1
5à
,<s>.
g'I PRIX D'ABONNCMCNT I
■^ l Itahe et Colonies italiennes . . . .
5l Etranger . . ,* . ..
ix] i Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à TorrePeIlice, au Bureau d’Administraiion de l’fc/io(Via Wlgram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., ^gnes ds louange, oocupent vôs pansées (Phihpp^ IV,. 8)
Ponr la Vie inUrieurc.
« Pui.s.siu tout le peuple de l’Eternel
ôti'e composé do pi-ophèles et veuille
l’Ed'i ru'l mettre son reprit sur eux »Nombres X}, 29.
Moïse se trouvant au désert, fut pressé
par le peuple d’Israël pour avoir de la
viande à manger. Il eut un moment de découragement et il s’adressa à l’Eternel en
disant : Où prendrai-je de la viande pour
donner à tout ce peuple ? Car ils pleurent
auprès de moi en disant : Donne-nous de
la viande à manger ! Je ne puis pas, à moi
seul, porter tout ce peuple, car il est trop
pesant pour moi. Plutôt que me traiter
ainsi tue-moi, je te prie, si j’ai' trouvé
grâce à tes yeux, et que je ne voie pas
inon malheur.
L’Eternel accorda à Moïse soixante-dix
anciens qui prophétisèrent, c’est-à-dire
qui pouvaient. exhorter le ireuple. Il accorda ensuite de la viande, des cailles en
abondance.
l ieux anciens, Eldaol et Médaol,, demeurèrent au camp et continuèrent à prophétiser. On vint se plaindre à Moïse et Jo.sné meme estimait que ces hommes agissaient mal. Moïse répondit : Es-tu jaloux
pour moi ? Ah ! si tout le peuple de l’Elterne) était composé de prophètes et que l’Eternel mît Son Esprit sur eux.
Ce récit de l’Ancien Testament nous
prouve que l’axitivité pour la gloire de
Dieu est appréciée, lorsque nous nou.s propo.sons le triomphe de l’Eternel. Les anciens prophètes se proposaient d’alimenter la flamme de la religion, ils combattaient le formalisme, ils insistaient sur la
conversion du cceur. Leur mission était sublime, mais souvent ils furent persécutés 1
C’est grâce à eux qu’au sein du peuple
d'Israël ü est resté un noyau fidèle de
croyants qui attendent l’espérance d’Israël, c’est-à-dire le Messie. '
tjuand nous lisons les écrits des prophètes, nous sommes encouragés et fortifiés
dans la foi. Le peuple d’Israël avait besoin d’être exhorté et c’est pour cela que
Moïse s’écrie : Puisse tout le peuple de
l’Plternel.être composé de prophètes!
' Passons maintenant à l’œuvre que l’Eglise chrétienne est appelée à accomplir.
Dans l’Eglfee primitive, il y avait une ferveur extraordinaire. En peu d.e mots.
Saint-Luc nous décrit l’Eglise primitive :
Actes lî, 42-47 : «Ils persévéraient dans
la doctrine des apôtïres, ils restaient unis,
rompaient le pain et priaient avec assiduité... ». Et au verset 47, Luc nous dit :
« Et :1e Seigneur ajoutait chaque, jour à
l’Eglise ceux qui étaient sauvés ».
I-fis nouveaux disciples se répandent
partout pour parler et pour exhorter. Il
y avait dans l’Eglise de Jérusalem quelque chose d’extraordinaire qui gagnait les
cœurs, c’était la nouveauté qu’elle offrait
aux yeux du monde d'une société pleine
d'amour et de paix, au sein du monile
égoïste on voyait fleurir la charité. Le
peuple devait dire ; Voyez comme ils
s’aiment.
La mission primordiale de l’Eglfee c’est
de faire connaître Christ, et tous y doivent concourir.
Dans une allocution du docteur Torrey,
prononcée dans uns réunion pastorale à
pristol, il employa ces paroles: «Le but
du ministèré c’est de former le peuple de
Dieu au service, pour le perfectionnement
d«te saints eh vu® de l'œuvre du ministère
(Eph. IV, 11-12). ...Le Nouveau Testament nous parle d’xm corps composé de
membres, de mains, de doigts, d’yeux, de
nez, et ainsi de suite, et chaque membre
de ce corps a une fonction à remplir. Mes
frères, s’écriç Torrey, formez les chrétiens à un travail défini. N’essayez pas_ de
tout faire vous-mêmes, vous vous tuerez
si vous le faites. Mais vous pourrez avoi^
; un minjstère facile et béni, si vous forj mez vos membres au serAuce... Nous devons nous adonner à deux choses : à la
prière et au ministère de la Parole ».
Pour travailler à l’œuvre de Dieu il ne
s'agit pas de faire de la théologie, nous
devons dire ce que Dieu a fait à notre
âme, ce que nous Sentons au fond du
cœur, nous devons communiquer les expériences que nous ayons faites. « Venez, dit
le Psalmifite, vous tous qui craignez FEternel et je raconterai ce qu’il a fait à
mon âme» (Psaume LXVI, 16). Voilà 1®
langage de l’expérience.
Devant la tâche que nous avons tous,
nous ne devonsi pas être oisifs. Plût à
Dieu qu’il y eût parmi nous beaucoup de
prophètes, c’est-à-dire de personnes capables d’exhorter.
Pour penser et agir chrétiennement,
nous devons nous tenir en communion
avec Dieu, recevoir de Lui nos directions
et nous imir avec tous ceux qui sont
pressés pour sauver les pécheurs.
I La foi doit être vivante, opérante,
j. Le pasteur Durlemann, le fondateur
de « La Cause », disait ; « Toutes les
bonnes voontés nous sont précieuses
nous aurons du travail pour tous.. Nous
faisons appel à tous les chrétiens et chrétiennes, hommes et femmes, jeunes et
vieux, quelles que soient leur profession et
J leiu: culture, pourvu qu’elles sentent que
l’avenir du christianisme les regarde
personnellement ».
Frères et sœurs en Christ :
Se^mom lorsque, dans sa tristesse.
Notre cœur murmure : à quoi bon ?
Jiépétons à tous la promesse
Et l’Evangile du pardon.
Se'itions ; bientôt, douce allégresse.
Luira le jour de la moisson.
Ah ! répandons la divine semence.
Dans le succès comme dans le mépris.
Le jour se lève et la moisson s’avance.
Et Dieu, là-haut, nous réserve le prix.
G. Sert.
au
Curiosifés Synodales.
Les temps changent, et avec eux changent les mœurs et les coutumes des peuples. Cela n’est pas nouveau ; mais les
changements se produisent aujourd’hui
avec une telle rapidité que les personnes,
pour peu qu’elles soient âgées, ne se reconnaissent plus lorsqu'elles: se transportent au temps de leur jeunesse.
On éprouve cette impression, par exemple, en parcourant les actes de nos vieux
Synodes. Quels changements depuis lors !
Il n’est pas inopportun, croyons-noAis, d’>An
relever quelquest-uns. Voyons, pour commencer, ce que nos pênes pensaient du
chant sacré.
SP Sf Sf
Les méchants n’aiment pas la musique,
lœs Vaudois d’autrefois devaient être
bons, car ils l'airnaient. Nous ne savons
pas ce qu’ils en pensaient, à leurs origines ; mais il est facile de supposer qu’ils
ne chantaient pas trop haut, dans leurs
temples-cavernes, de crainte d’être découverts. Leur culte était caché, pour éviter
la persécution. Mais à peine furent-ils
sortis de leurs cachettes qu’ils adoptèrent
avec enthousiasme le chant des psaumes
que les Réformateurs leur enseignaient, à
tel point que le chant sacré devint un élément essentiel de leur culte publie. Ou
chantait les psaumes à gorge déployée,
quelquefois même en exposant sa vie.
Compie le pasteur Leydet, qui, pour avoir
entonné trop fort ses psaumes, dans sa
caverné dte Galmont (Rodoret), fut surpris et conduit au martyre, à Luærne.
On chantait de cœur, par besoin religieux.
Mais il y eut, de temps en temps quelque relâchement, dans les assemblées.
Tout le monde ne chantait plus ; des blasés probablement se tenaient à l’écart, se
contentant d’entendre, les aritres, peutêtre même d’en faire la critiquet Le
Synode se crut devoir d’intervenir à
plusieurs reprises, pour rappeler à l’ordre les négligents.
Au Synode de 1707, à La Tour, par
exemple, l’assemblée, « pour remédier à
la négligence pour le chant des psaumes
dans le temple, ordonne à tous les Consistoires de- veüler là-dessus et d’obliger
tous les particuliers à chanter les louange.s à Dieu; et, afin de facîUter la chose,
il est ordonné aux maîtres d’école de faire
un choix de leurs écoliers et de leur apprendre la musique et leur faire chanter
tous les jours quelques versets... ».
Le Synode de 1711 renchérit la dose,
dans un.acte par trop draconien. «.On a
remarqué que plusieurs personnes négligent le chant des psaumes,, les unes à cause
de deuil, et les autres par négligence;
l’assemblée ordonne à tous ceux qui sauront chanter de se joindre aux autres dans
le chant des psaumes,, et, en cas de désobéissance, l’assemblée les prive de la communion ».
Qu’en penænt nos lecteurs d’aujourd'hui ?
Oh ! les temps sont bien changés, et
nous ne voudrioi» pas retourner au passé
en toutes chosea Obliger par force à chanter tout le monde, en toute circanstance,
même quand on a le cœur qui pleure,
même quand on chante faux, c’est trop
prétendre. Et priver de la communion
ceux qui ne chantent pas, pour n’importe
quelle raison, serait injuste. Mais n’aurions-nous pas quelque leçon à prendre
de nos Vieux, quant au chant sacré ? Notre culte ne pourrait-il pas s'améliorer, à
cet endroit ?
Notre Commission du chant sacré a bien
s& raisoni d’être. D. J.
Le secret du succès est, d'accomplir les
devoirs ordinaires d’iawi .maniéré extraordinaire. Rookfeller.
Le 12® Ôongfè? ÜBiVeP^el
des Ëcoles du Dimanche.
C'est à Oslo, la belle et accueillante ca„pitale de la Norvège, que ce Congrès a eu
lieu, du 6 au 12 juillet. (Mo, dans sa sim>plicité lumineuse, est bien faite pour recevoir un Ccaigrès de cette nature ; on y ne®pire l’amour pour les enfants et l’atmosr
phère paisible et joyeuse que les enfants,
heureux savent mettre dans le monde qui
lès entoure.
Les délégués étaient venus, au nombre
d'enviresn trois nii’le, de tous les pays du
monde ; un fort contingent des Etats-Unis,
de la Grande Bretagne et des pays sean-^
dinaves, Norvège, Suède, Danemark, Finlande, mais aussi des groupes plus ou
moins nombreux de tous les continents,
représentant en total 49 Unions nationales des éedes du dimanche. Inutile de dire
que le délégué de l’Egypte avec son tar■bush (béret) rougei, celui de la Chine, ceux
du Japon, de Madagascar, de la Corée, de
’a Malaisie et autres pays tointains étaient '
très admirési et recherchés. Mais la Norvège est accueillante et hospitalière et elle
a reçu tout le monde avec son sourire fraternel Je peux résumer l’impression que
cet accueil m’a laissé dans la parole d'un
que j’ai^ renœntœ dans m tramway. Ayant aperçu, ■ à ma boutonnière, la
croix blanohe que les membres du Congrès
arboraient, il me demaBde, en norvégien :
Etes-vous Scandinave ? Je réponds : Non,,
italien. Alors il me serre la main en me
disant : « Frère ! ». Je confesse que cette
simple parole d’un passant m’a touché.
Mais, dans ce C<»igrês, tout a confirmé
cette impression : J’étais parmi d^ frœ
res ; et, une fois de plus, je mo suis rendu
compte de la puissance des liens que crée
la foi et j’ai compris mieux que jamais
que rien ne sépare ceux qui sont réellement unis en Christ.
La Norvège est im pays entièrement
protestant, à peu d’exceptions près, et de
l’aveu des quelques catholiques que j’ai
vus, c’est un pays oô le respect des opinions religieuses est fondamental, ainsi
que la propreté la plus méticuleuse et la
plus grande honnêteté. La Norvège est
pauvre, mais ses habitants, à partir du
roi jusqu’aux plus humbles de ses sijjets,
savent se contenter et jouir de ee qu'ils
ont, dans une joyeuse simplicité. Même
une courte visite a tôt fait de vous révéler ces choses.
Mais il faut, que je dise qudque chose
du Ckmgrès. Il a donc eu lieu dans une
grande église circulaire, ayant place pour
trois müle personnes. Le roi de Norvège,
Haakon VII, était présent, ainsi que le
prince héritier Olav. Le discours d’ouverture fut prononcé par le vénérable évêque
d’Oslo, Johan Lundei, qui toucha le point ^
central de l’œuvre des écoles du dimanche,
en affirmant : Les enfants ont besoin de
Jésus, et Jésus a besoin des enfants. Toutes les discussions, les études et les oonv-orsationsiqui eurent lieu dans le cours
de la semaine, eurent pour sujet : Les enfants, les mei-leurs moyens de les. atteindre, de te gagner à Christ, les méthodes
scolaires à adapter, la préparation que les
pasteurs, te: régents, les moniteurs et
tous ceux qui se consacrent à l’enfance ont
à subir, pour être en mesure d’obtenir
des résultats toujtmrs plus ^tisfaisants.
On comprend mieux, dans une réunion de
cette nature, l’importance que l'enfance
2
,‘^♦^0 » j i ■>. 4 . V, ^
i •
L’Eeho des Vallées .vV€«dfèdì 31 Juillet 1936-XIV
m-.
- -■ ■ fs'4
doit avoir dans nos prograinmes d© vie ecclésiastique, importance que l'on né saurait trop souligner. Il est, dans le monde,
^ une multitude de forces qui cherchent à
■ s'emparer du cœur et de la pensée des petits pour les mouler en vue d'une multitude de but^ dont quelques-uns ne sont
guère louables. Il ne faut pas q^ l’ïfelise“
chrétienne reste en arrière, il faut qu’elle
se consacre davantage et se prépare
mieux, pour achennner l’enfanœ dans la
direction qui sera; toujours et pour tous,
disons-le bien fort, la rneiHeure, celle d’une
conception religieuse et spirituelle de la
vie, conception qui les armera contre les
tentations intérieures et les forces du dehors, qui tendraient à les éloigner de leur
vrai bonheur, la communion avec teur
Sauveur.
On a réellement travaillé, à Oslo ; toutes les séances, le matin de 10 heures à
midi, l'après-midi de 2 heures et demi à
quatre, le soir de 8 heures à 10, ont vu le
même public se preœer, pour ne rien perdre de ce qui se disait.
-Parmi les discours, il y en eut un d’un
intérêt particulier, adressé à l’assemblée
par le fameux àlrêtieh, romancier, poète
et. organisateur japonais Toyohito Kagawa. Les autres orateurs, au nombre
d’une quarantaine, étaient distribués tout
le long de la semaine : les discours, toujours très courts, de 5 à 10 minutes, en
général, étaient prononcés presque tous
an anglais et aussitôt traduits en norvégien ; de cette manière, on peut dire que
toutes les nations représentées au Congrès
ont pris une part active aux travaux.
I.es orateurs et quelques-uns parmi
les dirigeants furent aimablement reçœ
à plusieurs reprises par les Autorités de
la ville ou par celles de l'Union des écolos
du dimanche. Le roi Haakon lui-même eut
la bonté de recevoir, dans l’intimité de sa
demeure d’été et dans son magnifique jardin, les principaux délégués ; l’accueil si
cordial dans sa simplicité de S. M. Haakon VII et de la Reine, ainsi que celui si
gracieux des petites princesses Ragnild et
Astrid, demeure dans le souvenir de cévtx
qui eurent le privil^e d’en jouir, comme
le symbole de cette Norvège si patriarcale,
majestueuse dans ‘sa simplicité, humaine
et fraternelle dans sa beauté sdlenneEe et
grandiose, qui nous saluait encore, lorsque
nous la quittions, par les sourires et les
petites mains de s^ enfants blonds, qui ne
regardent pas passer un train sans saluer
gentiment les voyageurs. .
Güido Comba.
Nom remercions M. GvMo Comba, cjui
a représenté l'Eglise Vàvdoise au Congrès
de Odo, pour son intéressant ccympterendu. Réd.
Les Llvres
Novità - Prossima pubblicazione :
Palinodie, di Mariano Moreschini.
Guanda, editore - Modena.
CHBONIQDE ^ADDOISE.
'■ ' -'.S .
BOBL La paroisse a eu le grand privilège, pendant te mois de 'juilet, d’entendre le message de plusieurs frères venus
du dehors et qui tous noùs'^oilt apporté la
parole vivante de I51eu, avec fidélité et
énergie. C’est ainsi que nous avons eu le
plaisir d’entendre MM. les pasteurs R. Jàhier, du ViUar, D, Revel, de Saint-Jean,
R Nisbet, d’Angr<^nei et H. Forneron, de
Pignerol. La paroisse le remercie vivement.
★ Dimanche, 2 août; le culte principal
sera présidé par M. A. Fuhrmann, pasteur aux Copiers, qui présidera également une réunion dans l’après-midi, sous
les châtaigniers dû Laus, et parlera sur
l’évangélisation en Toscane. La réimion
aura lieu à 3 heures, et se fera en italien.
★ M. le pasteur émérite P. Chauvie a
présidé, dans le courant du mois de juillet, les services funèbres de Baridon Marie née Michelin-Salomon, décédée à Frapié, le 17 courant à l’âge de 83 ans, et de
Grand J. Jaccfues, de Roccia de Giors, qui,
après bien de souffrances, nous a quittés,
à l’âge de 55 ans'.
A tous ceux qui ont été frappés par ces
deuils, les compassions du Père qui est aux
cieux et la sympathie des frères qui sont
ici-bas.
Le Pasteur de la paroisse a béni le
mariage de Bonjour Daxid Etienne, du
Villar, et de Catalin Anna, de Bobi, ainsi
que celui de Charbonnier Paul et de Michelin-Salomon Marie, tous deux de Bobi.
Aux heureux époux, les nombreux amis
renouvellent leurs souhaits de bonheur
sous le regard de Dieu.
LA TOUB. Le culte de dimanche prochain, 2 août, à 10 h. 30, au Temple Neuf,
sera présidé par M. Robert Jahier, pasteur du Villar.
★ Le deuil a visité une famille de notre
paroisse : M.lle Zaira Voüa a été rappelée
par le Maître la semaine dernière. Elle
n’avait que 34 ans. Sa vie a été bien douloureuse.' Frappée il y a quelques années
dans sa santé, elle supporta son épreuve
avec une grande sérénité, soutenue par la
foi qui lui donna, jour après jour, les forces spiritueUies nécessaires pour porter
courageusement sa croix. Dieu a mis un
terme aux souffrances de notre sœur qui,
dès maintenant, jouit du repe® des élus.
Que le Seigneur console les parents.
PIGNEROL. La chaire a été dernièrement occupée par MM. le prof. H. Forneron et le candidat en théologie Alphonse
Péyronel. L’Eglise les remercie vivement
pour leur bon message chrétien.
★ Pendant le mois de juillet, le Seigneur a visité par le deuil deux familles
de notre paroisse, en rappelant à Lui
M.me Rose Paget née Schaerer (Lombarda) et im charmant bébé, Attilio Rivoire d'Albert (Ville).
Nous présentons les affligés au Père des
Consolatioins, afin qu'Il les soutienne et
qu’n sanctifie teur épreuve.
' s PBAHOL. Au culte de dimanche dernier,|.
26 juillet, nous avons présenté à Dieu, par ■
^ moyen du haptême, la pqtite Ada Long
d’Héli et d'Ernestine, des Glots. Que ceux
qui l’entourent dé leur affection, sachent
aussi la confier aux soins et- à la direction
de Dieu. '
•k ho Bazar pour les œuvres de notre
* ”’iglise, que nous avons déjà annoncé, aura
lieu, D. V., dimanche 9 août, à 14 heures.
Notre appel n’a pas eu, jusqu’ici, de
nombreuses réponses ; mais... il y a encore un peu de temps, et nous espérons
que nos amis ne voudront pas perdre l’occasion de nous donner ime preuve tangible
de leur in'bérêt et de leur générosité. Nous
les remercions dès maintenant et les invitons à nous faire visite à la Ruà !
SAINT-JEAN. Le dimanche 5 juillet,
nous avons eu te plaisir d’écouter le message du pasteur M. Silvio Long, de Colonia Iriâ, qui a présidé notre culte. Nous
le remercions sincèrement.
★ Dimanche prochain notre chaire sera
occupée par M. le pasteur Louis Rostagno.
★ Dimanche dernier, dans la plus stricte
intimité, les époux M. David Pavarin et
Madame, née Gonin, qui ont célébré, il y
a cinq ans, leurs noces de diamant, ont
voulu rappa'er le 65' anniversaire de leur
mariage. Nous voulons encore teur répéter
nos vœux d’abondantes bénédictions divines.
★ Asiles des Vieillards. Nous accusons
réception, avec reconnaissance, des dons
suivants : M. Albert Talmone, L. 60 M.me G. Petrai, 5 - M.me MassemaeckersKlett, 150.
TURIN. Dernièrement, te secrétaire fédéral M. Piero Gazzotti a visité les colonies pour enfante faisant la cure des bains
de mer. Notre œuvre de BorgioVerezzi a
aussi eu l’honneur de sa visite, et voici ce
qu’en écrivait la Gazzetta del Popolo de
dimanche 19 juillet :
« La vita nelle varie colonie si svolge
con lo stesso programma e i risultati, davvero sorprendenti, sono ovunque soddisfacentissimi.
« Co^ stamane Piero Gazzotti ad Albissola tra i Balilla della colonia « Regina
Margherita », ad Albissola Capo tra quelli
della Federazine Provinciale della Mutualità Scolastica, è stato circondato dai ragazzi il cui aspetto rivelava (eloquentemente come i dati delle varie tabelle personali), i benefici delle cure marine. Ed
egualmente a Borgio Verezzi, fra i fanciulli ospitati neU’Opera Ba’nearia « G. P.
Melile », ha potuto constatare il perfetto
funzionamento della colonia. Qui col Federale hanno condiviso la gioia di mischiarsi
tra i BaJiUa, di cogliere dalle loro labbra te
più toccanti espressioni di devozione per
il Duce, 'tutti i villeggianti torinesi accorsi
dalla spiaggia al festoso richiamo dei canti
che hanno salutato l'arrivo del Gerarca ».
JEANNE DE CARIGNAN
Suite et fin
EPISODE DE L’HISTOIRE DES VAUDOIS DU PIÉMONT
Tandis que iYançois I‘‘>' traitait si cruellement ses sujets hérétiques de Freince,
il laissait une entière liberté religieuse à
ceux du Piémont, nouvellement conquis.
N’étant pas opprimé, le culte évangélique s’y étendait de jour en jour. Dans le
seul marquisat de Salucee, on comptait,
selon une lettre du temps, quarante mîlte
réformés !
C'était une éclosaon de vie nouvelle, un
épanouissement de ferveur, d’ardente charité. « Le désert et te lieu aride se réjouissaient ; la solitude était dans l’allégresse et fleurissiait comme la rose ».
ChaqiK dimanche^ de nombreux groupes de Réformés montaient à Angrt^fne
écouter la prédication édifiante d’Etienne
Noël ou c^e plus hardie, plus impétueuse
du Provençal Jean de Broc, tous deux
échappés aux serres de l’Inquisition.
Ils partaient à l’aube, ajbr^eaient la
longueur de k route en chantant les psaumes traduits par Marot et rentraient le
soir, l’âme débordante d’amour envers
Dieu et envers les hommes.
Dratine, dont la vue déclinait rapidement, ne se joignait plus à ces enthousiastes phalanges. C’éteit, disait-il, à Mathurin de le remplacer là conune il le remplaçait au métier de tisserand.
En effet, le, jeune homme était devenu
le principal soutien de la petite famille.
De quel cœur joyeux il faisait courir sa
navette à la pensée qu’il travaillait pour
son, père adoptif, pour Jeaimotte surtout !
Il l'aimait.
Et parce qu'il l’aimait d’un amour immense, désintéressé, il résolut de ne jamais le kisser paraître aux yeux de k
jeûne fiUe.
EUe était si belle, si dévouée, ai parfaite
à ses 3reux...
Et lui, qu’etait-îJ ?
Un proscrit, sans famille, pauvre, marqué au visage d'me cicatrice ineffaçable.
Il ne se doutait pas, dans son humilité,
* ConmeriSnd-Ainéricain.
^Echagüe E Rios, 22 juin 1936.
Bien cher Diréateur,
Si durant les cinq dernières années
nous avons récolté de bien pauvres mofesons, la dernière a été la plus triste, car la
presque totalité des colons n’ont pas récolté la semence que l’on avait jetée en
terre l'autre hiver ; ceux qui ont eu une
meilleure moisson sont bien peu nombreux; les causes ont étêi premièrement,
la sécheresse, puis, les sautereEes.
Beaucoup de maïs avait été semé, mais
tes sauterelles ont brouté presque tout lé
doux et beaucoup d’amer ; une bonne partie de celui qui est resté lorsqu’il était en
pleine floraison, a souffert de la sécheresse ;
malgré cela, bien des champs de maïs ont
beaucoup produit, ainsi tel colon récoltei,
qui 50, 100, 200 et plus de quintaux, mais
les dépenses pour la production égalent
presque le prix de vente, qui est dérisoire.
Les travaux agricoles; pour cette année,
sont très en arrière, à cause des pluies
torrentielles trop fréquentes, qui nous
empêchent de travaiEer. Nous sommes à
la fin de juin : les autres années, presque
tous les. champs étaient labourés et en
grand partie semés’, tandis qu’à présent
c’est à peine si l’on peut en voir le 5 % la-‘
bouré et presque rien de semé ; sachant
que les semaiUes tardives sont la proie, des
sautereUes qui, ces jours-ci, ont déjà détruit bien des plantations de^ coton dans le
Chaco, les perspectives pour notre prochaine moisson ne sont pas encourageantes.
Au,jourd’hui je dois vous annoncer trois
décès : Ursule Florin veuve' Rogantini, née
le 20 décembre 1856, à Vicosoprano, Vallée BregagEa, Canton Grison (Suisse), décédée le 1®*' avril 1936, à l’âge de 79 ans ;
elle était venue avec ses parents dans
la république de l’Uruguay, où eEe. épousa
Sérafin Rogantini, et p'us tard vint s’établir à Rosario Tala, où ils purent se faire
une bonne posi'tion et créer une famiEe de
onze enfants, dont sept sont encore en vie.
— Célestine Subilia, veuve de Elisée Mondon, née à Luserne St-Jean, vint en Argentine en 1907, est morte te 7 mars 1936 ;
elle s’était retirée chez sa fiEe Suzanne,
mariée avec Louis Chauvie, d’Angrogne.
— Paul Roman, né le 5 juillet 1886 à Kocheplate (Prarustin), vint au Rosario
Tala en 1910 ; par ses aptitudes de travail et par son économie, il était parvenu à
se faire une bonne position, et était très
estimé de ceux qui le connaiæaient, mais
malheureusement il mourut d'une manière
tragique, le 4 mai 1936.
Théophile W. Rost.in.
PERSONALIA.
Il 20 del corrente mese, presso la R. Università di Torino, il dottore Guido Bonnet
ha conseguito la laurea in medicina e chirurgia a pieni voti assoluti, con lode e dignità di stampa.
que ces choses mêmes le rendaient infiniment cher au cœur de Jeannotte ; mais
lorsqu’elle eut, malgré les instances de son
grand-père, refusé d’unir sa vie à celle
d’un jeune Réfortné riche, aimable, en
tous points digne d’elle, ses yeux s’ouvrirent et il comprit, avec un sentiment de
joie ineffable, que ce noble cœur lui appartenait tout entier.
On était au commencement de l'année
1560. 11 fut décidé que les jeunes gens se
marieraient dès le mois de février. Dratine, depuis quelque temps, sentait diminuer ses forces et il lui tardait de donner
un protecteur sûr à son enfant bien-airaée^ car hélas ! le ciel s’assombrissait à
l’horizon.
En avril 1559 avait été conclue k paix
de Cateau-Cambréeis. Le Piémont, après
vingt-trois ans d’occupation française, retournait sous la domination de k maison
de Savoie.
Le fanatisme est le caractère absolu
d’Emmanuel-Philibert, te duc régnant,
étaient connus : sans attendre les événements, de nombreux Réformés prirent le
chemin de l’exil.
Cependant, Emmanuel-Philibert, demeuré à Paris, où il avait épousé Marguerite de France, sembkit peu disposé à
inquiéter ses sujets hérétiques.
Les esprits se rassuraient, lorsqu’en février 1560, le duc, de retour dans ses
Etats, signa le féroce édit de Nice par
lequel tout mjet hérétique du prince de
Savoie était tenu d'abjurer dans les troie
jours, sous peine d’être brfdé vif.
L’édit était à pei'ne promulgué que 1©
vingt-sept du même mois, jour du mariage de Jeanne et de Mathurin, le tribunal de rinquisitibn s’établissait à Carignan.
Les deux époux l’apprirent au sortir de
la modeste oérémonie.
— Fuyez ! commande Dratine, trop faible maintenant pour quitter son fauteuil.
— Oui, père, cette nuit même, répond
Mathurin ; mais àvec vous...
— Cette nuit, il sera trop tard ! s’écrie
le vieilkrd. Partez maintenant, immédiatement, sans perdre un instant.
Un bruit de pas sur l’escalier... Brusr
quement k porte s’ouvre, encadrant un
3
’Vf-,
L’Echo'des Vallées - 31 Juillet 1936-XIV'"
f'’ . •
Pnne [
Quelques semaines avant d’être appelé
par le Seigneur, le regretté professeur
Albert SibiUe avait envoyé une lettre-circulaire aux pasteurs et aux laïques cultivés
des Eglises Evangéliques à l’oeuvre dans
notre patrie. Par cette circulaire, dans laquelle il demandait la coUaborâtion dé tous
ceux qui ont à cœur les bonnes initiatives
tendant à cultiver l’esprit et à fortifier
le sentiment œcuménique du protestantisme national, le professeur SibiUe annonçait son intention de publier, pour l’année 1937-XV, un calendrier évangélique à
bloc (un feuillet pour chaque jour), dans
lequel, à côté des données communes à
tous les calendriers, nos évangéliques italiens trouveraient quotidienneTnent un
passage biblique, une courte méditation
sur ce passage et un guide pour la lecture
biblique journalière. Initiative excellente,
qu’il fallait encourager de toute façon, et
qui aurait certainement eu un succès bien
mérité dans nos. milieux.
Puis survint l’appel céleste... Toutefois,
l'excellente idée de notre ami ne devait
pas être oubliée. Voilà pourquoi la Librairie d’Editions « Bottega délia Carta »
(Torre Pellice), s’est courageusement assumé ce devoir de fidélité et d’hommage à
la mémoire du prefesseur Sibile, sur le
pl.an (le l'idéal cecuménique national.
F.e ('alendario Evangelico 'Nazk/^e
(tel sera son titre) pai'aîtra donc, D. v.,
pour tannée 1937. Il entrera dans toutes
no.s familles, où il portera un sain souflfie
quotidien d’authentique spiritualité chrétienne : des personnes chères à notre
cœur le composeront, avec le fruit de leur
experience, avec l’enthousiasme de leur
foi. avec la solidité de leur doctrine ; surtout. le protestantisme italien donnera,
par œ travail, à soi-même avant qu’aux
autres, la consolante certitude qu’il existe
— et aans quelle mesure ! — et est une
triomrihante réalité.
Son prix minime (le bloc avec son artistique plaquettte ne coiàtera pas plus de
5 J 1res J, le rend accessible à toutes les
b ui ses Qui ne voudra pas avoir, dans sa
maison, le Calendrier Evangéliqiie Nar
tional i Les souscriptions de la part des
privcis et des revendeurs sont reçues, dès
maintenant, par la « Bottega délia Carta ».
Mais voici un autre point : celui de la,
collalxiration consentie. Puisque les archives personnelles du professeur Sihille ne
sont pas disponibles, pour le moment, et
puis(]ue le Calendrier doit être prêt pour
l’imiirimerie dans le courant du mois de
septembre prochain, nous prions tous
ceux qui ont ou qui pourraient avoir à
cœur cette initiative de prendre note de
ce '(lui suit :
1“ Tous ceux qui reçurent, il y a
queJque temps, la circulaire du professeur SibiUe, et qui, adhérant à la proposition qu’eUe contenait, répondirent affirmativement et promirent leur coUabo
ration, sont cordialement priés de bien
voubir transmettre, tout de suite, leur
nom, prénom et adresse -à la Libraire'
«Bottega délia Carta»* (Torre Pellice).
2° A la même adresse et en même temps
les aimables collaborateurs sont priés de
faire connaître le nombre exact des méditations qu’ils s’engagent à écrire et h.
remettre dans le terme improrogeable du
31 adût prochain. Les méditations doivent
être fait^ siur un texte (choix libre),
avec la lecture biblique correspondante,
ï-o fait de tenir compte des diverses solennités de l’année ecclésiastique sera par- >
ticulièrement apprécié. I^es méditations
ne devront pas dépasser environ les 100
paroles ; en cas contraire, elles devront
être divisibles en deux ou trois. Elles devront être signées ou siglées.
3“ Les collaborateurs auront en don le
calendrier.
4“ Ceux qui, par hasard, n’ont reçu ni
la circulaire ni aucune invitation à collaborer au calendrier, et qui seraient à
même de le faire, sont priés de s^uniformer aux normes 1 et 2.
5" Pour tous renseignements s’adre^er,
toujours et exclusivement, à la Librairie
« Bottega délia Carta » - Torre Pellice
(Torino).
Et maintenant, chers collaborateurs, à
l’œuvre.!
Ce sera le meilleur hommage à la mémoire d’un animateur et en même. terap.s
une bonne initiative destinée à répandre,
à pleines mains, dans toutes nos communautés évangéliques, des Alpes à l’Etna,
la semence de la Parole divine.
Teodoro Balma.
Le IY‘ Centeiire âe le Rélonelion
dans le pays de Vaud.
Le protestantisme vaudois s’apprête à
célébrer à son tour, avec toute la dignité
et l’ampleur voulues, le quatrième centenaire de la Réformatiên. lj& Comité du
Jubilé, présidé par M. le professeur C.
Chamorel, comprend des représentants des
Commissions synodales, des Eglises nationale et libre. Les fêtes du jubilé auront
lieu les 27 septembre, 4 et 5 octobre.
Le 27 septembre sera la journée de la
jeimesse vaudoise. De toutes les parties
du pays vaudois accourront à Lausanne i
jeunes filles et jeunes gens. Ils seront
bien huit mille. Après des cultes spéciaux '
dans les temples de la ville, toute cette |
jeunesse embarquera, à Oychy, dans six ‘
ou sept bateaux de la Compagnie générale j
de navigation pour une promenade pique-nique sur le Léman.
L’après-midi, après avoir débarqué, ces j
milliers de jeunes se formeront en cortège
qui parcourra les principales artères de
Ijausanne, accompagné d’une douzaine de
fanfares. Il aboutira à la place de la Riponne, où aura lieu une cérémonie de cotiS(k;ration suivie de l'acte de l’Offrande,
c’est-à-dire la remise sotenneUe j du ¿pro»
duit de la oollécte organisée par la jeunesse vaudoise en faveur de la ooostruction de la chapelle de l’Hôpital cantonal.
Le dimanche ’ suivant, 4 octobre, commencera le jubilé proprement dit. Des cul- '
tes de circonstance avec chant de la cantate et diverses manifestations seront organisées dans toutes les paroisses du
Canton.
Ije jubilé officiel débutera l’après-midi,à Lausanne, par la réception des délégués
des Eglisœ’ suisses et étrangères. Le sob",
à 20 h. 15, une première solennité publique sera célébrée à la cathédrale de Lausanne. Après un discours de M. le prof. G.
Chamorel, président du Comité de Jubilé,
M. le prof. J. Meyhoffer parlera sur : 1536.
Puis M. le pasteur R. Bérgier prononcera
la prédication. Des mtermèdles musicaux
préparés par la Société des concerta de la
crathédrale agrémenteront la cérémonie.
Le lundi 5 octobre, dans la matinée, une
seconde séance pubUque solennelle aura
lieu à la cathédrale, sous la présidence de
M. le pasteur A. de' Haller, vice-président
du Comaté. Tandis que la séance de la
veille aura été consacrée à l’évocation du
passé, celle du lundi sera tournée vers les
perspectives d’avenir. Des discours seront
prononcés par MM. le conseiller d’Etat P.
Perret, le prof. E. ChoSsy, président de
la Fédération des Eglises protestantes de
Suisse. M. le pasteur H. Germond parlera
très spécialement des « perspectives d'avenir » du protestantisme vaudois.
A 12 h. 30, dans les vastes locaux du
Comptoir suisse, un grand repas populaire
réunira environ 6.000 personnes. Il sera
présidé par M. le prof. Chamorel. On y entendra M. le conseiller fédéral Püet-Golaz,
M. E. Fiæhe, président du gouvernement
vaudois, M. le pasteur G. Savary, et des
délégués des Eglises suisses et étrangères.
Enfin, le soir, au Théâtre municipal de
Lausanne, première représentation du
«Feu sacré», festival religiteux dlû, pour
les textes et la musique, à M. François^
Olivier. Le chœur dés Ecoles Normales de
Lausanne, dont la réputation n’est plus à
faire, prêtera son concours à cette œuvre
d’une haute inspiration. La mise en scène
sera assurée par M. Béranger, directeur
du théâtre de Lausanne.
Le protestantisme vaudois, qui comprend la presque totalité du peuple vaudofe, s’apprête à donner à ces journées du
jubilé toute l'importance et la solennité
qui conviennent à ce IV® centenaire de la
Réformation. Nul doute que ses nombreux
amis de Suisse et du protestantisme français, belge et piémontais ne l'entourent
de leur sympathie fraternelle et joyeuse
à l’occasion de cet aimiversaire de son histoire religieuse et nationale.
E. Marion.
Si Dieu n’est pas ton ami, aucun ami
ne t’aidera ; mais s’il est ton amii, peu
t’importera de ne pas en avoir d'autres.
XIV* Camp Unionisla. ^
- y ' '
Coihme nous l’avons déjà annoncé, le
XIV® Camp Ünioniste Alpin se tiendra sur
le Ckà de Pian Pra, du 7 au 14 août. ’
Nous en publions le programme, en invitant la jeuneæe unioniste de la Vallée
à éprendre part aux différentes réunions
et études autant que possible. Vu que plusieurs Campistes ne peuvent arriver que '
le samedi soir, le culte d’ouverture du
Camp ert fixé le samedi 8 août, à 20 h. 30,
La journée de sarrmdi sera consacrée à
une préparation spirituelle et matérielle,
avec une conversation à 10 heures, à Rocca
Béra, et une promenade l’après-midi, à
Rocca Roussa.
Dimaiudve, 9 août : à 10 h. 30, culte au
temple ; à 14 h. 30, à Pian Prà, grande
réunion, suivie de chants et jeux champêtres ; le soir, à 21 heures, inauguration
solennelle du feu au Camp.
Lundi, 10 août : à 10 heures, étude et
discussion ; à 15 heures, promenade historique sur les lieux qui furent témoins de
l’épopée de Josué Janavel et de ses héroïques compagnons ; à 20 h. 30, méditation
et chants autour du feu du Camp.
Mardi, 11 août ; promenade à Comba
Lioussa ; départ à 6 heures.
Mercredi, 12 août: à 10 heures, étude
et discussion ; dans l'après-midi, jeux et
exercices; à 17 heures, conversation sociale ; à 20 h. 30, culte solennel de conclusion.
Le Jeudi 13 août, à 16 heur-œ, départ
pour l’ascension au PYioland. On passera
la nuit aux granges de la Palà.
Pour les inscriptions et informations,
s’adresser à M. Attûio JaUa, à Torre
Pellice.
Obéissance immédiate.
Un garde-barrière était à son poste, car
le train direct était déjà en vue et ne
tarderait pas à arriver. Avec effroi l’hoi»'
me s’aperçut alors qpe son petit garçoia
jouait avec dés pierres, juste au milieu de
la voie, sur laquelle se précipitait le train
terrifiant. « Couche-toi par terre » ; c'est
tout ce que ce pêne put encore crier à son
enfant. Celui-ci, habitué à obéir immédiar
tement, fit sans hésiter ce qui lui avait étjê
commandé. Avec un bruit de tonnerre le
rapide passa sur l’enfant, qui indemne
était sauvé, et au comble de la joie, le
père put de nouveau le serrer sur son
cœur.
Pour les enfants de Dieu, il n’y a pas
d’autre alternative que celle d’obéir sans
discussion. Pour Pierre c’était chose impossible et contraire à son expérience de
pécheur, que de pouvoir prendre du poisson en plein jour. Mais il n’hésita pas à
obéir. Paul Jaeger.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 20 al 26 Lagllo 1936-XIV.
Nascile N“ 3 — Decessi N® 2
peloton de hallebardiers. L’un d’eux
s’avance de quelques pas.
— Mathurin de Cabrières, tisserand,
appelle-t-il d’une voix rude.
— C’est moi, répond le jeime homme.
— Suis-nous.
■— Trop tard!... murmure Dratine et,
avec un sourd gémissement, il s’afifaisse
sans vie entre les bras de Jeannette.
— Lalssez-moi lui fermer les yèux, demande Mathurin, dont le visage prit soudain une rigidité de marbrie.
Hâte-toi, dit le soldat.
***
Demain, Mathurin doit mourir. Il a subi
la question ordinaire et extraordinaire;
mais ce n’est ni l'atroce souffrance de ses
membres torturés ni la crainte du supplice qui fait monter au front du martyr une sueur d’agonie.
—- Jeannotte !... murmure-t-il.
Jeannette, si grande par le cœur, sd enfant par son ignorance de la vie, devoir
la laisser seule en cette heure de péril !...
Abjurer?... Oh! des lèvres seulement...
Tant d’autres l’ont fait avant lui.
Non. Tout, TOUT plutôt que cette lâcheté !...
Mais Jeannette ?
Et sa lutte recommence.
***
— Ohé ! Mathurin !...'
Le prisonnier se, redresse.
Deux hommes sont entrés dans le cachot, un dominicain et Curbîs, le commissaire ; et, entre eux ?
Entre eux, Jeannotte !...
— Mathurin, dit Curbis, ta femme ici
présente, nous a instamment demandé à
te voir, afin de te conseiller «pour ton
bien», nous assurect-elle.
L’inquisiteur du Saint-Office Giacomelli t’accorde cette dernière chance de
salut. Abjure et tu es libre. Parle, hérétique, nous t’écoutons.
— O, Mathurin, ô mon mari, commence
Jeannette les mains tendues vers le martyr, ne crains rien des choses que tu auras à souffrir. Sois fidèle ! Dieu sera avec
toi au milieu des flammes comme £1 le fut
avec les trois jeunes Hébreux dans la fournaise. Quant à moi...
— Arrête, misérable ! s'écrie Curbis, livide de colère. Tu avais promis de lui parler pour son bien et tu le pousses à la résistance !... Tu es entrée libre dans cette
prison, mais tu n’en sortiras que pour aller au bûcher. On ne se joue pas impunément du Tribunal de l'Inquisition. Tu as
.trois jours devant toi..
— Pensez-vous, demande Jeanne avec
douceur, que j’encouragerais mon mari à
mourir pour sa foi si je n’étais moi-même
prête à faine le sacrifice de ma vie ? Permettez-moi, Monrieur le commissaire, de
mourir demain avec lui
Curbis, ému de tant de grandeur d’âme,
va fléchir. Le dominicain se penche à son
oreille, murmure quelques mots.
— Soit, dit Curbis, vous mourrez ensemble demain.
sd « !|!
Au moment d’aUer au supplice, Jeanne
avait obtenu la faveur de ne pas revêtir
le sarreau des coodamnées.
Aussi bbnehe que son petit bonnet, tuais
les traits rayonnants d’une céleste clarté,
elle s'avançait avec son mari au milieu
des soldats. Dans l’air printanier, la clo
che de l'église paroissiale faisait entendre
son glas funèbre. La foule, habituellement
houleuse en ces tristes occasions, se taisait, consternée et émue de pitié.
Au pied du bûcher, on lut aux condamnés la sentence de leur jugement. Ils
l’écoutèrent la main dans la main.
Le moment d'affronter l'épreuve était
venu.
Jeanne tendit son doux visage au baiser d.’adieu de son mari. Elle vit qu'il était
troublé non pour lui-même, mais pour
elle.
— Bon courage, mon bien-aimé, lui ditelle avec son tendre et vaillant sourire :
bientôt nous serons auprès du Seigneur
Jésus pour toujours.
L’échelle était dressée. Jeanne, sians faiblir, y monta la première....
Eva Lecomte.
{Almanach Jean Calvih - 1934).
SOUEŒS HISTORIQUES.
Anquetii. (ctanoine de la caon'grégation de
Sainte-Genevière) : Histoire de France,
DbThov: Historia mei temporis.
Professeur Jean Jaixa : Histoire populaire des
Vaudois du Piémont.
4
Uoe dw peraonifjaiitéR fe'^ipius'kwti^
de l’histQire de l'ï^^ évangélique fut
Auguste Hermann Pfanceke, mort en 1727,
J| véauil^'' h Kajte a/§Me vers la fi» <J^,
-fn uîw éaaoçfue oii ren /Âlli^
magne, |gt Nxbiére^ oonaéquençe
tj, tï«j «ajus^ par la guerra 4e Treate Ans,
à- éteüt grande. Béfléchispa^ tatgeufs à Is
dont H poppçait fecourir tjant de
nÛe^es, iï trouya dans la tire-lire pour lies
pg^yres, qu'iD gardai;l| dans son bureau, la
sáname de 4 taJtera ^ 1^ groschen (environ Ifit, 100 4& nofcpe monnaie), ©t ij
s'écria.: «Avec cet aident! je vais constiajire une école pouir les enfants pau» et, oe disanti ü était persuadé que
pieu ferait en sorte que cette petite
somme se multiple de façon suffisante
pptir permettre l’achèvement de son œuy^e. Et il en fut ainsi., Grâce à de nombreux secours, il put créer une maillon
dTeducation qui, pour répoque» fut jugée
extraordinaire. Ççtto maison existe en-i
cqre aujourd'hui à Haie, sous le nom de
« ErancHeschen Stiftungen ».
Repoussant toutes les fouanges qu'on lui
fa^fßtt, Francke disait : « Mais, je n'ai fait
qu’as^ster à ce que la puissance du Séia pu faire
fl^adult de BBAürr : CqUection if’exem^lßs').
Vases 4'Un invisible sanctuaire, nous
SQgunes consacrés aux seuls usages dq
culte ; et le vraii culte, le culte en esprit
et en vérité, c’est de reproduire ftdèlement
en nous 1 image de Celui qui nous a aimés.
\ A. VlNET.
'•»«regarde
-î /I Hî‘ "Tÿ&jKT »' '‘i' -J},
y» i«íipt)!(aiénMr7^sur-les
faite sailteuip, de sa vie, saiî(#tei1t i « Ma
mère noms fut enlevés ksfsque j'étais tout
petit ; quand j’eus quatorze ans, mpn père
mourut à^aou,,.tpu!P et nous laissa, mes
trtes frères et moi, daua la plus poire misère. Mee trois frères trouvèrent bientôt
lui asile. Quant à moi, je devais me rendre chez un parent éloigné, que je n'avais
jainais vu, et chez lequel j’aurais trouvé
qn' toit et du travail, L<e cœur lourd et
“angoissé, je mo mis en route. J’avais en«U'e un quart d’heure de chemin à par courir pour arriver à destination. Plein
d’appréhension, mon cœur battait bien
fort et je me répétais continuellement :
Quelle sera la vie qui t’attend? Pour reprendre haleine, je-m’^is un instant à
l’ombre d’un vieux; tilleul. Par terre se
trouvait un. chiffon de papior, que je rarnassaia machinalement. Et mes yeux tombèrent sur les mots suivants ; « Poursuis
upe voie honnête et mène une vie sans
tache- Regarde aeulcînent à Dieu, prie, espère, et aie confiance, et tu verras des
choses merveilleuses». Je suivis ce conseil et dans ma vie tout cela s’est réalisé
littéralement.
(Traduit du Botschafter KaUnder).
'? 'ilr
Le secret de l’Au-delà nous est caché.
Peut-être que le Créateur, dans sa bonté,
ne nous l’a pas dévoilé, afin de nous réserver au dernier jour une surprise,
conuno un père de ce monde prépare à ses
enfanta des surprises pour la fête de Noël.
HUns Thomas.
pensione BERTlfl
infiBDUl (Lt lleiDet)
Splendida posizione
• a 900 metri s. m. :
Trattamento ottimo
Eccellente acqua di sorgente
PREZZI HODICI
Man Spricht Deutsch
English Spoken
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELI.ICE (Torino»
I
PER ADULTI ;
Jacopo Lombardini - Il lebbroso di Samaria
Davide Bosio - Il Pane quotidiano per l'anima —
un brano, un passo biblico, una, strofa ed una
preghiera per ogni giorno (tela, e oro, L. 8)
brochure
Giovanni Rostagno - Più presso a Te, Signor !...
Pensieri brevi per ogni giorno dell’anno (tela e
oro, L. 11) brochure
Eiso - Preghiere di famiglia (tela e oro, L. 6,50)
. brochure
Giovanni Lazzi - AU'ombra delle Sue ali
Ugo Janni - Ultra - Problemi relativi alla vita dopo
la morte . . . . . ,
Ernesto Comba - Storia dei Valdesi - Edizione 1935
migliorata (rilegato alla bodoniania, L. 12)brochure
■ PER FANCIULLI:
Jone Corion - Sii fedele nelle piccole cose
P.Sommfl/2i-LeAvventnrediBnccino(telaeoro,L. 10)
brochure
Lejeuvre - Bottoncino - illustrato - 2“ edizione
N. Donini-Buffa - Come le rondini
Walton - Dietro le quinte-illustrato - 2“ edizione
/». Buffa ~ Fanciullezza .....
£, Fasanari-Ceìli - il filo d'oro . .
S. Lotjgp - In mezzo ai fanciulli .
¡one Cà/lon - La leggenda del biancospino .
S. bongo - luce . . .
E. Fasanari-Celli - Il mio nido , ■ ;
E. Lecomffi - Paola, ossìa la Piccola Valdese
^.¡ Donini-Buffa - La terra e l'aratro
Cartelli Biblici con disegni colorati, d’Autore - cm. 32x40, a testi vari
Gesù benedice i fanciulli - Quadro' bibHco - Riproduzione fo, oj Mtogrsfica ‘ cm. 35 x 45 . . . . . ( ' ,
Cartoline illustrate con versetto biblico, da L, 0,10 - 0^15, - <k20
4,50
5,
7
3,50
12.
12,
9,
5,50
6,
4.50
3.50
5,
3.50
4,3
3.50
3.50
3,
Ü
L.
5,
4»
5,
0,30
■nhn utugil inilii tiia uuuii EDinis [unuu - lini Pillili (iiiiii)
Conto Corrente Postale N. S/l7Aaz
Hi. 1^08-li'
gli fiuti Evungcllci ,
Parrocchie'
Istituti e Opere Valdesi
hanno l’obbligo morale di sostenere
' ' la nostra Ditta.
INTEHPELUTECI PEB QUALSIitSI LAVORO '
A richiesta preventivi w
È USCITO
GIOVANNI JALLA
SX03B.X.A.
della Riforma Religiosa
in Piemonte
— Voi. Il» — L. 25 —
Il 1“ e il II“ volume
si ricevono franco di porto per L. 30,
Inviare ordinazioni e vaglia (C.C.P 2.17557)
alla Libreria Editrice Claudiana Torre Penice (Torino).
ttmt. UliDA NALiter
TOBIUO - Corso Vittorio Emanuele, W
' - . Í, , riceve In ^
PIRKRO^Q (Clinical Cnmnsil)
la 1» 6 la 3* Doijaeiilca dal mas« dalle 8 alle 11
■aiaiteLai
: L’an: ARNALDO PITTAYINO
reçoit à LA TOUR
le vendredi matin •« Place Cavour, 7
à PEROSA ARGENTINA
le mardi après-midi - Via Roma, 33
à PINEROLO
Via Buniva, 18 - p. II
GEOIVIETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGBAffl, N. 6 - PIANO 1°
TORRE PELLICE —
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Cbiedete il Catalogo Generale alla
Libreria Editrice CLADDIANA
_______torre PELLICE (Torino)_____
L’Avvocato ^TEFAMO PEYROT
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 ogni giorno feriale
dalle ore alle 1%.
Julea Tran, direetaur-ruspanaabl«
Tarra PaiUaa - lamiriaiaJ’ia Alitine S. A.
1
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO
Luserna S. G.
Bricherasio
Pinerolo
Airasca
Torino
Torino
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Luserna S. G.
0) 5,54 (1) (2)
p- » f 7,17 10,10 12,38 ) 18,25 19,48 21,03
» 5,58 > 7,20 10,15 12,44 7 18,29 19,52 21,08
» f 6,10 f 7,33 10,26 12,58 ~ ' ' y 18,47 20,05 21,20
» 5,24 6,30 6,56 7,47 10,45 13,19 17,38 19,11 20,26 21,39
» 5,48 6,44 7,23 8,- 11,06 ■ 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02
a. 6,35 7,20 8,07 8,30 11,47 14,16 18,42 20,— 21,30 22,40
(3) (1)
p- 0,25 4,48 6,33 7,56 11,40 13,26 17,26 18,35 19,06 20,02
». 1,03 5,29 7,18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
» 1,22 5,53 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19.46 21,14
. > y 6,12 8,03 8,55 14,54 18,40 — 20,03 —^—
» 6,23 8,14 9,06 15,06 18,52 20.14 — ^—
a. 6,28 8,18 9,10 15,10 18,56 7 20,18 )
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois >
Villar P. .
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9
ORABIO AUTOMOBILE TOBBE-BOBBIO PELLICE
(1)
n,
11,05
11,12
11,19
11,24
11,30
15,10
15,15
15,22
15,29
15,34
15,40
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
10,35
20,40
20,47
20,54
21,—
21,05
BobbioP.p.
ViaFourca »
ViilarP. »
Chabriois »
S. Margh. »
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
7,15
7,20
7,26
7,33
7,41
7,45
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
(2)
17,35 19,— 20,17,40 19,05 20,05
17,46 19,11 20,11
17,53 19,18 20,19
18,- 19,25 20,26
12,20 18,05 19,30 20,30
(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerojo p.
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-Fiugera(/flc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
a.
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
(I)
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
8,45 9,35
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,45
16,53
16,56
17
17,02
17,05
17,08
17,11
17,18
17,25
17,28
17,33
17,36
18,23
18,30
18,33
18,36
18,39
18,42
18,49
18,56
19,03
19,06
19,14
(3)
19,52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20,24
20,31
20,34
20,39
20,42
(I)
21,25
21,32
21,35
21,38
21,41
21,44
21,47
21,50
21,57
22,
22,08
22,12
22,15
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio f/ac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/flc;
Abbàdia
Ponte Lemina f/apd
Pinerolo
a.
6,28
6,31
6,37
6,40
6,47
6,59
7,01
7,05
7,08
7,11
7,15
7,18
7,25
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(2)
9
9,07
9,12
9,20
9,26
9,30
9,33
9,36
9,38
9;41
9,44
9,50
(1)
9,45
9,47
9,52
9,55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
10,26
10,29
10,35
12,
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12.51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,+
16.25
16,28
16,33
16,36
16,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
18,06
18,16
18,19
18,26
18,34
18,41
18,44.
18,47
18,50
18,53
19,
(4)
19,25
19,28
19,33
19,36
19,43
19,50
1'9,53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
(1)
20,30
20,33
20,38
20,42
20,48
20,55
20,58
21,01
21,04
21,07
21,10
21,13
21,20
',1
■M
(I) Festivo dal 12 Luglio ni 6 Settembre —
(3) Festivo fino all’lt Luglio e dal 7 Settembre in poi — (4)
(2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
Festivo tino all'Il Luglio e dai 6 Settembre in poi.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PBRRBRO-PBALT.
Perosa Argentina
ffomaretto
ChiotU-Riclaretto
Trossieri-Faetto
P
Perrero
a.
P
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè *
Çroaetto-Oardiola »
Rodoretto »
Praly (Villa) »
Praly (Ghigo) ,f,} a.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47=
9,59
10,07
10,16
10,20
(1)
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
19, ^0
19,38
19,53
19,57
20, 20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
Praly (Olilgo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Qardlola
Pomeifrè ^
Chiabrano-ManigHa
Perrero
Trossieri-Faetto
Chlottì.RicIaretto
Pomaretto
Perosa Afgeotlna
P- &) 4,50 10,35 (3) 16,25
» 4,55 10,39 16,30
» 5,04 10,47 16,39
» 5,13 10,55 16,48
» 5,28 H,07 17,01
» 5,30 11,11 17,05
a. 5,40 11,20 17,15
p. 5,45 11,25 17,25
5,48 11,28 17,28
» 5,52 11,32 17,32
» 6,07 11,47 17,47
Qi 6,15 11,55 17,55
. 1 (DriProa^ue «90! a Praty soWahtv neiigiomtfestWI dal 12 LngKo al SSettembre - (2) Prosegue per Praly
apltMito, nel giorni precedenti i festivi daini Luglio al 5 Setlenbtg, — (3) Previene, da Peaiy nei giorni.festivi dal
12 Loglio al 6 Settembre. — n servizio fra Ferrerò e Fralv si effettua' dal,SS Giugno aì'6 SeiieAjbre. '