cette fois je suis tombé en de bannies
mains. Ayant manifesté mon désir au pasteur qui me donnait l’hospitalité, ü me
dit : Une de mies ijaroissiennes est employée à la bibliothèque ; eUe était dans le
chœur, dimanche, et vous a entendu prêcher ; vous n’avez q\f à vous adresser à
elle. C’est ce que je fis et, en très peu de
temps, j’avais à ma disposition, dans la
salle de lecture et de consultation, les documents vaudois que je voulais voir. Il y
a beaucoup de livres et de traités, mais ce
qui m’intéressait c’était les manuscrits,
c’est à dire :
1" Nouveau Testament, en dialecte vauidois, de l’an 1522, avec quelques-uns des
livres de l’j/Vncien Testament. Ouvrage très
soigné et très bien conservé.
2° Lettres et autres documents se rapportant à la mission de Morel et MasSon
à Oecolampadius et Bucer. Je n’ai pu les
déchiffrer, faute ‘de compétence !
3° Tractatus theologiae, avec un compterendu d’un procès contre les Vaudois du
Pragela, portés devant le tribunal de
l’inquisition. J’ai pu suivre ce procès avec
facilité, car l’écriture est claire.
J'ai pris plusieurs notes et, si l’occasicn se
présentera, j’en parlerai pIiuS longuement.
Le procès qui eut lieu en 1495 est une
source précieuse d’informations concernant
la foi des Vaudois de ce temps et de leur
attitude vis-à-vis de l’Eglise Catholique.
Une phrase m’a tout particulièrement
frappé. Un des Vaudois, interrogé par les
juges de l’inquisition sur ce que les barbes
enseignaient, répondit entre autre : « Ils
enseignent que nous devons tenir ferme
et que nous aurons la victoire ».
Paroles prophétiques d’une grande valeur, si l’on i>enBe qu’eBes furent prononcées en 1495, lorsque les Vaudois luttaient,
seuls, contre la puisslanCe de l’église officielle. Ils sentaient que leur cause était
juste et qu’elle finirait par triompher.
L’histoire a donné raison aux barbes et,
malgré toutes les oppositions et tous les
obstadas, la cause continue à triompher.
L. M.
Les Jeunes dans le Monde.
Un écrivain allemand, dans une page intitulée L’auberge de jadis, a décrit l’arrivée des jeunes gens d’autrefois dans une
ville étrangère, la première fois qu’ils
quittaient la maison paternelle. Ils sont
accueillis au sortir de la gare par le
chœur aux voix multiples des portiers
d’hôtels aux casquettes galonnées d’or.
Des noms divers volent à leurs oreilles
comme- souhaits de bienvenue ; « Mouton
noir. Cheval blanc. Bœuf d’or. Aigle, Cerf,
Ange», etc. Ils- s’approchent alors des
omnibiK des hôtels et lisent différentes
recommandations : « Cuisine excellente,
chauffage central, vins du pays, 200 lits,
situation tranquille », etc. Pour finir, ils
s’en vont à celui qui crie le plus fort et
qui promet le plus pour le plus bas prix.
Mais dès la première nuit, ils' font certaines remarques ; la maison u’est pas propre ; ça sient mauvais dans les corridors ;
on est piqué pendant la nuit ; la note est
exhorbitante, et, par-deSsus le marché,
une paire de chaussettes a dteparu dans
la valise, justement celle que lia mèr© avait
tricotée... Et l’on pense alors ; Si seulement j’avais une recommandation pour
une bonne maison!
Dans le monde qui s’ouvre devant toi,
au terme de ton instruction religieuse, de
multiples voix vont se faire entendre, des
invitations aUôchantes vont venir de pairtout. Puissesr-tu ne pas suivre celui qui
crie le plus fort et ne pas répondre à l’invitation de qui veut t’offrir le plus pour
le plus bas prix ! Puisses-tu, au contraire,
fort de tout ce que tu as reçu au cours
' de ton instruction rehgieuse, distinguer,
parmi toutes ces solldcitations, celles qui
veulent ton bien.
Parmi les premières invitations qui retentiront à ton oreille, ,il y aura sûrement
oelle qui Se résume par ces mots : Allons
boire dm verre ! Façon 'de parler. Si ceux
qui répètent cette parole n’en buvaient
qu’un:! Hélas ¡.ils attirent les jeunes sur
une voie bien dangereuse. Combien de jeu»
nœ qui n’ont voulu boire qu’un verre pour
faire comme les autres et qui ont laissé
s’installer dans leur vie des habitudes
d’intempérance !
Une invitation qui certainement te parviendra c’est celle des sociétés sportives.
Tu entendras ‘dire : Il ri’y a rien de plus
beau que le sport ! Que répondre ? Un
grand chrétien a dit un jour : « Le sport
donne l’esprit de combat et de lutte qui
fait les homm^ vaillants que nul obstacle
n'arrête. Le sport donne le goût de l’en, durance, apprend la néce^té du sacrifice
pour lia conservation de la force». Certes
le sport a d’heureux effets et nous contduit souvent à la victoire de la volonté.
. l <
A oet égard nous ne saunons trop le recommander. L’harmonie du corps est une
noble tradition que nous a léguée la Grèce
antique. Mais n’aillons pas oublier une
autre tradition qui nous vient de Palestine, celle dont le flambeau nous fut transmis de siède en siècle par les prophètes
d’Israël, celle dont le Christ fut l’illustration vivante et qui nous répète avec des
accents de vérité profonde que le corps
est périssable et que l’être intérieur seul
est étemel. Si le sport nous aide à vaincre nos tentations charnelles, s’il nous
aide à conserver une âme pure dans un
corps sain, saluons-le avec joie, mais sachons faire la distinction entre le sport
qui élève et celui qui avilit. Méfions-nous
de l’exagération. Si un jeune homme a
pu dire : « Tout en gagnant dies prix sur
le terrain sportif, j’ai appris à vaincre
sur la « piste de la vie », combien, d'autres ont fait des expériences moins heureuses. Le sport a accaparé leurs dimancheis, leur a donné l’occasion de multiples
sorties, a absorbé leur intérêt au point
d’exclure de leur vie les précccapationB
morales et religieuses. Un médecin de
notre pays, qui a la confiance des milieux
sportifs, a écrit : « Pour son malheur, le
sport, au lieu de vaincre l’esprit du temps,
s’œt laissé mener par lui». Qui réagira?
Une autre voix, plus subtile oeUe-là, se
fera entendre. On vous dira : U faut apprendre à connaître la vie. Pour cela il
n’y a qu’à lire certains romans qui s’étalent dans les devantures des librairies ou
des kiosques de gare. Une mère, devant
laquelle on s’étonnait des lectures légères
de sa fiiUe, répondit : « Il faut qu’elle appronne à connaître la vie. Autant le faire
en lisant les romans quii sont à la portée de toutes les bourses». Quelle inconscience ! Il y a des livres qui égarent l’imagination et qui souillent le cœur. Il faut
savoir les mépriser. « Une femme, eûtelle quatre-vingts ans, écrit M.me. Wilfred
Monod, ne doit pas tout lire ; elle ¡aura
toujours avantage à conserver l’honneur
de ses pensées. Faites-vous donc, non pas
une face de marbre, dure et froide, mais
une face de diamant, car le diamant ne
boit pas la fange, il ne boit que la lumière
et la reflète dans toutes les directions».
II en est de même du cinéma, ce moyen
moderne et facile de connaître bien des
choses. Que de jeunes qui se sont faits, en
le fréquentant régulièrement, une idée
fausse de la vie ! Combien de films médiocres, dangereux même, qui font naître
d’irréâlisables espoirs et empêchent d’aimer la vie, celle que l’on doit vivre, celle
que Dieu veut que nous vivions. Nous apprettidronB à connaître la vie en la vivant
tout simplèment sous le regard de Dieu.
C’est seulement ainsi que nous en découvrirons le sens.
Enfin il y a ceux qui vous diront : R
faut bieri s’amuser un peu. Ceux qui parlent ainsi voudraient vous entraîner dans
des fréquentations louches, dans des lieux
de plaisirs équivoques ou dans des aventures dangereuses. Les joies de l’esprit,
les sainte affiections du cœur ne leur suffisent pas. Ils veulent des plaisirs plus
violents. Que Dieu vous garde de certains
entraînements dont le souvenir douloureux vous suivrait votre vie entière !
Le cœur d’un homme pur est un vase profond.
Lorsque la première eau qu’on y jette est impure,
La mer y passerait sans lawer la souillure.
Car la coujye est immense, et la tache est au fond.
Fermez jalousement la porte de votre
cœur aux sollicitations impures qui vous
entraîneraient loin de Dieu, Car l’impureté est un monstre subtil qui, brsqu’on
lui fait la plus petite place, s’empare de
la place tout entière.
Une légende hindoue raconte qu'un ^1dat avait été chargé de garder seul une
haute tour. Son chef lui avait interdit
dfouvrir la porte sous aucun prétexte ; le
soldat s’était dit que la consigne était facile à observer ; le premier jour de garde
rien .ne vint le distraire, la plaine semblait vide; le deuxième jour il entendit
frapper à la porte : il descendit de la terrasse et ouvrit le judas. Devant la tour
5
se tenait un petit lézard vert, le soldat'
lui idemanda ; « Que veux-tu ? ». — « Jq
voudrais entrer dans la tour ». — « C’est
interdit, va-t-en». Les jours suivants, lei
lézard revint et le soldat prenait plaisir
à le regarder ,et à causer avec lui. Un;
joût enfin il entre-bâilia la porte et lui
dit ; « Tu peux entrer, mais promets-moi
de ne pas aller plus loin que la première|
marche de l’egeàiier ». Le lézard promit »
et entra ; penché au dehors, le soldat sur-J
veillait las alentours. Un bruit étrange le*
fit se retourner, une énlorme queue glis-|
sait dans l’escalier. Le petit lézard était
devenu un énorme dragon ; épouvanté, le
soldat abandonna son poste et s’enfuit à
travers la campagme.
H! * *
« Le monde passe, et sa convoitise aussi,
mais celui qui fait la vdbnté de Dieu de-î
meure éternellement ».
A côté de ces voix séductrices qui murmurent à ton oreille les' invitlatioWs du
monde, il y a celle de Dieu. Lui a,ussi t’appeUe, lui aussi veut t’apporter le boinheury^
lui aussi veut faire de ta vie une vie belle ‘
et harmonieuse. Il ne veut pas te retirer '
du monde. « Je ne te prie pas de les ôter
du monde », demandait Jésus pour ses di- |f
sciples, « mais de les préserver du mai ».
Dieu veut te donner sa force pour que ,
tu sois un victorieux et que tu te mettes |
joyeusement à son service pour transformer le monde. {Semeur Vaudois).
La situatioa relione au
Une étude très intéressante d’un distingué professeur de Copenhague nous permet de mieux comprendre certaines par- :
ticularités de la vie religieuse de ce pays. 1
Malgré la propagande acharnée de l’EgUse
romaine, qui s’aiRrme surtout par la ceiistruction d’églises imposalntes, « le catholi- I
dsme ne joue aucun rôle dam l’ensemble
de la vie chrétienne». D’autre part, au
sein du protestantisme, malgré quielques
instants pénibles, l’accord règne entre les
différentes, tendances religieuses. Les cerdes piétistes sont restés datas l’Eglise et
en 1870 W. Beck fondait une Association
eedésiastique de Mission intéri&ure pour
réveiller les masses de l’Eglise nationale,
considérées comme des âmes inconverties.
Il y a aujourd’hui, au Danemark, 550 « locaux missionnaires», mais on a dû constater que les âmes ¡inconverties n’y vien- Â
nent pas, et vont à l’Eglise.
Les institutions de charité chrétienne
sont très florissantes; toutefois les maisons de refuge, établissements de diaconiesses, asiles, sont toujours des entreprises privées, se rattachant indirectemient à
l’Eglise, dont efles ne sont pas paxtie
intégrante.
Le grand risque pour l’Eglise c’eSt « le
fossé qui, dans toutes les graindes vilBeS,
reste béant, entre l’Eglise et le peuple».
Pour parer à ce danger et à la déchristianisation du peuple, des réformes ont étj0,
adoptées ayant pour but de rendre plus
étroits les contacts entre les pasteurs et
les cercles ouvriers, et l’on a construit de
plus petite églises pour multiplier les
réunions intimes.
Dans la bourgeoisie la littérature avait
développé des tendances anti-chrétiennes ; ?
heureusement nous assistons à un changement favorable à un renouveau de pensée religieuse, ce qui n’empêche pas les 1
masses de rester indifférente en présence j
d’un mouvement de rénovation ascétique
qui s’inspire des principes austères de
Barth. Le philosophe Soren Kierkegaard,
qui est l’initiateur de ce mouvement, a fait
beaucoup de bien aux âmes tourmentées
par le problème des catastrophes mondiales, mais n’a pu secouer les indifférents,
n a suscité un mouvement de jeunes anxquels iil manque maintenant un chef capable de les diriger pour le bien de l’Eglise.
{Extrait de C. I. P. C.).
La sensibiUté de l’homme aux petites
choses et l’insensibilité aux grandes choi
ses : marque d'un étrange bouleversement.
Blaise Pascal.
-
3
La
, I IIUWIIUUV,
La mère Suzon, alerte, proprette, œt
bien œ qn’on appeMe ime brave femme;
^ tablier rapiécé, reprisé, sans tache,
pourrait aussi être le symbole de sa conscience. Le péché, ce terrible péché, coMtre lequel Monsieur le Pasteur « gronde »
tous les dimanches, est quelque chose de
vague, dans son .esprit ; elle rfen a point
fait l’expérience, lui semble-tdl. EBe est
luine juste en Israël, pour inous servir d'une
expression courante, .accompUssalnt ses menus devoirs, miatériels ét religieux, avec
méthode et scrupule.
Oui, la brave Suzon est scrupuleuse ; peut-être même quelqu’un pourraitdl trouver qu’elle frise la superstitioni, mais, glissons là dessus : ce gros m'ot pourrait effaroucher notre bonnle femme.
— Les affaires de Suzon marchent à
merveille, aussi faut-il dire que c’est bien
mérité ! Qui connaît, comme ele, la vertu
ides plantes, la puissance mystérieuse de
la lune, l’influelnce occulte et, partant, indéniable, de oertaàinS rites ?
^ n y a beaucoup de ménagères qui jalousent Suzon, car on voit son bétail prosipêre, sa basse-cour florissante, sa santé
imperturbable. Aussi, pourquoi ne pas apprendre, comme Suzon:, à conjurer les néfastes effets du « mase » ? Oh ! il est bien
vrai que certaines personnes commencent
à sourire de ces: idées ; miais 'notre brave
femme sait que « fes blonds emmasquent »;
elle sait que ces personnes ont le ‘ifen puissant du «rmMvais œil».
N’allez pas la contredire, car Suzon a
vu nombre de vaches, belles et grasseS,
maigrir et périr parce que l’on ffavait pas
su les «desmasquer », les délivrer de leur
mauvais sort ! Elle pourrait nous en conter long, mais, glissons encore.
Travailler son jardin œt uln art difficile, chacun le sait ! On pioche, on sème,
et les pommes de terre... nie pou^ent pas ;
encore est-ce votre faute : pourquoi ne pas
écouter Suzon qui vous suggère si gentiI ment que :
pour que pomme de terre rende
faut lune vieille attendre ?
Et surtout, n’alez pajs rire, car ort sait,
depuis tous les temps, que aatns la bonne
volonté de la lune rien ne peut réussir.
Pourquoi les cheveux de la petite Marguerite ¡ne «poussent-ils» pas? pourquoi
les œufs de Madeleine ne sont-ils pas bien
conservés ? pourquoi le bois die Marie est-®
gercé ?
Suzon vous rexpHque ; on n’a point
écouté ses conseils ; on n’a point attendu
< la lune neuve » qui fait pousser les cheveux, insuffle une vertu spécialle aux œufs
du mois d’août, et 'nous préserve des
gerces !
Ce n’est donc rien de bien grave, que
oes petits... scrupules; et notre brave
femme serait bien étonnée si on lui disait
que toutes ces observancœ minutieuses ressemblent, d’une manière frappante, à certaines règles que, bien loin d’ici, des personnes qui n’ont jamais entendu «Monsieur le Pasteur », considèrent loomme des
norméis religieuses dont des êtres mystérieux, les sorciers, sont les interprètes !
C'est que Madame Suzon ne croit pte
aux sorciers, ce qui 'ne l’empêche pas de
recourir au « meisinenl » (l’empirique, si
vous préférez). Ne l’a-t-on pas' vue, plus
d’utne fois, quand son môme était malade,
marcher pendant de langues heures pour
approcher ce mystérieux personnage qui
possède les recettes miraculeuses promettant une guérison immanquable ? ignorezvous que ces personnages ont tiré la quintessence de la science humaine ? Oui, ils
ont même découvert que, pour guérir certaines , maladies, auxqueileB les médecins
entendent goutte, il n’y a rien de tel
Qoe prendre un litre de vin blanc (pas
nne goutte de plus, pas une de moins),
6t d’y mélanger le suc d’une herbe,
inconnue aux pharmaciens, et dont il faut
piler, dans un mortier, la feuifle mâle et .
la feuille femelle !
Suzon serait-eiUe, par hasard, un peu superstitieuse (mais rien qu'un peu) ? Elle
^ si sympathique, quand elle trottine au
prêche, son bopnet sur la tête! Et pour
tant, pendant quelques jours, m’a-t-elle pas,
jadis, travaillé à se faine une robe nioire
pour porter le deuil de son mari qui devait mourir pendant l’iannée, puisque le
pommier avait fleuri en janvier ? Le mari
n’est pas mort let, heureusement, le garçon
s’,eæt marié cette même année, ce qui a
permi à Suzon d’afficher sa robe noire toute
neuve.
Suzon dort de bons sommes ; sa consciente ne lui reproche rien de bien grave,
et si jamais elle rêve, ce sont bocages
et rossignolets, fontaines et «booagères»
d’antan qui miroitent à sies yeux. Toutefois, pendant une. bonne semaine, notre
brave femme n'a pu fermer l’œil; cette
exécrable « cruëlkt » (l’innocente chouette..,
pour les savants), ne s’est-eBe pas avisée
de venir répéter son lugubre cri prémonitoire, messager d’une mort inévitable,
devant sa fenêtre ? Heureusement les
journées « s’alongent » ; il n’eist plus nécessaire d’avoir le lumignon et la chouette
Se tait, ce qui n’empêche pas Suzon de
dire que là encore ce sont ses rites niyBtérieux, son fer de cheval, qui ont eu de
l’efficace !
Donc, Suzon est une brave femme, travailleuse, mais, il faut l’avouer, trop scrupuleuse ou un peu, oh ! rien qu’un peu,
superstitieuse, ce qui revient au même,
dians ice cas. g. c.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Notre apprécié instituteur M. Josué Geymonat, a été nommé vice^conciliatore. Nos félicitations et nos vœux pour
une bonne activité.
— Samedi, 21 mars, a été célébré et
béni le mariage de Emile Oatdlin et Marguerite Baridon, membres de nos Unions
Chrétiennes. Nous leur souhaitons une ■vie
heureuse et bénie.
—. La réception de 24 catéchumènes
a eu lieu le Vendredi Sai'nt devant une
imposante assemblée.
Dans l’après-midi, les Unions ont voulu
leur dopner la bienvenue dans l’Eglise par
une petite fêta
— Dimanche, Pâques, notre temple était
littéralement bondé. Le magnifique sermon
a été écouté avec une vive attention par
un public profondément recueilli : non
moins de 350 personnes ont communié.
La Société Chorale chanta deux chœurs
d'occasion.
LA TOUR. Les mardi, 24 et 31 marsi,
ru. C. des J. G. de La Tour a écouté
attentivement deux conférences. La première, de M. R Balma, nous a laissé unie
très claire vision de la vie avenitureuse
d’un réformateur du XVI® Siècle : Celio
Ouricme. M. le prof. AL Jalla nous a parlé
des Vallées Vaudoiaes et de quelques faits,
les plus saillants, de l’histoire vaudoise,
avec projections.
L’U. C. des J, G. remercie sincèrement
les deux onateurs.
.— Le cidte du Vendredi Saint a été,
par Ml austère (simplicité, une digne commémor'ation des 'souffrainces du Christ;'
l'8 jeunes filles et 15 jeunes gens ont fait
profession de leur foi devant une assemblée recueillie qui a écouté avec attention
lie message pater,nel, vencant du cœur, de
M. le pasteur B. Soulier : Ayez le mal en
horreur, et oÈtaehez-vous fortement au
bien.
— A la liste des décès qui ont été Signalés dans l’Eclw, ces semaines passées,
nous devons ajouter edui de Malan Jean,
vétéran des guerres d’indépendance, originaire d’Alngrogne, entré dans Mn repos
le 2 mars, à l’âge de 90 ans.
Notre sympathie chrétienne est assurée
à la famille en deuil.
PRALY-RODORET. Mercredi passé, dans
notre belle Saille Unioniste des Guigou,
nous eûmes le plaisir d’entendre M. le
prof. Attilio Jalla qui parla à la jeunesse,
nombreuse et compacte, du programme et
du but idéal de rUnionisme chrétien.
L’orateur nous retraça, d’une façon fort
intéreasante, la rie si noblement remplie
de Georges WiMiams, le fondateur des
Unions Chrétierlnies de Jeunes Gens. La
oanférenoe a été très appréciée, nous a fait
du bien, et affermira toujours davatntage
notre Union de Prali, nous l’espérons, dans
là'conscience de ses devoirs et des grands
progrès qui lui restent à faire.
— Au Champ du Clôt 'de Eodoret, te soir
suivant, le même enthousiasme communicatif du prof. Jalla nous décida à reconsti'tüer l’Union Chrétienne qui avait pris
naissance en 1920. Une trentaine de jeunes^ gens et jeunes filles bien disposés,
s’enrôlèrent joyeusement sous l’ancien
glorieux drapeau. Le Comité dirigeant est
compoœ de Benjamin Tron, ancien, président ; Hqnri Tron d’Blie, secrétaire ;
AMo Tron, caissier ; Breuza Hélène, membre conseiller; Breuza Georgette, id. A
l’œuvre, chers anus, il vous reste encore
du temps, malgré la Saison avancée, pour
nous donner quelque signe réjouissant de
votre nouvelle vie unioni'ste ! Un merci Sincère et cordial nous l’exprimons aussi à
M. le prof. Attilio JaBa pour les deux bonnos réunions qu’il nous a proguréas.
Alfur.
PIGNEROL, Nouvelles rues. M. le podestat, av. César Armandis, rient de donner le nom à iBusieurs nouveBies ruete a’ux
alentours de la ville.
Parmi tes (noms de Matteo BandeUo,
Hoffa di Lisio Gugliehno, Rodi, S. Lazare,
Aôhüle Midana, 28 Octobre, Carlo Buffa
di Perrero, Alessandro Grosso-Campana,
Ferdkmndo Maffei di Boglio, Brigola Car
gliari, Giulia Molino CdomJbini, Alpe Sor
Mtare, San Martino, S. Maria, Vide Ca~
stélfidardo, nous trouvons aussi le nom du
major Jean Ribet, médaiBe d’or, né au
Pomaret en 18'?1, tombé Sur les tranchées
de Lackrica, 1e 14 août 1916.
' Cette rue se trouve sur l’ancie(nine route
de St-Micheh entre le torrent Lemina et
ie chemin vicinal de Malora, en face de
l’établissement de vignieis (américaines de
M. Oscar Godin.
Nous sommes sûrs que cette nouvelle
sera appri'se avec une vive satisfaction par
tes concitoyens du major Ribet, ainsi que
. par la grande majorité des Vaudois, au
nom desquels inoifô nous permettonls d’exprimer toute la racortoiaissiance au pódese
tat, M. Armandis, pour cette délibération.
e, e.
ROME. Les cuites de la Semaine Sainte
ont été on ne pourrait plus édifiants, soit
à cause de la foute des grandes occasions
qui se pressait dans l’un et dans l’aptre
de nos temples, soit à cause du nombre
considérable de fidèles qui prit part à la
Sainte-Cène, soit à cause des discours de
premier ordre qui ont été prononcés (les
Professeurs die la Faculté de Théologie ont
coBaboré avec 'les Pasteurs), et encore des
chœurs et des « a solos » d’orgue qui complétèrent la solennité dé ces heures recueillies de spiritualité intense.
En faisant des constatations de ce genre,
ceux qui ont lia responsabilité de l’Eghse
doivent se sentir encouragés dans l’accomplissement de la tâche par ,1e sentiment
légitime que, malgré tes difficultés à l’ordre du jour, ils n'ont pas « travaiBé en
vain ».
SAINT-JEAN. Les deux cultes du Vendredi Saint et die Pâques ont été, comme
toujours, une sorte de puissant rappel
pour les fidèles qui bondaieWt le temple.
Le pasteur M. L. Rivoire rappela, le Vendredi, tes devoirs d’un chrétien, à 27 catéchumètnes (dont 8 jeunes fiBes), et dimanche, l’importapce de l’exclamation de l’Apôtre : Oh ! mort, où est ton aiguillon ?
L’U. C. des Jeunes Filles a contribué à l’édification, te Vendredi Saint, par l’exécution
d’un beau cantique. Dimanche, Pâques, la
Société Chorale a démontré les progrès
qu'elte fait souS l’infatigable direction de
M. G. Albarin, en chantant avec expression et avec force l’hymne pascal, admirable et toujours nouveau, de Bost.
— Mardi soir, 17 cour., malgré 1e temps
peu favorable, bon nombre de personnes
sont accourues dans la SaBe Albarin pour
écouter le message unioniste de M. le
prof. M. Fafchi, Tournée Unioniste, Spezia, Sestri Ponente, Genova, Guneo, et pour
admirer les films : Im vita di Gesù, I discepoli di Emmaiis, iUustrés par M. Fuhr
mann, pasteur de Prali, qui présenta aussi
im film intéressant sur : Im vie à Prali.
— Dons en faveur de l’AsUe des Vieillards de Saint-Jean: ML Hemri PaiMal, en
souvenir de M.Ue Marie Vidno, L. 20 M. Jean Pierre Peyrot (contribution), 10
— Lit E, H. Tron: Somme atteinte, 1745
- MLme Adèle Rostan, 5 - M. Louis Rostagno, pasteur, 50 - M. Paul Malanot, 10 M. César Malanot, 5. - L. 1815.
Recensement agricole.
Nos lecteurs se souviendront que l'année passée, au mois de mars, eut lieu le
recensement agricole avec nombreuses de^
mandes. Seulement maintenant l'on connaît les premiers résultats. Le Bureau
Provipoial a dû examiner deux millions
et demi de demandes, vérifier plus de
250 mille Sommes de surface et retever
plus d’un million de données relatives aux
cultures. Pour envoyer tout ce matériel à
l’Institut Central de Statistique ® a fallu
deux wa gons !
Dans l'ancien arrondisœment de Pignerol il y a 16.729 agences agricoles :
4.741 en montagne, 4.587 en coBinie et
7.401 dans la plaine. Les famülœ étaient
4.809 en montagne, avec 9.611 hommes et
9.337 femmes ; — 4.641 familles en colline
avec 10.308 hommes èt 9.696 femmes, —
8.276 famiBes avec 20.204 hommes et
19.039 femmes.
Le bétail était ainsi réparti : en montagne, 217 chevaux, 270 ânes, 536 mulets,
3 «bardotti», 9.429 bovines, 712 porcs,
6.404 moutons et 2.904 chèvres ; — en colline, 278 chevaux, 61 ânes, 237 muliets,
11.566 bovin'es, 1.779 porcSi, 1.545 moutons
et 469 chèvres ; — dans la plaine, 2i.305
chevaux, 43 ânes, 808 mulets, 36.470 bovines, 8.087 porcs, 1.348 moutons, 208
chèvres.
En montagli : volaille, 30.944 ; lapins,
5.046 ; abeUtes (ruches), 1.416 ; cocons
(1929), kg. 249. En cdBîne : volaille,
46.018; lapins, 8.734; ruches, 1.224 ; cocons, kg. 29.754. Dans la plaine ; volaille,
162.166.; lapins, 17.229 ; ruches, 1.867 ; cocons, kg. 235.105w
Les pigeons ont été comptés par oouptes.
Toute ces données intéresseront plus
d’un lecteur et devraient faire réflôdiir notre population rurale sur la différence entre tes trois zOnes. La montagne et la colline devraient être beaucoup plus peuplées en personnes et en bétail de tout
genre. Le dépeuplement seraitr® vraiment
fatal ? c. C
H irfy a, dans les cieux et sur la terre,
plus merveiBeux spectacle que celui d’une
Eglise qui réalise sa destinée. Foyer de rie
spirituelle, les âmes y naissent à la rie
d’en-haut et s’y enracinent. Construite ati
seuil même de l’invisible, cette Eglise regarde du côté du ciel et du côté de la terre.
Foyer de vie sociale, eBe constitue Une société de secours mutuel au sens le plus
élevé du mot : Tous pour un, un pour tous !
Tommy Fauxjt.
Jules TreBÿ âireeteni!r-j:«tpoimbl«
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terreno, prato, vigna, rustico. — Rivolgersi Prof. JAHIER - Torre Pellice.
FÉDÉRATION DES VAUDOIS
DES ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour l’EgUse-Mère 1930-1931i
«UNION» DE PHILADELPHIE.
Etiemte Berlin, président.
M.me S. Allio-Glcmdél, trésorièra
M et M.me E. Bertin, $ 5 - M. et
M.me B. Marauda, 5 - Caroline JaïUavel',
5 - Pierre Berton, 5 - M. et M.me A. Beijn,
4 - M.me Cécile Darit, 3 - Jean et Etienne
Janavel, 3 - M. et M.me Jean Robert, 3
- M. et M.me M, Claudel, 3 - M. et MLme
E. Fonneron, 2 - M. et M.me R Huth, 2
- M. et M.me J. Baltera, 2 - M. et Mm©
J. Lamont, 2 - M. et M.me R. CaseBa, 2
- Hermann Nicdlet, 2 - M. et M.me Paul
Darit, 2 - Mrs. M. CosteBo, 1 - Chartes
4
■i»?-"
Döring-, 1 - M.me Irène Geymet, 1 - M. et
M.i»e J. Bertinat, 1 - Sig. Monti, 1. - Total doUans 55.
En nous faisant parvenir cette feomme,
M.me Susette AlHoGflaudd, la dévouée trésorière du growiïe, s’est exprimée ainsi :
«Tout le monde se plaint que les temps
sont durs. Plusieurs hommes sont siajns
travail. La coiÜecte s’en est hiein ressentiei.
(7est seuJemetnt la somme de 55 dollars que
je vous envoie cette année. Elle est encore pour le «7Z= Lit Vamdois des EtatsUnis au Eefuge ».
Nous pensons, au contraire, .que c’est
une très belle coUecte et nous en reruercioms vivement nos frères de Philadelphie.
EUle a été farte à la ooramémoratioiri du
« 17 février » ciui a eu lieu, si nous ne sEaiBoais erreur, chez iM. et M.me J. BaJtera.
« Notre petite fête, écrit M.me Glaudel,
a été très feemihère. Elle a réuni, malgré
la disperHion, 17 grandes personnes et 9
enfantts. Nous aurions d^iré vous avoir
avec nous pofirr nous lexhorter, maife le dimanche 23 plusieurs personnes n’auraient
pÆfâ pu venir. C’est adnsi que nous avons
célébré notre « 17 », oomme vous de NewYork, le dimanche 15 ».
«Aux $ 55 je joiias... ce qu’il me restait à verser pour m'acquitter entièrement de mon engagement envers la Maison des Vavdois à New-York, comme vous
l'appelez. Je vous souhaite une prochaine
rélalisation de ce magnifique et courageux
projet. Que ÎHen soit avec vous et vous
Bou-bienne ».
Pour la Fédération :
PiEHRE Gmgiio, paiateur, secrétaire
129 West -122 d St - New-York^ N. Y.
IN MEMORIAM
Pour le Refuge: M. Ferdinando Bounous, m mwenir de sa tante, L. 100.
Pour VHdxntal de La Tour : M.me E^ter
Geymonat-Aya^ot, en souvenir de M. Jacques Gönnet, L. 50.
volra, 15 — Mergozso : G. Barone, 10 — Alassio ; S. John Chureh, 045 - Free Church,, 404,50
Adunanza Inigiese, 635,50 — Genova-Nervi : N,
Zunino, 12 — Neuchâtel : Chiesa Metociista Episcopale, 10 — Roma ; Adunanza Inglese, 7,33,55
- Adunanza Italiana, 136,25 - G. Ayassot, 10 Mrs. Smook, a mezzo Chiesa Metodista Episcopale, 100 - Holy Trinity Clrardh,, 566,50 — Fioridia : V. Adorno, 10 — OspedMetti : Adunanza Inglese, 381,15 — Firenze : Adunanza
Inglese, 631,40 - Adunanza Italiana, 174,35 Coheittato da Mrs.. Souüiwell, 1225 - Varie offerte, 265 - Chiesa dei Fratelli, 77,50 - Chiesa
Valdese (Via Serragli), 191 - Holy Trinity
Church, 27 — Siena : Adunanza Inglese, 243 Adunanza Italiana, 100 — Arezzo: E. Kaskey,
458,25 — Alessandria : E, Contino, 10 — Bari :
A. Spedicati, 10 - Chiesa Metodista Episcopale,
131,10 — Barletta ; CoHettato da G. F. Anibirosinl, 81 — Torre Pellice : Fam, Tomassini, Goss,
D. 0., a mezzo D. Gesan, 28 — Gorizia- : Chiesa
Metodista Episcopate, 50 — BoecAo : Adunanza
Cristiana,, 25 — Fiume : Ciardi-Luzzani, 10 —
'Monfaicone : E. Ravignano, 20 Napoli :
Chiesa Cristiana del Vomero, 208,20 - Joint English Church, 488,50 - Adunanza Inglese, 4708
- CoHettato dia Miss B. Embleton, 850 - P. Aversano, 13i25 - E. Santaro, 46 — Bolzano : G.
Schaefer, 20 — Basilea : Chiesa Metodista Episcopale, 50 — Creva: Famiglia Crassi, 11,90
— Bordighera: A. AntoneUi, 15 — Torino : F„
Araldo, 10 - M. Bonnet, 10 — Angrogna : M.
Lamy, 10 — Castelluccio : Chiesa Battista, 10,50
— \Pavia: Chiesa dei Fratelli, 33 — Catania :
CoHettato da C. 'Biondo, 20 — Genova-Sestri
Ponente : Chiesa dei Fratelli, 50 — Reggio Calabria: D. Salerno, 10 - (Mlettato da D. Sar
tórno, 30 — Latiano : G. Settembrini, 10 —
Felonica : E. Varvelli, 30 — Piocole sonune,
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^>BBIO PELLICE - Pastore : Enrico 'Bron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo RiTOlra.
MASSELLO - Pastore: Alberto Ricca.
i^ERRERO - Pastore : Lui^ Mieoi.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda,
POMAREITO - Pastore : Guido Comba,
FRALI - Pastore : Alberto Pnhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Au'gusto Jahier.
RIGLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal,
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
®0RR-E PELLIGE - Pastore ; Giulio Tron Ooadiutore : Cand. Teoh Giovanni Tron,
TILLAR pellice - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTQRNO - Evangelista C. A. Arnouiet.
¡ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 8, Rne Croii de Ville - Pastore: Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo
dal 'Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorìna, Via Mirabéllo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUeorosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - CMesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe, 4 - Pastore :
Enrico Rivoìre, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore: C. Bonaria, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mellana,
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
GHIETI - Chiesa Evangelica.
OOAZZB - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
POMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese; Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta,
CUNEO - Chiesa ; Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore: Corrado Jalla, Via
Pasocii, 8,
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
EmUio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Tecil.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica,
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore.:
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GrlUl, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - CMesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Ooluocì, Via Risorgimento,
isol. J.22,
MILANO - 'Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyrontì,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagllavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, Ivi - Coadiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Procliet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Casti gUone.
PACHINO Cliiesa Evangelio.. - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - CMesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLEOROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - CMesa ; Via Carlo Altaerto.
PISA - CMesa: Via Derna, 15 - Pastore: Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piaziza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
idi Nava, Via Demetrio IrtpepL
RIESI - CMesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - diìesa EvangeUca - Pastore :
Alberto BiUour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio. Via Marianna Monìgi, 57.
SAMPIERDARENA - CMesa : Via Giosuè Caxducodi, 16 - Pastore: G. D. Maurln,
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - CMesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - CMesa Evangelica.
SIENA - CMesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
(iiavanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - CMesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino,
SUSA - CMesa : Via Umberto I, 14 - Anziano^
Evangelista Pietro Varvelli, ivi,
TARANTO - CMesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronél, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G, Del Pesco. Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18.
VITTORIA - CMesa Evangelica - Pastore: Arturo Mingardi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan. . i
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUei
crosia - Direttore : Pastore Davide Pons. :
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel"
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould;
- Via Sen-agli, 51, Firenze - Direttore
Pastore : V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUlce, a P
maretto, 8. Torino (Via. Bertholl'et, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma
retto (Torino) - Direttore: Pastore Lui~
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARL
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovann
ASILO PEI VECCHI - S. Germano ChisonL
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelli
Valli Valdesi : Carenia, Dovadola, Grotte^
Pachino, Palei-mo, Riesì, Rio Marina, Sali''
remo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore F. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107. Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO^INNASIO PAREGGIATO - Torre Pellioe - Preside Prof. D. Jahier.
scuola; latina - Poiqaretto - Direttore:
Pastore Luigi Miedl, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Ccmba, presidente; Davide Bosio,
Enirlco Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellloe - Direttore : Pastore Davide Fomeron.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) i
Pastore Ernesto Tron. j
COLONIA CJOSMOPOLITA-ARTILLEROS (^
partamento de Colonia) - Pastore Enricq
Beux __ Pastore emerito Pietro Bounous.'“
lARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Del
partamento de Colonia) - Pastore Guixkl
Rivoir, Estación Tarariras,
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE!
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato Ifl
teologia Carlo Negrin, Ombues de LavaUeS
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Coi;
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangetoti
Giovanni Pietro Gönnet. ‘
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - P»^
stare Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, Ti
rariras.
COLONIA NIN Y SILVA Pcp.to de Pay3auail]|
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina,
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SUÌ
vio Long, Estación Jacinto Arauz, F, O.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santì^
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wildemuth, F. C. C. A'.