1
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie et Colonies italiennes . , . ^ .
■Etranger...............
Plusieurs abonnements à la même adresse
On s'abonne: à Torre PeUiee, au Bureau d’Administration de l'EcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAIE D'AVANCE.'
S’adresser pour la Rédaction, au Doct, ALBERT PjCCA, fzsUvr ' Bcbbio Pellia
(Torino) — pour l'Administration, au Burecu du journal, Via Wigram, N* 2 Torre Penice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journaL
Tous les changements d'adresse coûtent sa eantlnaas, sauf ceux du commencement de l’année.
Le niunéro: 25 centimes o
Que toutes les choses vraies, honnêtee, justes, pures, aimables..« dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. ÏV, 8) .
OllieielaUñdeDiilnil
MM. les Présidents,
MM. les Membres des Consistoires.
Chers frères.
Nos différentes activités religieuses ont,
désormais, repris letur pleine marche d’hiver ; aussi nous limitons-nous à vous
adresser nos meilleurs vœux, afin que
cette marche s'intensifie et s’accélère
(sans ja^nais devenir de ragitation) et
que notre activité puisse être abondamment bénie par le Maître.
Pour ce qm mus concerne ici, nous attirons votre attention sur quelques
« points » particuliers.
1" Les paroisses de Pral\ Pormret,
Massei, Perrier-Maneille et La Tour recevront la visite ordinaire officielle d’église : le Setcrétaire présidera, D. v., les
deux premières ; le Président les trois autres; et le Vice-Président se dispose à ac'compagner ses deux cdlègues partout,
dans là mesure du possible'.
2“ Nous avons fixé un échange de
chaire général' pour tout le District ; le détail —• ainsi que le sujet que nous aimerions voir traité, en tout cas, à âôté des
autres sujets, en cette occasion — sera
communiqué par Circidaire à MM. les Pasteurs.
3” Par les « examens de quartier », ou,
n’importe, par les réunions sur mmaine,
nous vous invitons instajmnent tous à étudier un sujet qui, certes, n’est pus nouveau...
mms qui est cependant, hélas, toujours
ncttiel ■: la fréctuentation des cultes. Que
chacun s’y prépare sous le regard de
Dieu !
Et que, à cet égard aussi, cette nouvdle campagne d’hiveir marque un réel
progrès dans ms chères Eglises par le salut et la sanctification des âmes.
Veuillez agréer, chers compagnons d’œuvre, avec nos meUlems souhaits de bénédiction, nos salutations fraternelles.
Pignerol, le 8 novembre 1937.
Fos dévoués :
L. Mar,u:da, pasteur, président
Doct. Mario Ferrerò, vice-président
Doct. O. Peyronel, pasteur, secrétaire.
pardon.
Deux hommes pieux avaient eu, dans
une heure d© tentation, une vive querelle
ensemblfe. L'un d'eux, fortemetat repris,
dans sa conscience, se souvint des paroles
de Saint Paul « que fe solteil ne se couche
pas sur votre colère ». Voyant 1© jour approcher de sa fin, il ne put résister pl*us
tongtemps à la voix de la divine Parole
et s’en alla heurter à la porte du voisin,
avec qui il s’était disputé. (3elui-d étant
venu ouvrir, recula d'étonnement et referma la porte. Mais te premier se hâta
de lui crier, de la rue, ces simples paroles : « Frère, le soteil va se) coucher ». Il
n’en faïut pas davantage ; cette salutation inattendue brisa te cœur de son atni
et en bannit toute rancune. « Entrez,
frère, entrez ! », s’écria-t-tt en rouvrant
sa maison, et ils furent bientôt dans lès
bras Tun de l’autre.
1H. lu Pastnis, iii DMm et aei
Meiies les (Hei. I tous les Inlt di dut.
La Commission du Chant sacré désire
vous adresser un appel particulièrement
instant en faveur du chant, au moment
de la reprise des différentes activités au
sein de nos Eglises : c'est qm, pendant
les mois qui soni devant nous, nom travaillions, avec >un zèle renouvelé et éclairé,
at^ec un enthousiasme passionné et persévérant, à V amélioration du chant.
Nous avons souvent constaté qm, dans ptesieur.s de nos Eglises, la musique laisse beaucoup à désirer ; une tradition ancestrale,
voire séculaire, veut qu’on en fasse et on
en fait ; mais elle est loin d’occuper la
place — nous pensons surtout au culte
du dimanche matin — qui devmit être
la sienne. Sans vouloir faire du pessimisme — nom savom, '^ailleurs, que
par-d par-là des bonnes volontés éclairées
ont su créer une atmosphère rrmdoale
pure et bienfaisante —- nom pouvom affirmer que chez un trop grand rvombre de
nos membres d’Eglise la pim parfaite
indifférence se manifeste quand il s’agit
de la musique sacrée. Personne n’en conteste l’utilité ni voudrait sa suppression ;
mais trop peu nombreux sont ceux qiù
s’y intéressent vraiment. '
Avom-nom le sentiment qm Dieu nms
a bénis ? Et alors qu’un chant de joie et
de reconnaissance jaillisse de nos cœurs.
Toutefois que notre chant ne soit pas simplement un hymne d’allégresse ; ü doit
être une puissance qui pénètre d’une divine présence nos organisations humaines.
Dans nos Eglises il faut donc qm le chant
s'élève, fervent et vivant, pour dire à
Dieu la reconnaissance des dîmes sauvées
et pour que la gloire de l’Etemd et Sa présence remplissent nos sanctuaires. En
d’œutres termes, notre culte ne doit pas
être seulement un enrichissement pour
notre esprit; ü faut qu’il soit, par le
nii/yen du chant, une rencontre glorieuse
et bénie avec notre Sauveur.
Voüà le noble but que nos Sociétés Chorales doivent se proposer. Et nous Mir
souhaitons de tout notre cœur de pouvoir
l’atteindre par un effort persévérant et
avec l’aide d’ErvHaut.
La Commission a fixé, d’accord avec les
Pasteurs intéressés, de célébrer le dimanche du chant dans les paroisses d’Angrogne et de Vûlesèche. Elle visitera, dans
la mesure du possible, lês Chorales de nos
différentes Eglises.
Elle a en outre décidé que la fête des
Ecoles du dimanche et ceüfé des Chorales
des Eglises du Val Balsüle auront lieu un
dimanche qu’eUe aura soin de fixer ên son
temps, dans le temple du Perri&r. Celles
pour le Val Pérome et le Val Pélis se
tiendront respectivement à Pignerol et à
La Tour.
Les cantiques que la Commission propose à l’étude des Chorales et des Ecoles
, du dimanche sont les suivants :
Pour les Chorales ;
Psaumes et Cantiques ; N. 12, 69, 130,
153, 226,
Innario cristiano : N. 11, 233.
Pour les Eedes du dimandie :
Psaumes et Cantiques : N. 95, 113, 257.
Innario cristiano,: N. 31, 41, 312.
Et tnaintenant, chers Amis du chant, à
l’œuvre pour réaliser de nouveaux progrès
à l’endroit du chant, au sein de nos Elises !
La Commission du Chant sacré.
Écho Biblique
L’espoir qoi perce la brune.
« Celui qui latMure; doit labourer
avec espérance ».
1 Cor. IX, 10.
(Ltie la parabole du semeur).
Les beaux jours clairs et chauds sont
" passés, cédant la place à la grisaille humide, froide et morne de l'automne. Les
feuilles rougeoient ou jaunissent dans
Fédtat suprême qui précède la mort : bientôt les branches ne seront plus que des
squelettes, tandis que teur parure jon<. .qhera lâ terre et sera foulée par les
hommes:.
.J, Dans les airs, d’immenses volées d’oiseaux migrateurs annoncent les prochains
frimas...
De toute la nature semble se dégager
'un sentiment dp tristesse : la brume des
pieux devient la brume de notre âme.
Dans le cadre cependant un point vital,
lumineux : au milieu de la pllaine anbrumée se profilé l'a siliouette du laboureur
qui tient d’une main ferme les manches de
sa charrue. L’hiver est aux portes, mais
te laboureur regarde plus loin, et d© fau, tre côté de la brume, du gel, de la mort,
“ il voit la lumière du printemps fleuri, les
rrioissons dorées de l’été. Voilà pourquoi fl
travaille, laboure, ensemence.
Ij6 laboureur est pour nous un exempte, Il sait que pour récôlter, il faut travailler et semer. Aussi à peine ime récolte est-eUe rentrée qu’il pense à celte
de l’année suivante. Jamais il ne Itii viendrait à l’idée d’aller chercher un© moisson là où il n’a pas semé ; jamais il' ne
s’attendrait à recueillir du froment là où
ü a semé du seigle. Son espérance est fondée en raison.
Il n’en est pas toujours ainsi dans là
vie morale! Trop de gens voudraient récolter sans semer, ou recueillir de bon froment là où peut-être ils ont laissé tomber. de Fivraie.
Observez, par exemple, l'éducation dans
les familltes. Que de parents se plaignent
de leurs enfants : paresseux, dépensieirs,
meinteurs, d’une moralité relâchée...
Mais oes parents ont^ite travaillé à l'éducation de leurs enfants, ont-ils labouré et
ensemencé ?
Plus encore : ne prétende!n.t4te pas récolter des fruits différents des graitoes
qu'ils ont jetées dans Ja terre ?
Prétention absurde, espoir déraisonnaible, La moisson est un produit de notre
travail, de notre fatigue, de notre patience. L'espérance doit être fondée en
raison. Voilà pourquoi j'ai indiqué de Kre
la parabole du semeur. Le semeur aême
avec espérance, parce qu'il est doué d'ime
sagesse naturelle, d’un bon ^s pratique
qui ne crée pas de trop roses illusions et,
conséquemment, lui épargne lès amers déboires. Il sait, lùi, que la semence qu’il
jette en terre ne donnera pas tout son
fruit : une partie tombe sur te chemin,
et tes oiseaux la mangent ; une partie sur
tes pierres, et elle lève vite, mais eSte sèche tout aussi vi'Éé ; une partie parmi tes
épines, et les jëunes plantes poussent étiolées et finissent par être étouffées. L'insensé s’écrierait : H est donc mutile die
semer, croisons tes bras et attendons te
secours de la Provid«ioe. Le làboureur.
au contraire, ne s’étonne pas, il sait
qu’une partie dé la semence se perd à
cause de la route, des pierresi “ des épines, mais ü sait aussi qu’i y a la bonne
terre où une graine en donne cent,
soixante, trente. Il ©st dispo^ à un©
perte, parce qute c’est une lèd natureHe.
Les éducat^rs, semeurs infeHliect'uete
et spirituels, doivent méditer ce brin de
sagesse campagnarde et en faire leur profit. (Je sera un remède contre les conclur
sions hâtées, et 1e découragement. Il y a
des défaites inévitables, de tristes surprises, des chutes décevantes : ce n’est pas"
une raison pour ne point travailter et semer. L’espérance doit planer sur toute noti^ activité, percer toutes les brumes de
l'insuccès.
Le laboureur travaille avec espérance,
parce qu’il sait attendre, ü n’eet pas
pressé et il suit le cycle de la v^étaticm
dans te plus beau calme. A son heure te
fruit viendra. C’est long pourtant, La semence a disparu dans la terre, puis elle
germe, la plante (lève, pousse, fleurit,
donne son fruit :: mais des mois s’écoutent.
Bien de nos désespérances dérivent de
notre hâte : nous voudrions voir les fruits
de notre travail à courbe échéance, récolter tôt aprè^avoir semé. Nous ne savons
pas que les cycles évolutifs de là vie spintuelte et moralè sont parfois très longs,
très mystérieux même: dès lors nous
nous décourageons et abandonnons la partie. Le làboureur, au contraine, reste calme, plein de confiance, et attend : il laboure avec espérance.
Au moment où commencent toutes nos
activités ecclésiastiques hivernâtes, il' est
bon de rappeler certaines lois de la via
naturelte, qui sont comme un guide de la
vie spirituelle et morale.
Nous désirons recueillir : il faut semer.
Nous attendons de bon froment : on ne
jette pas dans la terre de l’ivraie.
En même temps nous dévons faire la
part du mohde : il détruira une partie de
notre œuvre (tes oisea’ux, lés pierres, tes
épines de la parabole du semeur). Mais
te reste germera et donnera son fruit.
Donc pas de vaines illusions, mais pas d©
découragement non plus.
Noua devons savoir attendre : celui qiui
ne sait pas attendre esfc voué au désespoir, et te désespoir c’est lai mort.
Guidés par cette confiante sagesse, nous
aMbns nous mettre à l’œuvre et percer
par les regards de la fod tes brumes d’un
monde qui fróte jionstamment l'abîme.
L. M.
Xa grâce»
Un pasteur dit à une paroissienne, en
la congédiant :
« Gardez bien la grâce que vous avez
reçue » .
La bonne femme, au lieu dé se retirer,
fixa les yeux sur son pasteur avec un
demi-sourire.
« Vous ne m’avez pas compris ? », lui
demanda celui-ci.
«Oh! je vous ai bien compris», répKr
qua la paroissienne. « Vous me dites de
bien garder la gr✠d© Dieu ; mais pour
cela il faut d'abord que ce soit là grâce
de Dieu qui m© garde ! ».
¿farti,,,»
2
...
i)-‘ '
'i '
idi 12 Novembre 1937-XVI
' ‘ ■
Ca 'f¿cáíli)í.ÍetinfB lèfe;
(Cíes Ugtves sont tmt partümMèremmt dé' dàées OM» PraJIins gî«à ¡iront i’« Echo »
¿ la veillée).
,C'était im soir de décembre de Fan de
grâce 1866. Le jeûné pàâté\ir se tfeuvàit
dans là petíié ville' de GuàfftaEa, où & prêchait Févaaigile, et d'où il rayonnait, semant à pîieines mains et à plein cœur lia
parole de eon Mmtre.
Ce soir4à, à la faible lueur d’une lampe,
il écrirait. Sur sa table, enisôinbtèèl déjà
de livrea, de journaux religieux et de
hiers de toute espèce, gisaient deux manuscrits ; ceux du dernier sermon d’exaWiteh, prononcé Hans notre chapelltei dé Via
dei Serragli, à Florence, le 27 avril piécédent, et de son « sermon d'épreuve »
prononcé daris le cher vieux temple des Copiéis, à La Tour, te 3 mai. Durant te synode de 08 même mois, ses vœux les plus
chers avaient été éxaucé¿ La grâce et tes
dons de Dieu avaient été impterés Sur lui
et après qu’il eut reçu l'iinposition des
mains, son ministère actif avait commencé.
Ces deux sermons je les ai relus tout
dernièrement, et je puis vous dire qu'ils
témoignent d’une maturité spirituelle,
d’une chaude ébquanoe et d'une préparation homilétique que Fon ne trouve pas
toujours chez nos candidats en théologie.
Il écrivait donc, ce soir-là. Il s'agissait
d’une lettre à son père et à sa mère ;
d'une lettre par laquelle il accompagnait
Féhvoi des deux prédications. Il cacheta,
puis traça l’adresse : A Monsieur François
et à Madame Jmme Rostagno, avjx, Gvi0OU de PraU. — Je tes conserve, ces feuilles jaunies, parmi mes reliques les plus
chères. En voici tes parties essentielles •
Déé années passèrent et jé fus^à moo
...J'avais neuf ans; je nte trouvais au
chalet. Ma mère retenant à grand peine
ses larmes, me dit : — « H faut, mon enfant, que tü descendes avéc moi aux Guigou ». Et après un moment de silence, elle
ajoutait : — « Ton père est bien malade,
il désire te voir». En moins d'une heure
nous fûmes, mon cher père, auprès de votre lit de souffrances. Lorsque Fheure du
sommeil eut. sonné pour moi, vous dîtes
à ma mère ; — « D nous faut prier ». Les
mains jointes, ému, je vous écoutai ; et
vous, à genoux sur votre lit, fîtes monter devant te trône de M grâce unie de
ces prières qui ne peuvent pas ne pas
être exaucées. Elite le fut pour vous et
pour moi. Ayant confessé vos péchés et
ceux de votre familite vous disiez à Dieu :
« Si telle est ta bonne volonté je suis
préparé pour te départ. Meus tu le vois,
mon Dieu, mes enfants sont jëunes encore ; il leur faut mon travail ; ils ont besoin de m^ enseignements et de mes conseils; pour te connaître et pour croître
en Sagesse et en grâce, il faut que je leur
sois conservé. Oh, mon père ! si tu m’appeltes à toi ils seroht orphelins ; donnemoi donc de vivre ehcoré, non pour moi,
mais pour eux. Cependant que ta volonté
soit faite et non la ihiehne. Toi Protecteur de la veuve. Père des orphelins,
prends-les sous ta sainte garde ; je tes remets tous entre tes mains. Je te donne,
je te consacre mes enfants : Seigneur, ils
sont à toi ; dirigeas, ne permets pas
qu’ils s’élo^ent du sentier de la vérité,
enseigne-tes, bénig-les... que ta grâce et ta
paflx desoehdent^r nous tous... en JésusChrist,. Amen ».
Fatigué, épuisé de force, vous retombâtes sur votre lit. Je regardai ma mère :
eBe pleurait ; me serrant plus près d’eUe,
je me mis à pleurer aussi. Elle me conduisit dans ma cliambre. De longtemps je
ne pus fermer l'oeil ; je continuai à sangloter. Je pensais à Dieu... à mon père...
à la mort^ à l’épouvantable mort. Le Dieu
qûi voulait m’enteiver mon père, il me
semblait bien cruel. Puis pensant que vous
l’aviez nommé notre Père, notre Jbon
Père, que vous aviez confié votre famille
à ses soins, je lui par&ù, je lui demandai
de ne pas votis laisser mourir. Vous- avez
été conservé à vos enfamts ; que le Seigneur en soit béni.
% Voire priète d&ida de mon avenir. Dès
ce moment je fus consacré^ au service de
Dieu,; je fus chrétien. Votre' prière, mon •’*
bien-aimé père, fut une ancre qui me préserva de biéh des naufrages ; sans elte j(e
monde, peut-être, pendant ma jeunesse,
m'aurait eiitraînê loin dé mon Dieu. Lorsque Satan tournait autour de moi comme
un lion rugissant, ou te montrait tout resptendissant de lumière, comme un ange
du Seigneur, pour me séduire, un père
malade, à genoux sur son lit dé douteur,
priant pour moi, était aussi là présent ;
sa supplication montait aux cieux, et faisait descendre du trône ides miséricordds
la grâce de Dieu avec la victoire...
’ tour consacré pour te service ’du M^tré.
Je me suis efl!orcé diepuis de reptèndré,
père, Fœuvre interiompue et de te continuer sous te regard de ton Dieu et de
r
Peu d'années après l’événement dont ,
parle cette lettre, mon père — je ne vous
avais pas dit que Fenfant dont il est question fut mon père — mon père, descendit au Pomaret, où ü' fréquenta Fécolle tetine. ri se rendit ensuite au collège de
T,a. Tour, puis à Fécote de théologie de
Florence.
Il avait à peine terminé ses études, que
nos autorités ecclésiasticpies lui confiaient,
dès le mois de juilet 1865, la naissante
église de Guastala. Après sa consécration
au Saint Ministère, il y reprenait sa tâche. Il fut ensuite appelé à Vérone, puis
à Livourne.
Ce fut à Livourne que se termina sa
courte, mais si lumineuse carrière. Il y
fut soudainement frappé par la maladie
te dimanche matin 14 septembre 1873, tandis qu’il' se préparait à monter en clmm.
On le força de se rendre avec sa petite
famille à Florence, pour y jouir de soins
particuliers et du repos te plus absolu. Il
sembla s’y remettre et voulut se rendre
à Livourne, pour y prêcher te dernier dimanche de Fannèe. « Il parla avec une
telle force — disait plus tard un de ses
auditeurs — que noufe-mêmes, qui étions
habitués à son éloquence naturelle, en fû->,
mes surpris et presque angoissés, comme
si de sombres pressentiments étaient venus nous hanter».
Le jour suivant, îi' rentrait à Floreïice,
où bientôt, hélas, son infirmité (il s’agissait d’une maladie de cœur) s'aggrava. Ce *
fut 1e 5 février 1874 qu’il rendit en toute
confiance son âme à Dieu. Au cimetière
on chanta le cantique qu’il avait composé
et qui sera toujours chanté sur nos
tombes ;
Oh! beati su rml délo
I redenti del Signore !,....
J'avais à peine trois ans, ¡mon petit^
frère n’en avait pas deux et ma sœur al^
teit naître.
Ma mète quitta la Toscane et s'établit
à La Tour auprès des siens. Là s’écoula
mon enfance, toute remplie des souvenirs
d’un père qui n’étàit plus. Maman, te di-“
manche, nous serrait près d'dle et nous
parlait de lui. J’écoutais. J’appris alors
que le jour de mon baptême, au retour
de Féglise, il m’avait soulevé dans ses bras
et m’avait porté dans sa chambre pour
m’y consacrer une fois de plus par une
ardente prière à Dieu. Et j’appris encore
que te vœu te plus cher qu'il avait formé
avant son départ pour le rivage étemel,
avait été que j’eusse continué un jour son
œuvre, si tôt interrompue.
Sa mort, fut fortement sentie dans nth
tre Eglise, où, jeune encore, fl était juB*
bernent apprécié pour son caractère aimant et doux, pour sa ferveur évangéliqiie, pour son éloquence chaude et communicative. Je me vis, enfant, entouré de
te sympathie et du plus vif intérêt de ses
amis et de ses colèguès, dont plus d’un
me disait, ©n me revoyant année après année, lors du Synode qui tes ramenait à
La Tour : « Comme ton père, n’est-ee
pas ?... ».
Je grandis. Cette p/rde : comme ton
pèrct, ne cessa de retentir dans ma conscience, et fut souvent ma sauvegarde. Le
jour vint — j’étais élève du lycée — où
telle s'empara de rtioi avec une force
nouvelle...
mon Dieu. Y ai-je réussi? Y réussirai-je
encor© ?. — Au chevet des malades, dans
la demeure du pauvre et dans celle du riche j’ai tâché de prononcer les paroles
que tu aurais prononcées, et plus d'une
fois, en <tescéndant de ma chaire, je me
suis demandé si ma prédication avait été
animée de ton ardeur, de ton amour, jie
ta si vive et inébranlable foi.
Je célébrerai bientôt, tout au fond de
mon âme, te centième anniversaire de ta
naissance ; je te célébrerai en demandant
au Seigneur de pouvoir continuer encore,
'avec plus de fidélité, jusqu’à l'a fin, ton
ministère... Je n’ai pas, comme toi,, un
filis à qui remèttre ùfi jour te flambeau
dont j’ai essayé d’aîhfiénter la flamme ;
mais beùtœtre quelqtxes fiis spirituels se*
feveront-ite a’ors...
Ne sefa-ce pas encore un exaucement
lointain de la prière, qui, de la vieillie maison des Guigou, monta un soir vers le ciel
étoilé ? G, Rostagno.
‘ Ños îeÉeurs nous müront bon gré, nous
en sommes sûrs, d’avoir obtenu du prof.
Rostagno l’artidd d-dmsus. Le prof. Rostagno jouit d’un repos très... actif, à Pignerol. Nousie savons fort ocbupé, et mus
né voulons pas lui imposer un surcroît de
' travail en lui demandcmt 'une collabora-^
tùm régidière à notre journal. Mais pouvons-nous espérer un article de temps à
autre ? Nous le souhaitons très vivement
et nom r&merdons d'avance notre cher
Professewr. Réd.
Gli ultimi due mesi
La coletta S. O. S. sta per chiudeirsi
il 31 dicembre ; non perchè la mèta sia
stata raggiunta, ma perchè era una colletta stì'Oordinaria e, come tate, deve aver
termine.
A coilbro i quali ancora non hanno accolto il' nostro insistente appello si oiTre,
in queste settimane, un’estrema opportunità di dimostrare ch'iessi non rimangono
insensibili dinanzi alle condizioni in cui
trovasi il fondo che provvede te insuffiemtiissime pensioni ai Ministri collocati
a riposo ©d ale Vedove della Chiesa Valdese.
Coni’è stato annunziato, i due terzi della
Somma necessaria »>no stati raccolti Ma,
fintantoché l’Ultimo terzo non venga assicurato, non può jiarlarsi di liberazione.
Siamo sempre in piena tempesta, in balìa
d'un « deficiit » inesorabile.
Per chi ha cuore, per chi sente gli obblighi dela sd'idarietà fraterna, per ohi
non vuol rifiutare di tendere una mano
d'aiuto alla Chiesa travagliata, QUESTO
E' IL MOMENTO di dimostrare con i fatti
i propri sentimenti.
GommissioDe Fioanziaria
PRO EMERITAZIONE.
(Ventiseiesima lista).
Signore e Signori :
Chiesa di Fiume L. 1000,—
V. H. Veentendaal e Amici, Lugano » 241,25
Vincenzo Santillo, S. Giorgio
QUALUNQUE SOMMA.
La cifra ye te detterà la vostra personale possibilità economica esaminata alla
luce della vostra coscienza.
Se non vi convenisse di versare la sottoscrizione prima deia fine di dicembre,
non importa. Basta la vostra parola, che
impegna voi rassicurando noi.
Rivolgetevi a qualunque Membro della
Commissione Finanziaria ovvero direttamente al cassiere di essa, sig. Guido Comba
(Via Quattro Novembre, 107 - Roma).
Lasciatevi smuovere!
che ian
La Motera
M. Marsili, Taranto
N. N-, Fiume (2° vers.)
Rivoir Daniele, Marsiglia
Goss Fernando, Torino
Meynier Elisa (2“ vers!) (*)
Clot Emilio, Torino
5,—
1000,—
1000,—
3000,—
50,-
100,—
1000,-
PRO COLLEGIO.
Questa è L’ULTIMA VOLTA
ciamo 1’appelo S. 0. S.
Il Signore v’ispirerà a far sì che la nostra fiduciosa aspettazione non sia delusa.
Per la Commissione Finanziaria :
Erntìsto Comba, moderatore.
(Ventiseiesima lista).
Signore e Signori :
Alda Ferrua-Peltenc L. 50,—
Riccardo Pelone » 25,—
Pietro PeUenc » 25„—
Hanno inoltre veirsato quote dei toro impegni triennali i signori :
Per U 1936-37 : Boringhiieri Giacomo
(200), Jervis Ernesto e Elena (200).
Per il 1937-38 < Comba Adolfo (200),
Comba Giulio (250), Giampiccoli Margherita (200), Gras Stefano (200), Introna
Silvio è Linette (200), Jervis Ernesto e
Elena (200), Marulo-Reedtz Anna (100),
Micol Luigi (100), Ostorero Emilio (200),
Pellegrini Fernando (3000), Rivoira Lorenzo (200), Rivoiro Emanuelb (2500).
Per il 1938-39 a saldo loro impegno
hanno versato quote i signori : Gay Arturo, Lione (200), Giampiccoli Marglierita (200), Pellegrini Fernando (30ÍX)),Rivoira Lorenzo (200), Rivoiro Emanuele
(2500).
ss * »
Per il Fondo lianno versato quote i signori : Ricca Guido (100, a saldo imx)egno), Rivoir Enrico (200).
NB. Le oPerte contra.ssegnate con astenico (*) .sono in titoli di Stato.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. Le 26 octobre dernier est décédée, à l’âge de 91 ans, dans son village
de te Costa, Susette Negrin. A sa fam,ilte
en deuil, nos sentiments affectueux en
Christ.
★ Le 28 octobre dernier nous avons
célébré le mariage de Italo Bonjour avec
Marie Bonjour.^os souliaits tes meilteurs
accompagnent les époux. R.
PERRIER-MANEILLE. Samedi, 30 octobre, dans l'église de Maneille, a été célébré lie mariage de Jean Sort, de Bouvjl,
tavec Alma Pascal, des Ribets de Chabrans.
Que Dieu veuille bénir ces chers époux !
NEW-YORK. Le 15 de ce mois (octobre),
notre Pasteur a uni en mariage M.He Joséphine Persico, de Torre Peffice, avec
M. Marcel Scmthietr, de Suisse : deux personnels montrant un véritable attachement
pour notre Congrégation newyoikaise.
Nous leur renouvélobs nos meilleurs
vœux de bonheur.
saint-germain. Le 20 octobre, un
nombreux cortège a aecompagnné au cimetière la dépouille mortelle de Battista Malvicini, âgé de 52 ans. A la veuve M.me
Pauline Bonin, des Roncs, et au fils Albert, qui ont supporté l’épreuve soutentis
par la foi, nos témoignages de sympathie
fraternelle.
★ La reprise dos activités a été très
encourageante.
Le culte du mercredi soir, dans la Salle
de parois^, offre une heure de reèueiUemant et d'édification à tous ceux des trois
quartiers du centre quti n’ont pas d’autres réunions religieuses sur semaine.
te)
i ..•'jci
4
•m
'i
Si
3
, •■ >■'.•■» L ■■■’> .» . . I*'-’?
Dimanche dernier, au culte du soir,, la
Pasteur a commencé, devant une beüé assemblée, une série de conférences ' sur les
Problèmes de l’Au-delà». La ChoraiHe, dirigée par De Régent, a chanté « Jour après
jour, pendant le Idng voyage >\
La première réunion de la jeunesse du
Centre, qui a eu Heu vendredi dernier,
nous a fortifiés dans la conviction que
les jeunes gens et les jeunes filles de k
paroisse désirént être plus fidèles-let plus
actifs. La Sale des Activités dans sa nouvelle instaillation et lie « Groupe d^Action », Comité de direction formé par les
responsahlss des différentes branches, assureront dorénavant une vie intense ©t régulière à l'a vieille et vaillante' « Capitaine
Robert ».
★ Désirant placer dans lia Maison de
paroisse le portrait des pmt&urs qui ont
desservi notre église depuis l'an <1837
(don du général' Beckwith au CJonsistoire), nous sommes reconnaissants aux
Itec leurs de T Echo qui seraient à même
de le faire de nous signaler où nous pourrions trouver de bonnes photographies des
pasteurs J. J. Bonjour et P. Monastier
(1838-1876).
★ Samedi, 30 octobre, dans le temple
garni de fleurs et de plantes, a été célébré le mariage d’Alda Gwmme et Adèle
Meynier. La cérémonie, rehaussée pa,r un
chœur de circonstance,, a profondément
ému l'es parents et les amis, d'autant plus
que les époux allaient iqiujtter la parofee
dont ils ont été des membres fidèles et
zélés. Nous souhaitons à cet heureux nou-‘
veau ménage toutes ces précieuses bénédictions 'que le Père céleste accorde à ceux
qui « bâtissent leur maison sur le roc ».
CORRESPONDANCE.
Nous recevons et publions :
Milan, 16 octobre 1937.
Cher Monsieur le Rédacteur,
Dans le N. 34 de TEcho daté du 8 octobre écoulé, vous avez écrit, dans le commentaire aux « Propos d'après Synode par
un laïque », la remarque suivante :
« Nous n’avons jamais entendu personne
« soutenir que tout le Synode doive se te‘« nir à huis clos ».
Vous n’avez donc évidemment pas assisté à une séance synodale dans le moment où un pasteur, qui occupe une position importante, n’a pas seulement affirmé cette idée, mais a même exprimé
l’espoir que le temps vienne bientôt où
cela sera un fait accompli. Tous les présents l’ont clairement entendu.
Malheureusement oela a été 'dit dans
une séance à laquelle le pubHc n’assistait
pas : il faudrait donc IHgnorer. — Quelle
plus lumineuse démonstration pourrait-on
chercher pour prouver lœ dangers des ■
séanoes à huis clbs ?
Sachons donc tous clairement que la tendance à fermer le synode aux metebres
de nos églises qui n’y sont pas délégué,
existe réehtement, et sachons comprendre,
en temps utile, ce que oela signifie pour
la base niême de notre constitution synodale.
Le sujet exige une discussion approfondie et ,il faut souliaiter que VEcho la
provoque. Je me contante, ici, de remarquer que le terme ; « gestion de la Table », dont l’examen exige sans aucun
doute une ou deux séances à huis clos, est
une définition beaucoup trop vague pour
indiquer les sujets dont la discussion n©
doit pas avoir lieu devant - tout membre
d'église qui voudrait te connaître.
RappeBonsinous toujours que persomie
n’est infaillible, pas même lee délégués au
Synode, et que la lumière du grând jour
évite mieux les faux pas que ^oblcuritá
L'œîl vigilant de tous nos confrères nous
est indispensable pour nous éviter de fadre
fausse route.
Je vous remercie d’avance pour Tho^italité que vous voudrez bien m’accorcte
et je vous salue très cordialement.
Votre bien dévoué
Eric RoLLffiR.
ii^Èch'ô des Vallées -'Véiftipédi S Novettibrè 1937rÍ'\A’"t'v- h-> r
PERSONALIA.
Ì
Nous exprimons à M. le pasteur éSTa
.-iijf;..*.-'.' ■ ■1
M.me Albert Ricca te meileurs souhaita
pour la naissance de leur fille MireOai.,, r
é
; li. C. C.
{Suite et
MERCREDI, 17 NOVEMBRE.
Un seid est votre Père, Dieu, et vous
êtes tous frênes.
La prière dominicale emploie les termes de «Fils» et de «Père» pour décrire la nature des rapports qui dodvenl
exister entre Thomnie et Dieu, rapports'qui
s’établissent lorsque l’homme se détourne
des ténèbres, qui sont en lui, pour sè tourner vers kl lumière de Dieu. La vie ainsi
orientée se reconnait à ses qualités spécifiques, qui sont en complète contfadic
tion avec l’échelle de-valeurs dont se sert
le monde. Lorsque deux des diseiplés de
•Jésus réclamaient une place d’honneur,,
« Jésus les appela et leur dit : Vous sar
vez que ceux qu’on ¡regarde comme Ites
chefs des nations les tyrannisent, et que
tes grands les dominent. Il n’en est pas
de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’Ü soit
votre serviteur ; et quiconque veüt être
le premier parmi vous, qu'il soit l’esclhve
de tous. Car le Filfe de l’homme est venu,
non pour être servi, mais pour servir èt
donner sa vie comme la rançon de plusieurs» (Marc X, 42-45).
« Mais aimez vos ennemis, faitiœ du
bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre ‘récompense sera grande, et vous serez fik du Très-Haut, car il est bon pour
les ingrats et pour les méchants. Soyez
donc miséricordieux, comme votre Père
est miséricordieux » (Luc VI, 35, 36).
Un tel amour pousse Fhomme à s'identifier avec les faibles et les souffrants. Il
permet de voir, en œux qui ont faim et
en ceux qui sont opprimés, le visage de
Celui qui déclara :
« Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné
à manger ; j'ai eu soif, et vous m’avez
donné à boire ; j’étais étrangei; et vous
m’avez recualH ; j’étais nu et vous m’avez
vêtu; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus
vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim,
et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir
soif, et t’avons-nous donné à boire ; quand
t avons-nous vu étranger, et t’avons-nous
recueilli ; ou nu et t’avons-nous vêtu ?
Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le
roi lèur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces
choses à î’im de oes plus petits de mes
frères, c’est à moi que vous les avez faites». (Matthieu XXV, 35-40).
JEUDI, 18 NOVEMBRE.
Je suis avec vous, toujours, jusqu’à la
fin du monde.
Lorsque la reîakon d’enfant à Père,
concrétisée dans la vie journalière, affronte un ordre Bociai basé sur des prémisses totalement différentes, le conilit devient inévitablte, et l'hostilité peut entraîner la violence.
Certains d’entre nous sie rendent
compte, depuis longtemps, de ce conilit
latent, au sein de la civilisation occidentale, et n'ont point été surpris par la viotence de l’opposition actuelte. D’aiutres
parmi nous ont admis, sans autre, l'idée
confortalTe que le christianisme a profondément pénétré la civilisation et la culture de l’Occident ; k découverte que tel
n’est pas b cas a été, ¡pour eux, un choc
violent. Ce choc, cependant, peut être tonique s'il rêveile ^ nous le sens die.î'immensité de la lutte spirituelle, qui est en
cours, s'il nous aide à comprendre le mes
sage spécifique dont le christiankme ^
porteur, dans ‘unie tdlfe situation, ‘et a’3
noua^permet de saisir lie rôle décisif que
la, ^mmunauté chrêtiennie est appelée à
jowèr dans cette lutte. Quoiqu'il en soit,
si nous voulons faire face à la àtuation,
il Importe que tous nous comprenions
bdPùcoup plus complètement ce qiu© la foi
chrétienne est réeleinent. Il faut pour
cela que nous revenions ou Nouveau Teetament, à Fhistoire de la première communauté chrétiennei, et par dessus tout à
Jésus lui-même Ce retour aux originies
du christianisBie nolis donnera ùne direction, et nous permettra dfe voir le préseÉtt danls uné juste perspective.
jPèu de temps avàiit de s’acheminer vers
la Croix, Jésus dit à ses disciples : « Je
vous ai dit ces choses afin que vous ayez
ia paix en moi. Vous aureiz des trîbular
tions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde» (Jean XVI,
3$). Et Fun de ceux qui savait combien
cela était vrai, a dit plus tard : « Qui est
celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est lié Fis de Dieu »
(1 Jean Vî 5).
|:Vivre au bénéfice de qette foi c’est être
en communion vivante avec le Seigneur
Jésus-Christ, Lui qui est lê contemporain
dë toute vie humaine, et c’est être victorieux des égoïsmes stériles et intéressés
du mondé. Assurés de cette victoire, inous
Pouvons, sans crainte, aller de Favant,
fendre témoignage par nos vies à l’amour
de Dieu, et surmonter les haines dont le
monde est rempli.
Vendredi, i9 novembre.
^ Par la cTcùx, la joie est outrée dans le
mande.
Jésus a choisi, délibérément, le chemin
de k Croix comme étant la seule voie
donnant au deissein d’amour de Dieu la
victoire décisive sur toutes les fortes rebelles et destructives, qui ruinent le
monde. «Personne né m’ôte la Vie, mais
je la donne de moi-même» (Jean X, 18).
« Notre Seigneur JéSus-Christ qui est
mort poür-nous, afin que... nous vivions
ensemble avec lui » (1 Thessalonicieins
V, 10).
« Car Dieu était en Christ, réconciliant
le monde aVec lüi-même » (2 Corinthiénë
V, 19). Mais il a aussi « mis en nous la
parole de la réconciliation » (2 Corinthiens
V, 19). Ce ministère demande que nous
nous identifions avec lé péché et la souffrance du monde, car c’est là le sentier
de k Croix. •
« Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur »
(Matthieu X, 24).
« Ne croyez pas que je sois venu apporter l'a paix sur la terre ; je ne suis pas
venu apporter la paix, mais l’épée ». « Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me
suit pas, n’est pas digne de moi. Celui
qui conservera sa vie la perdra, et celui
qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera» (Matthieu X, 34, 38-39).
Tant que l’esprit de rébelMon pontre
Dieu est déchaîné dans 1e mondiei, — et
il provoque Finjustice, la haine, Foppression, la violence et la révolte — il ne peut
y avoir de paix, pour te fils de Fhomme.
La sainte guerre de k communauté chrétienne, guerre conduite dans Fesprit de
que son Maître lui a donné, ne connaît qu’un ennemi, et c’e^ précisément
cet esprit de rébelHon contre Dieu, L’arme par laquelle le coup décisif sera porté,
dans cette guerre, c’est la Croix. « In hoc
dgno vinces» : par ce signe tu vaincras.
Or, une telle victoire procure k joie aux
vaincus comme aux vainqueurs.
SAMEDI, 20 NOVEMBRE.
Je suis ta lumière, du 'monde; celui qui
mie suit ne marchera pas dans les ténèbres, 'mais il aura la lumière de la -vie.
' - - Jean VIII, 12.
Choisissez 'aujourdhui!
«Car Dieu a tant aimé le monde^qu’il
a donné son Fils uniqik, afin que quiconque croit en lui ne périsse point màîs qu’il
'ait la vie étemelSe, Dieu, en effet, n'a pas ‘
^ envoyé son Fils dans le inonde pour'qiu'fl />
juge le monde, mais pour que le monde \
soit sauvé par lui;» (Jean III, 16», 17). .
La notion d’uin|versalité sie retrouve^
tout au tong du Nouv^u
L’aiÎour de Dieu embrasse tout œ qtnTl
a créé. La seule limite à la grâce divine
est celile que Fhomme te-même détermine
lorsqu'il se détourtie de la foi en Jésufii;-,
Christ, -par lequel le salut de Dieuest
venu dans notre pauvre monde perdm
Dieu offre, à tous te hommiesi, la véritaNle Mmière de vie. Les hommira prièrent les ténèbres afin dé mener Fexi&’ tence de leur choix, qui ne peut toléref
ta lumière ; mais la fin. de cette existence
c’est la mort. « Et ce 'jugement c’est que,
la lumière étant venue dans lie monde, te
fiiommes ont préféré les ténèbres à la lumière,, parc© que tours œuvres étatont
mauvaises» (Jean III, 19)j Mais à tous
ceux qui croient vbaîment ©n Jésus-Christ,
est donnée une vie, qui port© d® fruits
abondants dans ce monde, et s’épanouit,
dans Fau-delà, dans une plénitude p'ius
grands encore de service«. Pour bous cwiuc
qui ont perçu un éclair de la véritable
lumière vient le moment de prendre tó
plus grande décision qu’ils auront jaanais
à prendre ; Tourner to dos à Jésus-Christ,
ou le suivre jusqu’à la fin. “J
COMUNE Di TORRE PELLICE.
Steto cmiidal 25 Ottobre al 7 Noy. 1937-XïI.
Nascite N® 2 — Decessi N* 0
En septembre dernier, chez son fils te
doct. Chrichton-Miiter à Harrow, près de
Londres, Mrs. Donald Mîder est décédée
à F âge de 92 ans. Originaire de Glasgow,
elle avait, en 1876, épousé le rév, doct.
Donald Miler, pasteur de FJE^Mse Ecossaise à Gênes, qui devînt ainsi sa résidente pendant trente-quatre ans. C’est en
Italie donc qu’elle eut le plus l'occasion
de mettre en valeur te dons remarquar
Ites d’inteUigence, de cœur et de dévouement, dont elle était douée. Efc ©ut pour
notre Eglise lun intérêt tout spécial, ©t
souvent ele venait, avec sa famiite, passer les mois d’étê dans te VaHées. Nous
sommes sûrs, que beaucoup de personnes
apprendront avec regret lia nouveH© de
son départ. Nous exprimons par ces Hgnes notre vive sjrmpathie chrétienne
aux feimilles Millier, Wyîîe ©t Warleigh,
qui viennent d’être frappées par le deuil'.
Sa force ôës faibles.
En 1530, à l’époque de la Diète d*Ausbouirg, Ses Réformateurs alllemands sentaient vivement le danger de tour situation. Luther, Mélanchton et quelques autres théologiens se réimirent à Torgaw
pour examiner ce qu’ils devaient faire
dans cette position embarassante. Lorsqu’ils eurent prié quelque temps avec une
grand© ferveur, on vint appeler Mâanchton. Il sortit de l'a chambre avec un© physionomie où la pl\is profonde inquiétude
était peinte, et y rentra bientôt avec Fexpression de la joie et d’une sainte confiance. Luther, surpris, lui demanda te motif d’un changement si prompt.
« Ne nous laissons plus alièr au découragemient », répondit son ami, « je viens
de voir nos invincibtes protecteurs et ceux
de notre sainte cause».
« Et qui sont ces guerriers ? », s’écria
Luther.
«Ce sont tes femmes et te enfante de
nos anciens et de nos diacres; j© Viens
d’entendre leurs prières, et je sens que
de sembikbles prières doivent être exauces de notre Père, dé notre Seigneur Jésus-Christ Confions-nous_^donc ©n Lui, et
ne craignons rien ».
4
• .'••••'/■'wi,:;.- -, '
■ V ”. >
L’Echo des Vallées - Vendredi 12 Novembre 1937-XVI
■ Pniofle Cristiana delle Giovani
CASA UNIONISTA «VILLA ELISA»
(già « LE FOYER »»)
Via Angrogna, IO - TORRE PELLICE
La casa, situata in amena posizione e
fornita di riscaldamento, ospita per
soggiorno invernale — in ambiente signorile ed a modeste condizioni —
signore e signorine insegnanti e studentesse, ed offre agevolazioni alle giovani
delle Valli che si recano a Torre Pellice
per gli studi.
Per informazioni rivolgersi alla Direttrice.
A louer jolie chambre confortable avec
ou sans pension. — S’adresser au journal.
A remettre magasin de vin en gros et
détail. — S’adresser au journal.
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. O.&O la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1
la linea - Avvisi economici, L. 0,V& per
parola per una volta - L. W,9(A per due
• L. per tre. - Minimo L. 9.
Tasta aavaraativa la pi*.
Fatamaata aatlaipata.
ili
Geometri GARDIOL
◄ Torre Pellice ►
Uffici recapito: Pinerolo - Via Trieste, 5 —
S. Germano Chisone - Via Gorge, 12.
STITICHEZZA
]
F^ilLole depurative
FATTOR
kLLA CASCARA SAQRAOA
EMORROIDI
PILLOLE SOLVENT
FATTORI
¿»NSUENTO e SUPPOSTE,
[IW TUTTE LE FARMACIE
mS.A. fattori . VI.Oaldani 99 ■ MÌtlfa
I
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORlNa
DAL. -1» NOVEMBRE -1037-XVI
Torre Pellice p. 1 » 5,40 1 7,15 12,39 17,11 18,25 19,47 2 21,05
Luserna S. G. » 1 5,44 f 7,19 12,43 17,15 18,29 19,51 21,09
Bricherasio > 1 5,56 f 7,33 12,58 17,24 18,46 20,05 21,21
Pinerolo > 5,19 6,13 7,02 7,45 13,19 17,42 19,08 20,26 21,40
Airasca > 5,36 6,29 7,26 7,58 13,41 18,04 19,32 20,53 22,02
Torino a. 6,13 7,06 8,07 8,24 14,20 18,38 20,04 21,30 22,39
Torino p. 3 0,25 6,40 8,08 11,48 13,29 17,25 I 18,36 19,05 20,15
Airasca > 1,03 7,22 8,39 11,22 14,11 18,03 19,14 19,31 20,52
Pinerolo » 1,22 7,46 8,55 12,41 14,32 18,19 19,31 19,44 21,08
Bricherasio > 8,04 9,08 12,57 14,50 18,40 j 20,02 ^
Luserna S. G. > ““ f 8,15 9,18 13,08 15,01 18,51 ^ 20,13 ^
Torre Pellice a. f 8,18 9,21 13,11 15,04 18,54 I 20,16 t
(i) Feriale — (2) Festivo - (3) Al Lunedì.
OBABIO AUTOMOBILE TOBBE-BOBBIO PEUICS
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriois >
Villar P. »
ViaPourca >
Bobbio P. a.
1 I 2 3
8,30 15,15 19,05 BobbioP./». 6,30 11,50 16,20 17,35
8,35 15,20 19,10 ViaFourca » 6,35 11,55 16,25 17,40
8,42 15,27 19,17 Villar P. . 6,41 12,01 16,31 17,46
8,49 15,34 19,24 Chabriois > 6,48 12,08 16,38 17,53
8,55 15,39 19,29 S. Margh. > 6,56 12,15 16,45 18,9,- 15,45 19,35 Torre P. a. 12,20 16,50 18,05
(I) Al Venerdì e Festivo — (2) Feriale — (3) Festivo.
Prof. GUIDO MALAN
TOSINO - Corso Vittorio Emanuele, 92
riceve in
PINEROLO (Clinica CamussI)
la i» e la 3° Domenica del meae dalle 8 alle 10
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM. N. 6 * PIANO I*
---- TORRE PELLICE -—
Tutti I lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Vini Sani e Brillanti
otterrete
adoperando ia vendemmia
Bnosolfito Bellavlta
e HTiiItllevures JaGqnemln
Referenze a richiesta
Massima gradazione alcoolìca
Colore più VIVO.
BELLAVITA VIA**PMtlNI, 1
Catalogo gratis
L’AiVocato 0TEFAND FEYROT
riceve In TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore Idi alle 1*^.
LENTIGGINI
MACCHIE SUL VISO - PUNTI
NERI - ARSURE e SFOGHI
Scompaiono In pochi giorni con la
POMATA del Dott. BIANGARDI
L. IO nell« farmacie • profum. o inviando
vaglia alla FARMACIA
B I A N C A R O I
Via Castalmorrone, 6 - MILANO
Julea Tran, diracteuivreBponffable
Torra Pellica - Imprimarla Alpina S, A,
lidirizziiliQiieiiiiiilOpiireViiiliiii.
VALLI VALDESI.
ANOROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
AJfOROGNA (Serre) - Pastore: A. Deodato.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Alberto Ricca,
LUSERNA Sv GIOV. - Pastore ; Lorenzo Rivoira.
MASSELLO Pastore: Alberto Ribet
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Mathieu.
FRALI - Pastore : Lamy Coisson;
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Cand. IteoL Edoardo Alme.
RICLARETTO - Cand. ,TeoL A. JanaveL
RODORETTO - Cand. TeoL A. GenTe.
RORA’ ' Pastore : Enrico GeyraeL
S. GERMANO CHISONE - Pastore: Gustavo
Bertln.
PORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
PILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto aUe
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa; 3, Rue Croii de Vijle,
BARI • Chiesa Valdese - Da Curato.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Ehnanuele, 1
- Pastore : Arnaldo Comba, Viale Vittorio
Emanuele, 59,
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
' Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BRESCIA •- Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesa Valdese : Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 19 Da Palermo.
CARUNCHIO - Chiesa Valdese - Cand. Teol.
Liborio Nasoi,. Ivi.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
OERIfGNOI<A - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Pascal, Viale Regina Margh., 17,
00AZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
OOMO - Chiesa : Via Rusooni, 9 - Pastore :
Carlo Lupo.
OORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini. 27 Pastore : A. Miscìa, ivi.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Ted. Enrico Oorsani.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 (^esa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore ; Valdo Vinay, presso sig.
Wiltsch, Via Baccich, 5.
FORANO - Chiesa - Pastore': Alfonso Alessio^
Forano Sctbino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Palermo.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Atmi.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 39 isolato 147 - Pastore : Selffredo Oducci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa : Hazza Missori, 3 - Pastore : Enrico Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa : Via Cimbri, 8 - Pastore :
Mariano Morrechinl, ivi.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 Wrei;
41 Street - Culto principale ; 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio - 21 West - 95 th Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Qioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivL
ORSARA DI PU)GLIA - Chiesa Valdese - Da
Cerignola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand'TeoL
E'. Micci.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
V. Subilia, ivi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIAZZA ARMERINA - Chiesa VaMese - Da
Catania.
PIEDICAVALID - Chiesa : Via (Tarlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : F.
Pe(yroneI - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Maree :
Via Possldonla, 4 - Da Messina.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert. (
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Da Litemo.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 •
Pastore : Giovanni Bonnet, Ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore Paoio Boslp, Via
Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARBNA - Chiesa : Via Otosuè CMduidci, 16 - Cand. Ted. P, V., Panasela,
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI ■ Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarind
Giuseppe, ivL »
SANREMO - ChieBa : Via Roma, 8 * Pastore :
Ugo Janni, ivL ,
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Bvangdlca.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5j
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Da Torre
Pellice.
TARANTO - Cliiesa : Via Pupino, 16-20 (angdo
Via F. D. Palma) - Pastore : G. Casfiglione,
Via F. D, Palma, 144. ,
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastori Elio Bynard e Emilio
Ravazzini.
’TRIESTE - Chiesa:. Via S. M, Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA'- Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Ernesto Ayassot, Ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo MingardI, Via Garibaldi, 60.
LUGANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Guido
Rìvoir, Via Fransoini, 11.
ZURIGO - Chiesa Italiana : Waldenserwerk Pas^tore : Alberto Fuhrmann, Idastrasse, 21.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiesa alle ore 10.30 circo* della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere Cand, Teol. Paolo Marauda, segretario del
Moderatore - Via Quattro Novembre, 107
- Roma (101).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro (tossa,
42 - Roma (126) - Professori : Ernesto
Comba, Davide Bosio, Giovanni Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof, Adolfo Tron,
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente ; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano Moreschini.
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - Torre
Pellice - Direttore : Pastore Paolo Cedason,
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
IS'nTUTO FEMMINILE VALDESE - Valleorosla - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pollice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gouid)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore T. Sommani.
IS'nTUTO AR-nOIANELLI VALDESI - Torino
- Via Berthollet 34 - Direttore : Or. Uff,
Paolo Oanobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via Berthdlet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Torre
Pellice (Torino) - Direttore : Pastore Roberto Nlshet, Angrc^a.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBER'TO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone
- Direttore:. B. Soulier, pastore emerito.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia), - Pastore, ; Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA :(Dep.to Colonia Via Reparto) - Pastore >Enrico Beux.
AGRUPACION : ROSARIO-BARKER-COLLAPOLONIA (Dep.to Colonia) - Attesa dalle
Clilese di Colonia Vaidense e di Coemopo ita.
TARARIRAS. E ANNESSI (Dep.to Colonia) Pastore : Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVARLE (Dep.to Colonia) ' Pastore : Carlo Negrin.
COLONIA MIGUBLETE (Dep.to Colonia) - Pastore : Carlo Negrin, da Ombfles.
SAN-,SALVADOR (Depio Soriano), - Pastore:
'.'Giovanni Tron (residenza: Dolore.s).. —
Coadiutore : Evangelista Emilio E., Ganz
(reisidenza : Canada de Nieto, Dolores)."
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Ne^o) Evangelista Emilio lE. Ganz, da Cañada
de Nieto).
NIN Y SII.VA (Dep.to Paysa.ndù) - Evangelista Emilio E. Ganz, da Cañada, de Nieto.
Argentina.
COLONIA BEI.GRANO (Prov. Santa Fé - Estación Wlldermuth F. C, C. A.) - Evangelista Carlo Alberto 'Girlot.
COLONIA IRIS (l’ampa Central) - Pastore :
SiLrio Long, E.st., Jacin|o Aràuz, F. G. S.
COLONIA SAN GUSTAVO (Prov. Entre Rios
- La Paz) - Vi.s4tata periodicamente.
COLONIA EL SOMBRERITO (Proy. Santa Fé
. - Est, Paul Groiissac F. C. S. F:) - Visitata
periodicamente.
CALCHAQUI '(Prov. Santa Fé, F. C. S. F.)
- Visitata periodicamente.
RODI NA
montecatim
Tioricci /
xaUxcctciùïi
e 7^ eVifa Bc
ctmseÿujin^
RODINA Montecatini iV>
prodotto italiano al cento
} er cento.
tiODINA Montecatini so
c>
SI i I II iste vantaggiosa mente
tulli i proilotli identici di
importazione.
ti
Il prezzo della RODIINA
non è aumentato;
In vendila in tutte ìe /armarip, n;
L. 4.50 il tubello di 20 comprhsse
L. O.ilO la bustina di 3 cumprcsse
I Autoriza. Pref. n.
• 2S-2-34-X1VI