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Cjnquante et unième année.
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I:
16 Juillet 1915
N. 29.
L ECHO DE8: VALLEE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
y
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Vallées Vaudoises . Pr. 2,50 ■— Italie.........Fr. 3,—
Etranger . . . «.............................. „ j’—
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Méditation —-Da 127® Assemblée générale de l’Eglise Presbytérienne
des Etats-Unis — To Italy — Per i nostri
soldati — Chronique vaudoise —Nouvelles et faits divers — Nouvelles politiques.
MÉDITATION.
La garde du cœur (i).
Nulle crainte dans le cœur de nos soldats assurés de la victoire dernière ! Quel
devoir pour nous de partager leur noble
confiance et de leur en donner sans cesse
la preuve ! Un grand artiste, par une inspiration de génie, a représenté deux de
ces braves, enfouis dans la tranchée, veillant aux avant-postes, s’interrogeant sur
les destinées de la guerre et traduisant.
leur seul doute par cette suprême interrogation: Pourvu qu’ils tiennent?
Pourvu que nous tenions, nous, éloignés des champs de bataille ? Nous tiendrons si nous gardons notre cœur de
toute crainte et si nous le prouvons à nos
défenseurs qui, dans les grandes et mornes plaines, dans les sombres forêts, au
sommet des montagnes, luttent, souffrent et meurent pour la patrie. Officiers'
et soldats nous disent qu’ils ont moins
souci des dangers de la guerre que du sort
de ceux dont ils sont séparés. A nous de
dissiper, sans nous lasser, leurs douloureuses inquiétudes. Un jour, à l’ambulance, au chevet de l’un de nos glorieux
blessés, je lui rappelai la célèbre parole de
Napoléon: A la guerre pour la victoire,
les troS quarts sont les forces morales.
Alors Æar deux fois d’une voix forte, il
dit: plais c’est tout, mais c’est tout.
L’/nergique parole du soldat nous rappel)/ que, ne connaissant pas les secrets
d^ batailles réservées aux chefs, la force
piiorale seule peut faire de lui l’ouvrier
de la victoire. Force morale, forcé religieuse, car pour être prêt à tous les sacrifices, même à celui de la vie, posséder
une puissance dont la source est en Dieu
est nécessaire. A nous, banîssant de notre
cœur toute crainte, de maintenir cette
force morale, notre arme sera la lettre
au soldat. ■
‘ La lettre au soldat, acte d’affection et
de piété, car là-bas, au front, l’heure de
l’arrivée du courrier est une heure sacrée.
Que cette lettre, attendue ■ avec impatience, soit toujours écrite dans un esprit
de prière, avec la certitude qu’elle est
destinée à réconforter l’âme. N’écoutons
que notre cœur pour révéler notre affection et notre tendresse, mais que rien ne
vienne trahir nos craintes et nos angoisses. Soyons saintement jaloux de nos
souffrances et gardons-en religieusement,
pour nous seuls, le secret. De nos ennuis,
de nos contrariétés, de nos difficultés
qu’il ne soit jamais question. Nos pensées
sont-elles douloureuses, que pas un mot,
alors même que nos larmes couleraient
silencieuses, ne vienne révéler le drame
intérieur. Des rigueurs, des duretés, de la
longueur de la guerre, qu’il ne soit jamais
question! L’Ecriture sainte nous parlé du
Sauveur comprenant qu’une vertu puissante sortie de lui avait guéri un malade.
Ainsi ie la^^ttre .au spl(^at, riche d’affection, d’espérance, de confiance, doit
sortir une vertu,qui maintiendra sa force
morale dans, le chemin de la guerre. Gardant ainsi nos cœurs, nous garderons
aussi le cœur de nos soldats.
Mais comment pourrions-nous oublier
nos prisonniers de guerre. Comment nos
pensées n’iraient-elles pas les chercher
sur la terre de désolation et d’exil ? Est-il
sort plus cruel que celui du prisonnier,
humilié, aipoindri, comme supprimé des
vivants, condamné à réprimer les mouvements de son cœur et ne pouvant plus
rien pour la patrie dont il ignore même
les destinées ? Avec quelle piété, avec
quel amour, avec quelle prudence doit
être écrite la lettre au prisonnier, cette
lettre que l’inflexible dureté des lois de la
guerre fera d’abord lire à l’ennemi. Et
cependant, sachons maîtriser notre douleur pour ne demander à notre cœur que
de révéler sa puissance infinie d’affection,
et que la letti’e, réduite aux seules nouvelles familiales, soit cependant pour le
captif comme une douce lumière dans les
ténèbres de l’exil ! Frank Puaux.
{L’Eglise Libre).
(i) Extrait du Discours prononcé au Temple de l’Oratoire, à Paris, le 21 mars 1915
ERNEST MICOL, de Chabrans
tombé au champ d’honneur.
La 121"'e Assemblée oénérale
Ile l’Efliise Presbytérieie ées Etats-Unis.
Les mille délégués de cette puissante
Eglise se sont réunis à Rochester, N. Y.,
dans l’Eglise du docteur Waldo Cherry.
C’est le jeudi 20 mai que cette assemblée
a initié ses travaux par un discours de
l’ex-m6dérateur sur les paroles de Paul:
« Regardant à Christ, le chef et le consommateur de notre foi ». La célébration
de la CÎène clôtura le culte du matin, qui
produisit en tous une profonde impression. Trois candidats se trouvèrent en
présencé'j)Our la modérature: le principal
de PridcètOn College, le docteur Stewart,
présidfet de VAuburn Seminary, et le
docteur Cornelius, président du Dubüque
Semiiidry. Au second tour, c’est le docteur Stevenson, président du Princeton
Seminary qui l’emporta, avec 502 voix
sur 82|à votants.
L’aÀseihblée s’occupa d’une manière
spéciale de Y Evangélisation, de VEducation, d!é la vie chrétienne et de son activitéy
de la coopération et de l’unité et du féformateuT Jean Huss. L’œuvre de l’Evangélisation a donné comme résultat la
conversion de 100.000 ames. Les Eglises
et un* certain nombre de personnes se
sont vivement intéressées à cette œuvre
qui a ^ne si grande importance aux Etats
Unis. Tout le travail a été fait a’éec une
dépense d’environ 70.000 francs.
T’assemblée a voté son bilan dans les
sommes suivantes : 1’ Home mission,
1.781.000 dollars; missions étrangères,
175.000 dollars; instruction, 150.000 dollars; presse et écoles du dimanche,
700.000 dollars ; bâtisses, 120.000 dollars ;
caisse des retraites, 175,000 dollars; évangélisation des nègres, 215.000 dollars;
colleges, 250.000 dollars; tempérance,
45.000 dollars, soit ün total de 4.686.000
dollars, qui correspondent à 24 millions
de francs. Voilà une Eglise qui sait marii'ef lés millioris parce qu’elle sait les trouver;'chaque membre du troupeau ayant
conscience de son devoir. Les fêtes én
l’honneur du réformateur Jean Huss ont
étèTènvoyées à cause de la guerre, mais
le rév. Patton fit revivre au milieu de
l’assemblée ce géant de la foi, qui la
' scellâ par son sang.
Lâ cause de la Société biblique fut
plaidèe parle doct. White. En 99 ans cette
société a mis en circulation 109.890.356
Bibjes ou portions de la Bible. — La
cauâe de la sanctification du jour du rer
pos.'ést chaudement appuyée par l’assemblée et plusieurs discours sont prononcés. On vote à l’unanimité un message au président Wilson, qui est un
presbytérien et qui a été président du
Prihceton Seminary. — L’assemblée, à
propos de Jean Huss, affirme son désir
de rester fidèle aux principes de la Réforination, c’est à dire de continuer sa lutte
contre les erreurs de Rome qui ne font
qu’augmenter, contre les prétentions de
cette Eglise qui prétend être infaillible
et qui agit comme telle, c’est à dire avec
la plus grande intolérance.
Il est heureux que les Presbytériens
des Etats-Unis aient su s’affirmer sur ce
poiiit si essentiel, visant ainsi à l’évangé
lisation des millions d’Italiens qui se
trouvent aux Etats-Unis. C’est une réponse digne à ces chrétiens lâches et sans
fibres qui voudraient vivre en paix avec
tout le monde, en sacrifiant tout ce qu’il
y a de plus sacré : la vérité et la liberté.
La question du Union Seminary a été
liquidée après lecture de trois rapports.
Il est bien entendu que ce Union Seminary n’a rien à faire d’officiel avec l’assemblée, d’autant plus que plusieurs professeurs se sont éloignés de la pure doctrine évangélique dans leur enseignement.
La question brûlante de la tempérance,
qui a le don d’exciter les esprits, a été
reprise avec une nouvelle ardeur et plaidée avec éloquence par M. Mac Donald,
du Canada. Il est évident que cette cause
est gagnée et que année après année, ce
sont de nouvelles victoires que l’on peut
saluer. Un bon nombre d’Etats sont déjà
pour l’abstention, aussi l’Eglise ne peutelle qu’appuyer en apportant son concours moral.
TO ITALY.
'O Italy, of old renown,
A day has come for thee
Thy sons, for generations down,
Have longed and prayed to see.
The skies of Europe darkly lower
O’er fields of bloody strife;
But, for true nations, such an hour
Means renovated life.
Amid the carnage and the noise
Of battle, thou may’s hear
A still and small but potent voice
Speak both to heart and ean
It is a voice which erewhile spoke
For the oppressed and poor.
Which proudly spurned the tyrant’s yoke—
It .spoke in great Cavour:
It spoke in wise Mazzini, too.
Full many a word for thee.
And, when thy nation’s friends were few.
Inspired thy unity.
In Garibaldi, too, it pled—
The valiant and the free.
Who, with his «Red-Shirts », fought and bled
Whate’er the odds might be.
The thunder from the Dardanelles,
Which drives the conquest home.
Is like to King Emmanuel’s
Before the gates of Rome.
What voice it this from storied past.
Which calls thee, Italy,
To place, the full crown, at long last,
On all this bravery ?
Thine Irredenta children tell.
Wilt thou not hear their cry ?
Thy friend Britannia loves it well—
The voice of Liberty !
(The Bulwark). C. A. Salmond.
2
PER I NOSTRI SOLDATI.
L'opera di assistenza morale e spirituale. • Si'
. IV.
E giunto il momento, ora che l’opera
del Comitato per l’assistenza morale e spirituale dei soldati evangelici è perfettamente organizzata, di chiamare nuovamente su di essa l’attenzione del pubblico
perchè ne comprenda l’importanza, la
circondi del suo favore, la sostenga con
simpatia, l’ainti con generosità.
Già alcune settimane prima che scoppiasse la guerra e mentre facevamo presso
il Ministero le pratiche per l’istituzione
dei cappellani militari valdesi — pratiche
coronate poi da felice successo — sorgeva
nell’animo così di chi scrive come di parecchi altri (A. Jalla a Torre Pellice, E.
Eynard a Genova, G. Griot a Milano, T.
Jervis a Torino), senza che l’nno sapesse
dell’altro, l’idea della costituzione di un
ente che prendesse a cuore l’assistenza
religiosa dei nostri soldati in caso di mobilitazione e di guerra. Fu così che venne
creato in Torino — fu scelta questa città
specialmente a causa della prossimità
delle Valli Valdesi — il Comitato per l’assistenza morale e spiriluale dei militari
evangelici che ha immediatamente organizzato in uno dei locali della CasaValdese,
15, Via Pio Quinto, un Ufficio, al quale
consacra ogni giorno gran parte del suo
tempo, con raro spirito di abnegazione,
la sig.na Margherita Turin, coadiuvata
da un buon numero di gentili signorine.
Fu prima cura di questo Ufficio il raccogliere la maggior quantità di dati possibili sui soldati evangelici mobilizzati e
mobilizzabili : lavoro lungo e difficile, che
portato già a buon punto e completato
continuamente con le nuove indicazioni
che ci giungono ogni giorno da parte delle
famiglie, dei pastori, dei soldati medesimi, — ci mette ormai in grado di segnalare ai cappellani ed ai pastori residenti
nella zona di guerra, i soldati evangelici
che si trovano nelle unità militari con cui
vengono in contatto sia al fronte, sia
nelle seconde linee, sia nelle regioni retrostanti.
L’opera del Comitato si è esplicata e
si esplica in secondo luogo con l’invio di
opportune pubblicazioni a tutti i soldati
evangelici le cui Chiese hanno aderito a
quest’opera. Ad ogni soldato è stato spedito il graziosissimo Nuovo Testamento
illustrato, edito dalla Società Biblica
Scozzese, la lettera d’italo Cristiano già
pubblicata nella Luce, una cartolina con
fraterni consigli, passi biblici ed indirizzi
delle principali Chiese Evangeliche nella
zona di guerra, un gruppo di cartoline
perchè ogni soldato possa informare speditamente il Comitato di assistenza dell’Ospedale in cui è ricoverato in caso di
ferite o malattie. Inoltre a tutti i soldati
appartenenti alla Chiesa Valdese viene
spedita regolarmente La Luce oppure
L’Echo des Vallées. Sono cosi migliaia e
migliaia di pubblicazioni che sono ormai
state inviate al campo; in taluni casi,
abbiamo potuto approfittare, per l’invio
di queste pubblicazioni, della squisita
cortesia degli stessi Comandi Militari.
Sono ora allo studio altre pubblicazioni, come è allo studio il progetto della
spedizione di libri di storia, viaggi, lettura amena, letture morali e religiose, riviste, ecc., che possano interessare e ricreare i nostri giovani nelle ore lasciate
libere dal servizio e nelle ore tediose delle
trincee quando non ferve la lotta. Chiunque abbia dei libri di cui consenta a disporre per questa utile missione li spedisca al Comitato d’assistenza che ne farà la
cernita e ne curerà, nel miglior modo possibile, la distribuzione alle truppe.
Vi è infine una sfera di attività a prò
dei nostri soldati, ancora più simpaticamente pietosa; l’organizzazione delle vi^^site pastorali ai feriti ed agli ammalati.
Non passa ormai quasi giorno senza che
al Comitato di assistenza vengano segnalati dei feriti od ammalati evangelici.' Se
non è conosciuto l’ospedale in cui si trovano, il Comitato d’assistenza fa le opportune ricerche; se l’Ospedale è conosciuto
viene immediatamente avvertito il Pastore più vicino, a qualunque denominazione appartenga, e il ferito o l’ammalato
viene visitato con la massima sollecitudine e notizie sue vengono trasmesse dal
Comitato alla famiglia.
Questa è l’opera modesta, ma di così
grande utilità pratica, alla quale vorrei
che ogni famiglia evangelica italiana contribuisca ed in ispecial modo e con maggiore generosità quelle che hanno qualcuno dei loro cari sotto le armi. Abbiamo
ricevuto, al Comitato di assistenza, centinaia e centinaia di cartoline che ci mostrano come qnesta iniziativa sia stata e
sia apprezzata dai nostri soldati. Molte
sono scritte con una ortografia, una sintassi, una ingenuità... commoventi: C’è
chi ci manda ipiàrisentiti ringraziamenti;
c’è chi ci manda i saluti più perfidi (fervidi) ma in tutti questi scritti troviamo
una nota di così profonda riconoscenza
che ci confonde veramente. Non volete
tutti aiutarci, cari lettori, a far sentire ai
nostri giovani esposti al fuoco del nemico
che pensiamo ad essi con vivo affetto e
che li sosteniamo con la nostra simpatia
e con le nostre preghiere ?
L’altro giorno un Pastore da noi avvertito della presenza di un ferito evangelico
nell’pspedale di una cittadina dell’Alta
Italia, vi si è subito recato. Il poveretto,
colpito da quindici pallottole di shrapnel
in varie parti del corpo, con un occhio
spaccato, solo in mezzo a sconosciuti, dolorante, — ha avuto da questa visita una
grande gioia. Se fosse stato il vostro figliuolo, il vostro fratello, il vostro sposo,
il .vostro amico ? Non volete tutti aiutarci, cari lettori, a moltiplicare queste
visite, che pur costano, ed a moltiplicare
cosi la gioia e la consolazione a chi soffre ?
Pubblichiamo qui un primo elenco di
offerte. Le persone che già ci hanno aiutato sappiamo che ci aiuteranno ancora:
per non pochi dei nomi qui sotto indicati
si tratta soltanto di un primo versamento.
Ma confidiamo che a questi primi volonterosi verrà ad aggiungersi immediatamente una lunga lista di altri da ogni
parte d’Italia, dall’Alpi alla Sicilia.
Ed a tutti diciamo un grazie di cuore
a nome del Comitato di assistenza ed a
nome dei nostri soldati.
Ernesto Giampiccoi.i.
Sig.ra Maria Giampiccoli i) 5,Sig. Lanfranco » 5,—
Prof. G. D. Prochet » 10,Sig.ra Goss-Turin » 25,—
Sig. Primo » 10,Sig. Cocito-Tnrin » 10,Sig.na Maria Tellini » 5,—
Sig.ra Matilde Prochet » 6,—
Sig. Gerber » 3,—
Sig.ra V. Bosio-L’Orsa » 20,—
L. 679,—
Sig.ra Sofia Servettaz L. 50,—
Sig. Carlo Decker » 50,—
Sig. Alb. Prochet » 20,—
Sig. Ern. Giampiccoli » 50,—
Sig. Fed. Balmas » 20,—
Sig.ra Gust. Decker » 20,—
Sig.ra Val. Perazzi » 20,—
Sig. Ern. Turin » 10,—
Sig. Gust. Turin » 10,—
N. N. » 5,—
Ten. Rivoiro » 30,—
Sig.ra Gust. Decker (2° vers.) » 10,—
0. C. » 50,—
Sig. e sig.ra Ang. Long » 10,—
Sig. Luigi Rivoire » 5,—
Sig.ra e sig.na M. e B. Prochet . » 10,Sig.ra Decker » 10,—
Sig.ra Gay-Gutknecht » 10,Amato Jalla » * 10,—
Sig.ra Adolphe Pellegrini 9 25,—
Sig.ra David Pellegrini 9 25,—
Sig. Ferdinando Hurter » 20,—
Sig.ra Clara Sandoz » 50,—
Sig.ra Max Pellegrini » 25,—
Sig.ra M.ta Godin v. Gay » 10,Sig.ra Goss-Rostaing 9 5,—
Sig. Otto Kuhn 9 20,—
I doni (cartoline-vaglia, raccomandate,
assicurate) sono ricevute con riconoscenza :
dal prof. Ernesto Comba, 51, Via Serragli, Firenze ;
dal sig. Ernesto Giampiccoli, Torre Pellice;
dal sig. Carlo Decker, 6, Corso Re Umberto, Torino;
dalla sig.na Margherita Turin, 15, Via
Pio Quinto, Torino;
dal sig. C. A. Tron, pastore. Torre Pellice;
dalla sig.na C. Beckwith, Torre Pellice.
Ad uno dei prossimi numeri altri particolari sopra un altro ramo di attività a
favore dei soldati.
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOUR. Dimanche dernier ont eu
lieu les obsèques de Lydie Berlin née Bouchard, enlevée en quelques jours à l’affection des siens, décédée à l’Hôpital. Un
nombreux convoi a accompagné ses dépouilles mortelles au champ du repos. —
Nous recommandons à Dieu le mari et
les trois orphelins.
— Nous rappelons que, si le temps est
au beau, il y aura dimanche prochain, à
10 heures et demie, un culte à la Sea de
la Tour.
— Le Rapport du Consistoire est sorti
de presse et va être incessamment distribué aux membres de la paroisse.
— Au nombre des maîtresses qui ont
obtenu leur diplôme à l’Ecole Normale
de Pignerol, nous devons encore ajouter
les noms de M.lles Lydie Rostan de la
Tour, d’Ida Pons du Perrier et de Eveline Geymonat de Bobi.
POMARET. Notre Eglise a déjà payé,
elle aussi, son tribut à la guerre.
Deux de nos jeunes soldats ont été
blessés dès les premiers jours des hostilités, mais sont heureusement en convalescence anprès de lenrs familles.
Trois autres sont vaillamment tombés
au champ d’honneur. Ce sont: Louis Baret, d’Envers Pinache, et Albert Revel, du
Pomaret, appartenant au Bataillon Fénestrelles, du 3° régiment Alpin, morts
le 12 juin dernier, et Emile Long, de Pérouse, mortellement frappé le 5 courant,
jour de son 27.me anniversaire.
Ce jeune frère, après avoir terminé ses
études au Collège de La Tour, avait embrassé la carrière militaire. Il avait déjà
obtenu, depuis deux ou trois ans, le grade
de lieutenant dans le U régiment Bersaglieri. Bataillon Cyclistes, et au moment
où l’avenir lui souriait, il a achevé sa
course ici-bas en mourant pour sa patrie.
Nous exprimons encore aux familles
si vivement éprouvées toute la sympathie
avec laquelle nous les suivons dans leur
deuil. L.
PRARUSTIN. Un de nos jeunes soldats gravement blessé, mais en voie de
guérison, c’est M. Pasquet.
RORÀ. À la liste des soldats Vaudois
tombés au champ d’honneur nous devons inclure le nom de notre jeune frère
M. Besson.
SAINT-GERMAIN. Cinq militaires
Vaudois appartenant à cette paroisse ont
été blessés dans les combats, spécialement à Montenero, dans le courant de
juin. Ce sont Martinat Auguste, du Chiotas, blessé à la main; Combe Albert, des
Martinat, blessé à la joue; Soulier Emile,
de la Malana, blessé au bras ; GUI Louis,
des Gondins, à la poitrine; Constantin
Charles (Marquise), blessé à la tête.
Les blessures ne sont pas graves heureusement, et tous sont guéris ou en voie
de guérison. Ils ont obtenu de passer
quelques jours de convalescence chez eux.
Un autre jeune homme de la paroisse,
Bertalot Charles (Gondins), a snccombé
au Montenero, frappé à la tête par un
boulet autrichien. « J’ai enseveli son pauvre corps, écrit le chapelain vaudois M.
Pascal, et j’ai eu avec les soldats de sa
squadra un service funèbre des plus
émouvants ».
Bon nombre de mères de famille et de
jeunes filles travaillent maintenant à préparer des paquets d’objets utiles pour les
envoyer aux soldats qui sont au front.
C’est une manière de leur montrer qu’on
ne les oublie pas dans leurs fatigues et
dans leurs dangers.
TURIN. Notre Rapport ne sera pas
long cette année.
Les graves événements dont, depuis
des mois, le spectacle nous frappe ffi’un
étonnement douloureux et nous remplit
d’une anxiété croissante; l’incomparable
solennité du moment historique auquel
l’Italie — et par conséquent notre Eglise
avec elle — paraît être arrivée; l’incertitude, voire le profond mystère, où
plonge pour toutes les activités le jour de
demain ; voilà autant de raisons qui nous
poussent au recueillement et à la prière
plutôt qu’à une étude ample, sereine et
détaillée du travail accompli pendant
l’année ecclésiastique qui vient de finir.
Il est, en effet, dans la vie des peuples
comme dans celle des collectivités religieuses des heures exceptionnelles où, à
travers une crise tragique, de nouvelles
forces entrent en jeu. Sous leur poussée,
c’est un pas décisif qui s’accomplit dans
l’histoire.
Un seul besoin s’empare alors des âmes
croyantes, unique, impérieux: le besoin
de se chercher, de s’unir étroitement les
unes aux autres et ainsi groupées d’implorer le Maître tout-puissant des destinées humaines. Car seul II peut par son
Esprit diriger ceux de qui dépendent les
décisions suprêmes et par sa force prépa
rer ses enfants aux sacrifices, aux épreuves, aux œuvres nouvelles qui les attendent. \
Nous traversons une heure semblai^le,
aussi tandisque la parole du Christ; Aie
soyez point en souci du lendemain... à chaque jour suffit sa peine, résonne dans notre souvenir avec un saisissant accent
d’actualité, invitons-nous tous les membres de la paroisse à multiplier leurs prières pour que Dieu accroisse le foi de Son
peuple, qu’Il le conserve fidèle à sa vocation et quelles que soient les voies où II
l’appellera à servir et à glorifier Son Nom
qu’Il le trouve toujours prêt et soumis à
Sa volonté bonne et parfaite.
Cela dit, nous pourrions sans autre
donner la parole aux chiffres si nous ne
tenions pas à exprimer auparavant un
double sentiment que la gravité de l’heure
présente rend plus sensible à nos cœurs.
Il s’agit tout d’abord d’un sentiment
de profonde sympathie, de véritable affection chrétienne pour tous les membres
de notre grande famille que l’épreuve a
frappés.
Chaque année qui passe ne manque
jamais de laisser des traces douloureuses
sous la forme de deuils, de maladies, de
préoccupations de toute nature. Ces
traces se sont accrues cette année de bon
nombre de séparations suivies tout na
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A
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I
3
turellement d’appréhensions et de craintes au sujet des bien-aimés que la guerre
a dispersés au loin. Aussi beaucoup de
cœurs parmi nous vivent-ils dans une attente douloureuse. D’ailleurs, il y a tant
d’ombres et de* tristesse dans l’atmosphère qui nous enveloppe que les épreuves inévitables de la vie quo tidienne, elles
mîmes revêtent je ne sais quel aspect
plus lugubre encore et quelle plus pénétrante saveur d’amertume. A tous les
affligés, à tous ceux qui ont perdu la paix
de l’esprit soit parce qu’ils vivent dans le
passé en se souvenant, soit parce que
tout leur être est tendu vers l’avenir dans
une attente anxieuse, nous adressons ici
une simple mais chaude et sincère parole
de sympathie. Et nous les assurons que
si nous n’écrivons pas leurs noms sur ces
pages ces noms sont présentés au Souverain Consolateur par nos ferventes prières d’intercession. Hommes frères ! élargissons nos cœurs afin que tous les éplorés parmi nous sachent et sentent qu’il y
a de la place pour eux.
Il s’agit ensuite d’un sentiment de gratitude envers le Seigneur pour les expériences bénies dont il n’a cessé de nous
réjouir. Que les ombres du soir ne bannissent pas de notre souvenir les beautés
rencontrées le long du sentier. Certes
nous sommes encore loin d’avoir atteint
l’idéal que se proprose toute église chrétienne.
■ Il nous est même arrivé —■ précisément aux heures les plus belles ^ d être
poursuivis par la pensée de ce que seraient nos cultes, nos œuvres, le témoignage évangélique dans cette ville si tous
ceux qui portent le nom de chrétiens
étaient pleinement conscients des devoirs — ou plutôt des privilèges — que
cette qualité présente à leur conscience
et propose à leurs efforts : si aux oreilles
de tous et avec la même force de persuasion résonnait cette parole du Maître :
« Que faites-vous d’extraordinaire J,». ■
Toutefois ne soyons pas pessimistes et
sans détourner nos regards et nos aspirations de l’idéal, sachons reconnaître les
bénédictions divines et en rendre grâces.
Les auditoires réjouissants aux cultes,
même au cœur du long et rude hiver dernier; le nombre des communiants aux
différents services de Sainte-Cène; les
classe^ de catéchisme bien nourries et
suives très régulièrement par les élèves ;
les J|oles du dimanche ainsi que celle du
jevuB qui ont conservé les traditions des
aiw^es passées, cet ensemble de faits en(^urageants nous prouve que, malgré
/Tout, la vie spirituelle ne s’est pas refroidie et que si dans ce domaine bien des
progrès sont encore à réaliser il existe
les éléments pour les chercher sous le regard de Dieu.
C’est avec la même satisfaction que
nous signalons le maintien dans notre paroisse de l’esprit de générosité. Etant
données les circonstances actuelles, cet
esprit se rapproche fort de l’esprit de sacrifice. Preuve en soit, pour ne citer qu’un
exemple, le succès de la collecte extraordinaire en faveur du Comité d’Evangélisation. Et si les entrées pour les Frais de
culte et pour VHôpital marquent une légère diminution en comparaison de l’année dernière cela est dû au fait qu un certain nombre de contributions à ces deux
caisses — et non parmi les moindres —
ont manqué pour des raisons de force
majeure.
Oui, le Seigneur a été fidèle : au travers
de nos difficultés Son action ne s’est pas
démentie.
Raison de plus pour que nous nous recueillions en prière. Que rien ne se perde,
ni des grâces dans le passe, ni des sacri
fices qui peut-être nous seront demandés
dans l’avenir. Si nous serons santifiés
par le Seigneur et dans nos personnes et
dans les vicissitudes de notre Eglise nous
goûterons l’expérience de l’apôtre Paul:
Que toutes les choses concourent au bien
de ceux qui aiment Dieu.
Rien de spécial à signaler pour le moment dans la marche générale des œuvres directement administrées par les
Consistoires, savoirVHôpital, VOpéra Balnearia et la Diaconie. Si l’année se clôt en
nous laissant l’espoir que ces œuvres
pourront continuer à faire du bien nous
le devons aux généreux et fidèles amis
que Dieu a inspirés. « Conservez-nous
votre sympathie et votre appui efficace,
et même, s’il est possible, accroissez-les ».
C’est la chaleureuse prière que nous leur
adressons et que nous unissons à nos remerciements bien sentis.
Nous tenons à féliciter une fois de plus
nos chères sœurs de la Société des Dames
protestantes pour leur ministère en faveur
de l’enfance pauvre. Quoique cette œuvre ainsi que celles dont nous donnons la
liste plus bas ne soient pas directement
administrées par le Consistoire, nous sen-»
tons trop quel privilège il y a pour une
Eglise à être entourée d’un tel réseau
d’activités bienfaisantes pour, ne pas demander à l’Auteur de tout vrai bien de
les enrichir de Ses bénédictions.
La paroisse compte 258 électeurs sur
1008 membres. Les contributions se sont
elevées à frs. 55.339,37 pour une quantité
d’œuvres diverses.
Vos bien dévoués: Albert Prochet,
président; Frédéric Balmas, vice-président; Guglielmo Del Pesco, pasteur;
Gustave Decker, ancien; Georges De
Fernex, id. ; Rodolphe De Planta, id. ;
Ernest Sandri, id.; William Decker,
id.; Federico Avondet, id.; Valeriano
Perazzi, id.; Adolphe Prochet, id.;
Henri Schalck, id.j Francis MonNEV, id.
{Extrait du Rapport du Consistoire).
— Au nombre des fils de pasteurs se
trouvant sous les drapeaux, nous ne voulons pas oublier celui de M. Giampiccoli,
ni celui du prof. Jean Ribet.
VALDESE, N. C. Quatre nouvelles familles vaudoises sont venues s établir à
la colonie. Ce sont celles de M. Philippe
BounoUs (orig. du Crouset), de M. le géomètre Henri Clôt (ancien élève du Collège
^de La Tour), de M. J.-P. Rostan et de M.
Philippe Ghigo (Praly).
MM. Bounous et Clôt sont venus pour
fonder ici une fabrique de dentelles. Leur
bâtissé est en construction et les machines, automatiques, vont arriver. Ils commencent avec un capital de plus de 150
mille francs et le succès leur est assuré.
MM. Rostan et Ghigo commenceront
par une boulangerie, puis ils implanteront aussi une fabrique de pâtes d’Italie.
Et si les premiers feront de bonnes affaires dans le monde féminin, ceux-ci peuvent compter sur le bon appétit des deux
sexes.
Une autre famille, celle de M. Jean
Barus, est revenue de l’Arkansas et travaillera la ferme. M. François Pascal
(orig. des Fontaines), revenu de Pittsburgh, s’est placé ici comme électricien
de la fabrique-de bas (Waldensian) et de
la filature de coton.
M. le pasteur Jean Pons de Rochester,
venu pour prendre sa famille, qui avait
passé l’hiver ici, s’est arrêté une quinzaine de jours à la colonie et nous a prêché deux bons sermons.
M. le past. prof. A. Clôt, vient d’arriver avec sa famille. Nous aurons le plaisir de les avoir parmi nous pendant ces
mois d’été, ce dont nous nous réjouissons.
Notre infatigable représentant, qui tout
dernièrement a accompli le miracle connu
sous le nom d’Italian Branch de.la. WaZdensian Aid Society, devrait jouir de
quelques mois de vacance complète.
Mais, il h’était pas encore arrivé que déjà
le bruit de ses projets d’incursipns dans
les Etats du Sud avait couru.
— J’aurais fini pour aujourd’hui, mais
mon petit doigt voudrait ajouter un
mot (lç| petits doigts sont toiis bavards...
et qu’l a-t-il qu’ils ne sachent pas ? on
les appelle auriculaires I): « La colonie de
Valdesè, bien acheminée au point de vue
agricole et industriel, pourrait devenir
un centre de villégiaturé recherché par
les Vaudois d’Amérique et par nos amis.
Nous sommes dans la « terre du ciel et
du saphif » nous aussi, aussi bien que le
Blue Ridge et Asheville, qui n’est qu’à
un saut d’ici. Et nous avons des collinettes et des élévations pittoresques. La crête
qui aboutit à Higk Peak, d’où Ton jouit
d’un panorama superbe, pourrait se couvrir de villas et d’hôtels. Les capitalistes
de Morganton auraient déjà mis la main
à l’œuvre, si le chef de l’entreprise n’était
pas mort. High Peak a déjà été divisé en
lots et le nom du premier hôtel qui devait y surgir était déjà trouvé (WaÎden
Park). Mais, pour commencer il ne serait
pas nécessaire de monter sur la crête. Un
petit hôtel au centre même de la colonie,
avec restaurant ouvert toute Tannée pour
les ouvriers des fabriques, ferait probablement des affaires. Pain, lait, beurre et
œufs (frais, macaranis, viande de veau
souvent, poules toujours, légumes...,
fruits magnifiques, raisin du plus beau ...
eau excellente, vin blanc et vin rouge... ».
Arrête ! arrête ! Mon petit bonhomme,
l’Etat de N. C. est « sec ! », on ne peut pas
servir du vin dans les restaurants ! Fais
tes excuses à M. le Directeur et... pose la
plume. Bals Ille.
VILLAR. La chaire du Villar a été occupée la premier dimanche de juillet par
M. le prof. A. Jalla et le deuxième par le
pasteur de la Tour M. C. A. Tron.
nace de mort a extorqué de grandes sommes des Arméniens et des Assyriens. On
a torturé l’archevêque d’Ourmia et on
lui a volé 3.000 touman. De source sûre,
on dit que le consul turc a pillé tous les
riches chrétiens et avec 80 caisses de
joaillerie, d’argenterie, etc., est retourné
en Turquie.
Le bureau central arménien de secours
pour les réfugiés à Tiflis reçoit la dépêche
suivante de Dedeagatch :
On apprend de Constantinople qu on
massacre systématiquement dans la région d’Erzeroum et de Zeitoun. Des rencontres sanglantes ont eu lieu entre Arméniens et Turcs à Bitlis, à Van et à
Mouce; révolte en Cihcie; des pillages,
des tueries, des viols à Eghine et dans
toute la petite Arménie. Toute la popuiatipn chrétienne est littéralement ruinée.
Le sultan a lancé un décret pour désarmer tous les soldats arméniens de 1 armée turque. À Trebizonde on a massacré
trois jours; le gouverneur a dû même
appeler des soldats pour achever l’œuvre
de la foule. {Journal de Genève).
Nouvelles et faits divers.
ARMÉNIE. On écrit d’Ormnia au
journal arménien Horizon de Tiflis:
Nous sommes en deuil et nous continuons à vivre dans la terreur. Tous les
villages de notre province ont été incendiés après avoir été pillés totalement par
les Turcs. En ce moment-ci, il y a environ
3 à 4.000 tués. Les gens massacrés ne sont
pas encore ensevelis. Des femmes, des enfants, des prêtres réfugiés dans les églises
ont été découpés en morceaux et après
le pillage des églises on les a brûlés. Les
prisonniers sont sans nombre. Les femmes de tout âge ont été violées.
Les survivants, au nombre de 20.000
sont réfugiés chez les missionnaires nmé/
ricàins et catholiques. Ces malheureui| ,
ont à peine un morceau de pain sec par
jour. 11 n’y a que les chrétiens de la ville
qui n’aient pas été massacrés, mais ils attendent à chaque instant le massacre qui
les guette. Dans l’état où nous nous trouvons nous ne pouvons pas nous défendre;
leâ missionnaires ne peuvent non plus
nèus protéger.
Depuis deux mois on n’entend plus le,
son des cloches, toutes les églises et les
lieux saints ont été profanés, les croix et
les livres saints mis en pièces et souillés.
Les chrétiens n’osent plus sortir de
chez eux et on ne peut même pas conduire les morts jusqu’au cimetière pour
les ensevelir, tant la terreur est grande.
Si le secours tarde encore, les melheureux
survivants risquent d’être massacrés
d’un moment à Tautré.
Joür et nuit, nous implorohs la protection des notabilités persanes, mais elles
refusent de nous donner refuge, tandis
que le gouvernement persan local allègue
son impuissance. , , ........
Sur Tordre du consul turc d’Ourmia, la
soldatesque turque est entrée par force
dans la mission américaine et sous me
Nouvelles politiques.
Nous voudrions pouvoir annoncer de
grandes victoires, un pas en avant décisif,
mais nous devons nous limiter à signaler
les actes de bravoure accomplis par nos
braves soldats et nos héorïques officiers.
Il n’y a paâ'xie recul, au contraire, il y a
de nouy^ljel positions conquises tout le
long»de|¿lígW il y a une, prise de possession aussitôt assurée et fortifiée, il y
a des assauts de l’ennemi repoussés régulièrement avec vaillance. Souvenonsnous que jamais armée n’a p devant
elle des obstacles aussi formidables, des
rochers inaccessibles rendus encore plus
dangereux par le travail de Tlionime. En
tenant compte de tout cela nous saurons
comprendre et patienter. Nos braves soldats serrent de près Gorizia qui ne tardera pas à tomber entre nos mains.
„.Nous devons déplorer la perte du
croiseur AmaZ/i, siluré parles Autrichiens ;
presque tout l’équipage a pu être sauvé.
Cette perte ne peut pas influer sur l’efficacité de notre flotte qui saura agir au
bon moment.
Signalons aussi la visite du général
Porro âu président Poincaré et au général Joffre. Notre sous-chef de l’état major a offert au Président de la République, au nom de S. M. le Roi, la haute distinction du collier de la Santissima Annunziata. Il eut aussi l’occasion de visiter
les armées françaises et anglaises sur le
front assistant à un duel d’artillerie.
Cette visite ne pourra que fortifier les
liens des alliés et conduire à une entente
toujours plus intime.
L’emprunt national d’un milliard paraît devoir réussir et il y a de l’élan surtout dans les grandes villes.
L’hon. Barzilai, originaire d’Istria,
vient d’entrer dans le ministère comme
ministre sans portefeuille.
Les Russes, qui paraissaient battre en
retraite, ont infligé un terrible échec aux
Autrichiens et aux Allemands, qui sont
tout étonnés de se voir ainsi arretés clans
leur brillante victoire. La Russie réserve
d’autres surprises aux Allemands.
Les Allemands viennent de perdre
leur croiseur Koënisberg, qui était gardé
à vue depuis sept mois.
Les Français ont aussi perdu leur fameux Carthage, fameux pour nous Italiens, à cause de la menace de la France
pour l’avoir arrêté sur mer lors de la
guerre en Lybie.
Les Anglais ont étonné le monde entier par leurs souscriptions à l’emprunt
national. Ce sont des milliards et des milliards qui éblouissent et qui disent la
puissance financière de cette nation.
Ab. payés et non qmttancés.
1915: P. Bounous (Uruguay) pour 13 ex.
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Gridavan tutt’e due a più non posso
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Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia:
Anzi dir si dovrebbe che le garba,
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