1
Soixante-onzième année
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1
9 Août l'93d^S3H
N* 31
S-VALLEES
PARAISSANT CBAQUl VENDREDI
g—-'=■
PRIX D'ABONNEMENT! Parjiii:
Italie et Colonies italiennes...................L. 10,—
Etranger..............................................
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . » 22,—
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On s'abonne! à TorrePellice, au Bureau d’AdministrationdelTcio(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
^tr
L'ABONNEMENT SE PAVE P'AV ANCE.
S’adresser: pour la Rédaction^ à M. le Prof. Loüis Mkol- Torre Pellice— pour
l’Administration, au Bureau du journal. Via Wigram, N® 2 - Torre Pellice. ,
Pour toutes les annonces s’adresser ait Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent $o centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le nomèro: ÜO eentiinei
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...*, (|ignes d© louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
8
CHIESA EVANGELICA VALDESE
L’adunanza del CORPO PASTORALE è
convocata per il giorno di MARTEDÌ 13
AGOSTO, alle ore 9.30, nella Casa Valdese
in Torre Pellice, con il seguente
ORDINE DEL GIORNO:
1° Nomina delle Commissioni esaminatrici;
2° Comunicazioni e proposte varie.
I Membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte
alla nomina delle Commissioni esaminatrici
dovranno presentarsi, al momento dell’apertura delia seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 19 Luglio 1935.
Per la Tavola :
ERNESTO COMBA, Moderatore.
Réunion du XV août.
Le culte commencera, D. v., à 10 heures
précises, aux « Pians » de Prarusiin.
Le détail du programme de l’après-midi
sera communiqué le matin même.
Il y aura sur place un service de buffet.
LA COMMISSION DE DISTRICT.
RÉUNION OU COL DES FONTAINES.
La réunion en plein air pour, le Val
Balsille, aura lieu, D. v., comme d’habitude,
au Coi des Fontaines, le dimanche 18 août,
à 3 heures de l’après-midi.
Jk.'V'XS.
Le prochain numéro, à cause de la fête
du XV août, paraîtra le mercredi.
Nous prions nos correspondants d’en
prendre bonne note.
PODI lii m mm
Artisans de nos destinées.
Ctoncjuslian d’une étude sur les paroles :
: L'Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux »,
(Genèse I, 2).
Si l’Esprit, {pissant par la pensée sur
l’âme universelle (*), en a fait éclore les
mondes et toutes les manifestations de vie
qui peuplent l’inâni — n’avons-nous pas
le droit d’affirmer que nous aussi, en tant
qu’esprits individuels, nous pouvons agir, et
que nous agissons sur la substance dont est
constituée notre âme P
(*) Par ce terme « âme universelle », nous
ne aigniflons. pas autre chose que ce que
la science appelle de différents noms : matière
(la matière dans son essence est invisible),
énergie, énergie universelle, éther.
D’après la science, tous les corps indistinctement, cà quelque règne qu’ils appartiennent (minéral, végétal, animal;), sont formés d’un certain nombre d’organismes extrêmement petits,
mais ayant la vie en eux-mêmes ; qu’elle appelle
atomes et, plus souvent, molécules, Qiacune de
ces rndécides est, à son tour, une agglomération d’organismes infiniment plus petits encore, les électrons.
La science va plus loin., Elle va jusqu’à supposer (logiquement elle ne pelut pas faire à
moins), jusqu’à supposer l’existence d’une
substance générale et indivisible : l’éther. Cette
substance, qui remplit les espaces (et qui n’est
pas à confondre avec ratmœphère), est l’étoffe
dont sont formés les mondes avec tout ce qu’ils
renferment ; elle est le fluide invisible qui lels
relie les uns aux autres. C’est grâoe à l’éther
que la lumière, la chaleur, l’électricité peuvent
se transmettre ; c’est par lui que l’on peut rerevoir des messages radiodiffusés ou des messages télépathiques, c’est-à-dire d’esprit à esprit sans l’aide d’aucun appareil. Du moins,
c’est ce que pense la science de nos jours.
L’homme est un petit univers, divin, a
dit un savant d^ anciens temps (Pythagore). Notre âme est à notre e^rit ce
que l’âme de l’univers esit à l’Esprit infini. Les pensées que notre esprit y dépose, elUe ne les anéantit pas ni ne les
altère. Au contraire, comme un terrain
fertile, elle les nourrit pour nous les rendre, tôt ou tard, sous forme d’événements,
de circonstances, de situations agréables
ou fâcheuses, sélon la qualité des pensées
que nous lui aurons confiées.
Cela doit être d’antant plus vrai que
notre âme n’est pas ^arôei, mais seul)ee
ment distincte de l’âme universelle.
Notez que' j’ai dit : selon la qualité Ûd
nos pensées. Je souligne le mot « qualité »,
car le principe qu’il exprime est à la base
de nos existences ; il les explique, dans une
large mesure tout au moins. Telles pen-i
sées, telles manifestations, extérieures.
Si nous semons à pleines mains des psti^
sées négatives et destructrices dans ce
champ qui s’appelle notre âme, quels réh
aultats espérons-nous; obtenir ?
Si nous entretenons des pensées de maladie, pouvons-nous nous attendre de voir
se produire sur notre personne une floraison de' santé ?
Si nous ‘appréhendons l’insuccès, allonsnous remporter la victoire ?
Si nous chérissons des pensées; d’égoïsme et de mondanité, mèneronsHnous une
vie extérieurement pure et dévouée?
Si notre âme esft aujourd’hui un enfer
de pensées discordantes, de désirs inassouvis, d’ambitions coupables, aurons-nous
le ciel demain, dans une nouvelle sphère
d’existence ?
Sans doute, des pensées de différente
nature peuvent se croiser et se coi^battre
en nous, avec des résultats mixtes,"'incertains ou nuis. Malgré cela, je ne pense
pas mie tromper en disant que parmi la
multitude de pensées qui jailissent de notre esprit au cours d’une seule journée,
il y en a une, ou plutôt, il‘ y a un 'Ordre
de pensées qui ne tarde pas à prendre le
dessus, à donuner toutes les autres. Ce
sont nos pensées de prédilection.
Quelle eirt pour nous, j)our chacun de
nous, cet ordre de pensées ? Examinonsnous nous-mêmes et nous n’aurons pas de
peine à répondre, je croi&
Il n y a, au fond, que deux directions
possibles à nos pensées : une direction supérieure et une direction inférieure ; une
direction spirituelle et une direction charniellé ou matérielle.
A nous de choisir. De ce choix dépend
le caractère de nos vies, de nos destinées.
Je ne nie pas l’atavisme ou l’hérédité, je
reconnais l’influence du milieu ; mais jusitement parce que je crois aussi, et plus
encore, à l’influence de la pensée ; justement parce que je sais ce que peut la
pensée pour neutraliser, pour redresser,
pour créer, j’affirrm qm nous sommes lets
artisans de nos destinées.
Quel avertissement mais auæi quel encouragement à veüler sur nos pensées, â
lefii maîtriser, à les orienter de mieux en
mieux vers lœ choses êlèvées, vers le bi^,
vers Dieu! (Philipp. IV, 8). Quelle invitation à nous occuper de lectures, à fréquenter les personnes et les milieux qua
peuvent aider notre esprit, facilement induit en erreur, à penser des pensées jus
te^ des pensées de vérité ! Quel stimulant,
surtout à rechercher la conununion du
Christ le parfait révélateur de Dieu, à
nous nourrir — par l’intermédiaire des
Evangiles — de ces divines penséœ,, de
s(es ambitions nobles et saintes !
Püisse l’Esprit qui se mouvait sur les
« eàux » à l’origine de la création ; qui in&¡
pira les Voyants de l’Ancienne Alliance ;
qui i^t en Christ et par lui du commencement à la fin de son ministère ; qui
se manifesta avec puissance auprès des
disciples et des premiers chrétiens, à la
Pentecôte, — oui, puisse cet Esprit, l’esprit de Dieu lui-même, agir aussi eh nous,
non par moments, mais (ce qui dépend
encore de nous), d’une manière permanente. C’est lui, et lui seul, qui, éclairant
nos esprits et les sanctifiant, peut faire
de nous, ainsi que de tous les humains
(comme cela est bien dans ses pl;ms) les
chefs-d’œuvre de la création !
Pierre Geigmo.
£cs Vaiidois en terre Kusuenote.
'Notre pèlerinage en France est terminé, mais ü laisse dans nos esprits tant
de souvenirs et dans nos cœurs tant de
seâltimenis qui débordent à flots pressés,
qu’il est difficile d’en faire un comptœ
rendu qui soit à la hauteur de son îmw
portance. Cette importance a été relevée
iM. te pasteur Nougat, de Lourmarin,
qui a appelé notre pèlbrinage aux régions
jadis habitées par nos pères «un événemmt unique depuis le XV® siède».
0 vaut donc la peine d’en relater au
itteins tes faits les plus saillan'ts.
Lé pèlerinage est parti de La Tour te
^ -i - V
mercredi 24 juiPet : natureliement, grâce
à ; habileté organisatrice de notre conducteur, te prof. Attüio JaJjiaj, un -wagon nous
/ es t réservé,. On forme ainsi, dès le début
- Cl voyage, une seule et même famille, on
se sent chez soi. D’autres pèlerins s’ajoutent en cour® de route; à Saint-Jean, à Pignerol, à Turin. Pignerol a donné un remarquable contingent, avec des famillés
entières, et mériterait qu’on lui décerne
une médaille commémorative!
La caravane, formée de 80 personnes,
suit le parcours fixé par le programme.
Torino, Cunéo, Limon® Piemonte, le Colle
di Tenda, Breil, Nice.
A Nice, l’EgHse Vaudoise nous offre une
réception, d’abord dans la grande salle à
côté du temple, puis dan® te teihple même.
Sur om grand écriteau on lit : « Bienvenue aux Pdi&rMs Vaudois'», bienvenue
qui aæume une forme pratique très appréciée, après un long voyage par aine
journée chaude : voüà en effet des tables
bien garnies de pâtisBeries et de rafraîchissements auxquels tout te monde fait
honneur, tandis qu’à la hâte on échange
de chaudes poignées de main avec M. et
IM. me Prochet, avec quelques membres de
son Conseil presbytéral et avec de nombreuses connaissances des, Vallées qui sont
venues au rendez-vous pour nous .saluer
à notre passage.
Après avoir étanché notre soif, nous
passons dans le temple : le pasteur M. Pro
quand nous arrivons à Marseille, avec un
retard bien plus important que le fameux
quart d’heure vaudois;! Mais ce n’était
pas notre faute et nous n’avons pas eu
à en rougir, tout en regrettant d’avoir
fait attendre nos amis marseillais pendant si longtemps. Nous avons été reçu®
à notre arrivée par M. D. Pivoire,
président de l’Union Vaudoise, par M. H.
Peyran, vice^résident, et par un bon
nombre de Vaudoia
La distribution des chambres est vite
faite et nous voilà tous réunis-poiur le
souper. Il est minuit, au moins, quand oii
va se coucher, mais on n'est pas fatigué :
on a la conviction que te pèlerinage a bien
commencé,, que la pranière journée s’est
passée sous d’heureux auspices.
chet nous , donne la bienvenue comme il
sait le faire, en termes où le sérieux et
l’humour se conjuguent à merveille.
Le voyage de Nice à Marseille se fait
en trois grands autocars de la P. L. M.,
qui routent à toute vitesse parcourant lia
magnifique Côte d’Azur, fleurie même à
cette époque de l’année : Antibes, Cannesi,
Saint-Raphaël, Hyères, ’ Toulon, etc...
A Sainit-Raphaël, arrêt d’une demi-heure
pour te thé...
La nuit tombe, plus de paysage à admirer ; on attend maintenant avec impatience les premiers réverbères de la grande
métropole. Il est à peu près 22 heures
La deuxième journée (jeudi).
À 5 h, 30, tes réveile-matin sonnent,
et à 7 heures on quitte iMarseile en autocars à destination d’Avignon.
Notre premier a.rrêt est à Aix, en Provence, où M. Paul Fargue; pasteur en retraite, nous reçoit, en l’absence du Pasteur titulaire. Il nous conduit au temple
et y préside un culte. C’est à la hâte
qu’on visite les plus anciens et les plus
intéressants monuments de cette -ville antique : te Palais de l’Ancien Parlement, la
Cathédrale, etc...
Un arrêt qui n’était pas prévu par te
programme, celui de Lourmarin, nous réservait les premières fortes émotions de
la journée.
A l’entrée du pays, la route est baniée
par une foule de gens : des pasteurs (entre autres M. Henri Pons, originaire des
Vallées, maintenant en retraite à Avignon)„ des représentants de la mairie;
des anonymes en grand nombre, dont te
cœur est là pour battre avec le nôtre.
L’accueil de Lourmarin, imprévu, Montané, chaleureux, est inoubliable.
Nous sommes d’abord reçus à l’Hôtel de
Ville où te pasteur M. Nougat nous présente à la municipalité. Le Maire nous
donne la bienvenue et nous sommes heureux de trouver, même parmi les membres du Conseil, des noms vaudois. On nous
dit : « Vous êtes chez vous », et nous le
sentons profondément.
On quitte la mairie poiu* se diriger vers
le temple dont te parvis présente un magnifique décor : couleurs franco-italiennes,
ainsi que celles de la iMkisôn de Savoie,
sans parler des plantes et des fleurs.
Le pasteur M. Nougat, écrivain distingué sous te nom de plume de Noël Vesper,
prononce un discours riche en faits et eh
idées ; nous comptons lui réserver ime
place dans notre journal.
2
!
L’Echo des VaÎÎées - V€ai(Ji>edi 9 Août 1§35-XIII
Du temple on monte au château qui eSt
là tout près : (Madame la bîbKotfiécaire
nous fournit d’utiles renseigoements sur
ce château d’où, p^r te passé, partai^t
souvent des ordres de persécution. Par
une exquise délicateaSe die cffre à la Société d’Histoire Vauddae une copie d’im
document de la plus haute importance :
le contrat par (lequel les VaxKiois s’enga-,
geadent, en 1#5, à s’établir dans ce pays
pour le cultiver.
La visite, intéressante, émouvante, bienfaisante, Se termina par une cdlation
qu’on voulut bien nous offrir dans le châbeau même : traités en grands- seigneurs !
De Lourmarin on court sur Mérindol
(de Miradolo, près de Pîgnerol).
Le pasteur M Marché, aotueUement à
MarSeilfe, mais qui sei:a le conducteur de
cette église à partir du mois d’octobre prochain, est venu expressément à Mérindol
\
nour nous recevoir. Un culte a lieu dans
5, le temple, et le prof. Jean JaUa nous rer
-trace rhid»ire de la localité, qui est bien
vaudoiae. JVIériridd! est en effet le centre
des cotonieS vaudoises du XVU siècle.
, Nous, aurions bien voulu visiter tes
;res!tœ du vieux village qui fut détruit
lors de la persécution de 1545,, mais le
temps nqus a manqué.
Pour l’heure du dîner on est à Avignon.
Nous avons le temps de visiter la ville
qui fut le si%e de ,1a papauté de 1309 à l
1377. Notre première visite est au Palais
des Pape^ qui nous est illustré par un
cicerome d’une habileté consommée et d’une
malice bien gaulotee. Nous montons à 'BeU
levm d’où l’on aperçoit te Pont d’Avignon,
et, dans te lointain, Châteauneuf, célèbre
localité où l’on préparait te vin du pape !
Avant de quitter Avignon, on se réunit
un in^nt au temple protestant, et te k>ir ^
même les pèlerins vaudois 'sont heureux
d’atteindre Nîmes, là Eome française, qui
doit être pour quelques jours notre point
d’attache.
C’e^ pour nous tous un sujet de joie
que d’avoir rhôtiel face aux Arènes, qui
nous rappellent le Colisée, la patrie.
La tpoisième journée (Yendredi).
Le vendredi a été notre journée nîmoise,
qui a commencé par un culte au Petit
Tempte, ancienne église catholique cédée
par le Gouvernement aux protestants, en
raison de leur nombre. Nîmes, en effet, a
été appelée la « métropole du protestantisme françlais». Elle compte 20.000 protestants, sur uue population de 80.000
âmes, et leur rôle est très important : ils
représenltent l’édite.
Pour ne paH nous répéter, nous dirons
que lœ aumôniers de notre pèlerinage ont
toujours pris part aux cultes et que le
prcrf. Attilio JaPa a lu un message de notre Modérateur, et exprimé la reconnaissance des pèlerins.
En tant qfu’Italiens, nous n’avons pas
manqué de faire une visite à notre Consul, qui nous a accueillis avec la plus
grande cordieüité.
Nous avons ensuite visité la cité romaine æus la direction de M. Espérandieu,
un archéologue dont la compétence nous a
charmés.
Nîmee possède des momunents romains
très bien conservés : les Arènes, la Maison
Carrée, le temple de Diane, fa Tour Magne
(Turris Magna), le pont du Gard et
l’Aqueduc, aussi pourrions-nous écrire de
longues pages ^r ce sujet ; mais plus que
des touristes, nous voulons être des pèlerins, et en tant que pèlerins nous tenons
à mettre en relief surtout les impressions
religieuses.
L’après-midi noas en a procuré de très
fortes, car Abus avons été à la Tour de
Constance, à Aigue&Mortes.
C'est iM. André Fabre, l’auteur de Marie
Durand à la Tour de Constance, qui nous
l’a illustrée : on n’aurait pu trouver un
cicerone plus compétent et plus communicatif.
Qui pourrait traduire par des mots les
émotions que nous avons, éprouvées en
parcourant les deux grandes pièces où furent enfermées bon nombre de femmes
protestantes au XVIII® siècle ?
*Cetÿe toxir fut êtevée par Saint-Louis,
entre te port et la ville,'^miodèl!e le plus
achevé de l’organisation défensive d’im
donjcai piédiévaL D y a, au sommet, unie
tourelle de guet, surmontée d’un lanternon.
Les deux grandes pièoes ««nmimiquent
entre elles par un soupirail bordé d’une
margelle : c’est sur la pierre de cette
margeflle qu’une main inconnue (est-ce
celte de Marie Durand ?) a gravé le mot
Recistez (^sistez).
Ce simple mot, mal tracé dans une orthographe défectueuse, doit avoir eü unçi
grande influence sur les prisonnières quiyv
à peu d’exceptions près, furent fidèles jusqu’à la délivrance ou jusqu’à la mort>Honneur aux héroïnes de la Tour dei
Con^^ce !
La quatrième journée (samedi).
Journée de records : 230 km. en autocars, de fortes émotions, des retards im-Î'
portants, maisi, en fin dé compte, une jour-ÿnée bénie, dans le coeur des' Cévennes. il
A Vallerauge, te pasteur M. Bourguetli
nous a préparé une réception des pluaK
cordiales : discours de btenveHue, café,
pâtisseries.
' Le député-maire M. Berthezenne était;
là aussi' pour nous saluer. I
Un instant de recueillement dans 1&:,
temple, un© visite au monument des mort^'
de la grande guerre, puis une longue ajt-§
tente de force majeure avant d’affronteii
la forte déniveUlation du col Aigoual qu(
l’on atteint par de nombreux et brusqm
tournants, qui, parait-il, ont causé quel!
ques frisions!... Mais... glissons sur les i:
pressioïis indivîduèilles !
Tout là-haut ü y a ube chapelle solitair^
où nous fûmes reçus et où M. Bèurgiietîqui nous accompagnait, présida un euIteS
au milieu d’un simple décor de branche^,
de mélèze et de fleurs d’arniça dont onÿ'
avait orné te petit temple à l’occasion deiJ
notre viisâte. I
On poussa jusqu’à l’Observatoire (156’1
mètres) , puis on prit le chemin du rçtou^
avec arrêt à SaintrHippolyte du Fort, dû,
dans le tempte, nous attendaient (ou ncras
avaient attendus !) quatre cients peræru^,
y compris beaucoup de catholiques. Nous
y rencontrons tes frères Barall, d’EhveïsPinache.
Le dimanclie au pays des Camisards.
Journée mémorable entre toutes : visite
à Anduze, « la Genève des Cévennes où
noiiis sommœ reçus par le Pasteur dans te
grand tempte disposant de 3000 places
assises, puis à SaintrJean du Gard. L’Union
Chrétienne locàle a préparé pour nous-une
réception avec rafraîchissements, - jf
Nous assistons ensuite au culte présidé
par im Missionnaire, et le pasteur de la
paroisse, M. Bruston, nous donne une chaleureuse bienvenue.
L’intérêt principal de cette journée est
représenté par la risite au Mas Souèeyran, siège du Musée du Désert. Ce Musée
a été fondé en 1910 et rassemble, djans
l’ancienne maison du chef camisard, Laporte, connu sous le nom de Roland, tes
souvenirs et les reliques de la période qui
s’étend entre TBdit de révocation et l'Edit
de tolérance (1685-1787).
Nous avons là devant nos yeux, en résumé, une noble histoire d'héroïsme, de
foi, de luttes et de victoires. De vieilles
Bibles, des chaires portables d’où Ton prêchait dans les assemblées du désert, des
outils, des monnaies, etc.,.
A l’extérieur, sur les murs, le lierre
grimpe et s’attache, symbole de fidélité à
la foi...
La journée se conclut très agréablement
à Nîmes, car les protestants nîmois nous
offrirent un excellent repas, dans te jardin de la iMaison dé Santé, Le repas fut
suivi par des chants, exécutés par tes diaconesEias et par les’ pèlerins.
Et pour finir, une réception des Unions
Chrétiennes, avec discours, chants, souhaits réciproquement échangés, et... le
reste.
Nîmes a été notre pied-anterre pendant
quelques jours, et bous nous faisons un
devoir de remercier de tout cœur la population protestante pîmoise pour toutes
les amabilités dont eie nous a comblés.
Une mention spéciale ddt être faite de
M. te pasteur Cadix, qui a organisé notre
séjour à Nîmes et cpi nous a souvent accompaignés avec son auto, nous servant de
guide dans nos courses.
Le retour.
Lundi matin, on quitte Nîmes en chemin de fer, à destination de Marseille, où
Ton arrive à temps pour une visita au Consul itallien qui nous reçoit très affablement.
L’ascension de Notre-Dame de la Garde
se fait par un temps clair, mais le mistral
souffle assez fort...
L’après-midi, culte de réception dans le
temple de la rua Grignan ; pufe le pèlerinage se disptarse : par petits groupes on
visite la viUe ; plusieurs abordent au Château d’If.
Le soir, dans les locaux de l’Union Vaudoise, fête en notre honneur : discours,
chants, musique, récitations, et, cela va
sans dire, des rafraîchissements en
abondance.
On repart après minuit, pour rentrer
en Italie, sans arrêt.
Chers amis de Marseille, merci pour
tout ce que vous avez fait pour noiK : il
nous tarde de vous revoir et de passer
un peu plus de temps avec vous,
^ H« H:
Mardi, 30 juillet, les pèlerins rentraient
sains et isjaufs, fatigués, mais contents de
leur tournée, i econnaisSants envers Dieu
et envers toutes les personnes qui ont
travaillé à la réussit© d’un si vaste pro
gramme concentré dans l’espace d’une
semaine.
L’œuvre du chroniqueur est terminée,
maiis que de choses il faudrait ajouter !
L’accueil fait à nos dames et demoiselles en costume vaudois, a été partout
enthousiaste; nous avons retrouvé quelques-uns des pèjterins français.^ et la rencontre avec eux a été des plus fraternelles ; partout la population protestante a
tenu à nous témoigner sa sympathie...
Le succès a été supérieur à toute
attente.
S: H= «
A l’égard de l’impression que le Pèlerinage Vaudois a suscitée en France, nous
publiions quelques lignes d’ime lettre écrite
par un des Pasteurs les plris en vue de
la région :
« Nous gardons un bienfaisant souvenir
de votre visite. Vous nous avez fait du
bien, par tout ce que vous avez dit, et par
l’exemple d’ordre et de discipline consentie, de haute spiritualité que vous nous
avez donné. Vous nous avez donné une
leçon d’ordrè pratique doint nous saurons
profiter. Nous ne sommes pas aussi démonstratifs que vous, et ne savons pas
aussi bien extérioriser nos sentimentsi,
mais nous gardons tous, sans exception,
un lumineux souvenir de votre passage».
Discours de M. Nougat,pasteur de Lourmarin.
MM.,
C’est au nom du Consistoire de Lourmarin que je vous souhaite la bienvenue
dans ce tempte. Le .Consistoire de Lourmarin n’existe plus, en fait, que par notre Conseil Presbytêral, mais il a groupé
tes Eglises Vaudoises de la région lubéronienne, ijl en a été te centre administratif comme Mérindol, leur « ville bénie »,
en était te centre ifpirituel. Dans notre
Conseil les vieux noms vaudois sont toujours neprésentœ, comme ils æ trouvent
depuis la XVI® siècle sUr les pages de tout
nos registres.
Nous avons la joie de voir ici des amis
de Cabrières, d’Aygues et des autres villages de la vallée... Mérindol, où quelquesuns de nous vous accompagneront, se dis^^
pose à vous accueillir. Votre pèlerinage
qst pour nous un événement unique depuis
te XV® siècle. C’est la première fois que,
depuis le départ de nos pères des saintes
vallées de Ylsraël d>es Æpes, mous sommes
visités par vous que nous devons considérer comme-des frères du même sang, de
la même foi et presque de la même langue.
Votre parler vaudois est une sorte de
vieux provençal italianisé. Vôtre sang a
descendu las| pentes naturelles des deux
versants alpins, du côté italien et du côté
français. Lorsque, suivant Tépine rocheuse
du Luharon, nos pères sont venus à Lour-i i
marin, ite^ n’ont' pas eu te sentiment de
s’expialtrier, IVhiis la plus haute de ces trois
solidariitéa moraJles est celle de notre foi
évangéliquei, dont le monument éclatant,
cimenté de larmes et/de sang, mais d’im
si beau marbre, est la célèbre profession
de foi des notables de Mérindol du 6 avril
1541, dont la bibliothèque d’Aix possède
te manuscrit), qui s© termine par ce vœiu
si émouvant, du plus authentique esprit ;
de catholici|té, que Dieu change te cœur
de leurs ©nnemiB et les veuille imir avec
eux en une foi, en une loi, en un haptê-i
me, reconnaissant et confessant un DierC"
et un Sauver, Jésust-Christ, auquel sait
honneur et gloire éternellement.
Qu’est-ce que TEgliSe Vaudoise à travers les siècles ?
C’est la Jég'itimité de la Réforme.
C’est la vitalité des vraies racines de
notre foi. C’est la tradition apositolSque de
l’église primitive, sous im nom ou sous un
autre. Le problème des origines est oba^ur,
soit ! mais il n’est pas douteux que des
chrétiens ont toujours perpétué le véritable esprit de l’Eglise et qu’ils ont dû
avoir des communautés dans des asiles,
dans des retraites.
Tels fuirent les Vaudois avant même de
porter ce nom.
Trois choses caractérisaient ces purs
êvangéliquesi, nommés quelquefois « pauperes italici » : l’attachement à la tradi-f
tion apostolique, qui a été un appel à la
Réforme ; l’esprit de pauvreté et de la^
heur, qui a fait la richesse de ce pays dé- ~
friché et planté par eux; la volonté de \
traduire la Bible en langm vulgaire et
d’en fair^ la diffudon, qui n’a peut-être
pas été linultite à l’œuvre de la Renaissance
comme à celle de la Réforme.
MM,, puisque nous avons avec vous-cettè
communauté d’héritage, nous n’avons pas
besoin, en vous ouvrant cette « Maison du
Père », de vous dire : Vous êtes ici chez
vous. Ce sont des frères qui vous accueillent. Vous ête chez vous dans ce pays,
comme nous nous sentirions chez nous
dans le vôtre, ainsi qu’ont dû l’éprouver
deux de nos; voyageuses,
Not® avong des familles, ici et là-bas,
qtii portent encore les mêmes noms. Patriotes en Italie pour votre part, patriotes
en France pour la nôtre, et de plus ai
mant notre Provence dont nous avons uni^^^
sur te æuil de notre temple tes couleurs ■''Î
à cellesi de votre Maison de Savoie.
Nous n’entendons pas que soit prescrit
le souvenir de notre antique parenté, telle
que nous venons de l’affirmer et de la dé-yi ;
finir. Nous sommles de ceux qui estimei^-. que garder la mémoire lest la dignité de
l’homme, comme garder la élainte Parole,
qui est la mémoire de Dieu, est te chgnité
de TEglise ; et puisque vous êtes en terre
de Provence, je vous salluerai avec ce mot
de Mistral :
AquUi qu’au la memori, . .
Aqiièli qu’au Ion cor oùt.
C’est ici une belle journée, MM., une, .
journée que l’Eternel s’est faite, car cette !
matinée qui présage d’autres rencontres,
est un moment lumineux d’une très longue j
histoire qui commence très loin et qui a ;
des bases d’éternité. ■;
Nous avons renoué d’antiques liens. Nous ;
avons de nouveau scelé par cette renconr
tre une patenté aulthentique. Notre poignée de mains n’eslt pàs un adieu, ni une
rencontre insolite ; c’est bien, de votre
part et de la nôtre, te sentiment d’un passé
commun et celui d’une espérance commune, oejUe que représente le nom de
N. S. Jésus-Christ à qui, comme au Père
céleste, soit honneur, louange et gloire
per pétueUismen t.
« Dès que tu cess^ de vouloir devenir
meilleur, tu cesses d’être bon ».
SA'Nt-Bernard.
...
3
■' ^ ' f]- ■■' '■ ' ^ ' ■' . '■'■ ■ , ■
L^Echo des Vallées ^ Vendredi 9 Août 1935-XIII
MONUMENT A HENRI ARNAUD
Muhlacker en Worttemberg • Juillet 1935
Ce$t depuis l’an 1899j le bicentenaire
de la réception des Vaudois réfugiés en
Württemberg, que la communauté de Pérouse possède une fontaine couronnée paa*
un buste d'Henri ¡Arnaud, Ce fait agitait
de plus en plus les descendants et Jes amis
Vaudois à Durrmenz-iMuhJacker, où il y
a encore une rue dite vaudoise, où près
du cimetière, dans la vieille chapelle, Henri
Arnaud a prêché plus dé quinze ans : i|ls
voulaient eux aussi avoir im monriment
du père de la colonie leit du chef de la glorieuse rentrée. Ils se concertaient avec le
sculpteur Mézger et celui-ci modelait en
pierre calcaire une statue d’Henri Arnaud,
de dimensions qudque peu supérieures à
la grandeur naturelle. Elle domine une
fontaine au bord du fleuve Enz, près du
pont de Muhiacker, sur une grande place,
au milieu de laquelle autrefois, le 15 septembre 1699, les colons mâles âgés de plus
de dix-sept ans^ après un discours français d’Arnaud, juraient obéissance et
délité au duc Eberhard Ludwig en présence
de l’ambassadeur hollandais Valkenir et
35 syndics vaudois et allemands.
L’inauguration du monument s’effectua
le dimanche 21 juillet. De tous côtés les
descendants ét les amis Vaudois étaient
accourus : de Pinachie, Serres, Pérouse,
Schoenenberg, Grosviflarsi, Neuhengstett,
Pforzheim. Il est bien regrettable que
l’Eglise mère des VaUôes n’ait pas été retprésentée à l’occasion de cette fête en l’honneur de son grand ffs. iM. Knoeller, professeur émérite à Muhlacker, prononça un
fervent discours d’inauguration. Sur le
piédestal, Arnaud ne sie présente pas sous
un aspect héroïque ou impétueux, quoiiqiu’il soit revêtu de sa cuirasse et met|te
la main gauche sur la poignée de son épée,
mais comme prédicateur vieilli qui tient
la Bible dans la main droite et la presse
^ sur son sein. Il regarde vers la rue qui
s’appeiUé la rue vaudoise. Sur le socle on
lit l’inscription : « Wdldenserfuhrer Henri
Arnaud - 1699», et la date est ornée des
armoiries vaudoises.
Le même jour eut lieu la réouverture
du petit Musée Vaudois ; c’est au docteur
en médecine Hebenstreit que revient le
mérite de l’avoir aménagé.
Les descendants des réfr^iés saluent les
frères et sœurs du même sang et de la
même foi, en Italie.
Votre dévoué
A. Maerkt, pasteur émérite
ci-devant pasteur de Pinache et Serres.
Mern pour cette correspondance. Il n est
pas improbable que quelque prochain pèlerinage menne visiter ce nouveau monument dm grand chef vaudois.
Réd.
A l^occasion du 14® Camp Alpin des
■ Unions Chrétiennes Vaudoises, qui a commencé le 5 courant, au Refuge Barbara,
le traditionnel « Convegno» d’été des
Unions Chrétiennes aura heu au Refuge
même, dimanche prochain, 11 courant,
avec culte à 10 L 30, et réunion à 14 h.
Toute la jeunesse vaudoise y est cordialement invitée.
^ ^
Le l®"“ Congrès National des Unions
Chrétiennes Vaudoises aura lieu Ifô 30 et
31 août courant, à Torre Pellice, Non® en
publierons le programme complet dans le
prochain numéro. Toutes les Unions Chrétiennes Vaudoises sont invitées à nommer
leurs délégués et à en envoyer les noms
au secrétaire du Comité, M. Lageard S. Elena - Pinerolo.
DONS REÇUS
Pour l'œuvre d’évangélisation:
B. B. L. 1000,—
» * «
M.rne v.ve Marguerite CharboTinier-Crill,
en souvenir de sa sœur Marie GÆ : pour
l’Hôpital, L. 100 - pour l’Orphelinat, 100.
La famille. Nisbet, én souvenir de M- le
capitaine James Nisbet, L. 300.
E. L., en souvenir de sa sœur, 100.
Un aaÉie pèlefinage aoij Vallée^.
Un deuxième giioiipe de protestants
français a vihité üa vallée du Pêlis cette
semaine, provenant de deux paroisses de
la Droïiaei, ceUle de Bourdeaux où fut pasteur pendant une quarantaine d’armées
Alexis !Musto^ l’historien bierr connu de
X’isrqel des Mpes, et ceUë de Crèt, tout
près de Valence. C’était un groupe de 25
jexmes Uniomsihes, guidés par leurs pasteurs MM. Lovy et Bernard. Accueillis et
Ic^és très cordiaJianeîxt au Tteynaud, par
les soins de ïaimable pasteur du Villar,
M. Jahier, de son Consistoire et surtout
de Fancien ML Geymonat, ils passèrent une
délicieuse journée de joyeuse fraternité,
soit au Vilar où M Lovy présida te culte,
soit a Bobi, où, malgré le temps peu favoraWe, ils purent se rendre au monument de Sibaud et an temple, écoutant
avec une vive émotion l’exposition de quelques traite de Thitetoire vaudoise des lieux,
faite par M. A. Jaila, et lia lecture du Serment de Sibaud. Le lendemain ils visitèrent les monumente vaudois de La Tour ;
j!ls furent reçus très cordialemmt au presbytère, et vers 11 heures is prirent te
chemin du retour, autocar, par tes cols
de Sestrières et du Montgenèvre, laissant
de teur visite, trop rapide, une bienfaisante impression.
V® CAMP-CONGRÈS
de la Fédération de la Jeunesse Vaudoise
St-Germain, 29 août-2 septembre 1935
Le Camp-Oongrès de la F. G. V. aura
lieu, cette année, à Saint-Germain et s’ouvrira, D. v,„ par un culte solennel dans le
temple, jeudi 29 août, à 20 h. 30. La jeunesse masculine et féminine, faisant partie
de la F. C. V., est cordialement invitée à
y participer; on y recevra aussi d’autres
jeunes gens, pourvu qu’ils soient membres
d’une église évangélique.
Dans le programme du Camp, qui sera
pubhé dans le courant du mois d’août, le
recuefllement et l’étude de quelques problèmes religieux auront la première place ;
les soirées, comme d’habitude, seront coUr
sacrées à des réunions d’appel dans les paroiæes voisines. Ceux qui désirent avoir
un programme peuvent le demander au
pasteur M. Henri Tron, à Saint-Germain.
La taxe d’inscription est de 2 lirœ, qu’il
faut expédier à M Tron; le prix du lœ
gement et des repas est de 10 lires par
jour (L. 30 pour ceux qui participent à
tout le Camp) ; les membres de la F. G. V.
jouiront d’une réduction de 50 % .
Le programme compràid aussi des promenades, des concours de sports, des jeux,
qui apporteront im souffle de bonne et
saine aliégreæe. Les Campistes pourront
aussi, s’ils en auront le désir,, se rendre
tous ensemble à La Tour pour assister- à
l’ouverture du Synode.
Un groupe de représentants des activités
chrétiennes au Congrès Mondial de Budapest visiteront probablement le Camp,
guidés par leur président le docteur Dan.
Poling, qui déjà l’année passée, à la fête
du 15 août, adre^. un puissant message
à notre jeunesse.
Prière d’envoyer les inscriptions le plus
tôt possible au pasteur Henri Tron - SaintGermain Cluson.
Dons pour nos Concours instructifs. "
Ite IM. S. Rasora, Novi Ligure r 6 exemplaires de « Fior Süvestri - Liriche sacre ».
Merci beaucoup.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 28 Lugllo al 4 Agosto 1936-XllI.
Nascite N° 4 — Decessi N° 2
L’important pour qu’un corps croisse
n’est pas qu’m lui remplisse l’estomac,
comme m le fait du gésier d’une volaille ;
l’important est qws l’aiiment soit nutritif
et bien digéré. G. Appia.
Lettre « à la jeune maîtresse d’école
des CoppÎOTâ»,
(Extrait de la biographie, voL I, p. 259).
CHRONIQUE VAUDOISE
AS6R00HE. Dimanche, 4 courant, pendit le cuilite au chef-Heu a eu lieu l’inst^ation du nouveau diacre du quartier
d(9B Pcms, iM. .Jean Buffa, fils de l’ancien
diÉmissscnmaîre du même quartier.
Le 25 jiuillet a eu Beu, à l’Hôpital
ViatKiois de La Tour, le service funèbre de
l'^ant Riaxrim Marc de Jean, âgé de 8
njois.
Me 4 août nous avon® accœnpî^né au
chnetièire de Saint-Lauriait la dépouflle
nwitalile de Simond Arme veuve Roman,
* (^pèdée à Serre Malan, daiK sa 84® année.
' i^ous exprimons notre sympathie frateraux famîltes si douloureusement
^ffouvées.
R. N.
" BOBI. Nos vieux s’en v<Mit 1 Le 24 jiiiltet c’était notre frère David Mélli, du Pidon, qui nous quittait après quelques jours
seulement de maladie, à T âge de 81 ans ;
te 1®*' août, c’était notre sœur Negrin Maddeim née Catalin, qui était enlevée à
Faffeotion de son mari, à F âge de 87 ans.
Sa famille est une des rares qui habitent
Bpcorei, pendant toute l’année, le viljage
reculé de la Sarsenà.
Aux membres et aux parents de ces
deux familles en deuil est assurée toute
notre sympathie.
★ Pendant trois dimanches de juület,
la chaire a été occupée par M. Giovannino
Tron, pasteur à Montclair (Etats-Unis),
et par SM. David Revel, pasteur émérite.
La paroisse les len remercie vivement.
' ★ Dimanche 4 août, dans Taprfe^nidi,
nous avons eu l’agréable visite d’une trentàjne de pèlerins français, en grande partie originaires de la Drôme, qui sont montés sous la pluie ju®qu’à Sibaud,
.¡jCette visite a été tout particulièrement
intéressante par te fait que celui qui guidait ce petit pèiteiriinage, M. Lowy, est actaeDement pasteur à Bourdeaux, sur le
Roubicai, peiroisse desservie pendant près
de 50 an® par Alexis Muston, auteur bien
' connu d’une histoire vaudoise et des paroles du Serrtuent de Sibatid,
C’est donc avec une émotion toute particiflière que nous avon® évoqué la mémoire
de celui-ci et chanté ce chœur, si cher à
tout Vaudois.
★ Le cdonel C- Hauawirth, chef de l’Armée du &]|ut m Italie, tiendra une réunion dans la Salle de FUnion Chrétienne,
gentiment mise à sa disposition, vendredi
16 août, à 20 heures.
COLONIA VALDENSE. M .me Mûris née
Peliegrm, sœur de l’ex-ancien de l’Envers
de La Toin-, est décédée à TAsdie des VieiL
lards, laissant son vieux mari.
★ M. le pasteur Ernest Tron a béni le
mariage de M. Lévy Meynet, de La Tour,
avec M.Ile Renée Geymonat, de Colonia
Valdense,
LA TOÜB. La chaire du temple neuf
sera occupée, ce dimanche prochain 11 courant, à 10 h. 30, par M. G. Del Pesco, pasteur à Trieste.
★ Le Collège. Sept élèvies ont bien passé
le® examens de « maturità » : Bein Er-nest, BeÜion Barthélemy, Coïsson Henri,
•Jalla Ferruceio, Mqnnet Alice, Roland
Pauil, Tron Ernest,
Trois autres ont qluelqiies branches à
refaire en. automne, et trois devront doubler la ni® lycéate.
Ij6s résxjltats sont très satisfaisants ; im
élève a passé avec une moyenne de 8 et
deux autres avec une moyenne de 7, ce
qui les aidera à poursuivre leurs études,
par l’exmiption des taxes.
Bons vœux à tous.
MASSEL. Le 27 juillet nous avons célébré le mariage de Pons Louis (Aiasse),
avec Tron EsWmr (Balsille). Souhaits.
★ Réparations au, temple. Reçu de la
part de Louis et Bsther Pons, à l'occasion
de leur mariiage : L. 40. Vifs remercîments.
★ Le 28 juillet nous §,vons procédé à
l’installation des anciens MM. Jean Pons,,
pierre Tron, Charles Mcol, Théophile Gaydou, Josué Pons; Auguste Breuza, et du
diacre M. Jean Antoine Pons.
★ Nous gardons le meilleur souvenir de i
la vKfite des «pèlerins» français ét désirons remercier encore tous ceux qui ont
collaboré à la IxMme réussite de l’accueil,
en partieulier M. Barthéletny et M.me
Adâaïde Micol, Ml le chev. et Mme Emmaniiel Rîvtero, MJMe Mathieu et tes autres , demoiselles; vraiment charmantes
dadl^ leur costume vaudois. , R
PB^Cnt. Nous remercions sinoèrement
M. le prof, ^vio Pons, qui, en Fabsm»
du Pasteur, a présidé le eiÿte, dimanriie
14 juülelL
★ Notre Bazar s’ouvrira, D. v., dimanche Il aolût, à 2 heures de l’après-midi
Nous donnons, dès à présent, la bienvenue
à tous ceux qui de loin ou de près, vien»;
dront le visiter et nous donner en même
temps une preuve tangible de teur intérêt
pour les œuvres de notre église.
Notre reconnaissance est assurée à toutes les personnes qui nous ont déjà fait
parvenir leurs dons.
BODOBET. Mardi, 16 juillet, nous avons
accompagné au champ du repos la dépouille
mortelle du petit Rimo Raima de Jacob,
décédé aux Rimas, à Tâge de 3 ans, après
onze jours de cruelles souffranciœi endurées avec une force et une soumi^ion qui
nous surprenaient dans ce jeune corps.
Aux parents affligés non® exprimons notre
profonde sympathie chrétienne, demandant à Dieu de faire descendre sur eux
ses précieuses consolations.
★ Dimanche, 21 juillet, dans l’écde des
Fontaines, a été baptisé Elio Peyrot de*
Benjamin et de Irma Breuza ; que te Seigneur bénisse ce tendre agneau de son
troupeau en le préservant des sornUûres
de notre monde pervertiL
BQBÀ. (Retardée). Notre frère en Jésus-Christ, Cesare Salvarani, bien connu à
Rorà et dans les alentours, n’est plus.
Après tme douloureuse maladie de la durée
de plus de deux ans, il s’est éteint te matin
du dimanche 21 juillet. Il était né dans la
province de Mantoue et y avait été etevé
dans la religion' catholique romaine. Envoyé pour raisons de service aux Vallées
Vaudoise®, ij y renconitra d’abord celte
qui devait devenir sa compagne, et plus
tard te salut qui est en Jésus-Christ, devenant membre actif et zélé dè notre
communauté.
Pendant tes derniers temps de sa maladie' l’on tint fréqumiment, autour de
lit, des réunions auxquefles participaient pluateur® frères et sœurs.
11 affirma toujours avec force sa foi en
Jésus-iChrist te Sauveur.
Le service funèbre, avec te concours dœ
pasteurs MM. Oorsani et Geymet, fut tout
un témoignage de la foi évangélique et
de l’espérance chrétienne, dont 1e disparu
Avait donné un si touchant exempte.
SAINT-JEAN. Notre paroisse a bien
joui de la visite de nos frères hugudiots
venus en pèlerinage aux Vallées. Dimaïiche matin, au culte, un éloquent et puis-sant message nous a été adressé par M. le
pasteur Jacques Marchand, de Viane.
L’après-midi, à 4 h., dans te temple du
Ciaba®, une assemblée imposante écouta
les allocutions de MM. les pasteurs docteur
Waddington, Brieu et Aubert. Plus tayd,
dans la Salle Albarin, la jeunesse de la
paroigse voulut dire sa grande joie à ceux
qui ont bien voulu passer quelques instants avec nous pour nous faire s-entir
combien fl est doux pour des frères de demeurer ensemble.
Qu’ils reçoivent encore l'expression de
notre profonde gratitude pour teur bienfaisante visite.
•
★ AsMe des Vieülards. Nous accusons
réception, avec reconnaissance, des dons
suivants : Eglise de La Tour, L. 300 M.me Giuseppina Primo-Rostagno, 100 Mme Laura et M Giulio Jon-Scotta, 100
- M.fles Eugenia et Lina Cabella, 20 - Les
Membres du Consistoire de &int-Jean,
fleurs en souvenir de Mme Margyrerite .
Rivoire-Malan, 80 - In memoriam de M.Ue
Lidia Gay, im titre de L. 500.
VILLAB. Visites. Le culte du 28 juillet
a été présidé (par te jeune candidat en
tljéologie ¡Neri .Gîampicooli, que nous
remercions pour sa cordiale et très appréciée collaboration.
Le diihanche suivant notre paroisse a
4
L’Echo des Vallées - Vendredi 9 Août 1935-XIII
eu la joie de reœvoir une deuxième très
sympathique visite de frères protestants
français. Le guide de l’équipe, M. te pasteur Lovy, de Bourdeaux en Drois (Drôme), présida te culte du matin, où il nous
donna un très édifiant sermon. Merci aioore et, ., au revoir !
★ Mariage. Samedi 3 courant, entourés
d’un grand nombre de parents et d’amis,
Ese sont unis en mariage, devant !oieu,
Pierre Georges Vigne, fils de notre ex-ancien Josué Vigne, des Garins, avec ¡M-He
Marthe Hélène Charbonnier de Joseph, de
lia Piantà.
Que Dieu bénisse et dirige ce nouveau
foyer.
★ Départs. Jeudi, 25 juillet, M. le pasteur émérite Auguste Jahier a présidé, en
Ü’abseince du plasteur'.de la parjoijssSe, lies
obsèques de notre frère Miéhél Nicolet feu
Joseph, de Maôssa, qui a suivi, à un an
de distance, sa fidète compagne. Notre
frère était âgé de 66 ans.
Quelques jours plus tard, te 30 courant,
décédait au Cialrmis, apr|ès quelques aet
maines de souffrances vaillamment supportées, dans sa 79® année, Marie Madeleine
Janavel feu Daniel ; et te 3 août un autre
vide ae creuaiait dans nos files par le départ de Marie Catalin, mariée Etienne
Davit, du Bessé, qu’un mal inexorable a
enlevée, en peu de mois, à sa jeune,famillette, à l’âge de 47 ans. Notre sœur était
parmi tes membres fidèles et dévoués de
notre Eglise, et, déjà bien malade, elle
faisait, il y a quelques semaines, plus de
deux heures de chemin pour se rendre à
sa place au culta Elle laisse six orphelins,
dont un de trois ans.
Nous ne cessons de demander à Dieu de
soutenir par son Esprit tout-puissant ces
chères familles dans leurs rudes épreuves.
★ La visite aux chalets de Giasubiasc
et de Caugis aura lieu — Dieu le permettant — mercredi prochain, 14 août. Les
personnes qui désireraifent accompagner le
Pasiteur dans cette belle tournée sont invitées à ge trouver à la cure le 14 août,
à 4 heures a. m.
L’ilnasacli Jeaa Calvia à la Fête é 15 aoit.
L’Mmanach Jean Calvin, ccoiscient des
amitiés qu’il a acquises aux Vallées, a fait
dil^ence, afin de paraître assez tôt, pour
se trouver te 15 août à Prarustin, au lailieu des participants au Centenaire de
cette fête vaudoisie.
Le pasteur Henri Medle, d’Anvers, un
des fidèles et enthousiastes propagateurs
de cette journée vaudoise, a confié à l’AZnumach de 1936 un article relatant te diveirsteS (phases aluxiqu(e3|lies flut poumise |la
fête du 15 août, depuis cent ans.
Le vénéré historien, le prof. Jean Jàlla',
notre pnécieux copilaborateuir, raconte te
relations entre tes Vaudois des Vallées et
Geneva,; comment fut délégàê à Genève
un imprimeur vaudois en 1536, pour parer
à la pénurie d’imprimeries réformées,
aprœ que Pierre de Wingle, à Neuchâtel,
avait arrêté ses presses, à la suite de l’impression de la Bible d’Olivétan.
Le pasteur Emmanuel 'Galland, de Buœ
nos-Ayres, actuellement en séjour en
Suisse, l’ami dévoué des colons vaudois de
l’Amérique du Sud, a bien voulu nous honorer de quelques pages sur le < Protestantisme en Amérique du Sud ». Il y parle
aussi des Eglises Vaudoises et du rôle important qu’iehes jouent là-bas.
A l’occasion des fêtes du quatrième Centenaire de la Réforme à Genève et au pays
de Vaud, l’Æmanach Jean Calvin a revêtu
robe neuve. Marthe Giacomini-Piccard a
composé ime nouveie couverture pour le
numéro du JubiHé 1936, et c’eSt sous r et
aspect que notre publication se présientera à Prarustin, le 15 août. Nombreux
sont les collaborateurs de Y Almanach Jean
Calvin 1936 et les illustrations qui agré-*
mentent leurs artidies ont été soigneusement adaptéest au texte.
Comme toujoins, une partie du produit
de la vente de ïAlmanach Jean Calvin, le
15 août, sera affectée ,aux œuvres de
l’Eglise Vaudoise d’Italie. Puisse YAlmanach trouver un heureux accueil à la journée vaudoise, et devenir de plus en plus
un lien entre les' Réformés du protestantisme de langue française.
La Rédaction de V« Almanach Jean Calvin ».
ImiiltaliiR! laoiiei»:.
Collecté par M.lle Madeleine Caisson, à Cannes :
orphelinat!
M.he- Weber, frs. 50 - A. E. 'Bertin, 10 Méry Malan, 10 - Madeleine Coïsson, 50 - Anonyme, 20 - M.me Michel Serra, 5 - M. Giottoli
Monnet, 10 - Pastre Henri, 25'.
Collecté par M.He Madeleine Caisson, à Cannes :
HOIPITAL.
M.lile Weber, frs. 3Ü - Mlle Miadleleino
Coïsson, 30.
Collecté par M.lle Madeleine Cdisson, à Cannes .REFUGE.
M.Ue Wdber, frs. 70 - M-me E. Wagner, 20
-, B. Poron, 25 - H. Mauchièn, 30 - Roux Mazza,
15 - A. Jouve et famUle, 20 - Marie Malan, 5
- M. Meunier, 10 - M,me Michel Serra, 10 A, E. Bertin, 15 - Hîlda Avondtet, 10 - O. Avondet, 15 - Ci Chamibon, 50 - Pasteur Bonnefon,
10 - M. 'Pezzuto, ¡2:5 - Odîn Ling' J», 10 - M.me
Dupont, 10 - P. Berthalot, 25 - M. Duibôis, 5 G. iCarota, S - IVérine, 20 - M. Giottoli Monnet,
20 - M.lle SaBies Landry, 10 - Lamy Bertin, 20
- M.mes Jalla, 20 - Madeleine Coïsson, 50 Pastre Henri, i25 - Anonyme, 200 - E. Warnery,
50 - M. Màuchlen, 20 - B,. Bounous, 30 - Mazza
Roman, 30 - Et. et Aline Malan, 20 - Méry Mafan, 10 - E,nj souvenir de J. Daniel Stailé, 50
- M,.ILe Kîener, 10 - Anonyme, 20 - L. Mortz,
20 - M.Bie M. ChaaMon, 10 - Douzé, 20 - M,me
Pqyronel, 25 - Porneron Albertine, 10 - M. et
M.me Long, 30 - M.me Sauvan,. 10 -M. Pierris- ■
nard, 30 - Anonyme, 5 - Anonyme, 3 - M. G., 5
- M. Papou, 10 - Elise Baer, 10 - M.me Guiral,
20 - M.'Ûe M. Mayer, 20 - Cauda, 10 - Qharles,
Genre et famille, 15.
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5,48
6,35
(3)
0,25
1,03
1,22
6,
6,04
6,15
6,36
6,50
7,20
4,50
5.29
5,54
6,14
6,25
6.30
7,20 10,10 12,36 16,58 18,20 (I) 19,48 (2) 21,03
7,23 10,15 12,41 17,02 18,24 19,52 21,08
} 7,36 10,26 12,52 17,15 18,41 20,05 21,20
7,— 7,52 10,45 13,13 17,38 19,04 20,26 21,39
7,26 8,05 11,06 13,34 18,01 19,19 20,52 22,02
8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 ,19,51 21,30 22,40
6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 (1) 18,25 19,06 20,02
7,22 8,28 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,53
7,48 8,45 12,36 14,23 18,18 19,24 19,46 21,14
8,06 8,59 12,53 14,40 18,39 —j— 20,03
8,17 9,10 13,04 14,51 18,51 ^ 20,14 ^
8,21 9,14 13,08 14,55 18,55 , 20,18 J
0) Feriale - (2) Festivo - (3) AI Lunedi.
OBAiUO AOTtmOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabrìols >
Villar P. »
Via Fourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
{•) 15,05 19,05 BobbioP./i. 6,30 (*) 11,55 17,35
15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,- 17,40
15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
15,24 19,24 Chabriois > 6,48 12,13 17,58
15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p
Ponte Lemina (tac.)
Abbadia
Riaglietto-FiugeraCfac)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
a.
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugefaf/oc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
(I) (2) (3) (0
6,45 7,52 8,45 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,52 21,15
6,53 7,59 8,52 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,59 21,22
6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,02 21,25
7,— 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,05 21,28
7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,08 21,31
7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,11 21,34
— 8,16 9,08 11,07 13,08 14,59 17,03 20,14 21,37
7,14 8,19 9,12 .11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,17 21,40
7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,24 21,47
7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,31 21,55
7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,34 21,58
7,41 — — 11,34 13,36 15,29 17,28 ' 20,39 22,02
7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,42 22,05
6,43 (2) (1) (3) (1)
7,55 8,55 9,45 12,05 13,55 16,20 17,56 19,25 20,39
6,46 7,57 — 9,48 12,08 13,59 16,23 19,28 20,42
6,52 8,03 9,02 9,52 12,13 14,05 16,28 18,06 19,33 20,47
6,55 8,06 9,05 9,55 12,16 14,08 16,31 •18,09 19,36 20,51
7,02 8,13 9,15 10,02 12,23 14,15 16,45 18,16 19,43 20,57
7,14 8,20 9,22 10,10 12,30 14,22 16,53 18,24 19,50 21,04
7,16 8,23 9,25 10,13 12,33 14,40 16,56 19,53 21,07
7,20 8,27 9,28 10,17 12,39 14,43 17- 18,31 19,58 21,10
7,23 8,30 9,31 10,20 12,42 1-4,46 17,03 18,34 20,01 21,13
7,26 8,33 9,33 10,23 12,45 14,49 17,06 18,37 20,04 21,16
7,30 8,36 9,36 10,26 12,48 14,52 17,10 18,40 20,07 21,19
7,33 8,39 9,39 10,29 12,51 14,55 17,13 18,43 20,10 21,22
7,40 8,45 9,45 10,35 12,58 15,- 17,20 18,50 20,15 21,29
(1) Festivo dai 14 Luglio al 1» Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo fino ai 13 Luglio e dal 2 Settembre in poi.
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-PEIMtBRO-PBALT.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
P
.Chiabrano-Maniglia
Pemeifrè »
Crosetto-Gardiola »
Rodoretto »
Praly (Villa) »
Praly (Ghigo) a.
9
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05*
2G,14*
20,19*
20,32*
20,41*
20,50*
20,55*
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
a.
5,05*
5,10*
5,19*
5,28*
5,41*
5,45*
5,55*
6,
6,03
6,07
6,22
6,30
10,35
10,39
10.47
19.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
16.15
16,20
16,29
16,38
16,51
16,55
17,05
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45
Il servizio fra Ferrerò e Praly si effettua nei giorni 16 e 30 Giugno e dal
{*) Dal 14 Luglio al I* Settembre.
Luglio al 16 Settembre.
i