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QtXarftute-jxeuvièin,© année.
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4 Juillet 1913
N: 27.
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PARAISSANT CHA E VENDREDI
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commencement de l’année. . ^
Les changements non accompagnés de la somme de 16 cent
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aîmâbles...i. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOLMirE:
Roberto d-Alzeglio — La question des con,±ri butions d’Eglise — Correspondance
— Conférence du District Rome et Italie
Méridionale — Courrier de l'Evangélisation — Chronique Vaudoise — Unions
Chrétiennes — Opera Balnearia G. P.
|MeiUe —^^'Pro Scuola Normale.
Le Directeur de notre feuille vaudoise, M. C. A. Tron, vient d’être crjiellement éprouvé dans ses affections de
famille par la mort subite de son fils
unique, le jeune docteur en médecine
STANLEY TRON, décédé à Utica (NewYork), le 22 juin, à l’âge de 29 ans.
Il n’est pas de correspondant, pas de
lecteur de l’Echo qui n’ait été sincèrement affligé de la triste nouvelle et qui
ne sympathise de grand cœur avec M.
et M.me Tron, soudainement sépa^rés de
ce qu’ils avaient de plus cher au monde.
Nous souffrons avec eux et nous les xecommandons au Dieu des consolations
pour qu’il les soutienne dans leur détresse. Le Comité de Rédaction.
ROBERTO D'AZEGLIO.
Dimanche dernier, à Turin, dans l’école communale appelée de Son nom, S.
E. Paolo Boselli, cômmémora dignement celui à qui l’Italie d’aujourd’hui
est redevable, en grande partie, de son
unité. Né en 1790, il mourut en 1862.
C’est à lui que Turin doit le premier
patronage scolaire, une école féminine
et une autre pour les petits enfants.
Mais s’il a été l’apôtre de Vécole, il l’a
été surtout de la liberté, et on peut bien
dire qu’il a été l’âme, l’inspirateur, l’organisateur de tous les mouvements populaires pour réaliser cet idéal. En dissipant les doutes du roi Charles-Albert,
qui était très hésitant, d’un autre côté
il encourageait les foules à persévérer
dans leurs réclamations. Tout en étant
un dictateur populaire, quoique noble,
il sut s’unir aux hommes éminents et
surtout à Cesare Balbo, pour donner
une épée d’honneur à Garibaldi, et réclamer la Constitution. — Le marquis
D’A?eglio, se mit à la tête dies signataires d’une pétition adressée au Souverain, dans le but d’obtenir l’émancipation civile des Vaudois et des Juifs, pétition qui porte plus de six cents signatures parmi lesquelles, nous le relevons
avec plaisir, celles de 65 ecclésiastiques,
prêtres, curés ou théologiens. Aujourd’hui que nous respirons l’air de la liberté, que nous pouvons agir si librement en faisant connaître notre foi et
notre espérance, nous serions des ingrats si nous ne savions pas nous rappeler.. ceux qui ont dû souffrir pour
nous rendre heureux, qui ont dû lutter
pour nous donner ce qu’en vain nos pères n’avaient pu obtenir. Les Vaudois,
quoique perdant trop facilement de vue
les temps difficiles du passé, sauront
toujours être reconnaissants envers des
bienfaiteurs, parmi lesquels nous rangeons Roberto D’Azeglio, que Paolo
Boselli a si éloquemment commémoré.
C. A. Tron.
LMUESTION DES CONTRIBUTIONS D’EGLISE.
Considérant l’état des contributions
de nos membres d'Eglise en ces dernières années, nous devons avec plaisir
constater un réel progrès, dû en partie
à l’œuvre constante de nos pasteurs et
anciens, en partie à l’invitation réitérée
de nos Administrations pour que chaque Paroisse verse à la Caisse Centrale
une nouvelle contribution régulière
proportionnée au nombre des membres,
et à leur capacité économique. Mais ce
¡progrès est encore bien insuffisant. Que
si nous examinons ces côntributioiis dé '
près avec un sentiment de justice, et
les comparons avec ce qu’elles devraient
être pour le moins, ou avec ce que l’on
donne pour le même objet en d’autres
pays, en des Eglises pauvres tant et
plus que la nôtre, nous ne pouvons que
être profondément humiliés, nous ne
pouvons que confesser qu’elles sont
bien inférieures à ce que nous devrions
et pourrions donner. La proportion entre la somme des contributions et celle
des membres d’Eglise n’est certes pas
a notre honneur. Et si l’on voulait établir un rapport entre ce que la moyenne
des membres donne pour sa propre Eglise et ce qu’elle dépense non pas pour
les nécessités de l’existence, mais pour
ses plaisirs, nous devrions rougir de
nous-mêmes.
Et — ce qui est pire — nous ne nous
apercevons même pas de la misère de
nos contributions; nous n’avons pas la
conscience du peu que nous donnons:
nous versons notre franc, nos deux
francs, tout au plus nos cinq francs,
croyant avoir entièrement accompli notre devoir et être pour toute l’année en
règle avec nous-mêmes et avec notre
Eglise. Si faible est la force de notre
foi 1 Si tiède notre esprit de sacrifice !
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Parmi les causes d’un tel état de choses, je crois pouvoir en citer deux principales. Avant tout c’est l’indifférence
de beaucoup des membre^ d’Eglise. Les
intérêts matériels absorbent une si
grande partie de leur vie, qu’ils ne sentent plus la nécessité de penser à leur
Eglise. Si elle manquait tout à coup,
peut-être plusieurs d’entre eux commenceraient à y penser sérieusement,
car tout au fond ils l’estiment bonne et
)^tile. Mais elle a toujours existé sans
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que èela leur coûtât le moindre effort;
elle èst devenue pour eux une institution dont ils se servent, à laquelle ils se
sentêfit unis, mais qui vit pour son
comité sans avoir besoin de l'aide d’autrui|‘C’est pour cela que leur contribution|ést si misérable. Et il est certain
que ^i ce réveil spirituel que nous invoqüolÉiltous avait lieu parmi nous, il donner sit comme premier résultat une augmehfetion très sensible des contribu
la deuxième cause, que je crois
une Pes plus importantes est l’insuffisan'cl de la méthode, selon laquelle les
collepes ont été faites jusqu’à présént.
Cett^ méthode, nous la connaissons
tous I fine seule fois par an, entre les
mois'de novembre et de mai, l’ancien
du qiteirtier passe de maison en maison
poufi’tecueillir l’obolé de chaqtie famille
en vüë des besoins de l’Eglise. Quand le
visitiûr, déjà attendu, arrive, le chef de
la famille lui tend plus ou moins volontiers'la niottnâie, qu'il érpit poüVoir
donner en ce moment : ce sera 5 francs,
ce sera 2 francs, ou i, ou quelques sous.*"
Ou bien il ne lui tend que la main vide,
reiïvoyant la chose à plus tard; et l’ancien, dès qu’il a fini le tour, doit le recommencer dans les maisons des retardataires.
. Ainsi se font les collectes d’Eglise^’
chez nous; et cette méthode pourrait
donner de bons fruits à une seule condition: que dès le commencement de
l’année ecclésiastique les membres d’Eglise s’en préoccupent sérieusement, et
qu’ils mettent de côté chaque semaine,
châque mois, dans un lieu sûr, la monnàié dont ils peuvent disposer à cet
iuÉant; ainsi, à l’arrivée du collecteur,
ilsîrie seraient plus pris au dépourvu
ItHÎ’^donnant ce qu’ils ont mis de côté
fois par fois. Mais la chose n’arrive généïMement pas ainsi: personne ne se
prépare à l’avance à la visite du collecteur; et chacun, lui donnant, sa pétite
contribution, ne pense pas quelle doit
valoir pour toute l’année passée; on la
*cofisidère au contraire comme une ôf¡frâiide qu’on fait en ce moment-là, indê|)endamment du reste de l’année;
comme une souscription quelconque,
fdte pour un but quelconque; et on la
proportionne à l’état actuel des finances,^ considèrent surtout les difficultés
déi’existence. Et comme les biens matériels sont petits, et le zèle pas grand,
et les besoins augmentent de jour
en jour, la somme qu’on offre est la
moindre qu’on puisse ôffrir; et je ne
crois pas que, d’une manière ou d’une
autre, elle puisse augmenter de beaucoup.
Il faut donc changer de méthode: il
faut que l’Eglise, s’adaptant aux conjlitions S|)éciales du coûtribuable, l’o
blige elle-même à faire ce qu’il devrait ’
et ce que spontânérnent il ne fàit' pas :
c’est à dire à pourvoir aux besoins ècclésiastiques non pas une seule fois paran, mais périodiquemènt chàque semaine, chaque mois; afin que, fractionnant son obole eri nombreuses fois, iL
lui soit'moins difficile de le donner, et
en mêmè temps de donner davantàgë.
Pour cela il faut une seule chose : i^ûe
les visites du collecteur arrivent plus'
souvent, par exemple une fois par mois.
La simple áugmentatioú dés visites' dû
collecteur n’est pas une méthode bien
extraordinaire, et pourtant c’eSt celle'
que les Eglises protestaiites oht eh gé-‘
néral adoptée, et qui, sans obliger lesi
membres d’Eglise au moindre sacrifice,
a donné des résultats frappants. L'offre qüeîê çontriBuaBîe fait à cïïâqïïè'vî-’
site est éi^idemiriehtiûférieûre à ce qü’il
faisait uné'foîs par'àn')^ainSî:‘il Tèii est
moins difficile de le faire, et d’autre part
(il finira par donner, aù bout de l’année,
junç somme' bien plûé grande!. trotójí
ces cinq francs, qui, donnés éh une seule
fois, semblaient la plus grande^ contribution possible, et souvent l’étaient
vraiment, deviendront facilement douze
et même plus, si la contribution 'est fractionnée en douze parties mensuèlles.
C’est par la collecte mensuelle seule-^
ment, que la somme offerte à l’Eglise
se doublera sans efforts ; et sera susceptible de progrès continuels, car quelques centimes de plus par chaque cbn-’
tribution mensuelle suffiront pour èlé-*
ver de beaucoup la somme totale. ^ '’"‘i
H. !Ü
3 la
Deux objections sont faites
pratique à l’application d’uné telle méthode. La première se rapporte a l’impatience des contribuables : l’on observe
que si, à l’état actuel des choses ils'mon-'
trent leur ihauvaise volonté, d’une manière si visible, que ne dîroht-Îls pas*
quand la visite arrivera chaque 'mois?
L’on peut répondre que léiir mÎEtlveillance sera moindre puisque la sbinme
qu’on leur demàûdéra sera moiiidre;
que d’autre part, il ne faut pas se lais-'
ser arrêter dans une réelle amélioration
par les mauvaises dispositions de piu- “
sieurs, mais il faut au contraire refaire
leur éducation de membres d’Eglise,
les habituant à accomplir leur devoir.
La seconde objection est*plus grave,
et se rapporte aux collect^eurs.’ Il esÎ*
matériellement impossible que l’ancien
fasse urîe fois par mbis(ce tour du quàf-‘
tier, qu’il lui est déjà si difficile de faire
une fois par an; il n’aurait qu’à se faire '
collecteur de métier et qu’à abandonner tous ses travaux ordinaires. Mais
cette difficulté, qui est vraiment très
sérieuse, peut être résolue avec un peu
de bonne volonté. D’un côté, les contribuables pourçaiei^t aider leur cdlleq*« **
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teuf. lui portant appntan^meti^i leur
obole, sans attendre q|i’il vi^ne lâ leur
den^der; d’un antre f^té, l’aneien
pourrait être aidé ^ns chaq||e quartier
par d’autres collecteurs, qui, âpres avoir
divisé ce quartier en sections, recueilleraientdéS contributions dans leur propre section, lès versant après dans les
n^âs de l’ancien; ce qui au premier
âtord semble bien compliqué, mais
dans la réalité devient simple et facile,
dès qu'on le pratique avec courage et
bonne volonté.
La proposition de rendre mensuelle
la collecte d’Eglise a été présentée et dicutée au sein de la Commission Exécutive; a été proposée à la bienveillante
attention de plusieurs pasteurs; et de
tous elle a été jugée pratiquement possible. Et certainement, si elle peut être
graduellement appliqueée dans nos Paroisses, tout en respectant toutes les libertés et les désirs individuels, ce sera
un progrès très important dans la vie
de notre Eglise. Car nous ne devons pas
oublier que, si, comme nous l’avons
déjà dit, la contribution est l’expression la plus vraie et la plus vive de la
foi, elle est aussi sans doute un des lùoyens, et non certes des moindres, pour
que la vie spirituelle se développe dans
l’individu et dans la congrégation.
Quand un membre d’Eglise s’habitue à
donner, il prend intérêt à l’Institution
pour, laquelle il donne; et de cet intérêt ne peut que venir une vie religieuse
plus active, un développement toujours
plus grand et plus profond du sentiment religieux. Attiwo Jai,i,a.
CORRESPONDANCE.
Le Fan Presbyterian Council
{suite).
Nous ayons, dans notre premier article, donné un aperçu sur cette assemblée qui était formée des personnes les
plus en vue du presbytérianisme mondial. Les deux secrétaires qui représentent les deux sections. Est et Ouest,
sont depuis longtemps, 25 ans, à la tête
de cette association, et par les chaleureux applaudissements qui accueillirent
les remerciements proposés, on a pu se
persuader qu’ils jouissaient de l’estime
générale. Le Concile a proposé d’accorder un collègue successeur au docteur
Matthews qui a atteint sa Ss"*« année,
desquelles 59 consacrées au service actif. Nous reviendrons à ce qui a trait à
la statistique; qu’il suffise pour le moment de savoir que le presbytérianisme
représente dans le monde 100 millions
d’adhérents. La prochaine assemblée se
réunira aux Etats-Unis, en Pensylvanie, dans la ville de Pittsburghj une des
plus importantes, après New-York et
Chicago.
Ce qui frappe un étranger dans cette
vie religieuse du monde anglais, c’est
l'esprit pratique, l’à-propos des questions qu’on doit examiner, l’organisation parfaite. Comme chaque rapporteur n’a que 15 minutes à sa disposition
et les orateurs 10, il s’agit de saVoir
condenser, abréger, tout en étant clair
et efficace. Malheur aux indolents 1 le
président actif et alerte se lève et gentiment arrête le plus grand savant
comme l’humble mi^ionnaire par ces
mots*. « Your fime is over ». — Il faut
alors se retirer tout confus, à moins que
l’assemblée, prise de pitié pour le déconfit, propose cinq minutes de plus. Il
ne fait pas bon d’être rappelé à l’ordre.
Parmi les attraits du Concile, nous
tenons à mentionner les séances sérales
qui se tenaient dans un Temple. Nous
^ àvool cotçjjjdu 4e tféç be^ç|| confé
j:
reuccs, de chaleureux appels, de grandes véritél, et une quantité de zélés s^viteurs de Dieu, -î
jL’hOmme qui a eu les Sympathies^
du Cortèile et du public c'est le docteur
Gordon du Winnipeg (Canadá), homme
simple, plein de fougue et n’épargnàfit
pas les vérités à son auditoire. Un autre
attrait du Concile a été une course au
Balmoral Castle ou château du roi, deux
heures de chemin de fer et une heure et
demie en voiture, traversant des sites
enchanteurs et pittoresques, des vallées
et des collines, des forêts et des landes,
et tout cela en caravane de près de 400
personnes; c’était vraiment quelque
chose de pittoresque à voir. Le château
favori de la reine Victoria est vraiment
de toute beauté; tout y respire la plus
parfaite tranquillité, et nous n’avons
pas de la peine à croire que là on pouvait
oublier bien des soucis et se retremper
dans la vie du repos et du bonheur. Le
pasteur de la localité présida un service
dans son Temple, qui ne put contenir
toute la foule, et nous n’avons pas tardé
à constater que, quoique presbytérien,
l’influence anglicane avait déjà pénétré
là, ce qui ne nous étonne pas, vu que la
famille royale suit les cultes quand elle
se trouve à Balmoral. Le même pasteur
offrit un thé, véritable thé anglais,f,à
toute cette foule affamée après unesi
longue course, et l’on vit disparaître les
montagnes de sandwiches et de biscuits étalées sur une cinquantaine de
tables, bien rangées, dans un immense
jardin-parc. Là il fallut entendre plusieurs discours, entre autres, celui du
docteur Burrell et du docteur Stone,Je
modérateur de l’Eglise presbytérienne
des Etats-Unis. Ça été un feu roulant
d’esprit et de compliments entre américains et anglais. ^
On profite de l’occasion pour planter
un beau sapin qui doit rappeler la, visite du/»«« Council. N’ou
blions pas de dire que la note dominante
du Concile est bien la note religieuse, et
que pour maintenir l’union presbytérienne, on n’a pas hésité à sacrifier les
hymnes pour ne chanter que des Psaumes, et encore sans l’aide de l'orgue.
Parmi les délégués étrangers nous
devons mentionner avec plaisir huit
Hongrois, un Allemand, un Espagnol,
un Belge, M. Anet, et mi Italien, le
soussigné. — Les Hongrois parlèrent le
mardi, et parmi eux, son excellence
Gyorgy Andrea, de Budapest; les délégués d’Espagne, d’Italie, de la Belgique
et les missionnaires parmi les mahométans et les juifs, furent reçus le mercredi. Nous nous réservons encore pour
quelques nouvelles sur ce sujet au prochain numéro. C. A. Tron.
CONFÉRENCE DU DISTRICT
ROME ET ITALIE MÉRIDIONALE.
La Conférence du IV® District s’est
ouverte à Orsara di Puglia (Avellino)
le 16 courant à 9 h. du soir, par un culte
présidé par le pasteur de Naples et un
discours du pasteur Em. Tron de Rome.
C’est le pasteur Comba qui avait accepté de présider le culte d’inauguration, mais malheureusement il a été retenu à Rome par un deuil grave pour
cette Eglise, [la mort de la vénérée
Sœur Sophie Bompiani, qui a aimé l’Eglise Vaudoise d’un amour si profond
et a toujours porté à notre œuvre d’évangélisation le plus vif intérêt.
Orsara di Puglia est une petite ville
de 7000 habitants, sale et sans le moindre confort, qui justifie le titre que nous
avons donné à certains villages de cgtte
même région, à peu-près ; « le Zambèze
d’Italie ! ». Nous y avons une petite
communauté d’environ une cinquantaine de membres assez vivants.
L'^archiprêtre de l’endroit est un
homihe entreprenant, qui voudrait, par
son zèle gagner la mitre ! Ayant su que
que nous avions choisi Orsara pour notre Conférence, il doit avoir pensé que
son devoir était de tâcher de nous faire
recevoir à coups de pierre; aussi avaitil organisé une démonstration qui devait ne pas être précisément en notre
honneur ! Mais nos frères avaient télégraphié à Rome; les autorités avaient
été averties et elles ont pourvu ; et nous
avons été protégés par la force, comme
peut-être aucune de nos Conférences jde
District ont eu besoin de l’être ci-devant. La maréchal avait à sa disposition un bon nombre de carabiniers, la
plupart venus tout exprès. Le Commissaire en personne était aussi venu
d’Ariano di Puglia, et à son arrivée
avant nous, ayant été pris pour un pasteur, sâ voiture fut entourée, et pour
commencer, il allait être sonorement
sifflé, quand la « sciarpa » magique fit
son effet! ! Il leur dit pourtant — c’est
lui-même qui nous l’a référé —: « Ah 1
vous m’avez pris pour un pasteur et
vous vouliez me recevoir à votre façon ? Eh bien, je vous conseille de réserver une telle réception pour les vrais
pasteurs, qui vont arriver, si vous croyez encore de la leur faire ! ».
Un peu plus tard, vers 8 h., il y eut
une tentative de procession-démonstration, dans laquelle il y a eu quelques
cris de « Viva Orsara Cattolica ! »,
« Fuori i protestanti ! fuori il diavolo ! ».
Pour cette procession, le prêtre a été
frappé d’amende, vu qu’il n’avait pas
l’autorisation à la faire ! Mais on s’était
hâté de transporter, je ne sais quelle
fête pour mercredi soir, sous prétexte
que la présence de l’évêque serait requise ailleurs le jour même de cette
fête, et ainsi ils ont pu faire mercredi
soir, avec l’évêque, une procession
monstre pour le pays; et après la procession, sous prétexte que l’Eglise était
déjà pleine, ils ont obtenu de pouvoir
parler sur la place devant l’Eglise.
Un prédicateur que l’on avait fait
venir exprès à prononcé un discours,
dans lequel il y avait un peu de christianisme, et les calomnies habituelles
contre les Réformateurs et les protestants en général. Puis l’évêque a pris
la parole pour défendre son Eglise, ce
qu’il a fait assez habilement.
Et nous ? Nous, nous avons continué
notre travail sans être proprement dérangés, mais la surexcitation produite
par le son presque constant des cloches
pendant trois jours et trois soirs, et par
l’animation extraordinaire du village,
était un peu énervante. Les trois conférences publiques, dans chacune desquelles deux et même trois pasteurs ont
parlé, n’auraient pu être suivies par un
plus grand nombre, vu que notre salle
assez vaste, était bondée et qu’une
quantité de monde encore écoutait depuis dehors ; même le dernier soir, pendant la procession et le commencement
du discours du prêtre sur la place publique ! Donc, on nous a fait une énorme réclame 1 ! I
Quant à la Conférence de District,
proprement dite, elle n’a été composée
que de 12 membres, desquels deux seuls
laïques. Deux ont été empêchés par des
deuils d’assister. Pourtant, si la Conférence s’était tenue à Rome ou à Naples,
elle aurait peut-être été plus nombreuse 1 C’est ce sentiment qui a fait voter
à la Conférence l’ordre du jour suivant;
.«La, Conferenza esprime il vivo e
f a piçofohdo rincrescimento che diversi
« ministri non siano intervenuti alle sue
ì^a sedute e che tante’^chiese siano rima« ste senza rappresentanti ; fa quindi
« voti che per l’avvenire tutti adem. « piano a quello che dobbiamo conside« rare come nostro imprescindibile do« vere morale ».
Le Président de la Commission Exécutive lut un rapport de la gestion de
la Commission et un résumé détaillé des
rapports des Eglises. Mis en discussion
le rapport, la Conférence passa en revue les différentes Eglises et stations,
en s’arrêtant d’une façon spéciale sur
quelques-unes d’entre elles par le moyen
-'d’une discussion intéressante et tout à
fait fraternelle. Cette discussion sur
l’état et le besoia^es Eglises, conduisit
à la votation de rorà’redltj[our suivant ;
« La Conferenza, vista la necessità di
« istituire una Cassa Distrettuale, 'deli« béra che ogni Chiesa e stazione del Difi stretto contribuisca annualmente in
« favore di questa Cassa, in proporzione
« di L. 0,20 per ogni comunicante. Dette
« contribuzioni devono essere rimesse al
« Presidente della Conimissione Esecu« tiya entro Novèmbre ».
Ayant examiné la proposition synodale relative à l’éligibilité de la femme
aux charges ecclésiastiques, la Conférence, tout en reconnaissant le principe
que le vote devrait impliquer l’éligibilité, mais constatant qu’un tel principe
ne peut pas, généralement, être mis en
pratique, et ne croyant pas, de son côté,
que le temps soit venu pour l’introduire
dans nos Eglises, adopte, à l’unanimité,
cet ordre du jour;
« La Conferenza, esaminata la que« stione della eleggibilità della donna
« alle cariche ecclesiastiche, non crede
« che sia giunto il momento di portase <■
« una tale modificazione alla nostra Coti stituzione ».
A propos de notre presse évangélique
et surtòut de La Luce, la Conférence ne
vote pas un ordre du jour, mais «espri« me il desiderio che sia dato un mag« giore sviluppo al notiziario delle Chie«se, mediante un foglio da includersi
« unicamente nelle copie dirette ai mem« bri delle nostre Chiese ».
Sur la proposition du Président, M.
Banchetti, la Conférence exprime une
pensée affectueuse à la mémoire des
pasteurs docteirr Théophile Gay et G.
Quattrini, qui ont été pendant plusieurs
années à la tête de ce District.
Sont élus députés au Synode ; M. le
président de Tribunal William C affarci
(Reggio), M. le comm. prof. Emile Piovaneüi (Rome), M. le chev. docteur R.
Prochet (Rome), M. le docteur Thomas
Carusi (Borrello). Et suppléants; M. le
chev. Joseph Jannuzzi (Fuscaldo) et M.
le prof. Edouard Jandola (Naples).
La Commission Exécutive est élue
dans la personne de M. le pasteur Bertinat, vice-président, et M. Albert Vigliano, secrétaire. J. D. Buffa.
GOUBiilER DE L’EWNGEUSîTION.
L’Église d’Aosté de nos jours.
(Suite, D. N. précédent).
Maintenant les automobiles parcourent la Vallée en tous sens et même les
Vallées latérales. Il en passe des centaines au Petit St-Bernard, et on peut aller aisément au Grand St-Bernard en
automobile.
Jadis les Romains avaient été les'
premiers à ouvrir ici des routes et on
en trouve encore des vestiges.
La viabilité a une grande importance
pour la dissénûa^tion des idées. L’ap4->
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tfe St-Paul a souvent profité des grandes
routes que l’empire Romain avait fait
construire pour conduire partout ses
légions. Après les légions vinrent les
pionniers de l’Evangile.
Le premier noyau de l’Eglise d’Aoste
fut constitué vers le 1857; il était composé d’une vaudoise de Rodoret restée
fidèle à l’Evangile malgré qu’elle eût
épousé un catholique et de la famille Juvalta, originaire du Canton des Grisons.
La première inauguration du local de
culte remonte à 1857, 1® premier pasteur fut M. Georges Curie, français d’origine employé par l’Eglise Vaudoise.
Si jamais local a été bien placé, c’est
bien celui d’Aoste. Il s’élève précisément en face du monument que le clergé,
a érigé en l’honneur de la fuite de-'Calvin, vivant témoignagejiu-eirangement
des temps. Hepîefis^ent qu’en 1901
on a pu iaâugurer 1« nouvelle chapelle
totalement restaurée, car avant il fallait monter au premier étage. Maintenant la chapelle est au rez-de-chaussée
avec une belle façade. Nous y avons
aussi un magnifique orgue, don de M.
le commandeur Selve de Donaz.
D’Aoste, l’Evangile a rayonné tout
autour. Il y a des membres d’Eglise à
St-Pierre, à Gressan, à St-Christophe,
à Gignod, à Doue, à Allain et même
jusqu’à Ville sur Nus.
Nous avons là des membres d’Eglise
qui ont vraiment compris l’Evangile,
tel que l’horloger Broggi, qui fait imprimer à ses frais un almanach évangélique et qui évangélise continuellement
dans sa boutique.
Témoin aussi ce membre d’Eglise qui
fait, malgré ses rhumatismes, même
trois heures de chemin pour venir au
culte.
Nous avons de vivants témoignages
de foi. Si le feu de la persécution a dévasté l’Eglise d’autrefois, l’Eglise d’aujourd’hui est surgie de ses cendres pour
témoigner que Dieu est toujours fidèle.
Dans son immense miséricorde Dieu a
voulu que d’autres groupes de chrétiens
surgissent dans la Vallée,à Champ-dePraz, à La Salle, à Carema, afin que sur
toute l’extension de la Vallée les serviteurs de l’Evangile puissent annoncer
le salut.
Je regrette que l’exiguité de l’espace
ne me permette pas de m’étêndre davantage sur ce sujet, ne voulant pas dépassser la longueur de deux articles de
journal.
Si nous comparons l’Eglise d’Aoste
d’autrefois avec l’Eglise de nos jours,
nous verrons que dans le mouvement
religieux de 1536, la noblesse a pris une
large part.
L’avocat Léonard Vaudan, les gentilshommes Tillier, Besenval, Champvillain, de la Crête, Antoine de la Visière; les membres influents de la bourgeoisie Jean Bovet, Barthélemy Borgnoin, Chamdiou, Gay et Salluard, prirent part au mouvement de la réforme.
De nos jours, les riches et l’aristocratie
en général craignent de s’approcher de
nous, surtout pour cause d’intérêt et à
cause des honneurs humains qu’ils espèrent recevoir restant dans la religion
des pères. Le seul syndic protestant de
la Vallée est celui de Champ-de-Praz.
Toutefois nous ne pourrions donner un
jugement'équitable sur le mouvement
évangélique si nous nous limitions à regarder le nombre de nos membres d’Eglises inscrits sur nos registres. Nous
pouvons affirmer que les adhérents sont
plus nombreux que les membres effectifs d’Eglise.
Des progrès colossaux se sont faits
au point de vue de la viabilité et de l'instruction pnblique. A Donaz, grâce au
commandeur Selve, il y a de magnifiques écoles communales. A Aoste aussi
et même à Challant St-Victor et à Chailant St-Anselme, dans la vallée de l’Evançon qui débouche à Verrès nous
contemplons des édifices scolaires tout
à fait modernes. Avec l’application de
la loi Daneo-Credaro, nous verrons dans
un avenir prochain un grand progrès
au point de vue de l’instruction.
Il serait à désirer que l’on fasse aussi
un pas de plus pour le bien public, surtout pour les instituts hospitaliers. Ici
tous les instituts de bienfaisance sont
dirigés par les cléricaux et cette influence se fait sentir même à l’hôpital
mauricien d’Aoste.
Si nous avions à Donaz, au débouché
de la Vallée, un institut de bienfaisance
dirigé d’après les principes évangéliques
notre influence se ferait sentir davatage.
L’avenir appartient à Dieu seul.
Puissions-nous faire revivre ici le
glorieux passé, et pour cela que notre
vie soit consacrée totalement à la glorification de notre Maître. Nous sommes des témoins, et il faut que notre
témoignage soit ferme, voire même éclatant, pour conduire les âmes au glorieux
Evangile de Christ. G. Bert.
CHRONIOU^ÜOOISE
LA TOUR. Nous avons eu, ces deux
dernières semaines, trois décès : celui de
Joseph Jourdan des Boula (Chabriols),
âgé de 86 ans, homme intègre, ayant
gardé sa foi jusqu’au terme de sa course;
celui de Eynard Barthélemy, décédé à
l’hôpital, âgé de 46 ans, laissant une
veuve et celui de Guido Vola, notaire,
enlevé à l’affection d’une mère et d’une
sœur, ainsi qu’à celle de tous les parents
à l’âge de 31 ans. Ce jeune frère appartenait à une famille très en vue au milieu de nous, avait su en peu de temps,
gagner la confiance de son peuple, et
son départ laisse un grand vide à SaintJean comme à la Tour. — Les funérailles de M. Vola ont été imposantes par
l’immense foule accourue pour prendre
part au témoignage public que l’on voulait donner à la famille. Ont parlé à la
maison les pasteurs de la Tour MM.
Tron et Malan, et à Saint-Jean MM. les
pasteurs Gardiol et Bonnet, outre le
préteur M. Marco.
Nous tenons à exprimer aux familles
éprouvées notre sincère sympathie chrétienne, en ayant l’assurance qu’elles
sauront trouver auprès de Christ la réalisation de la grande promesse : « Venez
à moi, vous tous qui êtes travaillés et
chargés, et je vous soulagerai ».
— Le culte de dimanche matin, présidé par M. Malan, a été particulièrement solennel, à cause du sujet traité:
« Bienheureux sont ceux qui pleurent,
car ils seront consolés », et du deuil du
pasteur de la Paroisse, que le prédicateur, avec délicatesse, a présenté à Dieu.
— Una nuova pubblicazione di Storia
Valdese. La Società di Storia Valdese
è testé venuta in possesso di un prezioso
manoscritto della « Glorieuse Rentrée »
di Enrico Arnaud; manoscritto non di
pugno dell’illustre storico, ma costituente una versione anteriore a quella
stampata finora, con non poche varianti, alcune delle quali interessantissime.
Visto che l’antica edizione curata dal
Lantaret e del tutto esaurita, e considerato che una nuova edizione di quest’opera è generalmente desiderata, la
Direzione della Società deliberava la
stampa del manoscritto inedito, con introduzione e note del prof. G. Jalla, per
offrirne il volume come nùmero del Bollettino ai propri soci e porlo in vendita
a modicissimo prezzo.
Le persone che si prenoteranno, prima del 31 Luglio coir., mandando un
vaglia-cartolina alla Direzione della Società di Stona Valdese o alla Tipografia
Alpina, in Torre Pèllice, possono avere
il bel volume, di circa 240 pagine, ottima carta, caratteri elzeviriani, al
prezzo di L. 1,50 (ritirandolo alla Tipografia Alpina; aggiungere L. 0,25 per la
spedinone per posta). Il volume sarà
messo in" vendita nel prossimo Agosto,
al prezzo di L. 2,50.
CLpCAGO. Dès le début de 1913, notre jeunesse vaudoise, qui vient presque toute de Pral, a pris l’excellente
habitude de se réunir chaque deux dimanches pour un culte en langue française, consistant dans le chant, dans la
prière, dans la lecture de la parole de
Dieu suivie généralement de quelques
exhortations de celui qui préside, et
dans la collecte.
C’^t une vraie petite Union ayant
son président (Antoine Pons), son viceprési4ent (Philippe Berger), son trésorier f(Henriette Grill), son secrétaire
(Marianne Grill).
Quoique jeune encore, elle s’est déjà
rendue utile de bien des manières. Si
je suis bien renseigné, elle va envoyer
une contribution à l’Asile des Vieillards
de Saint-Germain. — Dieu veuille la
faire* prospérer !
—^ M. le pasteur Philippe Grill s’est
retiré de l’Eglise de Ohio Street, l’E^'L'se
des Vcàidois, comme on l’appelle, parce
que inôs gens en font partie, pour se
donner entièrement à une autre mission
dépendant aussi du Comité presbytérien et qu’il a dirigée lui-même pendant des années avec celle de Ohio. Son
succéfeenr dans l’Eglise des Vaudois est
M. P; Eant, un ex-prêtre vénitien qui
s’est éonverti au protestantisme il y a
nombre d’années.
— Dimanche soir, 25 mai, dans l’Eglise* de Ohio, devant un auditoire de
100 personnes, parmi lesquelles plusieurs catholiqués, M. lé pasteur P. Griglio de New-York a donné une conférence avec projections lumineuses sur
ce sujet: «.L’œuvre d’évangélisation de
l’Eglise Vaudoise dans l’Italie septentrionale ».
' fTôlit en nous pariant de cette œuvre,
M. Griglio nous a fait voir quelques-uns
des plus beaux monuments artistiques
de Turin, Milan, Venise, Florence, Pise,
Gênes et d’autres villes où l’Evangile
est prêché par nos pasteurs. Personne
n’a sommeillé ! Quant à la collecte, elle
a surpassé l’attente du conférencier: 16
dollars nets qui seront versés au fonds
« pro ...ciabot vaudois à New-York ».
Reporter.
NEW-YORK. M. le pasteur P. Griglio devant s’absenter pour quelques
mois de New-York, c’est M. le prof. Ph.
Guigo de Bloomfiéld qui a pris sa place
dans l’œuvre parmi les Vaudois.
% Reporter.
SAINT-JEAN. — Remerciement. Le
so^signé, prie toutes les personnes
qùlpe sont si spontanément dévouées
à Iftprodiguer leurs soins et leur bienveipince, lundi matin au Cimetière des
J al®, de recevoir ses très sincères reme&ements et l’expression de sa profon|e gratitude. E. DA VIT.
‘ICA (New-York). Une dépêche
nolâ apporte la triste nouvelle du décès
de |l. le docteur Stanley Tron, enlevé
à r^ection des siens à l’âge de 29 ans.
Il ^ ses études classiques à Pignerol,
Flolënce et Turin, après quoi, quoique
déji inscrit à la faculté de médecine de
Tu^, il fut attiré en Amérique par la
lettfe d’un ami de la famille, M. le docteur Ribet. C’est à Harward-BostonMaffiachusset, que notre jeune Stanley
étudia la médecine en y obtenant son
diplôme, ainsi que ceux des Etats du
Masèàchusset et de New-York, après
quoi il passa deux ans dans les Hôpitaux- de Lincoln Lying Hospital et
exerça son ministère à New-York même. En novembre dernier, il s’était fixé
à Utica, où un brillant avenir semblait
l’attendre, lorsque le fil de sa vie a été
tranché subitement.
Au pourquoi qui se pose tout naturellement, il ne nous reste qu’à dire:
Di^ le sait, et nous aussi nous savons
que toutes choses concourent au bien
de ceux qui aiment Dieu.
UNIONS eHRÊTIENNESi > q
Le Comité Universel des tJnionsChré-”
tiennes de Jeunes Gens me prie de rémercier bien sipcèrement les Unions des '
Vallées Vaudoises pour les collectes en
sa faveur.
Les sommes transmiseg. ^||t;■’été les
suivantes : Union du Èerfe, ‘ fis. ~3 —
Union de Bobi, 7 — Unioq de,St-J.eari,
10 — Union de Torre Pellice, to —^Col-’
ledte de la semaine de prière, r4,6o —
Union du Villar, 5. — Total frs. 49/60.
Mario Faechi ’ ï Chef du Groupe du Piémont."^
Opera Balaearla G. P.
I giorni di partenza e di arrivo per le
Squadre di ragazzi e di ragazze ammessi allá
cura marina gratuita di Pietraligure, sono
fissati come segue: ’ ? ,, ■
1“ Squadra: RaoaZzÈ di Torino, Alessandria, Carema, Pinerolo, S. Germano, PramOllo,
Pomaretto, Villasecca, Perrero, Massello, Villar PeUice. — Partenza da Torino; Mercoledì
9 Luglio, ore 10,40. — Ritorno a Torino: M«»'coledì 30 Luglio, ore 13,40. ,
I<a Direttrice di questa Squadra partijà,da S.
Germano il Mercoledì 9 Luglio, col treno delle
6,39, e la Sotto-Direttrice partirà d^ Torre
Pellice lo stesso giorno col treno delle 6,55.
2“ Squadra: Ragazze di Torre Pellice è?^Or-.
fanotrofio, Angrogna, San Giovanni__Paf-ií.
tenza da Torino: Mercoledì 30 Luglio, ore
10.40. — Ritorno a Torino; Mercoledì 20 Agosto, ore 13,40.
La Direttrice di questa Squadra partirà“^ r
Torre Pellice il Mercoledì 30 Luglio, col treno ì
delle 6,55. /
3“ Squadra: Maschi di tutte le località. — )
Partenza da Torino: Mercoledì 20 Agosto, ore J
10.40. — Ritorno a Torino: Mercoledì io Set- .
tembre, ore 13,40.
II Direttore di questa Squadra partirà da |
Torre Pellice il Mercoledì 20 Agosto, col treno 5
delle 6,55. ;
Il Presidente Ernesxò Giampiccou. *
PRO scuola ^ORMALE.!
12“ LISTA DI SOTTOSCRIZIONE. |
Comitato di Genova : Sig. Longo Giacomo, ’
pastore a riposo, L. 50 — Rev. Donaldo Miller, ^
50 — Sig. Decker Adolfo, 100.— Dott. Charbonnier Edmondo (Bussigny), 10 — Sig.ra C. j
Houseal, 5 — Sig. Deslex Alois, banchiere, 23
— Sig. Lampe A., 50 — Sig.ra Gross E-, io — ^
Famiglia Leumann, 50 — Sig. e sig.ra Mummenthalez. 20 — Sig-rn Hpmin^-Walter, 5 — *
Sig.na M. Perrou, 20 —Sig. eSig.ra P. Kut- ’
tei, 5 — Sig. A. C., IO ■—Sig. E.;,M., 10---,^'/,;,’.'
comm. Amedeo Bert, 100 -L Cav. Goetzlo#
Oscar, 25 — Sig.ra Goetzlofi Dora, 30 — Sig.
Revel Roberto, 200 — Sig.Ta Scaffhauser, 5
— Sig.ra Keller-Kind, 5 —Sig. Nardi Greco,
pastore, 5 — Sig. Leupold, io — N. N., 20 —
N. N., 20 — Sig. e sig.ra Rostan Francesco,
30 — Sig. Alimonda Giuseppe, 160 — Prof.
Rivoir Enrico, 50 — Sig.na prof. Rivoire Maddalena (2° versamento), 30 — Sig. Ricca Cosmo, 5 — Sig.ra Moreno M."R., 25 -— Sig. Canepa Achille, 5 — Sig. Cozzani C. A., 50
Sig.ra Alessi M., 2^ — Sig. Mustqn Adriano,
100 — Sig. Aman Lodovico, 100 ■— Sig. Bisognini Ferruccio, io. •
Totale Dodicesima lista L. 1.347,—
Liste precedenti » 55-548,65'
TOTALE GENERALE L. 56.895,65
Ab. payés et non quittancés.
1913: M. Gaydou, Monett - J. Lageard;
Envers Pinache - Jean Durand, S. Germain.
C.-A. Tron, Dpredeur-rei'pmsàbie.
Madame et Monsieur lë'
TRON se font un devoir d’exprim^ê^r
vive reconnaissance à tous les amis et
à toutes les connaissances, ainsi qu’à la
Paroisse de la Tour, pour là vivé syinpathie qui leur a été témoignée dans
leur deuil, à l’occasion du départ de
leur fils unique, si soudainement enlevé
à leur affection. ' , ‘
4
pICCOLA FAMIGLIA, noa conoscendo
agenzie, corca qua GIOVINE buon carattere, abile cucito, parli .francese. Eeferenze : Signora Bonavia, Corso Vinzaglio, 24,
Torino.
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» Martedì, Sabato e Domenica.
Mercoledì. Venerdì, Sabato e Domenica.
Mercoledì e Domenica.
Lunedì, Giovedì e Domenica.
Presso le suindicate Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni:
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 0[0, con un massimo credito di L. 10 000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio a! 3,50 0]0, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. 100
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’interesse del 3,50 0|0.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Centrale.
Servizio Cmsettedi Risparmio a domicilio: tali cassette vengono distribuite gratuitamente
dalla Cassa a chiunque possieda già. un libretto di risparmio nominativo o al portatore
con un credito di L. 3. ? ■ ‘.
Limitatamente alle Sedi di BARGE, TORRE PELLICE e BRICHERASÌO:
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 0[0, con un massimo
credito di L. 25.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
La Sede di Barge funziona anche da Esattoria del Comune stesso.
In tutte le Sedi SuQcursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o dj titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esigono le
semestralità.
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa. '
Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano :
Libretti pagabili al portatore al 2,75 GjO, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo risparmio fino alla concorrenza di L- 3000,
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
Operai sul lavoro. _________________
^ A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
Il Presidente ~ Il Direttore generale
C. Ferrerò di Cambiano. Franco Franchi.
VOLETE LA SALUTE??.....
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tonico ricostituente del Sangue.
ACQUA-NOCERA-UM-BRA
« Sorgente Angelica »
EsportaKlone in tutto il mondo.
frOduMloii« ««qua 10*000.000 di bottiglie.
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SORPRESA MERRUIGLIOSfl’
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fra due bimbi era Insorta una questiono
E parevan duo cani intorno a un osso.
La mamma li guardava In apprensione,
Ma sull'uscio però stava a ridosso.
Difficile è il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt’e due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par cha alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per stupor poi restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento della piccola tua prole.
L' acqua'
CHmiMH-MIGOME
preparata con sistema speciale e con iriaterie di primissima qualità, possiede le migliori virtà terapeutiche, le quali
soltanto sono un possente e tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante e limpido ed
interamente composto di sostanze vegetali, ,
^Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati e ssddisfacentissiffli anche Quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
Si vondt tento orotuinaU cho inodoro od ol potroilo da tutti i Farmacisti, Protumleri, Parrucchieri, Drochtsrt, Chincagllarl o Bazar.
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