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Soixante-neuvième année - Anno XI"
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PARAISSANT CBAQÜE VENDREDÍ
iî^^ETIN
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
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L. 10,» 24,—
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On s'abonne: à Torre PelUce, au Bureau d’Administration de r£cAô(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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..V v<* L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE, : ‘
S’adresser : pour la Rédaction, à M Je Prof. Louis Micoi. - Torre Pellice — çqw
l’Administration, au £««0« da yo«rna/, Via Wigram, N<> 2 -rTorrePelllce.
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^ous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. 5g. r , '
, O' L® numéro : *0 centimes ■o-'’
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,a>^^i^ne8 de louange, occupent vos peinées (Phil. IV, 8).
pom L1 tIE INTEaiHIBli
Avis anx enfants d’Abraham.
« N’allez pas dire en vous-mêmes :
Xous avons Abraham poiiv père...».
Matth. III, 9.
Nous avons célébré avec enthousiasme
la fête du XVII février en uaippelant les
faits et gestes de 'nos pères, q,ui par: leur
foi invincible, leur constance à toute
épreuve, leur niiairtyie, nous ont acquis
une renommée qui a franchi les monts et
les mers, susicitant potur noii:is une adminaition qui défie les siècles.
Nous ippuvons être fièrs de notre histoire, mais en même temps nous devons
veiller et enrayer l’orgueil qui tend faicileme'nt à supplanter idans le cœur de l’homme la fierté légitime.
Voilà pourquoi nous rappelons aujourd’hui la parole que Christ ,adre,ssaiit aux.
pliarisiens et aux siadducéens, dont la religiosité s’était réduite à une afflaire tra•liuonnelle, sains âme et sans vie, propre
de gens tournés vers le paissé, insensibles
aux devoirs idiu présent, insouciants de
l'avenir.
Le rteproche de Christ n’,aurait pu être
plus, séyèire, miais les scribes et les pharisiens le méritaient, puisque plus tard, ils
préféreront sa mort à la' vie nouvelle qu’il
aipj iortait à la terre ; ancrés dans la traditivin, raaiis incapables die comprendre le
mes-suge du Fils de Dieu, ils le crucifieront,
Lui. la vie même, pour sauver les restes
l'cisvilises de la lettre qui tue.
I, scribes et les pharisiens nous font
la K'ine impression que ,ces ilndustriels
ou (■i,.iimerçants qui se retirent des affaires iieine ils ont assuré le capital nécesstm*' pour vivre de rente; ils cessent
toute uictivité, n'exiercent plus leur intelligente : quoique vivants, ils sont morts.
Nos ancêtres nous ont assuré un précieux capital de foi, nous donnant un exemple qui ne pourrait être plus lumineux,
mais nous ne devons pas vivre de rente,
religieusement parlant ; la vie est dans
l’activité, diâns le mouvement, dans le
pi I Ig ’.ès.
On ne doit i‘egarder au ipassé que pour
s'en inspirer, s’en laisser guider. Avonsnous saisi la signification de notre histon i ? «st-elle pour nolus une source à laquelle nous demandons l’eau pure pour
nous désaltérer, ou bien n’est-elle pljtts
qu’un tableau sans vie où nos yeux se posent avec une complaisance péchénesse ?
Oui, notre passé est glorieux, mais loin
de nous en glorifier, il devrait être pour
nous un su,jet d’humiliation si mous n’en
sommes pas dignes, si nous ne faisons pas
rendre le capital de foi .assuré par la souffrance, la persévérance, le martyre, a,u.jourd’hui que. grâce à Dieu, nous jouissons 'de la lilierté.
Nous .avons Abraham pour père : c’est
permis rie le rappeler, si nou,s en conservons la foi, le dévouement jusq|u’au sacrifice ; si nous sommes prêts à le suivre
sur les aentiers inconnus où Dieu peut
nous ordonner de marcher, si notre obéissance ne détfaiHe ipoint devant l’elutel où
nous devons siacrifier ce que nous avons
de plus cher.
'Abraham est notre père, si nous somînes ses enfants, non pas seulement par
les liens du saing, mais de l’esprit ; si ses
vertus revivent en nous et noms en reven
(diquons la, mémoire pour .qu’elle nous incite à écomter, toujours et partout, la voix
du Très-Hiapt. Miais ga,re à nous si, poussés
pqr un sentiment d’orgueil, nous regardions au passé sans en écouter les leçons,
sans en suivre les exemples r notre passé
ne doit pas être un article de musée, mais
une sève de vie; la, meliUeure apothéose
d'Abrabaim nous la fenons en -recevant sa
bénédiiction pàtemeUe en enfants sinpêres,
dévoués, .humbles, consacrés à la cause du
Roya,urne de Dieu.
Dn [imuiiiiMi! pioleilanl.
Quoique tel Salutiste ait voulu affirmer
que RArmée du SaJiut n’est pas protestante, noua la cllassons parmi nous, soit
parce qu’pUe n’est ni catholique ni orthodoxe, soit aussi pour les vifs liens de sympa,thie et d’amitié qui nous lient à elle.
D’ailleurs ■ la boutade de ce « tel,» n’est
nullement partagée par l’Armée du Salut
prise en bloc. Voilà pourquoi je pense ne
pas être sans intérêt pour nos lecteurs
un court rappel au cinquantenaire de l’installatibn de l’Armée du Salut en Suisse.
A cette occasion l’Armée du Sallut a fait
paraître non seulement son rapport -habituel, mais aussi un exposé donnant une
idée du développement et de l’organisation de sa grande œuvire de bien, ne
fût-ce que dans la toute petite patrie
suiæe.
Voici, en résumé, le contenu de la
plaquette.
Les premières cônférences salutistes eurent lieu à Genève, dans la grande sallè
.de la Réiforraation, en 1882. Par la suite
des luttes, des'préjugés, des persécutions
mêmes, mirent à l’épreuve la fermeté de
l’ardente vocation des piremiiens Salutistes
suisses.
C’est l’Ail iiance Evangélique (les voilà
donc bien protestants !) qui a réclamé
pour eux' le libre exercice de leur culte,
en Suisse.
Bientôt après c’était le Président même de la Confédération Hel'vétique, .qui,
apiés avoir fait lutte étude approfondie de
l’Armée du Salut, en parlait on ne Saurait plus b'tillamment dans un grand discours publie. 'Après ce noble discours de
Louis Rjuchonnet, la motion du Conseil
Fédéral sur l’Armée du Salut ayant été
adoptée par la grande majorité, l’oin. put
affirmer, sans crainte de futuirs démentis,
qu’elle avait définitivement pris pied en
Suigse, pour le bien moral, spirituel et
même matériel du plùs bas peuple
surtout.
En mai 1891 le général William Boothétait lui-même reçu en audience par Ife
président de la Confédération, Welti, et
par le conseiller fédéral Riuchonnet.
L’œuvre sociale ide l'Armée du Salut fut
stableiment organisée en 1893, Très modeste d’aibord, elle compte anjouird’hui 26
institutions et 6 postes de secoursi, lesquels
ont pu noblement soulager et aider piaihtes personnes dans la détresse matérielle,
spirituielle et morale.
Pendant la seule année dernière, plus
de cent müle francs suisses ont été dépensés en installations nofUvdles et en réparations à ceïïes existanteis. Plus de 146.000
personnes ont été reçues, au cours de l’année, dans les cinq asiles de nuit de l’Armée du Salut. La Maison des prisonniers
liliériéB, à Köniz, les divers « Magasins de
vieux», les quatre Chantiers de travail
ont été en pleine activi'té. Les bureaux
des recherches ont été on ri© sialuriait plus
actifs ët ont démontré l’utüité énorme'de
œlA©'-police |chÿétien,ne, de 'cette 'ikilice
d’ariaöur'et de pardon. Grâce aux relations
ifiteriati'oniales de l’Armée du Salut, les
rechjercihes de personnes dispairu^ ont été
couronnées ide succès {succès moral et spiritUel aussi) dans un grand nombre de cas.
‘■ Dans les 6 hôtelleriés pour femmes,
81.679 lits furent occupés, au cours de'
l’année.
" La Maison d'enfalnits « Sunnemätteli », à
Mretswil, et celle du « Paradis », à MetttSënstetten, ont été toujours .remplies. On
peut, en dire autant de la Maison pour
inèrifâ et enfants « Luisenstifs ». Depuis
le fewis d’avril on a ouvert « La Matenndle», maison qui reçoit, à Genève, les
enfants de 2 à 6 ans. i,
:siLe travail dians les prisons et auprès
dés libérés est unie des branches les plus
«jptdves et les plus saintes de l’œuvre. A
%amie, Zurich, St-Gall', Lausanne, Bâle,
®^ève, à'la Noël, plus de 4.500 d’entre
ont eu le « souper de Noël », ce a)usi chrétien auquel plus de 10.000 peres du plus bas peuple ont pris part,
nous en souvient, à Paris, Irîa NoëL1932i
■jÎ Mais rentrons dans la patrie suisse qui,
..Ja\'ouons-le, est aussi un peu, spirituellement et . historiquei^nt, notre patrie
'A vaudoise.
L’Armée du Salut n’y poursuit pas seu
•Vv'
;; lement, là comme ailleurs, une œuvTe sociale. Elle ne la poursuivrait même pas si
elle ne savait pas qu’inné œu-vre spirituelle et religieuse s’y rattache d’une façon indéniablement intime et directe.
Laissons aux iraisonneurs ou aux philoeophes de sourim de telles méthodes salutistes, mais avouons qu’elles ont prise sur
bien des âmes éprises d’amour et de libération du péché.
Devons-inous glaner quelques traits donnant lune juste idée de l'œuvre coriiplexe
de relèvement, j’allais dire intégral, des
iinlividus, c’est-àidire de leur relèvement
matériel, moral et religieux;?
Voici la lettre d’un pasteur (pas Salutiste doncl) à l’égard d’un pensionnaire
de la Colonie du Devens. Elle donne, à eHe
seule, une idée de l’œuvire sainte qui s’y
accomplit : s
« ...C’était un jeune homme droit et intelligent, ruais colérique et orgueilleux
Comme tout n’allait pas comme il le désirait, découragé, ü sfe mit à boire. Quand
. il avait trop bu, il ne savait plus ce qu’il
fai.sait et finalement il descendit 'tout au
^ bas de l’échelle. Grâce à la patience et à
l’amour des Salutistes, cette âme fut réveillée, et l’homme repoussé de tout le
h monde a retrouvé une place honorable
: dans la société »,. ‘
Ces fruits sont bin d’être immédiats.
Ils sont travaillés, recherchés dans Un esprit de ferveur et de prière. Cependant,
,, que de fois les Salutistes im'ont-ils pas la
. joie de voir des malheureux retrouver l’espérance chrétienne et de se sentir délivrés du joug dki péché !
Le protfestantisme n’a pas tme seule facette. L’Armée du Salut y représenite pantic,ulièrement l’application pratique dès
mots de Christ': « Venez à moi, vous tous
qui êtes fatigués et chargési, et je vous
délivreriai ». " - .
Et ce ne sont pas des poids matériels
que l’on vient déposer au pied de la croix
de Chri^! Ce sont bel et bien des péchés
et même parfois de gros péchés.. C’est à
quoi surtout travaille une êhte salutiste
dans des réunions publiques,^ privées et
en plein air. CéBes-ci surtout sont les plus
bénies et aussi les plus rudes. L’année dernière il y en a eu, eniSuiaae, 7.435 ; celles
en beaux fermés se montèrent à 42.342,
et le nombre dès 'auiditeuirs y fut de
1.262.492. Enteidez bien ce chiffire ©t méditez-y dessus. Voyez aussi d’y faire méditer ces m^ieurs qui se plaisent à dire
qu’en pays protestant la religion, se
meurt... Et il y en la tant, chez nous!
Diteis-bur bien aussi que fe gnand protestantismé n’est pas b débris-de sectes
que l’on pense, allant je ne sais où, chacune par son chemin, sans chef ni gluide.
Le chef y ^t, le guide aussi, b' chemin
de même et b but en est bien clair.. Et
vous savez tout ça. Nos « sectes » sont entre elles beaucoup moins ébignées que b
sont, par exempb, dans bur conception
rdigieuse, les meilleures-; des franciscains
des sectes monacales « Mtmxte » ou « SepoZté vive », comme on te appelb chez
nous. D’aiUeurs, entre nos « sectes », il n’y
aura jamais te luttes', , qu’il y a eai, par
exempb, entre franciscains et dominicains,
entre jésuites et jansénistes.
Après ça, que b Salutisne enseigne en?
cane combien b protestantisme apprécie
les ceiMiwcsT" maïs celte avec la foi, même
celte de pure paix domestique. En voici
un epœmpb, tiré net du rapport dont j’ai
parlé plus haut.
« Les officières salutistes des postes de
secours s’occupent activement des pau'vres
et des malades. L’exempb suivant permet
de jetar un coup d’œil sur ce travail.
■« Appelée auprès d’une pauvre mère de
famüb qui vient d’avoir soni septbme enfant, l’officière se trouva en face' d’un indescriptible désordre. Sans se laisser dé;
courager, elb se mit à l’œuvre aussitôt,
et la transformation fut telle que b père,
revenant du travail, surpris et charmé,
dit à sa femme ; « Demande donc à la
sœur de l’Armée du Salut comment elle
s’y prend, pounque tu puisses aussi faire
de même à l’avenir ! ». S. P.
n n n n_n n n n n nnnnnnnnn
Li somiE PBoaMiTion do M
Sous b portique de la cathédrale de StPierre, à Rome, ,a, été solennelbmeut proclamé, dimanche 15 janvier., b Jubib en
mémoire ¡du 19®' centenaire des grands
faits de la Rédemption.
Le Pontife, en consignant à Mons. Wflper, b doyen des Protonotaires Apostoliques, la Bulle « Qmd nwp&^ », a prononcé
un discours, que nous ne ¡pouvons qu’aip^
prouver, pnesque en tout, sauf dans la
conclusion.«
Le Pontife a raison d’affirmer, que, bien
que la date centenaire de la nw>rt du Sauveur soit incertaine, te savants n’ayant
pas encore pu se imettre parfaitement
d’accord à cet égard, néanmoins, puisque
un si grand nombre de personnes pensent
que ce 19® centenaire pourrait bien correspondré à Tannée m 1993,' il eSt bon de
oommémoFier lUn ai grand événement, la
date ipnécdse important fort feiu, d’ailburs,
I»ur b vie spiritudb.
Pie'XI relève b fait que c’est à lui qu’ü
est échu le grand honneur d’annoncer of-
2
ftciefleinefint cette grajiitJe bonne houveiEe
a(u monde et de piopvoir répéter les paroles de l’iapôtjre: «Qu'ils sont beaux les
lùeds djp eaux qui annoncent la pia^x ! » ;
« une pBlix dans le sens le plws vaste possible. Si chaque paix apporte te bfen, une
grande paix, qui ne se réfère pas seulement aux rapports de» hommes entre eux,
et ides nations entre -elles, ce qui est une
‘petite chose, bien c(ue grande, en oompa- '
raison de te paix dies âmes avec Dieu ! A
cette paix tout te g^re btunain est invité, puisque Christ l’a proclamée sur te
croix».
Le Pape désire que cette paix soit proclamée dans cette « année sainte » s’écriant
aivec cette pairóle qu’U adresse au monde :
« Nous te bénissons et nous t’adofrons, o Jéauis, puisique, sur te croix, tu as racheté le
monde î... ».
Sentiments et paroles magnifiques, que
nous ne ipouvons qu’approuver de tout notre coeur. Et, sans aucun doute, ces paroles auront un écho de sympathie chez
les «frèrœ séparés» du Protestanti*ne,
qui ne peuvent être que présents à l’esprit du Pontife, pfuisque, dans une autre
occalsion, ces jours passés, il a fait allusion aux' «frères séparés», espérant que
la célébration du Juhüé aura aussi pour
résultat de les faire retourner dans le giron de l’Eglise Romaine.
Pour faire impression sur les croyants
du Protestantisme, te Pape n’aiurait pu
s’exprimer mieux. Et, certainement, nous
approuvons ce qu’il dit dlu Christ et de te
■paix du Christ, fruit de la Rédemption.
Mais la fin de te BuUe papale ! Oh ! la
fin ! ■! Ecoutez : « Puisque l’indulgence plénière ne pourra « se gagner » qu’à Rome,
pendant le Jubdé, nous désirons ardemr
ment que vous veniez tjrès nombreux, en
pieux pèlerinage, à cette viUe, qui est le
centre de la foi catholique, te siège dù Vicaire de Jésus-Chriist ».
La. Bulle, enfin, indique les règles
d’après lesqudles on pourra obtenir les indulgences, les prières que l’on devra réciter dans les vfeites que les fidèles feront
aux Basüiquœ de St-Jeten de La.tra(n, de
St-Pierre, de St-Paul et de Sainte-Marie
Majeiuxe. Les pèlerins sont aussi invités
aux « pieux exercices de la Scala Santa ».
Voilà : dans l’esprit d’un tel document,
les bénéfices de la Passion du Sauveur ne
pourront s’obtenir qu’à Rome, en accomplissant les rites matériels prescrits ! !
Mais, attention ! dans une époque échue,
il y a envinan quatre siècles, des pèlerins
nombreux prenaient le chemin de Rome,
bien que l’on vendît alors largement les
indulgences dans tout le monde chrétien.
Pejrmi ces pèlerins, il y en avait un, très
pieux, qui voulait se conforraeir aux règles de l’ï^lise. Lui aussi visita la « Sooto
Santa » et se préparait à en gravir les degrés à genoux, en récitant* les prières de
rite. Ce fut-alors qu’il se souvint d’une
parole de St-Pteuul : « Le juste vivra par
la foi» (Rom. I, 17). 11 s’enfuit de Rome
indigné, et, de retour en Allemagne, ü publia ses fameuses thèses ! Les indiulgences
et la matériahsatbn du culte chrétien
avaient fait éclater la Réforme !
G. D. B.
SEMAINE DE RENONCEMENT.
2^ Liste.
Rag. Emilio Gandiol, Mîteno L. 200,
Emma Leidheuser-Gardiol, Id. » 200,
Ing. Giulio Rostan, Id. » 50,
Luigia Gardiol-Vinçon, Id. » 50,
N. N. » 100,
Gius^pina Primo-Rostagno,
Torifio » 500,
Louis Borgnia, Vado Lucania » 17,
Prof. Pablo Baridon, Alessandria » 50,
Gruppo di Guglionesi » 150,
Chiesa di San Giacomo degli
Sqbiavoni » 105,
Valdesi di Sade » 25,
Gustave Pedetier, Marsedde » 50,
« « *
la saoiain da moMit i llwi.
Nos frères Vaudois établis à l’étranger
ne veulent pas être des étrangers, et ils
répondent à l’appel de te semaine de
renoncement.
Quelques-uns ont déjà envoyé leur don
et nous sommes sûrs que d’autres en fe¡ront de même : YEeho se met à leur dis- ,
position pour recevoir et transmettre à te,
Table ce fepi’ite voudront bien verser, à
moins ^[u’ils ne préfèrent l'adiresser direo
ternit à la Table ou au Pasteur die leur
paroisse d’origine. . e
Sommes reçues:
P. P., Mlai^idle L. 15,—
A. Toum, Alexandrie d’Egypte » 10,—
L Zwidiing-Besson, Eirankfürt,
« en souvenir <te l’héroïsme.de
nos ipères » » 5,—
M. Taum écrit : « La date du XVII février étant pour nous, Vaudois, un glorieux
souvenir, je ne veux pas laisser passer cet
événement, sans témoigner à notre Vénérable Table mon immiuabile attachement ».
¡Merci.
?»
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Fête du 17 février. Une mau- *
vaise ^«démie, mainteniant complètement
enrayée, nous a conseillé de suspendre,
pour cette année, la fête pour les enfants. Cela a: été une déception, pour le
monde enfantin, mais nous avons bien des
motifs de croire que la mesure a été sage
et approuvée par la grande majorité de
notre population. Nous avons eu, .aju lieu,
un culte pour adultes, qui a réuni une
belle at^nablée de fidèles, unis dans le même but de rendre grâce à Dieu pour les ;
délivrances passées et de mesurer nos responsabilités et' nos devoirs de l’heure
présente.
Nous demandons à Dieu que ce culte,
rehaussé par un chœur d’occasian. de notre petite Chorale, soit, pour toute notre
population, un rappel écouté à la recon- ^
najissance, à te fidélité et à la bonne lutte.
A midil, une cinquantaine de convives
étaient réunis à l’Hôtel Flora, dans une
fraternelle agape, où les dtts»urs, les
toasts, les cantiques et les vieilles chansons vaudoises s’alternèrent avec un ryth- j
me gai et entraînant. Nous avons senti
que bien des cœurs de nos concitoyens absents battaient, à ce moment, à l’unisson
avec tes nôtres. .
Le soir, enfin, rappelée au son du tambour, la population se réunissait encore,
malgré une certaine petite bise, autour d’un
joyeux falò, a/uquel nos enfants avaient
travaillé pendant toute te journée. Que ce
feu de joie puisse être le symbole de cet
autre feu sacré qui doit brûler dans Içs
coeurs de tout Vaudois. Oui, que ce feu
puisse les réchauffer et éclairer toujours
plus vivement leur route. Et qu’il ne doive
jamais s’étednidre!
— Mariage. Mardi, 14 courant, dans le
temple de Bobi, a été célébré te mariage
de M. Claudio Negri, de Milan, avec
M.lle Michelin-Salomon Céline, de Bobi.
Nos bons vœux de bonheur accompagnent
ces chers époux qui vont s’établir à Müan.
LA TOUR. La fête vaudoise a été dignement célébrée et dans l’ospi'it qu’il convient y aipporter.
La commémoration proprement dite a
été faite le dimanche 12 courant, par un
discours de circonstance du Pasteur, qui
développa ce sujet : « Ce qui doit revivre
du passé de nos jours » ; le soir, M. le prof.
Jean Jaha tint à Sainte-Marguerite la conférence dont nous avoins déjà parlé dans
le dernier numéro.
La joumeé du 17 était, dans la matinée, ides plus radieuses. Les 315 enfants
de nos écoles ^émentaires partaient en
cortège de Sainte-Marguerite, à 9 h. 45,
drapeaux déployés, accompagnés de leurs
maîtres et miaitresses et du Pasteur, se
dirigeaient vers le temple, où te fête eut
lieu devant un très nombreux public qui
occupait toutes les places non .prises par
les enfants. Après une courte aUoéution
du Pasteur, le programme se déroula avec
l’exécution des chants et te récitation de
poésies, le tout très bien entonné à la circonstance. La distribution du «cadealu du
XVII » fit la joie des enfants.
« L’aga,pe » réunit un nombre de oemvîves même supérieur à Taïi dernier, c’est-àdire plus de cent couverts. Nous eûmes le
grand honneur et te plaiisir d’avoir au milieu de nous M. le sénateur Giordano, accompagné de M.lte Bteiiehe Giordano, et
cette joie'se sentait bien dans les applaludissemein'ts prolongés èt chateurqux par
lesquels le distingué visiteur fut salué à
son entrée dans te Salte du banquet. M. le
podestat, colonel DeGarolis, était présent,
et nous le remercions d’avoir voulu prendre part à notre fête de famille. La cordialité affectueuse régna durant toute, la
durée dlu repas et ce ne fut pas Sans regret qu’on se sépara. Au osfé, le Pasteur
lut te message que te vénéré et aimé
M. G. A. Tron avait envoyé, soulignant le
mot id’ordre plus nécessaire que jamais :
« résister ». Le mef(sage d|u vénéré Pasteur
fut écouté ajvec vive émotion et reconnaissiance. Quelques autres messages furent
lus, entre autres les salutations du « segretario político» doct. Turina, des meilleurs souhaits du Comité National des
A. C. D. G., et une expeliente lettre de
M.lle M. Aubert, qui prit part au pèlerinage suisse .Tété dernier et qui, a|u nom
des lamis Suisses, nous envoyait ses meilleurs souvenirs et ses bons vœiux pour la
fête de notre liberté. Les discours ne manquèrent pas, cela va de soi;; puis on se
quitta après le chant de Levez vos maim
au ciel.
Le soir, l’Aula Magna se remplissait
d’im public de jeunes surtout. Un groupe
de jeunes gens et de jeunes filles de nos
Unions Chrétiennes avait préparé uUe soiirée, qui ne fut en rien inférieure à celle
des autres aminées ; c’est dire que nos acteurs et actrices improvisés surent être à
te hauteur de leur rôle, et tes auditeurs
s’en allèrent contents de la belle soirée qui
leur avait été procurée. Une des pièces
jouée était La fiancée de Cucwnw, de
M.me Eva Lepomte, qui assistait à la représentation. L’auteur fut l’objet de vifs
applaudiasements.
La Chorale, dirigée par M.me Balma,
prêta son précieux concours en chantant
divers chœurs, magnifiquement exécutés.
NB. Cette soirée sera répétée samedi 25,
à 210 h. 30, et û est à espérer que le public
en profitera, soit pour se d&asser, soit pour
encourager nos vaillants artistes.
LIVOURNE. Le vieux drapeau de notre
Eglise — le drapeau national avec l’écusson vaudois — a, tout seul, pendant te
j journée du 17, rappelé à nos concitoyens
la « Fête Vaudoise ». Mais nous avons eu
nôtre célébration le dimianche 19.
Déjà au culte du matin notre Pasteur
nous a rappelé, en suivant la parole de
l’apôtre Paul, que « la Parole de Dieu n’est
point liée» (2 Tim. II, 9).
Le temps qui, le matin, était froid, est
devenu horrible dans l’après-midi : pluie,
neige et vent. Malgré cela, 18 enfants de
notre école diu dimanche et une soixantaine d’adultes étaient présents. Nous
avons vu avec plaisir le « Vice-Questore »
et te Délégué du « Podestà », qui avaient
agréé notre invitation de prendre part à
nôtre commémoration. Le temple, orné de
verdure par les soins de nos monitrices et
suffisamment chauffé, était tout à fait
accueillant.
Fout d’abord, ce sont les enfants qui
ont récité et chanté l’épisode 11 Glorioso
Rimpatrio, du recueü « Ricorcli Valdesi »,
de Comba et Sommani. C’était si gentil
de voir ces petits chanter de tout leur
cœur, en levant la main droite, avec une
branche de lanrier :
Anche noi leviam la mano
per giurare fedeltà.
Le Serment de Siband, chanté par notre
petite Chorale, a répondu, depuis l’orgue,
au chant des enfanta.
La lecture de l’Edit d’Emancipation. et
le chant d® Salve, o rrumti, a terminé
cette première partie.
Ensuite le Pasteur a adressé au public
son m'e^ge d’occasion, faisant remarquer
avec beaucoup de clarté comment te mouvement vaudois, né pour protester contre
la corruption et l'ignorance de l’Eglise au
moyen âge, fortifié par te persécution et
par le sentiment de la mission que Dieu
lui a confiée, a conquis successivement les
droits à te liberté de conscience, à la to
léranoe à te liberté de qulte, au droit de
cité, toujonrs en mettant à la première
placei ta Parole de Dieu, dépolis Valdo à
Phanforan et jusqu’à la plus moderne traduetbn ; la « Riveduta ».
L’existence et la mission de l’Eglise Vaudoise sont encore toujours jluatifiées par
TintoteraniCe .doctrinaire, si ce n’est pratique, de l’Eglise romaine et par sa persévêrâtaoe dans ses ancirames erreurs.
Le cantique Fine aUa morte saxremo feddi et te prière pour notre pays et ses
Autorités, ainsi'que pour notre Eglise, a
terminé la rétunion.
— A propos de notre note sur Piombino
(N“ ,dn 17 féviriei^),, on> nous fait remarquer que cette église est régulièrement
desservie par le Pasteur de Livourne, qui ‘ï
s’y rend deux fois par mois et auquel te
congrégation est très reconnâissante pour
ses visites. Réd.
MARSEILLE. L’Union Vaudoise de Marseille a en ta douleur de përdre un de ses
membrels les plus anciens : M. Loms BounoMs, .décêié le 5 'février 1933. •
M. Pontet, secrétaire, se faisiant l’interpirète de TUnion Vaudoise, dit un dernier ■
adieu à celui qui fut toujours un bon Vaudois. Que la famille veuille trouver ici l’expression de nos siricères condoléances.
— Fête du 17 février. Le 17 février
plus de 200' Vaudois se sont réunis dans ;
une salle attenant à la Chapelle de la rue
Dellile, aahe pirêtée par l’Eglise Réformée.
iM. Rivoîre remercia M. te pasteur Martin-Faveinc d’avoir bien voulu être parmi
nous.
Après la prière, un chœur chanta Le
Serment de Sihaud.
Ensuite M. le ¡pasteur Martin-Favenc
nous rappela les instants de joie de nos
pères, lors de la proclamation de l’Edit
d’émancipation par le roi Char les-Albert.;
Il nous encouraigea à profiter de cette liberté pour mous rapprocher davantage de
Dieu, qui seul pourra nous rendre réelle^
ment libres et nous délivrera de 1’
vage du mal.
M. A. Tron chanta La liberté, et
chœur Salve, o monti ! M. le Pasteur
mina par te prière.
Ce fut une soirée qui laissera un pri
fond et inoubliable souvenir à tous
Vaudois pi-ésents.
■ Pour l'Union Vamdoise de Marseille:}
Le Vice-Secrétaire E. Piîyrot.
ter
dej
PIGNBROL - SAINT-SECOND. Chronique... télégraphique de la Fête Vaudoise
deux cultes solennels aü Temple, le 17 et
le 19 : lallocutions commémoratives aux écori
les du dimanche, laveq diistribution
l’« opuscule » ; séance spéciale de TA.
D. G., et soirée de circonstdnice avec, lô;
dreime ide Strong : Im figlia dell’anziano
agapes 'fraternelles, à l’A. C. D. G. de Si
Second et dans la grande salle du Temple :
beaucoup d’entrain et de saine gaîté ; coir,
lecte des offrandes du renoncement.
Enfin, un numéro inédit : le jour mêm(
du 17, des « sœurs de charité » distribue!
en ville dies feuillets volants : « Err'wi
Protestanti: il protestantesimo è il pii
grande profamtore e distruttore dei
S. Scrittura; è fonte di idolatria; è co:
trario ad ogni morale,.,.. ».
Jusques à quand ?
Nom prenons bonne note du numél
inédit. Fort bien: c’est dommage que cei,
« sœurs de charité » {(pielle charité ? /]
n’aient pas parcowru toutes les Vallées \
dies y auraient accompli une œtmre fc
utile et dont nous n’aurions qu’à ni
féliciter.
C'est un système de culture moderti
pour faire imUrir la poire, qui, dever
mwtre, tombe ! ou, si nous voulons nom
primer avec un poète du moyen âge :
« Tant en ont les conteurs conté
bit les fableurs ont tant fablé.
Que tout on fait fables sembler ».
Robert Wac
Contez donc, fablez à votre aise, les
instruits et les plus intelligents de voti
propre parti, vous ont déjà jugés, et
certain vent souffle sur le poirier... Rï
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et
RÉÍ
POMABET. XVII février. Notne fête du
17 février a eu, cette année encore, une
triés bonne réussite. Le noattin, un bon
nombre id’enfants de nos écoles, précédé de
la musique du Pomaret, a fait le tour traditionnel par la Pérouse, pour aller rejoindre les enfants provielniant de l’Einvers.
Notre temple prœentait ;un (beau coup
d’œü, ainsi bondé de monde. La cérémonie
commença-par une allocution très appropriée de M. le pasteur G. Comba. Un
beau programme die ipoésies et de dialogues, récités par les enfants, se déroula
ensuite. La Choralie, sous la direction de
l’infatigable M. iKostagno, chanta deux
chœurs d’occasion. 'A la sortie dtu temple
on se dirigea vers l’Hôpital, où les malades eurent le plaisir d’entendre des- chants
et 'de la musique. Eiisuite les enfants reçurent un sachet icb bonnes choses et la
brochure du 17 février, tandis que les
grands, au nombre de 90 environ, se réunissaient pour l’agape fraterneUe préparée par Hdns CoucoUrde, <huns le focal
aimablement m¡is à disposition par M. J.
Bernard.
Le soir enfin eut lieu, dans la
salle du « Convitto », la traditionnelle soirée. Nos acteurs, triés applaudis, ont joué
un drame en trois actes : Cosimo il fabbro, et un « bozzetto » : L’ordinanza. La
Chorale a exécuté un chaut d’occasion, intitulé ; La voix du pays. La musique
du Pomaret a prêté son concours ipour la
complète réussite de notre soirée.
- Décès. Le 15 courant décédait, à Combe\ ille, Volât Jacques, âgé de 66 aUs, et
le 18 courant, un long cortège accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de Peyrot Madeleine, de la Lause, décédée à l’âge de 71 ans.
Que le Divin Consolalteur irêpande sur
les familles affligées Ses précieuses
bénédictions ! Aster.
PBABUSTIN. La magnifique journée que
Dieu nous a donnée, le 17, a contribué à la
bonne réussite de notre fête traditionnelle.
Le matin, les; enfants des écoles et le
public des grandes occasions remplissaient
le temple, et à midi un dîner avec 70 personnes (Consistoire et jeunesse surtout)
était servi à la Cuire.
IjCs « falò » de la veille, malgré le vent,
noii-s égayèrent, et quelques jeunes gens,
a\ec' leur fanfare, témoignaient de leur
joie.
Dieu veuille que cœ manifestations de
vaudoisie ne soient pas seulement quelque
ciiose d’extérieair, mais un réel dévouement à notre Père et à Son œuvre.
G. R.
RORÀ. Le dimanche 5 février, notre
Eglise a reçu la visite de deux étudiants
de la Société Missionnaire « Pra del
Torno», MM. Forneron et BeUion, venus
pour pérorer la cajuse des Missions. Les
trois collectes, au Temple, à Rumer et au
Centre, ont été éncolurageantes. Nous remercions nos jeunes frères pour leurs chaleureux appels.
- - Décès. Le doyen de notre paroisse,
barba Da'iñd Rivoir, vient de nous quitter,
pour répondre à l’apipel du Maître, q(u’il
attendait depuis longtemps. Notre vieux
frère allait bientôt fiirnir 96 ans. Sa course
a été longue et laborieuse, mais il est parti
dans la foi après >une courte maladie.
Nous renouvelons à tous les pairents l’expression de notre sympathie chrétienne.
- 17 février. Quelques mots seulement
de chronique de la célébration de « notre
fête ». La veille du 17, soirée familière
de nœ trois Sociétés d’Eglise, |avec un
beau programme de récitations, bien exécutées par nos Unionistes. Le lendemain,
fête des enfants et des grands avec le
programme habituel : discours du Pasteur, chœur et chant de la Chorale, plusieurs. beaux chants chantés par les enfants, et beaucoup de poésies et dialogues,
très bien préparés par nos deux maîtresses et le régent de Rumen.
A midi, agape fraternelle avec une trentaine de convives, et le soir de nombreux
feux de joie sur les ha(uteurs,
SAINT-OEBMAIN. Notre patroi^ a célébré avec le plus grand enthousîaame la
date du 17 févrièr. Le matin, à 10 h. et
demie, le Temple était bondé. Apirés avoir
écouté le récit de quelqu^-uns des épisodes les ¡plus intéressants de Thistoire vaudoise, les enfants de nos écolds ont récité
les nombreuses poésies et les dialogues
que le régent et les maîtresses leur avaient
fait apprendre, et chanté admirablement
plusieurs cantiques sous h, direction de
M. le régent H. Jiaihieir,.
A midi, une centaine de pèraonnes se
rendaient à THôtel de l’Ours, (pour le banquet traditionnel MM. Henri GriU, François Soiuliier et Gustave Bert prononcèrent
des discours, et la' réunion fraternelle termina par le chant des chœurs paltriotiques
vaudoife.
La 'belle journée fut encore réjouie par
une soirée de bienfaisance qui eut le meilleur suiccès. On récita le drame : Lupo di
marre, très bien interprété par nos vaillants jeunes artistes.
SAINT-JEAN. La matinée du 17 est
consacrée tout spécialement auSi enfants,
qui se rendent au Temple, après avoir défilé en cortège, lançant leurs cris d’allégreœe, bannières au vent. L’allocution du
Pasteur est suivie d’un programme fort
goûté de récitations et de chants sous la
direction des institutrices et die M. Adolphe Coïsson.
A midi, idiaps la Saille Albarin, un groupe
de jeunes filles en costume vaudois, attend
les nombreux convives pour leur servir
un excellent dîner. Au Pasteur de la paroisse s’unissent MM. le colonel cheiv. G.
Casalegno, « commissario prefettizio », B.
Gardiol, pasteur, et G. Costabel, professeur, ipour adlressèr klurs messages, chaleureusement applaudis. On écoute la lecture du verbal [rédigé par M. le chev. F.
Ayassot, et des dépêches envoyées à S. M. le
Roi et à S. E. le Chef du Gouvernement.
On se sépare ¡enfin, après avoir chaluté
quelques' chœurs patriotiques.
Le soir, tandis q'ue les feux de joie brillent sur les collines, nos Unionistes offrent
une soirée, soigneusement préparée et fort
bien réussie une comédie et uné farce,
de beaux chants sont finement exécutés
par la' Chorale, dans les entr’actes, le tout
sous l’aimable direction de MM. Henri
Gay, junior, et Gustave Albariti.
La soirée sera répétée samedi 25 courant, a 20 h. 30.
— Samedi miatin, 18 courant, a été célébré le mariage de M. Ermanno AiUaud
avec M.he Anna Malanot, institutrice. Que
Dieu soit l’hôte béni de ce nouveau foyer
et qu’il accompagne pes chqrs époux pendant toute leur vie.
— L’après-midi de ce même jour a eu
lieu l’ensevelissement de Laids Pavarin,
décédé aux Stallés, après une courte maladie, à l’âge de 74 ans. Que Diéu console
les affligés.
VILLAR. XVII février ensoleillé de
toute manière, cette année, la neige ayant
gentiment retardé de deux jours sa visite
traditionnelle.
La matinée a été, comme toujours, consacrée à la fête des plus petits qui
d’après leur avis compétent — se sont
royalement amusés et ont été ravis aussi
de leur « paquet du XVII » qüi ne semblait pas avoir souffert du tout de la crise
générale !
A midi, taudis que Jes mioches rega*gnaient, tous gais et satisfaits, leurs hameaux, les « grandes personnes » se rendaient en bon nombre dans la gran,de école
du Centre, pour y faire honneur à uu excellent dîner et aux messages de circonstauce du Pasteur, du Régent et de l’ancien M. Jean Berton,
Le « podestà », M. le doct. Alexandre
Gay, empêché de prendre part à notre
agape fraternelle, avait envoyé ,un chaleureux message, qui fut fort aiPPlaudi.
Très agréé aussi un télégramme du Comité Natidnal des Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens.
Nous avons senti aussi bien près de
nous, par l’esprit, ces centaines de frères
ViUarengs, épars au loin de leur petite patrie, et auxquels une carte a été lancée
aussi cette année, pour leur dire que leur
Eglise ne les oublie pas, dans ce jour
de fête pour toute la; grande famile
voudoise.
Le chant de quelques chœurs patrioti<ïües vaudoisi, ènlevés par tous les présents, sous la direction de M. H. Long,
■fermina la, sympathique réunion.
Quelques heures plus tard', cette mê-me'&Ue s’ouvrait encore pour accueiUir,
on ne pourrait plus « chaudement », une
véqàtable foule, venue pour jouir d’une
beite soirée de récitations et de chadts,
prépaâiée par les membres de nos Unions
Qhrétiennes.
Une bonne recette hors programmei, en
faveur de la projetée « Maison Unioniste »,
a couronné comme il fallait lai péine que
notre Iniave jeunesse et ses dirîgeiants
s’étaient donnée, ipour nous procurer, malgré tant die difficultés matérielles, une si
agréable soirée.
Et maintenant, que Dieu veuüle bénir
pour chacun de nous les souvenirs qui ont
été évoqués, et rendre toujours plus fort
notre Sentiment de solidarité vaudbise dans
l’Œuvie que notre Eglise a été appelée à
accomplir dans notre chère patrie ! j,
'VILLESÈCHE. Aussi dans notre paroiGse « le 17 », préannoncé la veiUe par
de nombreux « falò », a été fêté avec la
joie et l’enthousiasme habituels. Le' matin, plus de 130 enfants' se sont rendus
en cortège au vieux Temple de Videsèche,
dû ;un très grand nombre de personnes les
attendaient pour prendre part avec eux
à la fête. Après une allocution de circonstance du Pasteur, par laquelle, après avoir
retracé quelques pages de Thistoire vaudoise, il ndus invitait à être les continuateurs de la mission de fidélité que Dieu a
corrfié depuis les temps anciens à notre
peuple; un riche programme de chants,
exécutés par la Chorale et par les enfants,
de dialogues et de poésies' que nos ¡régents
avaient eu soin |de faire apprendiœ, a
•iÈontribué à rendre plus joyeuse notre
célébration.
ÎA midi et idemi, une soixantaine de
onvives se retrouvaient dahs la grande
■ école des Clos, pour participer au .dîner
que le Consistoire avait organisé et préparé pour l’occasion. Aux toalsts, M. Jacques Mia^el prit la parole pour adresser
à tous un appel à une foi toujours plus
grande en Dieu et en Christ.
Le soir, c’étaient les jeunes gens de
notre Union qui nous entretenaient par
un programme de récitations qui ont vivement intéresæ le nombreux public. Les ^
acteurs (Grill Ernest, Léger Aldo, Peyran
Adolphe, Vinay Alexandre, Viglielmo
Henri) et les actrices (Grül Irma, Massel
Einm,a, Rostaing Ardoine, Viglielmo Emma, Vinay Léonie et Clémentine) ont interprété avec succès : La figlia dÆanziano
et la, farce du cuvier ...et Stenterello. Nous
avons été heureux de pouvoir applaudir
ces mêmes acteurs, dimanche soir, à la rél>étition du même programme. Reip.
Fails cl Nouvelles.
AMÉuiquE. Une enquête importamte. On
parie beaucoup, en Amérique, d'une enquête entreprise par im groupe de chrétiens laïques des Etats-Unis, essentiellement hommes d’affaires, qui, en considération des- difficultés actueHles, ont résolu
de faire des recherches dans les champs
de missions protestantes sur la possibilité
d’opérer des concentrations et dés simplifications. Ces (recherches, soutenues financièrement par M. RocMeJler, ont porté
sur la situation missionnaire en Chine, au
Japon, aux Indes, et ont abouti à un premier rapport dont les données ont été contrôlées par une Commission- spéciale qui
émet lies postulats suivants : concentration
plus grande des efforts missionnaires ;
guerre ,aux rivalités confe^onnellles entre Eglises ou Sociétés missionnaires :
meilleure préparation des missionnaires ;
collaboration avec les religions païennes
pour le bien des peuples à évangéliser,
A côté du problème des dettes, cette
question est l'une des plus oontroveirBées
actuellement aux Etats-Unis. Nombre de
voix s’élèvent contre cette atténuation de
la distinction de principe edïtre l’Evangile
et lea religions païenhies. S. p. p.
— A Saint-Louis (¡Missout|i),> ad dernier Vendredi Saint, le irabbih üssermann
a célébré dn service ooromémoratif en
l’honneur du rabbin Jésuss. La cérémonie
a été ouverte par la lecture du Sermon
sur la mooitagua Dans son discours de
commémoraltion, le rabbin énuméra six
raisons pour Hesquelles il fallait tenir Jésus pour un grand maître, entre autres
cdles-ci : « il mourut comme patriote juif,
pour sies -principes et convictians » ; « il
■fenseigna la paternité de Dieu et la fraternité des hommes'» ; « il fit pénétrer la
pensée juive dans le monde entier ».
(Reformierte Kirchenzeitung).
« « ü>
Autriche. Le gouvernement autrichien
avait l'intention de supprimer la Faculté.,
de théologie à l’Université de Vienne par
raison d’économie. Vienne est te seul établissement que possède le protestantisme '
autrichien pour la formation de ses pasteurs. Il a aussi son importance pour tes
Eglises allèmainides évangéliques du sud^ de l’Europe. Une partie de Téléraeint
allemand de lia Pologne- envoie ses étuidian-ts en théologie à Vienne. Le ministère autrichien a résolu de ne pas mettre
à exécution son projet. C’est un fait à signaler, que des personnialités qui travaillent en commun pour Tévanigélisation de
ce peuple, dnt pris position pour te maintien de la Faculté protestante de Vienne.
çpglise Nationale).
■Ü 4c «
Eco^. Les déplacements de population
qüi se produisent en Ecosse, comme ailleurs, rendent nécessaire la construction
d’églises nouviellesL Unie trentaine d’édifices religieux devraient être construits à
bref délai, nécessitalut une dépense de
180.000 livres. Un ancien modérateur de
l’Eglise d’Ecosse, le idoct. John 'White, de
Glasgow, a été déchargé d’une partie de ^
ses fonctions pastorates pour lui permettre de diriger la casfnpagne financière qui
doit procurer les fonds.
{Journal Religieux).
« « «
'Ahgueteere. On signale xme importante
reprise de la vente des ouvr-ages religieux.
Le livre de A.-J. Russel, Pour les péckemrs
seulement, 'destiné à faire connaître ïe
mouvement des groupes, a été tiré à plus
de cefiit mille exemplaires; Fautobiographie de C.-F. Alndrews, Ce qu)e je dois à
Christ, atteint te quinzième mille ; les études de Lealîe Welatiheiihead sur la vie du
Christ, Sa vie et la nôtre, n’est i)iaB loin
des vingt mille. C’est d’un heureux symptôme. On n’èût ¡pas cru la chose possible
il y a trois ou quatre ans.
{Journal Rdigieuœ).
** *
France. Une initiative nmvejüe de
« La Cause ». Depuis plusieurs mois « La
Cause», désireuse de procurer aux hommes d'affaires (protestants des occasions
plus fréquentes de se rencoftitrer, a invité
les commerçants, industriels, banquiers
protestants, de Paris et de province, à se
réunir tous les mois pour un repas dans
un restaurant de Paris. Chacun de ces
repas est présidé par une personnalité en
vue du monde des affaires, qui fait ensuite une causerie sur uU' sujet d’actualité. C’est ainsi qu'on a entendu M. Duchemin, (président de la Confédération de
la production française, parier de la crise
actuelle et, une autre fois, M. André Siegfried, de l’Institut, snr « l’Occident et la
direction spirituelle du monde». Ces déjeuners mensuels ont un grand succès.
{Semaine Religieuse).
M.me Adolphe Bert, M.Ue Elvire Dapples, M.me Georges Tron et famMe ont la
douleur <Pannoncer le départ de leur nièce
et cousine
décédée en sa demeure, aux Crète de Preguy {Genève), le 20 février 1933.
ON CHERCHE bonne cuisinière d’auberge, de préférence vaudoise. — Ecrire
ou se présenter au plutôt à M. HENRI
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«1933r- Barus- Lo^ilJi^ •■' Moimstìer
dater jna, Luserna S, Oiovanni (2) - Cai don _
tóéi gheìnta,'^Abbadia- Alpina. 1932 - Caidon
BmiUo, Id.J. Hfistnç Pascal, Valdese, N. C.,
i?8.2 et. lWT^eraesti-e.A933 .(2,60) - Suza.nnc ,.Viaky, Id., 1932 (4,95) - J-'D- .Pascal, Id„ 1932
(4,95)’ Clot Paliline, Paetto - Giai Addine,
Piswìa Ai'géntina - Pon);et Paolo, Luiserna San
Giovanni » Benech J. Pierre, Id. ^ Albarin Ro^
slnè, Id. - Stallé G., Bougival, S. et 0. (6) Iti. t - 8r*0!''iv-jriij .9 cisKRim..... ì».^ ii;<hì
; I
Giovànni Rostagno, Roma, et 1932 --Ribet _ Pietro A-, ViUar Porosa - Bouchard G. G* S./Germanp Chisone - Avondet Lamy, Id. - WoodBrown, Pirenjse - Ferri Pierre, Nice - Bulla
David, Lngnaie, Mojicraban, Lot et Garcpne,
et 1932 (12,15.) - Meytio-Pons Adèle, Chanforan, Salzà_ - Meytre Made, Id.,. Id. - Tran
Henii leu l^nò, Massello (1) - MuiLs Ernest, Chicago, .IIV Marie tPons, Id
(4Ìi5)' - H.mé Ei-nàst Malan,. Sta aribwiUe, N.D.
(4,’95>)' --Jóhn Garròil, 'Valdese, N. JC. .(4,9o) Jean Henri POn®, Id., 1.932-1933-1934 (24,50) - •.
Louise Pascal, Id. (4,95). ‘ (A sìnm-e)._ '
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LE DUE PAROLE D’ORDINE DI CIANFORAN - ,
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* inaugurale del Sinodo Valdese, del 5 Settembre 1932
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'TORRE PELLICE - Pa.storc : Oiiilio Tron. .
VILLAR PELLICE - l>a.ston? : Roberto Jahier.
PR.ADEtTORNO - Evangelfela : C. -Irnoulet.
ADHAZi.t - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Cand. Teol. Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BAIiI - Cliie.sa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
.BIELLA - Cliicsa : Piazza Funicolare, Palazzo
del CVnisor/.io Agrario - Fivangelista EHodato Rfjsati, Ca.sa Fini i,na. Via Mii'ateno.
BORDIGHERA - jCliiesa : Piani di Vallccrasia
- l’a.Htoi'e : Davide Pons.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRE.SCIA - Chiesa : yìa del Mille, I - l’astoi'c :
Enrido Rivoiri', ivi.
BRI|KT>1SI - Clhiesa : Via Congregazione, Casa
iiiai-caro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSFiTT.A - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore ; C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Via Fili])po .Mi'llana, 3.
CAS'rFlLVFlNERE - Cliirea Evangelica.
CAT.ANIA - Chios'a : Via Naumachia, 22 - Pastore Eugenio Revel, ivi - (V>adiutorc:
( and. Tool. Pmbeito Bcrt..
CERiGNOLA - Pastore; Alfon.so Alessió, Via
Tortola, 13. “
CHIFiTI - Ghir.sa Evangelica
CO.AZZE - l’a-store emerito : B. Celli.
<13-MO - ( Il iosa ; \Ta Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malati.
REG'GJO CALABRIA - ChLesa;' Piazza San
Mareo, 4 - Pa.store : Antonio Miseia,Oisa
dii Nava, Via Demetrio TripépL
lìIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Teodoro
Ai ' Balnia. '
RIO MARINA - Chiasa Evangelica - Sig., En. . rico. Ctorsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novemtaic, 107
.3, - Pastore : Giiovannl Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza ( avour (Culto alle «re 17.30) pastore : Paolo Basto, Via Maiianna Dionigi, .")7. •
SAMPIERJIARENA - Chieda: Via Giosuè Cardiieci, 16 - Pastore.; Carlo Lupo.
SAN GIAC'OMO DEGLI SCHLAVONl - Chiesa
.jjj Eva,agelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiosa ; Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - (Tliieisa Valdese': Viale S. Domenico, 5.
SIRACUSA - Chie.Sii ; Via Cavour (Culto U Maitedì alle ore 18) - Pastoi'e : Elio Eynard,
' da Pachino.
StJSA - Chiesa : Via Uinterto J, 14 - Anziano• Evangeli.sta Pietro Varvelli, ivi.
TAIIANTO - Chiesa : Via Di Palma., 13 - Pa•■ '«tore : Gustavo 'Berlin.
TORINO - Chiesa :• Corso Vittorio Eniiinucle It
(a,ugolo Via Pi'lncipe Tomina.so) - Pastore :
Ale.ssandro Simeoni, Via Pio (Quinto, 15 Coadiutore,; Cand. Teol. Achille Dcodato.
, . Per la Diaspora: l’astore emerito Bart^oireo Soiilier.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pa,• : store; G. DePPc'sco, Piazza della Lil.;eità, 5.
VENÈZIA - Chie.sa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
re'. Formosa) - Pastore: Gtov. Berlinatti, ivi.
VERON-V - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
■ " Pigna) - Pastore eniiT-ilo Fimico Riivuiie,
Via Valerio CaiuUo, 18.
VITIDRIA - Chiesa Evangelica - Pa.storc : Artui'o MingarcU.
Il culto princiixilc si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circu della Domenica.
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UFFICIO DI HiESiDENZA DELLA l'A\OLA
VALDESE - Pastoie t . Alberto Costabet,
mocleratoi'o - Pastore Antonio Rostan, se
■is gi-etario-cassiere - Via Quatti o Novembre,
167, Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGI.! - Via Pietro Co.s.sa,
42, Roma (126) -. l’roresssori : G. Rostagno,
Krnesto Comba, Davide Hosio.
Liceo-ginnasio pareggiato - Torre l'ei
lice - iProside ; Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBUCAZlUNl Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
' Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rustan.
CONVTPJ'O -MASCHILE - ’i'orie Prllke - Dir-ettore : Pastoi'e Davide Forneron.
istituto FEMMINILE VAUJESE - Vailecr-osia - Direttore: Pa.store Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pollice - Direttiàce ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Fire,nize - Direttore;
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI V.4LDESI - a Torre Pellice - a
Pomàretto - a Torino, Via Bertliollet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pomaretto (Torino) - Direttore: Pastore Luigi
Marauda, Pinetolo.
RIFUGIO; PER INCURABITJ «HE (AliLO
.ALBERTO» - LuBorna San Giovanni.
.\SILO PEI VECCTII -,Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Clii.sonc.
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.Mt'l'lGIANELLI VALDESI - Toi ino - Via Berthoilet, -34.
COR.VrO - Cliie-sa Valdese - Via Gari)>aldl Pastore .AHoiii-si .Alessio.
COURMAA’FIUR - Chie.sa Flvangclica, da Aosta.
CUNEO - Cbiesa : Via .Alba, 47.
FEIXINICA PO - Cliit'sa Evangelica - Pastcae :
Enrico GéAmet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore V. Sommani, ivi. — Cliicsa di Via
.Manzoni, 13 - Pa.stoie ; E. .Meynier, ivi.
FIUME -,C1iieKa; Via Pascoli, 6. Culto alle
oi'c 10 - Ca,nd. Teol. Valdo Vinay, Via Pa•scoli, 8.
FORANO - Cliiesa Evangelica - Pastore: Paolo
CoV.sson.
GE-NOV,!"^ Chiesa: Via A.ssarotti - Pastore:
Emilio Coreani, Via Curtatone, 2.
ORO'ITE - (Iiiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Cliiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arml,
LA M.ADDALÈNA - CMesa Evangelica.
LIVORNO - Cliiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
.Arnaldo Comiba, ivi.
LUCV’A.- Cliiesa ; Via Galli Tas.si, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Cliiesa; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 112 - Pastore : Sei fi’redo Colucci, Via Risorgiménto,
isol. 122.
MTl.ANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza MKsori, 3 - Pastore ; Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore; Pastore Giiisefliipe Castigliona — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore: Franee.sico Pey
' ronel. Pi aizzale Libia, S.
N.VPOLl - CTiiesa ; Piazzetta Tagliarla, , 35.Pastoij' : Mariano Moreschini.
NIZZA - Cliicsa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
AHwIo Proriict, ivi.
ORSARA DI IMTILIA - Pastore: Alberto Ribet,
PACHINO - Cliicsa Evangelica - Pasto.re:, Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
PESOOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billoiir.
ITANI DI VALLECROSIA - Pastore Davide
Pous, Istituto Femmirtile Valdese.
PIEDIC.WALIG - Hiiesa: Via Carlo Alberto.
l’IS.A - f1iies,i : Via Doma, 15 - Pastore: AJtx'i'to Fuhrmann, Via Derna, 17.
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CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
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COIXINIA VAI.DENSE (Dop.to de CoUmin) Pastore Erne.sto 'rron.
COLONIA COS.M01’()Lri'A-AliTI],LER()S (IX'partamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beu.v — Pastore emerito Pietro Bounou.s.
'rAKARIRAS-RIACHl'EUh SAN l’KDRO (Departamento de Colonia).
OMBUES DE LAVALI,E-GlDlNIA .MIGUELETE (Dtiji.to de CMlonia.) - Pa.store : Carlo
Negrin, Omîmes de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAME.VTO (D^i.to de Colonia) - EvangelLsla Diego Nimmo.
RO.SARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gonnet.
SA.V SALV.AIXIU (IXip.to de Soi ia.nc).
COLONI,! NUEVA VALDF.NSK (Drp.to d<'
Rio Negro) - Visitée iiériodiiim'ineiit.
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COLONI.! 'BFlLCiRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastoie Lévy Tron, Estación Wildei nuitli. F. C. C. ,!.
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