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L ËCHO 1 PARAIS DES VALLEES »SANT CHÂQUE VENDREDI
PRIX D^ABONNEMENT : Par an Pour 6 mois Vallées Vaudoises L. 8,— 5,— Italie (en dehors des Vallées) et Colonies . . » 10,— 6,— Etranger > » 20,— 11,— Plusieurs abonnemeni« * ' ; , 19,— On •'■bo» bP' 0 Administration de l'Echo (Via Arnauc , —,0 toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs. 0 L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE. S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur, Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N» 29 - Torre Pellice. Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal. Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. vu Le Numéro 30 centimes vu
Qae tontes les choses vraies, honnêtes, {nstes, pures, aimahles..*.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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A LIRE.
Nos Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
ont droit à notre plus vive reconnaissance
pour tout ce qu’elles ont fait, et surtout
pour ce qu’elles se proposent de faire dans
le but do nous procurer de nouveaux
abonnés.
On nOus prie de mieux préciser l'es nour
velles conditions d’abonnement à i’Echo. Il
nous semblait de l’avoir fait dans notre article du 19 octobre ; mais peut-être n’or
vons-nms pas été suffisamment clair. Voici
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donc un supplément d’explication : nous
maintenons les prix de L. 8 pour les Vallées, de L. 10 pour l’Italie (en dehors des
Vallées), et de L. 2ü pour l’étranger, pour
tous ceux qui ne peuvent absolument pas
payer davantage (lisez attentivement).
Quant Oiux autres — ils vont être un millier au bas mot — qui se préoccupent, avec
nom, du déficit écrasant de notre feuille,
nom Ips invitons (voyez si l’on est aimable .') à nous envoyer : L. 12 pour les Vallées, L. 15 pour l’Italie et L. 25 pour l’étranger... avec lesquelles, ne l’oubliez pas,
vom rembourserez à peine à l’Administration ce que lui coûte votre numéro.
L’Administration.
“ ^ tfenramle de la joie.
Il y a des églises to(ujouirs tristes, aux
cultes toujours mornes. Là le pasteur, non
sans talent quelquefois, gémit de dimanche
en dimanche sur tout, sur les défaillances
de la foi, du zèle, de la générosité. A ces
soupirs, répond la lamentation de chants
languissants, qu’on dirait fimèbres. A l’école du dimanche les enfants semblent en
pénitence, et les moniteurs à la corvée.
S il se trouve là quelque œuvre de jeunesse, on n’y entend guère que des paroles de vieux, désabusés.
Il y a aussi 'des chrétiens toujours l’âme
au noir. Que j’en ai entendus, depuis un
demi-siècle, qui m’ont écrasé des plus sombres prophéties, et des meilleurs, des plus
pieux ! A les cipire, le protestantisme était
mort, la France perdue, le christianisme
même à l’agonie ! Aujourd’hui ils ne cessent encore de dénoncer le mal grandissant
partout, et à sa suite toutes les catastrœ
phes finales!
Remarquez qu’en dehom de leurs temples et des questions religieuses, la plupart
de ces pleureurs d’église deviennent gais
comme des pinsons. Ils ont le mot pour
rire, un bon entrain à table et à la causerie, et souvent ils sont au dehors des porteurs de joie ! Leur tristesse' pieuse n’est
dionc qu’une coutume, elle ne vient pas de
leur nature, mais simplement de la mau-j
vaise habitude qu’ils ont prise de contempler fout ce qui est de la vie spirituelle
sous l’angle du pessimisme et de la mélancolie !
Bien mauvaise habitude en effet! Car
a joie est une force, la vraie force chrélenne. Pour un chrétien, pour une église
eUe est d’obligation stricte. «Soyez toujours joyeux », a commandé l’apôtre Paul.
<< Que ma joie en vous soit parfaite », a dit
le Christ. Ce n’est que la jpie qui attire.
Les eghses joyeuses, les cult^ joyeux, les
_ écoles du dimanche joyeuses", les chétiens
f contents, les pasteurs optimistes, voilà ce
qui relève, entraîne, pousse en avant !
Voilà avec quoi on franchit les obstacles,
on marche, on progresse. Heureusement il
y en a, et de plus en plus, de cette joue
parmi nous!
Des sujets dé joie, nous en avons tous
les jours. Comptez les sous, les francs, les
milhons qui tombent généreusement dans
toutes les caisses de nos églises et de nos
œuvres, en perp^uel déficit, bien entendu, mais dont aucune ne fait faillite !
Comptez les hommes, les femmes, les jeunes et les vieux, qui se donnent d’un si
bon cœur au travail pour l’Evangile !
Comptez nos victoires !
On nen parle guère, de ces victoires.
Un seul exemple : après que des années
durant nous avons lutté contre l’alcoolisme, et plus encore déploré ses méfaits,
dans combien de journaux religieux, de
chaires protestantes, par combien de bouches de chrétiens la grande nouvelle a-b
elle été proclamée : l’alcooliame recule, l’alcoolisme est atteint, l’acoolisme se meurt !
Pour beaucoup la défaite qui attriste vaut
d être annoncée plutôt que la victoire qui
exalte ! Défaut d’esprit dont U faut se corriger au plus vite. L’avenir sera à ceux
qui ont en eux la puissance de la joie.
(Evangile et Liberté). Louis Lafon.
Pour le (( français »,
encore et toujours.
Cet article ne s’adresse qu’à ceux qui
sont pour la conservation, coûte que coûte,
du français dans nos Vallées. Je prie donc
les Vaudoîs ü y en a quelques-uns —
qui trouvent notre sujet un peu suranné
ou qui, dam leur haute sagesse, jugent que
h moi ne serait pas si grand s’il fallait en
venir à la suppression pure et simple du
français en ce qui a trait à la prédication
dans nps paroisses et à l’insitruction rein
gimse de nos enfants; qui hâtent peutêtre de tom leurs vœux et de tous leurs
peu louables efforts le jour oü notre peuple saura tout juste autant de français
que les habitants du Pragela ou des hautes
Vallées de Suse et du Pô; j’invite, dis-je,
ces lecteurs à scmter tout simplement ce
qu’ils dénommeront spirituellement (!) d’inutiles lamentations, et à passer à l’article
suivant.
J’écris pour les autres seidernent, pour
le grand nombre donc, pour les clairvoyants et les sages qui demeurent convaincus que le français nom est indispensable som tom les rapports et que nom
n avons pas le droit de nous dessaisir de
cet héritage de nos ancêtres. Tant pis pour
ceux qui no comprennent pas ou feignent
de ne pas comprendre ces vérités élémentaires. Amsi je tiom px>ur démontrée l’utilité, je dis mieux, la nécessité du français dam nos Vallées, ne fût-ce que pour
no pas rabacher comtamment des choses
dites et redites dam cette feuille et que
tout le monde sait désormais par cœur.
'M. 'Miegge — vous vom en souvenez —
viont de jeter son cri d’alarme, et nous Ven
remerckm, et nous faire part do ses vives
apprêhmsûms, quûnous ont paru exagéras, avons-nom dit. En voulant trop généraliser, ü a, en effet, pris pour règle ce
qui n’est heureusement encore cpue l’excep
tien : U a cru de bonne foi que les autres
paroisses des Vallées étaient toutes, plus
Ou moins, logées à la même enseigne que
Ui paroisse de Villesèche où il travaille depuis tantôt deux mois. Nom ignoriom tot^emmt, quant à npm, qu’il y eût des écoles dam nos Vallées où le français est
obligatoire — où cet emeignement n’est
donné que le jeudi, en dépit de la loi qui
prescrivait jmqu’ici une heure par jour de
français. Mais, depuis la correspondance
de M. Miegge, nom en avom reçu une
deuxieme d’une imtitutrice distinguée du
Val SaintéMartin et excellente maîtres^
de français, qui nous fournit des précip siom et fait cette amère comtataticm : « Si
dun côté les instituteurs vaudois conti^ nmnt à donner au français et à la Bible
^ la pince qui leur revient dam l’horaire des
^ leçom regulieres, ü nom faut déplorer
cpiUs soient presque une minorité dam
notre Vallée. Villesèche, avec ses trois commwnes, n’en a que trois sur quinze ; ef
^Bràl, 'Blodoret et Massel ne sont guère
f vmux partagés à cet égard. Or, hs ñiaí^ .tresses non vaudoises n’enseignent que peu
y^ou point de français; un peu parce qu’ellos le connaissent très superficiellement;
malgré leur titré (c’est nous qui souli: gnons - Réd.) et beaucoup parce qéelles
- ont bien mpèm que nom à cœur les pim
légitimes intérêts de la population. Il s’ensuit qhe le français est négligé et doit être
confié,, ainsi que l’enseignement de Ip Bible, à quelque personne de bonne volonté
qui, à côté de Vemeignement biblique, fait
faire aussi, aux enfants, un peu de français. De là l’expression qui vom a choqué :
le français du jeudi ».
Nom vodà fixés, mais, comme vom le
voyez, ü n’y a pas lieu de s’en réjouir. Hâtons-nom cependant d’ajouter que nom
sommes bien mieux partagés dam les vallées du Pélis et d’Angrogne, ainsi que dans
la plupart des paroisses du Val Pérouse,
où le corps enseignant est vaudois dam sa
majorité et où, par emséquent, àn « dorme
ou français la place qui lui revient dam
l’hOraire ». Somme toute, dam la majorité
des écoles de nos Vallées, l’emeignement
du français est donné régulièrement, ce
que nom tenions à démontrer; il ne doit
donc pas encore être question de changement de langue pour l’irntruetion rdjgieme de nos enfants... ce que nom aUom
tâcher de démontrer.
Commençom par une affirmation, je dis
mieux, pmr un axiome : le jour où l’Eglise
des Vallées fera mine de se désintéresser
de la question du fronçais, la came de celui-ci sera irrémédiablement perdue. Je
précise : le jour où Vori va lâcher le français comme langage de la chaire, du catéchisme et de l’école du dimanche, le français ne tardera pas à disparaître des Vallées, et à la prochame génération nos campagnards n’en comprendront phts un mot.
C’est là ce que toutes les personnes sensées aonçoivesvt, y compris celles qui semblent avoir pris pour tâche — peu glorieuse à la vérité — de lui donner le coup
de grâce. Et, à propos, vemllez ne jamais
oublier que si notre pauvre français a résisté jmqu’ici aux attaques des ennemis
du dehors ef du dedans, nom le devons
surtout aux Pasteurs, d ces « bienheureux
Pasteurs dont on dit tant de mal » et qui
ont été assez intelligents pour se pénétrer
...à peu près tous, des vérités que nom venons d’énoncer.
Mais, vont nom dire nos contradicteurs
en bonne foi — nom n’avons pas à raisonner avec les autres — si nos catéchumènes
et les enfants de nos écoles du dimanche
ne comprennent plus le français, ü nom
faut forcément avoir recours à l’italien,
afin déviter que l’instruction religieme ne
soit gravement compromise. Nom allons
lâcher de réfuter, de notre mieux, cette
objection apparemment fondée, dans un
deuxième article. j, c.
ÜD jubilé cinquantenaire.
C’est celui de YEgUse Evangélique Neuéhâtéloise, indépendante de l’Etat, célébré
les 6 et 7 novembre courant, pendant la
seœion du Synode auquel, avec plusieurs
délégués d’églises sœurs, a eu l’avantage
d’assister, en sa qualté de représentant
officiel de l’Eglise Vaudoise, celui qui écrit
ces lignes.
Un court aperçu historique sur cette intéressante église ne sera pas pour déplaire
aux lecteurs de l’Echo. Mie fut en effet
fondée au commencement de novembre
1873 dans des circonstances assez spéciales.
L’ég'lise-jjrotestante neuchâteloise, tout
en étant nationale, était demeurée jusqu’alors une église indépendante de l’EJtat,
du moins quant au spirituel. Le seul lien
qui l’unît à ce dernier était le biidget des
cultes. Le Synode veillait avec soin à l’instruction religieuse de la jeunesse et à la
pr^ication de l’Evangile, qui n’avait pas
cessé d’être annoncé au peuple depuis la
Réformation. jVlais il était à craindre que
le rationalisme, qui à cette époque envahissait les églises nationales de France et
de Suisse, ne pénétrât aussi à Neuchâtel.
On sait ce qu’il faut entendre par le ratiomlisme qui se nomme aussi christianisme
ou protestantisme libéral : il s’agit d’un
enseignement qui abandonne les grandes
doctrines évangéliques de l’autorité de la
Bible, de la divinité de Jésus-Christ, de la
porruption de la nature humaine, de l’expiation par la mort de Christ, de la régénération par le Saint-Esprit; d’un enseignement, enfin, qui nie les faits essentiels
du salut — naissance surnaturelle^ sainteté parfaite, miracles et résurrection de
Jésus — et enlève à l’Evangile son caractère divin pour en faire simplement une
doctrine humaine. Un tel enseignement,
qui n’a pas droit de cité dans l’église chrétienne, régnait néanmoins dans plusieurs
facultés de théologie, était prêché du haut
de bien des chaires dans les pays avoisinants, et gagna également, à Neuchâtel,
des partisans qui eurent à cœur de l’y in-i
troduire. Un projet de révision de la loi
ecclésiastique, préparé par le Conseil d’Etat, parut au mois de mars 1873. Le principe qui lui servait de base était celui-ci :
régBse nationale appartient à tous ; on en
est membre par le fait de la naissance.
Chacun par ocwisêquent doit pouvoir y professer et y entendre prêcher ses opinions
religieuses, quelles qu’elles Client. «L’unité de doctrine, disait le Conseil d’Etat,
est tout ce qu’il y a de plus contraire à
l’idée d’une église multitudiniste ».
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Ces principes étaient développés dans le
projet avec une logique rigoureuse. Il en
découlait cette première conséquence : que
tous les citoyens jouissant de leurs droits
politiques étaient aussi électeurs dans l’église, les incrédules aussi bien que les
croyants. Autre conséquence : liberté absolue au pasteur d’enseigner tout ce qu’il
veut. Dans l’église ainsi conçue, il ne pouvait évidemment plus y avoir de corps
exerçant une au^rité en matière de foi.
'Aussi ne restait'il plus au Synode qu’un
rôle très secondaire et essentiellement administratif. La nouvelle organisation donnait ainsi droit de cité à toutes les opinions. Toute garantie pour la conservation
d’im enseignement évangélique disparaissait. Ce ratioiialisme entrait en maître jnr
contesté dans la place. Conune en jpent
bien l’imaginer, le parti evan^ic^ue entreprit aussitôt un,e cmbpagne menée avec
beaucoup d’ardetir pontrç ce projet dje Jof .
Mais nmlgré toute l’^er^ie avec laipielle
les évangéliques défendirent les principes
dans lesquels ils yoyment le salut de l’église, la loi fut votée à une m^orité de
quelques voix. Elle allait donc entrer en
vigueur. Le christianisme libéral avait
gain de cause. L’antique église de Farel
allait être ouverte à toutes les opinions et
cesser d’avoir Jésus-Christ pour son seul
Chef.
Cependant, aux yeux d’un grand nambre
l’église neuchâteloise, restée évangélique
et libre depuis trois siècles, ne pouvait du
même coup sacrifier son indépendance et
sa foi, renier son passé et livrer les fidèles
et particulièrement ]a jeune génération
aux influences délétères de la libre-pensée.
Un mouvement sérieux et réfléchi se produisit alors dans le pays. Plusieurs pasr
teurs, décidés à ne pas accepter le régime
de la nouvelle loi, déclarèrent dœ le lendemain du vote leur intention à leurs troupeaux. Ailleurs, ce furent les fidèles euxmêmes qui engagèrent leur conducteur spirituel à se mettre à leur tête. Dans quelques cas, où le pasteur demeura à son
poste officiel, il se forma des troupeaux libres par la seule initiative des laïques. Le
25 septembre, dix-ïiuit membres de l’ancien Synode s’unissaient pour coopérer à
la constitution d’vme église évangélique indépendante de l’Etat, qui devait continuer
les traditions de l’ancienne. Ils venaient
offrir à toutes les congrégations qui pourraient se former, im centre de ralliement,
et prenaient les mesures nécessaires dans
le but de les réunir en un seul corps. Le
14 octobre, les cours de la faculté de théologie, devenue faculté libre et qui sous la
direction de Flrédéric Godet allait avoir
bientôt une renommée européenne, se rouvraient sous la direction d’une Commission
provisoire.
Le 3 riovembre, enfin, se réunissait dans
la Collégiale de Neuchâtel un Synode oomtituant, où vingt églises étaient représentées. D’un commun accord les députés de
ces vingt églises se levaient pour déclarer
qu’ils renouvelaient l’engagement pris par
leurs pères, en ce même lieu, troip siècles
auparavant : « Nous voulons suivre la religion évangélique, et no^ et nos enfants
voulons vivre et mourir en icelle ».
Ce projet de Constitution ecclésiastique
fut présenté et adopté à l’unianimité par
le Synode d’abord, ensuite par les églises.
Ainsi se trouva définitivement constituée
une église dont la fondation n’avait qu’un
but : maintenir la souveraineté du Seigneur Jésus-Christ sur son église et conserver au peuple la prédication de l’Evangile. En se séparant de l’Etat, ses fondateurs n’entendirent point se séparer du
peuple, au bien duquel, au contraire, ils
voulaient travailler. Ils ne renoncèrent
qu’à l’ingérence de l’Etat dans le domaine
religieux et à ses subsides pécuniaires, et
ils crurent qu’en sacrifiant ces derniers
l’église ne payait pas trop cher la liberté
de professer nettement l’Evangile. Et Dieu
i’a bénie.
L’Eglise Indépendante Neuchâteloise
compte aujourd’hui vingt-quatre paroisses
avec trente-huit pasteurs en activité, de
service, quinze mille membres d’église et
le tiers de la population totale du Canton.
Le plaident du Ssmode est (habituellement) alternativement un pasteur ou un
laïque. Le Bureau est en charge pendant
ime législature, c’est-à-dire pendant trois
ans, ainsi que la .Commission Synodale qui
est — à l’instar de notre Vén. Table — le
corps administratif de l’église.
Chaque paroisse a le droit de nommer
trois délégués au Synode. C’est donc l’élé*
ment laïque qui y prédomine.
pasteurs sont élus par les panoisses.
L’église pourvoit à leur traitement, comme
à l’entretien de la faculté de théqjiogie, par
l’institutiqn d une Caisse central^ à laquelle toutes les paroisses apportent leurs
contributions. Son budget (caisse centrale)
s’élève à 2^.000 franc? environ.
^ La Caisse centrale a cjos son cinquantième exercice avec un bpni d* fis. 6465,
im fait assez rare aujourd’hui et que bien
d’autres églises, y compris la nôtre, peuvent envier.
Malgré certaines faiblesses que Tan doit
constater dans toutes les églises, l’église
indépendante neuchâteloise est une église
vivante. Son existence a eu des résultats
heureux, entre autres celui d’avoir arrêté
le nfjouvement du christianisme libéral au
sein de l’église oflBcieile avec laquelle elle
entretient des rapports fraternels, église
qui, elle aussi, est aujourd’hui formée d’éléments en très grande majorité évan- *
><1
géüqufâ.
Il était bien naturel, étant donné la communauté des principes religieux et ecclésiastiques et les excellents rapports traditionnels, que l’Eglise Vaudoise d’Italie s’as4
sociât vraiment de cœur aux fêtes jubilaires que sa sœur neuchâteloise vient de
célébrer. «
Son délégué fut très heureux de lui ap- »
porter l’expression de la sympathie, de l’intérêt, les salutations et les vœux sincères *’
des frères Vaudois, ainsi que le témoignage de leur vive reconnaissance pour les
preuves tangible qu’ils ont toujours reçues
d’elle en faveur de l’œuvre d’évangélisation.
Chers frères neuchâtelois, «ceux d’Italie vous saluent» et invoquent sur votre
noble église lês bénédictions de Celui qui
en est le Chef invisible.
Louis Rostagno.
CORRESPONDANCE.
Loatile, 10-10-1923.
Aux amis qui ne nous qpt pas oubliés.
(Noîis sommes de ces amis qui sympathisent avec nos Missionnaires Vaudois, qui
les accompagnent de leurs meilleurs vœux
dans leur noble tâche, et nous remercions
notre ancienne élève — dont nous gardons
un si bon souvenir — pour sa première
correspondance, si intéressante. - Eéd.).
C’est toujours avec un vif plaisir que
nous, les Vaudois africains, nous lisons
YEcho des Vallées. Fidèle à son nom, il
vient nous trouver jusqu’aux lointaines rives du Zambèze et nous apporter un souffle du pays aimé, une brise venant des
montagnes dont nous avons, quelquefois,
la nostalgie. Et j’ai pensé que peut-être
voudrad-il, une fois au^i, se charger d’apporter à nos Vallées un souffle brûlant,
oui, mais d’affection, venant de l’immense
plaine du Borotse, où en ce moment on a
plus de 37 d. dans la maison ; au dehors le
soleil qst éblouissant ; la plaine désolée,
brûlée. Mais je me sens toute rafraîchie
par un mois délicieux que nous venons de
passer, trois de mes compagnes et hioi.
Nous sommes en vacances, et au Zambèze
pour se reposer vraiment il faut quitter
sa station, se défaire des mille attaches
qui vous y retiennent et s’échapper sur le
fleuve, notre grand ami.
Depuis longtemps nous avions projeté
d’aller visiter le Bolubale, qui appartient
encore à Yeta. C’est donc dans ce but que
po(us avons remonté le fleuve juisqu’è cinq
milles de l’Angola. Lukulu est la ligne de
démarcation entre la plaine du Borotse et
le « Bunete », l’étranger. A Lukulu même
les gens parlent encore le sikololo tout en
comprenant déjà le silubale. Une école, dépendante du Gouvernement, y est tenue
chaque jour. Sifasi, un évangéliste à la figure ouverte, nous y a reçues avec joie.
Les écoliers sont venus nous chanter un
chant de bienvenue et nous avons été invitées à assister au culte le dimanche matin avec nos bateliers.
Lukulu n’est pas précisément un endroit
pittoresque. Il n’y a que des arbres parasols épineux, mais l’accueil que uous y
avons eu de la part des gens nous a fait
du bien.
Le dimanche, vers la fin de l’après-midi,
nous avons été faire un tour dans le village et c’est chez le chef que nous avons
été reçues. Dans la cour, une belle natte
était étendue en notre honneur. Nous nous
y sommes accroupies à la manière indigène. Devant nous des femmes, des enfants, quelques hommes se pressaient les
uns contre les autres pour mieux pouvoir
nous ejmminer. Kahundula, le chef, nous
annonça tout de suite avec orgueil : « Na
' ni Mulozi tota - Moi je suis un vrai ¡Morotse ». D’ailleurs nous ne nous serions pas
trompées. Il avait bien la jolie tête fine,
le sourire fin, un brin ironique, des chefs
Marotse. Et en vrai enfant de son pays
aussi, il ne manqua pas de nous mendier
toutes sortes de ohosos, même un fusil!...
Quittant Lukulu nous entrions dans le
Bolubale. Nous disions adieu aux Marotse,
aux plages de sable, au sikololo, pour faire
la connai^ance des Malubale et des (Malunda : des rives ,boisées, des palmiers au
tronc lisse et élevé ; d’un langage nouveau
et incompréhensible,
N Les Malubale, par ordre du Gouvernement et de Yeta, habitent la rive droite
du fleuve, tandis que la gauche est réser.«
vée aux Malunda. Plusieurs Maurko, chassés par les Portugais de l’Angola, viennent
se réfugier sous le Gouvernement anglais.
Les Mallunda sont une race, très petite.
Par leurs habitudes de déménagement de
lieu en lieu ils font penser aux Bohémiens.
Ils choisirent’un endroit, coupent d’immenises arbres, bâtissent à la hâte des huttes, des maisons et puis, au bout de quelques mois, sans rime ni raim, les voilà
qui abandonnent leur village et qui vont
le refaire plus lojn. Ils se nourrissent de
manioc, de poissons et de miel. Les femmes Malunda et ¡Malubale ont un point de
ressemblance ; leur chevelure. Les cheveux
très longâ sont enduits de graisse et cela
forme une espèce d’échafaudage plus curieux qu’esthétique. Comme vêtements
elles n’ont pas grand’ chose, et nous qui
sommes habituées à nos jeunes femmes
Marotse, qui portent une demi-douzaine de
jupes froncées les unes sur les autres, ce
nouveau spectacle d’une simplicité extrême nous intimidait.
Les Malubale mettent tous leurs soins
dans la construction de leurs villages. Ils
savent les maintenir propres et coquets.
Leurs maisons sont bien faites, pittoresques avec leurs toits qui rappellent, par
l’architecture, les pagodes chinoises. En
cela ils sont supérieurs à nos Marotse qui,
grâce à leur paresse extrême, laissent tomber leurs habitations dans un état déplorable... Mais nos Marotse ont aussi leurs
qualités. Ils sont intelligents, fins pour la
plupart, sociables, s’intéressant à tout.
En redescendant le fleuve, nous nous
sommep arrêtées à Sikapai, pour rendre
visite à Mareta, l’aînée des filles de Yeta,
chrétienne elle aussi. C’est là qu’eUe a
passé l’été, cultivant ses champs. Son mari
n’est pas encore chrétien, mais il est très
régulier aux cultes du dimanche. Ils ont
une jolie famille de six enfants. Nous avons
été reçues chez eux comme des reines et
nous avons reçu un cadeau, tout zambé
zie,n, il est vrai, mais très appréciable :
un veau.
Likapai est un village de rois, rempli
des souvenirs d’autrefois. C’est là que le
grand roi Lewanika a passé une partie de
sa jeunesse. Nous avons vu l’arbre auquel
il visait s’exerçant à tirer du fusil, le trou
où il se plaçait, le tojut pieusemept conservé. Nous avons vu l’arbuste où il suspendait les cornes des animaux que luimême avait tués.
La semence a été jetée à pleines mains
dans notre Bojrotse. C’était joli, le soir,
d’entendre nos bateliers chanter, de leurs
belles voix pleines, tout im répertoire de
cantiques. Ils connaissent Dieu, ils savent
que Jésus e§t mort pour ¡^ux. Ce qu’il faut
c’est que cette semence lève et pour cela
nous avons besoin de vos prières.
C’est ce que je viens demander à vous
tous qui aimez les Missions, qui n’avez pas
oublié ceux qui ont quitté nos jolies Vallées pour venir apporter l’Evangile en ce
pays païen. Priez pour nous, priez pour
nos (Marotse, pour ce champ de Mission qui
a tant sojuffert, mais qui a déjà été béni.
Vous le savez tous, le Zambèze pas^se par
une crise qui fait souffrir tous ceux qui
l’aiment. Ne l’oubliez pas dans vos prières : c’est ce que je viens vous demander
en vous disant encore un© fois : Nous ne
vous avons pas oubliés, nous, qui sommes
exilés en terre africaine, et c’est un message d’affection que je vous envoie de la
plaine bintaine et brûlée du Borotse.
Gbazielua Jalla.
Projeeüons Lumineuses.
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Le Comité de Groupe des Unions Chrétiennes des VaHées a obtenu de l’Institut
National des Projections Lumineuses de
Turin d’avoir un dépôt d’un certain nombre de séries intéressantes, auxquelles il a
pu en ajouter quelques autres, à la disposition des Unions qui, possédant un appareil, veulent s’en servir pour doe eoirâna,/
des conférences populaires, des conversations instructives.
Tout en exprimant notre vive reconnaissance à l’Institut susdit, pour cette concession faite à des conditions extraordinairement généreuses, nous invitons nos Unions
à se servir largement de cet excellent
moyen d’instruction populaire.
Le dépôt a été divisé en deux sections,
dont l’une pour le Val Pélis se trouve à
Torre Pellice, chez M- Louis Jouve, président de l’Union Chrétienne; l’autre, pour
les Vallées du Clusop et de Saint-Martin,
se trouve à Pignerol, chez le pasteur M. L.
Marauda.
Nous donnons le catabgue complet des
deux sections, qui sont dès à présent à
disposition de nos Unions.
Première Section : 1. Vie de Jésus (54
vues) - 2. La Sicile (26 vues) - 3. L’Qmbrie
(34 vues) - 4. La Suisse (33 vues) - 5. La
Colonie Erythrée (102 vues, avec conf.)
6. Venise et les lacs italiens (56 vues)
7. Les Alpes (94 vues) - 8. La promenade
d’un naturaliste (34 vues, avec conf.) 9. Les habitations humaines (41 vues, avec
conf.) - 10. La fabrication du papier (48
vues, avec co(nf.) - 11. La fabrication du
sucre (31 vues, avec conf.) - 12. La tuberculose (91 vues, avec oonf.) - 13. Le
corps humain et son système nerveux (52
vues, avec conf.) - 14. Les « Promessi
Sposi » de (Manzoni (43 vues, avec conf.) 15. Hstoires de l’Ancien Testament (64
vues) - 16. Vues de la Palestine (28) 17. Afcoolisme (34 vues) - 18. Constantinople (30 vues) ■< 19 et 20. Deux séries
humoristiques (12 vues par série).
Seconde Section : 1. La ¡France (122
vues) - 2. La vie de Livingstone (38 vues,
avec conf.) - 3. La région vénitienne (54
vues), - 4. La Lombardie (43 vues) - 5. La
Terre Sainte (34 vues) ^ 6. Vues d’Italie
(20) - 7. Astronomie (39 vues, avec conf.)
- 8. Les fourmis (25 vues, avec conf.) 9. Le problème des»forêts (48 vues, avec
I
■I
3
^nf.) - 10. La navigation aérienne (29
vues) - 11. La pêche (49 vues, avec conf.)
- 12. Contre l’alcoolisme (30 vues, avec
^»nf.> - 13. La guerre italoturque (12i9
vues, avec coinf.) 14. La cabane de 1 oncle
Tom (21 vues) - 15. Vie de Jésus (45
vues) - 16. Les Actes des Apôtres (25
vues) “ 17. Discours et paraboles de Jésus
(48 vues) - 18. La Hollande (57 vues) 19. Les Etats-Unis (60 vues) - 30 et 21.
Deux séries humoristiques (12 vues par
série).
CHRONIQUE VAUOOISE.
POMAEET. La vie ecclésiastique a rejpris : les cultes ont retrouvé leur auditoire
.¿e la saison d’hiver; les éooles du diman<àie, les classes de catéchisme, les réunions
•4ans les écoles de quartier, les séances de
la Société de couture, ont repris leur cours
. ordinaire.
M. le missionnaire Louis Jalla et |M. le
xnodérateuir B. Léger ont occupé successivement la chaire, et nous ont apporté leur
témoignage et leurs conseils.
La Société de la Jeunesse a eu ses séanC03 régulières dans les trois centres du Pomaret, de l’Envers-Pinache et des Cerisiers. La Chorale a recommencé ses soireés d’étude sous la vaillante direction de
M;. le régent Louis Rostagno.
Comme programme pour l’année ecclésiastique l’assemblée d’église, convoquée dimanche 18 novembre, a écouté avec un vif
intérêt les allocutions du pasteur ¡M. Jules
Tron et de MM. le prof. Ooirrado JaUa et
instituteur Louis Riosta^o, qui ont parlé
sur la vie ecclésiastique, sur les moyens de
la faire progresser, et sur les devoirs de
la paroisse au point de vue financier.
La Société de la Jeunesse s’eist mise à
la disposition du Consistoire pour l’aide
qui lui viendrait demandée.
Les sujets portés à l’ordre du jour de
l’assemblée d’église seront discutés dans les
xKfîCï'eaa.'tj» «fuartiers de la paroisse pour
■qu’on puisse prendre des délibérations
avec l’accord et la bonne volonté de tous
les membres d’église.
— M. Ernest Baral, président de la
branche d’EnverslPinache de la Société de
la Jeunesse, a demandé la bénédiction, au
temple, de son mariage avec M.Ue Elisa
Frey, de la Pérouse. Aux époux nos meilleurs souhaits, avec 1« vœu qu’ils puissent
continuer à prendre un vif intérêt aux
activités de leur parois, comme ils l’ont
fait jusqu’à présent.
— Parmi les deuils les plus récents indiquons les noms suivants ; Lydie Long
veuve Léger, de la Fayole (Envers-Pina,che) ; Itaiie Gaydpu (Serre de Doublon) :
à l’Hôpital, M.me Anny Salvadori née Ludy
vAg et iM. C, Botmom, du Crouzet. A toutes les familles en deuil notre sincère manifestation de sympathie.
— M. l’instituteur missionnaire Ganz,
de la Mission Suédoise de l’Asmara (polonia Eritrea), nous a entretenus, dans la
grande salle du « Convitto », sur les ren
marquables progrès de la Mission. Un
nombreux auditoire a démontré, par de
vifs (applaudissements, quel intérêt nous
avons pris à la très intéressante conférence.
— Pour les travaux de réparation à
l’Hôpital, qui sont presque terminés, nous
ayons à ajouter les dons suivants : iMM.
Louis Bertalot, L. 50 ; chev. Philippe Peyrot, 20 ; Imprimerie Alpina, Torre PeUice,
L. 1.000.
—' Deux vaillants instituteurs de notre
paroisse n’ont point pu reprendre, leur
place, à l’école, à l’Envers-Pinache et au
Pomaret : M. Coïsson et M.me Peyrot. Nos
meilleurs vœux pour qu’ils puissent bientôt avoir une-amélioration dans leur santé
et les remerciements de la paroisse et des
familles de nos communes pour leur bng
et fidèle travail au profit de notre jeunesse.
— M. l’avocat chev. Jean Gay, directeur
de l’Hôpital Vaudois, a dû subir ,une dan
È uscito il volume i
I LIBRI E>EI PROFETI b’ISR/lELE
del prof. ERNESTO COMBA.
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la stampa della Storia letteraria della^ Bibbia, già annunziata, che consterà di
cinque volumi, di cui quello ora pronto è il 2°.
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gereuse opération, à l’Hôpital de Turin.
Notre reconnaissance va au Seigneur qui
l’a soutenu et gardé à l’affection d® sa famille et de l’église, avec nos vœux pour
son prochain retour à la maison en parfaite santé. G. J.
PEAMOL. Dimanche, 25 courant, les
deux Unions Chrétiennes inaugurèrent par
une modeste cérémonie le nouveau local où
elles pourront librement se réunir et développer le,uir programme d’activité. A l’inauguration intervint M- Attilio Jalla, qui
présida le culte du matin, où il parla du
devoir qu’ont les chrétiens de demeurer fidèles à leurs principes chrétiens.
A 2 heures, les jeunes gens et jeunes
filles se réunissaient dans le nouveau Ibcal, décoré de drapeaux et de branches
vertes. M. D. Pons introduisit la cérémonie par un petit culte ; ensuite M. Jalb,
indiquant par trois exemples l’activité des
Unions Chrétiennes et de la Croix-lRôuge,
qu’il représentait aussi, nous invita à travailler avec un zèle toujours plus intense
au bien de nos frères. La belle fonction se
termina par un service de thé, fait par
les jeunes filles dirigées par M.Ue Elsther
Vinay.
On parla aussi de YEcJw et de la nécessité d’en augmenter le nombre des abonnés. Tous les présents prirent l’engagement de trouver, d’ici à la fin de cette année, au moins un abonnement nouveau
chacun, apptortant ainsi leur modeste collaboration 'à la diffusion de notre bon journal vaudois. X.
RORA’. Dimanche dernier, 25 courant,
l’assemblée électorale de la paroisse a nommé, en remplacement de M. Peyronel, et
à une bonne ^majorité, son nouveau pasteur en la personne de M. Fuhrmann de
Eodoret.
VILLESECHE. {Parvenue en retard).
Nous avons accompagné aujourd’hui, 18
novembre, au champ du repos un de nos
enfants, le petit Siljm, de quatre ans, fils
de M. Emile Gardiol, des Troussiers. Ce
fut une pénible journée pour notre paroisse, qui a démontré de son mieux la
sympathie qu’eUe éprouve pour cette fa^
mille en deuil.
Un cortège de plusieurs centaines de
personnes de notre paroisse et des environs a accompagné la bière au cimetière
de Faët, après un culte devant la maison,
aux Troussiers.
La famille remercie encore, par le
moyen de ce journal, tous ceux qui ont
pris part à sa douleur.
Que Dieu veuille consoler les parents de
ce cher enfant, comme Lui seul sait le
faire! G. M.
Vedere in 4* pagina il
CATALOGO delle Pubblicazioni
della Libreria « LA LUCE
Í
CHRONiaiJE POLITIQUE.
On a parlé, déjà, de l’accueil chaleureux
que les souverains d’Espagne ont reçu en
Italie ; après avoir vu Rome, ils ont voulu
faire un pèlerinage artistique à Florence,
Didogne et Naples. Le roi était accompagné du dictateur Primo de Rivera, qui a
profité de la ciroonstance pour exalter la
politique de M. Mussolini qu’il a proclamé
«l’apôtre de la campagne contre la dissolution et l’anarchie en Europe ». Le Président du Conseil l’a payé, à son tour, de
la même monnaie. Au point de vue de
l’importance politique de l’événement, on
considère que l’Itahe et l’Espagne, vivant
Han.c! la Méditerranée, sont appelées à y
développer une solidarité propice à leur
prospérité réciproque. Afin que ces liens
ne soient pas relâchés, les souverains d’Italie rendront la visite au roi et à la reine
d’Espagne le printemps prochain.
— Après rme ample discussion sur la
réforme des codes, le Sénat prend ses vacances tandis que les battants de la Chambre vont s’ouvrir le 29 courant.
Apparemment, la prochaine session se
bornera, après quelques séances académiques consacrées à la discussion sur des
traités de commerce déjà en vigueur, à
l’approbation des pleins pouvoirs demam
dés par le Gouvernement pour une année
encore. M. Mussolini peut compter sur la
docilité du Parlement, qui ne demande
qu’à se survivre encore un peu !
— La Conférence des Ambassadeurs a
enfin réalisé l’accord sur le différend anglo-français à l’égard des sanctions à imposer à l’Allemagne. Dans l’ensemble, c’est
le point de vue français qui l’emporte : le
contrôle militaire est conservé, ainsi que
les occupations actuelles et, de plus, la
France se réserve, au besoin, de prendre
toutes les mesures qu’elle jugera nécessaires à sa défense. M. Poincaré n’a cédé que
sur la question du bannissement de 1 exEronprinz, qui demeure en Allemagne
comme un citoyen quelconque. Le Président français se fait fort de la confiance
que sa politique inspire ; malgré l’opposition acharnée de ses adversaires il a obtenu de la Chambre un ordre du jour de
complète confiance avec une écrasante
majorité.
Et ce n’est pas l’Allemagne qui est en
état de lui résister : la politique de l’union
sacrée, préconisée par M. Stresemann, a
abouti à un échec complet ; ayant demandé
au Reichstag « une réponse claire et sans
équivoque », son Cabinet a été renversé
par une majorité ethérogène de nationaux,
socialistes et bavarois. Plusieurs tentatives
de résoudre la crise ont failli a cause du
sabotage systéjnatique de la droite qu-i
tente, par tous les moyens, d arriver à la
dictature.
Dans la Ruhr on est parvenu à un arrangement entre la Commission interalliée
de contrôle et les propriétaires des mines ;
cet accord marque la fin effective de la résistance passive.
— La campagne électorale bat son plein
eh Angleterre ; les conservateurs font les
plus grands efforts pojur réaliser runion
complète de leur parti, agitent le drapeau
,du protectionnisme à outrance qui doit,
selon eux, sauver le pays du fléau de la
désoccupation. Mais ils sont battus en brèche par les labouristes et surtout par les
libéraux *qui ont toujours, dahs M. 4toyd
George, un défenseur habile et combatif.
— Le mouvehieiit répübbcain prend de
grandes proportions en Grèce. M. Venizelos s’ést prohOncé en sa faveur et les prochaines Sections se feiront sur la base de
la ^^stion du régime. H est même probable que, pour éviter quelque surprise désagréable, le rOi partira de son pays sans
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exprime sa très vive reconnaissance à toutes les personnes qui l’ont soutenue et encouragée de leur sympathie.
Les enfants Albert, Matthieu et sa
femme Marie, Josué et, famille, Jemina
et Louise ; Zps sœurs Marie Benech et famille, Suzanne et Jenny, ont la douleur
de faire part du décès de
LYDIE LONG veuïe LÉGER
survenu à Envers-Pinache le 17 novembre
1923. ------------
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STREGA
IVeirìmbarazzo della scelta.
Accade che molti misurano la bontà della
merce dall altezza del prezzo. Si può essere
più ingenui di cosi? Ma perchè spendere, ad
esempio, tre 0 quattro lire per un sapone
estero, mentre potete procurarvi un Sapone
Italiano non inferiore, ad un prezzo minore?
La Casa Banfi ha questo sapone che non
teme concorrenza. E oggi vi presenta una vera
creazione che afferma la solida rinomanza
acquistatasi già da tempo dalla Casa Banfi.
La creazione che lietamente annunziamo ha il
nome di SUPER SAPONE BANFI marca
Gallo Oro. L’avete provato ? Se no, provatelo
e non sarete più esitanti nell’imbarazzo della
scelta.