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Cinquante-quatrième année.
20 Septembre 1918
N. 38
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- I <• V ■» -*
IP—àBManpit»
:ii:
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an Pour 6 mois
Vallées Vaudoises .....Pr. 4,— 2,—
I^e ........... », 4,50 2,25
Btranger ......... » 7,— 3,50
Plusieurs abonnements à la même adresse » 6.
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
On s'abonne; à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l'Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
_É_
I<’abonnement se paye d^Bvance.
Pour tootés les anndnces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine»
concessionnaire. '
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-À. Tron, past., Torre Pellice
et pour l'Administration à M. J. CoïSSON, prof., Scorre Pellice.
Tout ciiangement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement dé‘l’année. ‘
I.es changements non.accompagnés de la somme de if centimes,
ne seront pas pris en considération.
Qnc tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pores, aimahles»»» . dignes de louange, occupent vos pensées. (FMI. IV, 8).
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SOMMAIRE: Ecole Latine de Pomaret —
Synode Vaudois — Jeanne d’Arc et
le Papisme — La page du soldat —
Chronique vUudoise — Nouvelles religieuses.
I
“ - ÉCOLE LATINE DE POlHARÉf.
Les exanjeps de réparation et d’admission auront lieu Mardi l.er Ottobre
prochain, dès 8 heures.
Les cours seront régulièrement reprisi
D. V., le Jeudi suivant 3 Octobre, à
8 heures.
Prière à MM. les Pasteurs de porter
cette communication à la connaissance
du public le plug directement intéressé-,
Pomaret, le 17 septembre 1918. '
Le Directeur B. Léger.
{Suite)
SÉANCE DES DÉLÉGATIONS
ET AUMÔNIERS.
— La séance du jeudi 5 septembre-® été
ouVerte dans le temple de La Tour par
la lecture de quelques versets, une prière
et le chant.
Le Président souhaite la bienvenue aux
aumôniers et à l’assemblée en recommandant aux orateurs la brièveté.
Le colonel Cameroun Raid d’Ec'Osse:
Je suis heureux d’avoir le privilège de me
présenter à ce Synode; merci pour votre
invitation. Je représente l’Ecosse et l’armée anglaise. Votre pays ressemble au
mmn; votre Eglise est comme la nôtre;
elle a souffert pour sa foi, J’ai joui en assistant à l’ouverture de votre Synode;
la guerre nous a réunis, sans elle je ne
serais pas ici. D’autres scènes sont devant
mes yeux, entre autres, tin culte à Gallipoli, dérangé par les obus ; pas un des
auditeurs n’a été blessé. Dans une autre
circonstance j’ai parlé à des centaines’ de
soldats, dans les ténèbres, sans les voir.
En les saluant, et prenant congé d’eux,
j’ai senti que j’avais été compris.La même
expérience je l’ai faite sur le Cargo en
face d’un aéroplane détruit. En présence
de ces contrastes, vous pouvez imaginer
combien j’apprécie cette assemblée de
paix. Que l’Esprit de Dieu nous accorde
la vraie paix.
, Major Quel bonheur, comme
Anglican, de me trouver ici ; nous combattons tous pour la même cause et nous
sommes fiers d’être en Italie et nous admirons toutes les beautés de votre pays.
Nous admirons votre liberté et la sagesse
de vos gouverneurs ; vous étiez préparés
pour la grande lutte. Je me réjouis avec
vous, je vous remercie pour votre hospitalité. Puissent bientôt tous les chrétiens être unis dans l’amour de Christ.
Rev. Meekr représente l’Eglise Wesleyenne. Comme enfant il souhaitait voir
l’Italie; mon pèlerinage à La Tour a été
charmant. En Australie les Wesleyens
se sont Réunis et il en sera bientôt de même pour les Presbytériens. Il y a. des ressemblances entre nous et vous; uous
avons, commencé en, silence et Dieu a
béni. Je représente l’Australie et l’armée
anglaise. J’ai lu votre histoire et admiré
votre fidélité. J’ai visité vos localités
historiques. Je n’oublierai jamais la solennité de, l’ouverture de votre ¡Synode.
J’ai senti la voix puissante de l’Evangile. Nous avons appris à adorer Dieu
dans cette guerre avec la plus grande
simplicité. Après la guerre il y aura un
lien plus étroit entre vous et nous.
Capitaine Cameroun de l’Eglise d’E.epsse: Je vous remercie pour votre bon
accueil. Vous a,vez en nous des amis et
nous combattrons jusqu’à,l’accomplissement de notre idéal. Je représente aussi
mon église en prenant la place du docteur
Miller, qui pous représente.toujours au
milieu de vous. Notre église s’est toujours intéressée à la marche de l’Evangile en Italie par votre moyen. La guerre
ne se prête”lpaFau recueillement de la
religion; il faut encourager notre peuple
aux sacrifices et pour l’après-guéri'e. Nous
sommes en travail de transformation.
L’église aussi va se transformer. Le Protestantisme® apporté la liberté, mais on
en a abusé; nous combattons encore pour
la liberté et, pour la paix. On a négligé la
collectivité et trop cultivé l’indiyidualité; il nous fapt la fraternité et on travaille pour l’unité. Pour avoir la société
des nations il nous faut Christ et que
tout soit fondé sur lui.
Capitaine Eron d’Amérique: Je vois
des pères et des mères regardant à moi;
j’espère être compris. Je parle au nom
de cent millions d’Américains. Nous représentons aussi quatre nations, combattant pour la liberté; pour cette liberté
nous devons souffrir. Nous nous appuyons
sur. Christ et en lui nous chercljDns la
force. Nous vous apportons ce que nous
avons de mieux en hommes et en argept.
Même les pasteurs ont voulu s’enrôler
pour la noble cause. Le président Wilson,
fils de pasteur, est admiré par nous tous,
Nous ne voulons pas la guerre, mais nous
voulons tuer la guerre; il s’agit de faire
disparaître le monstre qui défie le monde
entier, Nops nous plaçons au service de
la justice et nous n’épargnons rien pour
l’obtenir. Ce que nous faisons ne sera
jamais oublié; nous n’oublions pas ce
que, l’Angleterre, la France et l’Italie
ont fait. Que Dieu vous bénisse. ?
Kelleg, d’Amérique: Je vous apporte
les salutations d’Amérique et des soldats
Américains en Italie, Je suis né en Australie, j’ai vu l’Angleterre et j’ai échoué
en Amérique; je suis disposé à mourir,
s’il le faut, en Italie. Toute l’Amérique
est engagée dans la lutte. J’ai visité les
pla'ces historiques de France et d’Italie,
mais ma visite ici est la plus belle et je
nie là rappellerai en retournant éh Amérique. Il y a bien des dangers dans la
guerre, mais aussi des'sÜrprises'i'je suis
ici chez moi. Que’Dieu Vous bénisse.
M, Mustdn répond à ces délégilès : Noué
avons toujours eu dés délégués, mais aujourd’hui nous avons'l*'Ânglétërrè'et l’Amérique, qui nous àssurept la victoire.
J’ehvoie' au Roi George, votre Roi, nos salutations dans vos personnes ; et en vous,
délégués Américains, nous ‘ saluons Fîllustre Wilson. —■ Vous êtes ici Comme
chez vous: dites, de retour'chez Vouë,
■que l’Eglisê Vaudoise sait unie là foi au
patriotisme. En venant au milieu' dè
nous vous avèz découvert ritaliéj 'et
l’Eglise Vaudoise est composée d’iioriimés
qui ont des principes. ’ ‘
Capitaine Bertaloi: Nims cdttiprenons
votre présence ët vos àjipïaàdissemënts,
parce que nous vous‘apportons les'salutations dé'yos fils. Nous sommes héüreux de vous dire que. lios soldats soàt
bien'traités! 'Malgré Capofetto'nous n’avOns jamais douté de nos soldats. Nous
voudrions nos soldats vaudois plus démonstratifs. Dés temps nouveaux s’approchent et avec eux de nouveaux devoirs. '' .
Lieutenant H: Pascal: Ma paroisse du
Montemero n’est plus; mes paroissiens
sont incorporés dans différents corps et
plusieurs prisonniers. Le bataillon de
Pignerol s’est battu héroïquement, set
nous suivons par la pensée les chers , prisonniers. • i ;■ ; , :j .1,
A. Comba: Mon travailn’est pas connu,
c’est celui que nous faisons au milieu des
prisonniers en dissipant leurs préjugés
et en relevant leur moral. Au,retour de
la paix, nousi aurons'en euxi des amis qui
nous feront connaître. La difficulté dç
la langue est un grand obstacle, comme
aussi les grandes distancesi Nous avons
aussi des satisfactions.., .
Adolfo Tron: La confiance en Dieu
des soldats est grande. Se trouver face
à face avec la mort produit cet effet. Le
Culte est fait par, .plusieurs en public
comme individuellement, i Ils gardent le
souvenir de leurs pasteurs et de leurs
églises. Soyons toujours plus solidaires,
en les conseillant et en priant pour eux.
A. Fiihrmann. Nous rëcevons'toujours
avec plaisir l’adresse de nos soldats. Ma
zone est calme, cependant plusieurs sont
tombés et nous les ¡rappelons. Nos défaites ont produit une réaction morale
admirable., , '
G. Del Pesco; Notre œuvre en faveur
des. prisonniers.s’impose ; elle a été continuée avec amour; après Gaporetto,
l’œuvre était plus difficile, mais a été
faite. Plusieurs culte® .ont été organisés
avec d’excellents résultats. Deux faits
intéressants cités sont écoutés avidement. Notre œuvre est belle, bonne, encourageante,
D. Bosio nous transporte sur le Monté
Grà^pal Èlfeô u«fe Êélle’ deàcHptibni -nous
montrant l’héroïsme, de nos soldats par
leur valeur, ou leur sacrifice, .L’idéal, de
Wilson a enthousiasmé nos soldats et
leur foi religieuse se fortifie,.
Ugo Janni répond à nos aumôniers:
Apportez à, nos soldats le message de
l’Eglise, I vous en êtes dignes par votre
abnégation; dites-leur que Dieu est ayec
eux. ¡dans la fournaise ardente ; ils retourneront au foyer avec une nouvelle
vie. ,
' : i'; f ^ • A . . ■. _
Qmtiia vincit a/nor, dit-il aux aumôniers soignant les prisonniers; c’est là ce
que Dieu attend de nous..
Pnelqaes considérations
sur le Synode dé içiiS.
Quand nous aurons dit qu’il a été bon,
cela signifie, que tout s’est bien passé,
avec uii bon esprit et sous le regard dç
Dieu, Tpjitefois, il nous, semble que nous
pouvons aller plus loin et dire hardiment
qu’il a été excellent et qu’il laissera des
traces durables.
D’abord, clore tous les budgets sans
un déficit, est uu miracle de, la providence divine, en tenant compte de la
tourmente qui agite le monde entier. Il
nous semble que nous ne serons jamais
assez reconnaissants pour un si grand
bienfait, une vraie délivrance. .
En second lieu, ayoir pu faire face à
la cherté des vivres permettant à tous
les ouvriers de l’Eglise d’arriver au terme
de 1 année sans de trop grandes souffrances, est un autre acte de miséricorde accordé par notre Père céleste.
En troisième lieu, avoir pu pourvoir
tous les postes ne laissant pas les Eglises
sans conducteurs est une autre grande
bénédiction, que nos frères, de France
ne connaissent pas. ,
- En quatrième lieu, avoir pu réunir le
SyRodea La Tour, pourvoir à toute une
semaine, avec une organisation remarquable, n est pas une chose à passer sous
silence.
En cinquième lieu, avoir pu réunir
tous, nos aumôniers ainsi que quelques
représentaptu de l’Angleterre et de l’Amérique, avoir pu prendre part à cette
séance du jeudi quijestera mémorable,
tout cela est simplement admirable.
En sixième liqu, une Municipalité, d’entente avec le,Modérateur, qui a pu nous
procurer cette après-midi inoubliable, où
un Sénateur a prononcé un discours élevé,
noble, avec,un esprit franchement libéral,
où Députés, Syndic, et Modérateur ont
fait,entendre tour à tour la note de l’enthousiasme, de la justice, de la liberté et
de la paix, tout cela^ constitue un véritable événement historique, et le Syndic
de la Tour, ainsi que le Modérateur, ont
bien mérité de la teconnaissance de la
part de la population, d’un côté, et de
l’Eglise de l’autre.
En septième lieUj avoir pu traiter des
2
questioilii délicat^jH pereonnelle* ave«
tact et àmour, est un progrès réél duquel
nous nous réjouissons.
En huitième lieu, des questions brû*
lantes ont été abordées, telles que celle
d’un Foyer pour nos étudiants, celle dea
écoles; questions urgentes, sans doute*
mais qui actuellement ne peuvent se résoudre et qui attendent une solution, à
laquelle il faut se préparer, immédiatement après la guerre.
Somme toute, le Synode de 1918 est
un sujet qui mérite qüé nous remercionf
Dieu et que, de retour dans nos Eglises,
nous nous remettions au travail avec
plus d’ardeur, avec plus de zèle, avec
plus d’abnégation. C. A. Tron. ®
LA PÂGË DÜ SOLDAT.
Le soldat Barm Lumi a reçu un nu«
Jeanne d’Arc et le Papisme.
Jeanne était catholique. Aurait-elle pu
être autre chose au temps où ell’ vivait?
Et cependant elle était une dissidente.
Elle faisait de sa propre conscience le
juge de ses mouvements intérieurs. Elle
estimait que l’autorité spirituelle et intérieure était supérieure au:z plus hauts
dignitaires de l’Eglise. Quand l’évêqüe
et les prêtres essayèrent de la persuader
que ses « voix » ne pouvaient pas venir
de Dieu puisque l’Eglise ne les avait pas
sanctionnées, elle maintint avec une énergie indomptable — elle, une petite paysanne de 19 ans, faisant face à une formidable armée, de ^docteurs et de prêtres
et au bûcher — qu’elle savait que le ciel
lui avait parlé. Ni les menaces, ni les cajoleries- ne purent l’amener à capituler
devant l’Eglise sur ce point important.
Quand ces personnages lui rappelèrent
qu’elle devait obéissance au pape et aux
évêques qui étaient les voix par lesquelles Dieu lui parlait, elle répondit;
4 Notre Sire Dieu premier servi ! ».
Et quand ils l’informèrent que, si elle
persistait dans son attitude rebelle, elle
serait excommuniée — ce qui en effet
arriva —• et même privée du privilège
d’assister à la messe, elle fit cette réplique révolutionnaire, dans laquelle, si le
lecteur veut y prendre garde, la Réforma tion entière se trouve en germe ; » Dieu
peut m’accorder de l’entendre sans vous ».
Finalement, quand attachée au poteau
et que les flammes s’élevaient vers elle,
sans que l’intèrvention des anges et des
saints — qu’elle paraît avoir attendue
jusqu’au démier moment — ne se fût
produite, elle baisa pieusement la croix
rugueuse qu’un soldat anglais avait fabriquée pour elle avec deux bouts de
bois, et avant de rendre le dernier soupir, murmura le doux nom de Jésus : pas
d’autres, remarquons-le bien, ni Marie,
ni Joseph, ni aucun des saints patrons
de l’Eglise.
Ce mélange étrange de superstition
romaine et d’indépendance spirituelle,
qui surprendrait déjà chez un homme
instruit et de mentalité religieuse, constitue simplement quelques chose d’extraordinaire chez une pauvre fille qui
n’avait jamais appris à lire et qui ne savait rien que le Pater Noster.
Ce fait jette un flot de lumière sur la
religion positive du commun peuple de
France au Moyen-Age. Ici encore nous
trouvons cet évangélisme caché que nous
avons déjà remarqué dans les temps antérieurs à Jeanne d’Arc et qui, par l’action de l’Esprit de Dieu, a été maintenue
6 travers les âges jusqu’à notre époque,
R. Saillenb;
The Soûl of Fronce - Traduit par E. R.
P. S. — Que dire de l’Eglise qui, après
avoir brûlé Jeanne d’Arc Comme hérétique, la canonise 500 ans après? — E. R,
(L'Aurore).
mèro du journal et puis attend en vain
les autres : il salue ses parents et rehiercie l’aumônier Bosio qui l’a visité; le caporal J. Jouve donne sa nouvelle adresse,
salue et remercie; Guffl'ord Gioffredo, qui
de la Croix Rouge est passé à l’infanterie,
réclame le journal, salue et remercie; le
caporal Francesco Pegrôhel, de la boulangerie est passé à l’infanterie, et prie de
suspendre le journal; k caporal Saccaggi
■'■'■ij.r .m.
Paolo écrit une lettre nous insérons;
Arturo Rostan est biên, reçoit le journal,
salue et remercie; Mdssel Ernesto salue
ses parents, a changé d’adresse, remercie; Negrin Giov. Eliseo, caporal Bonjour
Daniele, caporal Davit Paolo, tous de
Bobi, sont bien et envoient leurs meilleures salutations aux parents et amis;
l’aspirant officier Gelso ^Giovanni est bien,
attend le journal, salue cordialement les
amis; Bastie Albert a eu un nouveau
transfert et est heureux de se trouver
avec son ami Roman : il espère retrouver
encore d’autres amis, est en bonne santé
et salue; Charbonnier Ernest de La Tour,
est bien, remercie pour le journal et l'envoi du Comité de Turin, salue cordialement; le lieutenant Cresto de La Tour est
de retour de sa permission, se trouve
bien et tranquille, salue parents et amis ;
Henry Durand reçoit l'Echo régulièrement, salue et remercie; Blegnat Augusto
du Pomaret a été transféré au bataillon
d’Aoste, est bien et salue; Jourdan Emilio de La Tour; qierci, nous insérons;
Rivoir Alessandro x^çoit régulièrement
le journal, est bien,, salue parents et
amis ; Bosio Enrico prie de suspendre le
journal devant être transféré ailleurs. —Les prisonniers de guerre Armand-Pilon
de La Tour et Giovo Isidoro du Villar,
sont bien, saluent, seraient heureux de
recevoir quelques nouvelles.
— Il soldato Peyrot Enrico ringrazia
per l’Echo des Vallées che gli porta l’aria
delle sue care Valli e dice che quando lo
riceve gli sembra di respirare un po’ meglio. Egli manda saluti affettuosi al sig.
Amato Jalla.
GLANURES.
• ...A D. j’ai le plaisir de rencontrer pour
la première fois le sous-lieutenant Riccardo Ricca de Torre Pellice. Il est à un
bataillon de mitrailleurs Fiat. Il est très
bien de santé, au moral comme au physique et l’on voit qu’il n’a pas encore
beaucoup souffert de la guerre, sa forte
jeunesse aidant. Plus loin je revois nouvellement le capitaine Martinat, de retour lui aussi de la liceiKa estiva. A Mirano je cherche dans un hôpital le soldat Gagdou Pietro de Massel. Il venait
de partir pour Rovigo, Il a un peu de
catarro intestinale, mais son cas paraît
léger. De là je continue pour Noale, où
je trouve finalement le soldat Paschetto
Gio. Paolo de St-Second, de retour de la
licenza. Dans l’hôpital tout le monde me
dit du bien de lui et cela me fait grand
plaisir. Je cherche aussi le lieutenant E.
Guigou de Maneillev L’on m’apprend
qu’il vient de passer capitaine, ce dont
je me réjouis fort, mais qu’étant tombé
malade in licenza, il n’a pu rentrer encore au bataillon. Cette nouvelle m’afflige et je .demande à Dieu de
le guérir vite. Continuant ma route, je
rencontre un régiment auprès duquel je
cherche le soldat Conte Angelo de San
Giacomo degli Schiavoni. Parti du régiment et envoyé au deposito. Le soldat
Forneron Paul n’y est plus, parce qu’il
se trouve blessé à Savigliano. Le soldat
Ferrerò Emilio de Villesèche, est au contraire présent et je suis heureux- de faire
la eonnaisaanca «t de m’entretenir un
peu avec lui. Plus loin, à un autre régiment, je trouve un seul Vaudois, Barat
Emmanuel du Champ-la-Salse de Massel, mais ayant toujours habité l’étranger. Il aide à la cuisine des officiers et
s’en trouve bien. Plus bas c’est le capi' taine Edwin Rostan que j’ai le plaisir de
rencontrer et de saluer au nom de sa famille vue dernièrement à S. Germano.
Il s’en va aller à un Comando di Divisione
et en est fort heureux. — Je dors dans
les environs de Mestre. Les aéroplanes
autrichiens, malgré la lune, n’osent plus
approcher. Tant mieux.
Le jour après je cherche le soldat Berton Pietro du Villar, autrefois de la sanità,
mais je ne réussis pas à le trouver, étant
les compagnies éparpillées et à l’exercice.
Je rencontre au contraire le soldat Bellion Giulio de Luserne St-Jean, lui aussi
ayant passé de la sanità en infanterie. Il
est très bien de santé et plein de courage.
A Meolo je suis très bien accueilli par la
sezione di sanità que je connais depuis
très longtemps. Je serre la main à Paschetto Federico de Torre Pellice, Comme
son commandant est très content de lui,
il l’enverra in licenza la semaine du Synode. Je revois avec joie une vieille
connaissance de Massel: le soldat Jean
Pons du Petit Passet de Massel. Je le
salue de la part de sa vieille mère que
j’ai vue travailler aux foins dans les prés
de la Balsille tout dernièrement. Mais
que de soldats malarici !
Plus loin, sur le Piave, c’est le lieutenant Silvio Bertalot que je salue avec
plaisir. Lui aussi pense avec plaisir à la
licenza in perspettiva. A Spercenigo c’est
le soldat-infirmier Tomeo Filippo, pasteur évangélique, que j’ai le plaisir de
rencontrer, ainsi que le soldat Rostan
Luigi des Boulle de Prarustin. Un autre,
Peyrot Carlo, est en ce moment in licenza
à S. Germano Chisone. De plus, je suis
assez heureux pour rencontrer un autre
Vaudois, le soldat Griglio Giulio des Clos
de Villesèche. Je monte ensuite vers
Montebelluna. Près de Signoressa je
cherche le capitaine Gino Jahier. In licenza. Près de Volpago je serre la main
au colonel Petrali. Près de Montehelluna
je cherche le capitaine Alberto Chauvie.
In licenza. —■ Le lieutenant Pons ainsi
que le soldat Davide Coucourde sont in
linea et qui peut les trouver dans ces dédales I — Plus haut, beaucoup plus
haut, je suis heureux de serrer la main au
capitaine de cavalerie Alberto Ricca. Le
jour après, on me télégraphie de me rendre à Este pour la sépulture du soldat
Charbonnier Louis de Daniel, de Torre
Pellice. J’y cours et je trouve que le collègue Bosio avait déjà présidé la fonction.
Le capitaine L. Gag, avait pensé à m’avertir, n’étant pas sûr que le collègue
Bosio pût venir. Melius abundare quam
deficere. Je me rends alors à Rovigo, et
trouve que le soldat Gagdou Pietro avait
rejoint son régiment, guéri.
Salutations cordiales.
20-8-1918. E. Bertalot, aumônier.
(Torre Pellice), sergente artigliere Vicino
Paolo (Verzuolo), soldato telegrafista
Ferretti Enzo (Rovigo), soldati sanità
Armand-Pilon Giovanni (Torre Pellice)
e Gardiol Emilio (Prarostino).
JEAN CORDIN
décédé à l’Hôpital Militaire de Várese
le ay Juin 1918 - dans sa 38.me année.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Nous considérons comme un
privilège le fait d’avoir eu ces derniers
temps des visites fort agréables. C’est
d’abord une bonne réunion des mères de
famille à laquelle ont pris part: Mrs.
Miller, chargée d’apporter un message
spécial de Mrs. Middleton, Mrs. Pullen
de Spezia et LadjrOgle. Au-delà de 80
mères du Villar et de Bobi ont eu bien
du plaisir à entendre les exhortations
qui leur furent adressées sur le devoir
plus urgent aujourd’hui que jamais, de
la prière, et n’ont pas regretté les quelques heures prélevées sur les travaux
pressants de la campagne, pour se retremper ensemble dans une bonne atmosphère de foi et de consécration au
service de Dieu.
M. Henri Meynier, de Pise, qui avec
sa famille passe quelques semaines au
milieu de nous, a bien voulu présider le
culte pendant deux dimanches. M. l’aumônier Bertalot nous a entretenus le dimanche après le Synode de l’œuvre qu’il
accomplit parmi nos chers soldats. Et
hier, c’est M. H. Tron de Corato qui,
après avoir présidé le culte du matin,
nous a donné dans l’après-midi des détails intéressants sur l’Evangélisation
dans le midi de l’Italie, tandis que M.me
Tron s’adressait aux mères et aux jeunes
filles. Un merci cordial à tous.
—• Et puisque nous avons parlé de soldats, il n’est pas trop tard pour féliciter
notre cher ami le major d’artillerie Jacques Gegmonat pour sa promotion au
grade de lieutenant-colonel. Que Dieu,
qui l’a gardé et si abondamment béni
dans sa carrière, lui donne d’être jusqu’à
la fin fidèle à ses devoirs de soldat vaudois et de chrétien.
CHABRANS, C’est avec regret que
nous annonçons la mort de Madame
Pauline Pascal née Micol, décédée à l’âge
de 50 ans. Au mari et à ses deux enfants, ainsi qu’aux nombreux parents,
nous exprimons toute notre sympathie
dans leur épreuve. — Que le Seigneur
veuille lui-même les soutenir.
— Militaires visités par M. l’aumônier
D. Bosio: Fanteria: sottotenente Valerio
Emilio (Torino), caporal magg. Bonino
Francesco, soldati Grill Ernesto, Gardiol
Luigi, Forneron Alessandro (lutti di
Prarostino), ñold&to Bonghi Augusto (Felónica Po), sergente Mancini Domenico
(Campobasso), caporale Gaydou Amalo
(S. Giovanni) e Long Vito (Pramollo),
caporal magg. Quercioli Amerigo (Dovadola), soldati Barus Luigi (Villasecca) e
Minin Francesco (S. Giorgio di Nogaro),
soldati artiglieri Pascal Giovanni (Rodoretto) e Genre Origene (Pomaretto), caporale mitragliere Angelini Enrico (Milano), soldato autojojob. Gag Emilio
LA TOUR. Encore deux morts: Rostan Jean Etienne, du Taillaret, décédé
presque subitement, à l’âge de 57 ans,
laissant une veuve et six enfants, que
nous confions à la garde du Seigneur,
notre Père à tous; et Berlin Albert, d’Angrogne, décédé à l’hôpital, à l’âge de 16
ans.
— La chaire, dimanche dernier, a été
occupée par le pasteur Rinaldo Malan,
de Catane, qui nous a donné un bon
discours, écouté avec plaisir.
—■ La V. Table, dans sa dernière séance a confirmé comme présidé du Collège M. le prof. chev. D. Jahier; comme
directeur de l’Ecole Normale, M. le chev.
prof. J. Maggiore; comme directeur de
l’Ecole Latine, M. le chev. B. Léger; et
comme surintendant des Instituts secondaires, M, le comm, C, A, Tron, Elle a
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en outre confirmé comme chef du 1° district, M. B. Léger; du 2°, M. Josué Tron;
du 3°, M. F. Rostan; et du 4°, M. H. Pons.
— La Table a désigné comme viceprésident du Comité d’assistance de Turin, M. le capitaine Jean Bonnet.
— La Foyer de Torre Pellice s’ouvrira
D. V. le 30 septembre pour recevoir les
étudiantes qui doivent faire les examens
d’admission ou de. réparation.
Les demandes d’admission âu Foyer
- accompagnées d’un certificat médical
et de références - doivent être envoyées,
au plus tôt,’au Cbmité Directeur - 6,
Via Angrogna - Torre Pellice.
—. Le Concert de bienfaisance du 25
août a rapporté un total de frs. 960,
qui a été divisé en trois parties égales:
frs. 320 pour l’Hôpital, frs. 320 pour
le Refuge Roi Charles-Albert et frs. 320
pour les Mutilés de guerre.
M.lle Violette Vinay a remis à M.r le
prof. Ribet, président des Institutions
Hospitalières, frs. 640 et a déposé à la
Caisse d’épargne, sur le livret des Mutilés N° 975, la somme de frs. 320.
Cette somme, ajoutée à celle de frs.
234.40 (résultat du concert de l’année
précédente), nou's donne un total de
frs- 554.40 et sera partagée, à guerre
finie, entre les Mutilés de guerre des
Mandements de Torre Pellice et Luserne St-Jean.
PALERME. Nous reproduisons ce qui
suit du rapport annuel:
L’attività della Chiesa è stata particolarmente intensa durante l’anno ed anche benedetta. I culti domenicali bene
frequentati, le scuole domenicali e diurne,
le lezioni di catechismo, le relazioni del
Pastore con parecchi sacerdoti e con elementi appartenenti a tutti i ceti sociali,
una grande diffusione di libri sacri, opuscoli e giornali, furono utili mezzi per
diffondere in tutti gli ambienti i nostri
principi.
Beneficenza. La società di cucito, a
Natale, invitò cinque profughe alla nostra festa e le vestì. Con fondi messi a
sua disposizione dalla sig.ra Whitaker e
da altri, confezionò 300 capi di vestiario
dati in gran parte alla Colonia Veneta
generosamente accolta dalle famiglie
Bonci e Rutelli nel palazzo Airoldi. —
Una sorella fino alla morte fu assistita
dalla sig.na G. Suter che le procurò un
regolare sussidio mensile.
L’opera in mezzo ai militari fu continuata dal Ritrovo del Soldato. Essa riscosse l’approvazione delle autorità militari e la riconoscenza dei 140 mila soldati che ne approfittarono.
Le finanze sono buone e ci permisero
di spendere oltre 350 lire per rimpianto
elettrico nella Chiesa, di mandare la solita contribuzione alla Cassa Centrale,
rimanendo, a conti fatti, un residuo di
alcune centinaia di lire.
Episodi salienti. Un bravo soldato mutilato scrive alla famiglia; «Non vi rattristate per la mia disgrazia ma piuttosto
pel fatto che non posso più ritornare al
fronte a difendere la patria». Un altro ci
scrive : « Mi consideravo come fratello
perchè i sentimenti che mi sono stati
ispirati dal babbo e dalle nostre buone
maestre sono penetrati nel mio animo...
condivido la nostra fede evangelica e
domando di essere considerato come
membro di chiesa ». Un altro ancora ci
scrive ; «Le assicuro che non mi stancherò di predicare la nostra fede... combatterò sempre il buon combattimento
della fede». Una guardia di finanza:
« Posso fare poco, desidero dare qualchecosa pel regno di Dio » ed un soldato,
degente da mesi in un ospedale, a Pasqua, invia cinque lire per evangelizzare
la nostra patria. — Cari soldati, che Dio
sia con voi e vi guardi.
Conclusione. L’anno, nel suo complesso
è stato un anno di prove individuali gravi
per varie famiglie ma ha anche segnato
un nuovo e sensibile progresso nella
chiesa. Infatti il numero dei membri di
chiesa aumentò sensibilmente ; le collette
domenicali, in 18 anni, furono una volta
sola eguali a quelle di quest’anno ; il numero dei contribuenti è in aumento ; le
ammissioni di adulti furono numerose;
le finanze della chiesa e quelle delle
scuole diurne — e di questo ne diamo
lode alle nostre bravi insegnanti — sono
buone, la vita spirituale non manca di
promesse. In una parola, anche se non
difettano ombre e difficoltà, nei suo insieme l’opera ci permette però di formulare le migliori speranze per l’avvenire.
« Vi raccomandiamo, cari fratelli, coll’apostolo, di lavorare non per piacere
agli uomini ma a Dio che prova i nostri
cuori» (1 Tess. ii, 4).
Osservazioni. « La religione evangelica
è la migliore » ci diceva un egregio Generale del nostro esercito ; « Essa permette di conciliare la fede nostra e la
fedeltà verso la patria » scrivevamo ad
altro Generale ora a Palermo; il Ministro
Orlando aveva, tempo fa, per la Chiesa
Valdese, parole di grande elogio. Quello
che è certo è che la nostra patria sarà
grande quando, emancipata dal clericalismo che la insidiò da Roma a Caporetto,
essa accetterà i principi dell’Evangelo di
Cristo. Abbiamo fede 1 L’Italia di domani sarà evangelica. Siate perciò fedeli
alla vostra religione. Non la rinnegate nè
per facilitare un matrimonio, nè per conservare un posto, nè per timore di amici
0 di parenti superstiziosi od ignoranti.
Solo i caratteri forti meritano stima.
Quelli che non sono nè caldi nè freddi
, « sono a Dio spiacenti ed ai nemici suoi »
diremo col poeta, e coll’Evangelo « solo
chi avrà perseverato fino alla fine sarà
salvato ».
La Chiesa ha collettato per le sue
varie opere L. 2.250.
POMARET, 17 septembre 1918. Aujourd’hui un long convoi funèbre accompagnait au dernier repos terrestre,
le doyen de notre Consistoire, le cheo.
Thomas Ribet, décédé à l’âge de 82 ans.
Au cours de sa longue carrière, notre
frère ne s’est pas dépensé seulement pour
sa maison et sa famille, mais pour le
public qu’il a servi avec dévouement
et avec fidélité comme conseiller communal (50 et plus d’années), comme syndic pour une trentaine d’années, comme
juge de paix pendant 15 ans et comme
ancien de son église pour plus de 30 ans.
Il a été soutenu jusqu’au bout par
sa foi simple et sincère en son Sauveur.
Nous renouvelons à sa famille et à
tous ses parents, nos plus cordiales expressions de sympathie chrétienne. B.
SIENNE. Nous apprenons avec plaisir
que le capitaine d’état major, M.r Carlo
Rostan, fils du pasteur de Sienne a reçu,
coup sur coup, due croci al merito di guerra.
Nos félicitations cordiales.
VILLAR. Alcool, vin et infections {grippale, typhoïde, pneumonique, variolique,
etc.). J’ai lu dans votre Echo du 9 août
de cette année, un article signé par un
nom bien sympathique, qui doit être le
père d’un estimé confrère, et relatif à la
grippe espagnole, que l’on considère comme une des espèces d’influenza. Sans vouloir m’ériger en juge en faits de causes et
de traitements de maladies, je crois devoir placer ici quelques mots à l’égard de
cet article, pour ce qu’il rapporte sur les
rapports entre l’alcool et la grippe, suivant un journal populaire étranger.
Docteur M. Gay.
« La consommation des boissons alcoolique faciliterait la production de la ma
ladie chez la ipersÔnMè en M.me
(Hôpitaux)
outre diminuerait les chanççs de guérison ». L’article rapporte^ e^Ôri les vues
d’un médecin, M.‘Forel,*qùl crèit rendre
raison dé ces évehtualités. À cet égard,
je crois bon de devoir noter qne, en médecine, il existe une doctrine bien fondée
par l’éminent et .regretté professeur A.
De Giovanni, qui enseigna Clinique médicale à l’Université de Padoue. Les-faits
recueillis par De (jioyahnî 'pendant 30
ans, donnèrent des connaissances qui
rendent de grands services au praticien
à l’égard des anciennnés "Cdrtnaissances
sur la prédisposition aux màladies. Ce '
savant fit voir que nous dçji’bns et pouvons individualiser les personnes comme
les collectivités, y ayant un abîme, souvent, entre individu et individu. L’on
sait que des expériences sûr lès animaux,
avec l’alcool en outre, améliorèrent en
certains cas l’organisme, èt d’autres animaux moururent sans àVOir varié l’expérience.
'Venant au cas de l’alcool contre les infections, si le docteur Céni trouve qu’il
dispose le cotps à céder à des infections,
d’autres expérimentateurs trouvèrent le
contraire. À màladies déclarées, d’illustres maîtres en médecine s’accordèrent
à considérer l’alcool comme un puissant
facteur de guérison. Le inotîf réside dans
son effort stimulant, dôrihé avec règle,
et plus encore comme activant la formation des globules blancs du sang, destructeur de microbes. Jaccord eh France,
Todd en Angleterre, De’Rënzi, Rovida,
Maragliano en Italie, ttouvèrent de
grands avantages, mêm'é comme destructeur direct des microbes (prof. sénateur
De Renzi, dans la pneumonie).
Règle générale, donc,T'alcool - donné
à la dose voulue sur chaque individu
L. V. (Rëfuge) *
Le même (Orphelinat) »
M. me Marie Bouchard, Pru- '
mol (Refugé) ' »
M.me Elise Lantaret, Pomaret (Hôpitaux) »
Les Vaudois de . S, Gustavo
(Entrerios): Jean Barolin,
I fils, pesos 5; Modesto Ca■ strillo, 5; Timothée Garnier, 5; Isaïa Bertolin, 1;
‘ Jean Etienne Barolin, 4;
Davidi Garnier, 7; Paul
Garniçr, 5; Pedro Garnier,
5 ; Etienne Garnier, 5 ;
Isaïa Catalin, 5 ; Henri
Genre-Bert, 13; Jean Barolin-Caïrus, 5 ; Etienne Barolin, 10 - Total pesos 75
= L.i|..3pO:,
(Orphelinat) »
(Hôpitaux) » »
10.-
15,-^
15,-.
3.
10.
150,—
150,-^
L. 413,—
Listes précédentes » 11.531,55
Total L. 11.944,55
PER CHI HA LA VISTA DEBOLE.
Rammentiamo ai nostri lettori che il ben
noto specialista di diottrica-oculistica
Comm. Massimiliano Neuschiiler, di Torino, riceverà in Torre PcUice nei giorni
di Venerdì 20 e 27 Settembre, in Via
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vista debole e difettosa, mediante il suo
particolare sistema di lenti, dalle ore 10
alle 12 ant. e dalle 2 alle 5 pom.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
UNE MÈRE DÉÇUE OUTRAGEANT LA MADONE. La Luce raconte l’invraisemblable histoire que voici,
La scène se passe en Italie. M.T’avocat
rison. Le médecin, se souvenant dés différences individuelles . ou collectives,
saura à quoi s’en tenir. Il s’en suit que,
dans chaque moment, soupçonnant des
nécessités préventives ou curatives, quelle
est la meilleure voie àsuivre ? S’adresser au
médecin. Certes, celui-ci saura appliquer
non pas de l’ivrognerie, mais des traitements, ou, comme en médecine nous disons, de la thérapeutique.
Pour le fait des influenze, il y en a dé
plusieurs espèces, et suivant les cas, le
la Vierge de protéger s oh enfant. En ”
août 1917, on apprit la mort glorieuse
du jeune homme sur le Carso. Au moment dé Caporetto, les pauvres parents
allaient envoyer des fleurs à un aumônier
pour orner la tombe de leur fils, quand la
retraite de l’armée italienne les empêcha
d’obtenir même cette petite satisfaction.
Alors, dans un momént de doute, la mère
enleva de sa chapelle domestique la statue de la Vierge et la pendit à un cyprès
dressé contre le mur de sa villa. Le curé
fit des observations au mari qui approuva
le geste de sa femme. Le prêtre, don
Vasco Rondoni, invoqua alors l’art. 142
médecin sait se régler. Par exemple, ¿y code pénal, punissant les outrages
s’il s’agira de pneumonies par infiuenza, bn recommande le Champagne
avec du Kola, du rhum de marque
et d’autres alcooliques. Dans les cas ou
d’aucünes parts il y a un fait qui déborde V infiuenzaf on unitle rhiirn à 15 gr.
par jour, à d’autres substances dont on
attend aussi de l’utilité.'
Donc, point-de règle absolue à l’égard
de l’alcool comme préventif ni comme
curatif. Notre éminent màître, qui s’appelle S. Tommasi, avait déjà affirmé que
une maladie donnée, n’àVaît pas tous les
traits égaux au Caire et à Turin, etc.
Réclamez, mieux que tout, l’avis de votre médecin : il saura quand et combien
et pour combien de joufsV donner de l’alcool, même comme préventif, et, ensuite,
comme curatif efficace; éuiVant l’âge, le
sexe, la constitution de la personne, et
il vous sera très utile. Chez les enfants
même, outre des teintures qui sont des
alcooliques, on donne 10,12 gr. de cognac
par jour.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
16.me LisfE' de Souscription.
10,
C.-A. Teon, Directeur-Responsable.
.-M
Scàmelli avait un fils unique parti comme
peut prévenir les infections, et pour tou-- soldat et devenu officier au cours de la
tes en général, est il efficace pour la gué- campagne. La mère priait constamment
faits au culte. Le tribunal a admis des
circonstances atténuantes et a libéré
l’avocat Scàmelli, mais sa femme a été
condamnée à un mois de prison et 50
lires d’amende.
AMÉRIQUE. Les journaux nous apportent la nouvelle de la mort de l’évêque Miraglia qui a eu ses jours de célébrité à Piacenza, à Rome et aux EtatsUnis. Nous nous rappelons fort bien
l’Eglise dans laquelle célébrait son culte
ce bouillant Sicilien; il y avait de tout
un peu: des bannières, des crucifix, des
autels. Homme fier et indépendant, il
aurait pu se rattacher à une des fractions
protestantes du nouveau monde, mais
il ne l’a pas cru hon ; il a préféré sa liberté
et il est mort pauvre, mais sur la brèche.
Sa congrégation disparaît avec lui. C’est
à Chicago que Miraglia, le 25 juillet, rendit son esprit à Dieu.
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